[18+] Hot Stuff [Nessa & Wade]

Je m’ennuie. La journée à été longue. J’ai du travailler deux quarts consécutifs puisque l’une des filles étaient malade. Encore. Elle ne tomberait pas si souvent malade si elle avait assez de cerveau pour ne pas se taper les clients qui se tousse un poumon. Ce n’est qu’une amatrice, je ne dois donc pas m’attendre à ce qu’elle agisse autrement qu’en garce. Pourquoi je me fais encore suer à travailler moi? Je pourrais tout arrêter maintenant que Wade est revenu. Sauf que le problème, c’est que je m’ennuierais à chaque jour du restant de ma vie en faisant ça. Puisque lui, il aura son boulot. Moi, j’aurais quoi? Le porno et notre réserve de tequila? Tentant, mais non merci. Je ne voudrais pas devenir une grosse salope emmerdante qui ne fout rien de sa vie. Je dis grosse parce que je vais engloutir tellement de chips si je me retrouve au chômage que je vais me faire un cul énorme. Personnellement, je l’aime bien comme ça mon cul. Il est juste assez rond pour attirer le regard des vieux pervers et suffisamment ferme pour permettre une bonne poigne. Je les aime mes fesses. Bon, c’est décidé. Je vais endurer ce job.

Je suis à la maison depuis environ une heure. Mon premier geste à été de me doucher longuement. L’eau chaude a eu l’effet thérapeutique escompté. Mes muscles se relaxent et je reste encore un peu sous le jet jusqu’à être sur que tous les brillants et huiles à massage qui traînent un peu partout dans le bar se soient retirer de ma peau. Je me sèche par la suite, frottant mes épaules toujours tendues. Je me contente d’enfiler un string et une camisole propre. J’attache mes cheveux pour ne plus qu’ils me gênent (à force de les avoir dans le visage, on finit par avoir envie de les arracher). Je sors ensuite de la salle de bain pour passer à la cuisine. Il n’y a pas grand-chose à manger. Je fais des yeux noirs au sac de chips et attrape le seul truc potable que je croise, c’est-à-dire de très ennuyeux et super santé raisins. J’ai de la chance, le sac est presque vide. Je n’aurais pas à prétendre aimer manger ça très longtemps. Je trottine jusqu’au salon où je me jette sur le sofa le plus grand. Je l’adore ce vieux balourd. Il est hyper confortable et moelleux. Malgré son âge (et son vécue), il reste mon refuge préféré.

Je m’étire le bras tout en mâchant les fruits pour trouver la télécommande de la stéréo sur la table à café. Je cherche depuis un moment sans trouver avant de me décider à simplement regarder pour la détecter. Ouais, je comprends maintenant pourquoi je tâtais n’importe quoi sauf ça. Elle est entre deux cousins sur le fauteuil en face. Je grogne, mon objectif de ne pas bouger de mon sofa vétéran étant gâché. Je prends violemment la télécommande et la secoue un peu, pour la punir de me faire ce coup là. Je retourne m’évacher sur le divan en m’installant sur le dos, mes talons allant se poser délicatement sur le sommet du dossier, tout près du mur. Aussi bien installé, je suis satisfaite et appuie sur la touche ON de la télécommande. La stéréo se réveille. Elle est programmée pour jouer notre playlist commune à moi et à Wade. C’est derniers temps, c’est surtout moi qui ait alimenté notre playlist de nouvelles musiques. Autant modernes et que des années 80-90 comme nous l’adorons. Je ne suis donc pas surprise que la première chanson à être choisis au hasard est Often par The Weeknd. J’aime les chanteurs avec des voix uniques. C’est sensuel. Je trouve qu’il en a une très intéressante. Est-ce un hasard que Often soit l’une des chansons les plus vulgaires et érotiques du chanteur? Je souris et ferme les yeux pour me concentrer sur les paroles. Je les connais par cœur, mais je reste muette jusqu’à atteindre le refrain ou je laisse les mots sortir d’eux même :

“Often, often, girl I do this often,
Make that pussy poppin', do it how I want it, Often”

Je reviens silencieuse en réfléchissant à comment ça me fait penser à cette pute de Lara qui doit être pleine de maladies vénériennes à force de ne pas faire attention. Non, mauvaise idée de penser à ça juste après avoir mangé. Surtout que j’ai encore le goût des raisins dans la bouche. Je n’ai pas envie de vomir… ça m’obligerait à quitter mon sofa. La chanson suivante m’aide à me distraire. On est dans un tout autre registre. Donna Summer les amis. Hot – fucking – stuff, en plus. Même si le son était déjà assez fort, je m’empresse de le monter. Je débute par la suite mon imitation personnelle de Donna, même si je n’ai absolument pas le genre de voix pour la suivre :

“Sittin' here eatin' my heart out waitin',
Waitin' for some lover to call,
Dialed about a thousand numbers lately,
Almost rang the phone off the wall”

Je me prépare ensuite pour enchaîner avec la seconde partie. Mon corps se remue sous la musique et un rire s’échappe à chaque fois que je termine un couplet. Ça me remplis d’une joie que je ne contrôle tout simplement pas. Je suis tellement concentré à chanter à tue tête que je ne remarque pas le type en costume rouge et noir approché. Je réalise sa présence juste avant l’interlude. Alors, je tends les bras vers Wade et lui chante les paroles restantes :

“I need hot stuff,
Hot love,
Lookin' for hot love”

Je me tais lors de l’emballement des instruments. Je fixe Deadpool avec envie. Après ma journée de merde, il me semble que le sentir sur moi me ferait le plus grand bien. Je l’encourage donc à s’approcher de mon corps avec de petits gestes des mains. S’il avait été juste un peu plus près, je l’aurais agrippé par le spandex pour le faire tomber sur moi. Dommage, je dois me contenter d’agripper le vide dans l’espoir qu’il vienne satisfaire mes besoins. Donna recommence à chanter, mais je la laisse y aller seule comme une grande. J’ai soudain l’esprit occupé ailleurs.

Metro, boulot, dodo? Pas pour moi, heureusement, lorsqu'on enfile le spandex de Deadpool, on devient disons très loin de cette routine de merde à toujours acheter le dernier produit en magasin pour ce sentir à jour! Un appartement miteux, une sale bête de la nature et quelques bière au frigo et on peut se permettre le paradis à petit budget! Bon c'est vrais messieurs, pour avoir l'absolut droit de venir enfoncer votre baguette chaude entre ses deux brioches succulentes et crémeuses... Il vous faut impérativement voir la dame de bonne humeur! Pour ce faire... Bah j'en sais rien moi, soyez juste pas feignant au point d'ignorer les bonnes manière j'imagine.

Lundi, pourquoi je déteste autant les lundis... Ah oui, parce que c'est la journée ou je fais repasser mon costume et qu'il devient encore plus serrer contre ma peau, ce qui me rend agressif. Wade debout en trains de retirer son sabre du cul du mec pour le récupérer soupire qu'enfin sa journée soit finalement terminée! Toutefois, il ne faut pas être en retard ou faire attendre la demoiselle. Il s'accroupit donc pour attraper le poignet du cadavre et regarder sa montre. Bah ouais, vous avez déjà vus un super-héros avec une montre? J'aimerais bien voir Stark essayer de lire l'heure sur son poignet. Les aiguilles indiquent déjà presque l'heure promis qu'il serait rentrer, alors autant faire appel à la Deadpool Mobile! Vous allez encore critiquer mon choix de véhicule? Vous saurez que les taxis évitent 83% des accidents que nous on doit se taper dans cette ville à la con... Alors autant simplement prendre le moyens de transport le plus sécuritaire! J'ai lus ça sur Wikipédia...

Marchant donc lentement dans les rues de New York, certains reconnaissait son visage apeurer et d'autre le photographiait et honnêtement, il en avait absolument rien à foutre. C'est vrais après tout, si il fallait commencer à avoir le Junior tout dur à chaque fois qu'un groupie vous photographie, on est pas sortit des bois! De toute manière Wade était trop presser pour ce genre de connerie, alors il se permit de faire un jogging vers le point de rendez-vous entendus avec son taxi habituel. Ouvrant la portière, il lança d'abord le sac à dos et prit place à bord du véhicule.

-Dopinder, c'est une journée qui est hors du commun aujourd'hui! Tu sais pourquoi?
-Non monsieur Pool... Je... L'ignore? Vous allez enfin payer tout les déplacement?

Wade rigola très fortement et passa sa tête par le trou en regardant son chauffeur habituel.

-Non. C'était bien tenter, mais non. Je t'ai déjà autoriser les tapes amicales... Ce qui vaut beaucoup plus cher que t'es soit disant déplacement. Tu le sais bien après tout.

Un amer silence, suivis d'un sourire de Dopinder qui le fixa dans les yeux. Bah quoi, c'est déjà beaucoup de pouvoir faire un top la à Deadpool... Vous croyez que Nick Fury ou Wolverine s'amuse à faire des tapes dans les mains à leur admirateur? Wade glissa lentement une mains sur son épaules en la tapotant quelques coups.

-Non ce seras le premier moment en tête à tête que j'aurai avec ma jeune et vicieuse tigresse! Elle va me faire des choses que même ton peuple n'a pas encore notions! Tu savais qu'elle sont capable de tourner leur langue en ayant la brioche en bouche? C'est un fantasme aussi dur que l'avoir contre un mur à l'envers soulever dans les airs...
-Dans les airs? Monsieur Pool je vois mal comment elles peuvent tourner leur langue en ayant une brioche en bouche...
-Tu apprendras petit, tu apprendras. Ton cerveau est encore à un stade, dont le plaisir n'est que simplicité. Tu dois surpasser ce que la cervelle peux imaginer et créer des entrées dans son corps là ou tu n'aurais jamais essayer ou même penser essayer!
-Je me souviens qu'une fois, j'ai vus une femme... Elle s'était penchée... Ses idées qui m'ont circuler monsieur Pool si vous saviez...
-Oh, mais je sais Dopinder... Crois moi je sais. Le long chemin de la sortir par lequel l'entrée est interdite qui conduit au plaisir d'une journée chiante...

Essayant de comprendre la métaphore, le chauffeur de taxi fronça les sourcils et tourna la tête vers Wade qui lui faisait des oui de la tête! Il avait bien compris, le trou victorieux était un luxe que tout homme rêvais, mais qu'une fois à l'intérieur, les oiseaux pouvaient chanter et les hommes ou du moins surtout DeadPool en prenait bon partit. Bon pour les petites âmes sensible qui se disent que c'est immoral, je l'accorde en tout points, mais si on à jamais essayer, critiquer n'en sert à rien... Et puis c'est mon histoire.

Le taxi se garant lentement près de l'appartement, Wade lui enfila une claque dans la mains et se permit de sortir en agrippant son sac. Il regarda l'appartement, sonna un coup et rien ne se produit. Quelle surprise étant donner que cette bête féroce doit encore être en trains de faire quelque chose qui attire son attention ailleurs! Mordant dans la poignée de son sac, Wade grimpa par le mur tels son pote Parker l'aurait fait à l'aide des balcons voisins. Désoler Parker, mais entre nous, j'ai pas les toiles, j'ai pas la gueule d'ange... Mais j'ai le sac à dos qui fait toute la différence!

Chopant son épée, il força la fenêtre de son appartement pour entrer par surprise et surprendre sa belle. Il déposa le sac sans faire de bruits et dieu du tonnerre que Junior s'excita lorsqu'il vit une tigresse danser et chanter au milieu de son appartement. Vous auriez cru que j'aurais fait le gros dur à croiser les bras avec un sourire en coins et que je l'aurais pas rejoins j'imagine... Claquant des doigts au rythme de la musique il se dandina jusqu'à elle et son regard envoûtant, invitant, excitant... Comment résister.

-Tu sais ce qu'il y à de biens dans le dernier ajustement de mon costume... La braguette... C'est pratique pour les envies pressantes de te soulager les désirs brûlants...

Assurément, je lui aurait déjà enfoncer quelque chose, mais je suis quand même un minimum gentleman avec elle. Wade se glisse lentement jusqu'à elle, comme-ci les sons extérieur n'existait plus, comme-ci la musique n'était plus... Cette pulsion des deux cœurs qui commencent à battre de plus en plus lourdement de désir. Il marche lourdement vers elle et l'agrippant, il s'affale sur ce bon vieux sofa en la laissant se mettre à califourchon sur lui ricanant sous son masque. LES ENFANTS C'EST L'HEURE DU DODO!!! JE VOUS PRÉVIENS, SI VOUS NE VOULEZ PAS APPRENDRE COMMENT FAIRE DE L'ÉROTISME MERCI DE SORTIR DE CETTE PAGE!!!!!!!!! Merci. Il regarde ses yeux sous son masque et un sourire en coins s'agrandit le désir brûlant.

-Tu n'a pas idées de toutes les choses criminellement possible que j'ai envie de te faire... Ou du moins de savoir ce que tu es capable d'endurer pour ton Deadpool... Retire moi le costume et je te jure que cette nuits sera sensuelle, torride et longue...

Mon dieu que j'ai le junior encore plus dur sous mon spandex et je sais qu'elle le sens.

-Oh regarde qui s'est joins à la fête... Il est mignon hein?

Mesdames et messieurs, bonsoir et bienvenue! Veuillez vous dirigez tranquillement vers votre siège et prendre place. Le spectacle est sur le point de commencer. S’il-vous-plait prendre notes qu’il est interdis de filmer ou de prendre des photos durant le show et que nous ne sommes pas responsables des accidents ou des éclaboussures potentiels. Nous vous prions de bien vouloir conserver vaut questions pour la fin et si besoin, un sac à vomis est disponible sous votre siège, juste à côté de la boîte de kleenex. Une sortie de secours se trouve à l’arrière si jamais cela devient trop insupportable pour vous. Oh et le propriétaire d’une Honda Civic bleu immatriculé FUCKHARD est prié de déplacer son véhicule immédiatement s’il-vous-plait. Merci et bon spectacle.

Voir Wade d’aussi bonne humeur que moi me donne encore plus le désir de l’attirer à moi. Je le laisser me toucher partout partout. Même dans les endroits religieusement proscrit. Surtout dans ces endroits là. Je commence par lui faire signe d’approcher. Puis, lorsqu’il s’exécute, je l’agrippe fortement, enfonçant mes ongles dans sa peau. Je me retrouve sur lui, l’homme étendu sur mon divan adoré. Je fixe son regard masqué avec un avertissement. Je n’ai pas envie d’être gentille ce soir. Je veux être méchante, très vilaine. Je ne l’ai pas vu depuis un moment déjà. Il travaille tout le temps et moi aussi. Je suis en manque de ma dose de sexe torride. Il semble le comprendre tout de suite, me demandant de lui débarrasser du costume. Sauf que je ne m’exécute pas. Je veux faire durée le plaisir. Je le retiens fermement par les poignets, attendant quelque chose de bien précis. Je n’ai pas à languir longtemps avant de l’obtenir. Je sens près de mon entrejambe un petit curieux qui se lève. Je souris à Wade et commence à faire glisser mes mains le long de ses bras. Je me redresse en même temps progressivement. Je ne le quitte pas du regard, toujours avec des yeux durs. Lorsque mes mains sont au niveau de son torse, le caressant toujours, je lui demande :

-À quel point est-ce que tu as été un vilain garçon aujourd’hui? Combien tu en as tué?

J’ai envie de savoir combien de sang il a versé aujourd’hui. Une pulsion en moi le désir plus que tout. Je poursuis ma descente jusqu’à atteindre mes propres cuisses et à commencer à caresser ma peau. Je le défis toujours du regard, surtout lorsque j’en arrive à toucher mes seins. Je le sens s’impatienter sous moi, alors je le pousse à nouveau contre les cousins pour qu’il reste immobile. Je ris en étant proche de son visage. Je ne peux pas le voir, mais j’imagine sa tête sous le masque.

-Allons, tu sais que j’aime jouer avec toi, mon beau, je lui chuchote avant de mordre dans le spandex près de sa joue.

Je me décide à faire avancer un peu les choses. J’utilise mes dent pour amorcer de le débarrasser de son masque. Aussitôt que sa bouche est à découvert, je m’arrête pour l’embrasser. Je n’y vais pas de main morte, m’assurant d’entourer sa langue de la mienne afin de l’exciter bien comme il faut. Ainsi prisonnier de moi et poursuis l’exploration de sa bouche jusqu’à ressentir mon propre feu intérieur commencer à me démanger. Je me retire donc et lui arrache violemment le reste de son masque. Je le garde dans ma main et le nargue du regard. Il est temps de passer aux choses un peu plus sérieuses. Je dois aller tuer quelqu’un. Pour ce faire, je mets donc son masque sur ma tête et me laisser glisser jusqu’à la bosse dans son costume. Elle est encore plus élevée que tout à l’heure. Tout en agrippant la fermeture éclair que je vois en nouveauté de son uniforme (qu’elle brillante idée!), je lui dis avec une sorte de dureté de la voix qui indique que je suis des plus sérieuses :

-Est-ce que tu as déjà été baisé par Deadpool? Je te jure que c’est merveilleux.

Sur ce, j’entre les doigts dans la fermeture ouverte et expose son membre bien dur. J’y vais doucement avec lui, ne voulant pas l’effrayer. Je commence à le caresser pour l’apprivoiser. Comme je le sens bien prêt pour accueillir un invité, je me redresse et je retire ma camisole. Ainsi presque entièrement nue, je souris à Wade sous son propre masque.

Il est trop tard pour reculer et aller faire une pause pipi les amis. Il aurait fallu y penser avant. Installer vous plutôt confortablement et relaxer. La vie est belle. Deux personnes sont sur le point d’accomplir l’acte le plus humain qui soit : Une bonne baise sauvage. Je vous jure que ça vaut le prix d’entrée!

Je me redresse en entendant Barry chanter. J’hausse un sourcil sous le masque. Voilà qui est un développement intéressant. J’observe Wade se détendre aussitôt. Il adore l’œuvre de M. White. Et moi j’adore lorsqu’il est si inoffensif que sous les notes de cette chanson. Je pourrais lui faire n’importe quoi, même les pires atrocités qu’il resterait là à sourire. Je penche la tête de côté en l’observant, pensive :

-Tu sais, je pense que je te ferais bander encore plus vite si j’avais une voix aussi roque.

J’hausse simplement les épaules, puis retourne au travail. Je suis engagé dans une tâche complexe. Comment parvenir à le faire tenir longtemps? Il est très excité présentement (par ma faute et celle de Barry, on s’entend). Alors si je ne fais pas attention, je vais déclencher les gicleurs et je vais me retrouver trempé jusqu’aux os avant même d’avoir eu mon cookie. Wade est capable de tenir longtemps, mais pas suffisamment à mon désir actuel. Je suis inépuisable parfois. Et je me sens dans l’une de ces journées où je ne suis pas prête à m’arrêter pour dormir en cuillère. Mon appétit est sans fin ce soir. La seule solution possible c’est de le faire se calmer un peu. Et justement je sais comment le faire.

Je passe une main sur son crâne dégarnie pour qu’il se concentre. Il parle toujours durant le sexe. Comme dans n’importe quelles autres situations. J’aime cet aspect de lui. Cela permet de me guider durant mes manœuvres. Sérieusement, je sais que je le tiens vraiment dans un orgasme lorsqu’il se tait. Si lorsqu’il parle je deviens fébrile, lorsqu’il ne parle pas je me transforme en véritable animal. C’est à force de maintes pratiques que j’ai découvert cela. Mais, trêve d’explication sur des baises antérieures. J’ai mon homme à satisfaire aujourd’hui!

Il me provoque ensuite, à mon plus grand plaisir. Refusant de me dire si facilement le nombre de ses victimes de la journée. Cela à l’effet escompté, je m’anime. Je me sens devenir plus agressive, plus dominatrice. Je place mes mains autour de son cou, sans serrer toutefois. Je le regarde intensément à travers son propre masque. Je ne lui donne pas ce qu’il veut tout de suite, me contentant de frotter ma Marie-Jeanne sur son Junior. J’attends qu’il me donne une ouverture pour accomplir l’acte afin de le faire durer en moi. Et il le fait, comme je l’escomptais. Il me propose d’utiliser ses épées pour le punir. Je ne refuse pas une telle proposition. Mes mains étant toujours agrippées à son cou, j’en relâche une afin de pouvoir saisir un des manches des armes. Je le force à relever son corps, pour me permettre de sortir ce bijou meurtrier de son fourreau. Je l’extirpe d’un coup, collant par la suite la lame de sa gorge. Je me penche à nouveau, mes seins nus frôlant son torse.

-Tu veux bien me tenir ça, s’il-te-plaît, je lui demande, désignant l’épée qui le menace.

Je ne le laisse pas décider, forçant l’une de ses mains à le faire. Je sors ensuite l’autre de son étui et je reprends sa sœur dont la lame est toujours sur sa peau. J’ai à présent les deux épées dans les mains, mais je ne m’en sers pas. Je les envoie plutôt réfléchir en pénitence dans un coin, éclatant de rire en les voyant détruire une lampe au passage.

-Je ne l’aimais pas de toute façon, je murmure.

Je ne souhaite pas le voir réagir, alors je poursuis mon objectif de le désarmer entièrement. Je lui vole ensuite ses fusils. J’en colle un à sa tempe, armant même une balle pour qu’il ne se croie pas à l’abri. Sauf que comme pour les épées, je m’en débarrasse en les envoyant valser au loin. Arrive ensuite le moment que je planifiais depuis le début de ce petit jeu. Je me penche un peu plus afin d’atteindre l’une de ses jambes. Pendant que je sors un poignard de là, je lui mords une oreille.

-Trois, je chuchote, tentant de deviner le nombre de gars qu’il a buté.

Je fais remonter la lame que je colle à sa pomme d’Adam. Cette fois, je ne m’en débarrasse pas comme le reste de son artillerie principal. J’enfonce la pointe dans sa peau et je redescends tout doucement, coupant le spandex au passage. Du sang se mélange au rouge de son costume et je sens son corps sous moi réagir à ce que je lui fais subir. Allons, je ne suis pas cruelle. Il faut bien que je lui retire ce costume pour passer à l’étape suivante. Sauf qu’on n’est pas obligé d’employer une méthode sécuritaire pour y parvenir. Surtout qu’à l’aspect général du spandex, il vient de le faire repasser. Tant mieux, si ça peut le mettre suffisamment en rogne pour qu’il me donne une bonne correction, je suis partante.

Une chose qui est très importante à savoir à ce moment crucial de l’histoire, c’est que j’ai une confiance absolue en ce type. Il partage cela avec moi également. Nous savons que l’un à confiance en l’autre et que même si son binôme fait une connerie et bien il y a toujours une raison impliquant notre couple derrière. Comme quand il est partie et qu’il m’a laissé croire à sa mort. Même si ça m’a fait mal, c’était dans le but de me protéger, de m’éviter de souffrir en voyant sa gueule défigurée. Je l’ai compris assez rapidement en le découvrant. Notre team n’en a ainsi pas souffert par la suite.

Donc, même si je le menace d’un fusil sur la tempe et que je déchire sa peau avec son propre poignard, il sait que je ne lui veux aucun mal dans le fond. Ça semble contradictoire, mais ce n’est qu’une impression. Je tiens beaucoup trop à cet abruti pour appuyer sur la gâchette et décorer le salon avec sa cervelle. Ça, nous le savons tous les deux. Par contre, ça n’en reste pas moins excitant que de prétendre que je pourrais le faire. Il aime m’encourager dans ce genre de situation. Surtout parce que ça l’excite lui, mais aussi parce que ma créativité sexuelle tiens essentiellement en ce genre de petit jeu dangereux. Plus je menace sa vie, plus notre passion dévorante grandit.

Je le regarde donc droit dans les yeux lorsqu’il emprisonne mon cou dans sa main et qu’il m’explique comment il a pulvérisé ses cibles. Je me sens même devenir encore plus chaude devant la description qu’il me fait de l’éclaboussure du sang sur chaque mur de la pièce. Il me montre ensuite piteusement sa main meurtrie par l’attaque. Je suis trop loin pour pouvoir la consoler en la suçant. Dommage, je sais que ce genre de stimulation de la circulation accélère sa régénération. Je me concentre plutôt sur son corps qui soulève le mien. Je me retrouve coincé entre le mur et lui. Il s’amuse à provoquer l’enfoncement de la lame du poignard (à présent au niveau de son ventre) dans sa chair. Elle le traverse jusqu’à ressortir de l’autre côté. Je le regarde dans les yeux pendant toute l’opération, recevant son souffle dans le cou lorsqu’il soupire suite à la douleur qu’il s’inflige. Je suis conquise, attendant qu’il me prenne ici et maintenant.

Il embrasse plutôt ma bouche cachée par son masque. Je ris un peu, trouvant le tout affectueux pour un mec que je menace doublement avec ses propres armes. Il tente ensuite de me faire retirer le fusil de son crâne. Je m’amuse beaucoup trop pour lui faire un petit trou dans la tronche. Je souris même si le masque le cache. Il frotte son engin contre moi, me provoquant des sensations de plus en plus oppressantes. J’ai bien envie qu’il me pénètre bien violemment à cet instant. Mais, je n’ai toujours pas retiré l’arme de sa tête. Ma main gauche qui tient toujours le manche du poignard enfoncé dans son corps lâche prise. Elle remonte jusqu’à mon propre visage où je retire le masque, dévoilant une expression malicieuse. Je veux toujours jouer, mais la partie est sur le point de prendre un nouveau tournant. La bouche du canon de l’arme à feu se décolle enfin de la peau de Wade et s’éloigne,  mais toujours aligné à sa victime. J’ai toujours la possibilité de tirer avec, même si la cible prend de plus en plus de distance. Je laisse tomber toutefois mon bras armé d’un coup et envoi le fusil glisser dans un coin de la pièce. Ayant maintenant mes deux mains libres, je réfléchis à tout ce que je pourrais faire avec. Finalement, l’excitation est trop grande en moi pour poursuivre dans mes idées de préliminaires. Je les fais donc enrobés le visage de Deadpool qui est penché sur mon cou et caresser un instant ses joues couvertes de cicatrices. Mon regard n’en reste pas moins dur, même si mon geste est tendre. Ma voix est aussi celle d’une nymphomane parfaitement prête à passer aux choses sérieuses :

-Prends-moi, Wade Wilson, je dis en grognant presque.

Je lui offrais le droit de couper la derrière barrière qui restait à l’atteinte de Marie-Jeanne, c'est-à-dire mon string. Qu’il l’arrache ou qu’il le tranche avec ses dents, je n’en avais rien à foutre. Je voulais seulement sentir son organe bien dur en moi. Maintenant. Oh et s’il s’amuse à vouloir me faire subir le même traitement de préliminaires, je compte bien utiliser à nouveau ce poignard à porter de main qui lui traverse le ventre pour le forcer à faire ce que je demande. J’étais maître du jeu aujourd’hui et lorsque je disais GO, il y avait intérêt à ce que les coups de bassin se donnent.