Sujet: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Lun 28 Mar - 2:23
Willow & Scott
Les blessures ont été soignées, les plaies pansées. Mais il reste des cicatrices, celles physiques comme des lacérations dans son dos, profondes, tranchant sur la peau claire de Willow ou encore les deux impacts de balle dans sa cuisse gauche. Elles resteront, ces marques. Suivront la brune jusqu’à la fin de ses jours. Mais il y a aussi celles qui ne se voient pas, celles qui ont lacérées son âme, l’ont marquée au fer rouge. Ca, ce sera plus handicapant. La jeune femme passe une main sur son visage, dans ses cheveux bruns puis finit par enfiler son chemisier propre qu’elle boutonne lentement. Trois semaines. Trois semaines se sont écoulées depuis son sauvetage in-extremis dans cette foutue cave. Vingt-et-un jours enfermée dans le QG du Shield, à l’infirmerie, à voir le ballet incessant des médecins autour d’elle. Des autres agents. On est compatissant. On lui tapote l’épaule. Elle n’aime pas ça. Willow n’apprécie pas cette lueur de pitié que certains ont eu en la voyant. Ca laisse un goût amer dans sa bouche. La brune se rassied sur le bord du lit qu’elle a occupé durant sa rémission qu’elle a trouvé longue, trop longue. Elle n’a qu’une seule hâte : reprendre une vie normale. Repartir sur le terrain. Oublier. Vite. Willow récupère ses quelques effets personnels posés sur la table de nuit, son arme de service reprend sa place à sa ceinture. Sa main a légèrement tremblé lorsque celle-ci a enserré la crosse du pistolet, elle sent encore l’odeur de la mort qui l’entourait, plusieurs semaines auparavant. L’agent secoue la tête de gauche à droite, prend une grande inspiration pour repousser ce malêtre qui commence à l’envier. Partir. Il lui faut partir. Sans se retourner, la jeune femme quitte la chambre aseptisée qu’elle espère ne plus revoir. Jamais. Elle longe les couloirs sur Shield, marche à vive allure, esquisse des petits mouvements de tête lorsqu’on la salue. Elle ne s’arrête pas. Elle est pressée. Pressée de revoir le ciel bleu.
… Gris. Il est gris, ce maudit ciel. Et il pleut des cordes. Willow est enfin à l’extérieur et a droit à des trombes d’eau. Pourtant elle sourit. Un immense sourire étire ses lèvres, elle lève son visage vers les nuages et ferme ses paupières avant d’inspirer une grande goulée d’air. Il n’est pas sec, poussiéreux et irritant comme celui du désert. Ou encore moite et putride comme dans la cave. Elle revit. Willow s’est engouffrée dans une station de métro, se mêle aux gens pressés qui rentrent chez eux. Ca lui a manqué. Elle n’aurait pas pensé se dire cela un jour mais le bruit strident du wagon sur les rails lui a manqué. Voir des êtres humains qui ne vont pas vous sauter à la gorge, ça aussi, ça lui a manqué. Mains dans les poches de son manteau, Willow regarde les stations défiler, écoute distraitement un groupe d’adolescentes qui discute juste à côté d’elle. Rien n’a changé. Presque rien. Queensbridge. Son arrêt. Greene bondit hors du wagon, monte les escaliers quatre à quatre pour sortir des entrailles du métro New-Yorkais. Ses côtes lui tirent, son encore légèrement douloureuses mais elle fait abstraction, bien trop enthousiaste à l’idée de rentrer chez elle. L’immeuble est visible, elle accélère le pas, croise un voisin étonné de la voir de retour après tout ce temps. Pas le temps. Avec le même empressement, la brunette gravit les quatre étages en enjambant les marches deux par deux. Glisse ses clefs dans la serrure, ouvre la porte.
Le silence. L’obscurité.
Ses doigts glissent sur les interrupteurs ; elle passe de pièce en pièce. Où donc est passé cet idiot de chat ? Elle l’appelle. Newton ne répond pas. N’apparait pas au coin du couloir, telle une bombe. Elle est seule. Après avoir abandonné son manteau, la jeune femme fait le tour de son appartement, quelque chose la dérange. Le silence. C’est cela qui rend mal-à-l’aise Willow. La télé est allumée ; le son emplit le petit appartement de la brune et elle se sent mieux. Un peu. Le courrier est ramassé avant d’être abandonné sur une commode ; pas la tête à ça. L’agent tourne rond. Ignore quoi faire. Dormir ? Non. Lire ? Son esprit tourne à mille à l’heure, il lui sera impossible de se concentrer. Une détonation venant de la télé. Les flashs l’assaillissent, violemment. Willow pose ses mains sur ses oreilles, se laisse glisser contre un mur. Putain. Elle ne peut pas rester ici. Seule. Elle va y repenser, se repasser les mêmes images qui la harcèlent la nuit. Sans prendre la peine d’éteindre le poste de télévision ou d’attraper son manteau puis fuit. La porte est claquée, les escaliers sont dévalés. Retour à la case départ : la rue et la pluie battante. Durant quelques secondes, elle reste là, les bras ballants à se demander où elle va bien pouvoir aller. Puis elle sait, ça tilt dans sa tête et elle s’éloigne en courant de son immeuble. A mesure que la brune met de la distance entre elle et son appartement, son humeur s’améliore, se fait plus légère et joviale.
Scott n’habite pas si loin que ça ; à quelques blocks seulement de l’immeuble de Willow. Profitant de la sortie d’un habitant, elle s’engouffre dans le hall d’entrée et monte quatre à quatre les escaliers. Ce n’est qu’une fois devant la porte, trempée de surcroit, que Willow pense à l’éventualité que ce dernier ne soit pas chez lui. Enfin, il faut bien « vivre dangereusement ». Après avoir passé une main dans ses boucles brunes, Willow porte trois coups précis contre le bois. Des bruits de pas retentissent, la porte s’ouvre, Will sourit.
« Bonjour bel inconnu ; perdue dans les dédales du Queens je cherche désespérément un abri où me protéger de la pluie. Lance la jeune femme avec un sourire en coin avant de rire. Hey. Je sors tout juste de l’hôpital et je me suis dit qu’il fallait que je passe te voir. Je ne te dérange pas au moins ? »
Elle sourit, papillonne ; Willow est enfin redevenue elle-même. Pourvu que cela puisse durer.
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Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Lun 28 Mar - 15:38
Willow & Scott
« I CAN'T ESCAPE NOW UNLESS YOU SHOW ME HOW. »
La soirée, ainsi qu’une bonne partie de la nuit d’ailleurs, avait été des plus longue, passant un temps fou à discuter avec Pym au sujet de ce qu’il s’était passé contre Darren Cross. Il est vrai que l’expérience du voyage au niveau subatomique était quelque chose d’assez spécial et que j’ai pu en sortir vivant encore plus, mais du coup nous devions beaucoup discuter à la fois pour Janet qui peut-être existait encore quelque part mais aussi au cas où ce genre d’expérience devrait être relancée, si je devais un jour reprendre à nouveau une taille microscopique, des risques, des dangers et de s’assurer que le retour à la normal soit possible. Oui ce sujet revenait souvent sur le tapis depuis que je suis un Avengers, ne serait ce qu’au cas où je devrais un jour me retrouver face à un ennemi comme les Avengers avaient connu dans le passé tel que Ultron. Enfin, je ne vais point vous conter une longue conversation scientifique ni tous les détails des recherches de Pym, même si je suis fier de lui avoir donné une donné une nouvelle piste de recherche quand j’avais utilisé son disque d’agrandissement pour m’en sortir. Après tout ce travail poussé et avancé, je n’avais qu’une envie… Rentrer et me laisser tomber dans mon lit pour laisser le monde onirique m’emporter, chose que j’avais d’ailleurs justement fait. Sombrant rapidement dans les bras de Morphée pour laisser les rêves m’envahir, des rêves souvent agités car à chaque fois, même si ils commencent bien, ils tournent souvent mal, me rappelant le Yellow Jacket ou me montrant Cassie menacée par un ennemi nouveau à cause du rôle que je joue maintenant en tant que Ant-Man. Avant je trouvais stupide de voir les héros cacher leur visage comme Spider-Man, mais finalement j’ai appris à comprendre le pourquoi… Protéger les siens d’ennemis qui pourraient s’informer sur notre vie, notre passé, nos proches.
Réveil du coup bien difficile, j’avais qu’une envie c’est de replonger sous la couette, mais je dois m’occuper de mes recherches, continuer à réfléchir sur un nouveau système de sécurité pour le costume d’Ant-Man, pour pouvoir gérer le problème de taille. Me levant avec difficulté, je me penche alors directement sur les passages rituels de la journée… Café, douche, café, s’habiller, café, manger, café… Il y a des jours comme celui-ci où je n’ai aucune envie de me pencher sur les schémas électroniques du système de gestion des particules Pym, des jours comme aujourd’hui où j’espère d’un coup que les Avengers m’appellent pour aller combattre une nouvelle menace d’Hydra ou d’AIM, ou encore autre chose… Mais où mon cerveau pourrait être en semi-pause. Malheureusement, tout semble bien calme en dehors des quelques petites manifestations contre le Registration Act ou d’autres discussions déballant de la « haine » ou de la « jalousie » face à ceux qui ne sont pas dans la norme humaine. Ah la politique, je préfère laisser cela de coté et espérer sur l’intelligence humaine pour comprendre que ce recensement n’est qu’une menace pour tous, un moyen d’accepter que les gouvernements viennent ficher les personnes différentes. Et après ? Ce sera quoi ? Il faudra recenser sa croyance ? Son opinion politique ? Ses préférences sexuelles ? Son grain de café préféré ? Si on préfère les brunes, les rousses ou les blondes ? Non mais ce pays va finir par créer des quartiers pour classer les personnes par types et préférences… Quelque soit le sujet, on ne peut pas jouer avec des choses comme le recensement, cela pousse toujours à l’abus et accepter ne serait-ce que pour les surhumains, ce serait automatiquement accepter toutes les dérives de futurs recensements qui pourraient se mettre en place. C’est un peu comme le principe de la jurisprudence, si un système de justice passe une fois, que ce soit de la part du procureur ou de la défense, il est enregistré et devient un fait pour de futurs utilisations dans d’autres procès.
Finalement, la seule décision qui vient à mon esprit est de couper la télévision pour cesser d’écouter les nouvelles mais aussi cesser de réfléchir à la situation politique. Après tout se pencher sur le boulot ne sera finalement pas une lourde tâche à coté des sujets qui se prêtent à débat actuellement. Mais voilà à peine je me suis installé sur mon bureau… C’est à dire la table du salon… que quelqu’un frappe à ma porte. Alléluia, peut-être une bonne nouvelle, ou une mauvaise, ou quelque chose qui pourrait me donner une journée pleine d’action et non de réflexion. Hop, un bond hors de ma chaise, la récupérant avant qu’elle se vautre à terre, je me dirige vers la porte d’entrée, simplement vêtu de mon jean’s et d’une chemise blanche à moitié ouverte et sortie… Bah quoi, je ne m’attendais pas à de la visite, vous pensiez que je serai sur mon trente et un ? Etape deux, ouvrir la dite porte pour constater la jeune et ravissante Willow totalement trempée par la pluie qui ne cesse de battre. Oh ? Elle est enfin sortie de cet hôpital ? Enfin je ne sais pas si on peut réellement appeler le lieu où elle était un hôpital, pour moi cela ressemblait plus à une forme de prison Shieldienne bien sombre et triste sans les fleurs, les ballons et le nounours en peluche pour le patient. Au moins elle est souriante même si franchement elle va chopper la mort dans cet état…
« Et bien chère Damoiselle, en faite vous ne me dérangez point, mais vous me sauvez plutôt de l’ennui mortel. Et puis quel gentleman je serais si je vous laisse dehors alors que le déluge s’annonce. » Offrant un large sourire, je me décale pour la laisser rentrer, ouvrant totalement la porte, l’invitant donc à se réfugier. « Cela fait plaisir de te voir en forme, tu aurais du me prévenir je serais venu te chercher pour t’éviter de te retrouver dans cet état. » Ma voix se montre suave, dévoilant le plaisir de la revoir à nouveau, mais surtout une pointe d’inquiétude face à sa situation, à peine hors des soins du SHIELD, la voilà dehors sous un temps disgracieux en se préparant à tomber malade.
Bon plus sérieusement, à peine elle entre en mon antre, je referme la porte pour me rapprocher d’elle et la prendre dans les bras juste pour un câlin rassuré et heureux de la voir. Un instant je me suis demandé si elle allait passer sa vie enfermée entre les murs du SHIELD. Après cette capture de mes bras, la relâchant je passe les doigts sur sa joue, telle une vile flatterie par un geste des plus léger. « Bon… Alors je te fais un café et je vais te chercher quelque chose de chaud et sec à porter car la… Ce n’est pas possible… Tu vas mettre de l’eau partout. » J’offre un petit clin d’œil à la fin de ma phrase, ne pouvant m’empêcher de taquiner avec un brin d’humour alors que je me soucis surtout d’elle. Du coup je n’attends point pour m’avancer dans ma demeure, quittant le hall d’entrée en espérant qu’elle me suive vers le salon, pas si grand que cela d’ailleurs vu qu’il n’y a qu’une table qui me sert autant pour manger, pour poser mes pieds devant la télévision que pour travailler, un canapé aussi et deux fauteuils. Faut dire je ne suis pas très matérialiste, je me contente de peu, tant que je peux apporter des finances à mon ex femme pour Cassie. Bref, je me rends vite dans la chambre pour ramener une chemise pour Willow, une blanche et propre bien entendu, que je lui apporte avec un essuie de bain. « Si tu veux profiter de la salle de bain pour te sécher un peu le temps que je refasse couler la boisson chaude ? »
Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Lun 28 Mar - 16:44
Willow & Scott
Willow trépignait d’impatience derrière la porte. D’accord, elle aurait sûrement dû chercher à joindre Scott Lang avant de débarquer ainsi dans son immeuble. Il pourrait être en mission avec les Avengers ou tout simplement trop occupé pour perdre son temps à discuter. C’est un peu ce que se demande la jeune femme tandis qu’elle attend tout en ayant le nez en l’air, regardant un peu le plafond. Une vilaine tâche la perturbe ; personne n’a jamais pensé à la retirer ? C’est disgracieux et tranche sur le blanc immaculé. On ouvre, elle baisse la tête, affiche un de ses plus beaux sourires alors que Scott apparait dans l’embrasure de la porte. La jeune femme n’attend pas une seconde pour commencer à parler, plaisanter comme à son habitude, flirter un peu. Elle sait qu’en face il ne fera pas la sourde oreille et c’est toujours extrêmement plaisant.
« Et bien chère Damoiselle, en faite vous ne me dérangez point, mais vous me sauvez plutôt de l’ennui mortel. Et puis quel gentleman je serais si je vous laisse dehors alors que le déluge s’annonce. -Ah ! Me voilà donc héroïne en ce jour, quelle plaisante pensée. Dit-elle. Je vous remercie. »
Scott s’est décalé, invite la jeune femme à rentrer qui ne se fait pas prier. Il commencerait à faire presque froid, dans le couloir de l’immeuble. La chaleur de l’appartement l’enveloppe, réchauffe un peu sa peau glacée par sa course sous la pluie battante. Elle se sent mieux. Il faut juste qu’elle fasse abstraction de sa chemise trempée qui colle à sa peau avec une pointe d’indécence. Quelle idée d’oublier son manteau, Greene.
« Cela fait plaisir de te voir en forme, tu aurais du me prévenir je serais venu te chercher pour t’éviter de te retrouver dans cet état. -Etat, quel état ? Voyons Lang, ce n’est qu’un peu d’eau. Ce n’est pas une averse qui fera peur à un anglais. Rit Willow. De toute façon j’avais envie de marcher. Ou de courir. Crois-le ou pas mais le métro New-Yorkais a réussi à me manquer. »
La pluie, la neige, les intempéries n’ont jamais dérangé la jeune femme, bien au contraire. Après la chaleur étouffante du désert, elle n’aspirait qu’à retrouver le froid, l’humidité fraiche du début du printemps New-Yorkais. Elle va croiser ses bras contre sa poitrine, se tournant vers son ami mais n’en a pas réellement le temps car ce dernier ouvre ses bras pour l’attirer contre lui dans un câlin. La brune fronce légèrement ses sourcils, ce genre d’effusion a toujours été quelque chose d’étrange et peu agréable pour Willow pourtant elle ne dit rien et se laisse faire. Elle en vient même à apprécier ce moment, glisse ses bras autour de la taille de brun et pose sa tête quelques instants contre son torse. Non en fait, il se pourrait qu’elle en ait vraiment eu besoin, de ce câlin. Oh Willow, qu’es-tu en train de devenir ? Ta captivité ne t’aura pas bien renforcée. L’étreinte se desserre, la petite brune se détache de Scott avec un léger sourire sur les lèvres tandis que ses doigts chauds glissent le long de sa joue encore glacée. Elle frissonne un peu à la fois parce que le contact est agréable mais aussi de froid pour être tout à fait honnête.
« Bon… Alors je te fais un café et je vais te chercher quelque chose de chaud et sec à porter car la… Ce n’est pas possible… Tu vas mettre de l’eau partout. -Oh. C’est donc l’état de ton plancher qui t’inquiète le plus. Je te remercie Scott, sache que je m’en souviendrai. Répond la jeune femme en prenant un faux air outré avant de rire doucement. Ca marche. Encore désolée, j’étais tellement euphorique que j’en ai oublié de prendre un manteau. »
Mensonge. Elle était plutôt complètement terrorisée. Mais il n’a pas besoin de le savoir. Personne n’en a besoin. Après avoir retiré ses escarpins près de l’entrée -et perdu dix précieux centimètres-, la jeune femme suit Scott dans l’appartement, essayant de répandre le moins d’eau possible sur son passage. Trois semaines plus tôt, à la place de l’eau, c’était de longues trainées de sang qu’elle laissait derrière elle. A nouveau, quelques flashs apparaissent devant ses yeux, elle bat des paupières rapidement et plusieurs fois de suite. Willow n’a été déconnectée qu’un dixième de seconde, juste le temps que son cerveau ne reprenne les commandes, repoussent ses visions le plus loin possible. Tout va bien. Heureusement, cela s’est passé durant le laps de secondes où Scott ne se trouvait plus dans la pièce. Il tient dans ses mains une chemise ainsi qu’une serviette.
« Si tu veux profiter de la salle de bain pour te sécher un peu le temps que je refasse couler la boisson chaude ? -Nous avons un deal. Je te remercie. Acquiesce-t-elle après avoir récupéré chemise et serviette. Mais ai-je le droit de relever ta tenue légèrement indécente, Scott ? »
Tout en parlant, elle tire légèrement sur un pan de la chemise entrouverte avec un regard sous-entendu puis disparait rapidement dans la salle de bain en riant. Ca, c’est la vraie Willow. Une fois la porte refermée derrière-elle, la brunette s’empresse de retirer sa chemise trempée pour pouvoir l’essorer au-dessus de l’évier. S’il n’y avait que ce vêtement, gorgé d’humidité. Sa jupe crayon est dans le même état, gouttant sans arrêt. Lâchant un soupir, Willow la retire avant de l’essorer à son tour. Le seul vêtement à peu près sec sont ses sous-vêtements. Parfait parfait. La prochaine fois, elle n’oubliera son manteau. Elle use de la serviette éponge afin de sécher sa peau un peu moins gelée. Ses cheveux ont droit au même traitement puis elle termine par enfiler la chemise aimablement prêtée par Scott. Faisant bien trente centimètres de plus que Willow, la chemise de Lang est assez longue pour couvrir jusqu’à mi-cuisse. Elle pourrait bien remettre ses collants mais ces derniers sont encore gorgés d’eau et surtout, glacés. Non, elle fera l’impasse ; elle n’a jamais été pudique de toute façon. Les vêtements sèchent dans la douche, la serviette est étendue et après avoir passé une main dans ses cheveux encore légèrement humides, Willow quitte la salle d’eau pour retrouver son ami.
« Je te prierai de ne pas faire de raisonnements sur ma tenue ; promis la prochaine fois je prendrai mon manteau. »
Willow attrape la tasse de café que lui tend Scott avec un grand sourire puis va s’asseoir sur le canapé, jetant au passage un coup d’oeil intéressé au papiers qui s’étalent sur la table du salon. Qui est aussi l’un des seuls meubles du salon.
« Mmmh alors c’est donc de ça que je t’ai sauvé ? Tu exagères, ce n’est pas si terrible que ça. Elle relève les yeux pour regarder le brun. Enfin, toujours ravie de te rendre service. Cheers. »
Elle porte la tasse à ses lèvres, boit une gorgée du liquide brûlant avec délectation. Mon Dieu. Des semaines qu’elle n’a pas pu avaler ne serait-ce qu’une minuscule tasse de café. Elle en avait presque oublié le goût légèrement amer qui pique ses papilles. Elle soupire.
« J’ai décidément bien fait de venir. Et encore merci pour la chemise même si j’ai l’impression d’être une gamine portant celle de son père. Fait-elle avec son habituel sourire en coin. Bien, parlons peu mais parlons bien. J’espère que je t’ai manqué. »
Clin d’oeil et sourire malicieux sur les lèvres, Willow regarde Scott avant de reboire un peu de café. Il lui a manqué. Enfin, les moments où elle était un minimum consciente ; détails.
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Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Mar 29 Mar - 14:09
Willow & Scott
« I CAN'T ESCAPE NOW UNLESS YOU SHOW ME HOW. »
Pourquoi uniquement en ce jour ? Elle a été à plusieurs reprises une héroïne avec moi, que ce soit simplement par sa capacité de me tenir compagnie, de me distraire et me permettre ainsi de libérer la pression cérébrale dans de suaves converses. Cela me permettait alors ensuite de pouvoir me reconcentrer en m’étant libéré des casses têtes qui volaient mon précieux temps et ensuite de trouver plus facilement des solutions car mine de rien, en me détachant de mon travail, je cessais de m’acharner sur une mauvaise piste et reprenait les choses correctement. Donc oui, ses interventions, ses arrivées, cela a souvent de l’acte héroïque, je pourrais presque la nommer Muse. Heureux de la voir, ne pouvant pas renier le faite que sa tenue est des plus intéressante malgré qu’elle ne soit pas très sage vu le climat, un instant je me demande comment se fait-il qu’elle vienne me voir en sortant de l’hôpital ? Enfin je ne sais pas réellement quand elle a retrouvé sa liberté mais récemment elle était encore captive de ces murs froids et tristes.
« Houla… Mais tu dois déjà être fiévreuse si le métro te manque… Crois en mon expérience, c’est bien pire qu’une fourmilière. » Un petit sourire avec ces mots, et même si super Will ne craint pas la pluie par ses origines, ce n’est pas pour autant que je dois la laisser attraper la crève. Et j’ai bien confirmation qu’elle a froid car après une petite étreinte où je peux clairement ressentir son état, je perçois les légers frissons indiquant qu’un peu de chaleur ne lui ferait point de tord. Un petit rire alors qu’on s’enfonce dans mon appartement, j’apprécie de voir qu’elle a gardé son humour d’antan, surtout que j’ai eu crainte de ne jamais la revoir sourire et rire la première fois que je suis venu à l’hôpital, me souvenant clairement de sa réaction quasi meurtrière sous la surprise. « Euphorique ? De venir me voir ? Ah mais vraiment tu me confirmes encore que tu es déjà malade… Franchement, c’est pas sage tout cela… C’est pas un manteau que tu aurais du prendre mais une bonne doudoune. » Bref, m’apprêtant à la laisser se sécher et ses changer, j’hausse un sourcil face à sa petite remarque sur ma tenue, regardant ma chemise d’ailleurs quand elle joue avec le pan de ses doigts… Comment cela indécente ? Je suis juste un peu à mon aise, rien de bien méchant, elle ne va pas me dire que cela choque sa pudeur, ou alors c’est qu’elle est encore plus anglaise que je le pensais. « Tssss tssss… » Un petit son sortant de mes lèvres alors que je fais un signe négatif de la tête. « Dit la damoiselle avec une chemise trempée épousant son corps… » Léger sourire en coin se formant alors que je lui relance la petite remarque gentiment, car si je suis indécent pour si peu, elle frôle alors l’érotisme.
La laissant alors enfin se rendre seule dans la salle de bain, je referme un seul bouton de ma chemise pour faire genre que j’ai écouté la remarque et me dirige vers la cuisine, mettre une petite claque sur ma machine à café pour la rallumer… Oui cette vieille cafetière que j’aime beaucoup ne fonctionne plus par on et off, mais par petits coups… Un combe pour un ingénieur en électronique de continuer à utiliser un tel objet sans jamais penser à le réparer, mais après tout, ne dit-on point que les cordonniers sont les plus mal chaussés ? Je laisse alors le liquide noir couler dans une tasse, me demandant à nouveau pourquoi est-elle venue chez moi, euphorique, en sortant des soins ? Peut-être a t’elle besoin de compagnie, de simplement voir une présence et ne point être seule… Ce serait logique vu tout ce temps passé seule dans une chambre stérile et sans grande vie. C’est un peu sur le coup que je me rends compte que je n’ai jamais discuté avec elle de choses simples comme son entourage, ses amis, sa famille… En faite je n’ai jamais parlé de sujets basiques avec Will, comme si tout tournait toujours à l’humour, au flirt, à la petite provocation, ou la conversation scientifique… J’en souris à nouveau, juste un éphémère instant en trouvant cela amusant, prenant la tasse au passage pour venir attendre proche de la salle de bain. Directement, alors qu’elle sort de la en me disant de suite de ne faire aucune remarque, je siffle juste avec un petit air innocent… Quoi ? Ce n’est point une remarque, ni un commentaire, juste un petit son pour dire « mignonne ». En la laissant s’installer à son aise sur le canapé et mater mes dossiers.
« Et oui… Que veux-tu… » Je me rapproche d’elle et du canapé lentement en la regardant avant de me pencher sur la table pour commencer à ranger les papiers, les mettre hors du chemin. « Tu ne te rends pas compte comme c’est complexe… Parce qu’une fois que j’aurai tout fait, tout mis en place et calculé… Et bien c’est sur moi que je vais devoir tester vu qu’il faut quelqu’un pour activer et désactiver le système. Alors j’avoue que je n’ai pas spécialement envie de finir à l’état d’un atome pour l’éternité. » Je classe alors tous les dossiers sur une belle petite pile, refermant en roulant le plus grand schéma pour faire un peu de place alors qu’elle libère une petite remarque amusante sur la taille de ma chemise. « Hey… Je ne suis pas si vieux Mademoiselle Greene » Dis-je en faisant une fausse voix de petit vieux décrépit, me doutant bien qu’elle disait cela parce que le vêtement était bien trop grand, mais je ne peux pas rester la sans profiter de cette perche.
Prenant un plaid se trouvant sur le dossier d’un des fauteuils, je viens m’installer à ses cotés pour passer à la conversation des plus sérieuses, m’a t’elle manqué. Avant de répondre je passe cette couverture douce sur ses cuisses et jambes dévoilées, non point par pudeur car elles sont magnifiques, mais pour éviter qu’elle ait froid car malgré qu’elle a pu se sécher dans la salle de bain, je suis prêt à parier que la sensation du froid est encore présente. La nous allons pouvoir parler alors que je m’adosse dans le canapé en venant poser mes pieds sur la table devant nous, inclinant mon visage vers elle pour ouvrir la discussion. « Hum… En voilà une question bien complexe… Il faut dire que je n’ai pas eu beaucoup de temps pour moi, ni pour réfléchir ou penser… » Je fais à nouveau une fausse mine, le style du penseur qui recherche une réponse dans les profondeurs du dédale de son esprit. « Tu sais, la criminalité, les hommes d’affaires fous, la politique… Le monde avait besoin d’une fourmi pour le sauver… » Tu parles, à part aider Steve pour retrouver Bucky et subir un peu le bizutage revanche de Sam Wilson, je ne peux pas réellement dire qu’Ant-Man était fort demandé pour protéger les rues de notre chère ville. « Donc tout cela a du prendre environ… 10% de mon temps… plus 20% à travailler avec Hank… Tu comprends je n’avais pas beaucoup le temps. » Puis doucement je pousse du bout de mes deux doigts au niveau de ses côtes. « Mais bien entendu que tu m’as manqué… D’où oses tu poser une telle question ? » Après tout, si elle ne me manquait pas, je n’aurais pas défié le SHIELD en faisant intrusion sans autorisation dans leur QG pour venir la voir dans sa chambre. Et même pour une fourmi c’est difficile de circuler discrètement dans un tel établissement protégé et surveillé. Je suis presque sur d’ailleurs que les Agents savent que j’y étais, qu’ils m’ont identifié et surveillé dans mes actes sur place. « En faite, j’avoue que j’étais impatient que tu puisses sortir, car bon c’est chouette de te voir, mais je préfère hors du SHIELD… Je n’aime pas cette agence… » et je me rapproche de son oreille murmurer comme si une personne pouvait nous entendre. « Cela faisait un peu… Prison… » Faut dire que le SHIELD n’est pas professionnel coté décoration, c’est d’un gris, d’un froid… Pire que le FBI.
D’ailleurs, il faut avouer que c’était un peu vide sans les discussions avec elle, qu’une part de moi se demande toujours ce qu’il lui est arrivé, mais je n’en parle pas persuadé qu’elle a assez de psy, de supérieurs et de collègues pour la pousser à expliquer encore et encore les évènements qui l’on conduite à être hospitalisée si longtemps. Je préfère justement être celui qui ne la bassine pas de questions mais passe son temps à lui faire penser à autre chose, à occuper son esprit et la décrocher du travail ainsi que de la réalité. Même si je sens que prochainement la réalité reviendra rapidement, les tensions de plus en plus palpables entre les Avengers et cette affaire de recensement. « En tout cas tu es la bienvenue autant que tu veux, cela me fait plaisir de te voir, puis je suis sur que dans le fond… C’est toi qui t’ennuyais de ma présence. Que deviendrais tu sans Scott Lang ? » Jouant bien sur avec ces mots, car je ne me sens ni exceptionnel, ni particulièrement irremplaçable, mais c’est ma façon de lui faire comprendre qu’elle ne doit jamais avoir peur de déranger, après tout c’est un coin tranquille, un appartement simple, mais au moins c’est un lieu qui ne verra jamais des hommes en noirs circuler avec des badges officiels adaptés à chaque porte. « Donc aujourd’hui tu restes… Pas le choix faut laisser le temps à tes affaires de sécher, et je t’invite à diner ici... » Mais pensant au vide intergalactique de mon frigo, j’ajoute directement « Ce sera Pizza ou Thai… »
Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Mar 29 Mar - 16:29
Willow & Scott
Tasse brûlante en main, le regard rivé sur les papiers éparpillés sur la table du salon, Willow lit sans la moindre gêne. Ce n’est pas de l’indiscrétion, surtout pas venant de la part de la brune, mais juste une pure curiosité intellectuelle. De toute façon, si c’était si confidentiel que cela, Scott aurait eu dans l’idée de ranger ses dossiers le temps que la jeune femme se séchait et changeait dans sa salle de bain. Alors elle lit, parcourt des yeux les schémas, les calculs avec une moue extrêmement sérieuse. Il ne lui en faut pas plus pour se retrouver dans un état de réflexion intense et croyez-moi, cela lui fait un bien fou. Des semaines que son cerveau tourne au ralenti, qu’il n’a pas été stimulé car entre les tortures puis les traitements au Shield l’abrutissant une bonne partie du temps, ses neurones ont pris quelques vacances. La petite brune retrouve ses esprits lorsque les grandes mains de Lang entrent dans son champ de vision avec justement l’intention de mettre de l’ordre pour ainsi dégager un peu la table.
« Tu ne te rends pas compte comme c’est complexe… Parce qu’une fois que j’aurai tout fait, tout mis en place et calculé… Et bien c’est sur moi que je vais devoir tester vu qu’il faut quelqu’un pour activer et désactiver le système. Alors j’avoue que je n’ai pas spécialement envie de finir à l’état d’un atome pour l’éternité. -Mmmh ça a l’air intéressant, honnêtement. Si jamais tu as besoin d’aide pour quoi que ce soit, à part tester, n’hésite pas. Je ne pense pas qu’ils me renverront sur le terrain tout de suite alors je vais probablement trainer à l’université pour plancher sur ma thèse d’astronomie. » Dit-elle avec un haussement d’épaules.
Thèse tout juste commencée ; à vrai dire, la jeune Willow s’est penchée sur son sujet juste quelques jours avant son départ pour l’Irak et n’a, par conséquent, pas vraiment eu le temps de creuser. Encore un nouveau diplôme à rajouter à sa longue liste. Que voulez-vous, la jeune femme déteste rester inactive et ne rien faire de son temps libre. Ne jamais laisser son cerveau non-stimulé. Jamais. Elle deviendrait folle. La jeune femme porte sa tasse à ses lèvres, boit une gorgée avant de se mettre à plaisanter sur la chemise aimablement prêtée par son hôte, deux fois trop grande pour elle. En vérité, ça ne la dérange absolument pas puis cela a le mérite de les faire rire tous les deux.
« Hey… Je ne suis pas si vieux Mademoiselle Greene. -Mmmmh. Je ne voudrais pas enfoncer le couteau dans la plaie mais tu pourrais être mon père. » Plaisante Willow avec un sourire taquin.
Elle se penche, dépose sa tasse sur la table enfin dégagée et, parce que notre chère Will est une maniaque, replace comme il le faut un dossier dépassant de quelques millimètres sur la gauche. Voilà, ainsi c’est bien mieux, rien ne dépasse, c’est net. Oh vous pensez qu’elle aurait pu s’abstenir ? Que nenni. Willow aurait fixé le maudit dossier pendant de longues minutes, ses doigts fourmillants et ne pouvait plus vraiment suivre le fil de la conversation, trop absorbée par cette pile « infernale ». Mais c’est fait, elle se sent soulagée et peut maintenant passer à un sujet plus bien plus important et sérieux, à savoir si par le plus grand des hasards, sa présence lui aurait manquée. Il avance vers elle, une couverture dans les mains qu’il vient déposer sur les jambes nues de Willow. Pour remerciement, cette dernière esquisse un sourire reconnaissant. Quand bien même elle s’est un peu réchauffée en quittant ses vêtements trempés, la peau de Will reste froide et quelques frissons la parcourent de temps à autre. Alors elle accepte avec grand plaisir la douce étole avant de s’asseoir en tailleur à côté de son ami qui, n’a toujours pas répondu à sa question. Lui faut-il tant de temps que ça ?
« Hum… En voilà une question bien complexe… Commence Scott. -Sûrement aussi complexe que tes calculs. » Lance Willow, un brin ironique.
Le voilà qui prend un air extrêmement pensif à l’image du « Penseur » de Rondin et Willow roule des yeux avec un petit rire presque offusqué. Oh très bien, si monsieur joue à ce petit jeu ! Pour la peine, la jeune femme reprend sa tasse afin de finir son café. Dois-je encore répéter à quel point cette douce boisson lui a manqué ? Comme le thé. Pendant ce temps, Scott continue dans sa lancée avec un air presque mélodramatique car oui, c’est un super héros et c’est courant que ces derniers n’aient pas beaucoup de loisirs. Elle sursaute, les doigts de Scott sont venus s’enfoncer dans ses côtes et elle se crispe un peu ; si elle arrive à courir sans souffrir le martyre -il faut dire qu’à ce moment là, elle était dans un état un peu second- ce n’est pas pour autant que ses côtes en cours de guérisons sont insensibles à la douleur.
« Mais bien entendu que tu m’as manqué… D’où oses tu poser une telle question ? -Je ne sais pas, je voulais juste m’en assurer ? » Fait-elle en battant des cils, innocente.
C’est étrange lorsqu’elle y pense, qu’elle puisse manquer à qui que ce soit. Oh il y a bien Graham, qui a très certainement dû se faire un sang d’encre lorsque la jeune femme a subitement disparu au tout début du mois de janvier. Mais après ? Son chat, Newton, qui est passé Dieu sait où. Des collègues, des connaissances mais des amis ? Ils sont au nombre de deux : Graham et Scott. Puis Orvind, son mentor depuis qu’elle a dix-sept ans mais c’est encore une situation particulière. Alors oui, elle a eu envie de savoir si, c’était potentiellement possible que sa présence manque à qui que ce soit. Il faut qu’elle se l’avoue, c’est étrange et agréable, comme pensée. Scott parle du Shield, évoquant ses visites secrètes à l’infirmerie du QG et Willow ne peut qu’acquiescer ainsi qu’approuver ses paroles. Oui, l’endroit n’a rien d’un lien très agréable où l’on a envie d’y passer toute une journée. Ou trois semaines.
« En parlant de ça… Je suis vraiment désolée d’avoir essayé de t’attaquer avec la lampe. Je n’étais pas dans mon état normal, je n’ai pas l’habitude d’être ainsi gavée de morphine alors ça a eu quelques effets secondaires. »
Mensonges. Encore. Elle devrait plutôt dire qu’elle a cru qu’on venait la récupère pour la ramener en Irak, retrouver le sous-sol lugubre pour ne plus en sortir. Willow fronce légèrement ses paupières avant de continuer à parler.
« Mais tu as raison, le QG n’est pas franchement accueillant. Je préférais largement les locaux du MI6 à Londres. Peut-être que c’est un truc d’américain, de ne pas savoir rendre des locaux secrets agréables. » Termine-t-elle sur le ton de la plaisanterie.
Willow passe une main dans ses cheveux avant de se tourner complètement vers son ami, ramenant ses jambes couvertes par le plaid, contre sa poitrine. Elle pose alors sa joue droite sur l’un de ses genoux et se concentre sur le mur en face d’elle. Honnêtement, cela lui fait tout drôle d’être ici, dans l’appartement. de Scott Jamais elle n’aurait cru y remettre les pieds, elle pensait sincèrement, le jour de sa libération, que ce serait son dernier. C’aurait dû l’être ; son exécution avait été planifiée puisqu’elle refusait de parler, elle n’était d’aucune utilité. Heureusement que Fury et ses hommes étaient intervenus juste à temps… A dix minutes près, la brune se serait retrouvée sans sa tête. Elle frissonne mais cette fois d’effroi avant de fermer ses paupières quelques instants en poussant un presque imperceptible soupir. Heureusement, Scott est là pour lui occuper l’esprit et elle redresse sa tête pour poser ses yeux chocolats sur le brun.
« En tout cas tu es la bienvenue autant que tu veux, cela me fait plaisir de te voir, puis je suis sur que dans le fond… C’est toi qui t’ennuyais de ma présence. -Cela doit être ça oui. Rit-elle. J’étais désespérée de te revoir. -Que deviendrais tu sans Scott Lang ? -Ah ! Question ardue. Combien de temps me laisses-tu pour y réfléchir ? Ou alors tu souhaiterais une réponse de suite ? Répond Willow, espiègle. Je serais très probablement perdue sans toi, mon cher Scott. Qui viendrais-je embêter ? »
Clin d’oeil, petit rire puis Willow s’étire légèrement avant de se lever du canapé en abandonnant le plaid à côté de Scott. Elle n’a plus froid, maintenant. Puis elle a besoin de bouger un peu, elle est restée bien trop longtemps sans pouvoir ne serait-ce que marcher ou tourner en rond dans une pièce. La brune s’approche d’une fenêtre tandis que dans son dos, Scott parle.
« Donc aujourd’hui tu restes… Pas le choix faut laisser le temps à tes affaires de sécher, et je t’invite à diner ici... Ce sera Pizza ou Thai… »
L’agent du Shield jette un coup d’oeil par-dessus sous épaule avec un sourire mutin.
« Pas le choix ? Tu comptes donc m’enfermer ici sans mon consentement ? Les gentils garçons ne font pas ça, en général. Enfin, je suppose que je dois donc me résigner. Soupire la jeune femme. Mais puisque tu me laisses choisir le menu, ça adoucira au moins ma captivité. Ce sera donc pizza. »
A nouveau, elle regarde le ciel au travers de la vitre. La pluie n’en finit pas de tomber, les nuages sont plus noirs encore que quelques minutes plus tôt : l’orage ne tardera pas. Au sens propre comme figuré. La situation qu’elle soit politique ou plus interne au sein des Avengers, finira par imploser. En deux mois, Willow a laissé un monde malade pour en retrouver un profondément gangréné. Elle aura tout le temps d’y penser. Mais pas aujourd’hui. Demain, oui, demain sera mieux. La brunette se détourne de la fenêtre, repose son regard sur Scott en souriant.
« Comment va ta fille ? Cassandra… C’est bien ça ? » Questionne Willow tout en faisant le tour de la pièce.
Si elle peut connaître quelques détails sur la vie de Scott, l’inverse, par contre, n’est pas vrai. Il sait qu’elle était au MI6 avant d’être avec le Shield, qu’elle est anglaise -mais ça, ça s’entend tellement dans son accent- puis qu’elle possède une longue liste de doctorats. Voilà. Willow ne parle jamais de son passé à moins qu’on lui pose des questions. N’évoque jamais son ivrogne de père, son drogué de frère et son incapable de mère. L’environnement violent dans lequel elle a grandi que ce soit à la maison ou à l’école. Non. Tout ça, elle ne l’évoquera jamais d’elle-même. Son petit tour terminé, la brune s’étire encore une fois, son geste faisant remonter la chemise immaculée dont le bas flirte dangereusement avec le haut des cuisses de la jeune femme. Will baisse les yeux, regarde la vilaine cicatrice encore rosée sur sa cuisse gauche et a une moue blasée.
« Ugh. Cette cicatrice est vraiment moche. S’il n’y avait qu’elle ; bientôt je ne ressemblerais plus à rien. Fait-elle en tirant sur la chemise pour camoufler la-dite marque. J’exagère un peu, d’accord. C’aurait pu être pire mais avec ça, mon rêve de devenir miss univers s’effondre. »
Comme ne plus avoir sa tête, par exemple. Mais c’est vrai qu’elle la trouve vilaine, la cicatrice à l’avant de sa cuisse. Celle à l’arrière, elle n’a pas réellement eu l’occasion de la regarder. Traces d’une balle perdue qui, par chance, est passée à quelques millimètres de l’artère fémorale. Willow croise les bras contre sa poitrine avant de revenir s’asseoir à côté de Scott avec un air légèrement contrarié. Sa tête vient s’appuyer contre l’épaule de son ami tandis qu’elle tripote toujours nerveusement le vêtement qu’elle porte.
« Pour être honnête, tu m’as manqué. Je ne pensais vraiment pas te revoir un jour ; tu ne peux même pas imaginer à quel point je suis contente d’être ici. Même si pour ça, j’ai quand même dû braver les éléments ; tout ça pour tes beaux yeux. Puis ton café. »
Parler d’un sujet un peu sensible tout en usant d’une pointe d’humour ; pour ne pas dramatiser.
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Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Mar 29 Mar - 20:00
Willow & Scott
« I CAN'T ESCAPE NOW UNLESS YOU SHOW ME HOW. »
Ne plus aller sur le terrain ? Donc c’est une mission qui s’est mal passée… Mais je n’imagine pas réellement le SHIELD laisser Will décider de sa carrière et d’une pause pour faire de l’astronomie, même si cette science serait bien utile vu certaines interventions aliens en notre monde. Je n’ai pas envie de relancer le sujet « terrain », même si son offre me touche par rapport à l’aide qu’elle pourrait m’apporter. « Oh oh… Stop, la tu es au repos, chez moi… Ce n’est pas pour travailler, je ne suis pas un esclavagiste. » Mon regard sur elle ne peut s’empêcher de l’analyser, tenter de percevoir un tic nerveux, un geste, une expression qui pourrait dévoiler ce qu’elle pense ou ressent. « Et sur quoi va porter ta thèse ? » J’ajoute ces mots un poil curieux, l’imaginant encore se rajouter un Master ou un Doctorat sur la liste de ses diplômes. J’imagine bien l’appartement de celle dernière, les murs décorés par ses diplômes, à la fin cela en deviendrait la tapisserie. J’avoue, cette image m’arrache un petit rire, amusé de ma bêtise mais tousse rapidement pour me reprendre comme si de rien n’était. Surtout vu sa réponse soudaine… Me rappeler mon âge avancé… Mais encore pire, en me disant qu’elle pourrait être ma fille, c’est une belle claque qui vient de me faire prendre cinq rides. Bon, je sais qu’elle plaisante, mais je me sens réellement vieillir sur le coup, surtout que finalement Cassie est toute petite, alors l’imaginer grandir d’un coup, oui je me sens prendre un sacré coup. Taquin en lui répondant, je repousse du doigt… comme par accident… la dernière feuille de la pille pour la mettre un peu de travers, juste après qu’elle ait tout bien remis. Franchement, comment ne pas devenir fou à force de devoir supporter une personne de mon genre ?
Taquinerie en taquinerie, jouant un peu avec elle en prenant le temps avant de dire ma joie de la revoir, ne pouvant m’empêcher de rire à nouveau, toujours aussi joyeusement, quand elle me parle de la lampe meurtrière. Franchement, je ne vais pas lui en vouloir pour si peu, surtout que j’ai finalement connu pire avec les rayons de Cross, ou avec mes débuts d’entrainements chez les Avengers. Je pouvais comprendre que cela doit surprendre de voir une fourmi devenir d’un coup homme dans sa chambre, cela dans un bâtiment sécurisé du SHIELD. Elle a du me prendre pour un alien sur le coup. Je me tais un peu, repensant surtout à son état ce jour la, j’avais de la peine quelque part, n’aimant pas savoir qu’une proche souffre, ou est en difficulté… En faite le pire c’était que ce jour la, je me sentais impuissant, je ne pouvais rien faire pour l’aider. Ma voix se fait plus discrète alors, trahissant mon état réellement pensif cette fois ci. « Ne t’en fais pas, tu étais très mignonne avec un regard meurtrier. » Je reste malgré tout sur le ton de la bonne humeur, espérant simplement qu’elle ne se retrouvera plus dans une telle situation. Heureusement nous repassons vite dans l’ambiance joyeuse, sans trop s’enfoncer dans les pensées qui pourraient créer un silence bien triste, et elle arrive directement à me faire sourire bêtement en dévoilant le désespoir ressenti en mon absence. « Tu vois… Sans moi… Tu t’ennuierais surement. »
Il faut dire que quelque part… Ce n’est pas passé loin le faite qu’elle doive se passer de ma compagnie, j’ai réellement cru plusieurs fois que la mort allait m’emporter quand j’ai combattu Cross avec son Yellow Jacket. Que j’allais perdre le plaisir de revoir mes amis, mes proches, ma fille. Je ressors de mes pensées en la regardant se redresser, lui proposant alors le menu du soir tout en laissant sous entendre que ce soir je la garde ici, non pas une réelle captivité, rassurez vous, mais je n’ai pas vraiment envie qu’elle repasse dehors avec une tenue trempée alors qu’il fera bien plus froid une fois que le soleil ne sera plus. « Tout a fait, comme dirait les Borg, Toute résistance est futile. Alors tu seras obligée de me supporter, de supporter ces lieux et une nourriture basique. Halala ma pauvre, que de tortures. » La regardant toujours debout cette fenêtre, un regard sage je vous assure, je détourne les yeux un instant quand elle me parle de Cassie, quelle me pose cette question qui un temps était si facile mais qui aujourd’hui est devenue tellement complexe. Je joue un peu nerveusement de mes doigts sur mon genoux, tapotant en réfléchissant que dire, comment exprimer cette situation particulière. Il était une époque où chaque fois que je pouvais voir ma fille, c’était le moment de paradis, d’ailleurs cela l’est toujours. Mais depuis que le Yellow Jacket s’est attaqué à elle, à ma famille… J’avoue que cela remue dans mon esprit. Certes cela a permis de me rapprocher encore de ma petite puce, cela a apaisé un peu les tensions avec mon ex femme et son nouvel époux, mais surtout je me demande si mon rôle d’Ant-Man ne va pas devenir une menace pour eux. Si Cross si facilement a su que s’en prendre à Cassie pouvait me nuire, cela veut aussi dire que n’importe quel ennemi qui pourrait découvrir mon identité fera rapidement un rapprochement avec elle et tentera de l’utiliser pour me nuire. Sans remarquer sur le coup, le silence dure un peu plus longtemps, mon regard perdu dans le vide alors que mes doigts se crispent sur mon genoux, repensant au combat avec le Yellow Jacket chez ma princesse… De cet homme prêt à attaquer l’innocence pour avoir le dessus sur moi.
« Elle va bien… Je la vois plus souvent donc bon… Tout est bien. » Willow est peut-être douée pour cacher les choses, ce n’est pas mon cas car ma voix est emprunte d’une ombre de tristesse, d’une absence de joie n’allant point avec les mots, un stress, une crainte… Il m’arrive de me dire que je devrais m’éloigner pour la protéger, elle qui me voit comme un héros mais moi qui l’a met en danger par ma simple existence actuelle.
Du coup, ainsi pensif, je ne remarque pas le geste de Will jusqu’à ce qu’elle parle à nouveau, me sortant de mes pensées, venant s’exprimer sur le manque de beauté d’une blessure cicatrisée se trouvant sur sa cuisse, mon regard s’y portant alors qu’elle tire sur la chemise pour cacher celle-ci. Je soupire en roulant des yeux, n’ayant jamais compris cette si grande importance pour les détails physiques. Après tout, en quoi cette cicatrice pourrait nuire à sa beauté ? Cela fait parti d’elle, une part de son histoire, et ce qui compte ce n’est pas qu’elle ait une cuisse marquée mais la personne qu’elle est. Bref, je ne vais pas rentrer dans un discours moralisateur sur son apparence physique, mais simplement libérer quelques mots pour tenter de la rassurer à ma façon. « Personnellement, je trouve que cela donne un peu plus de charme… Cela ne fait que te rendre encore plus unique. J’aime bien. » Quelque part, c’est sincère.
J’accueille alors Willow auprès de moi et quand elle se pose contre moi, je passe un bras autour d’elle, venant glisser dans son dos pour poser la main sur sa taille de l’autre coté, trouvant celle-ci touchante quand elle vient ainsi. Elle fait penser à une jeune femme un peu perdue qui a besoin de sentir une présence rassurante, c’est vraiment touchant. « Puis franchement tu as un quotient intellectuel bien trop élevé pour devenir Miss Univers. » Dis-je juste avant qu’elle se mette à parler pour m’avouer certes que je lui ai manqué mais surtout tout autre chose, le faite qu’elle a cru un instant que nos chemins ne viendraient plus se recroiser, laissant sous entendre qu’elle a senti la mort venir la bercer, l’effleurer. « Je suis sur que c’est plus pour mon café que moi… » Je plaisante dans un murmure mais ma voix montre bien qu’à nouveau je me perds dans différentes pensées, la serrant un peu plus contre moi, sans aucune force bien entendu pour éviter à nouveau de lui faire mal, ajoutant juste des mots ensuite plus sérieux. « Je suis heureux aussi que tu sois la… Et essayes d’éviter les ennuis. » C’est dans ma nature de m’en faire pour les autres, et plus une personne est proche de moi, plus je suis prêt à me sacrifier pour protéger la dite personne, alors oui je suis heureux qu’elle va bien aujourd’hui, qu’elle est la et oui je n’ai pas envie qu’elle reprenne des risques car savoir qu’elle aurait pu y passer me fait une pointe au cœur.
Ma main remonte alors lentement sur elle, remontant sur son épaule, puis les doigts se faufilent un peu dans sa chevelure offrant une petite caresse pour montrer que je suis bien présent, que je suis à ses cotés et que je ne compte pas disparaître ou la laisser la. D’ailleurs maintenant que je suis un autre homme, si je peux dire ainsi, je ne laisserai plus mes amis en danger, maintenant je peux me battre pour eux car c’est ce que je suis, pas un héros qui sauve le monde comme Rogers, mais simplement un homme qui se bat pour les siens. « Alors maintenant tu vas me chasser tes vilaines pensées tristes… Tu vas oublier tout cela… Car ce qui compte aujourd’hui c’est que tu es la, en forme, auprès des gens qui t’apprécient. Tu vas vite retrouver toute la grande forme, retrouver ta joie naturelle et tu vas me faire un beau sourire ou sinon je vais te sauter dessus pour te chatouiller jusqu’à ce que tu n’en puisses plus… Et prends cette menace très au sérieux. » Bon, bien entendu je ne le ferais pas, déjà à cause de sa tenue mais aussi car je risque de lui faire mal sans le désirer. « Parles moi de tes projets… En dehors de l’astronomie… Que comptes tu faires ? Et si tu me dis squatter ici, saches que la porte t’est déjà ouverte. »
Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Mar 29 Mar - 22:39
Willow & Scott
Elle a rejoint de nouveau le canapé, venant chercher un peu de réconfort auprès de Scott en se blottissent contre lui, sa tête appuyée contre l’épaule de brun. Willow n’est pourtant pas une habituée de ce genre de gestes affectifs ou même faisant preuve d’un certain état d’âme. Pourtant, qu’elle le veuille ou non, son expérience dans le désert l’aura changée et marquée tant physiquement que mentalement. Il est évident qu’elle n’aurait jamais pu s’en sortir sans la moindre séquelle, quand bien même la jeune femme a toujours eu un esprit fort, ce dernier n’est pas infaillible ; hélas. Il aurait été plaisant de pouvoir se targuer que malgré toutes les épreuves vécues, rien ne pouvait venir briser son parfait équilibre mental. Elle esquisse un léger sourire lorsqu’elle sent le bras de Scott se glisser dans son cos pour l’attirer un peu plus contre lui. Au moins, elle sait qu’elle ne sera jamais complètement seule. Parce c’est ce qu’elle est, tout de même, seule. Mais c’est son choix, la solitude n’est pas réellement un fardeau sauf peut-être ces derniers temps et pourtant, elle sait déjà qu’elle refusera tout net de travailler à nouveau en équipe. Ce que l’esprit humain peut être contradictoire.
« Pour être honnête, tu m’as manqué. Je ne pensais vraiment pas te revoir un jour ; tu ne peux même pas imaginer à quel point je suis contente d’être ici. Même si pour ça, j’ai quand même dû braver les éléments ; tout ça pour tes beaux yeux. Puis ton café. -Je suis sur que c’est plus pour mon café que moi… -Promis que non, tu passes avant la caféine. » Répond-t-elle avec un petit rire.
Elle rit, certes, mais dans le fond il y a toujours cette boule à l’estomac. Celle qui ne la quitte plus depuis qu’on l’a rapatriée d’Irak à bord d’un appareil du Shield et dans un état déplorable.
« Je suis heureux aussi que tu sois la… Et essayes d’éviter les ennuis. -Scott… Commence-t-elle après avoir légèrement relevé sa tête pour le regarder. J’aimerais pouvoir te promettre ça mais tu sais très bien qu’en travaillant pour le Shield ils sont difficiles à éviter. »
True story. Si Willow avait voulu couper des jours tranquilles sans craindre pour sa vie et surtout, éviter les dits ennuis, jamais elle ne se serait engagée auprès du Shield ou plus anciennement, du MI6. C’est une tête-brûlée qui peut à la fois faire preuve d’une grande réflexion comme être la plus téméraire possible. Néanmoins, le fait qu’il puisse se soucier un peu d’elle arrache un sourire attendri à la jeune femme qui dépose un léger baiser sur sa joue, au coin de ses lèvres avant de reposer sa tête contre son épaule.
« Néanmoins, je te promets que je serai prudente. Ne va pas croire que je ne le suis pas d’ordinaire mais disons que je le serai un peu plus. »
Quand bien même sa prudence sera renforcée, personne n’est à l’abri complet du danger. Encore moins les agents du Shield ou les Avengers. C’est une partie de leur vie, il faut apprendre à vivre avec et Willow s’en est très bien acclimatée ; de toute façon à part sa propre vie, elle n’a pas grand-chose à perdre. Ce qui est, très bien, si vous voulez son avis. Scott sait se défendre quant à Graham… Non Graham est probablement le plus inquiétant car il s’attire sans arrêt les pires ennuis. Elle ferme ses paupières, entortillant entre ses doigts un pan de ce qu’elle pense être la chemise qu’elle porte mais qui est, en réalité, celle portée par Scott. Elle ne peut s’empêcher de frémir légèrement quand les doigts de ce dernier glissent doucement dans ses boucles brunes dans un geste réconfortant. Il a raison ; parfaitement raison. L’important c’est qu’elle n’y est plus, dans son désert irakien, qu’elle est -à peu près- en pleine forme et il ne faut pas non plus laisser ces vilains souvenirs venir lui bouffer son moral. La dernière partie est plus facile à dire qu’à faire pourtant c’est ce qu’elle fera afin de reprendre un quotidien normal.
« Tu vas vite retrouver toute la grande forme, retrouver ta joie naturelle et tu vas me faire un beau sourire ou sinon je vais te sauter dessus pour te chatouiller jusqu’à ce que tu n’en puisses plus… Et prends cette menace très au sérieux. -Tu ne le feras pas, tu pourrais me faire mal et je sais que tu n’en as pas envie. Enfin je te déconseille tout de même d’essayer, je peux être violente. » Répond Willow avec un grand sourire et en se mettant à rire.
La morosité est passée, s’en est allée avec la tristesse qui commençait à prendre le pas sur l’humeur de la jeune femme. Heureusement qu’elle peut compter sur son ami pour lui changer radicalement les idées et passer rapidement à autre chose. Cependant elle ne bouge pas, pas encore, réfléchissant à sa question avec intensité. Quoi faire de son temps libre ? Damn. Voilà quelque chose à laquelle elle n’a absolument pas songé.
« Mmmmh. Tu me poses un colle. Avoue-t-elle. Venir t’embêter, pour sûr. Lire tous mes emails ainsi que mon courrier. Ce qui me prendra au moins une bonne journée pour répondre à tout. Dieu que mes projets sont excitants. Oh. Repeindre mon appartement. Je ne l’ai pas fait depuis l’inondation de ça dernier, en novembre. Je t’avais raconté que j’avais transformé mon aspirateur ainsi qu’un tuyau de construction en une pompe artisanale. Le bruit était horrible mais j’ai réussi à vider mon appartement en trois heures, quarante-quatre minutes et dix-huit secondes. Pardon. Je me disperse. Donc repeindre. Accorder mon piano ; je me suis rendue compte que je mourrais d’envie d’en jouer et je suis persuadée que mes concertos à deux heures du matin ont manqué à mes voisins. »
Tandis qu’elle parle, Willow s’est redressée, assise en tailleur sur le canapé. Son visage est à nouveau illuminé par un sourire et ses yeux bruns pétillent d’excitation. Maintenant qu’elle se rend compte de toutes les choses qu’elle va pouvoir faire, elle a complètement retrouvé le sourire.
« Par contre. Cois-moi que tu ne veux pas de moi squattant ici. Tu ne le supporterais pas. Je suis insupportable. Enfin, c’est que les personnes ayant vécues avec moi avaient l’habitude de dire. Fait-elle avant de se pencher sur la table pour remettre en place la feuille que ce fourbe de Scott a dérangé. Déjà, ça, c’est pas possible. Tu ne te rends pas compte de la torture que de voir une pile de feuilles avec celle de dessus légèrement décalée. D’ailleurs, si je puis me permettre. »
La brune attrape la tasse dans laquelle elle a bu son café. Elle montre, du bout de son index, une micro-fissure à l’intérieur de l’anse de cette dernière.
« Sache que si tu l’utilises environ deux fois par jour à défaut de 25cl par utilisation, l’anse devrait se briser d’ici quatre-vingt jours. A un ou deux jours près. Je tenais à te prévenir afin que tu ne te retrouves pas surpris. Ta table basse penche d'à peu près dix degré sur la droite. »
A nouveau, Willow se redresse pour pouvoir glisser ses doigts sur la boutonnière de la chemise blanche que porte Scott. Son index s’arrête sur le deuxième boutons fermés et elle regarde Scott.
« Il commence à se découdre. Je ne te ferai pas de calculs pour te dire quand celui-ci lâchera complètement, il te suffirait juste de le recoudre un peu. Si tu ne sais pas le faire, je peux m’en charger. Et… Elle lève son bras afin de passer délicatement sa main sur les cheveux de Scott. Tu as un léger épi. Qui ne veut définitivement pas s’aplatir. Enfin… Cela reste mignon. »
Elle rit. Ses doigts effleurent sa joue, descendent sur sa nuque puis elle retire sa main en détournant son regard avant de croiser ses bras contre sa poitrine.
« Tu vois, je suis agaçante. Dit-elle. Puis si en plus tu t’amuses à désordonné ce que j’ai ordonné, cela ne va clairement pas être possible. »
Ses yeux sont revenus se poser sur le brun avec la chemise au bouton à peine décousu. D’ailleurs, il ne faut que quelques secondes à Willow pour qu’elle se mette à fixer ce dernier avec une mine concentrée. Elle secoue la tête pour se sortir de sa « transe » maniaque afin de reporter son attention sur Scott. Pas le bouton. Plus ce maudit morceau de plastique. A la place, elle détaille avec attention les traits de son visage, ne se rendant absolument pas compte qu’elle s’est légèrement rapprochée. Un court moment d’absence. Une de ses mains est venue se placer contre la joue droite de Scott tandis qu’elle se penche sur lui afin de venir embrasser ses lèvres. D’accord, elle a de nombreuses fois flirté avec lui ; il a toujours répondu à ses avances mais là ? Willow se recule un peu soudainement, sourcils froncés, signe de sa contrariété.
« Pardon. Je ne sais pas trop. Bref. Fait-elle en se rasseyant convenablement. C’est juste que… Non, rien. Oublie. Je m’excuse. »
A moitié.
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Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Mer 30 Mar - 0:18
Willow & Scott
« I CAN'T ESCAPE NOW UNLESS YOU SHOW ME HOW. »
Je m’en doutais bien qu’elle allait me répondre ainsi, c’est normal… Après tout, j’aurais répondu de même si quelqu’un m’avait posé cette question, en tant qu’Avengers le risque est dans ma vie, comme il l’est dans celle d’un Agent comme Will. Mais par mes mots, j’aimerais surtout qu’elle comprenne que je n’ai pas envie qu’elle se mette en danger, qu’elle fasse attention à elle, qu’elle n’oublie pas qu’il y a des personnes qui ne souhaitent pas qu’il lui arrive quelque chose, tout comme je suis sur d’ailleurs de ne point être la seule personne à penser ainsi. Je l’écoute faire sa promesse sans répondre, laissant juste encore un peu mes doigts jouer avec sa chevelure souriant au petit baiser qu’elle m’offre à la commissure de mes lèvres. J’ai vraiment cette sensation que le contact humain a du lui manquer, me poussant presque à me demander un instant si tout cela ne l’a pas un peu changer car je ne me souviens point de l’avoir vu déjà si proche avant, avec autant de contact physique. Heureux de voir qu’elle retrouve vite son sourire, qu’elle redevient plus joyeux, je me permet alors une petite pique, mais avec gentillesse bien entendu. « Je ne douterai jamais de ta violence… Je suis sur que si tu veux, tu me mets KO en moins de deux. » Faut dire, je suis de mon coté un non violent de base, je cherche toujours à éviter de me battre même si à un moment j’ai du user de force, apprendre à me battre, apprendre plusieurs arts pour pouvoir mettre à terre des êtres dangereux, mais je n’y prouve aucune satisfaction et je considère toujours que cela doit rester de l’extrême nécessité.
Je la garde toujours contre moi quand elle me dévoile ses projets semblant des plus passionnants, cinquante pour cent d’administratif, de quoi s’amuser juste à ouvrir les factures, à lire les différentes lettres, voir les rappels, sans compter les publicités à perdre de vue. Je l’imagine râler devant une solde ratée, mais ça c’est mon esprit tordu. J’écoute tout ce qu’elle me conte, l’inondation, les travaux à faire, ce qu’elle a fait aussi, ses envies musicales, finalement pas mal de petits projets. A aucun moment je ne viens l’interrompre, préférant justement la laisser se libérer de tout ce qui lui passe par la tête alors qu’elle se détache en prenant une autre posture pour venir m’annoncer au combien cela serait insupportable si elle s’incrustait ici. Parce qu’elle croit que je n’ai connu que des colocataires joyeux et ouverts ? Cela m’amuse j’avoue car je sais bien qu’elle est manique, mais moi je suis bordélique… Qui deviendrait le plus vite fou entre nous deux ? « Tu sais… J’ai eu un petit voyou qui ne cessait pas d’avoir des ennuis, un vieil homme sage toujours à donner de bonnes leçons, un mec qui avait comme passe temps d’éclater la tête de ses amis et des nouveaux… Rien ne me fait peur maintenant. » Si Pym m’entendait le traiter de vieux… Mais bon, autant pour elle je pourrais être son père, autant lui pourrait être le mien. Je la regarde ensuite faite son petit speech, sa démonstration avec la tasse, calculant rapidement que vu le nombre d’utilisation, cela devrait passer à vingt jours alors, tout au plus. J’avoue que je trouve cela assez amusant, car quelque part tout ce qu’elle me dit, je suis du genre à faire « tant pis ». Je vous l’ai dis, je ne suis pas matérialiste, si cela casse, cela casse… Si c’est juste de travers et bien pas grave suffira de mettre une feuille pliée sous le pied quand cela deviendra gênant.
« Agaçante ? Non je trouve cela presque mignon. Je crois en faite que c’est toi qui deviendrais folle en venant dire qu’il est impossible de me supporter… Je pari que si tu fais le tour de l’appartement, tu vas finir par voir tous les petits défauts et te demander dans quelle chaos je vis. Je suis incapable de garder une chose en ordre, et surtout je peux passer les jours à voir quelque chose se dégrader sans le réparer…» La preuve en est avec ma cafetière chérie qui a besoin de claques pour fonctionner. Je ne pense pas que c’est de la paresse, c’est juste mon habitude et confort de vie, surement parce que je passe plus de temps à penser aux autres qu’à moi. Peut-être que si quelqu’un devait rester, oui je me mettrai à ranger, à aménager, ou à tenter de faire en sorte que cela soit plus convenable. Mais c’est mon style de vie.
Mais finalement tout cela prend une tournure totalement imprévue, alors que j’ai toujours le sourire, comme figé sur mon visage, celle qui se disait pouvoir être ma fille se rapproche de moi en étant comme pensive. Un frisson me parcours alors quand ses doigts parcourent ma joue, mais je ne m’attendais pas à ce qu’elle vienne ainsi prendre mes lèvres, m’offrir cette caresse, ce baiser au quel je réponds naturellement en fermant un peu les yeux. Je ne vais pas dire le contraire, c’est un contact des plus agréable avec une réelle suavité, mais cela reste un contact surprenant car autant nous nous amusions souvent à flirter, un clin d’œil, un peu de rentrer dedans, cela est resté toujours tel un jeu qui prend une tournure tout autre sur le coup. Sentant alors se contact se rompre, avec une pointe de regret, j’ouvre les yeux pour la voir comme contrariée, venant même s’excuser pour ce qu’il vient de se passer. Alors bien entendu, vous me connaissez, première chose que je tente de faire c’est de détendre l’atmosphère, de venir vite reprendre la situation en main avec un trait d’humour pour éviter que cela ne vienne gâcher l’ambiance ou que cela cause une forme de nervosité. Après tout, mieux vaut montrer qu’il n’y a eu aucun mal à cette situation non ?
« Et bien… Je me sens rajeunir soudainement. Tu as mis un rouge à lèvre jouvence ? » Une petite remarque pour ce baiser à l’homme vieux que je suis, gardant le sourire alors que je viens prendre sa main de la mienne, la capturant entre mes doigts. Mon regard se porte sur elle alors avec un poil plus de sérieux. Je ne peux pas rester sur – non rien oublie – venant caresser le revers de sa main de mon pouce en me demandant comment la faire parler sur ce qu’il s’est passé, sur ce qu’elle ressent sur le moment. Enfin c’est surtout sur ce – c’est juste que – que j’aimerais comprendre, avoir des réponses. « Tu n’as pas à t’excuser… Je n’y vois aucune raison. » L’attirant vers moi un peu pour tenter de lui faire tomber les petites défenses qu’elle risque de mettre en place face à la situation pour se reprendre. Autant je ne tente pas de la faire parler sur ce qu’il lui est arrivé, autant la il faut mieux en parler, ne serait ce que pour éviter un quiproquo, ou alors éviter qu’un malaise prend place entre nous. « Alors c’est juste quoi ? Tu as eu une hallucination et tu as cru voir un homme charmant ? » Je mélange un peu de plaisanterie dans cette converse plus sérieuse, simplement pour éviter de rendre cela strict, préférant qu’elle garde le sourire alors que je joue avec ses doigts. « Ou alors, cette mine contrariée dévoilait au combien cela a du t’être désagréable ? » Me mordant un peu la lèvre inférieure après mes mots, jouant peut-être avec le feu, mais au moins je tente à ma façon à délier sa langue. Si cela ne suffit pas, je passerai à la menace, celle de lui rendre ce baiser par exemple.
J’avoue, je ne suis pas doué pour gérer ce genre de moment, et en attendant de voir si cela marche, si cela permet de la faire parler un peu. Je me redresse, me relevant obligé de libérer sa main, faisant quelques pas dans la pièce en prenant sa tasse vide de café pour aller faire une recharge, mais aussi une pour moi. Revenant rapidement pour déposer les deux tasses sur la table en la regardant, me rapprochant à nouveau d’elle pour venir prendre sa main et la relever à son tour, l’attirer vers la fenêtre par laquelle elle regardait tout à l’heure, la guider pour qu’elle soit face à celle-ci alors que je me met derrière elle en posant les mains sur ses hanches naturellement. « Dis moi, que vois-tu en regardant la ville la ? Qu’est ce que cela t’inspire ? »
Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Mer 30 Mar - 2:27
Willow & Scott
Ses doigts entortillent nerveusement le bas de sa chemise blanche avant de pianoter distraitement le bras du canapé. Son cerveau s’est remis en marche, il analyse la situation depuis le début. D’accord Scott n’a jamais repoussé ses avances ou mis un terme à leurs flirts tout comme ce dernier n’a en aucun cas interrompu le baiser échangé. Mais tout de même, l’embrasser comme ça, sans raison aucune pour son esprit logique, ça ne se fait pas. Ses traits sont contrariés, son regard légèrement confus ; elle n’aime pas cela. N’aime pas ne pas comprendre, notamment lorsqu’elle commet un acte qui ne lui ressemble pourtant pas. Alors Willow s’excuse de son attitude absolument incorrecte et pas du tout appropriée. Oh ne la croyez pas ingénue, la jeune femme est loin de l’être mais c’est différent. Elle connait Scott, depuis un petit moment déjà, il fait parti des rares personnes à avoir une place signifiante dans sa vie. Ses doigts entortillent nerveusement le bas de sa chemise blanche avant de pianoter distraitement le bras du canapé. Et si elle venait de faire une connerie monumentale ? Après tout, ce serait absolument possible. La jeune femme ne sait plus quoi dire, ne trouve plus les mots, elle qui est si difficile à faire taire en temps normal. C’est certain. Elle a fait quelque chose qu’il ne fallait pas, ça va devenir étrange et Will se demande si elle ne devrait pas aller vérifier si ses vêtements sont maintenant secs pour rentrer chez elle. Ou alors faire comme s’il ne s’était rien passé ? Les deux options lui semblent réalisables. Encore faut-il savoir laquelle elle doit exécuter. Dieu qu'il s’en passe des choses, dans son cerveau. Sans qu’elle ne s’en rende réellement compte, un silence s’est installé entre eux, légèrement tendu, rempli de la nervosité de la brune. C’est finalement la voix de Scott qui vient le briser, usant d’une petite plaisanterie dans l’espoir de détendre l’atmosphère. Willow relève ses yeux, les pose sur le brun avec les sourcils très légèrement froncés. Il sourit, pourtant lorsque sa main s’empare de celle de Willow qui n’en finissait pas de pianoter nerveusement le canapé, son regard est plus sérieux. L’agent du Shield n’a absolument aucune idée de ce qu’il pourra bien dire ou faire. Rien ne lui semble plausible, être une hypothèse ayant du sens.
« Tu n’as pas à t’excuser… Je n’y vois aucune raison. »
Très vague haussement d’épaules. Son cerveau, lui, est en train de répertorier toutes les raisons qui devraient pousser Willow à s’excuser. Il en trouve tout un tas, de la plus logique à la plus illogique possible et n’ayant absolument aucune signification. Elle l’écoute parler, esquissant de petits sourires lorsqu’il use de petites boutades en espérant ainsi tirer quelque chose de la jeune femme. Pourtant, les lèvres de Willow restent définitivement closes à part lorsque ce dernier émet l’hypothèse que la brune n’a juste pas apprécié leur baiser échangé. Encore une fois, ses sourcils se froncent et elle murmure :
« N’importe quoi. »
Voilà. Ce sont les deux seuls mots qu’elle parvient à prononcer. Le souci, avec Willow Greene c’est qu’elle est bien incapable de parler de ce qu’elle peut ressentir. Cela a déjà été un exploit que, un peu plus tôt, elle avoue à Scott la crainte qu’elle a pu vivre en pensant qu’elle ne reviendrait plus jamais ici. Will n’a pas l’habitude, jamais on ne l’a vraiment incité à s’exprimer sur ses sentiments alors elle est perdue. Contrariée de ne pas se retrouver dans ce foutu bordel. Sa main récupérée, elle vient croiser ses bras contre sa poitrine tandis qu’elle suit du regard Scott récupérer la tasse de café avant de disparaître de son champ de vision. Silencieuse, la jeune femme se focalise sur les bruits de l’appartement ; elle entend Scott trafiquer dans la cuisine, l’ampoule du plafond grésille légèrement. Il faudra la changer d’ici peu. Ou vérifier le contact car maintenant qu’elle est un peu plus attentive, elle remarque que la luminosité n’est pas stable. Absolument rien de choquant mais pour elle, c’est une évidence que quelque chose cloche. Si Willow était dans son état habituel, pour sûr qu’elle aurait déjà attrapé une chaise ou n’importe pour atteindre la vile ampoule. Elle cligne des yeux. Il est revenu, les tasses de café ont été remplies et silencieusement, Willow refait ses calculs sur le mug à l’anse fissurée. Sa main est encore une fois attrapée par celle de Scott qui, d’un geste doux mais ferme, l’invite à se lever. Willow s’exécute, perplexe et sceptique quand elle se retrouve devant la fenêtre ; un léger frisson la parcourant au contact des mains de son ami sur ses hanches.
« Dis moi, que vois-tu en regardant la ville la ? Qu’est ce que cela t’inspire ? -Scott… »
Sous-entendu, "quel est l’intérêt ? Je n’en vois aucun". Pourquoi s’acharner ainsi ? D’ici quelques minutes cet « incident » sera oublié ou, loin derrière-eux et personne n’y pensera plus. Pas la peine d’enfoncer le couteau dans la plaie. Son regard examine néanmoins le paysage urbain qui s’offre sous ses yeux. Sauf qu’encore une fois, c’est l’esprit logique et critique qui vient prendre le dessus. La scène est analysée avec des yeux de scientifique, cherchant les erreurs, les ratés. Mais ce n’est pas ce que veut Scott, elle le sait. Willow se crispe un peu, frustrée.
« C’est stupide. Souffle-t-elle entre ses dents serrés. Pourquoi insister… » Finit Willow à mi-voix.
Inspiration. Expiration. D’accord, recommençons. Oublier le côté analyste. C’est si difficile, elle qui passe son temps à tout analyser depuis vingt-huit ans et non interpréter. Il faut reprendre du début, laisser courir ses yeux sur les blocks d’immeubles ternes sous le ciel sombre et orageux. Oh, il semblerait qu’un des immeubles soit… Non. Stupide esprit critique. Pour la troisième fois consécutives, Willow laisse son regard se perdre entre les immeubles, les gens qui courent avec des parapluies ou encore ces gosses qui s’amusent à se pousser dans les flaques d’eau. Puis il y a ce ciel, lourd, aussi noir que du charbon.
« Liverpool. Voilà ce que ça m’inspire. Pas la ville, le ciel. Ce même ciel nuageux, noir, sans lumière. J’ai horreur de cet endroit, j’ai détesté grandir là-bas. Ce doit être le lieu que j’exècre le plus au monde. Elle se mord les lèvres, secoue doucement la tête. Tu veux vraiment savoir pourquoi je n’aime pas quand on en vient à parler ressenti et tout le reste ? J'ai appris à mes dépends que les sentiments sont juste des faiblesses. Je t’épargne les détails, bête de foire de l’école, père ivrogne et violent, frangin de la même trempe et mère inutile. »
Abcès à demi crevé. Un goût amer a envahi la bouche de la jeune femme à l’évocation de ses mauvais souvenirs. N’entrons pas dans les détails, il en sait déjà bien assez. Son regard parcourt intensément le paysage mais cette fois, elle ne voit plus les détails qui la tiquaient un peu plus tôt. Willow se détache de Scott afin de se retourner pour le regarder.
« Si je me suis excusée, c’est parce que je n’ai absolument pas la moindre idée si t’embrasser était bien ou mal. Et ça me contrarie. Je déteste ne pas avoir la réponse. J’ai beau le tourner dans tout les sens, je suis incapable de résoudre cette équation. »
Elle s’arrête, marque une petit pause avec toujours le même air contrarié.
« Par contre, j’en avais envie. Est-ce que j’en ai encore envie ? Oui. Pourquoi ? Encore une fois, je n’ai pas la réponse. Mais tu sais ce qui est le plus compliqué ? Toi. Enfin pas toi. Plutôt le fait de devoir t’ajouter à ma formule. »
D’un geste distrait, Willow passe une main dans ses boucles brune avant de la passer sur son visage. Un peu plus et la migraine commencerait à lui marteler le crâne. Tout est tellement plus difficile lorsqu’il faut prendre en compte une autre personne dans ce genre de situations. C’est un peu pour ça que la jeune femme les évite au maximum. Téméraire sur le terrain, beaucoup trop réfléchie lors de situation absolument random. Et l’on s’étonne qu’elle n’ait que peu d’amis. Téméraire. D’accord. Sa main droite vient fermement agripper la chemise de Scott, le forçant à se pencher tout en mettant son autre main contre sa nuque ; ainsi abaissé à sa hauteur, Willow vient pour la seconde fois poser ses lèvres contre celles du brun. Le contact est toujours aussi agréable, électrisant, même. Son rythme cardiaque augmente sensiblement tout comme son souffle devient légèrement saccadé. Elle ne relâchera Scott que lorsque sa respiration sera devenue difficile ; pourtant sa main tient toujours sa chemise. Son regard est un peu perdu mais il n’est plus contrarié.
« Là, je ne suis pas désolée. » Murmure-t-elle.
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Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Mer 30 Mar - 12:34
Willow & Scott
« I CAN'T ESCAPE NOW UNLESS YOU SHOW ME HOW. »
Cela devient une évidence que Willow a réellement des difficultés à gérer une situation comprenant des imprévus… En faite je pense même qu’elle n’aime pas se retrouver face à quelque chose qu’elle ne maitrise pas ou qu’elle ne sait point entrevoir le dénouement par un calcul mathématique, ce qui doit rentre les relations humaines complexes vu qu’il n’y a pas plus chaotique que nous comme comportement, et surement des plus illogiques aussi. Mais passons, j’ai un petit test à lui faire passer pour qu’elle s’exprime, mais aussi peut-être pour la pousser à voir que tout n’a pas un sens logique ou rationnel, certains détails ne peuvent pas être calculés ou avoir un raisonnement scientifique. Oh il y aura toujours un profileur ou un psychiatre pour dire qu’il peut prévoir les choses humaines, mais il n’y aura jamais aucune certitude. Elle ne semble pas réellement vouloir se prêter au jeu au début, pourtant je reste derrière elle, mes mains toujours sur son être, elle proteste un peu mais rien n’y change, je ne dis mot attendant une réponse de sa part, attendant qu’elle joue le jeu. Ce qui finalement arrive, l’écoutant alors me parler du ciel d’une ville Anglais mais du coup me parlant aussi de ses propres sentiments. En faite je m’attendais point à toutes ces confidences soudainement, me prenant un peu de cours face à la leçon que je souhaitais partager, mais je comprends mieux pourquoi se réfugier tant dans la logique, surement une part d’incompréhension face au comportement d’un entourage qui n’a pas su la comprendre, ni comprendre son don. Quelque part cela me fait mal pour elle, imaginer cet environnement… Certes je n’ai pas eu la vie la plus riche qui soit, mais j’avais une chose dans ma jeunesse, j’avais l’amour familial, le soutien, la compréhension. J’honore souvent le mot famille car j’ai vu les miens se sacrifier pour m’offrir la chance d’avoir des études dignes, de pouvoir devenir quelqu’un. Je la laisse continuer dans son raisonnement, la laisse s’exprimer de peur que répondre coupe son élan, les doigts glissant naturellement sur elle quand elle se tourne face à moi, semblant exprimer des tics nerveux d’une petite damoiselle timide et perdue.
« Tu sais ce que je vois ? Quand je regarde dehors je ne vois pas un lieu, je vois un ensemble de personnes, un couple récemment marié faisant l’amour, un autre se disputant pour la énième fois, une femme qui chante une berceuse pour endormir son bébé, des enfants jouant et d’autres étudiants… Je vois simplement la vie, car les murs, le climat… Tout n’est que décoration autour de la vie, tout n’est que détails. » Ma voix est murmure, mon ton est léger, je m’exprime pour montrer autre chose à Will, lui montrer ma façon de concevoir ce monde, ce qui lui expliquera surement le faite que j’ai si peu de respect pour mes affaires… « La vie n’est pas une chose programmable, car chaque être est différent, chaque personne a sa personnalité. Oh il existe bien des points communs, des comportements prévisibles ou répétitifs, mais chaque être possède sa propre conscience, pouvant changer du jour au lendemain, prendre cent fois la route de gauche et d’un coup sans prévenir le lendemain prendre celle de droite. » Ma main remonte, les doigts passant sur ton menton lentement, glissant tel un voile de soi avec douceur sur sa joue tout en cherchant à capter son regard. « Cela sait paraître terrifiant, mais finalement c’est cela le plaisir de la vie, rien n’est facile, chaque geste envers autrui est un défi et chaque contacts que nous avons avec les autres influenceront leur vie comme la notre. Et même quand nous pensons connaître quelqu’un à fond, cette personne sait encore nous surprendre car il est impossible de définir parfaitement un être. » Je dévoile du coup ma vision de l’humanité, des émotions. Certes une définition montrant à nouveau que nous sommes instables, mais que découvrir une personne est quelque chose de tous les jours. Je ne sais pas du tout comment elle va prendre cela, si elle va accepter ce que je lui dis, mais en tout cas cette fois je n’ai plus la possibilité de parler car elle m’attire à elle pour voler une nouvelle fois mes lèvres, m’offrir un baiser cette fois plus assuré, plus insistant, ne me relâchant point mais s’agrippant à ma personne.
Ce contact, je le prolonge, j’y réponds en savourant la fine caresse de nos lèvres se flattant, ressentant ce souffle plus rapide, le mien suivre le rythme, me pressant un peu plus contre sa personne alors que mon autre main se faufile à la chute de ses reins. Ainsi je suis le facteur compliqué, et bien il semblerait qu’elle a décidé finalement de braver la difficulté pour prendre les devant, offrant un instant qui va surement créer une situation complexe mais la vie est ainsi faite, des imprévus, des complications, des changements. Quand elle y met fin, que l’absence de cette chaleur se fait ressentir, un soupire s’échappe, celui d’un regret que cela stoppe déjà, mais sans mot au début, je repose mon regard dans le sien, admirant un instant ses yeux que je trouve étincelant sur le moment. Est ce un changement chez elle ? Une perception qui n’est plus la même de mon coté ? Je ne sais pas mais je m’y perds un peu dans ces yeux alors qu’elle m’annonce que cette fois-ci il n’y aura point d’excuses exprimées. « Tu devrais… Est ce que cela se fait d’interrompre ainsi un grand discours humaniste pour exprimer toute la particularité qui fait de nous des êtres à part entière ? » Dire cela avec un grand sourire et un air exprimant le bien être, c’est ce qui fait le moins sérieux au monde, surtout avec le petit clin d’œil qui suit. Ah oui, je sais, il est difficile de faire les choses sérieusement avec un Scott Lang, mais c’est aussi ma seule façon de m’exprimer clairement sans rentrer dans les discours ennuyeux. Mes doigts continuent quand à eux de glisser dans sa chevelure, venant même de leur bout effleurer sa nuque alors que mon regard ne s’est jamais dévié un seul instant pendant ces mots. Je crois que je refuse de quitter son regard par crainte, celle de me retrouver dans une situation indésirée, de voir les pensées revenir des dangers qui pourraient s’abattre sur elle en côtoyant quelqu’un comme moi. Surtout que je ne connais pas réellement la vision du SHIELD face au Registration Act… Que ce passerait il si maintenant elle se retrouve entre des ordres de ses supérieurs et moi ? Donc voilà, voulant éviter de penser politique, voulant éviter de penser aussi aux ennemis qui pourraient se tourner contre elle par ma faute, je reste à l’admirer.
« D’ailleurs si c’était un argument pour me faire comprendre que toi squattant ici cela pourrait être l’enfer… Je pense que tu t’es trompée d’arme car cela ne me fait qu’entrevoir l’inverse ma chère. » Après tout, c’était notre sujet de conversation avant ce changement soudain, donc j’en profite pour la taquiner avec le plus beau des contres arguments face à tout ce qu’elle a pu me dire sur le coté insupportable de sa vie. Mes pas me font reculer lentement, mes mains repassant sur elle pour descendre le long de ses bras, prendre ses poignets et l’attirer avec moi alors que je me redirige, en marche arrière, vers le canapé. Malheureusement, autant une fourmi à des antennes, autant je n’ai pas des yeux dans mon dos… Alors que je recule, un Bang se fait entendre, cognant la table que je n’ai point vue, venant perdre directement l’équilibre en tombant comme une masse dos à terre… Mais le soucis n’est point ma chute en elle même c’est qu’en tenant les mains de Willow, je l’entraine avec moi dans cet accident, la faisant tomber sur ma propre personne. Le choc fait tomber d’ailleurs la tasse pleine de café qui se brise à terre… Réduisant grandement la durée de vie estimée par l’Agent du SHIELD. J’avoue, la sur le coup je ne peux que éclater de rire face à la situation en regardant la damoiselle sur moi. « Hum… tu disais quatre vingt jours pour la tasse… tu m’as surestimé… »
Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Mer 30 Mar - 15:13
Willow & Scott
Si Scott et Willow ont quelques points en communs, ils ont aussi, une vision du monde aux antipodes l’un de l’autre. L’une ne voit que les chiffres, les détails d’une construction légèrement bancale où les humains sont inclus mais ne sont que des nombres, une partie des statistiques qui tournent dans sa tête. En face, on a l’humaniste, celui pour qui la vie prévaut sur tout le reste. Deux pensées différentes dont la dernière n’a jamais réellement effleuré l’esprit de la jeune femme. Mais elle se demande, si, par hasard, le début de sa vie avait été différent, elle aurait pu raisonner comme Scott. Il est évident que c’est d’avoir été brimée durant toute son enfant et une grande partie de son adolescence qui a rendu Willow comme elle est aujourd’hui. Il lui aura tout de même fallu attendre sa dix-septième année pour rencontrer une personne l’encourageant et la poussant à sortir de ses limites. Elle écoute le discours du brun, attentive comme l’est une élève studieuse face à son professeur. La jeune femme tente d’assimiler ce concept qu’il lui explique mais qui, pour elle, est tout de même bien flou et incohérent. Ce n’est, hélas, pas du jour au lendemain que Will pourra changer sa vision d’un monde qu’elle foule depuis vingt-huit ans. Pourtant, pour une fois, elle ne fait pas preuve de mauvaise volonté à ce sujet comme elle l’a toujours fait. Arrête de ne voir le monde qui l’entoure que comme une immense équation n’attendant qu’à être résolue. Il a raison, bien sûr qu’il a raison. Elle acquiesce sans un mot, silencieuse face à ses pensées. Il a parlé de sa vision, elle a parlé de la sienne avant d’interrompre ce discours d’un impétueux baiser.
Sa main enserre toujours un pan de la chemise de Scott et même si son étreinte est légèrement relâche elle refusant de la lâcher complètement pour l’instant. Willow ne sait pas vraiment pourquoi, peut-être qu’elle a peur qu’en rompant ce contact, quelque chose de plus important se rompra. Sa tête s’est remplie d’interrogations, de calculs qui tournent dans son esprit comme une litanie. Pas de regrets, pourtant si elle veut être parfaitement honnête, la jeune femme reste complètement désemparée face à cette situation qui lui échappe de plus en plus. Son côté control freak en a horreur, voudrait tout remettre en place, en ordre et effacer ce flot tumultueux qui s’agite en elle. Seulement, comme Scott a bien pu le dire, ce n’est pas possible. On ne contrôle pas un être humain comme l’on contrôle une formule ; elle-même en est la preuve de cette instabilité et improbabilité. Ce n’est pas grave, il faudra que Willow apprenne à s’y faire. Son regard sombre est plongé dans celui clair de Scott qui, soutient son regard. A aucun moment l’un de ne vient détourner ses yeux. A croire qu’ils craignent tous les deux de briser quelque chose, une sorte de lien invisible qui s’est tissé mais semble encore fragile.
« Tu devrais… Est ce que cela se fait d’interrompre ainsi un grand discours humaniste pour exprimer toute la particularité qui fait de nous des êtres à part entière ? -Mmmmmh cela dépend de la façon dont on l’interrompt. Dit-elle, sourire en coin. Aucun regret. »
Puis elle rit un peu à son clin d’oeil. Il est égal à lui-même, comme toujours. Pourtant, son regard n’est pas exactement le même, quelque chose semble avoir changé mais Willow serait bien incapable de savoir quoi. Une nouvelle preuve appuyant le discours de Scott sur la versatilité de l’être humain et de son esprit contradictoire.
« D’ailleurs si c’était un argument pour me faire comprendre que toi squattant ici cela pourrait être l’enfer… Je pense que tu t’es trompée d’arme car cela ne me fait qu’entrevoir l’inverse ma chère. -Tout dépendra si tu revisses correctement ton ampoule qui n’arrête pas de grésiller. Dans le cas contraire, peut-être as-tu raison. »
Les mains glissent le long des bras de Willow, venant délicatement enserrer ses poignets pour l’entraîner avec lui. La raison voudrait que la jeune femme détourne ses yeux afin de vérifier la trajectoire prise par Scott… Ce qu’elle ne fait pas. Son regard est irrémédiablement planté dans celui du brun qui, a parfaitement l’air de gérer la situation. Presque. Il n’avait pas pris en compte la table du salon, obstacle sur son trajet en direction du canapé. Scott finit d’ailleurs par la heurter et même par en perdre l’équilibre. C’est à ce moment-là que la jeune femme reprend ses esprits… Lorsqu’elle bascule en avant, attirée sur le sol par Scott, tenant toujours les poignets de la brune. Son corps vient heurter celui de l’homme par terre et son souffle se coupe momentanément à cause de la vive douleur dans sa cage thoracique. Son visage se crispe très légèrement, son regard se voile un peu et c’est le rire sonore de Scott qui la sort de son état. Que se passe-t-il ? Pourquoi est-il ainsi hilare ? Non finalement, elle va arrêter avec les êtres humains, trop compliqués. Il se met à parler de la tasse, provocant la perplexité de Willow qui, ne comprend pas pourquoi il vient remettre ce sujet sur le tapis. Et son regard se pose sur les morceaux brisés, non loin d’eux. Elle cligne des yeux avant d’être prise d’un fou rire l’empêchant de s’exprimer à son tour. Il lui faut avant réussir à se calmer, à reprendre son souffle. Ses joues ont pris une petite teinte rosée tandis que ses yeux brillent de larmes sous l’effet de sa soudaine euphorie.
« Désolée, je n’avais pas pris en compte les potentiels accidents de parcours. Lance-t-elle sur un ton taquin. Et tu as encore recommencé, cela t’amuse-t-il de venir ainsi déranger la pile parfaite ? Pour la deuxième fois. Tsss. »
Sous le choc, la pile de papiers s’est à demi-écroulée. En temps normal, Willow aurait déjà bondi pour la remettre en place, ne supportant pas le désordre plus de deux minutes. Surtout un tel bazar qui s’est étalé sur la surface de la table. Scott est chanceux que la seconde tasse n’ait pas bougé d’un millimètre. Oh. Non. Elle est à deux centimètres sur la gauche de son emplacement d’origine. Son front se plisse très légèrement avant qu’elle ne reporte son attention l’homme placé en-dessous d’elle. Se redressant un peu afin de se retrouver à califourchon sur Scott, elle vient tapoter le bout de son nez pour l’embêter.
« Que vais-je faire de toi, mmmmh ? Demande Willow avec un petit sourire malicieux. Tu as peut-être raison, finalement, c’est toi qui réussirais à me rendre folle. Mais je pense que je suis prête à prendre le risque. »
Willow termine avant de se pencher sur Scott pour venir effleurer ses lèvres des siennes, avec délicatesse et volupté. La main gauche de la jeune femme est venu se faufiler entre les pans entrouverts de la chemise de l’homme, ses doigts frôlent sa peau dénudée pour remonter dans sa nuque pour finir leur course sur sa joue. Aussi plaisante soit la situation, les côtes de la jeune femme commencent à protester un peu plus vivement, la position devient douloureuse et inconfortable. Alors Will dépose un bref baiser sur la bouche de Scott avant de se relever avec un petit soupir. La pression exercée sur sa cage thoracique se relâche, la douleur se calme et Willow respire. C’est également le moment que choisit son côté maniaque pour faire irruption, poussant la brune à reformer correctement la pile, replacer la tasse vivante à son exacte première place. Quant à celle décédée sur le sol. Elle la regarde, mains sur les hanches.
« Quand je pense qu’elle aurait pu te servir encore quelques temps. A partir de maintenant, tu regarderas où tu vas. Fait la jeune femme d’un air faussement sévère. Je suis navrée de te dire que même avec le volume approprié de colle, ta tasse est définitivement inutilisable. Enfin, tu pourrais l’utiliser mais l’étanchéité est compromise. »
Will se baisse, ramasse quelques morceaux de tasse en prenant soin à ne pas se couper. C’est resté ainsi bien trop longtemps. Elle veut bien faire des efforts et être moins maniaque mais là, tout de même, ça doit bien faire cinq minutes que tout est ainsi. L’ordre doit revenir, si celui-ci ne peut pas s’appliquer aux êtres humains, il l’est sur les objets. Sans vraiment demander son avis à Scott, Willow entreprend de ramasser tous les morceaux de porcelaine éparpillés. Même les plus petits et insignifiants sont récupérés pour être jetés. Puis il y a ce café dont certaines éclaboussures sont venues tacher le mur le plus proche. D’une rapidité redoutable, ne laissant pas le temps à Scott de dire ou faire quoi que ce soit, Willow fait disparaître l’incident, faisant naître en elle un sentiment de satisfaction.
« Oh. Aurais-je oublié de mentionner mon efficacité ? Questionne Will, amusée. Maintenant je serais parfaitement capable de me pencher sur la question de la table bancale, de l’ampoule mal fixée ou de ce petit bouton… »
En même temps qu’elle parle, elle s’est rapprochée de Scott. Il y en a un autre, de bouton de chemise, qui la préoccupe. Ce dernier n’est pas décousu, seulement mal attaché, il semble pouvoir lâcher à tout moment et les doigts de Willow le tripotent quelques secondes avant de, finalement, le défaire complètement. Voilà, c'est bien mieux.
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Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Mer 30 Mar - 18:37
Willow & Scott
« I CAN'T ESCAPE NOW UNLESS YOU SHOW ME HOW. »
Un rire, c’est bon signe au moins l’ambiance est détendue, elle se sent surement mieux face à la situation et doit cesser de tenter de réfléchir logiquement. Surtout qu’il est difficile d’avoir une forme de logique dans une relation humaine, ce serait comme essayer d’avoir le nombre exact de grains de sables dans le désert du Sahara. Préférant de loin ainsi, je note que je vais devoir lui demander plus tard de quelle ampoule elle parle car franchement je n’ai pas fais attention et je suis totalement incapable de dire en ce moment laquelle grésille. Puis vous connaissez l’adage, si on vit à coté d’une gare, on n’entend plus les trains passés, du coup oui avec l’habitude je ne remarque plus ce genre de détail, ils font totalement parti du quotidien. Pensant profiter alors de ce moment entre nous, de juste pouvoir laisser exprimer ce qu’il se produit, je voulais ramener la jeune femme au canapé, mais dans ma maladresse je l’avais attiré à terre. Bien entendu je m’en veux un instant de ma stupidité quand je remarque la douleur sur son visage, surement pour cela que je passe vers le rire aussi… Rire plutôt que pleurer, rire qui lui chasse facilement les douleurs, ne pouvant pas m’empêcher mais surtout espérant que cela rend à nouveau la situation plus légère, ce qui semble marcher vu que finalement elle me rejoint aussi la dessus. Je ne me souviens pas de la dernière fois où son rire s’est fait entendre ainsi, fort et sincère au point de venir changer la couleur de ses joues.
« Oh mais Will, tu vas devoir t’y faire… Rien n’arrive à rester en ordre avec moi… C’est comme une aura qui m’entoure et crée le désordre. » Puis bon, cette pile de papiers allait finir de toute façon étalée sur la table quand je recommencerai à travailler. Malgré mon sourire et les mots, mes mains passent juste sur elle, juste vérifier d’un geste rapide que par cette chute je n’ai pas blessé la jeune femme… Oui, je sais plusieurs mois d’hôpital elle a surement tout cicatrisé, mais c’est comme un réflexe de ne point sentir un liquide chaud et rougeâtre, et en la regardant se redresser sur moi, je peux constater justement que tout semble aller bien. « Sans moi… Tu te ferais surement moins mal déjà… » Voilà, je ne peux pas m’en empêcher, répondant après avoir tenté de mordre son doigt dans un mouvement de la tête et un claquement des dents assez lent pour assurer l’impossibilité d’y arriver. Ce qui me « touche » dans sa réaction, c’est juste la fin de sa phrase, prête à prendre le risque… Cela peut dire tellement de choses, bien des positives, c’est presque comme si elle annonce être prête à se battre contre les difficultés pour profiter de ce genre de moment et je trouve cela flatteur. Faut dire que j’ai surtout connu des personnes prêtes à fuir plus qu’à affronter les vents et marées. Profitant du moment, de cette posture pouvant paraître indécente vu la tenue de l’Agent, je savoure quand elle se rapproche, ce léger contact, ses doigts apportant frissons, confirmant bien que la contrariété qu’elle ressentait au premier contact est maintenant définitivement partie, prolongeant encore l’instant avec un certain plaisir, les doigts restant au niveau de ses hanches à nouveau, remontant que vers son dos, agissant avec respect car je ne souhaite rien précipiter non plus même si elle me fait bruler sur l’instant. Je n’aime pas ce moment, celui où elle doit se détacher un peu de moi, cela donne toujours une petite sensation de manque, de regret que le contact diminue, mais je commence à comprendre un peu plus la situation et ce qu’elle tente de cacher. Que ce soit à cause de mes doigts tout à l’heure sur les cotes, de sa chute, ou de ce soulagement qu’elle exprime en se redressant. La douleur est bel et bien présente…
Je suis un instant en pleine réflexion alors qu’elle se met à vouloir ranger, réparer les dommages, remettre tout en ordre… Non… Elle doit surtout se reposer. Bon la c’est un combat perdu d’avance car vu son énergie et le faite qu’elle soit restée si longtemps allongée à l’hôpital, elle va surement m’envoyer me faire voir si je tente de la pousser à s’asseoir ou se coucher pour prendre des forces, mais je ne peux pas raisonnablement la laisser travailler ainsi chez moi alors que je sais qu’elle souffre encore non ?
« Ce n’est pas grave, ce n’est qu’une tasse, par contre tu sais que toi il est impossible d’user de colle pour te réparer si tu te casses ? Alors tu devrais peut-être arrêter de tout ranger et juste t’installer confortablement pendant que moi… Responsable du sinistre… je remet mes choses en ordre et te commande la Pizza. » Subtilité pour faire comprendre de se reposer avant de finir les cotes comme la tasse. Pourquoi je suis persuadé qu’elle refusera de m’écouter ? Je me redresse alors à mon tour en étant époustouflé par la vitesse d’action de la jeune Greene, voyant un instant des dons de super vitesse quand il s’agit de faire la perfectionniste de la sorte. « C’est pire qu’efficace la… mais tu sais que je me sens honteux la ? Tu es mon invitée et tu te mets à tout arranger. » Ah non, je ne veux pas qu’elle s’occupe de la lampe, ni de la table… Bon sang, je vais finir par me cacher gêné qu’elle passe son temps de sortie à faire du ménage dans mon chaos, surtout en sachant que cela ne va pas survivre longtemps, je me connais.
Je la fixe un instant d’un air sévère pour tenter de faire comprendre que ce n’est pas bien de vouloir prouver son efficacité, mais impossible alors qu’elle revient à moi pour jouer avec le bouton de ma chemise. « Je pensais que c’était indécent plus ouvert ? » Libérant ainsi une nouvelle petite taquinerie avant de doucement la pousser en arrière et venir la renverser assise sur le canapé, sauf que cette fois, je me penche en la renversant pour diminuer l’intensité de la chute, la retenir et éviter ainsi qu’elle se fasse du mal inutilement. Cette fois je prends l’initiative en me penchant vers elle, déposant trois simples et chastes baisers, douce caresse sur ses lèvres, vile flatterie sur sa joue, cruelle tentation au creux du cou, cela avant de murmurer quelques mots. « Maintenant tu ne bouges plus, je m’occupe de ces petites choses qui dérobent ton attention… » Puis d’un petit air vile et cruel, je rajoute encore quelques petits mots pour jouer avec son coté si perfectionniste en créant une forme de distraction. « Tu n’as même pas vu touts les défauts de la chemise que tu portes… » Me redressant par la suite, presque persuadé qu’elle va du coup vérifier les boutons de sa chemise, ou les coutures. J’en profite alors pour directement me reculer et chercher du regard la lampe qui grésille, bon sang cela ne doit pas être trop compliqué après tout, il n’y a pas beaucoup d’ampoules qui fonctionnent ici. « Comment tu fais pour… » Voulant faire une remarque au sujet de cette maudite lumière quand soudainement je la vois, juste un petit clignement presque imperceptible… Sans attendre et surtout avant qu’elle ne cherche à intervenir je me mets sur la pointe des pieds pour la resserrer mais rien n’y fait, elle continue… Bon bah voilà, faudra changer et j’en ai pas de stock. Affaire suivante, la maudite table, qui aurait cru qu’un jour je me mettrais à faire le rangement chez moi ? Affaire toute aussi vite réglée, je prends le premier papier de mon dossier, le pliant plusieurs fois et le glissant sous le pied récalcitrant pour la stabiliser avant de venir me jeter assis à ses cotés. « Voilà My lady… La table ne devrait plus t’ennuyer et la lumière… faudra attendre que je fasse quelques courses. »
Agrippant la chemise qu’elle porte pour un peu la tirer vers moi en me demandant du coup si elle a pensé à cette fameuse Pizza mais c’est la que malheureusement la tranquillité prend fin quand quelqu’un frappe à la porte… Enfin je devrais dire tambourine avec force et violence en criant mon nom. Je connais cette voix, Luis… Mais qu’est ce qu’il fout la ? Pourquoi maintenant ? Ce n’est pas possible. Je me retiens de ne pas claquer la main sur mon visage et hésite même de dire à Will de ne pas faire de bruit et qu’il se lassera, mais vu l’intensité des chocs que son poing contre la surface solide qui nous sépare, je me doute que c’est une affaire sérieuse. « Je… Je suis désolé je vais vite voir ce qu’il veut et après je suis tout à toi, tu as ma parole. » Obligé de l’abandonner, râlant intérieurement qu’il décide de débouler aujourd’hui, j’ai à peine ouvert la porte que Luis rentre directement à l’intérieur, presque le feu aux fesses, se mettant à parler si vite que je ne capte qu’un mot sur deux, ne remarquant même pas la présence inhabituelle en ces lieux. Non il fait comme à son habitude, venant me voir pour résoudre ses problèmes, me parlant d’un type qui le cherche dans le quartier après sa sortie de prison, soit disant pour régler ses comptes à cause du temps de notre séjour à San Quentin. Je n’ai pas le temps de le calmer que celui ci use de mots plus agressifs, non envers moi, mais pour exprimer que ce type veut autant le retrouver lui que moi et faire notre peau… Je lui fais des grands signes de se calmer, de baisser le ton aussi si il ne veut pas réveiller tout le quartier. Voilà, vraiment le moment parfait pour parler de menace de mort, je soupire en remuant la tête négativement alors que Luis me regarde sans rien comprendre. « Du calme Luis… Nous ne sommes pas seuls… » Et à cette remarque il regarde autour de lui remarquant alors enfin la personne présente, la regardant et la fixant surpris ou… Bref, je toussote un peu pour attirer son attention sur ma personne. « Luis, je te présente Willow, Willow je te présente mon ami Luis, mon ancien colocataire et un ami. »
Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Mer 30 Mar - 20:55
Willow & Scott
Ranger. Retirer les traces de café sur le sol ainsi que les petites éclaboussures sur le bas du mur : voilà une mission pour l’agent Greene. Cela ne la dérange pas, bien au contraire. On pourrait même dire que mettre de l’ordre dans les choses est une occupation que la jeune femme apprécie. Quoi de mieux que de se retrouver dans un environnement ou toutes choses a une place ? Rien. Gamine, elle triait les bouteilles d’alcool de son père, et comme ce dernier dérangeait l’ordre établi à peine celui-ci instauré, elle n’avait pas le temps de s’ennuyer. Par nom, type, taux d’alcool, taille, volume. Tout y est passé. Il n’y a qu’à ouvrir les placards ou tiroirs de la jeune femme : son appartement est une parfaite imagine de sa personne. Qui, lorsqu’une nuit d’insomnie ne sait plus quoi faire, se mettra à tout organiser en utilisant une nouvelle logique de rangement. Finalement, plus on connait Willow, plus on se rend compte qu’elle est décidément pas comme les autres. Ca fait son charme, non ? Scott tente très subtilement de faire passer un message à Willow ; message parfaitement compris mais qu’elle décide d’ignorer en roulant des yeux puis en riant. « Se casser » pendant une seconde, Willow hésite à répondre qu’elle n’est pas faite de sucre ou de porcelaine et qu’elle est bien plus résistante qu’on ne pourrait le croire. Pourtant, elle préfère garder le silence afin de terminer son rapide ménage. Remarquant lors de son rapide passage dans la cuisine, que sa machine à café n’a pas l’air en très bonne forme. Non Willow. Revenir dans le salon, arrêter ou en tout cas essayer de faire abstraction du reste.
« C’est pire qu’efficace la… mais tu sais que je me sens honteux la ? Tu es mon invitée et tu te mets à tout arranger. -Tu n’as pas à l’être. Ce de ma faute, je suis incapable de rester stoïque devant ne serait-ce qu’un détail insignifiant. »
L’air sévère de Scott ? Will n’y fait absolument pas attention, son regard rivé sur la -pas- sage boutonnière de la chemise de Scott. Le petit bouton un peu décousu attire bien ses yeux mais c’est surtout celui voulant s’échapper de la boutonnière, à demi-retiré, qui ne retient qu’à peine les deux pans du vêtement immaculé. Oh non, il y a une minuscule tâche de café… Finalement, elle défait le bouton, libérant un peu plus le torse nu de Scott. Juste pour le plaisir des yeux. Après tout, que Willow ait intervenu ou pas, le petit morceau de plastique serait de toute manière venu se déloger, elle n’a fait qu’accélérer le processus avec un malin plaisir. D’autant que le brun ne se fait pas prier pour lui rappeler sa précédente pique sur la tenue qu’elle avait décrété « indécente ». Elle rit, se mord la lèvre inférieure tout en plantant son regard dans celui de Scott.
« Ca l’est. Ce n’est pas pour autant que ça me déplait. Bien au contraire. » Répond-t-elle du tac-au-tac.
L’envie d’en profiter un peu plus est grande, très grande même. Seulement on ne lui en laisse pas l’occasion, il ne lui en laisse pas l’occasion. Doucement, Willow est poussée en arrière avec le but de la faire tombe sur le canapé. Ses poings se crispent un peu, craignant en avance la fulgurante douleur qui vrillera tout son thorax mais celle-ci ne vient pas. Ou alors, elle est très brève et pas si terrible que ça. Tout ça grâce aux bras de Scott qui viennent accompagner le mouvement, adoucir l’impact qui se fait léger et Willow souffle de soulagement. Oh, elle se doute bien qu’il ne fera rien pour lui faire mal mais tout de même, il est si aisé d’éveiller une douleur thoracique, même sans le vouloir. La jeune femme relève la tête afin de pouvoir regarder Scott qui, se penche sur elle. Ses lèvres effleurent celles de la brune, arrachant de longs frissons dans son échine. Le baiser est doux pour devenir aguicheur dans son cou. Sa peau brûle légèrement après le passage des lèvres de Scott ; elle aurait envie d’attraper son vêtement pour l’attirer à elle mais ce dernier se redresse après avoir lancé une phrase qui change tout :
« Tu n’as même pas vu tous les défauts de la chemise que tu portes… -Que… »
Ni une, ni deux, Willow baisse immédiatement la tête sur le vêtement afin de se mettre à l’inspecter avec une attention accrue. Défauts. Chercher les défauts. Oh. Mais oui ! Une des coutures n’est pas parallèle à une autre, elle dévie d’un petit millimètre, compromettant un peu tout. Cela frustre Willow, elle ne peut tout de même pas découdre le vêtement afin de le recoudre correctement… Si ? Il n’est pas certain que Scott apprécie que la jeune femme endommage sa chemise. En fait, il est probable que cela lui est égal. Oh. Un bouton n’est pas droit. Bon sang, il lui a donné la chemise du Diable ! Et une ourlet est très légèrement plus large que l’autre. Comment peut-on vendre quelque chose d’aussi mal cousu ? Le visage de Will est contrarié, frustré et elle ne fait même pas attention à Scott qui s’active dans le salon pour faire disparaître ces petits détails qui ne cessaient d’obséder la brune. D’un côté, il l’a lancée dans un nouveau calvaire d’imperfections. De ce fait, elle sursaute quand Scott s’affale à côté d’elle sur le canapé. Son visage est relevé, toujours aussi contrarié avant de parcourt des yeux la pièce pour constater, qu’en effet, la table a retrouvé une stabilité quant à la lampe… Elle est toujours la même mais il est décidé qu’elle en fera abstraction. Elle peut le faire.
« Je saurai me montrer patiente, promis. Par contre, ai-je le droit de dire que cette chemise est un cauchemar ? J’ignore si je vais pouvoir la porter plus longtemps. » Dit-elle, espiègle.
Le vêtement est justement agrippé… Que l’on frappe à la porte. Violemment. Willow fronce ses sourcils, qui vient ainsi frapper avec autant de hargne ? Son regard glisse en direction de l’entrée avant de repasser sur Scott. Ne disant rien lorsqu’il se lève, elle hoche juste de la tête. Ses traits sont devenus légèrement soucieux, pour qu’on vienne brailler à ce point, limite à la mort, c’est que quelque chose va mal. Très mal. Will n’a pas réellement le temps de réfléchir à tout ça, un homme qu’elle ne connait pas fait soudainement irruption dans la pièce et elle se lève précipitamment du canapé. D’accord, elle ne s’attendait pas à ça. L’inconnu -pour elle- est complètement… Hors de lui ? Paniqué ? Un peu de tout ça en même temps ? Les mots s’ancrent dans l’esprit de Will et la moue légèrement soucieuse se fait plus inquiète. L’ami de Scott ne semble toujours pas avoir remarqué la présence de Willow qui tire sur le bas de la chemise dans un geste empreint d’un peu de pudeur. Oh si. Le voilà qu’il se met à fixer la jeune femme qui fait un petit geste de la main.
« Luis, je te présente Willow, Willow je te présente mon ami Luis, mon ancien colocataire et un ami. -Enchantée. Dit poliment la jeune femme en tendant sa main pour serrer celle dudit Luis, elle se tourne vers Scott. Je vais aller vérifier si mes vêtements sont secs. »
Posant sa main sur le bras du brun, elle le serre doucement dans un geste tendre avant de disparaître dans la salle de bain. La vérification n’est qu’une simple excuse pour s’éclipser, pour ne pas se retrouver l’oreille indiscrète. D’ailleurs, une fois dans la salle de bain et la porte refermée derrière-elle, elle ne vérifie même pas ses affaires. Il est évident que ces derniers ne sont pas secs. A la place, elle se met à observer ses côtes, à la recherche d’un hypothétique nouvel hématome ayant pu se former après la récente chute ou encore sa course dans les escaliers de son immeuble et de celui de Scott. Rien. Après une poignée de minutes dans la salle de bain, Willow quitte la pièce pour rejoindre la cuisine afin de remplir la bouilloire et mettre de l’eau à chauffer. Il lui faut ensuite farfouiller dans les placards à la recherche d’un quelconque paquet de thé. Miracle. Elle en trouve un tout au faut d’un placard après avoir dû monter à moitié sur le rebord du plan de travail. Le sachet est déposé dans le fond d’une tasse, l’eau bouillante est rajoutée et Willow vient s’appuyer dos au meuble de la cuisine en tenant le mug brûlant entre ses mains. Les mots de Luis ne cessent de tourner dans sa tête, dans quel genre de pétrin Scott est-il ? Les menaces sont une chose, le passage à l’acte en est une autre. Elle boit son thé. Will se rend compte qu’elle n’aime pas trop, savoir que Scott puisse avoir des ennuis. La porte claque. Elle relève ses yeux du liquide ambré, les pose sur le brun et esquisse un petit sourire à son intention.
« Sur une échelle de un à dix, à quel niveau se situe ton problème ? Demande-t-elle, une pointe de tracas dans sa voix. Je peux… Faire quelque chose ? »
Après tout, pourquoi pas ? Ce n’est pas comme si la jeune femme n’était pas habituée aux ennuis, à la violence et aux risques. Si il y avait un moyen, n’importe lequel, d’aider Scott, elle le ferait. On pourra reprocher bien des choses à Willow, mais pas de ne pas être loyal à l’extrême. Elle abandonne sa tasse vide dans l’évier -oui oui sans même la nettoyer de suite- afin de venir près de Scott, enserrer sa taille de ses bras et poser sa tête contre le torse du brun. Elle l’enlace quelques instants, continuant de se se repasser les menaces énoncées par Luis avant de relever la tête pour plonger son regard dans celui de Scott. Elle reste pensive durant quelques secondes puis, se met à sourire en coin.
« Mmmmh… Je crois me souvenir que tu es censé être tout à moi, maintenant. J’attends de voir ça. »
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Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Jeu 31 Mar - 0:02
Willow & Scott
« I CAN'T ESCAPE NOW UNLESS YOU SHOW ME HOW. »
La tournure très intéressante des évènements avait malheureusement été interrompue par l’ouragan Luis. Bon il n’est pas des plus courageux mais je sais que quand il vient annoncer une telle menace, c’est qu’il y a vraiment quelque chose… Simplement parce que c’est quelqu’un d’inconscient qui ne se rend pas toujours compte des dangers ou des risques, alors si il en parle c’est que pour une fois celui-ci a été perçu. Bref, il a remarqué Willow, la regardant un peu de trop mais celle-ci se dérobe et comme un idiot j’ai failli lui faire la remarque que son linge serait toujours aussi trempé. Heureusement je me suis retenu à temps, comprenant qu’elle désire juste se faufiler hors des regards ou de la conversation. J’en profite alors pour tenter d’en savoir plus même si Luis ne sait point s’empêcher de lâcher un commentaire déplacé « Et bien mon cochon… ». Un regard froid, un coup de coude non violent dans ses cotes, je le remets un peu en place lui demandant de m’expliquer alors le problème. Je vous passe les détails mais il m’exprime qu’un des anciens détenus avec qui nous avions eu quelques soucis et que Peachy avait remis à sa place comme il se doit est maintenant sorti, demandant à tous où nous étions car il souhaite fêter sa liberté en se faisant un manteau de cuir humain. Je vois directement alors de qui il me parle, me rappelant tout a fait de ce cinglé mais me demandant juste comment il a pu trouver la liberté. Quoi que, de nos jours les avocats semblent plus efficaces que la justice. J’exprime finalement à Luis de rentrer chez lui, de ne pas s’en faire mais de contacter les autres et que je m’occuperai de trouver la dite personne pour calmer le jeu… Enfin de trouver… D’aller voir en tant que Ant-Man ce qu’il trame, de juger de la menace et de tenter de le dissuader sans lui faire de mal… Motivation… Tapotant l’épaule de mon ami, je le guide vers la porte en réfléchissant malgré tout à tout cela, je sais que le risque zéro n’existe pas, qu’il est facile de menacer, mais ce mec en question était instable, il avait été enfermé pour des coups et blessures répétés sur sa compagne et s’amusait à l’époque à se scarifier.
Refermant la porte derrière lui après l’avoir raccompagné, de quelques pas seulement, je me retourne pour regarder Will se faufiler jusqu’à la cuisine, espérant qu’elle n’ait point trop fait attention à tout ce qui s’est dit. Je n’ai point une grande envie de parler de mon mauvais passé… Même si finalement ce mauvais n’était pas réellement une justice vu que je n’ai fais que rendre ce qui avait été volé à des clients, mais un homme seul ne fait pas le poids face à une corporation, c’est ainsi aussi que marche notre justice, celui qui est riche a le plus de chance de gagner. Passons tout cela, rangeons cette histoire dans le fin fond d’un placard et revenons à ce qui compte en cet instant, cette présence en ces lieux, Willow. Je me rapproche lentement de la cuisine alors qu’elle me demande directement quelle est la taille des emmerdes qui me tombent dessus. Franchement je n’ai pas réellement l’envie de l’ennuyer avec cette petite histoire, ce n’est rien de bien méchant surement. Hum… Bon d’accord, pour Scott Lang cela aurait été des ennuis assez graves mais pour Ant-Man cela pourra se gérer assez facilement, quoi que je ne dois pas abuser de cet équipement pour ce genre d’histoire mais surveiller pour voir si les risques sont grands n’est pas trop méchant.
« Tu es adorable, mais ne t’en fais pas, ce n’est surement pas pire que d’habitude… Enfin je veux dire il y a pire, c’est juste le passé qui me rattrape. » Je ne suis point certains que le choix des mots soit des plus efficace pour rassurer quelqu’un. Espérons juste qu’elle ne sera pas trop intéressée par ce sujet alors qu’elle revient vers mon humble personne. Ce câlin soudain ne me rassure d’ailleurs pas spécialement, venant d’elle c’est comme exprimer son inquiétude face à tout cela, alors naturellement je repasse la main dans sa chevelure. Oui c’est bon je sais, j’aime bien caresser ses cheveux et alors ? Ce n’est pas un crime non ? Je m’apprêtais à libérer quelques mots pour tenter de la rassurer, chose qui n’est point mon fort, alors que finalement c’est elle qui reprend la parole pour simplement me rappeler que maintenant je suis à elle, rien qu’à elle. Bon tant mieux, changer de sujet est une très très bonne solution. « Mmmm C’est vrai, ce qui est dit est dit. »
Je me penche un peu vers elle pour reprendre une nouvelle fois ce contact particulier, ce baiser qui devient si naturel alors qu’il avait semblé étrange au début, me retenant de la taquiner un peu d’ailleurs. Cette jeune femme au charme anglais semble si différente aujourd’hui, elle est si touchante, si proche… Est ce que ce séjour, cette crainte de la mort, l’aurait changé ? Est ce qu’elle a envie de changer ainsi des choses dans sa vie ? En faite j’espère simplement que ce n’est point un coup de tête où le lendemain elle viendra me voir en parlant de regrets ou remords face à la situation. Connaissant ma vie, c’est une chose tout a fait probable. Contact léger, presque inexistant, laissant plus une caresse du souffle se faire sur ses lèvres, un effleurement alors que je murmure doucement contre d’une voix chaude. « D’ailleurs, je crois que tes vêtements ne seront pas sec avant un très long moment… Tu n’auras plus besoin d’aller vérifier. » Poussant un peu Willow pour la faire reculer tout en la gardant dans les yeux, restant contre elle, jusqu’à arriver sur la table de travaille de la cuisine. Mes mains passant sur sa taille, faisant attention à ses cotes cette fois-ci, je viens doucement la soulever pour l’asseoir sur le plan, face à moi. « Mais tu vas devoir me promettre une chose… me laisser prendre soin de toi, parce que je ne suis pas totalement aveugle. » En effleurant juste son être, par dessus la chemise, au niveau des côtes mais sans aucune pression, faire comprendre que j’ai constaté ses signes de douleurs. Offrant mon petit air innocent après ces quelques mots, je ne compte pas discuter ni marchander sur ce point la.
« Alors dis moi, qu’est ce qui pourrait bien combler une jeune damoiselle anglaise à l’intelligence impressionnante ? » Je reste toujours aussi proche de ses lèvres, à chaque mot d’ailleurs elles rentrent en contact, toujours un frôlement délicat, provocateur peut-être pour jouer un peu de ses sens, surtout en sentant ainsi nos souffles s’entrecroiser, ma respiration s’accélérant légèrement. Sans m’en rendre compte mes doigts s’amusent d’ailleurs à taquiner un peu les boutons de la chemise sans l’ouvrir, cette chemise de l’enfer, hésitant presque à le lui rappeler en lui signifiant qu’il serait mieux de s’en séparer, mais je me reprends rapidement… Je crois surtout que mon esprit est un peu sous l’enchantement du moment. « Et je te préviens… Ne parle pas de rangement… Ni de travaille car sinon je risque de mordre. » Oui, avec elle je préfère préciser sinon elle risque de venir demander pour remettre tout en état, ou encore de se pencher sur des recherches. Bon j’aime bien le second, mais la je ne suis vraiment plus d’humeur à travailler ou réfléchir réellement. Mes doigts eux ne cessent de se balader, ayant même de mémoire retrouvé la cicatrise sur la cuisse de Will, la redessinant naturellement. Comme quoi, c’est vrai que ce n’est point quelque chose de moche, c’est un peu comme une tache de naissance, ou une marque, juste un petit quelque chose de particulier qui apporte un peu de charme. Me mordant un peu la lèvre inférieure, je me sens étrange sur le moment, frissonnant, et je me noie dans ses yeux… Emporté par ce moment, par cette situation, sans vouloir aller à contre courant, en faite tout ce que je désire c’est de pouvoir m’imprégner de l’instant sans aller trop vite. Et oui je reste malgré tout un homme assez sage, il ne faut pas croire le contraire. Mes deux mains remontent à nouveau sur elle pour venir se poser sur ses joues et lentement je dépose un baiser juste sur le bout de son nez, gardant le sourire charmant qu’elle a fait naitre chez moi avant de me redresser normalement, me tenant droit mais toujours contre sa personne.
Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Jeu 31 Mar - 14:22
Willow & Scott
Il y a cette petite pointe d’inquiétude qui se lit si aisément dans les yeux bruns de Willow. Elle n’ignore pas le fait que la vie de Scott n’est pas un long fleuve tranquille tout comme la sienne ne l’est pas. Tout comme elle sait que c’est un grand garçon, un Avenger de surcroit et qu’il saura se sortir de ses ennuis sans l’aide de la jeune femme. Pourtant elle propose, sait-on jamais, sachant d’avance qu’il rejettera sa proposition. C’est l’intention qui compte, non ? Si elle n’est pas douée avec les sentiments et émotions, Willow vient au moins prouver qu’elle se préoccupe de Scott mais aussi qu’il peut compter sur elle en cas de problème. Du plus petit au plus énorme ; parce que c’est ce qu’on fait, non, quand on tient à quelqu’un ? Il faudra que Will y réfléchisse, à tout ça. Plus tard. Ce n’est pas le moment, elle n’en a même pas vraiment l’envie et décide qu’il est temps de changer le sujet d’une conversation qui ne semble pas convenir à Scott. Après avoir rappelé en toute innocence la promesse de Scott faite quelques minutes plus tôt, Willow relève ses yeux avec la toute candeur dont elle est capable. Peu, donc, car l’ingénuité n’est pas un trait de caractère que possède la jeune femme. D’autant que son petit sourire en coin vient automatiquement annuler l’effet du regard innocent mais cela lui est un peu égal, pour dire vrai. Son sourire s’accentue légèrement lorsque Scott amorce un mouvement pour se pencher sur la jeune femme, sachant exactement ce qui l’attend et se réjouissant d’avance. Ses bras viennent se glisser autour du cou du brun, ses mains posées contre sa nuque et ses doigts effleurent quelques mèches de ses cheveux. Leurs lèvres finissent par se rencontrer dans une tendre caresse qui manquerait presque de faire chavirer la jeune femme. Ses paupières se ferment tandis qu’elle répond au baiser avec la même douceur et tendresse. Si leur premier échange avait grandement perturbé Willow, notamment par la spontanéité de son geste, celui-ci ne lui semble plus étrange, inapproprié mais pas normal pour autant. Cette situation n’a absolument rien d’ordinaire pour elle, surtout venant de sa part. C’est spontané, irréfléchi mais sincère et même la control freak en elle a fini par se taire ; grande première. Leurs lèvres se détachent, s’effleurent à peine alors que Scott évoque les vêtements trempés de Will. Celle-ci sourit, rit même doucement avant d’hocher légèrement de la tête pour approuver. L’idée même de retourner vérifier l’état de ses affaires ne lui serait pas même venu à l’esprit. Elle rouvre ses paupières, son regard retrouvant celui de Scott ; se faisant happer par le vert de ses yeux. Il la pousse, doucement, la forçant à reculer. Elle s’exécute, trop occupée à se noyer dans son regard pour émettre une quelconque objection -qui de toute façon, n’aurait jamais eue lieu. Son dos heurte lentement le plan de travail derrière-elle, et, ses pieds quittent subitement le sol lorsqu’elle se retrouve assise sur le meuble de cuisine. Plus la peine de lever ses yeux afin de le regarder, leurs visages sont presque à la même hauteur et Willow apprécie grandement ce point. Ses doigts glissent sur la nuque de Scott, la caresse avant de venir se glisser dans ses cheveux sombres.
« Mais tu vas devoir me promettre une chose… me laisser prendre soin de toi, parce que je ne suis pas totalement aveugle. »
Encore une fois prise de court (décidément, cela devient une habitude venant de Scott), son front se plisse un peu. Une nouveauté. Il faudrait songer à arrêter de mettre Willow dans des situations inhabituelles. Rien que la pensée qu’on prenne soin d’elle la laisse absolument perplexe et dubitative. Concept inconnu, un peu plus et elle se mettrait à analyser tout ça. Encore. Will met néanmoins un frein à son esprit survolté tout comme elle se retient de répondre qu’elle peut prendre soin de sa personne toute seule. Car quand bien même les mots ont été murmurés, le ton de Scott n’en reste pas moins ferme, il aura le dernier mot… Pour cette fois. De toute façon, la jeune femme n’a pas vraiment le temps d’y penser plus longtemps, que ce soit à cause des mains frôlant son corps à travers la mince chemise ou les lèvres aguicheuses de Scott, elle se perd dans le fil de ses pensées désordonnées. Sa bouche n’est qu’à quelques millimètres, leurs souffles s’entremêlent, mettant Willow dans un certain état de fébrilité. Ses mains sont redescendues le long du dos de Scott, passent brièvement sur son torse pour venir agripper le bas de sa chemise. Elle ignore ce qui la retient de la lui retirer, ce n’est pourtant pas l’envie qui lui manque mais finalement, cette lenteur mêlée à cette pointe de frustration causée par le délicat contact de leurs lèvres, est agréable. L’humeur taquine de la jeune femme revient quand il met à plat les choses d’une manière claire et précise, elle se met à rire doucement.
« Ne me tente pas… » Chuchote-t-elle contre ses lèvres.
De longs frissons se succèdent, tous causés par les doigts de Scott glissant sur sa peau dénudée, allant même jusqu’à caresser la vilaine cicatrice sur la cuisse de la jeune femme. Se rend-t-il seulement compte de l’effet qu’il produit sur Willow et dans quel état il la plonge, petit à petit ? Son souffle est un peu entrecoupé, ses yeux brillent et elle ne lâche plus Scott du regard. Il est sage, elle ne l’est pas. Ne l’a jamais été. N’a pas envie de l’être. Elle va y répondre, à sa première question mais pas de suite. Will s’empare de ses lèvres dans un baiser impétueux. Comme l’est son désir à ce moment précis. Sa bouche papillonne, remonte les long de la mâchoire de Scott pour descendre lentement dans son cou ; puis elle finit par revenir à son point de départ. Ses mains sont venues se placer contre son torse, caressent sa peau à travers le tissu sans jamais venir toucher celle dénudée par l’entrouverte du vêtement. Willow aguiche, prend son temps avec plaisir mais refrénant tout de même son envie d’aller plus vite.
« Toi. Rien que toi me suffit. » Susurre Willow d’une voix suave.
Ses mains viennent trouver la boutonnière de la chemise blanche, elle fait tourner un premier bouton entre ses doigts impatients avant de le détacher lentement. A chaque bouton retiré, Willow dépose un léger baiser sur les lèvres de Scott. Une fois le vêtement complètement défait, les mains de la jeune femme se glissent sous le tissu, écartant les pans sans pour autant retirer la chemise. Elle frôle la peau chaude du brun, caresse ses flancs et termine sa course dans son dos et tandis que ses caresses remontent le long de l’échine de Scott, ses jambes viennent entourer ses hanches afin d’attirer un peu plus son corps contre le sien. Cette fois, Will ne tient plus et fait tomber la chemise sur le sol de la cuisine. A travers le fin tissu du vêtement qu’elle porte, la jeune femme peut sentir la chaleur de la peau du brun, ce qui ne fait qu’augmenter d’un cran la tension qui commence à s’accumuler dans son corps. Sa main droite est venue se glisser entre eux, ses doigts glissent lascivement sur le torse de Scott, ne s’arrêtant qu’à la frontière de son jean’s. Ils ne descendront pas plus bas. Pour l’instant, en tout cas.
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Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Jeu 31 Mar - 19:10
Willow & Scott
« I CAN'T ESCAPE NOW UNLESS YOU SHOW ME HOW. »
Willow n’a aucune raison de s’en faire pour moi, je suis un gars solide non? Bon... Si elle peut s’inquiéter car j’ai déjà prouvé que je suis un professionnel pour m’attirer des ennuis, voir pire pour m’attirer les foudres de personnes puissantes, hauts placées, ou encore de ceux qui n’ont que peu de scrupules. Mais je ne veux pas l’ennuyer avec ce genre d’histoire, surtout qu’elle revient de soins avec quelques blessures qui ne semblent pas totalement guéries. Point besoin de lui rajouter d’autres affaires sur le dos, surtout que je ne suis pas certain que le SHIELD apprécierait qu’elle s’occupe de petites affaires de ce genre. Et puis... Je sais cela va faire macho et déplacé... je préfère être celui qui veille sur elle que l’inverse. Je suis celui qui se bat pour les autres, celui qui prend les risques, qui est prêt à se sacrifier mais je ne suis pas du genre à accepter que d’autres se mettent en danger pour ma poire. Je crois en faite que c’est une forme de peur en sachant que je ne pourrais jamais me pardonner si une personne vient à être blessée par ma faute ou pour moi. Heureusement que notre conversation... Peut-on appeler cela une conversation?... Prend une toute autre tournure, quelques contacts devenant plus naturels, quelques échanges plus chaleureux, des gestes de plus en plus intimes, des rapprochements qui dépassent la simple amitié. Je ne peux qu’apprécier le faite qu’elle ne tente point de me contredire ou de s’opposer à ma demande, bon elle n’a pas promis non plus mais qui ne dit mot consent. Toute mon attention est sur elle en ce moment, sur son regard pétillant, sur la mélodie libérée par sa respiration, par le contact de son être que ce soit sous mes doigts ou encore les siens se baladant, c’est un moment particulier qui se grave en moi pour ne plus disparaitre.
Elle se relâche alors, un nouveau baiser, ses lèvres parcourant ma peau, éveillant de nouveaux frissons avant de revenir me redonner souffle par le contact de nos lèvres, profitant à nouveau de cette douceur, de cette chaleur qui m’envahit, de ce moment parfait et somptueux. Savoir que tout ce qu’elle désire en ce moment c’est ma personne, cela ne fait que renforcer chaque sensation perçue, me rendant envouté par ses charmes, par chaque petit contact. Voila que je me demande si la jeune Agent du SHIELD ne serait point une sorcière qui m’aurait ensorcelé ? Je souhaite alors revenir la taquiner quand elle repose ses lèvres aux miennes, mettant fin de suite à mon envie de plaisanter, surtout en sentant ses doigts s’attaquer à cette chemise qu’elle a trouvé si imparfaite. Sentir ses lippes à chaque petit mouvement ne fait que me rendre brulant, mes yeux revenant se fermer, la main agrippant sa nuque comme pour annoncer que je veux la garder la auprès de moi, qu’elle ne s’éloigne pas alors que les doigts de l’autre ne cessent de glisser en dessinant de petites vagues sur sa peau, descendant jusqu’au genou, remontant jusqu’à sa cuisse marquée, dans des gestes toujours aussi délicats, de réelles et suaves caresses. Dès que ses mains se posent ainsi sur mon torse, je ne peux contenir les mots qui s’évadent avec spontanéité. «Continues ainsi et je vais te manger toute crue.» Mes yeux restent clos et je peux de mémoire dire le tracé de ses doigts sur mon être, ressentant comme un sillon enflammé sur leur passage... Comment veut-elle que je reste ainsi sage si elle continue de la sorte à provoquer mes sens, provoquer mon être en le faisant réagir si facilement par de simples contacts? Agrippé soudainement par les jambes de ma chère amie, je me retrouve un peu plus contre elle, épousant ses formes et au moins cette fois je suis à sa hauteur. La tension qui règne dans cette cuisine est telle qu’elle en devient palpable, mes paupières s’ouvrent pour revenir poser le regard sur elle et je sais que parti ainsi les choses risquent de prendre une toute autre tournure. Au début je me perds d’ailleurs, emporté par le moment, venant à la rechercher de ses lippes que j’effleure sans les capturer pour glisser le long de sa joue et arriver au creux du cou, juste sous l’oreille, flattant sa peau de mes lèvres, un baiser accompagné de la caresse de mon souffle se faufilant sur sa nuque. Sans même m’en rendre compte, la main qui était sur sa cuisse est remontée sur son ventre, sous sa chemise, juste pour sentir un peu plus sa chaleur, la douceur de sa peau qui me semble d’un coup si délicate. Oui elle m’avait manqué mais je ne pensais point à ce point la.
La respiration devient de plus en plus rapide, elle s’emballe même, mes doigts ne cessent de venir découvrir sa peau, de parcourir son ventre sans jamais devenir trop intime mais c’est telle une découverte, voulant mémoriser chaque petit détail de son être. Un feu s’allume en moi, un feu qu’elle alimente, je me laisse guider simplement par ce que je ressens, continuant à dévorer ainsi son cou de mes baisers, remontant jusqu’à son oreille avant de reculer le visage pour à nouveau lui faire face, à nouveau m’égarer dans la profondeur de son regard, sentant mon rythme cardiaque plus élevé, tambourinant. Un nouveau baiser se fait, prenant l’initiative, le rendant bien plus passionné, plus évocateur de ce que je ressens et de l’effet qu’elle me fait, mais je suis dans l’obligation de me contenir, de me freiner, à la fois car il y a toujours la petite voix qui me dicte de ne rien précipiter mais aussi car d’un autre coté je sais qu’elle a mal et le genre de moment vers lequel nous nous dirigeons n’est surement point recommandé par ses médecins. Une part de moi à envie de me frapper alors que je me détache de ses lippes si suaves, mon esprit grognant envers ma sagesse, mais que voulez vous... Quelque part nous avons tout notre temps et il serait dommage que cela ne soit pour elle qu’un instant de faiblesse suite à sa liberté soudaine qu’elle pourrait regretter plus tard. Certes on a toujours flirté, mais tout semble d’un coup se chambouler en cet instant entre nous, tout veut prendre une toute autre tournure que je ne suis point certain du coté raisonnable de la situation. Quittant la peau de son ventre pour revenir sur sa hanche, l’autre descendant le long de sa colonne du bout des doigts pour venir de l’autre coté, les deux se placent finalement sur son postérieur, avec une réelle douceur, pour la soulever un peu, la gardant ainsi contre moi tout en la portant pour retourner vers le salon, surement bien plus confortable que cette cuisine.
Ainsi de retour à la pièce première, espérant qu’elle ne prenne point mal le placement de mes mains pour la porter, je me replace sur le canapé assis avec elle sur mes genoux du coup, face à moi, mon regard dans le sien, une position toujours aussi rapprochée, chaleureuse, et surement plus agréable que le meuble d’une cuisine. «Mmm c’est bien difficile de ne point attaquer cette chemise de l’enfer et de t’en débarrasser...» Un murmure qui se libère alors que je pose doucement mon visage à son cou, sentir encore son parfum, ses courbes qui se posent contre mon corps. Il est difficile de résister à une telle tentation, difficile de ne point vouloir mordiller un peu et taquiner les sens de ma chère petite britannique. «J’espère que je serai un aussi bon infirmier qu’électronicien.» Et oui, je n’ai pas oublié le faite de prendre soin d’elle aujourd’hui, de veiller sur son état, et qu’elle ne croit pas que ma respiration plus chaotique et rapide signifie qu’elle a su me faire oublier ce genre de détail. Lors de ces mots, je n’ai point réellement bougé ce qui fait qu’à chaque parole mes lèvres caressaient son cou, ce qui ne doit pas réellement aider. D’ailleurs cette fois ce n’est point mon esprit mais bien moi qui me grogne après, un petit grognement dévoilant ma frustration du moment alors que mes gestes envers elle sont plus chastes, juste des doigts se baladant sur son dos, reculant ma tête encore une fois pour poser le front contre le sien en revenant sur une discussion passée. «D’ailleurs au lieu de dire que tu es bienvenue quand tu veux... Je devrais dire plutôt que tu restes autant que tu veux.» Si j’avais su par contre la peur qu’elle avait ressentie seule chez elle, j’aurais surement dis de rester tout simplement, de rester et que je veillerai sur elle.
Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Jeu 31 Mar - 21:32
Willow & Scott
« La manger toute crue ». A cette remarque glissée par Scott, la jeune Willow ne peut s’empêcher de rire doucement. Elle ne répondra pas mais n’en pensera pas moi : elle n’attend que ça. A la seconde où elle s’est retrouvée assise sur ce plan de travail, en plein milieu de la cuisine de Scott, elle en a eu envie. Envie de sentir ses mains sur sa peau, son contre le le sien et ses lèvres contre les siennes. Elle les sent, les doigts aguicheurs du brun qui se promène sur sa cuisse, déclenchant de longs frissons successifs. Puis cette main fermement agrippée à sa nuque, maintenant ainsi Will un peu plus fermement contre Scott. Comme si elle allait s’échapper ! Certainement pas, ce n’est nullement son intention et elle en profite de ce fait pour venir enrouler ses jambes autour des hanches de Scott pour coller son corps brûlant de désir à celui de l’Avenger. Willow sait. Sent qu’elle ne laisse pas son ami indifférent, ses gestes, ses baisers le trahissent. La tête de la jeune femme se rejette un peu en arrière, lâchant un petit soupir alors que les lèvres du brun viennent dévorer son cou de tendres baisers. Comment veut-il qu’elle reste en place ? Est-il possible qu’il se rende compte à quel point il est en train de rendre Willow folle ? Peut-être. Une main intrusive est venue se glisser sous la chemise portée par la jeune femme, caresse son ventre avec une volupté destructrice. Sous l’effet de la surprise, les mains de Will se sont immobilisée sur le buste dénudé de Scott. Juste quelques secondes. Juste le temps de la laisser reprendre ses esprits. Ou perdre. Ce qui n’est finalement, pas plus mal. A quoi bon ? La raison a-t-elle réellement sa place ici ? A voir.
Pour la deuxième fois de la journée, il la soulève dans ses bras. Ce laps de temps lui permet de mettre un peu d’ordre dans son esprit embrumé, de replacer la situation dans son contexte. Quel contexte ? Ah oui, sa sortie de trois semaines d’hospitalisation dans le QG du Shield. Cela pourrait-il être à l’origine d’un tel empressement ? Peut-être Possible. Est-ce précipité ? Complètement. Risque-t-elle de regretter ce soudain changement entre eux ? Elle se le demande lorsque la voix étouffée de Scott lui parvient. La jeune femme cligne des yeux, esquisse un sourire et se mord les lèvres en même temps qu’elle passe une main dans les cheveux de Scott. Réponse à la question ? Non. Sûrement pas. Son souffle brûlant contre sa peau, ses mains sur ses hanches. Le moment de réflexion se disperse comme la fumée ; Will n’a de toute façon pas vraiment l’envie d’avoir un débat intérieur, surtout en sachant que la raison risquerait de l’emporter et ça, pour la première fois de sa vie, elle n’en a pas envie. Les doigts de la brune jouent avec les mèches de cheveux de Scott, descendent à la base de sa nuque pour la caresser d’une façon plus appuyée. Celui qui veut se faire plus sage n’est que plus vil, laissant ainsi sa bouche contre la peau en feu de la jeune femme, attisant le brasier à chaque mot prononcé. Elle aurait bien envie de l’empêcher de parler en s’attaquant à ses lèvres mais Will n’en fait rien, aimant néanmoins cette légère pointe de frustration.
« Je n’en doute pas. » Répond la jeune femme avec douceur.
Le choix quant à ce sujet, Will sait pertinemment qu’elle ne l’a pas. Il est possible qu’elle vienne à se rebeller un peu et ne pas complètement se laisser faire mais pas pour l’instant. Docile, la jeune femme peut l’être et c’est ce qu’elle décide. Le visage de Scott quitte son cou au plus grand regret de la brune qui a noté un léger changement, il n’y a qu’à voir ses doigts qui se contentent juste de parcourir son dos. Et n’est-ce pas un léger grognement, qu’elle a entendu ? Ses sourcils sont un peu froncés alors que le front du brun vient se poser contre le sien annonçant qu’elle pourra rester ici aussi longtemps qu’elle le voudra. Autant qu’elle le voudra… C’est tentant, c’est vrai. Surtout lorsque Willow se souvient de sa panique, une fois seule dans son appartement. Est-ce pour autant qu’il faut abuser ? Non. Elle sait qu’elle devra retrouver son chez elle, retrouver la vie qu’elle a quitté et ce, malgré les traumatismes. La jeune femme ne peut tout de même pas laisser sa peur gagner, tôt ou tard elle devra l’affronter et le plus tôt serait le mieux. Néanmoins, l’invitation touche Willow, fait naître un sourire sincèrement ému sur ses lèvres alors qu’elle embrasse tendrement les lèvres de Scott.
« Merci. » Murmure-t-elle sur sa bouche.
Puis elle se détache à peine, vient encadrer le visage de Scott de ses mains et caresse ses joues de ses pouces. Son regard se plonge dans celui de l’Avenger, s’y perd, s’y noie. Will ne sait pas encore ce qu’elle tente d’y trouver, les mêmes interrogations qu’elle, peut-être ? Son cerveau s’enclenche, analyse la situation, les gestes de Scott ceux preuve d’une passion bien présente mais ce ne sont pas eux qui intéressent Willow mais les autres. Les signes d’une quelconque retenue. Elle les retrouve, les dissèque silencieusement dans sa tête en même temps qu’elle continue de caresser le visage de Scott. A-t-il peur des répercutions qu’aura tout ça sur leur relation ? Peur de lui faire mal ? Ou est-ce le soudain changement de Willow ? Sûrement un peu de tout ça. Will n’a jamais été aussi entreprenante, aussi proche de lui ; elle peut donc concevoir que cela puisse être une source d’interrogations. C’est à elle de dissiper le doute. Un nouveau baiser, toujours aussi tendre que le précédent, les mains de Willow viennent retrouver celles de Scott, entrelacent leurs doigts. Ses lèvres quittent la bouche de Scott, effleurent sa pommette droite, se dirigent jusqu’à son oreille pour venir y souffler quelques mots :
« J’en ai envie. Envie de toi et d’être avec toi. Je suis prête à prendre le risque. »
Formule déjà utilisée qu’elle use à nouveau en toute connaissance de cause. Willow ne sait pas trop ce dans quoi elle se lance mais ce n’est pas grave, elle le veut tout de même. Elle est même persuadée qu’elle aura des regrets si elle se réfrène, pas le contraire. Carpe Diem. Sa bouche trouve celle de de Scott, l’aguiche un peu, elle va même jusqu’à doucement mordiller la lèvre inférieure du brun avec une sensualité nullement camouflée. Prendre les choses en mains, Willow est plutôt douée pour ça, il est d’ailleurs grand-temps qu’elle s’y mette pour de bon. La jeune femme se redresse et, tenant toujours les mains de Scott dans les siennes, les guide jusqu’à la boutonnière de sa chemise. C’est elle qui fait amorcer un premier mouvement aux doigts du héros, détachant un premier bouton. Lentement, l’anglaise prend son temps, son regard sombre ancré dans celui clair de Scott dont rien ne pourrait l’en détourner. Petit-à-petit, la peau dénudée est découverte et le vêtement glisse le long de son corps pour le mettre complètement à nu à l’exception des sous-vêtements noirs de la brune. Le temps de quelques secondes, Willow s’immobilise, cherchant à trouver dans les yeux de son ami un changement, n’importe lequel. Son corps revient se blottir contre celui de l’Avenger, découvrant avec délectation le plaisir de sentir la chaleur de la peau nue de Scott sur la sienne.
« Tu ne me feras pas mal. Je le sais. » Glisse-t-elle doucement, ses lèvres déposant quelques furtifs baisers sur la bouche du brun.
C’est une certitude. Willow en est persuadée mais veut aussi en persuader Scott.
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Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Ven 1 Avr - 1:09
Willow & Scott
« I CAN'T ESCAPE NOW UNLESS YOU SHOW ME HOW. »
En un instant quand nos regards se croisent, quand elle guide mes mains sur elle pour commencer à la défaire de ce tissu de trop, tout semble se ralentir dans mon esprit, un peu comme l’effet bulletproof d’un jeu vidéo, la scène se fige presque dans le temps tellement mon esprit se met à réfléchir rapidement, à tenter de savoir ce qui est bien ou non, la raison ou la passion. La désirer… Oui je la désire, elle me brule littéralement, cela m’en fait presque mal physiquement tellement cette passion qu’elle fait naitre en moi est puissante, tellement le brasier qu’elle a allumé est maintenant un incendie. Si les choses étaient un peu différentes, du genre si elle n’avait pas frôlé la mort et qu’elle ne sortait pas juste de l’hôpital, je n’aurais même pas posé de questions, j’aurais simplement cédé à tout cela en plongeant ouvertement dans ce qui est occupé à se produire. Mais justement ce n’est pas aussi évident, je sais qu’elle a mal, je sais aussi que son comportement n’est pas totalement comme avant, j’ai une forme de crainte que si je me laisse aller à ce feu qui me dévore, j’aurais l’impression d’abuser d’elle, d’un moment de faiblesse. Puis il y a aussi la situation politique, m’engager la dedans c’est aussi la mêler à des ennuis probables à venir, ne serait-ce que par rapport à mes choix qui ne doivent point être en accord avec le SHIELD. Sans parler de Hope, même si il n’y avait eu qu’un baiser, une situation complexe. En faite c’est pour cela que tout se défile au ralenti, c’est uniquement parce que mon cerveau de gentil homme veut m’avertir de tout ce qui pourrait blesser cette jeune femme qui se montre comme forte et solide, une femme qui sait ce qu’elle désire, qui n’a pas peur de ce qui se produit, mais pourtant une jeune femme qui était avant hésitante pour un câlin, contrariée pour un baiser parce qu’elle était face à un facteur émotionnel difficile à calculer.
Mais d’un autre coté, cette femme est adorable, ce n’est pas quelqu’un qui agirait sur un coup de tête sans avoir réfléchit aux conséquences, maniaque, perfectionniste et analyste comme elle est. Une femme qui me donne simplement envie de mettre la raison dans une petite boite en lui disant que je n’ai pas besoin de ses services ce soir. D’ailleurs les mots dévoilés par la petite anglaise ne font qu’aller en ce sens, elle le désire, elle veut prendre ce risque, mais justement le voilà la difficulté à gérer, le risque. Je sais que personnellement, si demain elle vient me dire que c’était une erreur, je saurai gérer cela et en revenir à notre amitié, mais elle… Comment se sentirait elle ? Comment le vivra t’elle ? Elle se montre si sensuelle, si craquante, cette chemise se défait, la dévoilant petit à petit, sa peau soyeuse, ses courbes aux dessins dignes du travail des plus grands artistes… Il faudrait être totalement fou de ne point craquer à une telle situation. Mon souffle s’accélère alors que mon cerveau tente de réfléchir… Mais il y a une sorte de brume qui envahit mes pensées, une brume épaisse pour mettre fin à toutes les réflexions pour que je puisse me concentrer que sur une chose, sur la femme présente sur mes genoux, celle qui me regarde alors que la scène reprend une vitesse normal que la réalité revient face à moi. Tout l’être de la belle Willow se dévoile à moi, encore protégé par les seuls vêtements qu’elle a gardé de son arrivé et pourtant mon regard ne quitte point les yeux de celle-ci, le miroir de l’âme, voulant y trouver l’assurance qu’elle est bien consciente du chemin qu’on emprunte tous les deux. Et finalement ce sont dans les mots que je trouve réponse, quand elle vient m’annoncer d’une chose qui lui est certitude… Je ne lui ferai pas mal… Des mots si faciles à dire, si difficiles pourtant à respecter car je sais qu’un simple geste pourrait éveiller une douleur. Mes yeux se ferment et je me redresse un peu juste pour venir lui revoler ses lèvres d’un baiser à nouveau délicat, un baiser qui se montre plus lent sur le début comme pour redécouvrir ce contact avant de le rendre petit à petit plus passionné, le prolongeant en passant les deux mains sur ses flancs dévêtis, ressentir cette chaleur sous mes doigts.
Jamais je n’aurais le désir de lui faire du mal, c’est contre ma nature et c’est vrai que le doute du moment c’est uniquement parce que je me soucie d’elle, de ce qu’elle peut ressentir de ce qui peut lui arriver. Mais maintenant trop tard pour faire demi-tour, la raison est mis sous le « mute » pour pouvoir uniquement répondre à tout ce que la jeune femme a réveillé en moi. Point de mots, je n’arrive pas à formuler une seule phrase correcte sur le moment, alors je replonge à son cou après avoir mis fin au baiser qui était devenu fiévreux, mordiller la peau de son cou alors qu’une main reglisse sur la courbe de son dos jusqu’à l’agrafe de ce tissu noir protégeant une part précise de sa féminité. Savourant ce cou, cette peau, l’effet que lui fait mes baisers comme les caresses de mes dents, j’en profite alors pour presser de mes deux doigts sur cette attache, montrant rapidement mon agilité de voleur, pour le défaire ni vu ni connu et la libérer de cette frontière entre nos deux êtres, montrer que j’ai décidé d’abandonner la sagesse en cet instant. « Tu es une femme magnifique… » Dis-je juste à son oreille avant de revenir l’embrasser, parcourant sa peau de part en part, du cou à ses lèvres, retirant alors totalement ce vêtement défait pour laisser mes doigts découvrir alors ce qui a été dévoilé. Un geste qui mélange suavité et sensualité, une flatterie tendre pour en ressentir les formes si parfaites, cherchant surtout à faire réagir son être, faire naitre les frissons.
Je sais que j’ai perdu le contrôle, mon cœur bat trop vite, mon souffle est instable, mes pensées ne sont plus qu’autour du moment présent, voulant que le temps s’arrête pour rendre tout cela immortel. Le feu se répand au travers de tout mon être, frémissant juste de sentir sa chaleur proche de la mienne, de sentir peau sous mes doigts. Je ne souviens pas de la dernière fois où j’ai été si proche de quelqu’un physiquement et je me met à mordiller sa lèvre doucement avant de la taquiner de la langue pour reprendre ensuite le baiser avec une nouvelle fougue, celle du désir. Mon autre main revient sur son genou, remontant vers sa cuisse, vers son fessier ferme et pourtant délicat, j’ai l’impression sur l’instant de ressentir son cœur battre contre moi, de le sentir tambouriner à l’unisson avec le mien. D’un mouvement de bassin, je la bascule tout en remontant la main dans son dos pour retenir sa chute, venant l’allonger ainsi dos sur ce canapé, me pencher sur elle pour déposer un nouveau baiser à son ventre, remontant en laissant surtout le souffle caresser sa peau pour éviter un contact qui pourrait éveiller un hématome ou une peine physique. Je ne souhaite qu’éveiller le désir et le plaisir chez cette jeune anglaise qui m’accompagne, flatter ses sens pour qu’elle soit comme moi en cet instant, possédé par la passion à vouloir un moment figé dans le temps avec juste nous deux découpés de ce monde. Lèvres, souffles, langue, de son ventre à sa gorge avant de retrouver ses lippes pour m’y rapprocher, être à fleur de celles-ci sans les toucher, un peu la taquiner, la provoquer, reculant si elle tente de s’approcher pour m’embrasser avec un petit sourire en coin. « Willow… » Un appel d’une voix chaude pour lui dire au combien je la veux.
Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Ven 1 Avr - 17:48
Willow & Scott
Durant un laps de temps, Willow se demande s’il ne va pas faire machine arrière. Après tout, la barrière de non-retour n’a pas encore été franchie, il aurait tout à fait le temps et le droit d’arrêter. Elle sait reconnaitre le regard d’une personne plongée dans ses réflexions, qui analyse, calcule, pèse le pour et le contre. Will est tout de même une experte en tout ça, si les sentiments humains la dépassent largement, il y a tout de même quelques petits éléments qu’elle saura deviner sans grande difficulté. Notamment car la jeune femme passe une grande partie de son temps à analyser le monde et toutes les situations possibles et imaginables. Elle en retiendrait presque son souffle, se mordant très légèrement les lèvres dans l’attente d’une réaction. N’importe laquelle. Mais si possible, positive. La brune se rend compte que si cela devait s’arrêter maintenant, non seulement elle ressentirait une frustration face à l’inachèvement de la situation mais en plus, de la déception. Oui, parfaitement, elle serait déçue. Déçue de ne pas pouvoir, pour la première fois en vingt-huit ans, se laisser guider par autre chose que sa raison. Car là, il est clair qu’elle ne pense absolument plus. Plus vraiment. Le strict minimum. Juste le temps d’examiner le regard de Scott ; sentant comme un poids s’ôter de ses épaules lorsque les yeux de ce dernier commencent à se voiler, prouvant une défaillance de la raison, sa poitrine se soulève plus amplement sous une respiration plus rapide. Il flanche ; la limite est presque franchie, il ne lui faudra sûrement pas grand-chose pour complètement succomber. Alors, se penchant sur lui pour lui glisser quelques mots ou plutôt certitudes qui sont là pour l’assurer que Willow sait ce qu’elle fait. Et ce qu’elle veut. Leurs lèvres se retrouvent dans un échange empli de délicatesse et de sage tendresse. Enfin sage. C’est sans compter la tournure qu’il prend au fur et à mesure, des mains baladeuses de Scott sur la peau de la jeune femme. C’en est fini, la raison est morte, balayée par la passion mille fois plus puissante.
Une main indiscrète qui remonte le long de l’échine de la jeune femme, arrachant des frissons à son corps rendu ultra sensible par la multitude de caresses. Ses propres doigts glissent tendrement dans les cheveux de Scott dont le visage est à nouveau caché dans le creux de son épaule. Elle soupire, se laissant complètement emporter par la douce passion de l’instant présent. Les agrafes sautent, les bretelles du sous-vêtement tombent sur ses bras tandis que le compliment susurrer à l’oreille de la brune la fait sourire. Point orgueilleuse mais il n’y a rien de plus plaisant que de l’entendre dire ça, ça à un petit quelque chose de plus. Elle accueille ses lèvres, les retient dans un baiser fougueux qui la laisse plus essoufflée que jamais. Pourtant elle en redemande mais les lèvres de Scott sont reparties explorer la peau douce de la brune, effleurent sa gorge avant néanmoins de retrouver la bouche de Willow, juste brièvement, jamais assez pour qu’elle ne se sente rassasiée. C’en serait presque frustrant. Alors à son tour elle le taquine, caresse la peau de son torse pour venir agacer celle de son bas-ventre, glissant furtivement le bout de ses doigts entre sa peau et son jean’s. Will se crispe, un léger hoquet s’échappant d’entre ses lèvres entrouvertes quand les mains de Scott entreprennent de cajoler sa poitrine mise à nue quelques secondes auparavant. Elle n’en peut plus. Ne tient plus. Elle a l’impression que son corps va s’embraser d’une seconde à l’autre. Will glisse ses bras autour du cou de l’Avenger, collant ainsi un peu plus son corps contre le sien. Le contact de sa poitrine nue contre le torse de Scott lui extirpe un bref soupir. Son coeur bat furieusement dans sa poitrine, presque douloureusement.
Et son corps bascule. Il bascule doucement en arrière afin que son dos se repose sur le canapé. Les paupières de Willow se ferment toutes seule au contact des lèvres chaudes et aguicheuses sur son ventre. Il joue savamment de son désir, aguiche ses sens, agace sa peau nue et ne lui laisse même pas le plaisir de goûter à ses lèvres. Il y prend un plaisir non dévoilé qui frustre grandement Will. Elle voudrait pouvoir l’embrasser mais il l’en empêche. Sa voix légèrement rauque, déformée par le désir parvient à la brune qui rouvre ses paupières afin de poser ses yeux sur Scott. Son regard sombre est enfiévré, brillant, ses joues ont pris une légère teinte rosée et ses lèvres n’en sont que plus vermeil. Son index se pose doucement sur la bouche du brun, descend alors très lentement sur sa gorge, le long de son torse sur lequel elle dessine lascivement quelques vagues, le contour de son nombril pour retrouver le jean’s sur lequel ses doigts s’amusent avec le bouton avant de le défaire complètement. Ce sera néanmoins à Scott de se débrouiller pour retirer rapidement le vêtement, la position de Willow n’étant pas des plus pratiques. Il revient contre elle, et la jeune femme peut aisément sentir à travers le dernier rempart de tissu la preuve manifeste de la fièvre de Scott. Un petit sourire en coin nait sur les lèvres de la brune, elle vole quelques furtifs baisers à l’Avenger pendant que ses doigts commencent à le titiller au travers du vêtement de trop. Willow pourrait le lui retirer, c’est vrai mais elle veut tout d’abord l’agacer comme il l’a fait avec elle, quelques minutes plus tôt. Le rendre fou, accroître le désir jusqu’à le pousser à bout. Elle joue avec l’élastique du boxer, le tire doucement, glisse brièvement sa main à l’intérieur avant de la ressortir aussi vite. Mais sans qu’il la prévienne, il se redresse, soulevant Will dans ses bras. Ce n’est pas pour autant que la brune cesse d’embrasser Scott, ne lui laisse aucun répit jusqu’à ce qu’il la dépose avec délicatesse sur les draps défaits du lit. Et pour vous prouver l’émoi dans lequel est plongée Willow, celle-ci ne remarque même pas que le lit n’est pas fait au carré. La jeune femme vient mordre la lèvre inférieure de Scott reprenant son petit jeu vicieux avant de finalement consentir à le libérer de sa prison de tissu. Le dernier vêtement de Will ne tardera pas non plus à disparaître sous l’empressement.
Leurs lèvres se cherchent, se caressent sans pour autant se trouver complètement. Leurs souffles sont mêlés, les mains de Willow encadrent le visage de Scott en se posant sur ses joues. Elle attire son visage au sien, une légère plainte de plaisir s’échappant de ses lèvres alors qu’il s’insinue doucement en elle et soude leurs deux corps. Cette même plainte vient mourir sur la bouche du brun dans un baiser passionné et langoureux. Plus rien n’existe, plus rien n’a vraiment d’importance, il n’y a que lui à ce moment précis. Si elle a déjà eu des relations intimes avec plusieurs hommes, jamais son désir n’a atteint une telle limite, jamais elle ne s’est sentie si renversée par toutes ces sensations qui se déchainent dans son corps, dans sa tête. C’est grisant. Déstabilisant. Plaisant. Ses lèvres ne quittent celles de Scott que pour reprendre un semblant de souffle ou glisser sur sa mâchoire, sa gorge, venir mordre sa peau. Leurs corps ondulent l’un contre l’autre, le plaisir a envahi celui de de Will, se répand dans ses veines comme un pernicieux poison. De longs soupirs, quelques gémissements mais le plus souvent, c’est le prénom de Scott qui franchit ses lèvres. Les mouvements s’intensifient, se font plus profonds, plus intenses faisant monter en flèche le plaisir qui est violent, dévaste tout sur son passage. Les muscles de la jeune femme se crispent avant de se détendre alors qu’elle susurre dans un souffle le prénom de Scott. Elle continue de presser leurs deux corps, refusant de le lâcher pour l’instant ; elle se fiche bien que ses côtes puissent protester, se fiche d’avoir mal. Hélas, il en faut bien un pour se montrer un peu raisonnable, Scott finit par retomber sur le matelas, à côté d’elle. Qu’à cela ne tienne, elle reviendra retrouver la chaleur et la douce étreinte de ses bras. Sa tête se pose contre son buste, leurs jambes se retrouvent entrelacées et la main de la jeune femme caresse tendrement le torse de Scott. La brume qui avait envahi son esprit se dissipe peu à peu, l’esprit s’éclaircit mais reste au repos. Elle n’a pas envie de penser.
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Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Sam 2 Avr - 0:50
Willow & Scott
« I CAN'T ESCAPE NOW UNLESS YOU SHOW ME HOW. »
Il est certain que si je devais regretter la situation, ce n’est point par rapport à moi, tout ce qui se produit je le désire, mais ce qui m’inquiète c’est elle, qu’elle soit blessée, déçue ou qu’elle considère que cela n’était qu’une bêtise. Ce n’est point une situation facile car je ne suis pas juste un homme, pas juste monsieur tout le monde travaillant pour une société qui passe la soirée avec une femme comme d’autres. Non je suis devenu quelqu’un avec des responsabilités, des ennemis dangereux, un homme pouvant être une cible avec une femme qui travaille pour une des agences les plus secrètes et complexes de ce Monde. Mais comme je vous disais, ma raison s’est mise en mode offline pour laisser parler la passion, le plaisir immense de pouvoir la sentir réagir à chaque baiser, à chaque caresse, sentir qu’elle apprécie quand j’entreprends quelque chose, que je la découvre, flatte son être si délicat au touché, à la vue. Je n’aurais jamais cru la découvrir de la sorte, au sens purement figuré dans le cas présent, et chaque réponse de ma partenaire me rend que plus fou, possédé par ce désir qu’elle ne fait qu’aliment et point uniquement par ces gestes justement, mais aussi ce regard, ce souffle, tout ce qui exprime chez elle cet envie de partager le moment, de connaître une harmonie toute autre où notre langage ne sera point dans les mots mais dans l’expression purement corporelle. Je la laisse s’attaquer à mon jean’s profitant qu’elle soit occupée pour voler ses lèvres à nouveau, un baiser qui dévoile ma perte de contrôle, tellement plus de fougue, de passion, et pourtant gardant cette part sensuelle devenant érotique dans la danse de nos langues se découvrant ainsi que se flattant. Remuant par la même occasion les jambes pour venir, par frottement, faire glisser ce vêtement tout du long et qu’il se termine à terre lui aussi, m’en débarrassant avant de revenir contre elle pour ressentir un peu plus ce besoin qui nait en cet instant, celui de n’être qu’un. Mais ma petite Britannique s’amuse à me frustrer, à me faire perdre la tête, jouant à flatter les points sensibles sans pour autant se montrer réellement entreprenante, me donner cet appétit étrange qui n’a plus été ressenti depuis bien un moment.
Franchement, au début je pensais réellement résister à cet appel, d’où le choix du salon, mais la vu la situation, je désire réellement lui offrir plus de confort, plus de respect qu’un simple salon chaotique. Alors oui à nouveau je la redresse, la porte, prenant souffle et force dans ce baiser que nous échangeons, la guidant jusqu’à la chambrée qu’elle découvre surement pour la première fois, m’en voulant un centième de seconde de ne pas avoir tout rangé ce matin. A peine sur ce lit, douceur dans mes gestes de peur de la blesser, ce qui reste d’étoffe sur nos êtres s’en vont pour être finalement qu’au plus naturel. Tout cet instant est précieux, tout ce moment est chaleureux, bonheur partagé, échangé, cela au travers de caresses, de baisers, de frottement de nos êtres sans encore se joindre, ressentant ensuite un plaisir immense, sans comparaison, au moment de notre union charnelle, au moment où elle libère cette si douce mélodie dévoilant son ressenti. Danse des plus indécente, rencontre de nos êtres, sensation de sa peau contre la mienne, nos baisers, nos caresses, tout en ce moment n’est qu’un partage précieux, un échange harmonieux… Non c’est plus que cela, c’est réellement une forme d’osmose entre nos deux personnes qui rend tout cela si unique, si intense. Oh oui intense, ne cessant de croitre à chaque mouvement, à chaque fois que nos lèvres se joignent, que nos mains s’échangent caresses accompagnant le rythme de notre passion charnelle. Tout est délice entre nous, mais surtout ce qui m’enivre est de pouvoir ressentir son plaisir, de voir qu’elle aime ce moment, recherchant réellement son plaisir, voulant la pousser à son paroxysme, jusqu’au moment de cette vague déferlante traversant mon être pour se joindre à elle à ce point culminant. Extase inavouable, ce moment n’est que plus fort car je ressens son besoin de s’agripper à moi, ne voulant aucunement la détacher de mon être, ni la laisser s’éloigner, voulant la sentir rester de peur que tout ceci ne soit que rêve qui s’évapore. Alors oui je dois malheureusement m’allonger à ses cotés, ne voulant point l’écraser de mon poids alors qu’elle est encore sensible à ses côtes mais je l’accueille contre moi avec un réel plaisir, un bras passant autour d’elle pour laisser mes doigts glisser sur son dos, continuer à apprécier le contact de sa peau en laissant mon regard descendre sur elle, l’admirant la contre moi.
Le temps n’est plus, je ne sais point combien de temps nous restons la sans mots, juste l’un avec l’autre, l’un contre l’autre, récupérant mon souffle, ressentant sa chaleur toujours la, rassurante, envoutante, notre tenue n’étant point gêne. Mes doigts passent sur sa joue, sous son menton, je redresse juste son visage pour lui offrir un léger baiser éphémère, tout en subtilité pour le plaisir de retrouver ce contact délicieux. Un moment tendre, un moment qui apporte un quelque chose de réconfortant. Mon sourire est figé sur mes lèvres, ne me quittant pas un seul instant, un sourire naturel dévoilant simplement tout mon bien être, mon regard lui est toujours pétillant comme si par sa présence et cet instant elle a réussit à chasser tout ce qui me tracassait. En faite, c’est bête à dire mais elle est un réel remède en ce moment car toutes mes pensées ne sont plus, je ne fais que profiter de l’instant et de sa présence, restant encore dans ce mutisme, percé par les sensations et émotions qui rodent dans la pièce, venant juste tirer avec mon pied le drap assez haut pour l’agripper de ma main et un peu la couvrir qu’elle ne prenne point froid avec le changement de notre température corporelle. « Et bien mademoiselle Greene, je n’aurais jamais cru que le charme britannique ait un tel effet sur moi… Serais tu une James Bond au féminin ? Espionnage, charme et intelligence ? » Je me retiens de rire un peu à cette image, mais il faut dire que le silence régnait et je suis difficile à terre longtemps.
Profitant encore des quelques instants la avec elle, je l’attire un peu plus sur moi, me sentant toujours aussi bien que j’aimerais simplement que la nuit reste ainsi, sans jamais s’arrêter. Je me remets d’ailleurs à lui caresser les cheveux délicatement, lentement, jouant de mes doigts avant de venir lui offrir encore un baiser, juste par pur plaisir. « J’espère que tu ne devras pas faire un rapport au SHIELD sur tout ce qu’il s’est passé… En faite non, ne dis rien, je ne veux pas savoir si il existera un dossier en trois exemplaires sur notre situation… » Dis je en restant toujours sur la plaisanterie, venant mordiller ensuite sa lèvre inférieure, tirant un peu dessus. Je ne compte pas bouger de sitôt en tout cas, même si la fin vient à me dévorer, préférant garder cet instant précieusement juste au cas où… Pourtant je sais qu’il faudra bouger, ne serait-ce que pour sa pizza à commander, ou car je suis certains qu’elle va craquer à un moment donné pour tout remettre en ordre. « Ça va toi ? » Un petit instant d’inquiétude en effleurant ses cotes de ma main, espérant que tout cela ne lui aurait pas éveillé d’autres douleurs ou aggravé une blessure. J’avoue que je m’en voudrais réellement de l’avoir blessé bêtement. « N’oublies pas… Je dois prendre soin de toi aussi. » Oui j’insiste sur ce point la.
Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Sam 2 Avr - 5:17
Willow & Scott
Après les tumultes de leurs corps affamés, dévorés par le désir et la passion, retombe le calme. Reste cette envie, ce besoin de ne pas lâcher trop vite l’autre, de retrouver l’étreinte chaude des bras et sentir à nouveau leur peau l’une contre l’autre. Sa tête posée contre le buste de Scott, sentant ses doigts courir sur son dos, effleurant les longues cicatrices en travers de sa colonne vertébrale. Willow se sent bien. Complètement détendue et l’esprit encore légèrement embrouillé par les sensations enivrantes qui se sont longtemps déchainées dans tout son être. Silencieusement, elle réfléchit à la dernière fois où elle a bien pu ressentir ce sentiment de paix intérieure. A vrai dire, plus elle pense et plus la jeune femme se rend compte que cela ne lui est jamais arrivé de toute sa vie. Une vie trop tumultueuse, des rencontres éphémères, pas le temps et pas l’envie de tout mettre sur pause ne serait-ce qu’une petite heure. Ou plutôt, avec quelqu’un. Cela lui a toujours convenu, cette solitude qu’elle côtoie depuis son plus jeune âge, une solitude comme forme de protection devenue une amie, un réconfort. Elle plisse légèrement ses sourcils avant de fermer ses paupières quelques instants. Ses sens sont tournés vers ceux de Scott, elle apprécie d’entendre son souffle passer d’adagio à piano au fil des minutes, son rythme cardiaque qui reprend doucement une pulsation normale. L’instant est doux, encore un tout petit peu électrique mais cela retombe doucement, comme l’obscurité qui se fait à la tombée de la nuit.
Un frisson. Alors qu’elle en était toute occupée à essayer de compter les pulsations cardiaques à l’aveugle, les doigts de Scott sont venus trouver sa joue afin de relever son visage et l’embrasser. Encore des frissons. Elle rouvre ses yeux pour regarder le visage de Scott, observer le moindre détail. Il semble exhaler le bien-être, l’apaisement. Sa main se pose sur sa joue, un doigt léger caresses les petites fossettes creusées par le sourire qui semble gravé sur ses lèvres. Puis il y a son regard brillant qui ne cesse de fixer la jeune femme. A cet instant, Willow le trouve beau. Enfin, elle l’a toujours trouvé attirant, charmant mais à ce moment précis, il dégage quelque chose de plus dans ce sourire si particulier, dans ses yeux verts. L’espace d’un instant, elle se demande si elle aussi, semble différente. Elle n’en a aucune idée. La jeune femme se sent différente mais est-ce que cela se perçoit-il réellement ? Ses émotions se lisent-t-ils sur son visage, dans ses yeux comme c’est le cas pour Scott ? Elle a passé tant d’années à tout dissimuler que ça lui semble compromis. Will se redresse légèrement, effleure les lèvres du brun avec légèreté, les frôle quelques instants avant de les presser tendrement contre sa bouche. Sa main passe dans les cheveux noirs de Scott, entortille quelques mèches entre ses doigts avant que son front ne vienne se déposer contre celui de l’Avenger. Willow ne s’en rend pas compte mais elle aussi, a un petit quelque chose de différent. Son regard sombre qui est, la plupart du temps plongé dans de profondes pensées est clair, scintille d’une lueur nouvelle. Sa bouche n’est peut-être pas fendu d’un énorme mais sourire mais il est là, petit, creusant de légères fossettes dans ses joues. Puis son visage est entièrement détendu, affichant un air serein qu’on ne lui a jamais vu. Après un dernier baiser, sa tête retrouve avec plaisir le torse de Scott ; elle pousse un petit soupir, ferme ses paupières et se laisse bercer par la respiration de l’homme tout contre elle. Will ressent soudainement le poids plume du drap sur son corps nu ; elle n’avait pas froid. Pas vraiment. La simple chaleur du corps de Scott parvenait à la réchauffer mais tout de même. Elle ne dit pas non. Ce sera finalement la voix de l’Avenger qui viendra briser le silence établi depuis… Un moment ! Willow a perdu la notion du temps, tout ce qu’elle sait c’est que la nuit est tombée depuis un petit moment déjà.
« Et bien mademoiselle Greene, je n’aurais jamais cru que le charme britannique ait un tel effet sur moi… Serais tu une James Bond au féminin ? Espionnage, charme et intelligence ? -Mmmmmh ? Fait-elle en ouvrant un oeil avec de lever son visage vers Scott. Oh non. Toute ma couverture vient de voler en éclats ! Mais comment as-tu fait pour le découvrir ? Demande Willow en prenant un air suspect. Il va donc me falloir trouver un moyen de te faire taire. »
Sourire malicieux sur les lèvres, elle décide de le faire taire d’un baiser tendre, ayant une pointe de fougue, juste une petite pointe, ce qu’il faut. Son corps se retrouve quasiment sur celui de Scott mais la position n’est pas confortable, notamment pour ses côtes douloureuses mais elle ne dit rien, décide de faire une abstraction totale de sa situation. Willow veut juste pouvoir profiter de ce moment qui, elle le sait bien, devra prendre fin au bout d’un certain temps… Puis elle aime bien sentir les doigts de Scott dans ses cheveux. Elle se rend compte qu’elle aime beaucoup trop de choses venant de lui. … Elle aura le temps d’y penser plus tard, quand elle sera seule. Ou de ne pas y penser du tout. Encore un baiser. Encore un autre que la brune se contente de savourer avant que Scott n’en vienne à évoquer le Shield. Il plaisante mais pourtant, sans le vouloir, il soulève un point que la jeune femme a complètement oublié de soulever, d’analyser. Son regard se perd un dixième de seconde avant de reprendre le dessus et rire doucement.
« Je pense qu’il est préférable que nous gardions cela pour nous. Dit Willow en effleurant ses lèvres. Ce sera notre petit secret… Qu’en penses-tu ? »
Il y a la fin de sa phrase qui tourne dans sa tête, ce « sur notre situation… » quelle situation ? Enfin. Non. Elle ne sait pas. Scott joue avec sa lèvre mais Will est absente, perdue dans ses réflexions. La jeune femme ne pense maintenant qu’aux véritables conséquences de ses actes. Elle s’est pourtant dite prête à prendre le risque. Mais quels risques ? Par rapport à quoi. Oh non non non, il faut qu’elle arrête de penser. C’était pourtant si plaisant, si simple… Elle fronce ses sourcils, l’envie violente de se coller une paire de gifle. Pour la première fois dans sa vie, elle en viendrait à détester son cerveau. Oui, son cerveau et non pas la spontanéité qui a guidé ses geste ou encore… Ses émotions. Ou peut-être que si, un peu. Un sursaut, éveillant la douleur et son corps se crispe. Ce ne sont pourtant que des effleurements mais étant plongée dans ses réflexions, la surprise n’a fait que lui rappeler la douleur latente dans son thorax. Son regard se pose sur Scott, elle peut lire dans ses yeux une certaine inquiétude.
« Je vais bien. Répond la jeune femme en esquissant un sourire. Ne t’en fais pas. »
Il n’est pas dupe. Elle le sent. En est persuadée. Damn ! Comment peut-il le savoir ? Son sursaut ? Le fait que son corps se soit un peu crispé ? Probablement. Mais après tout, cela aurait pu être sous l’effet de la surprise. Ou alors commence-t-il à voir un peu trop clair dans son jeu ? Elle, si habituée à mentir habillement ? C’est problématique, ça. Elle lui fait néanmoins un sourire se voulant rassurant au possible.
« Ce n’est rien, Scott. Tu n’es pas responsable. Murmure-t-elle en glissant un doigt sur sa joue. C’est normal, c’est toujours un peu loin à se remettre complètement, des côtes brisées. Je peux t’assurer que ça ne peut pas s’aggraver. »
Brisées. Un détail lâché au hasard. Un très vague aperçu des dommages physiques que la jeune femme a subi. Après tout, elle aurait pu dire « cassées », « fissurées » ou « fêlées ». Non, elle a utilisé le terme exact pour définir ses côtes, brisées comme du verre dont certains morceaux vicieux avaient même réussi à percer légèrement un des poumons pour le remplir de sang. Mais ça, ça passera sous le silence car Will craint qu’il ne la force à rester sur ce lit. Elle dépose des baisers sur le visage de Scott ; taquine ses lèvres.
« Tu n’as pas à t’inquiéter ; ça fait vingt-sept ans que je prends soin de moi et je m’en suis toujours très bien sortie. Elle tilte. Oh non. Vingt-huit. Oh. J’avais oublié ça. Mais ce n’est pas si mal, finalement. »
Il faut dire que pour son vingt-huitième anniversaire, la jeune femme était enfermée dans une cave sombre à se faire torturer. On aura vu mieux comme façon de célébrer. De toute façon, elle ne fête pas son anniversaire. Ou Noël. Et tout le reste. Ca n’a pas grand-intérêt à ses yeux, elle n’a pas élevé dans la célébration de ce genre d’évènements et ce sont des jours comme les autres. Willow se laisse glisser sur le matelas à côté de Scott, se redresse sur le lit afin de regarder un peu autour d’elle. Juste regarder la pièce qui, comme le reste de l’appartement, n’est pas des plus ordonnée. Sa main passe dans ses cheveux, remet quelques mèches à leur place avant de jeter un coup d’oeil à Scott, allongé près d’elle.
« J’aime bien ta chambre. Si si, je t’assure. Tant que tu es là pour m’occuper les yeux. Rit-elle en se rallongeant près de lui. Je suis bien ici. »
Cela pourrait presque être un sous-entendu, celui qui laisse entendre que chez elle, la solitude, le silence, tout est trop pesant. Mais ça, elle ne l’avouera jamais de vive-voix. Elle tend son bras pour essayer de plaquer le petit épi sur la tête de Scott. Maintenant qu’elle l’a remarqué… Mais elle le trouve plutôt mignon même s’il lui résiste. Chose que Will n’a jamais supporté. Surtout venant d’une mèche de cheveux.
« T’a-t-on déjà dit que tu as un sourire charmant ? Mmmh ? Demande Willow en se rapprochant de Scott pour pouvoir retrouver la chaleur de son corps ainsi que ses lèvres. En tout cas, je suis sous le charme. Complètement. »
Elle rit contre ses lèvres avant de venir cacher son visage dans le creux de son cou avec délectation, n’ayant aucune envie de quitter ce lit.
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Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Sam 2 Avr - 14:34
Willow & Scott
« I CAN'T ESCAPE NOW UNLESS YOU SHOW ME HOW. »
Sa façon de vouloir me faire taire est des plus agréable, ce moment d’ailleurs est réellement suave, tendre, c’est si agréable de la voir ainsi, de la sentir auprès de moi. Il est si rare que je me sente si bien et je me rends bien compte que cela n’a rien avoir avec ce qu’il s’est produit mais bien par sa présence, sa chaleur, ses gestes et regards, elle si ravissante, si douce, même si elle est d’ailleurs si jeune. Je crains l’instant où tout cela prendra fin car oui je suis persuadé que cela arrivera un jour, un moment, c’est ce qui résume toujours ma vie, les bons moments restent éphémères, des périodes courtes avant que la réalité vienne frapper et me rappeler que la vie n’est point faite pour être rose. Nous avons finalement toujours été proche, d’une façon ou d’une autre, et ceci n’est qu’une autre forme de rapprochement mais qu’est ce que cela deviendra ? Quelle tournure cela pourrait prendre entre nous ? Car oui, est ce un instant d’égarement ou est ce le début de quelque chose ? Cette question ne trouvera surement pas de réponse aujourd’hui mais il est normal qu’elle se pose. En faite, je pense sincèrement que le faite qu’elle reste ainsi à mes cotés, contre moi, me touchant de ses doigts, me faisant fondre de son regard, touts ces petits gestes n’aident pas à trouver la réponse… Si ce n’était qu’un « écart de conduite », ne se serait elle pas directement levée pour sortir de cette situation ? Non non non, je n’ai pas envie de réfléchir mais malheureusement la réaction soudaine de ma douce compagne ne fait que renforcer cet instant pensif. Le choix des mots sait souvent être crucial mais il semblerait que ce que j’ai usé comme petite plaisanterie vient de marquer Willow. A ma taquinerie la réponse en est plus sérieuse et son regard se montre un peu absent par la suite, alors connaissant la damoiselle je me doute que c’est son cerveau logique qui prend le dessus.
« Si c’est ce que tu souhaites… » Ma seule réponse quand elle me demande ce que je pense du secret, les doigts passant dans sa chevelure, glissant sur sa nuque, mon regard ne la quittant plus, comme si je ne souhaite pas la déranger dans cet instant de réflexion. Est-ce déjà un signe de regret de sa part ? Possible, je m’en doutais de toute façon que cela arriverait, je ne pensais juste pas que ce serait si rapide. De toute façon, quelque soit sa décision, je ne suis point homme à vouloir faire du mal ou à causer des ennuis, je considère que j’ai assez foiré ainsi dans ma vie et préfère maintenant largement sacrifier mes pensées ou mes émotions pour veiller sur les autres ainsi qu’à leur bien être. Si le désir de Will est que cela soit sous silence, et bien cela le sera. Je peux comprendre qu’elle puisse avoir honte de ce qu’il s’est passé avec ma personne tout comme je peux aussi comprendre qu’elle préfère évite que son entourage puisse savoir cela. Après tout, je ne suis point vraiment quelqu’un dont les autres peuvent se vanter ou être fier de côtoyer. Je vois bien qu’elle fronce les sourcils, qu’un instant quelque chose doit lui déplaire dans cette situation cela suivit d’un geste démontrant la douleur. Aïe, imbécile que je suis, j’ai du toucher la où c’est plus sensible, et mon regard trahi directement mon inquiétude. Facile de me dire qu’elle va bien, mais ce n’est pas pour autant que je serai rassuré, surtout quand elle vient me préciser que ses cotes étaient brisées… « Brisées ? » Comment veut-elle que je ne m’inquiète pas face à un tel détail ? Brisées ? C’est comme m’informer qu’elle a été écrasée, broyée, ou qu’elle s’est prise un Juggernaut de plein fouet.
« Oui oui et bien voilà, vingt huit ans que tu prends soin de toi, maintenant c’est l’heure d’assurer la relève et tu vas me laisser prendre soin de toi. Car les côtes brisées ce n’est pas rien… Sans compter le reste. » Une pointe de sérieux dans mes mots, montrant clairement que je n’aime pas réellement l’image qu’elle m’a donné, ni le faite qu’elle puisse avoir mal. Croit-elle réellement que je pourrais accepter de savoir qu’elle puisse souffrir d’une façon ou d’une autre sans intervenir ? « Quand comprendras tu Will ? Je suis quelqu’un qui s’inquiète pour ceux qui comptent à mes yeux… Et tu comptes plus que tu ne le crois. » Cela n’a rien avoir avec ce qu’il s’est produit ce soir, non elle comptait déjà avant quand nous ne faisions que discuter science, nous taquiner ou flirter.
La regardant se redresser et s’asseoir, un moment je me dis qu’il va être nécessaire de la garder ici, de trouver une petite excuse pour qu’elle veuille profiter des lieux ne serait-ce que pour veiller sur sa santé un moment, m’assurer qu’elle soit en pleine forme. Elle arrive à me faire rire d’ailleurs quand elle parle de ma chambre, surpris qu’elle ne commence pas à la détailler sur toutes ses imperfections évidentes. « Même le faite qu’il y a du linge sur un fauteuil dans un coin, en boule… Malgré les tiroirs qui ne sont pas fermés, le cadre légèrement de travers ? » Un nouveau rire sort en venant l’embrasser directement alors qu’elle est revenue s’allonger à mes cotés pour éviter qu’elle se redresse à nouveau pour regarder tous ces vilains détails en revenant passer les doigts sur elle, juste effleurer son ventre tout en étant penché sur elle, sans prendre appui bien entendu, évitons de refaire venir la douleur. « Si tu es si bien ici… Alors autant que tu restes un peu plus que prévu… » Comment dire que cela me permettrait de m’assurer qu’elle aille bien, de veiller sur elle, mais aussi de pouvoir la rassurer car je suis persuadé quelque part qu’elle a besoin aussi de savoir que quelqu’un est proche d’elle. Enfin ce serait logique vu tout le temps qu’elle a du passer seule sur son lit d’hôpital. Les doigts continuent leur balade, tournant un peu autour du nombril, glissant sur cette peau toujours aussi douce, appréciant chaque petit compliment que libère la douce britannique qui tente de combattre le défaut de mes cheveux.
Il semble que nous sommes incapables de rester en place, celle ci revenant vers moi, m’embrassant, me parlant contre mes lèvres, avant de se cacher le visage contre ma peau, me faisant frémir à nouveau par ce contact ainsi que celui de sa respiration. « Hum… Sous le charme hein ? Cela veut-il dire que tu ne serai plus te passer de moi ? » Je me mordille un peu la lèvre, sentant les frissons me parcourir, me retenant de l’enlacer fort dans mes bras. « Continue à me parler ainsi, et je vais t’attacher pour que jamais tu ne repartes… Mais je crois que c’est interdit dans ce pays… » Petite taquinerie à nouveau en venant caresser sa nuque, dessinant du bout des doigts chaque cervicale. « Tu m’as manqué… » Oui nous avons déjà eu cette conversation, mais cette fois ci ces mots sont venus naturellement, ils se sont libérés tel un réel aveu, fermant un peu les yeux sans la relacher, sentir chaque petite parcelle de sa peau contre la mienne. Comme vous avez remarqué, j’évite intelligemment de rentrer dans le sujet « Et maintenant », ne préférant pas réellement savoir ce qu’il va advenir, au contraire j’ai juste envie que l’instant perdure, en oubliant totalement la menace que Luis m’a annoncé ainsi que le reste du monde. En faite soudainement pour lui montrer que je suis réellement bien en cet instant, heureux de sa présence, je retourne la situation, l’allongeant à nouveau sur le dos, me penchant sur elle juste au dessus de sa tête sans toucher ses côtes, la regardant dans les yeux avec un petit sourire taquin. Je me penche embrasser son front, son nez, son menton, la commissure de ses lèvres, profitant juste de sa présence, mes mains venant chercher les siennes, les capturant pour les plaquer autour de sa tête, lier nos doigts ensembles, paumes contre paumes. « Tu es une femme magnifique Will, mais surtout une femme qui me touche… A chaque fois que tu es la, tout disparait, les ennuis, les tracas… Serais tu un jardin d’Eden ? »
Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Sam 2 Avr - 18:42
Willow & Scott
Oups. Il aurait mieux valu que Willow utilise un autre mot que « brisé ». Ne serait-ce que pour minimiser l’inquiétude de Scott au maximum, l’empêcher de se faire du mouron pour rien. La jeune femme se mord les lèvres tandis qu’elle se rend compte de son erreur. Ou plutôt, de sa non-réflexion. Les mots sont sortis de sa bouche sans qu’elle ne pense réellement à leur impact sur Scott. Quelle idiote. Quel manque de lucidité. Tout cela, est uniquement de la faute du brun dont la présence ne cesse d’embrouiller l’esprit toujours limpide de la jeune femme, d’enivrer ses sens jusqu’à annihiler sa raison. C’est mal. Will devrait détester tout ça, fuir le plus vite possible pour retrouver la clarté et ne plus laisser le côté trop humain s’exprimer. Pourtant ce n’est pas le cas. Pas trop. Si manquer de discernement l’irrite au plus haut point, la douce sensation de bien-être lui plait jusqu’à l’emporter sur le reste. Néanmoins, le restant du discours de Scott, prononcé d’une voix bien plus sérieuse, ne la réjouit guère et elle roule un peu des yeux. Elle se sent comme une gamine que son père viendrait sermonner, une situation qu’elle n’a pas connu depuis… Depuis jamais. Les sermons n’existaient pas puisqu’ils étaient coups et hurlements. Mais elle suppose que c’est l’effet que cela doit faire.
« Je vais bien. Dit-elle, têtue. Si je n’étais pas physiquement en état, ils ne m’auraient pas laissée sortir. Ce sont des douleurs bénignes. »
Pas de mensonges, cette fois. Willow les a longuement observées, les radios de son thorax. A observé l’évolution, regardant jour après jour les os se ressouder les uns aux autres. Will a au moins la chance de guérir vite, d’avoir un métabolisme solide qui soigne les blessures à la vitesse grand V. L’ensemble est encore un peu fragile mais déjà assez solide pour résister aux sollicitations du quotidien. Enfin d’un quotidien normal. Pas de celui d’un agent de terrain ou encore d’un Avenger mais il n’est pas certain que l’on revoit Willow de sitôt sur le terrain, elle doit avant passer quelques tests qui détermineront si oui ou non, cette dernière est apte physiquement et psychologiquement. Elle prie pour l’être. La jeune femme lève son regard pour le poser à nouveau sur Scott, une moue sceptique sur son joli minois. Il lui demande de comprendre un autre concept qui lui échappe. Dans la théorie, elle parvient à assimiler ce dont il lui parle, ça a du sens généralement. Ca a du sens qu’il puisse s’inquiéter pour sa famille, sa fille, pour les gens qui comptes réellement. Mais elle, compter « plus qu’elle ne le croit » ? Non, ça n’a aucune logique. Elle secoue doucement sa tête de droite à gauche en signe d’incompréhension. Ce point, il lui faudra sûrement du temps pour en saisir le concept inédit. Elle garde le silence, préférant passer à un autre sujet, plus léger, un qu’elle appréhende aisément comme par exemple la chambre de Scott.
« Même le faite qu’il y a du linge sur un fauteuil dans un coin, en boule… Malgré les tiroirs qui ne sont pas fermés, le cadre légèrement de travers ? -Oh non Scott. Pourquoi diable viens-tu briser le sort ? Voilà. Maintenant je ne vois que ça. D’ailleurs, il y a une tâche sur la peinture dans le coin à droite. Tu ne l’avais pas vue ? Heureusement que je suis là pour t’ouvrir les yeux. » Taquine-t-elle.
A peine son dos a-t-il retrouvé le matelas que la jeune femme est assaillie d’un baiser accompagné d’une douce caresse. Elle rit, ne s’attendant pas vraiment à être ainsi attaquée par le brun. Serait-ce pour la détourner du bazar régnant dans sa chambre ? Lui faire oublier les imperfections qui sont glissées un peu partout dans la pièce ? Certaines sont à peines visibles mais d’autres sautent aux yeux, même aux yeux de ceux qui ne sont nullement préoccupés par l’ordre et l’organisation. Fort probablement. Il a raison. Dieu sait combien de temps elle pourra réfréner l’envie grandissante de sauter hors du lit afin de fermer ce tiroir -promis sans l’organiser avant- de plier les vêtements, faire le lit. Trop de choses. La maniaque est de retour. Il faut la distraire, vite, maintenant. Il le fait, à l’aide d’un baiser, d’effleurements sur sa peau nue. Et ça marche si bien. Son attention se détourne de la pièce dans laquelle ils se trouvent pour ne se focaliser que sur Scott.
« Voilà une idée des plus séduisantes qui mérite réflexion. »
Elle y réfléchira. Plus tard. Comme pour le reste. Car il est certain que l’idée de rester un peu plus longtemps avec Scott ne lui déplait pas. La seule chose qui la dérange, c’est encore et toujours ce manque de lucidité dont elle fait preuve près de lui. Peu importe ! Plus tard. Pour l’instant il y a l’appel de l’étreinte qui est largement plus forte que l’appel de la pensée et la réflexion. Et quand bien même il n’y a pas si longtemps qu’elle a quitté la chaleur du corps de Scott pourtant le retrouver n’est que pur délice. Son odeur l’enivre, la rassure et elle dépose quelques baiser dans le creux de son cou, remontant jusqu’à sa mâchoire avant de redevenir plus sage et se contenter de rester blottie tout contre lui. Puis c’est vrai, qu’elle est sous le charme. Ce n’est même pas un fait récent, Willow a toujours trouvé un petit quelque chose chez lui qui lui plaisait.
« Possible. » Réagit-elle du tac-au-tac.
Elle souffle dans son cou, chatouille délicatement sa peau du bout de ses lèvres sans jamais céder à la forte tentation de l’embrasser.
« Essaie seulement ! Glousse doucement Willow dont l’image cocasse évoquée par Scott s’est imposée à son esprit. Encore faudrait-il que tu arrives à m’attraper ; je ne me laisse pas si facilement prendre au piège… »
Heureusement que l’instant est léger, que les pensées de la jeune femme ne sont pas noires et tournées vers les souvenirs terribles de sa captivité car nul doute que l’évocation de liens pouvant la maintenir quelque part aurait éveillé de vilaines images désagréables qui peuvent apparaître à n’importe quel moment du jour ou de la nuit. Surtout de la nuit. Will craint ces moments à venir, cela commence déjà à nouer son estomac d’un stress qu’elle connait un peu trop maintenant. Instinctivement, la brune se blottit un peu plus contre son compagnon, cherchant désespérément de faire disparaître le malaise qui progresse dans son être. Oublier. Refouler. Ecouter les paroles de Scott l’assurant qu’elle lui a manqué et essayer de percevoir ce changement dans le ton de sa voix. Voilà. Les images deviennent floues. Disparaissent. Elle respire encore normalement. Juste à temps pour se sentir rouler sur le dos, le temps de reprendre un visage et un regard dénué de toute inquiétude, crainte. Il s’en est fallu de peu. Willow s’en serait voulue de gâcher ainsi le moment qu’ils passent tous les deux par de vilains démons. De ne pas pouvoir profiter pleinement de ce moment qui, tous deux le savent, ne pourra pas durer éternellement. La réalité reviendra les trouver, celle-ci ne se trouve jamais bien loin ! Elle savoure chaque seconde, chaque mot qui lui arrache un petit rire amusé et sceptique.
« Etrange, en temps normal, c’est plutôt l’inverse, j’attire les ennuis. Rit-elle. Jardin d’Eden, moi ? Mmmh.. Je crains que tu ne fasses erreur ou bien que le terme soit un peu exagéré. Mais je dois avouer que tu me ferais presque rougir. J’ai bien dit presque. » Répond Will avec un sourire en coin.
Elle redresse légèrement sa tête, vient chercher les lèvres de Scott, s’en empare dans un baiser tendre au début avant de se faire plus profond, plus empressé, plus amoureux presque. La brune souhaite juste retrouver cette proximité réconfortante qui l’apaise, la rend sereine. Les bras de l’Avenger finissent enfin par l’enlacer délicatement, elle ferme ses paupières. Il faudrait lutter contre le sommeil, ne serait-ce que pour profiter, encore et toujours. La nuit finira bien s’enfuir et demain ? Ils ne savent pas. Mais les corps sont épuisés, les esprits embrumés par la fatigue ; il est peut-être temps de prendre un peu de repos. Néanmoins, alors que Scott finira par s’endormir le premier, que sa respiration lente et profonde berce la jeune femme, elle refuse de se laisser sombrer. Et les cauchemars ? Il y en aura. C’est certain. Même droguée à l’hôpital, elle parvenait encore à en faire, bien que flous. Alors là ? Sans le moindre cachet pour l’assommer ? Elle se mord les lèvres, ouvre ses paupières et relève un peu sa tête pour regarder le bel endormi contre elle. Sa main effleure les traits du visage, remet en place une mèche de cheveux et Will esquisse un sourire. Et si, grâce à sa seule présence, il parvenait à chasser les mauvais songes ? Rien n’est impossible. Sa tête revient se nicher dans le creux du cou de Scott. Inspiration. Expiration. Elle s’endort.
Des tremblements, de la poussière. Son rythme cardiaque s’accélère. Elle se sent secouée dans tous les sens, tel un naufragé à la mer. Les traits de son visage se froncent, elle bouge à peine un peu sa tête. On la balance. C’est noir. Sec. Etouffant. Puis d’un coup, un hurlement. Il lui déchire les tympans. Will se tourne dans le lit, se replie un peu sur elle même. Le cris se sont plus forts, plus puissants, comme si on hurlait directement dans ses oreilles. Ils souffrent. Non, agonisent. Elle se crispe dans son sommeil. Elle est de retour dans la cave, à côté de ses camarades d’infortunes, des soldats qui, contre toute attente, n’ont pas réussi à survivre là où elle l’a pu. L’un deux la regarde, ses traits sont creusés, du sang coule d’entre ses lèvres, d’une vilaine plaie à la tête. Il gémit. Elle pousse une légère plainte, à peine audible. Puis les hurlements reprennent de plus belle. Il est à genou, un couteau cranté et rouillé découpant la chair du coup, faisant jaillir un sang écarlate. « Non… Non… » Bredouille Will. Le soldat pousse des beuglements avant que sa voix ne s’éteignent. Elle peut entendre le son de la lame déchirant les muscles. Elle plaque ses mains sur ses oreilles pour essayer de dissimuler le bruit. La tête finit par être arrachée par une violente main tirant sur les ligaments et les jointures. Elle gémit vivement. On la traine sur le sol poussiéreux, à travers les flaques de sang. Will se commence à se débattre comme si elle voulait échapper à des bras hostiles. Elle est assise dos à un de ses compagnons. Ils le torturent et elle ne voit rien, entend juste. « ARRÊTEZ ! ARRÊTEZ ! » Braille-t-elle en arabe. Quelque chose de brûlant coule dans son dos, sur sa nuque et ses bras, le sang d’un autre. Les coups fusent, elle frappe à l’aveugle heurtant quelque chose, quelqu’un. « Laissez-le… Laissez-le… » Elle sanglote. Ils ne le laisseront pas, elle sent le corps inerte de son dernier camarade s’effondrer contre son dos, mort. Il n’y a plus qu’elle. C’est à son tour de se prendre les coups, encore. Elle se met à crier de douleur, cogne, griffe tout qu’elle peut pour essayer d’échapper aux bourreaux. Une détonation.
Ses paupière s’ouvrent d’un seul coup, son rythme cardiaque est affolé, son souffle douloureux et dans ses yeux brille une lueur de terreur. Où est-elle ? Où sont-ils ? Où sont les cadavres pourrissants des autres ? Loin. A l’autre bout du monde. Son regard croise celui de Scott, c’était un cauchemar. Un terrible cauchemar. Elle finit par voir les marques laissées par ses ongles sur la peau du brun, la culpabilité monte en flèche. Elle secoue la tête, refoule les sanglots.
« Pardon… Pardon je ne voulais pas te blesser. Pardon… » Sa voix tremble comme le restant de son corps.
Elle a mal. Physiquement. Mentalement. Alors même en la présence apaisante de Scott, ses nuits sont peuplés de cauchemars… Qu’à cela ne tienne, elle ne dormira plus.
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Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Sam 2 Avr - 22:50
Willow & Scott
« I CAN'T ESCAPE NOW UNLESS YOU SHOW ME HOW. »
Non mais elle croit vraiment que tout cela va me rassurer ? Qu’une petite excuse d’avoir pu sortir suffirait à faire taire mon inquiétude alors qu’elle souffre au moindre contact ? « Ou alors… Ils t’ont fait sortir car tu étais devenue insupportable enfermée ? » Dis-je semi taquin, imaginant l’anglaise péter une durite dans sa chambre et menacer son docteur avec le premier objet venu. Scène que je peux maintenant clairement imaginer depuis sa tentative de meurtre sur ma personne. « Et aucune douleur n’est bénigne. » J’ajoute cela plus sérieusement du coup, pour montrer clairement que je veillerai bien sur elle et sur ce qu’elle ressent. Elle pourra tout me dire comme excuse, comme histoire pour me convaincre, elle n’aura pas le dernier mot sur ce point. Il y a beaucoup de personnes que je connais, que je peux appeler amis, mais il n’y a que cinq personnes pour l’instant envers qui je ressens des choses assez fortes pour aller jusqu’à tout donner pour les protéger ou veiller sur eux. Maggie, car elle reste la mère de ma fille même si l’entente n’est pas merveilleuse… Cassie car c’est ma fille et elle est sacrée dans ma vie… Hank et Hope qui sont ma nouvelle famille, qui m’ont donné la chance de devenir quelqu’un… Et elle, alors elle va devoir s’habituer d’avoir un Scott sur le dos occupé à veiller sur elle, sa santé, sa situation. Et si elle refuse et bien elle devra faire attention aux fourmis qui la garderont à l’œil pour me prévenir si cela va mal. Oui j’en suis tout a fait capable.
Mais ne restons pas concentrer la dessus pour le moment, elle verra avec le temps que je ne plaisante pas sur ce point la. Préférant pour le moment passer à de petits jeux, taquineries, câlins, quelques échanges, quelques propositions pour les insinuer doucement au creux de son esprit. Elle ne se rend pas encore compte qu’elle pourrait tout livrer ici, tout dévoiler en ma personne, rien ne viendrait se répandre, tout serait rien qu’à nous deux, secrets, promesses, et cela ne pourrait que m’aider à veiller sur elle. Oui j’y repense pendant nos quelques échanges, nos quelques mots apportant douceur. Tant que cette dernière reste ainsi, blottie auprès de moi, je sais que d’une façon tout ira bien, autant pour elle que pour moi. D’ailleurs, nous arrivons à échanger quelques mots doux dissimulés dans l’humour ou la taquinerie, mais quelque part j’ai bien l’impression que les taquineries se posent juste pour rendre plus léger des mots plus sincères qui peuvent toucher mais sans choquer. D’ailleurs son baiser qui suit est particulièrement ensorcelant, me faisant totalement succomber. Finalement, petit à petit, oubliant la Pizza, oubliant aussi le reste, alors que quelques échanges se font encore, de subtiles caresses de la peau, le voile de la torpeur se fait sentir, la nuitée l’emporte. Je sombre avec le sourire aux lèvres, heureux de sentir une telle présence à mes cotés, la gardant contre moi, un bras autour d’elle, nos jambes un peu entremêlées, un moment qui me guide vers un monde onirique plus joyeux que d’habitude. C’est plus qu’un moment de tendresse, plus qu’un moment de paix, il y a une forte tendresse, une grande chaleur qui me berce, me couvre et me rassure. Cette nuit serait parfaite… Enfin c’est ce que je pensais mais rien ne se passe jamais comme on le pense n’est ce pas ? Il doit toujours avoir quelque chose pour troubler un moment parfait, un instant de bien être ou de douceur, mais voilà, c’est la vie. Cela ne changera rien de ce que je ressens, ni de ce que je souhaite, cela marquera par contre mon esprit.
Oui j’étais parti dans un beau rêve, je voyais déjà une situation totalement différente de ce que sera la réalité. Bon ce n’était qu’un rêve avec ses floues et incohérences, je me voyais en mission avec Captain America, devant débusquer une des nouvelles bases d’HYDRA où se cachait un homme sombre avec un casque horrible de pieuvre, infiltration de mon coté, combat du coté du vrai héros, nous avions mis à terre beaucoup de nos ennemis, toujours en se montrant prudent, faisant attention, couvrant les arrières l’un de l’autre. Bon certaines fois, c’était étrange, nous passions au travers des murs pour finalement arriver jusqu’à nos ennemis dont le vilain casque de pieuvre, que Captain avait mis KO en lançant le bouclier qui avait fait des ricochets entre la tête de l’ennemi et les murs, un peu genre flippeur avec le son… Cela pendant que j’allais sauver Willow en tenue de princesse en détresse… Mais voilà, à peine Willow libérée qu’un homme arrivait violemment dans la pièce en passant au travers du sol, une sorte de machin bizarre tout agité avec le bras du Winter Soldier, les ailes de Falcon, un gantelet d’Iron Man, ma rousseur de Black Widow, un casque de fourmi, et qui se mettait à cracher des flèches explosifs…
Mais alors que je voyais une flèche me foncer dessus, que je poussais Willow Princesse Peach vers une grande boite bleu marquée Police sur son toit pour éviter qu’elle soit blessée, je me réveille, recevant un coup de la véritable Willow qui semble avoir un sommeil plus qu’agitée. Elle se débat à mes cotés en criant quelque chose dans une langue qui m’est inconnue, semble très remuante, et je tente de la calmer, de venir la prendre dans mes bras en faisant un « chuuuut tout va bien, je suis la… Calme toi s’il te plait. » d’une voix rassurante et suave, les yeux un peu dans la brume, mais elle me refrappe en vous voyant de laisser quelqu’un, sanglotant, me faisant mal… Pas à cause du coup, mais de sa tristesse, son désespoir visible. Cela me réveille plus brusquement la, me pousse à tenter de la calmer, de caresser ses cheveux de ma main pour l’apaiser, ayant peur qu’elle souffre, me demandant surtout ce qu’elle a pu vivre pour réagir de la sorte, pour subir tout cela. « S’il te plait Will, petit ange… Calmes toi… Je suis la… » Mais ses débats sont plus violent, elle me frappe cette fois durement, tapant contre mon torse, contre mon visage, elle me griffe avec une telle conviction que cela me lacère la peau, me marquant d’un rouge sous la trainée de ses ongles, mais je serre les dents sans broncher réellement. Certes ce n’est pas agréable mais ce n’est pas ce qui compte la, je sens sa panique, craignant que son cœur lâche, que son esprit soit torturé. Je vois alors ses yeux commencer à cligner et je tente de faire partir la grimace de stresse se trouvant sur mon visage, la regardant dans les yeux, penchée un peu au dessus de elle, les bras toujours un peu autour d’elle comme pour la protéger, éviter qu’elle ne chute du lit ou se fasse du mal. Elle est toute tremblante en s’excusant et je me force de sourire pour chercher à la rassurer. « Non chuuut… Ce n’est rien cela Will… » Je l’attire un peu contre moi comme pour la rassurer de ma chaleur, la main revenant dans ses cheveux la caresser comme pour un enfant qui a fait un cauchemar, la bercer en posant sa tête contre mon cœur. « Je suis la, tout va bien… Respires s’il te plait. » Il est facile d’entendre dans ma voix une peur évidente, non pas peur d’elle, peur pour elle. Oui je souffre en imaginant ce qu’elle a subit et vécu quand elle n’était pas la, d’imaginer les horreurs qu’elle a du voir pour qu’elle soit marquée ainsi. « Il ne t’arrivera rien… » Mes mots cherchent toujours à la rassurer, ne voulant pas lui demander ce qu’il s’est passé, ce dont elle a rêvé, je me doute qu’elle ne préfère pas dévoiler ces images maintenant, surement qu’un jour si elle se sent apte ou prête, elle viendra m’en parler et je serai la pour l’écouter mais je ne veux pas la brusquer, je ne veux pas la pousser. « Fermes les yeux… Je reste la, je veille sur toi, il ne t’arrivera rien tu as ma parole. » Les doigts ne cessent de glisser dans ses cheveux, la gardant contre moi comme pour lui offrir une ancre à laquelle s’accrocher et ne pas dériver. Cela me rend triste de la sentir mal ainsi, me penchant déposer un baiser sur sa tempe pour montrer que c’est sincère, que les maux marqués sur ma chair ne sont rien, strictement rien. Je suis la, je reste la, pour elle, à son écoute, si elle a besoin de quoi que ce soit, je suis la pour l’aider, la soutenir, l’écouter, l’épauler… C’est ma nature après tout, me battre pour ceux que j’aime, pour ceux qui ont de l’importance. Mon cœur bat vite, empli de craintes, mais je garde les mains la, sur elle, prêt à la retenir si elle tente de fuir car je sais que moi, si j’étais dans un tel état, je tenterais de fuir pour ne pas imposer cela à l’autre, mais je refuse justement qu’elle puisse agir ainsi car je suis totalement la pour elle. Et croyez moi, maintenant je n’ai vraiment pas envie de la laisser partir et rester seule chez elle avec ce genre de cauchemar.
Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Dim 3 Avr - 0:48
Willow & Scott
Bien qu’elle soit sortie de son rêve ou plutôt de son affreux cauchemar, les flashs continuent d’affluer, se bousculent dans sa tête, devant ses yeux. Ses pupilles sont dilatées, ses paupières s’ouvrent et se ferment rapidement. Tout lui revient. Tout. Même le plus insignifiant des détails comme le fait qu’un des terroristes portaient des lacets grisâtres au pied droit tandis que le gauche en avait des noirs. Un des foulards dissimulant le visage des hommes étaient déchirés à un coin. Détails non importants. Elle revoit les yeux dénués de raisons de ce qui passaient des heures à les torturer sans le moindre répit. Puis les tâches de sang. Rouge puis devenant bordeaux et enfin noir. Et les sons… Ces questions, non ces ordres, dans la langue arabique que Will a fini par assimiler au bout de trois semaines de détentions. Cette langue sonne mal à son oreille, éveille une peur latente. Puis les hurlements de douleurs, les siens, ceux des soldats américains, les suppliques, les pleurs et sanglots. Will voudrait pouvoir s’arracher à ces visions, ne plus jamais avoir à les affronter mais elle sait. Elle sait que celles-ci la suivront encore de longs mois voir des années. Un nouveau battement de sourcils. Scott est penché au-dessus d’elle, quelque chose l’enserre et durant quelques secondes la panique la prend à nouveau avant qu’elle ne comprenne finalement qu’il ne s’agit que des bras du brun. Les yeux verts de Scott sont inquiets tandis que ceux bruns de Willow sont toujours remplis de peur. Tous les muscles de la jeune femme sont contractés à l’extrême, créant une vive et intense douleur à son thorax mais elle ne parvient pas à sortir de sa tétanie. Pas dans l’instant. Son cerveau essaie de s’en sortir avec toutes les stimulations auquel il doit faire face. Il tente de trier la multitude d’informations qui se bousculent mais cela prend un certain temps car lui aussi se retrouve pétrifié par l’ignoble rêve que le subconscient a fait subir à Willow. Les secondes s’écoulent mais Will ne réagit pas, elle reste encore à demi entre le monde réel et le monde onirique. Encore un battement. Cette fois la jeune femme discerne parfaitement Scott, mais aussi les blessures qu’elle lui a infligé.
« Pardon… Pardon je ne voulais pas te blesser. Pardon… »
Willow s’en veut. Elle s’en veut de l’avoir ainsi blessé, de l’avoir cogné avec force, griffé… Elle est persuadée que si elle avait pu, elle l’aurait également mordu. Tout pour échapper aux mains des terroristes dans ses rêves ; confondant Scott avec l’un des leurs. Elle se confond en excuses, continue de murmurer des « je suis désolée » mais pas seulement pour Scott. Pour les autres. Pour ceux qui sont morts. Pour les personnes dont elle aurait dû partager le même sort. C’est tout juste si elle peut entendre la voix rassurante de l’Avenger qui lui murmure des paroles réconfortantes. Même lorsqu’elle se retrouve tout contre lui, sa tête à nouveau blottie contre le torse réconfortant de Scott, Will ne parvient pas à l’entendre. Ses yeux sont dans le vague, ses pensées se sont voilées d’un drap noir, dépressif, d’une culpabilité étouffante. Oui, exactement. Etouffante. Elle étouffe. A besoin d’air, de respirer mais ne le peux pas. Pas avec Scott qui essaie de la rassurer. Croit-il vraiment que ses mots serviront ? Ses gestes ? Ca agace Willow même si dans le fond, elle sait qu’il fait uniquement ça pour elle. Sauf que sur le moment… Elle n’arrive pas à comprendre qu’il puisse envisager qu’elle réussisse à se rendormir, qu’il veille. Veiller sur quoi ? Peut-il contrôler les rêves ? En a-t-il le pouvoir ? Bien sûr que non. La jeune femme fronce les sourcils, tente de se détacher de l’étreinte de Scott. Elle veut s’enfuir, se soustraire à son regard ; la brune n’a pas envie d’éveiller une quelconque pitié ou Dieu sait quoi encore.
« Je veux juste aller me passer de l’eau sur le visage, Scott. Dit-elle tout en voulant s’échapper des bras du brun. S’il te plaît, tu me fais mal. »
Vérité. En voulant fuir l’étreinte, cela ne fait que forcer sur ses côtes et… C’est un argument ultime. Libre. Elle se faufile hors de la chambre, se glisse dans la salle de bain avant de refermer la porte derrière-elle. L’eau coule, elle appuie ses mains sur le rebord du lavabo et baisse la tête durant quelques instants pour prendre de grandes inspirations, paupières fermées. Quand elle les rouvre, elle remarque une goute de sang sur l’émail blanc, puis deux. Trois. La jeune femme redresse vivement sa tête et croise son reflet dans le miroir avec horreur. Du sang ne cesse de dégouliner le long de son visage, au niveaux de plaies ouvertes à ses tempes ; du sang suinte également de ces cicatrices à son dos. Will recule, horrifiée avant de fermer les yeux une seconde fois. Le sang a disparu. Les plaies. Ce n’était qu’une vision. Elle soupir. Se passe de l’eau fraiche sur le visage, un peu sur sa nuque puis coupe l’eau et s’essuie. La jeune femme jette un coup d’oeil à ses vêtements quasi secs. L’envie de les enfiler pour s’enfuir loin d’ici la taraude mais finalement, elle n’en fait rien. La brune quitte la salle de bain mais au lieu de rejoindre la chambre de Scott, celle-ci se rend dans la cuisine afin de boire un verre d’eau, ramassant au passage la chemise abandonnée de Scott pour l’enfiler par-dessus son corps nu. Et maintenant, la chambre ? Que nenni. Elle évite soigneusement cette pièce dans laquelle, elle le sait, elle va étouffer. Il lui faut respirer. Après avoir attaché quelques boutons du vêtement, la petite brunette s’en va dans le salon pour ouvrir une fenêtre puis s’installer sur le rebord intérieur.
Ses yeux observent le paysage nocturne qui s’étale devant elle, les tours illuminées du Queens. L’air frais lui fait du bien, caresse son visage avec douceur et elle se sent un peu mieux. Pourtant elle respire mal à cause de la douleur encore vive mais Will en vient à se demander s’il ne s’agit pas, également, d’une douleur causée par son psychisme. Sa tête prend appui sur le rebord de la fenêtre, elle sait bien qu’il lui faudra bientôt revenir dans là-bas mais pour le moment, Willow ne veut pas bouger. Ou alors ce sera sûrement lui le premier, qui viendra à elle. Elle passe une main contre ses côtes douloureuses, frémissant rien qu’au très léger contact. D’accord, peut-être y est-elle allée un petit peu fort… Elle l’entend venir. Ne sursaute pas lorsque ses pas résonnent dans le salon, elle ne bouge pas non plus, son regard restant rivé sur les immeubles.
« Je suis la seule à être revenue vivante. Dit soudainement Willow en brisant le silence. Nous étions sept plus le chauffeur qui a été tué sur place. Ils nous ont embarqué, des sacs en toile sur la tête. Je sais pas combien de temps on a roulé, c’était interminable. »
Elle passe une main dans ses cheveux, croise les bras contre sa poitrine.
« On a été balancé dans une cave, chevilles et poignets liés. Puis ils nous ont laissé mariner. Un jour, deux. Sans eau, sans lumière. Au début, j’ai essayé de réfléchir à toutes sortes de plans pour s’évader. Pas un seul n’avait ne serait-ce que dix pour-cents de réussir. Aujourd’hui, je sais que j’aurais dû les tenter, ces dix pour-cents. »
Willow prend une grande inspiration avant de reprendre :
« Ils nous prenaient individuellement, dans une autre pièce aussi sombre. Ceux restants dans la cave pouvaient entendre les hurlements de celui se faisant questionner. C’était ça le pire. Le cris de douleurs, les supplications, cette putain d’impuissance. Nouvelle pause, sa gorge est serrée. Je sais pas trop quand le premier est mort, j’avais aucun moyen de savoir le temps qui s’écoulait. On a entendu une détonation puis plus rien, on ne l’a plus revu. Tu sais, on pensait qu’on viendrait nous sauver, qu’on sortirait de là. Mais lorsque le premier d’entre nous a été exécuté, on a su qu’on finirait par y passer. Ca a continué longtemps. Des semaines. Puis ils sont devenus plus violents. »
Encore un moment de silence. Ca fait mal de parler mais elle se rend compte que d’un côté, ça soulage aussi. Will passe une main sur son visage, se donne du courage.
« Nous n’étions plus que quatre. Ils sont descendus, ont braillé en arabe de nous lever et ils nous ont trainé dans une salle plus éclairée que les autres. Ils ont chopé l’un d’entre nous, l’ont agenouillé et… Les mots sont douloureux, parviennent difficilement à franchir ses lèvres. Ils nous ont forcé à les regarder lui trancher la tête. C’était barbare, ignoble, je peux encore entendre les hurlements, jusqu’à la lame cranté déchirant les chairs. Si on détournait les yeux, ils nous frappaient. Après ça, c’était reparti pour un tour de torture. Puis nous n’avons plus été que deux. Il est mort le dos appuyé contre le mien, je sens encore son sang qui coule sur moi. Et son cadavre qu’ils ont laissé à côté de moi dans la cellule, juste par plaisir de voir si je deviendrais folle. Là, je suis restée quinze jours seule, juste avec le corps. Le jour où j’ai été libérée aurait dû être mon dernier. A dix minutes près… Fury ne retrouvait que des cadavres. »
A nouveau, le silence se fait. Willow baisse la tête en fermant les yeux et les poings avec force pour retenir ses larmes. Non. Non non non. Elle n’a pas pleuré depuis… Peut-être l’âge de quatre ans. Elle se mord l’intérieur des joues jusqu’au sang pour contenir les sanglots qui aimeraient lui échapper.
« Si j’avais tenté, peut-être que j’aurais pu en sauver quelques uns. Mais je n’ai rien fait, préférant m’en remettre au Shield qui est arrivé trop tard. J’aurais dû trouver un moyen plus efficace de nous sauver !! A quoi bon d’avoir un cerveau ?! S’énerve-t-elle. Et y’a cette putain de rengaine, pourquoi je m’en suis sortie ? Pourquoi pas l’un d’entre eux ? J’étais clairement la plus faible, celle qui aurait dû y passer la première et je suis encore là. C’est de ma faute. A vouloir écouter mes foutus calculs, j’ai fait perdre la vie à sept hommes. Qu’est-ce qu’on va dire à leurs familles ? A leurs gosses ? Ils n’ont même pas de corps à enterrer. Rien. »
Durant une seconde, elle regarde en bas de l’immeuble avant de se redresser. Ca lui a traversé l’esprit une seconde mais non. Elle se lève du rebord, marche et se place devant Scott.
« Je suis un monstre. Voilà ce que je suis. J'aurais dû m'utiliser comme moyen de diversion. Dix pour-cents, c'est énorme dans une telle situation. »
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Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott
I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott