Sujet: Petit cachottier [Daniel & Nessa] Dim 20 Mar - 17:04
Encore une journée monotone et ennuyeuse en perspective. Wade est en mission à l’extérieur de la ville. Une histoire de gros Russe en cavale et de chaton maltraité, il me semble. J’ai donc un autre moment de solitude à passer avant mon quart de nuit au bar. Et j’ai beau chercher, je ne sais pas du tout comment tuer le temps cette fois-ci. Perdre mon temps sur internet me traverse l’esprit. Mais je ne suis pas d’humeur aux sites pornos ou aux réseaux sociaux, on dirait. Je ne suis d’humeur à rien à vrai dire. Je paresse au lit une éternité avant de me forcer à mis extraire. Mon pyjama léger tombe immédiatement au sol, m’en débarrassant avant même d’atteindre la salle de bain. J’aime bien me promener en tenue d’Ève dans l’appartement. Je prends donc mon temps, m’étirant une fois la porte de la douche atteinte. Je m’y engouffre et ouvre le robinet. J’ajuste l’eau pour qu’elle soit bien chaude et je passe un certain temps à juste laisser le jet couler dans mon dos. Je ferme les yeux, inspirant profondément. Cela me détend. Je termine de prendre ma douche, puis je ferme le robinet avec regret. J’aurais apprécié passer toute cette journée à détendre mes muscles avec l’eau bienfaisante, mais je sens déjà la température décroître au moment de fermer le tout. J’étais sur le point de vider le réservoir d’eau chaude visiblement. Encore une fois. Je m’extirpe de là, agrippant une serviette pour mes cheveux au passage. Je les sèche comme il faut, puis les enferment dans la serviette afin qu’il termine de sécher contre le tissu. Je laisse mon corps à l’air libre, bien que la différence de température me saisisse. Je me sens frissonner, mais je n’en fais pas plus de cas.
Je me dirige donc vers la cuisine afin de combler mon appétit matinal. Je ne sais pas quoi manger à vrai dire. Est-ce qu’il y a la moindre chose que je sais, aujourd’hui? Je me plante devant le réfrigérateur ouvert, passant en revu les différentes possibilités de repas. En refermant la porte, exactement au moment où le moteur de l’électroménager commence à crier de souffrance, je ressens cette impression à présent familière de ne pas être si seule que ça. Je ne prends même plus la peine de regarder derrière moi. Voilà un moment que ça dure. Que j’ai l’impression qu’on m’observe alors que je suis pourtant bel et bien l’unique personne chez moi. C’était agaçant au départ. À présent, c’est comme d’avoir une mouche intruse dans sa maison. On à beau courir après, elle finit toujours par nous échapper. Alors, on la laisse s’amuser à voler jusqu’à ce qu’elle ne meurt d’elle-même. L’impression finit toujours par disparaître si je n’y fais pas attention. Je continue donc mes occupations. Je décide d’opter pour mon fameux sandwich beurre d’arachide, bananes et nutella. C’est ce qu’il y a de meilleur pour me remonter le moral. Je m’active donc pour le réaliser. Sauf que lorsque je me dirige vers le garde-manger, je ne remarque pas la flaque d’eau au sol causé par mon temps de réflexion devant de frigo. Je glisse ainsi dessus, me faisant pousser un cri de surprise. Sauf qu’étrangement, je ne m’écroule pas au sol puisque je tombe sur autre chose à la place. Quelque chose me retiens de toucher le plancher. Ou plutôt, quelqu’un me retient présentement. Je pourrais pourtant jurer qu’il n’y a personne derrière moi pour me soutenir. Alors, comment cela se fait-il que je sente deux mains sur mon corps nu? À moins que le fameux personnage soit invisible. Je souris et j’utilise son soutien pour parvenir à redresser mon corps. Je ne me retourne pas par contre vers l’inconnu, puisque de toute façon il n’est pas visible à mes yeux. Je continue plutôt mon action d’atteindre le garde-manger, tout en conservant mon sourire :
-Merci beaucoup, je lui dis toutefois, ne sachant à qui je m’adresse mais n’ayant plus de doute sur sa présence.
Il squatte mon appartement depuis un moment ça veut dire. Mais, je ne lui en veux pas vraiment. Si ses intentions avaient été mauvaises, voilà longtemps qu’il aurait agit. Et si ce qu’il désire est plutôt de me soutirer des informations, je doute que connaître mes mensurations lui serait d’une grande aide contre moi ou contre Wade. Je n’adopte jamais un comportement compromettant lorsque je m’ennuie. Je suis plutôt… ennuyante. La seule et unique raison que je vois à ses présences répéter dans mon appartement, c’est de se rincer l’œil. Et s’il y a bien une chose que j’apprécie donner aux gens, c’est bien une belle vue.
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Sujet: Re: Petit cachottier [Daniel & Nessa] Jeu 24 Mar - 20:33
Euh... Pourquoi je l'ai attrapé? Elle aurait bien pu se cassé le dos sur son planché, en quoi était-ce mon problème. J'aurais eu qu'à déménager... Encore. Mon déménagement était imminent de toute façon après cet écart de conduite. Profité d'un appartement chaud et de coloc pas trop chiant qui font de super tartinade ne suffisait pas. Non? Je devais être tout touchy-feely, mettre mes mains où il fallait pas. Quel imbécile des fois. Un pas sur le côté, vers l'arrière et la discussion qui suivrait n'existerait même pas. En plus elle me remerciait... Attends... Elle me remerciait? Ça pouvait être pire comme réaction, elle ne criait pas comme une cinglé, ne courait pas dans un coin brandissant une lame vers... bah, vers le vide vue qu’apparemment elle n'arrivait pas a voir dans le coin de son œil. Elle ressentait ma présence par contre... Où un truc du genre... L'habitude d'être observé par les autres surement, et ce de façon assez intensives. Je m'éloignais tout de même de la jeune femme, on ne sais jamais, elle joue peut-être très bien la comédie et n'attends seulement qu'un faux pas de ma part. Quoi qu'elle aurait pu facilement s'agripper à moi lors de ma si intelligente rescousse.
"Hmm... De rien. Je crois." L'étonnement du manque de réaction empiétait sur mon besoin de fuir la scène. Elle restait là, sans bronché devant l'homme qui n'était pas. Curieuse petite femme. J'attrapai une chaise un peu crade avant de m'y écrasé dans un lourds craquement."Pas de cris... Aucun... Non... Même pas un petit ah! merde! Tu va pas appeler la popo... essayé de me faire bouffé tes bas avant de me flanqué des coups de rouleaux à tarte sur la caboche?" Je laissais ma voix paraitre, peut-être que le bruit fatiguant de ma voix lui donnerait une meilleur idée d'où je me tenais et de la distance que j'avais créer entre nos deux corps, l'un plus habillé que l'autre. Je ne lui voulais aucun mal, mais je n'était pas encore sur de ces intentions. Les femmes sont de vrai sauvage, capable de terrible chose. Le plus calme elle paraisse, le plus dangereux elle peuvent être.
Tu a de quoi m'en faire un? J'essaie de t'en piqué depuis que je traine dans le coin et tu finis toujours par les bouffé d'un coups." Étrangement la scène devenait de plus en plus... Normal. Le calme s'installait autour de mon esprit hyper-actif dans les derniers jours. Elle était habitué à l'étrange, pas vraiment le choix quand son présumé petit copain avait la tête d'un sparadrap pour enfant. L'odeur en plus... J'évitais souvent cette endroit lorsqu'il y étais, son comportement étais hors de contrôle et menaçais souvent ma vie. De plus, ça sentait toujours le vieux sperme séché quand il le croisais. Je voulais pas te... Touché comme ça... Accident."
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Sujet: Re: Petit cachottier [Daniel & Nessa] Ven 25 Mar - 0:46
C’est si étonnant que ça que je ne pique pas de crise? J’observe le vide un instant. Le beurre d’arachide dans une main, le nutella dans l’autre, j’entendis quelqu’un s’assoir lourdement sur une chaise. Je poursuis mes activités nonchalamment. Qu’il se mette un peu à l’aise, je n’ai pas d’objection à ce qu’il reste. Je commence la préparation de mon déjeuner, en faisant deux fois plus que nécessaire. Je relève la tête lorsqu’il parle. Sa voix est particulière. Elle est rauque, cassante et faible, j’en ai presque du mal à saisir ce qu’il raconte. J’en déduis qu’il ne doit pas parler souvent. Pourquoi il le ferait, de toute façon personne ne sait qu’il est là. Je n’en fais pas tout un plat, penchant plutôt la tête devant ce qu’il essai de me dire. Mon absence de réaction le trouble vraiment beaucoup et je me contente de sourire au vide au dessus de la chaise. Je termine les sandwichs et fait deux assiettes avec. Je pousse ensuite celle qui est pour lui en sa direction, ayant une image de film western et de barman qui fait ainsi glisser les verres sur son comptoir. Lorsque j’ai la bouche bien pleine de savoirs, il m’informe sur le fait que me toucher à été accidentel. Je me déplace donc dans sa direction (à moins qu’il ait changé de place entre-temps, je n’ai aucun indice à ce sujet) et m’assois sur le banc en face du sien. Je termine ma bouchée, ce qui prend du temps comme elle est grosse. Puis, lorsque je déglutie, je fais attention de ne pas m’étouffer quand vient le temps d’inspirer de l’air pour lui répondre :
-Tu fais ce que tu veux, mec. J’ai déjà connu bien pire, alors ce n’est pas une petite chute comme ça qui m’aurait empêché de manger ce truc.
Mon haleine à une forte odeur de banane-nutella-arachide. Je m’en fiche un peu. Tout comme je n’en ai rien à faire s’il est toujours là ou pas. Il a le pouvoir parfait pour ça. Pour fuir en douce les conversations ennuyeuses. Pour s’incruster n’importe où. Pour avoir droit au strip-tease gratuit des jolies femmes. Je m’arrête de mâcher à cette pensée. Voilà qui est encore meilleur que du porno, c’est de la super-réalité amélioré ça. Il faut juste éviter de faire trop de bruits ou de gémissements pour éviter de faire flipper la demoiselle nue. Ça me donne une idée d’ailleurs :
-Tu peux le propager ton pouvoir? Tu pourrais me rendre invisible?
Il y a justement une fille super canon qui habite de l’autre côté de la rue. Je suis sur qu’elle à un corps de rêve. Ça me permettrait de le vérifier une bonne fois pour toute. Et puis dans le pire, je lui ferais un petit tour à la Casper pour lui foutre la trouille. Rire ou bien la reluquer, l’un comme l’autre me tente. Je fixe toujours le vide dans l’attente d’une réponse. Je ne me fais aucune idée sur son apparence, sur qui il est en réalité. Je ne pense pas vraiment à ça en ce moment. Il m’intrigue, voilà tout. Encore plus en sachant qu’il n’avait absolument pas l’intention d’établir un contact avec moi. Que tout ça est accidentel. Les rencontres fortuites sont toujours les meilleures.
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Sujet: Re: Petit cachottier [Daniel & Nessa] Lun 28 Mar - 15:17
"C'est pas de l'invisibilité." Le vide sur la chaise... était bel et bien un vide sur la chaise, elle voyait rien puisqu'il n'y avait rien. J'avais tout simplement bougé hors de sa portée, toujours aussi nerveux de me faire prendre, ou touché, ou pire. Le sandwich aussi n'était plus dans le plat, un truc que ça nouvelle partenaire de discussion ne remarquerait pas tout de suite... surement. Ça ressemble plus à un... Rien..." Était-je vraiment en train de lui expliqué comment mon pouvoir fonctionnait. Ridicule Daniel, ta seule ligne de défense et tu l'explique ouvertement avec quelqu'un qui n'a pas encore prouvé ces intentions. Quelqu'un de mauvais peut-il faire un aussi bon sandwich. Je n'attend pas avant de poursuivre ma phrase, la bouche à moitié pleine. Comme une tache... Quelque chose qu'on ne remarque pas tout de suite... Plus je parle... plus tu te rends compte de ma présence plus tu devrais être capable de me voir... Enfin, si je bouge pas trop." Tout ces mots encadré dans de merveilleux son de mâchoire remplie et d'absorption de nourriture. Pas très appétissant.
Et techniquement... Oui... Mais c'est vraiment chiant... Et..." J'évitais de posé mes yeux trop longtemps sur la femme, espionné les gens, les regarder raté leurs vies pouvait être amusant, même profité d'un petit spectacle de temps en temps. Tout semblait différent quand la personne en question se savait observé, je me mettait dans plus d'état qu'elle apparemment. La femme ne montrait aucune pudeur, aucun réflexe de se caché ou de fuir... Tout le contraire de moi. J'aurais prit mes jambes à mon coups pour trouvé un lieu sur à sa place. Une couverte gigantesque. Un verre de quelque chose de bien fort. Me faire oublié ce qui venait de se passé. Mais pas elle. Étrange petite femme. J'osais me rapproché un peu, jugeant le situation un peu moins... Dangereuse, si elle l'avait déjà été.
Vous avez de la crème fouetté en cacane? Whipped cream?" Coupant cours à ma phrase précédente, je n'allais tout de même pas lui dire que ça m'horripilait de partagé ma bulle. J'étais un adulte après tout. Déjà, quand Niall profitait de ma présence, c'était peu agréable, imaginé avec une inconnue. Et du jus d'orange... ou du fort... ou les deux?" Je demandais, chose inhabituelle numéro 34 depuis que j'avais mit les pieds dans cette merde de situation. Je ne demande jamais, je prends... Et merde.Laissez. Le goût vient de me passé." J'ajoutais même un Fais chier" en français. Ma langue d'origine, un peu rouillé, un peu oublié, un peu dégueulasse à chaque fois. Désolé. Ouais, c'est possible... Pourquoi?"
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Sujet: Re: Petit cachottier [Daniel & Nessa] Lun 28 Mar - 17:25
L’écouter ne m’était pas très étrange. J’avais l’habitude d’entendre les pensées désorganisées de Deadpool. Je déguste donc mon repas en écoutant son explication sur son pouvoir. Je trouve le tout intéressant. Le fait qu’il ne soit pas vraiment invisible à mes yeux, mais plutôt invisible à mon esprit, me captive. Qu’en théorie, même si je le fixe intensément, je ne le verrais jamais. C’est lui qui semble en mesure de pouvoir se dévoiler à moi, en m’indiquant qu’il est là. Je réalise d’un coup que le sandwich que j’ai fais pour lui n’est plus dans son assiette. Ses paroles se teintent d’ailleurs de bruit de mastications et de déglutitions. Je n’en fais aucun cas. Je parle la bouche pleine depuis tout à l’heure. On pourrait même faire une compétition à ce sujet, mais j’évite de le déconcentrer davantage dans ses paroles. Je commence aussi lentement à comprendre qu’il n’est plus en face de moi. Je sens comme du mouvement à ma droite, me faisant sourire. Je poursuis la contemplation de mon sandwich presque entièrement dévoré. S’il est suffisamment à l’aise pour s’approcher un peu, je ne veux pas le faire déroger de son idée. S’il est assez proche, cela me permettra peut-être de le distinguer plus rapidement lorsqu’il sera visible. Il me dit que ça devrait commencer à force de me parler. Pour l’instant, j’ai simplement l’impression qu’il y a un coup de vent dans l’appartement. Je le sens mouvoir, mais je ne distingue encore rien de précis. Il faut donc qu’il parle encore davantage. En même temps, je l’aime bien lorsqu’il reste aussi mystérieux. Comme c’est étrange que je ne sois pas plus curieuse que ça de voir son vrai visage. Comme si ça n’a pas d’importance, que sa voix et sa présence me suffise pour l’identifier.
Je relève la tête à la mention de crème fouettée. Ça doit être effectivement délicieux avec… Du jus d’orange? Oui, j’en ai, mais… Du fort? Ça, pas de problème, même pas la peine de demander! J’initie un mouvement pour me lever, ayant très envie de boire moi aussi du coup. Sauf qu’il change d’avis. Je fronce les sourcils, ne comprenant pas pourquoi il n’en veut plus. Je regarde dans sa direction, le sentant vraiment clairement à présent à ma droite :
-Tu peux avoir les trois, je dis. En même temps, même.
Je termine de me lever et le pointe lorsqu’il me réplique en français. Ça me fait drôle de le voir s’exprimer ainsi. Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs. Je connais quelques mots en français et en espagnol, mais rien de très exceptionnel à lui répondre. Au ton, je dirais qu’il est en rogne contre lui-même. Pourquoi? Parce qu’il me demande des trucs? Il n’est pas le premier à le faire. Rien de sexuel pour une fois. Tout en me dirigeant vers la cuisine, je réponds à sa dernière remarque :
-Parce que c’est plus simple lorsqu’une personne peut me transmettre son pouvoir direct. Sinon, je dois établir un contact régulier jusqu’à ce que je sois en mesure de copier leurs capacités. C’est chiant et long, tu vois. Alors, je préfère demander avant.
Parfois, je copie le pouvoir du premier coup et sans avoir besoin d’un contact prolongé. Mais, il arrive parfois que se soit plus compliqué. Plus le pouvoir est complexe en fait et plus ça me complique la tache. Je reviens à la table avec la canette de crème fouettée dans une main et le jus d’orange dans l’autre. Je reprends la parole en lui révélant notre planque d’alcool juste derrière lui en fait :
-Il y a cette fille, dont j’ai oublié le nom. Elle est super sexy. Si tu veux, on pourrait lui faire le coup du « rien » ensemble. Tu préfères de la vodka ou de la téquila? Perso, j’adore les mélanges.
Je réfléchis encore un instant avant de finalement prendre les deux bouteilles et les ramener à la table. Étrangement, je pourrais jurer qu’une paire d’yeux me fixe à ma droite. Je vois comme un petit éclat lumineux. Est-ce que se serait lui?
-Ils sont bruns tes yeux, non? Je tente, encore incertaine.
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Sujet: Re: Petit cachottier [Daniel & Nessa] Mar 29 Mar - 17:59
Les trois en même temps... Les trois en même temps. Qu'elle barbarie, autant mélangé du jus d'orange avec de la pâte à dent sur le coups quoi. Histoire de bien rendre ça dégoutant. Alcool plus crème fouetté d'accord. Alcool plus jus d'orange, passable quand on est jeune. Crème fouetté et Jus d'orange pas de problème. Les trois, sacrilège, ça devait goutté le... le... truc pas bon. Daniel en perdait les mots. Ce qui était plutôt rare vue le temps qui pouvait se passé entre deux phrases. Des semaines quelque fois, une gorge sèche épelant chaque mot avec une ardeur oublié. On a qu'à mettre les sandwichs dans le mélangeur avec tout ça tant qu'a y être. Pssss, comment apprécier leurs saveurs si ça finit en bouillis homogène et brune!" Irrité un peu par la suggestion, mais pas fâché, juste une remarque sec pour coupé cours à cet idée saugrenue. Daniel n'avait aucune intention de faire ce mélange. Il commençais presqu'a apprécier l'échange qui se produisait, jusqu'à ce qu'elle mentionne la copie. Quelle copie, quoi, non? Pas un autre. Niall c'était bien assez, ce mec lui prenait tout quand il passait dans le coin, il n'avait pas besoin d'un autre comme lui. Non. Nada. Prout. Le bruit d'éttouffement sur un bout de délice nutella-arachide-banane fut le bruit le plus audible de sa part depuis un bon moment, et la crème fouetté n'aiderait aucunement.
Heum... t'as bien dis... Copier? " La voie, qui jusqu'à maintenant s'approchait, semblait s'éloigner à présent. Un moment à quelque pas de la jeune femme, puis jusqu'au fin fond de la salle, les sons anodins, telle sa respiration ou ces légers pas qu'il laissait audibles a une ouïe fine, devinrent muettes et lointaines. Il ne comptait définitivement pas la laissé le touché... pas pour l'instant du moinsGenre, Ctrl-c, Ctrl-v? Ce genre de truc, comme mutant? C'est bien ça que tu viens de dire, right?" Audiblement troublé et incertain, Daniel paniquait un peu. Il sentait déjà la sensation désagréable de voir son pouvoir dans les mains d'un autres. C'était a lui, pas aux autres, sa bulle, pas la vôtre, sa zone pas la vôtre. Ces manières curieuses, mais collectées, tombait une à une. Il ne cherchait plus à comprendre sa partenaire, juste s'en éloigné, évité un contact accidentelle. Juste y pensé lui donnait des poussé d'estomac.
Tequilla... Laisse la bouteille sur la table..."Moment de pause. Un peu distrait, la personne n'était pas dangereuse, mais elle pouvait le faire sentir très très mal. Daniel voulait simplement évité tout ce... Fourmillement dans ces membres, cet inconfort qu'il sentait même en l'absence de Niall. Putain de Roux. Et elle aussi, enfin, si elle essayait de le forcé à lui passé sont pouvoir. Putain d'elle si elle essayait. Juste. Sur la table. Merci." Danny tentait de gardé le plus de calme dans sa voix, ne voulant pas montré trop de faiblesse à une inconnue. Surement déjà trop tard. Probablement beaucoup trop tard et trop peu. Tremblant mentalement devant la possibilité d'être encore une fois envahie dans son petit monde. Sec, tout semblait sec, même la dernière bouché du sandwich. Pas de crème fouetté. Elle était sur la table... trop tard. Daniel n'entendis même pas la raison qu'elle avait de vouloir lui emprunté son pouvoir, ignorant aussi la question sur la couleur de ces yeux, concentré sur autre chose complétement. Brun, vert, bleu... Mauve. Elle les verraient bien un jours... Ou pas. Méfiant envers un personne parfaitement hospitalière, étrangement hospitalière, beau coups Daniel. Belle façon de se faire des amies.
Tu parle de Janice... Celle qui vie au troisième juste en face?" Enfin, il n'avait pas complétement ignoré sa raison.
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Sujet: Re: Petit cachottier [Daniel & Nessa] Mar 29 Mar - 23:59
J’avoue qu’il m’a perdu. Un très bref instant, mais quand même. Je me fige un instant, imaginant l’image qu’il venait de me mettre en tête. Je vois mon précieux sandwich matinal être sauvagement enfoncé dans un blender, arrosé de jus d’orange et d’eau de vie. Une main poilue appuie sur le bouton START et je vois le tout se mélanger sous mes yeux horrifiés. J’en ai presque des frissons. Il à raison sur ce point, c’est dégueulasse de la bouillie brune. Sauf que ce n’était pas ce que je proposais. Enfin, pas le côté sandwich broyé. Je le sens s’emporté, s’indigné devant ma proposition. Je me retiens de ne pas rire. Il y a un côté très drôle à la situation, je trouve. Que jusque là, c’est lui qui a les plus grosses réactions et moi qui me contente d’hausser les épaules. Je suis pourtant celle des deux la plus exposé, littéralement mise à nu. Je n’ai pas pour autant de problème avec le fait qu’il trouve horrible de mélanger ainsi des aliments ensemble pour en faire des cocktails inusités. Je travaille dans un bar où plus de la moitié de la carte des shooters est assez rebutante à la description des ingrédients. Il faut croire que je me suis habitué à ce genre de phénomène. Je vais donc ne pas en faire tout un plat, puisque je ne le plaquerais à au sol pour lui faire engloutir de force mes cocktails extravagants. Il m’est bien trop sympathique pour ça.
Je suis par la suite intrigué par sa réaction à la révélation de ma capacité à copier des choses. Il le prend très mal. Si au départ, il me demande si je copie comme un clavier d’ordinateur, je ne l’entends plus par la suite. Je vois les lueurs de ses yeux et comme un embrouillement de l’image en dessous qui s’éloigne le plus loin possible de moi. J’imagine que ce que je perçois à présent sous ses yeux est un corps qui se matérialise peu à peu, pas un début de myopie. Je descends mon regard un instant sur la manifestation, pouvant jurer que le corps de mon visiteur est crispé par sa réaction. Je ne sais comment réagir à sa peur injustifié autre qu’en l’empêchant de paniquer davantage :
-Hey, du calme! Mon truc c’est surtout de l’imitation. Je ne vole rien ou ne fais de mal à personne. Je suis donc vraiment comme un clavier d’ordi. En plus hygiénique, par contre. Et puis de toute façon, je n’ai pas d’intérêt à réveiller la photocopieuse en moi puisque tu m’as dit toi-même que tu pouvais me changer en Cartapus sans problème. Si tu as changé d’avis, c’est pas grave.
Je dépose la bouteille de téquila sur la table et garde celle de vodka dans la main. Je verse l’alcool transparent dans un verre et le boit cul-sec. Je laisse l’effet agréable agir puis je soupire un instant. Je suis toujours à la recherche du nom de la fille du troisième de l’immeuble d’en face. Il me semble que ça commençait par un G. Gilberte? Non, elle n’a pas une tête de Gilberte. Gwenaëlle, alors? Non, c’est trop compliqué comme nom pour aller avec son visage… Il la nomme et je m’exclame d’un coup :
-Oui, c’est ça! Janice! C’est bien elle. C’est bien son nom. Tu l’as connais, alors! Est-ce qu’elle est bien? Je veux dire, au niveau des seins? J’ai peur d’être déçu, tu vois.
Un coup d’œil au mur m’indique qu’il prend de plus en plus forme devant moi. Je m’inquiète alors de sa réaction lorsqu’il sera complètement matériel. Si parler de copier son pouvoir le fait s’emballer, imaginez lorsque je vais pouvoir l’analyser avec mes yeux. Je vais lui faire faire une crise cardiaque, c’est assuré. Et j’ai peur de le froisser si je lui offre une couverture pour se cacher en dessous. Je suis sensé faire quoi donc, me mettre à l’ignorer complètement comme s’il était toujours invisible à ma perception? Le complimenté sur son physique? Le saouler? La dernière option me tente, mais je la garde pour moi. Il y a suffisamment d’alcool dans mon appartement pour faire un magnifique feu de joie. S’il a envie de tout engloutir à la place, libre à lui. Je ne peux toutefois pas arrêter ma curiosité de grandir :
-Dit, est-ce qu’il est possible pour toi d’arrêter de devenir visible? Parce que là je commence à vraiment te voir. Et je ne pense pas que c’est ce que tu avais en tête en venant me visiter aujourd’hui.
Au cas où, je fais glisser dans sa direction la bouteille de téquila. Elle est à présent plus proche de lui, que de moi.
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Sujet: Re: Petit cachottier [Daniel & Nessa] Jeu 31 Mar - 3:39
Qui avait parlé de volé, lui, non, emprunté était déjà un terme bien assez effrayant, pas la peine de le rendre blanc comme un drap avec une notion comme la perte total de son don. Daniel tomberait surement dans un comas sans fin si cela arrivait un jour. Perdre sa seul façon d'exister, de survivre dans cet univers. Il se retint d'imaginer l'horreur que se serait. Il pouvait effectivement étendre la zone sur d'autre personne, mais voulait-il vraiment qu'elle fasse copain copain avec sa mutation. Une histoire pour qu'elle puisse faire pareille que lui quoi. Qui lui garantissait qu'elle devait activement se forcé pour faire dupliqué son pouvoir. Être exposé pouvait être largement suffisant, Niall en était la preuve. Plan machiavélique, conspiration, illumaniti, ce genre de truc fracassait les parois crânienne de Danny, pour aucune autre raison que sa paranoïa. Son incapacité à faire confiance à d'autre individus. De pensé logiquement et rationnellement face à de nouvelle situation. Tout ce qui le concernait c'était ça sureté, sa bulle, son présent et futur. Lui, pas les autres... Pas souvent les autres. Que faisait-il pour lui... Elle lui offrait bien des choses par contre. Ruse ou simple camaraderie?
Je... Non. Je sais, tant mieux... Mais. C'est pas le vol qui m’inquiète... Bah maintenant si un peu, depuis que t'en a parlé... En fait la je commence à regretté grave de continuer la discussion..." C'était sec et peu flatteur pour l'hôte, regretté cette discussion. Daniel n'y pensait pourtant pas, être polie... Être courtois. Ce genre de chose que font les gens. Avoir de la considération envers ces semblables. Tout ça, Daniel n'en avait aucune idée. Il parlait de la même façon qu'il pensait, sans censuré, sans formulé. Juste des phrases et des mots, mal organisé, comme un enfant qui apprends à parlé, mais avec un plus gros vocabulaire et une meilleure connaissance grammaticale. Ah ouais, ça fait du boucan là haut. J'y pensais pas moi à ce genre de truc... Emprunté ces une choses, me le faire piqué." La bouteille retomba sur la table, il venait d'en prendre une sacré gorgée. Elle l'avait peut-être vue la prendre, ou pas, il ne savait plus à qu'elle point il était là pour elle, surement beaucoup trop. Et pourtant il parlait. Trop tard pour juste ce la fermer et repartir dans l'ignorance qu'il était entré. Menace ou pas, danger ou juste passager. Daniel n'en avait aucune idée, ça le terrifiait, comme une araignée terrifie un enfant. Malheureusement, le petit Danny n'avait pas d'adulte pour lui expliqué que l'araignée s'en foutait de lui. Que le mal que cette araignée pouvait lui faire se résumais à une morsure, et pas celle qui tue. Changement de cap soudain, devenir visible, elle le voyait donc... Un peu, étrange, d'habitude ça venait d'un coups. Peut-être était-ce du à la nature de leurs connaissances, lente et sans contact directe. Juste, une présence qui devient quelque chose.
Je. Bah. C'est pas un bouton pause. Juste. Comment dire."Il écrasa une grosse papate sur ces yeux paresseux, fatigué par le stress instantané qu'il venait de subir. Et ça ne faisait que commencé. Je suis la. Et tu le sais. Et tu le sens. Je ne peux pas devenir invisible, juste... Insignifiant. Mais comme toute chose insignifiante, elle devient importante si on y porte assez d'attention. Comme un détails sur une peinture qu'on a ignoré, ou un indice dans un épisode de CSI qu'on voit depuis le début sans faire le lien avec le meurtre ou le crime. Au début tu entendais et voyait ce que je laissais passé... Mais plus ça va, plus tu être consciente que je suis là quelque part et ton cerveaux fait son effort pour ne pas ignoré ce détails, moi en l’occurrence. Si j’étais pour partir et revenir quand tu ne t'y t'attends pas tu recommencerais surement du début... Avec quelque base." Pourquoi tout lui expliqué... L'alcool lui était donc monté rapidement, mitigeant sont jugement. Expliqué qu'il était assez généreux pour la gracié de sa vue aurait été suffisant non. Bruit de claque dans le front. Il regrettait ne pas y avoir pensé quelque seconde plus tôt. Voila pourquoi parlé au gens posait des problèmes a Danny. Il ne pensait pas. Silence un peu banal, un peu gêné, un peu stupide.
Elle porte toujours une jaquette de toute façon, alors c'est mort pour ces redingdingding. C'est quand même étrange vue les minces morceaux qu'elle portes régulièrement non? Je comprends jamais rien au femme." Et c'était vrai, le peu de sexe féminin qu'il côtoyait, échappait majoritairement à sa logique douteuse. Enfin, tu dois croire que je dis ça pour que t'ai moins de raison de vouloir... tu sais, faire ça."
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Sujet: Re: Petit cachottier [Daniel & Nessa] Jeu 31 Mar - 4:53
Je pouvais comprendre sa méfiance envers moi. Sauf que je ne le connais pas. Je ne sais pas à quel point pour lui parler est un effort. Il semble être constamment en mode insignifiance, ce qui veut dire qu’il confronte peu les situations. Les gens aussi. Voilà qui me semble expliquer son comportement. Je tente de me mettre à sa place. Si j’avais eu ce pouvoir, je ne sais pas si j’aurais fais les mêmes choses que lui et de m’isoler de la sorte. Il n’avait peut-être pas le choix. Son pouvoir est possiblement une chose qu’il ne choisit pas de faire manifester. Mais, si ce n’est pas le cas, s’il peut choisir entre être là ou ne pas être là, quel élément déclencheur à fait pencher la balance vers la solitude? Personnellement, je supporte mal ça. Je préfère côtoyer quelqu’un que de rester dans mon coin. Sauf que j’ai rarement eu le choix. Je devais souvent composer avec une solitude forcée, les autres ne voulant pas de moi. Est-ce ce qui est arrivé avec lui? Des gens l’on rejeté et il a fait un doigt d’honneur au monde entier pour devenir ce qu’il est? Tellement de mystère autour de cet homme. Encore plus de raison pour lesquels je ne veux pas qu’il parte. Pas tout de suite en tout cas. J’aimerais en comprendre le mécanisme. Arrêter de dire les choses qui ne faut pas et finalement le faire fuir plus qu’autre chose. J’ai saisis assez rapidement l’esprit et la logique de Deadpool. Il m’est à présent facile de cerner où il veut en venir, peu importe ses agissements. Je dois donc faire de même avec mon visiteur. Non dans un but de le contrôler dans l’avenir, mais juste pour ne pas qu’il finisse par me haïr complètement. Je ne suis pas en voie de réussir à le calmer puisque la simple mention du terme « voler » le fait à nouveau paniquer. Quoi dire ou ne pas dire pour converser avec lui, voilà la question. Jusque là, nous avons quand même échangé quelques informations. Il n’est pas fermer à moi complètement. Pas encore. Même si le voilà qui semble regretter notre conversation, je dois avouer que la faute est aussi la mienne sur ce coup là. Je ne suis pas doué pour accommoder les gens. Je suis plutôt égocentrique d’ordinaire. Je comprends donc que l’idée qu’on lui vole/emprunte/copie une partie de lui-même le rebute. Ce qui est à moi, est à moi. Je prône le partage social toutefois, donc dans le but de rendre les gens plus à l’aise, plus détendu. Sauf que là, ça ne marche pas du tout. J’hausse un sourcil une fois de plus en remarquant à quel point il devient inaccessible. Plus il est visible en fait et plus je le perds de vue. C’est tellement contradictoire. Et je ne serais pas prête à dire que c’est entièrement la faute du mode de vie de mon invité. J’agis exactement comme il ne faut pas avec lui. Je cause mon propre malheur. Si le gars se sauve par la fenêtre, se sera à cause de ma maladresse.
-Très bien, je dis, oublie le projet, ce n’était qu’une idée stupide qui m’est venue.
Ah mais merde! C’est quoi ce ton de dépressif? Je sirote ma vodka en évitant de le regarder. Voilà que je boude? C’est bien ça? Il m’a dit non et maintenant je fais la gueule. J’évite de lui indiquer la porte, mais il est assez clair dans mon attitude que j’en évoque silencieusement la possibilité. Je ne veux pourtant pas qu’il s’en aille! Pourquoi j’agis aussi stupidement avec lui? J’ai pourtant l’habitude du rejet, alors pourquoi maintenant ça m’affecte plus que d’ordinaire? Il m’explique toutefois le fonctionnement de son pouvoir. Mon cerveau c’est donc progressivement habitué à sa présence. Il ne pourra donc plus m’empêcher de le voir durant le restant de notre entretient. S’il revient toutefois, il faudra recommencer à zéro. J’imagine que ça restera plus facile une fois qu’on a comprit le principe. Oui, c’est bien beau tout ça. Mais, j’ai comme l’impression qu’il ne reviendra pas vers moi. Il à beau engloutir ma bouteille de téquila, ça ne le fera pas rester le temps que je me rachète. M’évoquer Janice ne m’aide pas. Le couteau se retourne dans ma plaie. Il ne veut pas que je sois invisible comme lui, alors qu’il le garde son pouvoir à la con!
-Tu sais quoi, j’en ai rien à foutre de Janice, je dis sans toutefois démontrer de colère ou même d’émotion autre que la lassitude. Je te comprends de ne rien comprendre aux femmes. J’en suis une et je ne me comprends pas moi-même!
Je lève la bouteille et fait un toast au vide. Je bois à même le goulot, faisant des gros yeux au verre que j’utilisais auparavant. En tournant la tête vers mon visiteur, je plisse les yeux. Il est là. Entièrement visible. J’ai d’abord un doute, croyant que c’est la faute de l’alcool. Mais, je réalise ensuite que je ne rêve pas. Bon sang, il est étrangement exactement comme je l’imaginais. Même si j’avais tenté au début de ne pas me figurer son apparence, j’avais tout de même naturellement constitué une image mentale de lui. Le voilà qui est là. Je souris, fasciné par la vision de son corps :
-Tu es sexy, tu sais.
Non, ce n’est pas de la séduction. C’est une sorte de compliment mélangé à une affirmation. L’énergie si mystérieuse qu’il dégage à un visage et je le trouve sexy. Il va surement mal le prendre, comme tout le reste. Sauf qu’il ne pourra pas vraiment empêcher ma bouche de dire ce qu’elle pense. Personne n’a jamais arrivé à faire ça. Qu’il soit d’accord où non. Je me sens toutefois obligé de clarifier ma déclaration :
-Tu dégages quelque chose de tellement différent de tout ce que j’ai vu auparavant. Et crois moi, j’en ai croisé des mecs dans ma vie. Des riches, des pauvres, des intelligents, des idiots, et j’en passe. Mais toi, tu es si… Je ne sais même pas comment te décrire. Et je trouve ça sexy. Traite-moi de conne si tu veux, mais tu ne me feras pas changer d’avis. Tu es sexy, point.
Mon ton est dur pour une déclaration qui se veut sympathique. Mais, il doit arrêter de contester tout ce que je dis! Je vais finir par lui jeter ma bouteille à la figure s’il continue à faire ça. Et au moins, à présent je le vois, alors j’espère qu’il court vite.
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Sujet: Re: Petit cachottier [Daniel & Nessa] Sam 2 Avr - 1:32
Dégagé quelque chose. Daniel avait pourtant pris une douche ce matin même, chose qu'on aurait pu pensé rare pour lui. Il se retint tout de même de passez un rapide coups de narine sur ces aisselles, ce n'était guerre glamour de faire ce mouvement disgracieux. Elle semble fâché. Peut-être irrité. Peut-être folle. Danny se demande bien comment réagir à ce genre de réponse. Sa voix est celle qu'on utilise pour lui expliqué les choses, rudes et sérieuse, mais ces mots son ceux de gentillesse et calme. Son cerveaux, déjà dans un mauvais état, redouble d'effort pour comprendre la scène. Est-elle fâchée? Est-il dans la merde? Il ne sait pas, il ne sait rien en ce moment, autre qu'il devrait surement ne plus touché à la bouteille de fort, l'alcool ne l'aiderait pas dans cette turbulence de conflit imaginaire qu'il avait avec lui même. Les sourcils de Daniel se figèrent dans une position de questionnement, d'étrange questionnement. Plissant son visage dans une moue peu agréable à regardé. Il n'y comprenait rien. Les gens, des créatures étranges et exotiques au yeux du petit brun sexy.
Quoi?" Un peu rude comme réponse, mais là résidait les seules pensées de Daniel. Il se gratta le coups, inconfortable dans une situation inconnue. On le complimentait, il le sentait, mais ne savait pas comment le prendre, comment l'absorbé. Étrange, cette femme était définitivement étrange et il ne pouvait pas l'ignoré. Ou ne le voulait pas. Enfin, du pareil au même. ... Merci. Enfin, je crois. Heuuu... Quoi?" Un nouveau grattement, cette fois au niveau de sa barbe, juste en dessous de ces lèvres, affichant toujours un visage d'incompréhension.Vous êtes fâchée ou folle?." Aucune méchanceté, aucune arrière pensée, juste une question pour vérifié. Savoir sur quel pieds dansé, savoir s'il devait fuir ou être amusé. L'humour lui échappait, comme les mots, comme le sens des femmes. Son ton prenait de plus en plus un teint jovial, comme celui d'un enfant, questionnant et voulant découvrir. Qui était-elle? Pourquoi lui dire de tel chose sur un tel ton. Visiblement elle portait un peu de colère en son sein, mais elle continuait de lui parlé. Sans crié, sans l'insulté. L'hôte ne voulait pas que le cafards ne parte. Ça n'arrivait jamais, pas au cafard sexy du moins. D'habitude quand il devenait inconvénient et étrange, on le bottait hors des demeures, et pas juste avec des mots. Des coups de bottes dans le cul, des vrais.
Attendez... Vous me voyez au complet là? De mes orteils à ma tête." Il ne s'approchait pas plus, mais ne reculait plus, stagnant dans sa distance moyenne. La peur et le stress, remplacé par le besoin de savoir et de connaitre... Peut-être?Ces moins bien que des seins, je sais."
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Sujet: Re: Petit cachottier [Daniel & Nessa] Sam 2 Avr - 18:32
-Hen?
Voilà ma réponse à son « Quoi? ». J’étais comme absorbé dans ma puérile bouderie. Je ne comprends pas ce qu’il ne comprend pas. À moins que je suis la cause de son incompréhension, tout simplement. Ce ne serait pas nouveau. Je suis difficile à cerner, je pense. Quelque fois je le fais exprès, mais pas en ce moment. Je me sens juste bête de ne pas savoir comment m’y prendre avec lui. D’habitude je saisis assez bien les gens marginaux comme moi. Sauf que là, il n’est pas marginal. Il est juste, inclassable. Il est lui et ça me fait l’apprécier juste pour ça. Il se demande du coup si je suis en colère ou juste cinglée. Je le regarde, réfléchissant sérieusement à la question. J’ai perdu ma santé mentale depuis bien des années. Donc, oui, je pense que je suis folle. Pour ce qui est d’être fâchée, est-ce que bouder comme un enfant de cinq ans ça compte? Si oui, alors effectivement je suis fâché. Mais honnêtement, je pense que je suis juste frustré contre moi-même, donc il doit laisser ça passer et je vais retrouver ma normalité aussi subitement que le nuage noire est apparu. Je le regarde donc en clignant des yeux :
-Et bien, je pense que je suis les deux. Mais, je ne suis pas fâché contre toi, c’est moi qui me frustre.
Oui, je pense que c’est une explication juste de la situation. Mais, qu’on ne me demande pas d’avantage d’explication! Il y a des moments comme ça où on réagit d’une certaine manière sans en saisir le pourquoi. Voilà un bon exemple. Je surmonte déjà la situation, retrouvant mon zen habituel. Il le sent d’ailleurs et ça continue de le troubler. Je me retiens de ne pas rire. Cette rencontre est définitivement une de mes favorites. Tous ces moments étranges qui comblent nos échanges hors du commun, tous ces silences presque malsains que nous entretenons. Je dois dire que j’adore et que ça me fais bien marrer. Mon sens de l’humour est un poil décalé, alors il ne faut pas me juger. Il réalise soudain que je le vois entièrement. Je lui souris chaleureusement lorsqu’il me le mentionne. J’hoche la tête positivement pour lui confirmer que oui mon esprit se fait à présent une image complète de son corps. Il ne réagit pas trop violemment. Il ne prend pas les jambes à son cou, mais il n’est pas à l’aise pour autant. Le sera-t-il un jour avec quelqu’un? Si effectivement son pouvoir le force à se soustraire à d’autres êtres humains, comment réagir autrement que de ne pas aimer quand l’être en question n’est plus sous le charme de son insignifiance? Je ne suis peut-être pas la personne la plus digne de le voir puisque, avouons-le, j’ai le jugement facile. Mais là, non. Je sens que je n’ai pas envie de lui passer de commentaire sur son physique outre que de le complimenter sur l’impression qu’il me donne. Voir au-delà du corps faisait aussi partie de mon métier de prostituée autrefois. Je devais ignorer ce que je voyais pour performer comme à l’habitude. Ça change la façon de percevoir les gens ça. En plus de mon pouvoir qui me fait ressentir tellement plus avec un simple contact. Je n’irai pas jusqu’à en réclamer un avec mon visiteur, mais je suis persuadé que sentir l’âme de cet homme serait toute une expérience. Qui sait, je pourrais peut-être de la sorte saisir comment converser avec lui sans provoquer de réaction négative de sa part? Ça reste à tester un jour. Je ris de bon cœur lorsqu’il fait mention de ma partie du corps humain favorite :
-Ouais, avoir des seins c’est la classe! Je m’exclame en regardant un bref instant ma poitrine.
Je lui aurais bien offert de toucher, mais il ne me semble pas le genre de gars à vouloir expérimenter la fermeté d’une paire de sein. Peut-être que je me trompe, mais dans ce cas là il aura droit à deux fois plus de tripotage que d’ordinaire! Je garde mon sourire. Me voilà guérit de ma petite colère. Je décide d’avancer un peu plus dans ma connaissance de cet individu :
-Comment tu t’appelles? Je demande calmement. Je suis Vanessa.
Je l’invite du regard à prendre place à table avec moi. Même si on a plus rien manger dessus, il reste toujours des choses à boire. Je trouve que la conversation se porterait mieux s’il n’était pas le seul debout. De toute façon, même s’il se déplace, je peux le voir. Donc, se cacher n’est plus vraiment possible. Pourquoi du coup conserver une position debout, prête pour la fuite?
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Sujet: Re: Petit cachottier [Daniel & Nessa] Dim 3 Avr - 14:08
Gné?" Oh non, elle ne gagnerais pas une bataille de bruit bizarre pour exprimé l'incompréhension de la situation. Daniel était le maitre du ridicule, de l’absurde chaotique, du jovial incident. Il ne laisserait personne prendre son titre, Roi de la singerie. Nouvelle contorsion du visage pour accompagné ce magnifique bruit singulier. Bouche qui plisse vers le bas, sourcils en arcs, nez qui se ratatine. Un chef d’œuvre de l'architecture facial. Au début, il compte le gardé assez longtemps, ce tableau de perfection, mais viens assez vite une réplique qui le rends encore plus intrigué. Modifiant ces traits en quelque chose de plus... Doux je dirais, compréhensif peut-être, mais pas encore amical. Elle est les deux, elle lui répond vraiment. Sa question n'étais qu'une blague, une moitié-blague du moins, pas une vrai question. Pourtant elle lui le prend au sérieux, se jugeant et la portant la colère qu'elle aurait du porté à Daniel sur elle même. ... Nanananananana. C'est pas comme ça qu'on fait." Danny se sentait presque mal, était-ce de sa faute? La poussait-elle vers un dédain de son soit même. Très mauvais plan madame, y'a déjà assez de monde qui son fâché contre nous dans ce monde, pas b'soin qu'on s'donne des claques en plus." Et par nous il ne parlais pas des mutants, mais bien juste de la personne individuelle. L'organisme unique que nous étions, pas le groupe qui donnait de nouvelle histoire horrible à raconté aux enfants. Non, juste elle. Et lui de temps en temps. Daniel connaissait bien le mépris, le nombre de fois qu'il s'était fait éjecté d'une demeure transitoire. Agressifs et impulsifs étaient le peuple, aucun besoin de l'être aussi.
Alors soit un peu fâché contre moi et fait pas cette tête. J'te laisserais même me montré la porte et m'insulter un bon coups si ça peu aidé?" Étrange Danny, étrange femme, étrange moment. Il ne s'approcherait surement pas plus de la femme, mais son discours était déjà plus près d'une conversation plutôt que d'une mise en garde. Plus de cri, ou de bruit, juste des mots bien simple, parlé avec un accent cassé, des dérapes sur certains bouts. Lui parlait-il normalement? Un sourire en coin tout petit caché parmi ces horribles masques de déformation. La chaise restait tout de même un obstacle de trop pour lui, beaucoup trop stationnaire et constrictif pour son tempérament présent, son besoin de courir loin de cette discussion, besoin qui s’estompait derrière une foulée de mots et d'informations. Signe de tête et de main refusant l'invitation polie qu'elle venait de lui faire. Hmm Hmm. La classe, mais moi au moins je peu dormir sur mon ventre et pas être inconfortable! Pan!." La suprématie du totons s'arrêtait ici et aujourd'hui. Gloire au pénis et à ces positions multiples, confort assuré. Je veux dire... S'doit pas être agréable de dormir quand t'écrase tout non?" Daniel posait une question franche, ce qui était plutôt rare venant de lui. Il n'aimait pas les gens, n'aimait pas parlé et n'aimait pas montré qu'il ne savait pas tout. Un point sensible pour lui qui se voulait autodidacte et capable de tout faire sans l'aide de personne. Préférant s'arracher de la barbe plutôt que demandé des renseignements.
Daniel." Retardant le plus longtemps ce mot, et utilisant le timbre le plus doux qu'il avait à sa disposition. S'il le disait assez bas, peut-être qu'elle ne l'entendrait pas, et il se sentirait délivré de cette coutume civil d'échangé un nom contre un autre nom. Était-ce vraiment utile? Tu aimerais voir quelque chose de plutôt drôle?"
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Sujet: Re: Petit cachottier [Daniel & Nessa] Dim 3 Avr - 15:12
Je le regarde avec douceur. Il insistait pour que j’évite de me blâmer. D’être en colère contre ma personne. Il tenait même à ce que je déverse mon flot négatif sur lui. Que je le foute dehors à grands coups de pied. Je me contente de secouer la tête pour lui indiquer que je ne suis pas d’accord avec ce qu’il m propose :
-T’inquiète, c’est passé, je lui dis doucement. Et quand bien même, je n’ai aucune raison de te maltraiter. Je ne t’en veux pas qu’être venu squatter mon appart’. Donc, si tu pars, se sera parce que tu le veux bien, pas parce que je te crierai de le faire.
Je ne tiens pas vraiment à le voir partir. Par contre, je me doute que cette conversation ne tiendra pas long feu. Il y a toujours un truc qui nous sépare. Pas uniquement la distance physique qu’il conserve entre nous, mais aussi une absence de connexion psychologique. Je veux bien croire que nous pourrons êtres amis dans l’avenir, mais alors que deviendra cette liberté qu’il s’assure avec sa mutation? Ai-je le droit de détruire ce qu’il ait en insistant pour le redéfinir, pour lui demander de changer ses habitudes afin de penser un peu à moi? Je ne souhaite pas cela. Mon regard semble changer sur lui. Lorsqu’il décline mon offre de s’assoir à table, je comprends sans même une réaction. Il ne veut pas s’aventurer plus loin dans la familiarité. Il a peut-être déjà été plus loin que jamais auparavant. Je suis heureuse de l’avoir vu et surtout, de le comprendre enfin. Je veux dire, pas complètement, mais d’au-moins saisir sa motivation première.
Durant un instant, il me semble être un gamin devant moi. Sa manière de parler des seins d’une femme, ça me fait sourire. Non pas afin de me moquer de lui, mais juste un sourire qu’une mère aurait accordé à son enfant en l’entendant parler. Je me mets à réfléchir à ce qu’il me demande. Est-ce qu’on dort mieux avec des seins? Ou sans sein? Personnellement, ça ne m’a jamais handicapé d’avoir des boules pour dormir. Quand j’étais gamine, je ne dormais pas beaucoup, alors il faut croire que ça m’empêche d’avoir un bon comparatif. Je tente de lui répondre au mieux de mes connaissances, en y allant de mon ton le plus pensif :
-Je sais pas trop. J’imagine que ça dépend de la grosseur. C’est un peu comme avoir un gros coussin. S’il est petit ou de taille moyenne, il ne dérange pas vraiment. S’il est énorme et qu’il te fait courber le dos si tu dors dessus, je pense que ça peut être dérangeant.
La question est intéressante dans la mesure où c’est différent d’une femme à l’autre. Ça dépend aussi de ses habitudes de sommeil. Je dors toujours sur le côté alors je ne suis pas vraiment confronter au dilemme du coussin. Il faudrait peut-être que je tente le coup juste pour voir? C’est peut-être simplement une habitude qu’on développe. À la mention de son nom, je rapporte mon attention sur lui. Encore une fois, je pense que ça lui va comme un gant. Daniel convient bien à ce qu’il ait, aussi bizarre que cela puisse paraître. Je ne pourrais pas en dire autant pour mon nom. J’ai déjà connu une Vanessa à l’école et elle était une petite bolée grassouillette. Je pense que ça m’a traumatisé à vie. Depuis, j’ai une relation amour-haine avec mon nom.
Il me demande si je veux voir une chose plutôt drôle. Évidement que je veux en voir une! J’adore les trucs drôles! Surtout quand on me demande si je veux les voir et qu’on ne me donne pas plus de détail sur le sujet! Ma curiosité est piquée, je veux voir, je veux voir! Je me redresse donc sur ma chaise et le regarde comme s’il était un magicien sur le point de m’exécuter le plus célèbre de ses tours :
-Montre-moi, j’insiste, sans contenir mon excitation et ma curiosité.
Je ne sais pas ce qu’il a derrière la tête, mais j’ai comme l’impression qu’il ne va pas me décevoir.
Ah ouais... Ça aussi c'est étrange." Ne pas se faire foutre dehors, c'était assez agréable. Ne pas se sentir d'extra, d'indésirable. Une sensation qu'il ne chercherait pas activement, mais tout même appréciable. Il ne voyait pas la porte comme un bouton exit. Juste une porte. J'veux dire, la plupart des gens m'aurait déjà foutu à la porte, j'reste un étranger qui bouffait a l’œil. Sexy ou pas j'suis parasite." dit-il avec un ton joueur, amusé et plus détendu. Faut pas croire que je déteste, juste étrange. Matière à réflexions, ya weirdo." Lancé des insultes peu agressives, Daniel devenait peut-être un peu trop à l'aise. Comment ne pas l'être quand on se retrouve devant une femme aussi différente, elle semblait être heureuse qu'il soit là, elle le trouvait curieux? Danny n'y avait pas pensé jusque là, était-il observé pour sa valeur en tant que personne. Qu'elle valeur, il n'avait aucun talent particulier, une attitude plutôt aberrante et un langage vulgaire. En quoi était-il observable, côté humain je veux dire.
Elle le mélangeait, constamment dépassant les réaction normal des gens. Elle répondait même à ces questions. Daniel tombait à la conclusion qu'elle était plus folle que fâché. Hmm. Hmm. Vous êtes vraiment, vraiment, vraiment bizarre. Et je suis un mec qui passe ces journée à fouillé dans les trucs des autres et à joué des tours. Ça en dit long." Encore une fois, ces mots pouvaient semblaient pleine de nature, vile, mais elle n'était que ces pensées immédiates. Un flots de mots censuré seulement par les oreilles de son audience, pourquoi se retenir si on avait quelque chose à dire. La scène tournait rapidement en une discussion civilisé, calme. Daniel eu une remonté de frisson, c'était bien trop social. Trop régulier, il sentait la société et son mode de vie derrière lui, attendant une opportunité pour l'engloutir tout rond. Comme un biscuit salé ou une pointe de tarte. Sortir, bougé, pas nécessairement fuir, mais ne pas se laissé absorbé dans cette plaisante rencontre. Il joua un peu avec ces doigts, tentant de faire disparaitre l'inconfort dans son corps, rare était les fois qu'il appréciait une discussion. Laisserait-il vraiment son besoin d'être ailleurs lui empêcher de faire ce qu'il voulait... Était-il si aisément manipulé par ces instincts. C'était sur ces même instinct qu'il survivait, mais aucun danger ne semblait imminent ici... Était-ce cette sensation de sécurité qui était le danger?
Bon!" Elle réagissait avec beaucoup plus d'entrain et de joie qu'il ne l'avait suspecté, sautant quasiment sur place comme un marmot qui voit des susucres. Pas la réaction à lequel il s'attendait, ces trucs drôle ne méritait quand même pas de tel ovation, surtout que son humour était douteux, comme lui quoi. Sa voix se fit moins confiante et plus sur ces gardes, ne voulant pas complétement détruire les espérances de Vanessa. Hmm... Primo... On va avoir besoin de linge... Pour toi... Ou quelque chose pour caché tes... Trucs privés... Parce qu'on va allé dehors... Ou quelque part ou y'a du monde... Donc. Ouais... Sauf si être nue devant tout le monde est ton truc?" Petite pause. Silence de méditation. Oh et ça!" Il s'élança sans pensé au milieu de la pièce et attrapa la bouteille de Tequilla. Du même coups il se retrouva à quelque pas, une étendue de bras de Vanessa, ne prenant aucune précaution, il voulait juste... lui montré des trucs... et boire dans le parc. Allez, Hop hop!"
Je trouve cela dommage que les gens le traite aussi violemment d’ordinaire. J’arrive parfaitement à saisir le pourquoi. Après tout, il s’introduit en douce chez les gens et semble en profiter pour se remplir la panse et/ou emprunter d’autres trucs. On appelle ça du vol dans le monde civilisé. Et bien dans ce cas, il est compréhensible de le voir comme un être indésirable, un « parasite » comme il dit. Sauf que moi j’ai l’habitude de l’exclusion, qu’on me fasse sentir inférieur à tous les autres. J’ai grandis dans cet environnement dégradant. J’ai perdu mes barrières de jugement à ce sujet il y a bien longtemps. Je vois les gens pour ce qu’ils sont, d’abord et avant tout. Et avec Daniel, comme il m’était invisible au départ, j’ai pu me construire une opinion à son sujet sans même le voir physiquement. Est-ce que ça a aidé? Peut-être bien. Mais, maintenant que je réalise qui il est au fond, je ne suis pas prête à revenir en arrière et changer ma perception de sa personne. Je ne suis pas vexé lorsqu’il me trouve bizarre avec trois « vraiment » devant. Je n’ai pas peur de l’être. J’ai toujours été différente des autres, s’en vraiment comprendre pourquoi c’était ainsi. J’ai donc l’habitude des insultes sur ma folie. Mais, Daniel ne me traite pas de folle pour être méchant. Je trouve même que dans sa bouche, c’est une constatation plutôt positive. Il a l’habitude des gens normaux qui le malmène et ne le comprenne pas. Donc, si je suis anormal, c’est qu’il m’aime bien dans le fond, non? Juste cette conclusion me fait sourire. Je le sens ensuite nerveux. Il semble ne plus être en mesure de tenir en place. Cela me met immédiatement la puce à l’oreille. Je me lève naturellement. Il m’apprend ensuite son désir d’aller à l’extérieur. Pourquoi pas! Il aimerait me voir vêtu pour l’occasion et je lui souris avec complicité avant de marcher jusqu’à ma chambre. J’enfile en deux temps, trois mouvements, des sous-vêtements, un haut et un jean pour rester confortable. Lorsque je le rejoins, je trouve suspect qu’il garde la bouteille de tequila dans sa main alors qu’il sera invisible aux yeux de tous :
-Je vais la tenir, si tu permets, je lui dis en tendant une main vers lui.
J’attache mes cheveux en une queue de cheval simple pour ne pas me gêner et je m’approche de la porte de sortie sans oublier de prendre les clés dans le vide-poche avant de partir. Il a beau être transparent, je doute qu’il traversera les murs, si jamais je me suis embarré dehors. Je le laisse passer devant et le suis jusqu’à l’extérieur de mon immeuble résidentiel. Je ne sais pas trop où il a envie d’aller, mais je le suis sans broncher. J’observe du coup comment les gens ne le vois absolument pas. Ça me fait presque rire d’être la seule à avoir ce privilège en cet instant. Sentir l’air sur mon visage est aussi agréable. Il fait bon aujourd’hui. C’est vraiment une belle journée pour flâner à l’extérieur. En débouchant dans un parc, j’ai comme un sourire malicieux. Je crois comprendre, vu le nombre de personnes présentes même à cette heure matinale, qu’il semble vouloir faire un mauvais coup. Je lui passe la bouteille d’alcool et attend la suite des opérations. Je suis très curieuse de voir ce qu’il veut me montrer.
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Sujet: Re: Petit cachottier [Daniel & Nessa] Mer 6 Avr - 5:54
"Comment tu t'es changé aussi rapidement?" Question un peu étrange, inusité, je vous l'accorde. Mais la vitesse de son habillement lui était une chose d'un autre monde. Daniel était incompétent et gaffeur, un gros balourd barbus avec dix pouce et la précision d'un ours. Ce qui était insultant pour l'ours, lui arrivait à attrapé un saumon qui remonte la rivière. Danny avait de la misère à attrapé un dix cents qui roulait paresseusement. Ce changé était souvent un danger constant, un jean qui coince le mettant au sol ou un chandail mal enfilé qui l'aveugle et le paralyse d'un bras alors qui se prend mur par dessus mur pour essayer de l'enlevé. C'est un peu extrême, mais c'est quasiment ça, les matins sont de pénible moments. Amplis par le désir de s'habiller et les douleurs de se prendre un planché en pleine gueule. "Bon... Pas important! À l'aventure!" Ce qui était important, c'est qu'elle lui pique sa bouteille de courage liquide... Enfin... Elle reprenait la bouteille qu'il lui avait premièrement prise. Normal vue que ça lui appartenait, il pouvait quand même la tenir quoi... Le croyait-elle capable de finir l’entièreté de ce breuvage au qualité bien gouteuse? Daniel pouvait, mais pas en l'espace d'une marche de quelque minute.
Peu importe, il sentait que cette bouteille ne serait pas très longtemps hors de sa portée. Les deux zigotos laissèrent l'appartement derrière eux rapidement, sans but précis. Deux enfants qui vont joué au parc, des enfants avec des corps d'adulte. Et une bouteille de fort... Pas des enfants finalement. La barbe de Daniel et les formes de Vanessa les trahissait donc tant que ça? Donne moi ça, tu va faire peur au papa et maman, les policiers vont débarqué et t’embarquer si tu continue à te promener avec ce joyaux de boisson entre tes mimines... Je promet de pas me barré avec... Croix de bois, Croix de fer, si je ment, je vais en enfer! [en français] Sur la tête de ma mère. " Il se fondait dans le rien de son existence, mais pas elle, et surtout pas le verre transparent et facilement identifiable. Un logo bien festif, un peu raciste sur les bords envers les mexicains, des couleurs chaudes et pétante pour bien attiré l’œil des prépubères. Un parc ce n'était pas la bonne place pour savouré ce genre de breuvage... pas au yeux de tout le monde du moins. Je vais même t'en filé incognito entre deux conneries! Pow pow!" Daniel imitait un cowboy, ajoutant au racisme de la boisson, les cowboys n'avait aucun rapport au mexicain. Presqu'aucun du moins.
Bon... Alors... Le couple la-bas qui se dit des petits mot doux depuis deux minutes, dégueulasse, toute cette bave quoi. Ou bien ce groupe d'ado là bas, ils arrêtent pas de crier depuis qu'on est arrivé... AH! Lui, clairement un toupet sur sa tête non? Y'a aussi cette femme avec ces 13 chiens... Les canidés me sentent beaucoup plus aisément et on tendance à m'aimer... On pourrait lui faire faire du sport!?" Daniel écumerait sans s’arrêter les diverses victimes à leurs dispositions. Son visage illuminé d'un sourire malicieux, joueur, enfantin, mais dans le bons sens cette fois. Pas comme l'enfant qui pleur et qui ronchonne, qui veux tout ce que ça mère ne veux pas lui acheté. Non, je parle ici d'un enfant qui joue dans la boue, heureux et inconscient, l'enfant qui fait un fort dans la neige, juste une joie impossible à reproduire lorsqu'on est adulte. Il rajoutait encore quelque personne à la liste, marchant lentement au côté d'une Vanessa qui parlait dans le vide.
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Sujet: Re: Petit cachottier [Daniel & Nessa] Mer 6 Avr - 17:40
La bouteille lui est précieuse visiblement. Je peux le comprendre à ce niveau-là. J’ai souvent surmonté des peines avec la chaleur et les frissons d’une bonne gorgée d’alcool. Je tenais tout de même à conserver la bouteille dans mes mains jusqu’aux limites du parc. Par la suite, je lui rends sans plus de cérémonies. Nous sommes ici pour affaire et il est important qu’il reste concentrer. Il m’évoque toutes ses victimes potentiels et je les analyse une après l’autre, à mesure que sa bouche les nomme. Je m’attarde sur quelques-unes, les sentant plus potables que d’autres. Surtout la madame aux chiens. Ça pourrait engendrer une panique amusante de nous en prendre à elle. Je finis en bout de ligne par saisir tout ce qu’il me raconte et un hochement de la tête est la réponse que je lui serre avant de passer à l’action. Mon rôle est simple, je pense : initier la panique. Je pointe discrètement à Daniel la femme aux chiens tout en me dirigeant dans sa direction. J’ignore s’il me comprend, mais la distraction que je vais lui offrir lui permettra de s’amuser avec les canidés. J’atteins la madame après avoir fait semblant de courir. Je m’arrête à son niveau, essoufflée (en exagérant aussi) comme un coureur venant de faire un marathon. Je fais mine de la questionner sur cet horrible haut orange fluo qu’elle porte. Elle commence à me parler des propriétés du tissu, visiblement ravis que j’ouvre le débat à ce sujet. Je n’en ai strictement rien à foutre, mais je retiens son regard et son esprit d’experte du shopping dans ma direction. Je laisse mon collègue invisible s’occuper des bêtes. Lorsque finalement les chiens commencent à courir après Daniel, je sursaute faussement. Je laisse échapper un petit cri même, pour attirer le plus de regards curieux dans notre direction. La manœuvre a l’effet escompté et la madame commence à courir derrière sa meute pour les rattraper, eux qui étaient si paisiblement couché à ses pieds il y a quelques secondes à peine. J’observe la scène avec un œil mi-amusé, mi-fière. « Ça c’est mon gars » j’aurais pu dire si j’avais été dans un film et que la caméra aurait été en gros plan sur ma tronche. Lorsqu’il s’arrête après plusieurs zigzaguent, les chiens entours Daniel dans une vision qui doit sembler étrange pour ceux qui ne le voit pas. C’est vrai que les animaux l’aiment… Mon esprit est déjà à échafauder un autre plan. Nous nous rejoignons près d’une poubelle et je le consulte du regard :
-Je pourrais y prendre goût, je lui dis en souriant.
À vrai dire, je pourrais faire ça toute ma vie si je m’écoutais. Le couple qui se bécotait à notre arrivée me fixe avec suspicions. J’imagine que ma performance d’actrice ne les a pas convaincus. Daniel pourrait certainement poursuivre ses mauvais coups sans difficulté, mais j’ai l’impression que pour ma part, je ne passerais pas inaperçu très longtemps. À moins de copier le pouvoir de mon complice. Hors, je préfère le laisser unique porteur pour l’instant, pour ne pas le vexer. Son pouvoir lui appartient, il lui est très personnel et je comprends son attachement. Je décide donc de le laisser aller :
-Aller, poursuis sans moi, je n’ai pas l’avantage de l’invisibilité et on commence vraiment à se douter de quelque chose à mon sujet à en voir la tête de ce gars. Ce fut un réel plaisir de te connaître. Garde la bouteille, c’est un cadeau.
J’ai étrangement un resserrement dans l’estomac à l’idée de lui dire adieux. Je m’amuse bien à ses côtés, mais je dois me rendre à l’évidence qu’il est maître dans cet art et pas moi. Nous aurions pu faire un bon team si j’avais usé de ma mutation. Toutefois, il y a des choses qui est peut-être préférable de laisser comme elles sont. Mon sourire est celui d’une amie face à lui, j’espère que je compte autant à ses yeux.
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Sujet: Re: Petit cachottier [Daniel & Nessa] Jeu 7 Avr - 18:08
Il regarde la bouteille. Un sourire encore étampé sur le visage. Amusant, court moment d'activité social. Un sourire, vestige des instants qu'il venait de passé avec Vanessa. Amusant, les chiens sont encore excité en bande sonore, la femme coure dans tout les sens pour essayer de les rattrapé. Il regarde encore une fois avec un air plus douteux, mais toujours heureux. Daniel ne saisit pas tout de suite. Il sent comme un vent de solitude le retrouvé... Un vent familier pourtant, mais il n'est pas aussi apaisant qu'a l'habitude. Il sent le froid le recouvrir de nouveau, tenant sa zone bien plus serré instinctivement. Elle le regarde un instant avant qu'il ne lui fasse un signe de main, un au revoir. À bientôt. Un sourire toujours porté, renforcé par la conviction qu'il croisera surement le chemin de Vanessa un jour. Enfin. Peut-être. Son regard, il ne comprends pas, il ne comprends jamais les yeux des gens. Ils sont pleins de truc qu'y ne font aucun sens. Elle tourne le dos, repart vers d'où elle vient, et lui reste la... Une bouteille dans sa main.
Il reste là. Sans bouger. À faire des maths sociale dans sa tête. Et quand elle n'est plus la, qu'il n'y a personne pour l'écouté, il ne bouge pas plus. Danny ne comprends pas pourquoi il se sent scotché au sol. Le gazon n'est pas un auto-collant et personne ne le tien. La familiarité de cette situation lui semble... Différente. Un peu, moins chaude. Comme un lit qui sent autre chose. Il s'y couche tout de même.