Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Dim 3 Avr - 21:21
Willow & Scott
« I CAN'T ESCAPE NOW UNLESS YOU SHOW ME HOW. »
Pourquoi continue t’elle ainsi à être désolée ? Elle n’a aucune raison à l’être, non aucune… C’est moi qui le suis… Désolé de ne point pouvoir l’aider, de ne pas avoir pu l’éveiller et l’apaiser. J’aimerais tellement pouvoir poser la main sur son cœur, sur son esprit et balayer toutes ces douleurs d’un claquement de doigts… Je suis persuadé que certains mutants sont capables de faire ce genre de chose non ? Finalement elle se remet à se débattre, voulant se détacher de moi, semblant… Fâchée ? Vexée ? Je ne sais point réellement mais quand elle me dit que je lui fais du mal, d’un coup je la lâche, presque choqué… Putain… Suis-je un imbécile ? Je viens en prime lui faire du mal alors qu’elle souffre déjà… Je ne dis rien, la laissant s’en aller vers la salle de bain, me disant sur le moment qu’elle va surement prendre ses affaires et disparaître, après tout… Je l’ai déjà dis… c’est ce que je ferai à sa place pour éviter d’imposer mon état à une autre personne. Mes poings se crispent un peu, ma colère est la, contre ma propre personne, mourant d’envie de me frapper, de frapper le mur jusqu’à m’en briser le poing pour le châtier de mon erreur, de ma faute. Je ne suis réellement pas doué pour ce genre de chose, pas doué pour rassurer quelqu’un, pour tenter d’apporter du bon dans la vie d’autrui, peut-être que j’ai trop souvent été lâche à ne point vouloir me battre, et me voilà dans une situation où je ne maitrise rien. Un programme n’est qu’un ensemble de code dictant une conduite à suivre avec une logique très précise. Un système électronique est juste un ensemble de transistors, fusibles, puce,… avec une mission bien précise et qui est facile à analyser. Mais une personne… Il n’y a aucun schéma pour tenter de comprendre l’esprit humain, pour trouver comment soigner ce dernier et je n’ai aucune compétence en ce sens. Je me sens encore une fois impuissant face à la situation, comme quand ma fille était tombée malade, que son cœur lâchait, que sa vie était en danger. Je chope mon coussin et bêtement dans un geste de protestation contre ma propre personne, je le jette dans la pièce, ne portant aucune attention aux marques brulant la peau, réfléchissant bien trop, inquiet au sujet de Willow. Je peux entendre les craquement du sol sous les pas de l’Agent du SHIELD qui évite soigneusement la chambre… Et oui le parquet n’a rien de discret… Un soupire s’évade, me demandant comment cela se fait qu’elle n’ait pas encore juste fuit les lieux, qu’elle reste encore ici au risque de me recroiser. Elle doit m’en vouloir sur le coup, voir me détester, ne serait-ce que parce que j’ai été témoin d’une partie de ce qu’elle cache. Puis finalement vint le silence, aucune bruit et pourtant je n’ai pas entendu la porte s’ouvrir et se refermer… Je ne sais pas quoi faire, restant encore un instant dans cette chambre, assis sur le bord du lit, pieds à terre, coudes sur mes genoux, passant les deux mains dans mes cheveux. Allez espèce d’idiot, faut se bouger le cul… Ne serait-ce que venir voir comment elle va…
Je soupire, je m’en veux encore, je ne sais réellement pas comment réagir, reprochant presque à Pym de ne pas m’avoir donné un mode d’emploi pour aider une personne contre les traumatismes, après tout il doit bien connaître cela lui. Je me relève, prenant un boxer que j’enfile rapidement pour être un minimum couvert, laissant le tiroir ouvert avant de quitter la chambre, la voyant la à la fenêtre, regardant l’extérieur, espérant un bref instant qu’elle n’ait point de mauvaises idées. N’osant point la regarder, ne disant rien, je ne fais que quelques pas pour m’approcher tout en restant malgré tout à une distance de sécurité pour ne plus envahir son espace vital. L’écoutant alors qu’elle décide de rompre le silence en commençant par une phrase bien étrange… Seule à être revenue vivante ? Que voulait-elle dire ?
C’est à lors qu’elle débute son histoire, une histoire qui m’en rappellent d’autres, les histoires de guerres, de survivants… Pym m’avait dit un jour que survivre n’était pas spécialement une bénédiction, lui même avait vu la femme qu’il aimait se sacrifier et disparaître lors d’une mission complexe sans rien pouvoir faire pour la sauver, sans jamais dire à sa propre fille ensuite ce qu’il s’était passé. Survivant en gardant une mort sur la conscience, une mort étrange et hors norme, ne pouvant ramener aucun corps pour un enterrement, rien… Juste le souvenir de la femme qu’il a aimée et qui s’est perdue dans un autre monde, coincée à une taille d’atome. Je secoue la tête pour me concentrant sur ce qu’elle conte, sur ce qu’elle a subit, sur la cause de cette terreur nocturne. J’ai entendu déjà parler de ce qu’elle conte… La privation sensorielle… Je sais alors quelle sera cette histoire, je m’attends déjà aux violences qu’elle a pu subir ou observer. Je ne suis peut-être personne, je ne suis point un héros comme tous ceux qui sont maintenant des collègues, mais je sais écouter, je sais apprendre… Bucky avec Hydra, Stark en Afghanistan,… Bien des personnes ont connu des tortures, de façons différentes, à des extrêmes particuliers… Je ne sais pas imaginer ce que cela fait, je n’ai jamais réellement connu la souffrance, juste la peur de perdre une personne chère. Je l’écoute sans l’interrompre, sans bouger de ma place, sans redresser le visage, mon regard un peu dans le vide alors que les mots se gravent en mon esprit. Et bien moi qui comptais profiter d’une demande d’Hank au sein du SHIELD pour pirater et voler le dossier de Willow, comprendre ce qu’elle avait… Plus besoin, elle se libère devant moi. Mais pourquoi ? Je ne suis point réellement digne et je suis impuissant face à une telle chose. La seule question qui me passe par la tête sur le moment, c’est « Qu’à donc foutu le SHIELD ? », pourquoi n’ont ils rien fait pour les sortir de la ? Pourquoi n’ont ils pas envoyé une mission de sauvetage ou des Avengers ? Je me renseignerai la dessus plus tard, je n’aime pas trop les secrets, et j’apprécie encore moins de savoir qu’ils n’ont rien fait pour les aider rapidement… Si une agence a les moyens de faire voler un porte avion, ou encore de sortir un héros de guerre de la glace, elle a les moyens d’aller récupérer quelqu’un capturé par l’ennemi. Toujours en silence j’écoute ce massacre barbare, la mort des uns, puis des autres… Deux semaines seules enfermées… Et Fury n’arrivant que trop tardivement. Il avait peut-être sauvé Willow, mais pas les six autres, ni son âme déchirée par ces évènements. Notez que sur le coup je ne réalise pas encore qu’elle vient de parler de Fury alors que ce dernier est censé être mort… Mais bon, je dois dire que tenter d’imaginer ce qu’elle a vécu m’occuper assez l’esprit pour que je ne porte aucune attention à ce détail.
La suite est plus difficile à accepter, elle montre non la torture que ses ennemis lui ont infligée, mais celle qu’elle s’inflige. Se reprochant ce qu’il s’est produit, se reprochant d’avoir survécu. Je la laisse terminer, redressant mon regard uniquement quand elle se place devant moi, constatant la marque sur ses lèvres qu’elle s’est faite… Automutilation ? Petit à petit, oui je vois un schéma dans les gestes, dans les mots choisis, et pourtant je ne trouve pas les mots pour répondre directement, pour aborder cette situation… J’ai pourtant perçu le coté défensif, j’ai pourtant bien remarqué les différents signes psychologiques, mais c’est bien beau si je ne sais qu’en faire…
« Vingt-huit ans… Bien trop jeune pour connaître cela… » Un murmure qui s’échappe de mes lèvres, me rappelant les paroles d’un homme me disant qu’il n’avait jamais vu personne de moins de trente ans avoir la maturité nécessaire pour réellement comprendre les sens de la vie. « Tu n’es pas un monstre Willow… Ce genre de situation n’est pas une question de probabilités, ce n’est pas un calcul. Tu n’avais aucune information sur ton ennemi, sur où vous étiez… Vous aviez espoir que… » Je me tais un instant, réellement dérangé par le faite qu’il n’y ait eu aucune Cavalerie pour intervenir et l’aider. « Dix pourcent, c’est un calcul erroné car il te manquait bien trop de détails, trop d’informations pour avoir une réelle estimation des chances. Malheureusement les solutions ne sont pas toutes dans les maths… Il y avait tant de facteurs qui ne peuvent pas s’appliquer à la logique… Violence, peur, incompréhension… Tu n’es pas un montre Willow. » J’insiste encore une fois sur ce mot en venant enfin croiser son regard, posant la main à la hauteur de son cœur. « Un monstre n’a ni âme, ni cœur… Un monstre ne se soucie pas de ceux qui souffrent ou meurent, un monstre serait juste heureux d’avoir survécu et dirait que c’est tant pis pour les autres… Un monstre serait en pleine forme aujourd’hui, s’amuserait et se lancerait dans ses affaires sans garder aucune trace de ce qu’il s’est produit et se considérerait comme plus fort car il a été le survivant. » Voilà pour moi la définition d’un Monstre par rapport à son conte. « Au contraire… Tu as trop de cœur, chose que tu ne perçois pas car tu veux tout rationnaliser… Mais il est la, et il te fait souffrir car tu y enfermes touts tes remords, tu renfermes les souvenirs de tes collègues, et tout cela se transforme en accusations que tu te lances… » Je le retiens de dire que cela ne les ramènera pas, chose évidente et qu’elle n’a surement pas besoin d’entendre. Un monstre aurait utilisé les autres comme bouclier pour survivre…
Je ferme un peu les yeux en retirant la main de son cœur, ne disant rien de plus d’ailleurs que pourrai-je dire ? Non je m’en vais dans la cuisine pour sortir une bouteille sans étiquette avec une légère coloration. Ouaipe, j’ai besoin d’un petit remontant pour me donner un coup de fouet… Prenant d’ailleurs un petit linge à coté, revenant vers Willow pour premièrement ouvrir la bouteille, en verser sur le linge que je lui tends pour sa lèvre fendue et deuxièmement boire une bonne gorgée à ma bouteille. Je n’arrive point à mettre d’humour sur le moment, surement car mon esprit se fait son film, imaginant tout ce qu’elle a vécu, comme par un besoin de le ressentir pour la comprendre, pour tenter au moins d’effleurer l’idée de ce qu’elle a vécu.
Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Lun 4 Avr - 1:35
Willow & Scott
Elle a quitté sa fenêtre, son récit est terminé. Ce n’est pas la première fois qu’elle doit se prêter à cet exercice, elle l’a déjà fait lors de son séjour au Shield. Bien sûr que Willow a dû raconter en détail les évènements des trois derniers mois, ne serait-ce que pour s’assurer qu’à aucun moment, aucune information secrète ait pu échapper à la jolie brune lors des séances interminables de tortures. Ses lèvres sont restées scellées et à part des hurlements de douleurs, personne n’a rien pu arracher quoi que ce soit à Will. Sauf que les fois où le récit a dû être conté, c’était en utilisant des mots mécaniques, neutres et sans jamais s’impliquer émotionnellement. Sûrement en parti à cause des calmants qu’on lui administrait pour la douleur, juste assez pour la ralentir mais pas trop pour ne pas embrumer son esprit. Ca ne laissait pas le même goût amer dans la bouche de la jeune femme, ce poids sur ses épaules qui ne parvient pas à se volatiliser. Cette fois, il est raconté alors que Willow est dans un état de souffrance mentale, que les images sont encore superposés sur sa rétine, que ses tympans vibrent sous les hurlements présents dans sa tête. C’est comme venir meurtrir son âme encore à vif, enfoncer une lame de couteau dans une blessure toute fraiche pour n’en tirer qu’un peu plus de sang et de souffrance. Ca fait mal. D’un côté ça lui donne la vive envie de se rouler en boule sur le sol pour pleurer toutes les larmes de son corps tandis que l’autre, elle a envie de s’énerver, de hurler et détruire tout ce qui pourrait lui tomber sous la main. Mais rien. Son visage prend une expression neutre, dépourvu d’émotion. Juste un instant. Un instant avant qu’elle ne s’énerve, ne se jette un blâme qui n’a pas lieu d’être mais qui pourtant, la bouffe de l’intérieur.
Scott se met alors à parler à son tour. Beaucoup. Les mots s’enchainent mais elle ne réagit pas. La colère s’en est allée, l’apathie est revenue, la neutralité. Pourtant elle écoute avec attention mais ne se retrouve pas dans ce qu’il dit. Il ne comprend pas. Scott ne sait pas, ne se rend pas compte de toute la situation, cela ne fait aucun doute pour Willow. Qu’importe ce qu’il dira, l’avis de la jeune femme est tranché, elle est l’unique responsable du trépas de ses compagnons. Dix pour-cents, c’est énorme ! C’est une chance de vivre, une chance de revoir le soleil et de quitter ce putain de noir, cette putain d’obscurité qui vous rend fou. Elle aurait sûrement eu la possibilité de sauver quelqu’uns d’entre eux, quitte à perdre sa propre vie. Mais qu’est-ce que cela aurait-il bien pu faire ? Sa mortalité ne l’effraie pas, rien ne la retient réellement non plus. Pas de famille à qui manquer, plus même son abruti de chat qui est parti. Scott ? Il finira par se rendre compte que la jeune femme est un cas désespéré qui ne vaut pas plus la peine que ça. Ca l’étonne, d’ailleurs, qu’il ne s’en soit pas rendu compte plus tôt. Sûrement qu’ils n’étaient pas assez proches pour qu’il le réalise. Ca viendra. Mais c’est comme ça. Et ça fait mal, un peu, tout de même. Si bien que lorsqu’elle lève ses yeux et que la brune croise le regard de l’Avenger, elle ne le soutien que quelques secondes avant de le fuir. Que fait-elle encore ici, dans cet appartement ? Il aurait été plus sage qu’elle s’enfuit pour rejoindre le sien… Ou qu’elle marche. Qu’elle déambule jusqu’à l’aube afin d’être certaine qu’elle ne sombrera plus.
« Trop de coeur… Murmure-t-elle. Je suis juste logique. »
Déni. Ne pas parler de son coeur. Jamais. Il est là pour la maintenir en vie, voilà tout. Son coeur, il a été brisé quand elle était gamine, est resté en l’état pendant toutes ces années, les morceaux jamais recollés. Il disparaît. Willow se retrouve seule, les bras croisés contre sa poitrine et les yeux fixant ses pieds. Et maintenant ? S’il faut, il vient de comprendre qu’il ne tirera rien de positif de Willow. Pourtant il réapparait dans la pièce, une bouteille à la main et lorsqu’il l’ouvre, les effluves de l’alcool parviennent au nez de la jeune femme. Ca pique, elle grimace en reconnaissant cette odeur forte qu’elle déteste. Ca lui rappelle son père. Sa mère. Will ne boit jamais ou extrêmement rarement. Elle récupère le petit linge imbibé en murmurant un merci et l’applique contre sa lèvre coupée. Le picotement plisse son front tandis qu’elle regarde Scott boire. Elle frissonne. Finalement, la brune récupère la bouteille des mains de l’Avenger, non pas pour boire à son tour mais remettre le bouchon et la déposer sur la table. Pourtant Willow sait qu’il n’a rien à voir avec son ivrogne de père mais… Une petite voix dans sa tête, celle de la gamine de six ans, est morte de trouille.
« Euhm… Je suis désolée. C’est juste que… Mon père avait l’habitude de boire la même chose, entre autre. Et euhm… »
Willow soupire, se passe une main sur son visage dépitée par sa propre personne. De toute façon, vu combien elle s’est confiée à lui aujourd’hui, elle n’est plus à ça prêt. Puis, lui qui se dit vouloir prendre soin d’elle, ne serait-il pas mieux qu’il se rende compte dans quel bordel il met les pieds ?
« Tu t’en rends compte, que je suis un cas désespéré ? Demande soudainement la jeune femme. Je suis instable, maniaque à l’extrême, menteuse et égoïste. Je n’arrive même pas à comprendre ce que tu peux bien aimer… Apprécier, chez moi. »
Oh ça. Maintenant que Will y pense, qu’elle y réfléchit, elle ne parvient pas à comprendre ce qui peut bien pousser Scott à l’apprécier. Il y a une différence entre apprécier quelqu’un avec qui l’on discute et quelqu’un qu’on protège ainsi, pour qui on s’inquiète. Will trouve ça incompréhensible. Elle n’a rien fait pour mériter ces égards. Ou alors est-ce de la pitié ? Il est vrai que Scott a vu la jeune femme dans des états… Rien qu’à l’hôpital, alors qu’elle se remettait à peine de blessures graves qui ont bien failli lui coûter la vie. Sans compter de sa faiblesse, un peu plus tôt. Et maintenant ça. Elle se tourne, ne supportant pas le regard de Scott, mais juste car elle ne le comprend pas. Où donc est la Willow enjouée, souriante et espiègle ? Quelque part. Quelque part dans cette noirceur qui ne faisait pas partie d’elle, quelques mois plus tôt.
« On dirait que tu ne vois pas que j’ai une influence néfaste. Sa voix se serre. Même… Même dans mon sommeil j’arrive à te blesser et ce n’est pas ce que je veux. Pas toi. J’aimerais que tout soit plus simple, être moins… Moi, par moment. Mais j’peux pas. Tu devrais te préoccuper des gens qui en valent vraiment la peine. »
Car il est clair qu’elle n’en vaut pas la peine, n’est-ce pas ? Ses poings se serrent, si forts que ses ongles rentrent dans sa chair mais elle ne s’en rend pas compte. Elle n’en a pas le temps. Un bruit sourd retentit, venant d’elle ne sait où. Dehors ? Dans le couloir ? Qu’importe mais elle sursaute violemment, vient plaquer ses mains contre ses oreilles tandis que les flash-backs reviennent l’aveugler.
« Non non non. » Marmonne-t-elle, tête baissée.
Ses yeux sont fermés, ses mains toujours sur ses oreilles et elle se met à trembler. Quelque chose la frôle, l’effleure et elle fait volte-face en attrapant le bras meurtrier. Ou plutôt celui de Scott. Alors qu’elle comptait clairement répondre en l’envoyant valser dans le décor, la jeune femme se fige. Les images s’en sont allées, son esprit est à nouveau complètement clair et elle se mord la lèvre. Heureusement qu’elle a réussi à reprendre ses esprits à temps, sinon… Sinon elle aurait été agressive, comme l’est un animal qui se sent menacé. Et elle aurait blessé Scott, encore. Ses yeux parcourent les griffures laissées sur sa peau, le petit bleu qui a fait son apparition sur sa pommette… Elle contemple son oeuvre avec effroi. Sa main relâche le bras, Willow recule en repliant ses bras contre elle. Non non non. Regarde ce que tu as fait, Will. Regarde, en plus d’avoir laissé tes camarades mourir, tu fais du mal à ceux qui t’entourent. Sa vision devient floue, elle n’arrive plus à discerner la silhouette de Scott sauf qu’elle ne comprend pas pourquoi. Jusqu’à ce que quelque chose d’humide coule sur une joue. Ses se posent dessus, viennent recueillir un peu du liquide qu’elle regarde avec incompréhension. Des larmes. C’est pour cela qu’elle n’y voit plus, ses yeux sont embués, des larmes dévalent son visage. Elle pleure.
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Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Lun 4 Avr - 20:14
Willow & Scott
« I CAN'T ESCAPE NOW UNLESS YOU SHOW ME HOW. »
Qu’elle réponse… Être juste logique, mais justement la logique est détaché du cœur, ce sont deux choses bien différentes et elle ne voit pas que justement c’est son cœur qui parle quand elle s’accuse. Un véritable Psychopathe est un homme qui ne suit que la logique et l’intelligence à un point même que celui-ci est incapable de ressentir des émotions, que ce soit la joie, la tristesse, la peine, le remord… Non, elle n’est pas uniquement que logique, sinon elle ne penserait pas ainsi, elle ne penserait pas aux morts car la logique voudrait qu’elle oublie tout cela, car incapable de modifier un événement passé et que ces pensées ne font que l’encombrer, la rendre moins efficace. Cela ce serait un résonnement purement logique. Je soupire à ces mots un instant et je la regarde encore dans les yeux, me retenant car ce genre de remarque ne serait surement pas apprécié par la jeune femme, c’est une vision si froide et détachée, mais pour moi une personne qui ne serait que logique ne serait pas dans son état. Le silence est donc imposé sur ce sujet, surement car je manque réellement de connaissance pour débattre avec elle sur ce sujet, mais un jour viendra où je trouverai comment aborder cela pour réellement l’aider, car oui si je veux la soutenir je dois pouvoir imaginer, je dois pouvoir comprendre ce qu’elle peut ressentir ou vivre. Ce n’est point de la pitié ou de la compassion, non c’est simplement être humain, vouloir le meilleur pour autrui, pour ceux qui comptent.
Du coup, voulant à la fois m’aider à me changer les idées mais aussi désinfecter sa plaie, je suis parti un instant pour revenir avec de l’alcool, boisson que j’ai à peine bu qu’elle me le dérobe des mains. Un instant j’ai cru qu’elle en voulait aussi pour se changer les idées, mais non elle ferme la bouteille en venant me faire un aveu qui même incomplet me laisse tout a fait entrevoir ce qu’elle a pu vivre enfant, m’aidant aussi à comprendre alors pourquoi elle a tant de difficulté à comprendre le coté « émotionnel » humain. Je ne sais pas réellement qui était son père, je ne sais pas non plus comment il était ivre, mais je me doute qu’il devait boire souvent et qu’il ne devait pas avoir l’alcool bon. Je voudrais bien lui dire que quand je bois de trop je suis plus un fou joyeux, mais je ne suis pas certain que cela va la rassurer. « Non… C’est moi qui suis désolé. Je l’ignorais. » Et oui, que voulez vous… Je suis le genre d’homme qui fait attention aux autres, je ne fumerai pas en présence de non fumeurs, tout comme je n’aurais pas bu en présence de Willow si j’avais eu connaissance de ce détail. Ma liberté s’arrête où celle des autres commence. Je me mords du coup un peu l’intérieur de la joue, honteux de lui faire subir cela en prime, comme si elle n’avait pas encore assez de mauvais souvenirs ce soir.
Encore une fois elle vient se dévaloriser devant moi, me parlant d’être un cas désespéré en détaillant ses défauts… La oui je soupire à nouveau en la regardant, secouant la tête de droite à gauche avant de redresser le visage en offrant un beau sourire à celle-ci, le genre léger qui démonter que tout va bien, constatant juste que sur le moment elle se détourne de moi, déviant son regard comme si je ne méritais plus de pouvoir lire en ses yeux. Tout cela pour me rebalancer un discours négatif qui me fait perdre ce sourire… Bon sang Willow… Elle mérite une claque pour la réveiller, mais chance pour elle ce n’est pas mon genre. J’écoute, la laissant terminer, me rapprochant d’elle pour parler d’une voix sérieuse mais sans aucune froideur. « Tu veux bien arrêter de dire des bêtises ? Déjà les défauts heureusement que tu en as sinon bon sang… Ce serait triste et ennuyeux… Si quelqu’un veut fréquenter une personne sans aucun défaut, faite que de qualité… Qu’il s’achète un robot. » Je ne sais pas si mes termes sont bien choisis mais au moins je m’exprime, un peu trop franchement. « L’instabilité, tu es humaine, nous sommes tous instables et imprévisibles… Maniaque, franchement je trouve cela mignon, n’as tu pas remarqué que j’en joue depuis le début de cette journée ? » Dis-je pour tenter de lui faire rentrer tout cela dans sa tête, marchant dans la pièce tout en parlant. « Menteuse… Bah franchement, tu es une Agent du SHIELD, si tu étais incapable de mentir tu n’aurais pas ta place chez eux… Et puis ce qui compte, ce n’est pas que tu sois une menteuse, mais à qui et pourquoi tu mens ou dis la vérité... » Après tout, dès fois il est nécessaire de mentir, d’autres fois c’est pour se protéger, il y a bien des raisons d’avoir de « bons » mensonges, ce n’est pas une mythomane non plus. « Egoïste, je ne vois pas en quoi… Mais tu sais, je ne m’arrête pas à ces détails si insignifiants. » Est ce qu’elle va comprendre comment je fonctionne où vais je devoir lui acheter un traducteur de Lang ? « En plus, tu n’as aucune influence néfaste… Tout du contraire. » Ma voix se baisse un peu en soupirant, tentant de reprendre le sourire, de le forcer un peu pour lui apporter du positif, lui montrer qu’il faut prendre les choses en bien en faisant vite abstraction des détails négatifs. C’est vrai, pourquoi l’homme a tendance à retenir toujours le négatif et oublier rapidement les bons points, les beaux souvenirs ? « Tu en vaux la peine Willow… et tu ne me feras pas changer d’avis. Franchement… J’ai faillis être grillé, écrasé, désintégrer et finir à l’état d’un atome… Tu crois que je vais me plaindre pour ce qu’il s’est passé ? »
Mais alors que je lui parle, la voilà qui sursaute à cause d’une porte qui claque violemment dans l’immeuble, surement encore Monsieur Smith qui se bat avec sa femme. Elle réagit à nouveau comme dans la chambre, enfin en partie, remontrant sa souffrance du passé. Je me rapproche alors d’elle quand elle m’attrape mon bras avec une certaine violence, comme si elle s’apprêtait à m’attaquer. Oui je connais ce genre de geste, Hope Van Dyne m’a entrainé aux différentes méthodes de combats. Mais je n’ai pas bougé, espérant qu’elle se ressaisisse, et si ce n’est point le cas, je me réceptionnerai pour éviter de la blesser elle. Quand elle me lâche pour reculer à nouveau dans cette posture défensive en mettant les bras sur elle, je me rapproche, je pose mes deux mains sur ses bras, sans force, sans l’agripper, juste poser, voyant bien l’humidité naitre dans ses yeux. A nouveau je suis impuissant face à ce qu’il se produit mais je sais deviner au moins une chose, elle a peur ou mal… Uniquement parce qu’elle m’a blessé et a failli recommencer. C’est logique, cela colle à ses mots précédents et sa crise du moment, je sais quand même déduire encore quelques détails. « Chuuuut » Juste ce mot en venant me rapprocher lentement, suavement, un geste lent pour ne pas la brusquer alors que mes bras glisse dans son dos pour que je vienne l’enlacer doucement, lui offrir la chaleur de mon être.
« Tu sais… Le passe temps d’un de mes meilleurs amis était de me cogner… Enfin il cognait tous ses amis, c’était un signe affectif. » Ah Peachy, faudra que je le remercie finalement pour son comportement bizarre, cela m’a donné une phrase pour sortir pour dire que c’est vraiment pas grave. « Will… » Ma voix reste toute douce alors que je redresse lentement son visage en passant la main sous son menton, glissant ensuite sur sa joue pour chasser ces larmes. « Tu verras… D’ici quelques mois, tu me crieras dessus en te demandant comment tu fais pour me supporter… » Mon sourire revient suite à cette taquinerie, tentant de faire passer tout ce qu’il y a eu pour normal, pour simple, montrer que cela n’a rien d’effrayant, que je suis tout a fait prêt à vivre ce genre d’accident. Après tout, si cela me faisait fuir, c’est que je ne serais pas un mec convenable, et un ami pitoyable. « Je suis quelqu’un de borné, alors tu vas venir t’asseoir, être une petite Willow toute sage et me laisser te soigner d’accord ? Je vais te faire un chocolat chaud maison… Cela soigne tous les maux ça. » Je retire la main de sa joue après que mon pouce ait effleuré sa peau, sous son œil. « Je suis désolé, je dois être assez pathétique pour réconforter ou rassurer… Mais tu as ma parole, j’irai suivre une formation. » Dis je avec humour sur la fin, car ce serait réellement étonnant qu’il existe ce genre de formation.
Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Lun 4 Avr - 23:31
Willow & Scott
Elle pleure. Pour la première fois depuis tellement longtemps qu’elle avait oublié jusqu’à la sensation que procurent des yeux embués. C’est étrange. Déplaisant. La jeune femme souhaiterait pouvoir les empêcher de couler, les faire disparaître dans un claquement de doigts et elle a beau faire tous les efforts du monde, rien n’y fait. Les larmes continuent de s’écouler, glisser lentement le long de ses joues tandis que son regard n’en finit plus de détailler la moindre petite égratignure qu’elle a causée sur le corps de Scott. Ca l’obsède. La rend malade. Les dommages collatéraux n’ont jamais vraiment été le premier souci de Willow pourtant là, face à lui, face aux oeuvres de sa terreur nocturne, elle se sent mal. Ca s’ajoute à la culpabilité déjà bien pesante, étouffante. Doit-elle s’approcher ? Ou, au contraire, prendre un peu plus ses distances ? Son regard devient fuyant, cherche un moyen de s’enfuir, une sortie de secours qui lui permettrait de se dérober. Oh, elle pourrait bien s’en aller comme ça, sans rien demander mais rien n’est moins sûr qu’on lui en laisse l’occasion. La brune sursaute une troisième fois quand Scott se rapproche soudainement. Il est pourtant lent, ne brusque rien mais elle ne s’attendait pas à ça, ne s’attendait pas à ce qu’il dépose ses mains sur ses bras. Ses yeux évitent au maximum de croiser ceux du brun appréhendant ce qu’elle va y voir. Il est doux, délicat sauf qu’au moment où il l’attire dans ses bras, les mains de Will se posent à plat sur son torse avec la vive intention de le repousser. Non. Non non non. Ca suffit cette proximité déstabilisante, cela ne devrait pas se produire. Ca n’aurait jamais dû se produire. Elle va protester, oui parfaitement. Lui demander de la lâcher, de ne plus l’approcher. Cependant… Ses défenses tombent, encore une fois, la Willow qui a que tout lui échappe se tait, bâillonnée par celle qui souffre et n’arrive pas à gérer la situation. Ses mains glisse sur les flancs de Scott pour venir se poser dans son dos, elle rapproche un peu plus leurs deux corps et vient cacher son visage contre son torse nu.
Il se remet à parler mais elle ne réagit pas encore. Elle se dit juste qu’il avait un drôle de meilleur ami. Will pensait qu’entre amis, il n’était pas coutume de se cogner… Elle a un très léger froncement de sourcils, ça ne l’aide pas énormément dans la compréhension de la complexité des relations entre les humains mais… Elle croit qu’elle voit le point, l’intérêt de cette phrase anodine. Ses coups n’ont pas d’importance pour lui ; c’en a juste pour elle. Est-ce que cela lui permet de se sentir un peu mieux ? Oui. Très légèrement mais c’est un bon début. Ce qu’elle voudrait, maintenant, c’est venir essuyer ses joues trempées de larmes qui, n’ont clairement pas envie de se tarir. Trop de pression accumulée, trop de crises de larmes évitées au cours de toutes ces années. Avec délicatesse, Willow peut sentir les doigts de Scott sur sa peau, relever doucement son visage et venir essuyer ses joues humides.
« Tu verras… D’ici quelques mois, tu me crieras dessus en te demandant comment tu fais pour me supporter… -Quelques mois ? Rit-elle doucement. Tu es gentil… Je te donne deux semaines avant de me rendre folle… Surtout si tu défais tout ce que je range. »
Un vague sourire est venu étirer les lèvres de Willow, chassant un peu le nuage noir qui plane au-dessus d’elle. Les larmes ont finalement cessé, le flot s’est tari et seuls ses yeux un peu rouges sont les témoins silencieux de ce moment difficile tant pour elle que pour Scott.
« Petite ? Je ne te permets pas, Scott. C’est toi qui es trop grand, voilà tout. Puis je suis toujours sage. Enfin, la plupart du temps … De temps en temps ? Oh ça va, ne me regarde pas comme ça. »
Elle fronce ses sourcils en esquissant une moue offensée avant de secouer la tête quant à la dernière phrase de Scott. Si les places avaient été échangées, la brune doit avouer qu’elle aurait ignoré comment réagir, le réconfort n’est pas vraiment son fort. Elle serait sûrement restée tétanisée et silencieuse… D’une grande aide ! C’est à son tour de venir poser ses mains sur les joues de Scott, les caresser, effleurer d’un doigt le bleu sur son visage avec un sourire un peu triste.
« En toute honnêteté, je crois que personne d’autre n’aurait réussi à me calmer… Avoue Willow avec un petit haussement d’épaules. Je m’excuse. Chut, ne dis rien. Laisse-moi m’excuser, d’accord ? Je suis désolée de t’avoir ainsi frappé, griffé et probablement un peu fait peur. Si cela doit se reproduire, je m’en excuse d’avance. Et tout le reste, notamment d’avoir presque failli t’attaquer. Je… Pour dire vrai, je pense que mon cerveau a du mal à traiter toutes les informations, à la gérer. Durant quelques secondes, j’ai eu l’impression d’être de retour là-bas et ça me fait peur, de voir ce que je suis capable de faire dans ces moments là. Ca m’effraie de me dire que je pourrais te faire bien pire… »
La jeune femme baisse les yeux, se mord la lèvre inférieure en frémissant légèrement à cause du picotement déclenché par la fissure dans la chair. Prudemment, le bout de ses doigts viennent frôler les griffures sur le torse, les avants-bras de Scott. Ils font le tour des quelques bleus s’étant formés sur sa peau… Elle n’y est vraiment pas allée de main-morte. D’un côté, vu la violence des songes, le contraire eut été étonnant. Elle relève finalement ses yeux, se hisse sur la pointe de ses pieds en passant ses bras autour du cou de Scott et ainsi déposer ses lèvres contre les siennes. Au début, son baiser est hésitant, peu assuré, comme si elle craignait qu’il ne la repousse mais elle se rassure en sentant que ça n’arrivera pas, reprend confiance pour n’être que douceur et tendresse… Contrastant grandement avec son attitude, quelques minutes plus tôt. L’orage s’en est allé mais l’ombre, elle, plane toujours et n’est pas prête de s’en aller. Leurs lèvres finissent par se séparer, gardent néanmoins une forte proximité. Il y a encore une chose qui tracasse Willow, lui empêche d’avoir son esprit complètement libre.
« Juste… Murmure-t-elle en se détachant légèrement de lui. J’accepte de me montrer… Raisonnable mais toi… Tu dois me promettre une chose. Une seule. Ne me force pas à dormir. Si je ne veux pas, par pitié, n’essaie pas de me faire changer d’avis. Tout mais pas ça. Si je ne veux dormir qu’une heure, je ne dors qu’une heure. Si je veux passer ma nuit à lire, je passe ma nuit à lire. S’il te plaît… Ne me donne pas une « bonne » raison de fuir… Parce que je n’en ai pas vraiment envie. »
Sa tête revient se poser contre le torse de Scott, ses bras enserrent le corps de ce dernier afin de ne surtout pas défaire leur étreinte. Les yeux de la brune parcourent la pièce, se pose sur les petits détails qu’elle a déjà remarqué, en trouve des nouveaux.
« Et est-ce que tu me laisserais arranger ta machine à café ? Un jour. Une nuit. Lorsque tu dormiras, par exemple. Sinon… Tu pourras toujours venir chez moi, de temps en temps. C’est extrêmement bien rangé, j’ai peur que tu te sentes perdu. Par contre… Si tu déranges quoi que ce soit… Je devrais me montrer stricte. »
Un petit rire lui échappe. Accepter que quelqu’un puisse venir compromettre l’organisation sans faille de son appartement est une première. Puis il est évident qu’elle ne peut décemment pas passer tout son temps chez Scott, de toute façon, les murs de son chez-elle finiraient par lui manquer.
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Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Mar 5 Avr - 16:26
Willow & Scott
« I CAN'T ESCAPE NOW UNLESS YOU SHOW ME HOW. »
PPréférant cela, la sentir se loger contre moi, sentir sa présence en tentant de la rassurer, de l’envelopper de bras protecteurs comme les ailes d’un ange gardien qui voudrait la réchauffer. Je n’aime réellement pas la voir malheureusement ainsi, la voir souffrir ou encore éprouver la peine, mais ce n’est pas facile car je ne possède rien, aucune connaissance me permettant de la sécuriser, de l’aider ou encore de simplement venir balayer ces mots. Je n’ai jamais fais la guerre, même pas un service militaire, alors imaginer un tel traumatisme m’est difficile. Je sais juste ce que c’est de sentir la mort effleurer, le danger de voir un être cher pris en otage, la douleur physique, mais pas ça… Et ce qui me rassure le plus, c’est de voir qu’elle répond avec humour à mes mots tentant de distraire son esprit de toutes ces sombres pensées, me faisant sourire alors en l’entendant dire qu’elle croit que deux semaines suffiront à la rendre folle… Ce qui n’est pas faux. « Tu sais… Je ne retrouve jamais rien de rangé, mais dans le désordre jamais de soucis. » Ce qui est la strict vérité, il suffit que je range un truc pour que je ne le retrouve plus jamais, alors que si je le laisse trainer n’importe où, magie je tombe dessus directement. Comme quoi je ne dois pas être fait pour l’ordre. « Puis ce n’est pas ma faute… je t’assure… il suffit que je touche quelque chose d’organiser et cela se démonte tout seul… C’est comme une malédiction. » Ses yeux sont toujours rouges, normal vu la petite crise qui s’est produite, mais au moins plus aucune larme, juste un petit sourire naissant indiquant que le changement de situation est en bonne voie. Surtout quand elle réagit au terme petite, qui je savais allait la déranger.
Je la fixe longuement quand elle me dit être toujours sage, la fixant d’un air de dire qu’elle se fout de moi. Eclatant de rire ensuite quand elle fait sa petite moue offensée. Faut dire que j’aime la taquiner, puis elle n’est pas sage sinon elle ne serait pas venue sous la pluie sans manteau, ni même tout ce qui ce serait passé cette nuit. « hum… En faite je te préfère pas sage… » Je me retiens de lancer une taquinerie quand elle parle que personne n’aurait pu la calmer, j’avais réellement envie de demander si c’était pas plutôt que personne n’aurait survécu. Et à peine je veux l’interrompre quand elle s’excuse encore une fois, que me voilà à recevoir un chut… Quoi ? Non mais… On ne me Chut pas moi… Personne… Oui elle m’a fait peur, peut-être pas dans le sens qu’elle pense, j’avais peur pour elle, j’avais mal pour elle, et je la regarde d’un air de chat potté, avec une petite moue tristounette pour elle, ne lui en voulant pas le moindre du monde, ne lui demandant aucune excuse. Et si cela se reproduit, et bien j’espère être prêt ce jour la pour l’aider au mieux car la je me suis réellement senti inutile envers elle. « Will… » Dis je quand elle a fini son discours. « Tu n’as point à t’en faire, ni à t’excuser. Je t’assure ce n’est pas grave. J’avais mal, mais pas de tes coups, j’avais mal de te voir ainsi, et je suis la pour toi. Même si tu fais bien pire, je ne t’abandonnerai pas. » Ces mots sont clairement choisis pour faire comprendre qu’elle ne me verra pas fuir face à cette situation, face à ces crises et que je ne vais pas du jour au lendemain dire que cela en est assez et me casser, même si elle me brise des os. Puis bon, des coups, des menaces, je connais, ce n’est pas cela qui va me faire du tord. Redressant directement ce visage qu’elle abaisse, voulant rester la à la regarder dans les yeux pour qu’elle comprenne que je ne baratine pas, que ce ne sont pas que des mots alors qu’elle touche les marques qu’elle m’a faite. Je ne peux m’empêcher d’ajouter pour détendre l’atmosphère « Tu vois… je t’ai dans la peau. »
Ressentir enfin ses lèvres contre les miennes est un délice qui apaise tout, passant les mains sur elle en évitant les points fragiles, profitant du moment, de ce petit échange si délicat. Il semble que la tempête ait réellement pris fin maintenant et tant mieux car je préfère la sentir toute mimi comme maintenant que toute paniquée et en détresse. Elle a toute mon attention quand elle vient me parler de ce qu’elle désire, d’une promesse qu’elle veut me prendre, une chose difficile pour moi d’accepter et qu’elle argumente d’une forme de menace pour me faire comprendre que face à cela, si je ne viens pas respecter ma promesse, elle pourrait se tailler. Elle me demande de ne point la forcer à dormir, comme si les songes sont son enfer, qu’elle a peur d’y retourner, de retomber dans les tréfonds d’un dédale fait que de hantises. « D’accord, j’accepte de te laisser gérer cela, mais je ne pourrai pas ne pas m’en faire. Je sais ce qu’apporte la privation de sommeil. Et je serai la pour tenter de t’apaiser si besoin, sans jamais te reprocher quoi que ce soit. » La gardant alors au chaud contre moi après ces mots, je reste debout avec elle, ne cherchant pas à la brusquer, voulant éviter que quelque chose puisse rompre pour le moment ce contact délicat alors que soudainement elle revient sur des détails qui titillent son coté perfectionniste. Je libère un soupire faussement agacé en souriant. « Si tu veux, tu pourras tenter de réparer Betsy. » Oui je donne un nom à ma machine à café et alors… Certains donnent des noms à d’autres choses comme la voiture ou leur virilité, alors chut pas de commentaires. « Je veux bien, mais tu sais que c’est à tes risques et périls car je ne contrôle pas l’Ouragan Scotty… Puis tu ne vas pas criser si des fourmis viennent rendre visites ? Et je parle pas d’une ou deux, mais de milliers… » On ne sait jamais ce qui peut arriver hein, imaginez qu’un jour je viens chez elle après une mission, encore suivi par une horde de fourmis… Cela ne va pas la rendre folle ? « ET surtout ne pas passer l’aspirateur sur les fourmis… » Dis je d’un coup en l’imaginant voulant mettre de l’ordre. « J’ai vécu cela… passer par l’aspirateur et crois moi, plus jamais je ne vais aspirer une bestiole… » Rodéo dans le tuyau, un souvenir inoubliable comme le passage par les conduites d’eau… Je secoue ma tête virer vites ces images traumatisantes de mes débuts en Ant-Man, même celle du passage sur la platine du DJ de la boite et ma course entre les pieds des danseurs.
« Alors dis moi… Comment vas tu te montrer strict ? » Je guide doucement Willow jusqu’au canapé, reculant en faisant attention à la table pour venir m’y asseoir et l’attirer auprès de moi, la laissant prendre la place qu’elle désire ou souhaite, que ce soit sur moi, à coté de moi. « Tu ne vas quand même pas me punir ? Moi si innocent, si sage… Pas pour quelques tiroirs qui restent ouverts, pour une pille de papiers tombant à terre, ou encore des objets qui ne sont plus exactement à leur place ou droits… Hein ? » Offrant alors un visage de petit chaton inquiet qui ne veut rien faire de mal chez elle mais qui sait déjà qu’il ne pourrait pas s’empêcher de faire des bêtises car après tout c’est dans ma nature non ? Vous savez je suis le genre de mec qui arrive à prendre appui sur une table pas stable, presque me vautrer à terre et tout renverser au passage en voulant me rattraper. Comme je suis le genre d’idiot à allumer un ventilateur devant un dossier ouvert et voir toutes les feuilles s’envoler pour passer par la fenêtre ouverte. « Mais par contre je peux t’aider à repeindre vu que tu en parlais tout à l’heure… » Revenant cette fois voler ses lèvres, oui encore une fois, l’embrasser plus langoureusement, profiter de ce moment avec elle. « Je pourrais aussi te masser pour te détendre… » Dis je contre ses lèvres en prolongeant ce baiser.
Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Mar 5 Avr - 23:57
Willow & Scott
Un sourire vient étirer les lèvres de Willow, un sourire emplit de soulagement, de gratitude : il ne la forcera pas. C’est un détail qu’elle craignait énormément, en acceptant de laisser Scott veiller sur elle, que ce dernier ne l’oblige à dormir. Qu’il la sermonne lorsqu’elle viendrait à refuser de fermer l’oeil, de vouloir s’occuper toute la nuit au lieu de la passer dans un lit comme les gens normaux. Au moins, si la jeune femme décide de dormir et de se confronter au cauchemars, ce sera son choix, non une chose qu’on lui a imposée contre sa volonté. Tant mieux. Cependant, la petite brune est persuadée que cela n’arrivera pas souvent, que son sommeil se retrouvera réduit au strict minimum, et hors de question de prendre des cachets pour dormir ! Ah non. On l’a forcée à en prendre lors de son séjour au Shield et Will n’a pas du tout apprécié de se retrouver à ses dépends dans une torpeur désagréable et une brume engourdissant son cerveau ; incapable de réagir à quoi que ce soit. Elle hoche de la tête lorsqu’il dit qu’il ne pourra pas s’empêcher de se faire du soucis pour elle. Oh ça, Will, pense pouvoir le gérer… Normalement. Elle va se retrouver dans une nouvelle situation inédite. C’est réellement une soirée et une nuit pas comme les autres !
« Si tu veux, tu pourras tenter de réparer Betsy. -Oh, pour de vrai ? S’exclame-t-elle avec des yeux brillants, un peu comme une gamine le jour de Noël. C’est génial. Absolument génial. Et je ne vais pas tenter, je vais réussir, nuance. Je l’ai rapidement observée, je suis sûre qu’en moins d’une heure, elle marchera comme au premier jour. Car tu sais que la frapper ne l’aide pas, hein ? Pour quelqu’un de non-violent, tu l’es pas mal avec… Betsy. »
Ses sourcils se froncent légèrement, après avoir prononcé le prénom de la-dite machine à café. Autre concept lui échappant complètement : celui de donner un nom aux objets qu’ils soient électroniques ou pas. Cela l’amuse tout en la laissant légèrement perplexe. Mais le plus important est : elle va pouvoir arranger la cafetière défectueuse. Dieu que c’est une bonne nouvelle ! Cette pensée ne fait que l’égayer, l’idée de savoir qu’elle va pouvoir remettre quelque chose en place la met toujours de bonne humeur. Car oui, ranger, réparer, réarranger, cela fait partie des activités tranquilles qui plaisent à Willow. Elle commence déjà à réfléchir à ce dont elle risque d’avoir besoin pour remettre la cafetière en état de marche et qu’on ne soit plus obligé de taper dessus pour que celle-ci obtempère de coopérer. Ca lui rappelle la vieille machine à laver qu’il y avait chez elle, quand elle était gosse. Elle faisait un bruit d’enfer, capable de réveiller les morts et il n’était pas rare qu’une fuite vienne inonder le sol de la cuisine de la maison Greene. Puis du jour au lendemain, celle-ci s’était remise à marcher convenablement et presque sans un bruits ; oeuvre de Willow, âgée de sept ans à cette époque-là. Le premier d’une longue liste. Très longue. L’air de rien, la brune propose à Scott de venir chez elle, de temps à autre. Il faut savoir que personne n’a le « privilège » de pouvoir ainsi rester dans son appartement plus de quelques heures et en se restreignant au périmètre du salon. Le canapé. Will préfère voir les autres ailleurs que chez elle, son esprit maniaque ne supporte que très difficilement de voir quelqu’un mettre ne serait-ce qu’un livre de travers.
« Je me rends compte des énormes risques que j’encours. Il faut savoir vivre dangereusement. -Puis tu ne vas pas criser si des fourmis viennent rendre visites ? Et je parle pas d’une ou deux, mais de milliers… -Fourmis ? » Fait-elle interloquée.
Willow n’a jamais rien eu contre les insectes, ils ne la dérangent pas mais elle les préfère largement à l’extérieur. Mais là… Des milliers de fourmis ? Son cerveau mouline rapidement, une image déplaisante lui apparait, celle de son appartement, les murs recouverts des-dites fourmis qui se glissent partout… Un frisson parcourt son dos. Brrrr. Quelle vision d’horreur. Elle a même une petite moue dégoûtée, sa lèvre supérieure légèrement retroussée. Il n’oserait pas faire ça… Non ? Si ? Will peut faire des concessions mais un millier d’insectes qui se baladent dans son temple de l’ordre et de la propreté. Voilà quelque chose qui pourrait presque la faire pleurer !
« Mmmmh. Si tu me fais ça, je te poursuis à travers toute la ville pour t’assommer et te faire manger ton armure. Et je te jure que je suis sérieuse. » Dit Willow avec un regard aussi grave que possible.
Passer l’aspirateur ? Non mais là, avec un millier de fourmis, c’est plutôt du napalm, qu’il faudrait utiliser. Excusez Willow, elle a encore en mémoire l’image de son pauvre appartement. Avant qu’elle n’enchaine sur celle de Scott piégé par un aspirateur. Nouveau frisson mais cette fois, pas de dégoût. Elle ne préfère pas imaginer l’effet que ça fait, de se retrouver ainsi aspiré. Elle se contente donc de secouer la tête quant à la partie aspirateur mais de toute façon, ça ne se produira pas, une telle situation. Espérons. Car pour le coup, il est impossible de prévoir la réaction de Will. Peut-être fera-t-elle une syncope ? Une chose est sûre, pour rien au monde elle aimerait être aussi petite qu’une fourmi. Elle doit déjà vivre au quotidien dans le peau d’un Hobbit ce qui n’est, pas toujours très utile. Vous n’imaginez pas le nombres de choses importantes ou utiles, placées en hauteur. La brune est obligée de se trimbaler avec un tabouret partout dans son appartement, toutes les étagères ou placards à sa hauteur étant occupés. D’un côté, ça doit être drôlement intéressant de voir le monde sous une autre perspective… Il n’en faut vraiment pas plus pour lancer Will dans une réflexion intense… Troublée par Scott ; aussitôt elle reprend ses esprits, se rend compte qu’elle n’est plus à la même place et… Vérifie, juste au cas ou, la trajectoire de l’Avenger. Vraiment, elle ne tient pas à tomber une seconde fois mais le brun semble prudent, cette-fois ci, les conduisant jusqu’au canapé sans la moindre anicroche. Willow s’installe sur les genoux de Scott pour ainsi venir se blottir tout contre lui, sa tête posé sur son épaule.
« La peinture ? Je ne sais pas, je ne connais pas tes capacités sur ce sujet… Et à vrai dire… J’ai déjà réfléchi à plusieurs options. La première serait de t’emballé dans un papier bulles, te mettre au milieu de mon salon et t’empêcher de bouger. La seconde, pourrait être d’installer un cordon autour de tous mes meubles, comme dans les musées. Mais je crains que tu parviennes malgré tout à faire une connerie. Donc… »
La jeune femme se redresse un peu, laisse glisser ses doigts le long du torse de Scott tandis qu’elle vient effleurer ses lèvres des siennes.
« La troisième serait de t’attacher. J’ai longuement songé à la localisation exacte et bien que cela semble incroyablement indécent, mon lit est l’endroit idéal. Annonce la brune alors que ses lèvres continuent de l’aguicher avec délectation. Ou alors… Il suffirait juste de te tenir l’esprit et les mains occupés… Je pense que cela pourrait encore être la solution la plus raisonnable, qu’en penses-tu ? »
L’une de ses mains est remontée, venue se placer contre sa nuque qu’elle caresse tendrement. C’est dingue comme lui aussi, parvient à faire oublier tout le reste à Willow. Ses cauchemars lui semblent bien loin, tout d’un coup, sa détention, tout le reste, c’est comme si cela faisait parti d’une vie antérieure. Il n’y a rien à penser, juste se laisser porter par le baiser qu’il lui offre. C’est reposant tout en étant brûlant à la fois. Que de contradictions.
« Voilà encore une proposition des plus alléchantes, il faudrait que j’y pense sérieusement… Sauf que ce n’est pas en m’embrassant de la sorte que je vais réussir à décider quoi que ce soit. »
Elle dépose son index contre les lèvres de Scott, se recule un peu pour pouvoir le regarder dans les yeux, sourire en coin et regard taquin.
« A croire que cela t’amuse, de m’embrouiller ainsi l’esprit. Vraiment, Lang, ça ne se fait pas. Elle rit, caresse la bouche du brun. Mais je crois. Non, je suis sûre, que je pourrais en redemander encore et encore. »
Son doigt finit finalement par laisser les lèvres de l’Avenger qu’elle vient plutôt embrasser mais d’un baiser rapide, tout juste un frôlement avec le but de l’embêter, le taquiner. Après tout, n’est-ce pas une des bases de leur relation ? Relation qui certes, a pris une tournure des plus inattendues.
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Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Mer 6 Avr - 17:50
Willow & Scott
« I CAN'T ESCAPE NOW UNLESS YOU SHOW ME HOW. »
Franchement je dois avoir un air de merlan frit sous l’effet de surprise quand je la vois ainsi heureuse que je lui autorise de réparer Betsy, j’ai l’impression de venir lui offrir le plus beau cadeau du monde, le précieux de Gollum, le Sonic Screwdriver du Docteur… C’est que Betsy hein, une machine a café que j’avais déjà avant la prison, une des rares choses que mon ex femme m’a rendu quand j’ai trouvé la liberté, cela n’a rien d’un artefact sacré ou d’une technologie de pointe. C’est juste que j’y ai une forme d’attachement personnel à ma Betsy… Après tout, le café c’est la vie non ? Mon regard sur elle, attentif, je ne peux que sourire à la fin de sa remarque au sujet de mon coté non violent qui n’est point des plus flagrant avec ma cafetière. « En faite les boutons ne marchent plus… Mais j’ai vu par accident qu’un petit coup l’enclenche… Tu vas rire, mais c’est quand elle est tombée en panne, quand j’ai voulu la prendre pour la jeter, en la secouant elle s’est mise en route… Du coup elle est restée… » Je retiens sa main au cas où elle voudrait la claquer sur son front, ce serait dommage de se faire mal. « Voilà tu connais l’histoire passionnante de Betsy. » Si j’ai beaucoup d’histoires du genre, je sens qu’elle va détester mes anecdotes, surtout vu leur profondeur moral et le coté passionnant qui en dégage. Mais bon, j’aime voir son coté maniaque, voir ce coté perfectionniste chez elle, certes c’est surement un Toc, mais je trouve cela mignon. Puis voir sa tête quand elle comprend le danger de me voir chez elle, de voir le chaos que je peux créer, la laisser imaginer l’invasion en sa demeure. Juste la voir répéter le mot « fourmis » laisse imaginer à quel point cela pourrait la déranger. La menace suivant sa mine dévoilant totalement son appréhension ne fait que confirmer que cette idée ne lui convient point. « Mais… ce ne sont que des fourmis, sages et propres… » Ma voix se fait toute mignonne, mais bien entendu je ferais attention de ne jamais lui jouer un tel coup. Ce serait vraiment une catastrophe pour elle ce genre d’infestation.
Accueillant ainsi Willow dans mes bras, sa tête contre moi, nous continuons la conversation au sujet de son chez elle, mais à nouveau je vois qu’elle possède une grande confiance en ma capacité d’être utile dans son monde de perfection. Frémissant en l’écoutant exprimer toutes les façons de m’empêcher de faire des bêtises, je dois dire qu’elle me donne un très beau exemple du dernier cas, une méthode que j’apprécie même si j’avoue, je ne pense pas que cela sauvera l’intégrité de son antre. Mais chuuut je ne vais point lui avouer, préférant plutôt qu’elle continue à appliquer la suave distraction que de la voir m’attacher de la tête aux pieds. « Je vote pour la dernière… Je sens que cette méthode va me plaire… Oui efficacité assurée. » Vilain menteur que je suis, je sais qu’à peine elle me lâchera qu’une catastrophe arrivera, je suis presque sur que juste en rentrant chez elle, en posant un pied dans son appartement, tout bougerait, une pile de livre tombera de coté, ou de travers. Je dois avoir une aura spéciale pour attirer le désordre.
J’aime ce genre de moment, notre chaleur si proche, c’est à la fois rassurant, réconfortant… Et puis surtout elle ne pense plus à ce qu’il s’est produit. Faisant semblant de mordre son doigt quand elle le pose sur mes lèvres pour me faire taire mais aussi éviter que je vienne encore la distraire. Appréciant de sentir à nouveau ce baiser quand elle se rapproche, sauf que celui ci est bien trop éphémère. « Hum… Tu devrais savoir que je suis la vile tentation, juste pour t’empêcher de te rendre compte que tu es entouré par le désordre auprès d’un homme incapable de plier une chemise… Alors laisses moi mes armes de distraction massive, sinon tu vas devenir folle. »
Etrangement bien des images passent par mon esprit, des questions sur demain, et les jours à venir, sur ce secret qui se forme entre nous, sur comment Willow pourrait réagir face à Cassie. Des bêtes petites pensées simples qui sont finalement que naturelles. Mes doigts se baladent le long de son bras, telle une petite bête qui monte, mes pensées se dispersent un peu, la pointe de crainte face aux obligations que pourraient avoir Willow face au SHIELD, tout comme les choix que je risque de faire face au Registration Act. Tellement de situations, de probabilités, mais il faut mieux qu’à nouveau je me reprenne, après tout elle n’a pas besoin d’un débat politique, ni même que nous nous lancions à savoir ce qu’il va advenir, profitons juste du moment, c’est une bonne optique non ? Profiter du moment simplement. « Par contre… j’ai soudainement une crainte qui me vient, une peur qui m’obsède… » Mon regard devient faussement inquiet en la fixant, genre une révélation soudaine qui m’a frappé et me dévoile les pires images de ce monde. Oui une catastrophe qui m’a frappé sans prévenir, mon dieu... Ce serait pire qu’une invasion de Dalek… « Si un moment… je te laisse seule ici… Tu… » Je m’arrête un instant, pensant justement au cas où je dois aller voir Cassie, ou si je dois répondre à un appel des Avengers. « Tu… n’oserais pas hein ? » Je marque un blanc, avec cette fausse terreur dans le regard, mais le subterfuge est facilement compréhensible car malgré cette expression le sourire est sur mes lèvres. « Tu n’oserais pas tout ranger… Rassures moi… Tu ne ferais pas cela hein… » Je prends ses deux mains dans les miennes, comme pour une supplication, restant dans cette comédie que j’ai mis en place sur le moment. Dommage je ne suis pas assez mon comédien pour pleurer sur commande sinon j’aurais fait une petite larme pour insister sur ce point. « Ce désordre innocent, qui n’a rien demandé à personne, cette tâche au mur qui ne fait pas de mal… Tu ne vas pas les massacrer n’est ce pas ? Aies pitié pour eux…»
J’y arrive plus, cette comédie ayant déjà assez durée j’éclate de rire en la prenant dans mes bras, plantant mon visage contre son cou. Bon sang, désolé mais j’ai imaginé Will commencer à mettre son uniforme d’Agent du SHIELD pour combattre tout le chaos de mon refuge et rendre cela impeccable. Mais le plus beau serait surement sa tête le lendemain après un passage de ma propre personne. Par contre je redresse la tête pour la regarder, passant les deux mains sur ses joues. « Plus sérieusement, je peux compter sur toi pour ne pas tout toucher hein ? » Oui plus sérieusement, qu’elle touche un ou deux trucs, cela me va mais je préfère qu’elle évite de chambouler tout mon écosystème car sinon je risque de me perdre. Vous savez, il est connu qu’il faut éviter de mettre un animal dans un milieu qui n’est pas le sien, cela peut rendre fou. « Promis, si tu ne fais pas trop d’ordre, tu auras bien des surprises en retour. » Venant directement l’embrasser avec passion pour éviter une contre attaque ou une réponse. M’attendant à l’entendre me dire qu’aucun enfer, aucune montagne ne pourrait l’empêcher de faire régner la propreté et l’ordre.
Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Jeu 7 Avr - 20:50
Willow & Scott
N’empêche que, elle rigole, elle rigole mais la pensée de laisser quelqu’un envahir son espace personnel l’angoisse légèrement. Bien évidemment, elle a déjà eu quelques visites mais Willow s’est toujours débrouillée pour que ces dernières soient courtes ou qu’elle retourne la situation pour se retrouver hors de son appartement. Les visites surprises, imprévues ? Une horreur pour l’agent. Si vous croyez lui faire plaisir en débarquant comme ça, sans envoyer ne serait-ce un message, elle le vivra très mal. C’est ce que faisait Graham. Avant de comprendre que la brune allait finir par lui faire manger ses livres s’il continuait à vouloir la surprendre ainsi. Alors certes, c’est bien Willow qui a fait cette proposition à Scott mais tout de même, c’est inédit, inattendu et un peu flippant. Maintenant qu’elle y réfléchit, peut-être qu’elle aurait dû ne rien dire. Imaginez qu’il ose mettre le désordre dans sa bulle organisée ? Un cauchemar. La brune se fait une note mentale, celle de verrouiller la porte de son bureau ; quitte à minimiser les dégâts, autant interdire l’accès à la pièce essentielle de tout l’appartement. Seulement, la brune se doute bien que si Scott veut vraiment entrer quelque part, rien ne peut l’arrêter. Ugh. C’est agaçant. Tout son appartement va se retrouver compromis sauf si, comme elle l’explique avec malice, elle l’attache. Pour être tout à fait sérieux, Willow a réellement pensé à cette éventualité. Et quand bien même Will a quelques soucis avec les êtres humains et les conventions sociales, elle sait pertinemment que maintenir quelqu’un attaché n’est pas la meilleure idée en soit. Alors reste toujours la solution de le maintenir le plus possible occupé ; tout cela est bourré de sous-entendus absolument pas sages mais ça n’a pas l’air de beaucoup choquer la morale de Scott. Il prétend même que ce sera un franc succès. Will a quand même quelques doutes ; dans le fond, l’Avenger réussira toujours à déranger quelque chose, à faire tomber un objet, voir même casser quelques choses.
« Tu m’en diras tant. » Répond Will avec un sourire joueur tandis que ses doigts n’en finissent plus de parcourir le torse nu de Scott.
Ses doigts passent dans les cheveux bruns de Scott, les ébouriffent brièvement avant de tenter de les remettre à leur place. Son regard est sérieux, concentré sur la nouvelle tache qu’elle vient de se trouver. Tellement occupée, la jeune femme ne se rend absolument pas compte du changement dans le comportement de Scott dont l’esprit est occupé par des pensées et questions intempestives dont certaines ont déjà effleuré celui de Willow mais qu’elle a tout fait pour chasser. Le temps n’est pas à la réflexion, et il faut dire qu’en la présence de l’Avenger, Will a bien plus de facilité à ne plus penser au reste du monde. D’autant plus lorsqu’il l’embrasse. Bon sang que ses cheveux sont agaçants, pense-t-elle alors qu’elle passe sa main pour la troisième fois sur un épi sombre. C’est alors que la voix de Scott vient troubler ses pensées, elle relève les yeux sur lui et s’aperçoit alors du regard grave qu’affichent ses yeux verts. Les sourcils de la brune se froncent, ses yeux se plissent, que peut-il bien se passer ? De quoi a-t-il peur ? Le cerveau décortique la situation, émet des hypothèses qu’elle analyse à la vitesse de la lumière. Peut-être se rend-t-il compte du danger qu’elle peut représenter pour lui ? Qu’il a finalement peur qu’elle ne le blesse plus grièvement dans son sommeil ? Certes, il a prétendu le contraire mais comme lui-même l’a si bien dit, l’aitre humain est imprévisible. Il est un être humain donc il est imprévisible, CQFD. Ou, il s’inquiète quant à leur situation individuelle, lui Avenger et elle agent du Shield. Sauf que ça n’a aucun sens avec la suite de son discours. La laisser seule ici ? Et quoi donc n’oserait-elle pas ? Bon sang ! Que se passe-t-il dans la tête de Scott ? Willow est tellement perturbée qu’elle n’a même pas remarqué le sourire sur les lèvres du brun.
« Tu n’oserais pas tout ranger… Rassures moi… Tu ne ferais pas cela hein… -Que… »
Regard interloqué, bouche légèrement entrouverte. Mais. Il n’est pas sérieux ? Il ne vient tout de même pas de dire qu’il craint pour l’écosystème de son bazar. Willow ne réagit pas de suite, encore ébaubie et les yeux ronds. Il éclate de rire. Il se moquait d’elle. Pour la peine, elle le tape -doucement- sur le bras en tirant la langue.
« Ugh. Scott Lang, tu es un idiot. » Fait-elle, légèrement boudeuse.
Oui, c’en est un. Will pensait réellement que quelque chose clochait, qu’il était vraiment craintif face à quelque chose autre que son appartement. Elle garde sa moue renfrognée quand il vient poser ses mains sur son joue, allant jusqu’à rouler des yeux pour montrer qu’il exagère. Ses lèvres s’ouvrent pour répondre avec une réplique sarcastique sauf qu’il ne lui en laisse pas vraiment le temps, s’empressant de l’embrasser et… Toute résistance est inutile. Pourtant, Will voudrait lutter. Enfin. Une partie d’elle. Toute petite. Minuscule. Le restant préfère largement répondre au baiser, passer ses bras autour du cou de Scott pour pouvoir rapprocher un peu plus leurs deux corps. Cependant, ce sera elle qui mettra doucement fin à l’échange, posant un regard sérieux sur Scott.
« Tu devrais pourtant savoir que je n’aime pas les surprises. Néanmoins, si j’avais droit à un indice ou un bref aperçu, cela m’aiderait grandement à gérer tout ça, tu comprends ? »
On l’a déjà dit que Willow et les surprise, cela fait deux. Elle caresse la pommette blessée de l’Avenger avec un air pensif. Revenons en au sujet du rangement. Mmmmh. Elle se mordille la lèvre inférieur, regarde rapidement autour d’elle en observant les détails qui fâchent avant de reporter toute son attention sur Scott.
« Quant à ta demande… Grand Dieu ! Es-tu réellement en train de me demander de fermer les yeux sur tout… Ça ? Dit Will en désignant la pièce d’un geste vague de la tête. Ce serait un peu comme laisser un alcoolique face à une bouteille de whisky. »
Comparaison toute trouvée et très juste. Laisser Willow dans un environnement bordélique… Oh rien ne pourrait l’arrêter dans sa quête de l’ordre. Rien ni personne. Elle passe distraitement une main dans ses cheveux, entortille une mèche brune le long de son index, son regard fixant toujours Scott avec intensité. La requête mérite réflexion. D’ailleurs, serait-elle capable de ne rien faire ? La jeune femme ne voudrait pas faire une promesse qu’elle ne pourrait pas tenir.
« Bien. Parce que je t’aime beaucoup, je vais faire un effort incommensurable et de réfréner ma passion pour l’organisation. Je tiens à le dire, ce sera difficile mais puisque ton… Chaos compte autant pour toi, je saurai lutter contre moi-même. Elle rit. J’espère que tu te rends compte que je n’ai jamais fait ça pour qui que ce soit d’autre. »
Oui, qu’il apprécie le geste qu’elle fait car ce sera vraiment difficile. Mais s’il lui donne de quoi s’occuper, il est probable que tout se passe bien. Au pire… Non, mieux vaut ne pas penser à ça et à l’image de l’appartement de Scott en ordre. A la limite, il ne lui en voudra pas si elle se permet, ne serait-ce que de fermer les tiroirs ou placards restés ouverts. Ce sera plus aisé à supporter, de ne pas voir l’éventuel désordre régnant, de la dissimuler à ses yeux critiques.
« Par contre… »
Ses mains viennent un peu tirer la chemise qu’elle porte, ses doigts écartent très légèrement l’ouverture laissée par le fameux bouton risquant de se découdre à tout moment. Ce dernier a fini par tomber, découvrant une partie du ventre nu de Willow. La jeune femme secoue sa tête dans un geste « d’exaspération » appuyé par un sourire.
« C’est la dernière fois que je porte une de tes chemises, elles sont beaucoup trop fourbes à mon goût. A ce compte-là, autant que je ne porte rien. Ce qui est, je dois l’avouer, extrêmement indécent et un poil provocateur. »
Un poil ? Oh non Willow, tu minimises là. Elle affiche néanmoins un regard aussi angélique que possible le temps de quelques secondes pour finir par se mettre à rire et venir cacher son visage dans le creux du cou de Scott pour pouvoir déposer quelques baisers sur sa peau.
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Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Ven 8 Avr - 18:53
Willow & Scott
« I CAN'T ESCAPE NOW UNLESS YOU SHOW ME HOW. »
L’idée de pouvoir débarquer par surprise chez elle me tente bien, après tout je pourrais passer par un trou par ci ou par la, sous une porte ou par un conduit et me glisser en douce chez elle quand elle est absente pour mettre la table et lui préparer un diner surprise. Je suis sur qu’elle serait heureuse de me voir la à l’attendre chez elle sans avoir prévenu, au milieu de sa salle à manger occupé à mettre la table après avoir passé des heures dans sa cuisine. Bon, risque d’en avoir partout dans la cuisine mais ça cela relève du détail insignifiant non ? Nous n’allons pas raller pour un peu de farine par terre, pour des épluchures partout et une pile de casseroles. Mais rapidement je me retrouve distrait car la petite damoiselle s’amuse à mettre mes cheveux dans le désordre juste pour ensuite s’acharner à tout remettre bien… Ah bah oui, à jouer avec les cheveux cela décoiffe, faut assumer… M’obligeant à me retenir de rire sur ce coup. Mais ce qui vaut de l’or, c’est son regard quand je lui sors tout mon discours, ma supplication, pour tenter de sauvegarder mon milieu de vie, pour éviter d’un jour arriver et retrouver cette demeure dans un état impeccable. Il faudrait dire que si cela arrive, je ne me sentirai plus chez moi, mais dans un autre monde, la quatrième dimension. Je crois qu’au début elle n’a pas entrevue l’humour dans le sérieux de la situation, trop prise par la surprise avant de me frapper et bouder, faisant une fausse mine d’homme souffrant en posant la main la où elle a cogné. « Aïe, mais… Brute va… » N’arrivant pas à retirer le sourire pour rendre tout cela plus sérieux, non au contraire il est de plus en plus grand, et rassurez vous son petit coup était presque tendre mais cela m’amuse de faire semblant de souffrir ainsi pour une si petite chose. Heureusement que j’ai l’idée de la distraire par un baiser auquel elle répond, appréciant toujours autant le contact suave de ses lèvres posées sur les miennes. Mais rapidement elle reprend son air sérieux. Comment cela ? Elle n’aime pas les surprises ? Houla… Elle est mal barrée avec moi car elle risque d’en avoir bien souvent.
« Si je te donne un aperçu… Où serait la surprise ? Non non, la patience est une vertu. » Quelques mots offerts rapidement ainsi, un sourire restant sur mes lèvres, je ne vais pas si facilement dévoiler mon jeu, même si je suis certain qu’elle sait déjà le genre de surprise que je lui réserve, surtout avec mes doigts qui se mettent à dessiner de petits cercles sur sa cuisse, une caresse légère qui se fait naturellement. Faisant un signe positif de la tête avec mon air heureux quand elle me redemande si je suis sérieux pour ma demande de résister à la tentation d’apporter l’ordre. « Je suis sur que tu peux tenir le coup, tu es assez forte pour résister à cette tentation. » Finalement elle accepte ma demande, m’offrant ce présent de ne point agresser mon bordel. Ah merveilleuse nouvelle, de quoi me rendre réellement heureux surtout en faite pour l’effort inimaginable qu’elle va faire de combattre ses pulsions destructrices de rangement. « Je te remercie de préserver mon habitacle naturel. » J’hésite aussi à lui parler un peu de Cassie, lui demander si elle pourrait passer du temps avec elle, sait on jamais à quel moment je me retrouve avec ma petite puce et que soudainement je dois partir rejoindre les Avengers en confiant du coup ma fille à cet jeune femme du SHIELD. Après tout un agent de terrain peut surement s’en sortir avec une enfant de huit ans non. C’est le par contre qui vient m’inquiéter… Par contre ? Aïe aïe aïe… Que va t’elle me demander… Je me fige en l’écoutant, telle une statue, venant même poser un instant les mains sur mon visage pour cacher mes yeux et ne pas croiser son regard à la demande qu’elle risque d’ajouter. Mais quand j’entends les bruits du tissu, des boutons, j’écarte les doigts pour découvrir celle-ci se débarrasser de la chemise en partie, ce qui du coup me fait totalement retirer les mains de mon visage en écoutant alors sa condition.
J’admire un peu la vue, j’avoue… Mais tout à l’heure je n’ai point eu ce plaisir, trop envouté par son regard, n’ayant pu qu’embrasser et toucher son être, alors oui la j’en profite… Pas bien… indécent… Ok, et alors ? Y a pas marqué Angel sur mon front. En plus elle me fait frémir comme pas possible en venant se pencher sur moi pour m’embrasser le cou, me provoquant bien plus que par ses mots et ses actes précédents. « Mmm tu sais… » Je souffle un peu de bien être de ce baiser sur ma peau, glissant le bout des doigts sur sa nuque, à nouveau, dessinant ses cervicales et descendant le long de son échine. « Ne rien porter me va parfaitement aussi… C’est juste… MMmm » Un nouveau souffle alors que je ferme les yeux, la gardant ainsi logée toute contre moi. « Dangereux… » Oui dangereux car c’est difficile de rester sage face à une telle tentation, à tant de charmes, de beauté. Mais hum, soyons sérieux hein ? Non ? Oui ? Difficile j’avoue, surtout que je suis totalement déconcentré parce qu’elle fait, cela peut surement se sentir par la chaleur montante de mon corps et par ce souffle trahissant bien mon simple plaisir de la sentir si proche de moi.
« Mmm Pour te faire plaisir… J’accepterai que tu t’occupes des détails de la chambre… » Oui je triche, au moins le lieu qui correspondra le plus aux critères de ma chère Will, ce sera le lieu où se trouve le lit. Comment cela ? Non pas uniquement pour cela voyons, mais aussi cela la motivera peut-être de se rendre à la chambre plus que dans le salon la nuit, sans devoir tenter de la pousser à se coucher. Du coup… Je me rends compte que cette journée a pris une tournure bien imprévue, elle venue me voir pour se changer les idées, finissant par être nue contre moi, par dévoiler son passé dont elle ne parlait jamais, dévoilant ce qu’elle voulait éviter de dire à la clinique du SHIELD, nous nous rapprochant en devenant plus qu’intime et point que physiquement, parlant sur des détails futurs et non pas juste du moment présent. Waow… Je suis surpris de ne pas avoir été effrayé, mais surtout surpris que elle n’a pas fuit devenant tout cela alors qu’elle n’aime pas le coté imprévisible, et qu’elle a difficulté face à la complexité humaine des émotions. Mes mains se mettent alors à redessiner totalement son corps, passant sur ses deux flancs pour flatter chaque courbes si subtiles, si douces, gardant les yeux clos bercé par ce moment si agréable, par ce feu qui ne me quitte pas.
Je n’ai pas envie de parler sur le moment, pas envie de discuter du reste, juste profiter de l’instant, venant remonter les deux mains sur son visage, lui faisant reculer pour l’admirer droit dans les yeux, les pouces caressant ses joues, mes lèvres se posant contre les siennes, flirtant lentement sans réellement devenir insistant, juste un baiser qui est des plus délicat. Mon souffle la caressant aussi, le baiser prenant petit à petit plus d’ampleur, faisant que chaque seconde soit un souvenir immortel. Je me laisse glisser, tomber dos sur ce canapé en l’entrainant sur moi qu’elle puisse s’allonger à son aide en m’utilisant tel un matelas, sans me décrocher un seul instant de ce baiser qui m’envoute totalement. Puis finalement un mot sort, tout faiblement… « Merci… »
Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Sam 9 Avr - 2:16
Willow & Scott
Il a caché son visage quelques instants, craignant apparemment ce que Willow pourrait bien venir réclamer après tout ça. Il faut se méfier de la jeune femme, il a bien raison ! On ne sait jamais ce qu’elle va demander et cela l’amuse de voir Scott agir de la sorte. Elle se mord les lèvres, se retenant de pouffer de rire tout en jouant avec les pans de sa chemise largement entrouverte sur son corps nu. Compte-t-il rester les yeux derrières ses mains pendant encore longtemps ? Willow va peut-être devoir venir les lui retirer avant de finir par s’impatienter. Mais alors qu’elle continue à défaire un peu plus le vêtement, les doigts s’écartent de Scott, laissant apparaitre ses yeux verts qui semblent de suite intéressé par la condition de Willow. Un sourire en coin étire les lèvres de l’anglaise, extrêmement satisfaite de produire un tel effet sur Scott. Elle ressent un certain plaisir à ce qu’il la regarde ainsi, que ses yeux parcourent son corps en sachant qu’elle lui plait. Oui, rien que ça lui arrache des frissons. Sa bouche vient trouver la peau chaude du cou de du brun, l’effleure, la chatouille avant de l’embrasser tendrement, de profiter de son goût et de son odeur. Ses doigts flattent gentiment son torse, son ventre dans des gestes longs et langoureux. Un petit rire échappe à Will ; la réponse de Scott lui convenant parfaitement.
« Dangereux, dis-tu ? Rit-elle en mordant doucement la peau de Scott. Ca tombe bien, j’ai toujours aimé prendre des risques… Puis tu ne m’effraies pas beaucoup, Scott Lang. »
A nouveau, cela la fait rire. On ne peut pas dire que le brun fasse bien peur à Willow. D’un côté, les risques qu’elle encourt ne sont pas énormes à part peut-être une nuit blanche ce qui est loin de déranger la petite brune. Un baiser sur ses lèvres, sa gorge, descendant jusque sur son épaules avant de venir frotter son nez contre celui de Scott. S’occuper de la chambre ? Tiens donc.
« Serait-ce un piège ? Demande Willow avec un faux air méfiant. Un moyen de me garder recluse dans ta chambre, hmmm ? C’est malin, très malin. Je trouve que tu commences à me cerner un peu trop facilement. »
Ca ne la dérange pas. Cela lui change grandement de l’incompréhension qu’elle éveille, la plupart du temps. Ses défauts ne le gênent pas, l’extrême besoin d’ordre ne lui fait pas peur, il ne l’a pas regardée avec un regard exaspéré ou blasé quand elle a énuméré le nombres de défauts de son appartement. C’est pourtant ce qui arrive la plupart du temps mais Willow ne s’en est jamais réellement formalisée, préférant laisser glisser tout ça sur les rails de son indifférence. Quand elle était gamine, si elle osait pointer du doigts une chose dérangeant dans le dépotoir servant de maison à la famille Greene, elle se prenait généralement une paire de claques pour la faire taire. Pas avec Scott, lui a même dit qu’il trouvait ce côté de son caractère mignon ; ce qui fait tout drôle à Will. Jamais elle n’aurait imaginé qu’on puisse lui dire ça un jour. En vrai, Jamais elle n’aurait pensé que quelqu’un comme Scott s’intéresse à elle ainsi, soit si doux et affectueux dans ses gestes. Elle pose son front contre celui du brun, fermant ses paupières tout en frémissant sous les douces caresses de ses mains. Elles parcourent le corps de la jeune femme ; font augmenter légèrement son rythme cardiaque, son sang pulse à ses tempes et son souffle se fait plus rapide. Elle suit le tracé des doigts de Scott qui enflamment chaque parcelle de sa peau devenue ultra sensible sous ses caresses.
Ses paupières ne se rouvrent que lorsque les deux mains de l’Avenger passent sur ses joues, croise le regard de Scott et esquisse un sourire tendre. Dans sa tête, les pensées commencent à se bousculer violemment ; il la fait complètement chavirer, la fait fondre et elle a cette pointe au coeur qu’elle n’arrive pas à analyser. Comme un pincement étrange qui pourrait presque lui couper le souffle et l’empêcher de respirer. Il y a un petit moment de flottement où Will est comme perdue dans les beaux yeux verts de Scott, cherchant à trouver une réponse à toutes ses questions mais les lèvres de ce dernier viennent couper court à sa contemplation, annihilant toutes pensées. Ce n’est pas grave, plus rien n’a vraiment d’importance à part le moment présent, ce baiser qu’ils échangent. De ce feu ardent qui coule dans les veines, se répandant avec la lenteur d’un pernicieux poison. Willow se retrouve allongée sur Scott, son corps collé au sien, sa poitrine à demi-nue se pressant contre son torse. Il la remercie. Elle ouvre les yeux, se redressant à peine un peu pour pouvoir regarder Scott. Pourquoi la remercie-t-il ? Elle plisse ses sourcils, pince ses lèvres et essaie de résoudre cette nouvelle énigme. Merci pour quoi ? La nuit ? D’avoir accepté de ne pas venir chambouler tout son appartement ? Non. Cela n’aurait aucun sens. Distraitement, ses doigts caressent le visage du brun, entortillent quelques mèches de cheveux avec douceur. Puis, ce n’est pas à lui d’être reconnaissant, c’est elle qui devrait l’être. Qui l’est. C’est le seul à avoir trouvé des mots pour apaiser ses blessures, ses tourments. Il est aussi à l’origine de cet ouragan en elle tout comme d’une certaine paix intérieure ; puis de sentiments étranges, inconnus mais pas désagréables. Juste un peu effrayants.
« J’aimerais que le jour ne se lève jamais, murmure-t-elle en embrassant les lèvres de Scott. Et rester indéfiniment dans tes bras. »
Un sourire, un nouveau baiser voluptueux, empli de tendresse. Mais elle sait que la nuit n’est qu’éphémère, que le jour ne tardera pas à poindre et qu’il faudra quitter cette petite bulle dans laquelle ils sont cachés. Rien que d’y penser, cela déplait fortement à Willow qui vient blottir sa tête contre Scott, son souffle chatouillante le creux de son cou sur lequel elle vient déposer quelques doux baisers. Sa main trouve celle du brun, les joint ensemble ; leurs doigts entrelacés. L’instant n’est que sérénité, tendresse et douceur ; c’est fou comme ils peuvent passer de la tourmente passionnée à la tendre quiétude. Et Will se demande si demain, les jours à venir, ce sera pareil. Si lui ne regrettera pas de s’être ainsi engager à veiller sur elle, s’il ne voudra pas revenir sur sa décision. D’un côté, la brune ne pourrait pas lui en vouloir, pas même elle ne voudrait avoir à se supporter au quotidien en temps normal alors avec les tourmentes qui l’habitent depuis plusieurs semaines ? Encore moins.
« Tu sais… Chuchote Willow, tu es la première personne à vouloir faire ça… Prendre soin de moi. Et ça me touche, énormément. Tu es tellement… Tellement. Toi ? Je ne sais pas, je n’arrive pas à trouver le mot exact qui pourrait te définir. »
Ses yeux se posent sur la fenêtre ; le ciel d’encre commence doucement à être strié de traits de lumière rougeâtre. Elle pousse un petit soupir, ferme les yeux sans pour autant se sentir aspirer par le sommeil. Le souvenir des cauchemars est encore trop vif dans son esprit pour que son cerveau puisse envisager l’éventualité de sombrer.
« Promets-moi que tu ne me laisseras pas. Dit subitement la jeune femme en brisant le silence. Pardon, j’en demande sûrement trop. »
Elle se mordille les lèvres, dissimule son visage derrière quelques mèches brunes qui tombent point nommé. Et si elle faisait semblant de dormir ? Peut-être sombrera-t-il à son tour en oubliant une telle demande.
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Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Dim 10 Avr - 21:30
Willow & Scott
« I CAN'T ESCAPE NOW UNLESS YOU SHOW ME HOW. »
Oh oui c’est dangereux d’ainsi se dévêtir, dangereux de venir m’embrasser, me mordiller de la sorte, d’éveiller ainsi mes sens, les pousser vers le désir, vers la passion. Si je ne me contenais pas, franchement nous prendrions de suite la route pour un second round enflammé, un où je me consumerai surement vu la brulure que crée les doigts sur ma peau dans ces caresses lentes mais si sensuelles. Je n’arrive pas à contenir un souffle de bien être, non pire que tu bien être c’est du plaisir. Je ne lui fais pas peur ? Non mais… Franchement de tels gestes redonnent force et énergie, je pourrais la retenir dans la chambre pour bien des danses. D’ailleurs je n’arrive pas à m’empêcher de flatter son fessier de mes mains alors qu’elle continue à jouer avec moi, jusqu’à comprendre le piège que je lui tends. Oui, le coup de la chambre est un piège, mais en attendant même si elle se rend compte de cela, ça va peut-être marcher non ? Y a t’il quelque chose de mal à essayer ce genre de petite astuce, de jouer avec son coté perfectionniste en lui permettant de combler son besoin d’ordre dans la pièce où j’espère la voir le plus souvent ? « Possible… Mais je suis persuadé que l’idée de pouvoir te lâcher et tout mettre droit sera bien trop forte pour t’empêcher de plonger dans la gueule du loup… »
Le silence s’installe un peu, elle se colle contre moi alors que je ne cesse de venir passer les mains sur sa peau, dessinant de petites vagues, de petits cercles, me baladant tout en appréciant chaque contact. D’ailleurs ses cicatrices ne me gênent pas, rien ne me dérange, elle est parfaite ainsi, elle est juste naturelle et c’est ce que j’aime. Une personne qui ne se cache pas, qui laisse parler sa personnalité sans chercher à porter un masque. Tout ce moment est parfait, allongé avec elle sur moi, sa peau contre la mienne, son corps m’épousant, sa chaleur venant m’envahir et me couvrir. C’est à la fois une sensation suave mais aussi celle qui me donne l’impression d’être protégé face à bien des maux. Elle me rend plus fort, j’en suis persuadé, mais surtout elle m’apporte un quelque chose d’étrange, que je ne peux définir pour l’instant mais cela comble les vides en moi. Sa présence accentue mon rythme cardiaque, m’enivre, me fait perdre surement toute raison mais ce n’est pas important tant qu’elle est la, tant que je peux me nourrir de sa douceur, de ses regards. Les mots qu’elle apporte ne font que rendre cela plus fort encore, ils me bercent, des mots qui tournent en boucle dans mon esprit, me flattant, me touchant, et surtout me faisant me rendre compte que ce « petit secret entre nous » est peut-être bien plus qu’un secret d’une nuitée. « Tu y es à ta place… » Un murmure s’évadant sans mon autorisation pour lui faire comprendre qu’elle aura toujours une place dans mes bras si elle le souhaite, toujours une place auprès de moi. Sa compagnie m’est si douce, si agréable, sa compagnie m’est précieuse. Je me sens tel le soldat immortel prêt à combattre les forces ennemis avec comme seule arme une pair de lunettes de soleil. Pourquoi de lunettes ? Je ne sais pas, peut-être parce que c’est plus esthétique qu’un tournevis.
Finalement nous n’échangeons que peu de mots, surtout des gestes exprimant bien autant que tous les discours, des baisers fréquents, devenant vitaux pour retrouver le souffle. Serait-elle une drogue dont je ne pourrais point me passer ? Le genre où il n’existe aucune cure de désintoxication ? Je ne sais pas, je préfère éviter d’y penser car souvent quand je m’attache trop à quelqu’un, cela dérape… Il suffit de voir avec mon ex femme qui me déteste en grande partie et ne pardonne pas ma faute passée. Mes doigts reviennent dans sa chevelure quand elle se blottit contre moi, mes pensées rodent encore un peu, mon regard refusant de se porter sur la vieille horloge murale à l’aiguille tordue, ne préférant pas savoir quelle heure est il, craignant le moment où elle se redressera pour simplement me dire qu’elle va se retirer chez elle, ou qu’elle doit partir. Elle me surprend un peu alors que mon pouce caresse le revers de sa main, celle qui est liée à la mienne, l’écoutant me dire que personne n’a fait cela pour elle, la voyant touchée et galérer à trouver un terme pour me définir. « Tellement désordonné ? Imprévisible ? Etrange ? Craquant ? Bébête ? Atypique ? Alien ?... » Bien entendu je la taquine, je sais parfaitement où elle veut en venir, mais je ne peux pas m’empêcher, gardant le sourire. « Je suis juste un homme sous le charme d’une petite Britannique. »
Oh petite Princesse du vieux continent, tu es tellement mignonne ainsi. Jamais quelqu’un ne pourrait imaginer que tu es une combattante, une guerrière du SHIELD. Bien sur que je veux prendre soin d’elle, veiller sur elle, être un peu l’ange gardien qui partagera ses jours, ses nuits, qui sera la pour l’écouter, pour tenter de la rassurer, ou encore pour simplement venir lui tendre ma main pour l’aider à se relever quand elle est au plus bas. Tout est paisible en ce moment, presque au point de me demander si je n’ai pas déjà sombrer dans le monde onirique, mais c’est alors qu’elle vient d’un coup me demander autre chose, cette fois-ci bien loin de tout ce qu’elle m’a déjà demandé depuis le début de cette soirée. Elle souhaite que je lui promette de ne pas la laisser. Serait-ce comme une demande officielle de rendre tout cela plus sérieux ? Je suis un peu surpris, totalement en faite, et elle semble l’être aussi de sa propre demande, cherchant à se cacher derrière ses cheveux après s’être excusée. Sur le moment je me suis un peu figé, cessant toutes caresses, mon cerveau tournant. Oui c’est la que remontent les peurs, celles de la mettre en danger à cause d’Ant-Man, celles de voir des ennemis s’attaquer à elle pour m’affecter, celles que le Gouvernement ou le SHIELD la rejette car elle serait liée à quelqu’un refusant le Registration Act. Mon cœur s’est arrêté un instant, imaginant un Darren Cross revenir de la mort, pointer les dards du Yellow Jacket sur Willow pour se venger de ce que je lui ai fait. « Willow Greene… » Dis je d’une voix sérieuse, la main redressant son visage un peu, balayant ensuite les mèches brunes pour retrouver son regard. « Qu’elle est ce que tu racontes la ? » Je garde un petit air sérieux, presque neutre en réfléchissant rapidement aux risques, aux dangers. Pas pour moi, mais pour elle. « Il n’y a aucune raison de t’excuser… Pourquoi serait ce trop demandé ? » Je m’arrête un eu, totalement sous le charme de cette petite bouille d’ange. « Bien sur que je peux te promettre cela. » Par ces simples mots, tout est dit, je pense que la je ne peux pas faire plus clair, disant cela comme si c’est une évidence, sans rentrer dans les détails, ni en demander, car je pense que tout est clairement résumé ainsi.
Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott Lun 11 Avr - 1:35
Willow & Scott
A sa place… Le regard de la brune se fait soudainement rêveur tandis que les mots de Scott résonnent en elle. Une douceur chaleur l’envahit, de légers frissons parcourent son corps et elle pousse un petit soupir de bonheur. Elle ne s’est jamais réellement posée la question à savoir si elle avait une place quelque part ou pas ; elle se contentait juste de vivre là où le vent l’emportait, voilà tout. Serait-il possible que Willow s’arrête de papillonner ? De courir à droite à gauche, parcourir le monde avec cette soif de risques, d’adrénaline ? Après tout, ce besoin de se mettre en danger, cette sensation que l’on ressent lorsque l’on court pour sa vie, n’est-ce pas une forme d’expression d’un certain mal-être profond et ancien ? Possible. Will serait bien incapable d’analyser ses actes, car si juger une personne n’est déjà pas aisé, lorsqu’il s’agit de soit-même, c’est d’autant plus compliqué. Mais laissons-la savourer l’instant, savourer ces mots qui ont l’effet de la plus douce des drogues. Ses doigts continuent leurs attouchements délicats, dessinent les contours avec naturel. Et si, plusieurs heures plus tôt, la situation lui avait semble étrange, ce n’est plus du tout le cas. Tout est devenu d’une simplicité surprenante, entre eux. Willow n’a plus d’hésitations lorsque ses lèvres rencontrent celles de Scott, ses gestes ne sont plus indécis, retenus, non, tout ça n’est plus. Puis il la taquine alors qu’elle s’embrouille avec les mots. Des mots qu’elle ne parvient pas à trouver, qui sont pourtant nombreux dans sa tête mais aucun ne semble réellement correspondre.
« Mmmmh. Un peu tout ça, en fait. Répond Will en souriant. Le charme anglais est redoutable, tu ne le savais pas ? C’est l’accent qui fait tout. »
Elle rit, dépose un baiser sur le coin de ses lèvres pour l’embêter. Il n’y aura finalement qu’un seul mot pour définir à la perfection Scott Lang : unique. Oh oui, il l’est. De sa vie, jamais Willow n’a rencontré quelqu’un comme lui, un être empli d’autant de bonté dans le regard, de douceur dans sa voix à son égard. Il est inimitable ; Will pourrait bien rencontrer un million d’autres personnes, jamais elle ne pourrait trouver ce qu’elle aime tant chez Scott en une personne différente. Il n’y a qu’un seul regret à tout cela, celui de ne pas s’en être rendue compte plus tôt, de ne pas avoir réalisé ce qui rend Scott si différent des autres. Mais comme on dit, mieux vaut tard que jamais.
Ses cheveux dissimulants ainsi les traits de son visage, la jeune femme peut ainsi camoufler l’immense gêne qui grandit en alors alors que des mots des plus spontanés ont réussi à franchir la barrière de ses lèvres. Lèvres qu’elle mordille nerveusement, osant tout juste respirer, voulant se faire le plus oublier. Elle n’a qu’à se caler sur la respiration lente et posée de Scott, lui faire croire qu’elle s’est soudainement endormie et que jamais, ô grand jamais elle ne lui a demandé une telle chose. Tant d’aveux ce soir, Willow se sera plus confiée en une soirée qu’en toute une vie… Mais ce n’est pas de sa faute, elle n’a pas cette appréhension avec Scott, cette peur d’être regardée de travers à la moindre chose qu’elle dira, au moindre détail qu’elle voudra arranger. Il fait naître en elle un étrange sentiment de bien-être, de sécurité et d’apaisement. Alors oui, elle a tout de même peur. Peur qu’il ne finisse finalement par partir, par l’abandonner et Willow ne saurait pas le supporter. On ne peut pas vraiment dire que la jeune femme ait vraiment vécu dans cette crainte de l’abandon puisque techniquement, elle n’a jamais tenu à qui que ce soit au point que l’idée d’être laissée lui serre douloureusement la poitrine. Peur qui ne fait qu’augmenter d’un cran lorsqu’elle peut sentir les mains de Scott s’immobiliser sous la stupeur de la demande. Non non non, elle aurait dû se taire ! Il va probablement l’éconduire gentiment, poliment avec un sourire. C’est obligé. Sa voix vient briser le silence ; utilisant son prénom et son nom. Son estomac se noue, elle le savait. Ce n’est pas grave. C’est ce qu’on appelle la vie, n’est-ce pas ? Puis son ton est tellement sérieux… Elle retient son souffle alors qu’une des mains du brun vient effleurer son visage, le lui faisant relever avant de chasser les mèches qui barrent toujours les yeux de Will. Son regard croise celui de Scott, elle se mord toujours les lèvres avec beaucoup d’appréhension quant à ce qu’il va bien pouvoir lui dire. La brune a envie de fermer ses paupières mais elle est incapable de se détacher des yeux verts de l’Avenger, elle attend la sentence, attend les mots qui lacèreront le coeur. Mais ils ne viennent pas, ils ne viendront pas. Sa voix s’adoucie, faisant la promesse demandée et désirée. Le soulagement. Le poids sur les épaules de Willow s’envole, son stress disparait et un sourire étire ses lèvres, illumine son visage. Il l’a promis. Ses doigts caressent son visage, s’attardant quelques secondes sur sa bouche avant que ses lèvres ne viennent prendre la relève dans un baiser empli d’une infinie tendresse. D’autres sont échangés, tous plus doux les uns que les autres, des caresses légèrement sur leurs peaux nues. Un moment amoureux où le silence est apaisant, réconfortant. Le regard de Willow est posé sur le jour levant mais cette fois-ci, la vision ne fait pas naitre un sentiment de mal-être à l’idée que le soleil puisse venir emporter les secrets et promesses d’une nuit.
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Sujet: Re: I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott
I can't escape now unless you show me how (hot) ✖ Scott