When was last time we saw each other? | Stephen & Poor
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Sujet: When was last time we saw each other? | Stephen & Poor Mar 10 Mai - 21:36
❝ When was last time we saw each other? ❞ Poor & Stephen
Cela fait un moment qu'il n'a plus bu de café en dehors de sa maison. D'ordinaire, Wong aurait été outré que Stephen ose boire autre chose que son propre brevage, mais pour une fois le majordome avait fait une exception. C'était lui qui avait poussé Stephen hors de chez eux avec pour consigne de sortir le chien. Idiot, avait pensé Stephen. Il était plutôt chat et ils n'avaient pas de chien. C'était juste pour Wong une façon peu subtile de dire à Stephen qu'il devrait prendre l'air un peu plus souvent au lieu de rester enfermer chez lui comme le vieil ermite qu'il commençait à être.
Il est vrai que peu de choses faisaient encore sortir le sorcier suprême de chez lui. Même par le passé il n'était pas du genre à sortir beaucoup. Il avait toujours peur que quelqu'un dans la rue ne le reconnaisse et ne se demande pourquoi il était encore si jeune. Une peur qui avait fini par s'envoler avec le temps, pour ne plus faire place qu'à l'habitude se rester enfermé au Sanctum. A ne rien faire sinon attendre qu'on vienne le voir ou qu'on lui demande de passer à domicile. Peut-être devrait-il passer plus de temps à marcher dans les rues ? Il avait commencé à perdre le fil de la réalité dernièrement, il ne savait plus trop où on en était en dehors de ce qu'il lisait sur Twitter. Une bien belle invention que celle-ci, d'ailleurs. Stephen y passe un certain temps pour tenter tant bien que mal de rester informer sur ce qu'il se passe, là dehors.
Alors il avait décidé, quitte à se balader plus ou moins contre sa propre volonté, qu'il allait partir faire un petit tour dans Brooklyn. Il n'y avait qu'une trentaine de minutes en métro entre Greenwich Village et Greenpoint, un coin que Stephen avait toujours bien aimé. Comme beaucoup d'autres, il avait vu ce quartier grandir, s'étendre, des boutiques ouvrir et fermer… Lorsqu'il passait dans les rues, il revoyait encore ce qu'elles étaient durant les années 50, 60, 70… Tant d'années qu'il avait vu passer. La ville avançait, mutait, s'améliorer, là où lui restait toujours le même, être immuable dans cette grande ville si changeante.
Et puis son œil repère quelqu'un, dans un café à côté duquel il passe. Il la repère surtout au petit parasite collé dans ses cheveux, elle l'avait déjà la dernière fois qu'il l'a vu. Oh, elle ne le voit pas, elle. Il faut autre magicien pour le repérer, mais Stephen n'a jamais cherché à le chasser. Le petit parasite est inoffensif, il se nourrit d'un peu d'énergie de vie et la jeune femme en a à revendre. Génération cellulaire, comme un trop plein de vie qui empêche de mourir. Stephen n'est pas la seule chose immuable à New York. Il y a elle aussi. Il l'avait connu pour la première fois lorsqu'il était très jeune. Enfin, pas si jeune, mais beaucoup en comparaison de maintenant. Il n'avait pas abîmé ses mains, à l'époque. Il était jeune, fringuant et il courrait après toutes les femmes. Elle avait été l'une d'entre elles, une nuit. Et puis ils s'étaient retrouvés, elle n'avait pas vieilli et lui presque pas. Et puis une nouvelle rencontre, encore, une vingtaine d'années après. Comme un rendez-vous inopiné mais qui ne manquait jamais de se produire. Et la voilà à nouveau, songe-t-il.
Il sourit un peu et ajuste la cape de lévitation à son coup, celle-ci pour une fois en écharpe. Voilà vingt-six ans qu'ils ne s'étaient pas vus. Dans une ville comme New York, il n'était pas rare de rater des connaissances pendant un moment, mais vingt ans ? Lui et elle battaient des records. Ils en battaient énormément de toute façon. Il entra dans le Café Grumpy, un café réputé d'ailleurs. Elle était au comptoir pour commander et c'est là qu'il la retrouva. Il se met simplement près d'elle, comme s'il était le prochain client.
— Je ne sais pas ce qui m'étonne le plus : le fait que l'on passe tant de temps sans se voir, ou le fait qu'on arrive toujours à tomber l'un sur l'autre de toute façon.
Date d'inscription : 20/11/2015 Messages : 273 Multicomptes : Felicia & Gabrielle & Peter Fl Dollars : 1938 Avatar : Evan Rachel "Hot" Wood Age : 128 ans Surnom : Poo ou PES Nom de code : Simonia Localisation : New York, ou quelques parts par là Pouvoir : Régénération Cellulaire Métier : Professeur d'histoire à l'Institut Race : Mutante
Sujet: Re: When was last time we saw each other? | Stephen & Poor Jeu 12 Mai - 16:29
When was last time we saw each other?
Poor & Stephen
Il y a des choses qui ne s'oublient jamais, des choses qui sont rares mais qui régulièrement reviennent. C'est vrai, je ne sais pas si on peut parler de régularité quand cela intervient tout les vingts ans, tout les quarts de siècle, mais après tout, pourquoi pas ? Pourrait-on parler d'un sixième sens ? Je ne sais pas, je ne devrais pas y penser, pourtant, je me disais que cela faisait un bail que je ne l'avais pas vu ou croiser ici ou ailleurs. Qu'était-il advenu de lui avec le temps ? Serait-il mort ? Non, cela me paraissait hautement improbable. Il avait du se calmer depuis notre première rencontre de toute façon, n'est ce pas ? Oui, lors des deux suivantes, cela été déjà le cas alors. Peut être avait-il trouvé une belle jeune femme pour lui servir de compagne ? Je ne sais pas, je dis ça comme ça, mais peut être s'était-il simplement engagé dans une guerre des étoiles, à celle qui brillerait le plus dans le ciel, à moins que tout simplement, ce ne soit l'Apocalypse qui lui soit tombée dessus. Pourquoi pensais-je simplement à lui ? Je ne saurais dire. En tout cas, aujourd'hui j'avais simplement envie de faire quelques rencontres, et pour commencer la journée, je m'étais donc décidée à sortir, seule. Je ne savais pas qui me tomberait dessus. Une belle jeune femme ? Une beau jeune homme ? Strange ? Peut être que ce ne sera personne entrant dans une de ces catégories. Après tout, peut être que ce sera une vieillard qui m'abordera. En disant cela, je me rends compte que Strange entre dans cette catégorie et cela me fait sourire. Pourquoi pensais-je plus que cela à lui ? Peut être parce que son aura magique régnait autour de moi aujourd'hui ? C'est possible ça ? Je n'en sais strictement rien à vrai dire, ce n'est pas une question que je m'étais amusée à lui poser à vrai dire. Bref, j'étais donc de sortie et en me baladant dans la ville, je finissais dans le quartier de Brooklyn, dans un petit café que j'avais déjà eu l'occasion de croiser sur ma route. Je me disais qu'il serait parfait pour boire un expresso bien serré. Ma moto était garée juste devant, je l'avais à l'oeil. Cela ne faisait que quelques instants que j'étais ici lorsque je sentis sa présence. M'aurait-il jeté un sort pour que nous nous croisions aujourd'hui parce qu'il pensait à moi ? Non, cela me paraissait improbable, mais qui dit improbable ne dit pas impossible n'est ce pas ? Je me retournais donc vers lui, à peine surprise.
" Stephen, je pensais justement à toi il y a quelques minutes. Et tu es là, c'est presque flippant. Je ne sais pas ce qui est le plus étonnant sinon. Cela fait quoi ? Un quart de siècle au moins depuis la dernière fois n'est ce pas ? Il faut croire que c'est comme la trajectoire d'une comète, elle reste la même est passe près de nous après un long intervalle. Tu as l'air de bien te porter en tout cas. "
Même si on ne se connait pas si bien que ça, que nos rencontres sont très sporadique, il fait partie de ces visages que j'apprécie de voir. Il faut dire qu'entre personnes qui restons immuablement les mêmes, une certaine alchimie se crée, n'est ce pas ? De quoi avions-nous parler la dernière fois ? Étais-je déjà Poor ou étais-je encore Simonia ? Je ne sais pas, je le verrais à sa façon de m'appeler.
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Sujet: Re: When was last time we saw each other? | Stephen & Poor Lun 16 Mai - 18:20
❝ When was last time we saw each other? ❞ Poor & Stephen
Elle ne semble pas surprise de le voir. Pas comme si elle avait anticipé ou prévu sa venue, plus comme si elle avait senti qu'ils pourraient se croiser, alors que rien ne laissait même présumer que cela puisse être le cas. Il y avait des fois comme ça, où quelque chose avait assez peu de chance d'arriver, mais on le sentait quand même venir. C'était l'instinct, tout simplement. Ou quelque chose de plus, quelque chose que Stephen n'avait jamais entièrement compris mais qu'il savait exister, une sorte de destinée qui ne serait pas linéaire, qui ne tracerait pas qu'un chemin. Il n'avait jamais cherché à comprendre comment fonctionnait le destin, il valait sûrement mieux tout ignorer de celui-ci. Trop compliqué pour un simple homme, fut-il Sorcier Suprême.
— Stephen, je pensais justement à toi il y a quelques minutes. Et tu es là, c'est presque flippant. Je ne sais pas ce qui est le plus étonnant sinon. Cela fait quoi ? Un quart de siècle au moins depuis la dernière fois n'est ce pas ? Il faut croire que c'est comme la trajectoire d'une comète, elle reste la même est passe près de nous après un long intervalle. Tu as l'air de bien te porter en tout cas.
Stephen sourit un peu, repensant à la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Oui, cela commençait à pas mal remonter. Il était avec Cléa à l'époque, mais elle n'était pas encore partie. Oh, comme il était heureux à cette époque. Comme il avait été fier de lui dire qu'il avait rencontré la femme de sa vie, qu'il s'était marié et qu'il était l'homme le plus heureux du monde. Comme il était enthousiaste quand il lui avait parlé des projets qu'il avait avec elle. L'adoption de leur chat, la conception de leurs enfants si Dieu voulait bien… Mais Dieu n'avait pas voulu. Ils étaient restés un couple sans enfant, le ventre de sa femme définitivement plat, à en faire de se poser des questions chez Stephen. Pouvaient-ils seulement concevoir ? Ils n'étaient pas de la même espèce. Peut-être que comme les tigres et les lions, il étaient biologiquement proches mais pas assez pour avoir des enfants ensemble. Ça l'avait attristé mais il s'y était fait. Tout ça semblait aujourd'hui si loin, si vain.
— Oui, on peut dire que je me porte bien. On peut. Toi tu as l'air aussi en forme qu'avant. Tu es toujours Simonia ou tu as décidé de changer entre deux ?
C'était quelque chose que beaucoup d'immortels faisaient, changer de nom. Stephen ne l'avait jamais fait. Son identité était publiquement connue, même si les gens le prenaient souvent pour un dingue, il n'a pas vraiment besoin de changer d'identité. Il reste simplement Stephen Strange, Sorcier Suprême. Mais pour des gens comme Simonia, qui cachaient qui ils étaient à la population ? Changer son identité n'était pas un choix d'esthétique, mais bien de discrétion et parfois de survie, si tant est qu'on parle de survie pour quelqu'un qui ne peut pas mourir.
Le serveur se tourne vers Stephen, pour lui demander ce qu'il compte boire. Bah. Après tout, c'est pour ça que Wong l'a foutu dehors, non ? Pour boire un café qui ne serait pas le sien. Alors Stephen jette un œil rapide à ce que l'endroit propose, affiché sur des panneaux, et il faut son choix rapidement. Quand la commande est passée, il se tourne à nouveau vers Simonia, à qui il sourit.
— Alors, dis-moi. Quoi de neuf depuis la dernière fois qu'on s'est vus ?
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Sujet: Re: When was last time we saw each other? | Stephen & Poor Mar 17 Mai - 16:03
When was last time we saw each other?
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Mon instinct me trompait rarement, il faut dire qu'après plus d'un siècle d'existence, il est assez affuté. Pourquoi sentais-je sa présence ? Pourquoi avais-je pensé à lui ? Je ne saurais dire, mais cela avait été le cas. Et nous nous étions donc croisés, ici, de façon inopinée, par hasard. Il faut dire que lors de notre dernière rencontre, je n'avais pas pris le temps de lui demander son numéro de téléphone, tout simplement parce que les numéros de téléphone portable n'étaient pas disponible, ces derniers n'existant pas, ou alors ils étaient très peu répandus, tout comme internet qui n'en était sans doute encore qu'à ces balbutiements. Une autre époque en somme, une époque que nous avions pourtant très bien connu lui et moi, puisque nous traversions les âges sans que le temps ne prenne effet sur nous. Bien entendu, les raisons pour Stephen étaient bien différentes des miennes, mais il y avait de fortes chances que nous nous recroisions au Népal, ou au Japon dans un quart de siècle sans avoir bougé d'un poil physiquement parlant. Je tentais de me remémorer donc sa situation la dernière fois que nous nous étions vus lui et moi. Il était marié, n'est ce pas ? Il avait trouvé la femme de sa vie me semble-t-il. Mais bon, cela avait pu changer, cela n'était peut être plus le cas. Peut être qu'elle l'avait quitté, peut être qu'elle était morte, je ne saurais dire, mais la question arrivera forcément sur la table, ça ne fait aucun doute. Il avait l'air de bien se porter physiquement mais pour cette dernière chose, ce n'est pas très compliqué de bien paraitre comme il me le disait si bien. Je sentais pourtant que le moral n'était pas aussi bon que ça. Il me fit sourire alors me demandant si j'étais encore Simonia, ou si j'étais quelqu'un d'autres. Disons que j'avais opté pour un choix un peu plus anglophone, quoique, le nom de famille n'était pas si anglophone que ça. Mais parfois j'étais Simonia, c'était mon nom de code que j'utilisais chez les X-Men. Savait-il que j'étais une X-Woman d'ailleurs ? Je ne saurais dire, je crois que la dernière fois que nous nous sommes croisées, j'étais en transit vers cette dernière voix, en transition, en remise en question.
" Je serais toujours Simonia à quelques parts tu sais. Mais actuellement, je suis Poor Sirius. Je me suis même choisie un deuxième prénom mais il n'est pas important. Et toi, toujours le même matricule ? "
Peut être avait-il décidé de changer lui aussi, je ne saurais dire. Moi, j'avais changé au bout d'un siècle alors, n'ayant pas atteint ce nombre d'année, du moins si mes souvenirs sont bons, il n'avait peut être pas changé de prénom et de nom. Je souriais à cette idée là. Comment pourrait-il s'appeler à présent ? Auban D'Essai ? Ce jeu de mots me fit intérieurement sourire, parfois, mon esprit va trop loin. Sans doute n'avait-il pas changé, ou alors avait-il pris un nom plus contemporain allez savoir. Le serveur lui demanda alors ce qu'il voulait boire et après un petit moment d'hésitation, il prit sa commande avant de me poser la question qui s'imposait, entre deux immortels comme nous. Je souriais en lui répondant.
" La dernière fois, si je ne m'abuse, j'étais en train de me remettre, un peu en question si je ne me trompe pas. J'hésitais sur la suite à donner à ma vie. Depuis, j'ai trouvé. Je me suis engagée auprès de l'Institut Charles Xavier, je suppose que cela doit te dire quelques choses. Je suis professeur d'histoire là-bas et puis, j'aide aussi au passage les jeunes mutants à maitriser leurs capacités, notamment les plus instables puisque techniquement, je peux supporter pas mal de choses. Et toi ? Toujours avec Cléa ? C'est bien ainsi qu'elle s'appelle ? Enfin, peut être que c'est une question qui fâche. "
Peut être oui, mais je lui avais demandé, parce que ça me semblait logique de le faire puisqu'il m'avait demandé les nouvelles de mon côté, je lui retournais la question de façon peut être un peu plus précise et indiscrète voilà tout.
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Sujet: Re: When was last time we saw each other? | Stephen & Poor Jeu 19 Mai - 14:54
❝ When was last time we saw each other? ❞ Poor & Stephen
— Je serais toujours Simonia à quelques parts tu sais. Mais actuellement, je suis Poor Sirius. Je me suis même choisie un deuxième prénom mais il n'est pas important. Et toi, toujours le même matricule ?
Il n'avait même jamais pensé à changer de nom. Il avait bien utilisé cette autre identité, une fois, il y a longtemps. Stephen Sanders, s'était-il fait appeler. Mais c'était un alias plus qu'un nouveau nom, une façon de se faire passer pour qui il n'était pas et avoir accès à des recoins auxquelles il ne devrait pas accéder. Il avait des faux papiers sous ce nom d'ailleurs, au cas où. C'était le SHIELD qui les lui avaient fait et ils n'étaient sûrement plus d'actualité désormais. De toute façon, il n'avait jamais véritablement considéré Stephen Sanders comme lui-même, ça avait toujours été rien qu'un masque à porter dans les moments les plus utiles. Simonia, ou Poor devrait-il plutôt dire, semblait vraiment presque de différentes identités, chacun de ses alias étaient vraiment elle, une partie d'elle. En tout cas, vu la façon dont elle en parlait, c'était ce que lui comprenait. Et puis, elle était plus vieille que lui, les gens qu'elle avait connu dans sa jeunesse devaient tous être morts désormais. Lui ne pouvait en dire autant. Il étaient pour la plupart très vieux, pour une partie déjà décédés, mais ils étaient encore là quand même. Il se demanda un instant s'il ferait pareil un jour, lorsque tous ses proches seraient morts. Mais ce n'était pas pour tout de suite, songea-t-il. Il avait Wong. C'était différent.
— Stephen Strange est un si beau nom et il me va si bien désormais. Pourquoi m'en séparer ? Poor Sirius est un très joli nom en tout cas.
Oui, Strange, un nom qui allait comme un gant à un sorcier, encore plus le Supreme. Il était le Docteur de l'Etrange, le Docteur qui s'occupait de ce que les gens ne comprendraient jamais, des choses à part que jamais on imaginerait jamais, de ce qui pourrait plonger les gens dans la folie, lui inclus. Voilà peut-être pourquoi il n'avait jamais vraiment songer à changer, parce qu'il tombait tellement sous le sens finalement. Et puis ne plus être Strange le détacherait de tant de choses. Sa famille pour commencer, cette famille qu'il avait abandonné, qu'il n'avait jamais réussi à sauver de la mort qui les attrapait tous. Son nom n'était pas que porteur de blagues et de logique, son nom renfermait aussi sa malédiction, lui rappelait comme il était un incapable. Comme il était seul, malgré ses quelques amis.
— La dernière fois, si je ne m'abuse, j'étais en train de me remettre, un peu en question si je ne me trompe pas. J'hésitais sur la suite à donner à ma vie. Depuis, j'ai trouvé. Je me suis engagée auprès de l'Institut Charles Xavier, je suppose que cela doit te dire quelques choses. Je suis professeur d'histoire là-bas et puis, j'aide aussi au passage les jeunes mutants à maîtriser leurs capacités, notamment les plus instables puisque techniquement, je peux supporter pas mal de choses. Et toi ? Toujours avec Cléa ? C'est bien ainsi qu'elle s'appelle ? Enfin, peut être que c'est une question qui fâche.
Il la sentit qui montait, la boule dans sa gorge, à la mention de Cléa. La dernière fois qu'il avait croisé Poor, elle ne savait pas trop quoi faire de sa vie d'immortel alors que lui venait de trouver. Quelques années déjà qu'il avait épousé sa douce Cléa, celle qu'il croyait être la femme de sa vie et qui l'était probablement. Il était si heureux à l'époque, si content, si optimiste. Pour lui la vie entière était à portée de main et il se voyait déjà l'aimer toujours, avoir des enfants avec elle, partager le temps de leur éternité à eux. Aucun d'eux n'était éternel, elle vieillissait juste bien plus lentement que les humains et lui resterait ainsi jusqu'à ce qu'il ne soit forcé d'une façon ou d'une autre de passer son titre. Entre deux ils avaient tout le temps d'avoir tous les enfants, petit-enfants et même descendants qu'ils voulaient. La famille Strange, cette même famille qui s'était effondrée, pouvait à nouveau jaillir de ses cendres, être grande et belle et aimante. Mais la réalité était bien différente. La vie parfaite n'existait pas et il en avait fait les frais. Là où l'on croyait vivre une éternité, on vivait un peu de temps commun, le temps de s'attacher, jusqu'à la séparation. Elle était partie sauver sa dimension et il n'avait plus de nouvelles aujourd'hui. Il ne savait même pas comment elle allait. Étaient-ils séparés ? Etait-il veuf ? Il n'en savait rien. Il doutait qu'elle soit morte, elle était forte et géniale, elle ne pouvait pas mourir. Il le sentait dans son âme.
— Je connais Xavier, oui. De réputation surtout, mais aussi un peu personnellement. Mais c'est bien si tu as trouvé quelque chose pour occuper ton temps. Et puis, professeur d'histoire c'est pas si mal, tu en as vu une partie.
Il évite la question fatidique pour le moment, le temps de prendre son gobelet de café et de le payer. Il n'aime pas beaucoup ne parler, en fait il n'en parle jamais. Il y pense souvent, mais il n'en parle pas. Ca fait encore mal, malgré les années écoulées.
— Cléa est partie. C'est… Elle avait quelque chose à faire, quelque chose d'important. Elle envoyait des nouvelles, au début. Et puis plus rien. Ca fait vingt ans qu'elle m'a quitté. On pourrait penser que je m'en serais remis, mais c'est pas le cas. Notre mariage était spécial, nous sommes liés. Elle me manque, je sens son absence dans mon âme. J'espère qu'elle reviendra un jour, mais en même temps je me fais pas trop d'illusion. J'étais pas un bon mari, trop occupé par mon boulot. Elle est sûrement mieux sans moi.
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Sujet: Re: When was last time we saw each other? | Stephen & Poor Jeu 19 Mai - 19:11
When was last time we saw each other?
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Oui, j'avais changé récemment, enfin, de mon point de vue, c'était assez récent même si en y regardant de plus près, cela remontait déjà à quelques années, peu de temps après notre dernière rencontre d'ailleurs. Mais j'avais gardé Simonia comme nom de code en tant que X-Men, comme si finalement, je n'avais jamais vraiment changée, que j'étais toujours là même. Au fond, c'est le cas, je n'ai pas tellement changée depuis ma naissance. J'ai juste une plus grande expérience de la vie, qu'on se le dise. J'en avais vu des choses, j'en avais fait aussi, tout cela n'était pas forcément très reluisant, mais ça n'avait pas d'importance finalement. A présent, je faisais vraiment le bien, du moins j'essayais de le faire, en aidant ces petits gars à maîtriser leur capacité hors norme. Pour le moment, il n'avait donc pas changer de nom à vrai dire. Cela lui allait très bien, mais peut être que lorsque toutes les personnes qu'il aura connue ne seront plus de ce monde, il se dira qu'il lui faudra tourner une page, et peut être changera-t-il de nom à ce moment là. Moi, je ne l'avais même pas fait pour ces raisons là, simplement pour me dire que je repartais de rien, que je recommençais une nouvelle vie à l'Institut Charles Xavier, afin de l'aider, lui et les autres avec les X-Men, tout en s'amusant à quelques combats contre la Confrérie. Cela mettait toujours un peu de piquant dans la vie, d'avoir un ennemi commun et de se frotter à lui parfois. Il n'avait donc pas changer, me demandant les nouvelles de mon côtés. J'avais envie dire que cela n'avait pas changé depuis quelques années, mais notre dernière rencontre remontant à un bout de temps, je ne pouvais pas lui dire que j'en étais au même point qu'il y a vingts ans ou plus. Je lui en disais donc un peu, lui retournant la question en étant un peu plus spécifique. Je sentais que je mettais possiblement les pieds dans le plat mais bon, le laps de temps à couvrir était important, trop important pour que rien ne soit différent dans sa vie, n'est ce pas ? C'était ce que je pensais en tout cas. Il réagit donc dans un premier temps à mes paroles me disant qu'il connaissait bien Charles. Ce dernier ne m'avait jamais parlé de Strange, en même temps, je ne vois pas comment le sujet serait arrivé sur la table. Quoique, peut être si je lui disais qu'il y avait d'autres immortels sur terre. Oui, ça aurait pu arriver, mais ça n'avait pas été le cas, voilà tout. Il me fit la remarque à propos de mon rôle de professeur d'Histoire, sur le fait que je l'avais vécue, que j'en étais même en partie à l'origine, pour certains évènements.
" Oui, j'ai participé à une partie de l'Histoire que j'enseigne aux élèves, c'est plus facile de rendre le cours vivant, et puis parfois, je leur donne de petites anecdotes qu'ils ne trouveront nul part ailleurs, parce qu'elles n'ont jamais été vraiment mises par écrit. "
Oui, cela m'amusait franchement de voir parfois leur tête éberluée concernant ce que je leur disais. Ils étaient souvent étonnés de voir qu'une femme d'apparence aussi jeune pouvait en savoir temps sur le temps qui passe. Stephen bu alors son café, et je vis que cela ne lui plaisait pas de parler de lui. Il commença donc par me dire que Cléa était partie. J'en étais sincèrement désolée même si ce n'était pas ma faute. Stephen me parut alors bien défaitiste. Je ne connaissais pas Cléa, du moins en dehors de ce qu'il m'en avait dit, je ne l'avais pas croisée, du moins volontairement. Peut être que durant ces vingts dernières années, nous nous sommes croisées, peut être, ce n'est pas impossible, je ne saurais le dire parce que je ne sais pas à quoi elle ressemble. Cela faisait vingt ans donc qu'elle était partie et il ne semblait pas s'en être remis, parce que quelques parts, il pensait la revoir mais qu'elle n'était jamais revenue à lui alors que pourtant, elle ne semble clairement pas morte, à moins que cela ne soit le cas, expliquant pourquoi elle ne donnait plus de nouvelles.
" Je suis désolé Stephen, je ne savais pas. Peut être qu'elle reviendra à toi qui sait ? Peut être qu'elle est en chemin pour te revenir mais que cela prends simplement plus de temps qu'on ne le voudrait bien. J'ai perdu toutes les personnes que j'aimais. Cela fait des années qu'ils sont tous morts. J'ai appris à faire la part des choses à ce niveau là, je sais que ce n'est pas évident, mais il faut relativiser tout ça. Peut être qu'elle est sur le point de revenir ? "
Je n'en savais rien, mais je le sentais. Je ne saurais dire si cela était mon instinct qui parlait ou autre chose, mais elle finirai bien par revenir même s'il doit attendre encore vingts ans.
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Sujet: Re: When was last time we saw each other? | Stephen & Poor Mer 25 Mai - 19:28
❝ When was last time we saw each other? ❞ Poor & Stephen
— Oui, j'ai participé à une partie de l'Histoire que j'enseigne aux élèves, c'est plus facile de rendre le cours vivant, et puis parfois, je leur donne de petites anecdotes qu'ils ne trouveront nul part ailleurs, parce qu'elles n'ont jamais été vraiment mises par écrit.
Stephen avait songé à faire professeur, un jour. Pas quand il était jeune, il n'avait jamais raccroché son idée d'être médecin, même pas un seul petit instant. Mais plus tard, quand il ne pouvait plus l'être. Après l'accident, tout le monde lui avait dit que c'était ce qu'il lui restait. Il pouvait rejoindre de nouveau les bancs de la fac, mais cette fois-ci dans le rôle de l'enseignant. Il ne sauverai plus des vies en s'occupant des patients, mais il ne ferait en formant correctement ceux qui le feraient plus tard. Il avait refusé net. Il était chirurgien pas enseignant. Il les sauvait lui-même les vies et il en retirait tout le mérite, merci bien. Et puis il était devenu sorcier et s'était installé au Sanctum. Il avait pu songer à ce que sa vie était devenue désormais, à ce que vivaient les gens et au bien que ses enseignements apporteraient. Il y avait songé, véritablement. Mais il avait assez vite renoncé à l'idée. Il avait rencontré Cléa et elle était devenue son élève. Des enseignants en médecine, il y en avait des tonnes. Des enseignants en magie, il n'y en avait pas. Et puis, il se complaisait à n'apprendre qu'à son amante. Il y avait quelque chose d'intime dans leurs cours, en dehors du fait qu'une partie d'entre eux se faisaient au lit après l'amour. Il n'aurait pas voulu gâcher ça avec un autre élève qui se serait senti rejeté. Cléa avait une place privilégiée et cela aurai fait des différences entre les apprentis. Il y avait une raison pour laquelle coucher avec son élève était interdit.
— Je suis désolé Stephen, je ne savais pas. Peut être qu'elle reviendra à toi qui sait ? Peut être qu'elle est en chemin pour te revenir mais que cela prends simplement plus de temps qu'on ne le voudrait bien. J'ai perdu toutes les personnes que j'aimais. Cela fait des années qu'ils sont tous morts. J'ai appris à faire la part des choses à ce niveau là, je sais que ce n'est pas évident, mais il faut relativiser tout ça. Peut être qu'elle est sur le point de revenir ?
Elle était gentille à vouloir lui redonner ainsi de l'espoir, il pouvait au moins lui reconnaître ça. Mais cela ne l'empêchait pas de douter de ce qu'elle était en train de lui dire. Après tout, elle ne connaissait pas Cléa et elle disait sûrement ça pour lui faire plaisir de toute façon. Ca faisait trop longtemps qu'il avait cessé d'espérer un retour de sa femme, vingt ans d'absence voulaient dire ce qu'ils voulaient dire et elle ne reviendrait probablement jamais. Il aurait aimé pouvoir espérer. Imaginer la serrer contre lui, se voir fermant les bras sur son corps fin, goûter à nouveau ses lèvres dans mille et un baisers. Mais tout cela était révolu. Elle était partie, fin de l'histoire. Si elle avait eu la moindre envie de revenir, elle serait déjà de nouveau parmi eux. Mais elle n'était pas là.
— J'en doute fort, Poor. Vingt ans ce n'est pas rien. C'est énorme, c'est… Même si elle revenait, je ne le mériterai pas. Depuis son départ, je n'ai eu de cesse de la tromper, je suis passée d'amante en amante comme à l'époque où l'on s'est rencontrés. Je suis pas digne d'elle, j'suis trop nul. Même pas foutu de respecter ses engagements de mariage.
La main sur le gobelet en carton, il propose son bras à Poor pour sortir de la boutique. Là où il sont, ils gênent les clients qui arrivent pour commander, alors il vaut mieux sortir. Ils sont mieux à l'air libre de toute façon. C'est plus discret aussi pour parler qu'au milieu du chemin, comme si de rien était.
— Je ne sais pas trop quoi faire. Je n'ai pas envie de vraiment la tromper, tu vois. Mais ça fait vingt ans et je me dis que je devrais tourner la page. Mais comment vraiment le faire quand je la vois dans toutes ces femmes ?
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Sujet: Re: When was last time we saw each other? | Stephen & Poor Ven 27 Mai - 1:29
When was last time we saw each other?
Poor & Stephen
C'est vrai, j'avais vu une partie de l'histoire que j'enseignais aux élèves. Pourquoi ne ferait-il pas comme moi ? Lui qui avait tout le temps de voir les choses venir pourrait enseigner ce qu'il connaissait, n'est ce pas ? Il était médecin me semble-t-il avant ? Peut être qu'il pourrait enseigner cela dans une faculté ou quelques choses comme ça. Peut être qu'il pourrait enseigner la magie à certains. Je ne serais pas contre s'il voulait me montrer quelques trucs, mais pouvais-je faire seulement preuve d'une quelconque magie en dehors du fait que je me régénère très rapidement ? Je n'en savais rien, mais cela ne me déplairait absolument pas, même si je doute qu'il veuille bien m'enseigner quoique ce soit. Je n'allais même pas lui demander. A quoi cela servirait-il vraiment ?
Puis, je mettais les pieds dans le plat en parlant de sa femme, mais comment aurais-je pu le savoir ? C'était impossible. Je n'ai pas de dons de télépathie ou quoique ce soit. Elle était donc partie, il y a maintenant vingt ans, autrement dit peu de temps après notre désormais avant dernière rencontre puisque celle que nous avions actuellement était la dernière à présent. Il semblait bien pessimiste quand au fait de la revoir, il ne pensait pas qu'elle reviendrait alors que pourtant, s'il l'aimait, il ne devait pas perdre espoir. Après tout, qu'est ce que vingt ans pour des personnes comme nous ? Pourtant pour lui, cela semblait être une éternité alors que ce n'est rien, presque rien, une ou deux gouttes d'eaux dans l'océan. Mais finalement, ce n'était pas tant la durée de son absence qui lui faisait dire ça. C'était avant tout le fait qu'il se soit amusé, qu'il se soit amusé avec d'autres femmes, comme au temps de notre première rencontre, une époque, où il était encore un homme "normal" même si on peut se demander qu'est ce qui est vrai normal de nos jours. Mais je comprenais son point de vue. C'est difficile de s'abstenir durant une période aussi longue quand on est habitué à le faire régulièrement. C'est pour ça que je m'étais décidé à ne plus vraiment aimer les gens, parce que contrairement à moi, à lui, ils sont périssables, choses que nous ne connaissons pas. Alors oui, quelques amourettes par ci par là, quelques coups pour prendre un peu de plaisir, cela me paraissait logique. Si j'avais été dans son cas, j'aurais probablement fait la même chose, je me serais baladée à droite, à gauche, une logique implacable. Il me donna alors son bras pour que nous puissions discuter un peu plus loin, comme ça dans la rue. Je mets donc mon bras autour du sien marchant à son rythme. Il m'exposa alors la suite de son problème. Il ne veut pas la tromper, pas vraiment, mais il n'arrive pas à tourner la page, parce que finalement, il la voit dans chacune de ces femmes avec qui il couche. Son problème n'était pourtant pas si complexe que ça pour moi.
" Si tu ne veux pas tourner la page, ne la tourne pas. Qu'est ce que vingt années pour des personnes comme nous Stephen ? Ce n'est rien, j'ai plus de six fois cet âge là. Si tu la vois dans chacune de ces femmes, ce n'est pas grave. Vingt d'abstinence même moi je trouverais ça long, mais une solution s'offre à toi. Avec tes capacités, tu es capable de la chercher et de la trouver ! Si tu réussis cela, peut être que tu renoueras avec elle, ou en tout cas, tu seras véritablement fixé et alors tu pourrais fermer ce chapitre là. "
Si plus tôt mes paroles avaient été presque trop optimistes et niaises, celles-ci se voulaient bien plus réalistes. Je ne savais pas exactement ce qu'il était capable de faire, non, je ne le savais mais il était en son pouvoir de la retrouver, j'en étais intimement persuadée. Et s'il y arrivait ? Et si elle le rejetait une bonne fois pour toute ? Au moins, il arrêterait de s'en mordre les doigts, en allant de l'avant, choisissant ou non de s'attacher de nouveau à une jeune femme. Si jamais j'arrivais à trouver quelqu'un à ma mesure, peut être que je penserais à l'aimer, mais pour le moment et ceci depuis de nombreuses décennies, je me refusais à un véritable amour, parce que comme cela avait été le cas à Naples, je risquais de perdre ces personnes définitivement dans quelques temps sans pouvoir rien n'y faire, et ça, je ne le voulais pas.
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Sujet: Re: When was last time we saw each other? | Stephen & Poor Mer 1 Juin - 19:36
❝ When was last time we saw each other? ❞ Poor & Stephen
L'air frais faisait du bien à Stephen. Ils n'étaient pas restés assez longtemps dans la boutique pour qu'il s'y sente réellement étouffé mais la conversation le met mal à l'aise. C'est toujours le cas de toute façon, il n'aime pas trop parler de sa femme, ça ne fait que lui rappeler à quel point il n'a pas été à la hauteur avec elle, ne fait qu'enfoncer un peu plus le couteau dans la plaie. Il n'aurait pas dû en parler, aurait dû faire comme si de rien était, mais en même temps à quoi bon mentir à Poor ? Elle ne pouvait pas se douter que les choses avaient mal tourné et mentir n'aurait rien amené. Il aurait pu nier le départ de sa femme autant qu'il le voulait, ça ne la ferait pas revenir. Il le savait d'expérience. C'est ce qu'il avait fait au départ.
— Si tu ne veux pas tourner la page, ne la tourne pas. Qu'est ce que vingt années pour des personnes comme nous Stephen ? Ce n'est rien, j'ai plus de six fois cet âge là. Si tu la vois dans chacune de ces femmes, ce n'est pas grave. Vingt d'abstinence même moi je trouverais ça long, mais une solution s'offre à toi. Avec tes capacités, tu es capable de la chercher et de la trouver ! Si tu réussis cela, peut être que tu renoueras avec elle, ou en tout cas, tu seras véritablement fixé et alors tu pourrais fermer ce chapitre là.
La rechercher. Il y avait songé au départ mais il avait trouvé ça débile. Il savait exactement où elle était, à combattre dans la Dimension Noire. Il n'avait jamais vraiment cherché à savoir si elle avait bougé de sa dimension natale. Pourquoi l'aurait-elle fait après tout ? Elle y menait une guerre et à supposer qu'elle l'avait gagnée, elle en était probablement la reine en plus d'en être déjà la Sorcière Suprême. Il n'y avait aucune raison pour qu'elle en soit partie, n'est-ce pas ? Pourtant Poor avait raison en un sens. C'était quoi, vingt ans pour des immortels ? Rien du tout, une poignée de minutes, de secondes même pour certains. Alors pourquoi ne pouvait-il s'empêcher d'avoir mal comme ça ? Ils avaient été mariés moins longtemps qu'ils n'avaient été séparés. Ils n'avaient pas d'enfant, ils avaient juste eu un chat qui avait perdu la vie peu de temps après le départ de Cléa. Rien ne les liaient véritablement entre eux si ce n'était leur mariage. Mais quel mariage. Un mariage selon les lois antiques de la Dimension Noire. Un mariage qui n'avait pas seulement lié leurs noms en tant que mari et femme, mais qui avait aussi lié leurs âmes.
— Je ne sais pas, Poor. Je me suis habitué à cette attente qui n'en est pas. C'est juste… C'était la bonne. Elle était même aussi immortelle que moi, la femme parfaite pour un Sorcier Suprême. J'ai juste raté ma chance et je ne sais pas s'il y en aura une deuxième.
Il fronce les sourcils, soudain. Il sent quelque chose. S'il était de meilleur humeur, il blaguerait en disant qu'il sent une perturbation dans la force. Mais il n'est pas d'humeur à plaisanter, il sent quelque chose, comme un appel. Pas vraiment quelque chose de magique, du moins pas consciemment. Comme quelqu'un qui appel sans savoir qu'il fait appel à la magie. Il tend l'oreille, tente d'intercepter quelque chose. Son silence doit paraître étrange à Poor mais il s'en fiche, il sent que quelqu'un a besoin d'aide. Au début il n'entend rien. Tout est pollué par les gens qui parlent autour d'eux, les voitures qui passent, les oiseaux qui pépient même. Enfin, il isole finalement comme des gémissements, il capte une certaine douleur.
— Tu entends ça ?
Le docteur n'attends pas vraiment de réponse de la part de Poor. Il s'avance vers la source de l'appel. Il s'attend à trouver un enfant, un petit gosse qui aurait un potentiel magique qu'il ne soupçonnerait pas encore d'avoir, mais à la place il trouve un chien. Stephen ne saurait définir la race, il n'est pas vraiment connaisseur en chien. Il remarque juste le pelage clair et la patte coincée dans une vieille roue de vélo. C'est souvent ça, les petites ruelles de New York. Les gens croient que c'est des décharges et y entreposent leurs merdes. Stephen attrape doucement la patte du chien pour tenter de la débloquer, mais les rayons ont bien emprisonné la patte et ce n'est pas chose aisée de le déloger.
— Poor, tu peux écarter les rayons s'il te plaît ? Si je force comme ça, je vais lui faire mal.
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Sujet: Re: When was last time we saw each other? | Stephen & Poor Mer 1 Juin - 23:31
When was last time we saw each other?
Poor & Stephen
Nous sommes donc sortis de la boutique comme si le fait de rester à l'intérieur était en train de l'oppresser de toutes parts, mais je savais clairement que cela n'était pas vraiment le cas. Ce qui le rendait mal à l'aise, c'était le fait de parler de Cléa, mais comment aurais-je pu savoir que cela avait mal tourné entre les deux ? Je ne la connaissais pas, du moins, quelques bribes qu'il avait pu me donner lors de notre dernière rencontre. Elle était la femme parfaite pour lui, mais il avait abandonné bien vite, trop vite à mon goût. Elle était parfaite pour lui, mais la méritait-il vraiment ? Si elle le méritait, lui, je n'en étais pas sûre, parce qu'il aurait dû chercher, plus longtemps, plus en profondeur celle qu'il aimait de tout son coeur, mais finalement son coeur s'était entouré de pierre, devenant presque insensible à ce sentiment qu'il n'avait plus vraiment envie de connaître, parce qu'une femme était partie avec loin d'ici, pour les personnes comme moi, mais pas aussi loin que ça pour lui. Peut être même savait-il où elle était, il avait les capacités pour ça, clairement, mais peut être ne voulait-il pas agir. Je ne savais pas, et visiblement, le sujet était presque trop polémique pour qu'il daigne m'en dire plus, pourtant, ce n'était pas faute de l'inciter à agir. Je pourrais même l'aider s'il le voulait, je suis immortelle comme lui, je dois donc être capable de survivre dans des conditions extrêmes, n'est ce pas ? Il disait qu'il avait raté sa chance, alors que pourtant, comme il le disait, il était en parfaite osmose avec elle, qu'il ne pourrait pas avoir de deuxième chance, mais encore fallait-il la provoquer !
" Tu sais très bien qu'il pourrait y avoir une deuxième chance encore faut-il vouloir la provoquer. Je ne sais pas où Cléa se trouve, mais si jamais tu as envie de la retrouver, je peux t'apporter mon aide, je pense avoir assez d'expérience dans ce domaine, même dans les cas les plus complexe. Enfin, je ne vais pas t'embêter plus longtemps avec ça. "
M'avait-il seulement écouté, entendu ? Il semblait être ailleurs depuis quelques instants, comme si, comme si il captait quelques choses que lui seul pouvait entendre, comme s'il y avait de la magie dans l'air ou quelques choses dans ce genre là. C'était étrange, très étrange même puis finalement, il me demanda si j'entendais quelques choses. Bien sur que j'entendais ça, mais de quoi voulait-il parler ? Nous sommes en pleine rue, il y a donc forcément du bruit, mais sans doute avait-il capté un bruit plus particulier. Il s'avance alors dans une ruelle, et nous tombons sur un chien qui semble blessé, tout du moins coincé dans une roue de vélo. Comment s'était-il fait ça ? Sans doute cherchait-il de la nourriture ou quelques choses dans ce genre là pour se coincer ainsi. Il tente de tirer la patte du chien, mais il n'y arrive pas, il a peur de lui faire mal. Alors à nous deux nous allons l'aider. Je vais tirer les rayons de la vieille roue de vélo pour que la patte puisse être libérée de son étreinte forcée et mal aimée. Le chien est alors libéré après quelques instants de doutes. Mais que va-t-il faire avec ce chien ? Son idée était-elle de seulement le libérer pour lui rendre sa liberté ? " Qu'est ce que tu vas faire de lui maintenant ? Tu veux l'adopter peut être ? "
Ma question se veut être drôle et non sérieuse. Mais après tout, je ne connais pas Stephen sur ce plan là. Peut être qu'il voudra vraiment l'adopter. Moi, je m'y refuse parce que ces petites boules de poils sont bien trop périssables par rapport à moi. Je sais que l'on s'y attache de trop alors non, je ne le veux pas. C'est comme ça, je ne peux rien y faire, mais si Stephen a décidé de ne pas reconquérir sa femme, moi, j'ai décidé de ne laisser personne entrer dans mon coeur de façon trop important, comme si finalement, il était coupé en deux. Les gens ont accès à la partie extérieure, mais la partie intérieure est interdite à tout le monde, c'est la partie qui renferme la vraie Simonia, celle que personne ou presque ne connait, pas même Strange, celle qui était une petite napolitaine, celle qui parlait seulement italien et qui vivait une vie tranquille sans accroc. Cette Simonia là n'a pas émergée depuis tellement de temps, que petit à petit, elle s'oublie au fond de ma propre âme, comme si c'était le prix à payer pour rester immortelle éternellement.
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Sujet: Re: When was last time we saw each other? | Stephen & Poor Mar 7 Juin - 18:09
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Le chien ne semblait pas avoir de plaie ouverte et c'était déjà bien mais Stephen s'inquiétait surtout des possibles hémorragies internes. Ce n'était qu'une patte prise dans un rayon, sûrement que ce n'était pas grave, mais il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter. C'était si vite arrivé, il suffisait d'une hémorragie interne qu'on ne soignait pas et la patte pouvait être perdue, voire le chien. Stephen n'avait aucune connaissance de vétérinaire mais c'était vrai pour les humains et finalement les deux avaient beaucoup de choses en commun. Dès qu'il pourrait, il emmènerait le chien voir un spécialiste, se promit-il. Il ne pouvait pas laisser une brave bête comme ça seule dans la rue, possiblement blessée ou malade. Petit on lui avait appris à ne pas approcher des chiens dans la rue, qu'ils pouvaient transporter des maladies. Maintenant il s'en foutait tant qu'on pouvait soigner la pauvre bête. Lui, il était malade tout le temps de toute façon, il vivait avec.
Avec l'aide de Poor, ils réussirent à libérer le chien, enfin. Cela leur prit plusieurs minutes mais ils réussirent au moins. L'animal sembla tout foufou, heureux d'être enfin libéré. Il avait encore du mal à reposer sa patte, ce qui inquiéta Stephen, mais ça ne l'empêchait pas de sauter partout, d'aller de l'un à l'autre en jappant joyeusement et fait la fête à ceux qu'il voyait sûrement comme ses sauveurs. Stephen ne retint pas le moindre sourire en le voyant faire, il trouvait ça proprement adorable. Les animaux étaient finalement bien plus reconnaissants que les humains quand on faisait quelque chose pour eux. Les hommes n'adressaient qu'un merci poli, quand encore ils en prenaient la peine. Lui était tout fou de joie de s'être fait libérer de sa prison de métal et c'est… presque rafraîchissant.
— Qu'est ce que tu vas faire de lui maintenant ? Tu veux l'adopter peut être ?
Stephen regarde le chien qui est désormais en train de le renifler, comme pour tenter de l'identifié. Il pose sa main sur le museau du chien qui le gratifie d'une léchouille affective. Le sorcier lui caresse un peu le museau avant d'aller le caresser et grattouiller gentiment, au plus grand plaisir de son compagnon canin. Il ne pense pas l'adopter, non. Il n'a jamais vraiment été attiré par les chiens, préférant de loin les chats. Mais il ne pouvait pas non plus le laisser dans la rue comme ça, qui sait ce qui pourrait lui arriver. Au meilleur des cas, il resterait dans la rue et devrait se débrouiller. Au pire il serait emmené par la fourrière, s'il ne mourrait pas de faim avant ça. Non, il fallait au moins trouver un refuge pour cette pauvre bête, elle ne méritait pas de rester dans la rue comme ça. Il lui fallait quelqu'un pour prendre soin d'elle. C'était à couper le souffle, comme les animaux avaient fini par être aussi dépendant des humains. A moins que ce ne soient les humains qui ne fassent croire aux bêtes qu'elles dépendaient d'eux ?
— Non, je ne suis pas très chien. J'avais un chat avant. Enfin. Je vais emmener cette pauvre bête chez le vétérinaire pour être sûr que tout va bien et voir s'il n'est pas pucé, il a peut-être des maîtres qui cherchent après lui. Et si ce n'est pas le cas, je vais lui trouver un refuge le temps qu'il puisse s'en trouver. Je suis sûr que bientôt il aura une belle petite famille pour prendre soin de loin. N'est-ce pas mon grand ?
Encore, il gratifie le chien de caresses qui le ravissent. L'animal ne le comprend sûrement pas, mais il doit bien se douter au son de sa voix qu'il est amical. Ca et les caresses dont il semble déjà ne plus pouvoir se passer puisque dès que Stephen s'arrête il bien se coller contre lui, se frotter contre ses jambes pour en réclamer encore plus, désireux de tendresse. Stephen lâche un rire en le voyant, c'est absolument adorable.
— Du coup je crois que je vais te laisser, Poor. C'était très sympa de te voir, même si ça a été bref. Si tu veux je peux te filer mon numéro de téléphone, ça nous permettrait de parler ou se voir sans attendre vingt ans à chaque fois.
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Sujet: Re: When was last time we saw each other? | Stephen & Poor Jeu 9 Juin - 1:50
When was last time we saw each other?
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Il n'avait rien dit de plus sur sa femme, rien sans doute qu'il s'en fichait vraiment, je ne saurais dire parce que visiblement, le chien comptait plus que le reste à ces yeux, je le voyais très clairement mais peu importe, il faisait bien ce qu'il voulait. Sans doute qu'il devait savoir où elle se trouvait mais qu'il n'avait pas envie de la faire revenir à lui parce que peut être il devrait surtout aller à elle. C'était compliqué, je l'avais bien compris, et je ne voulais pas le forcer à faire quelques choses qu'il ne voulait pas faire.
Nous nous intéressions donc à ce chien qui s'était pris la patte dans cette roue donc. Après quelques instants de durs labeur, le chien était enfin libre et fêtait cela dignement avec nous. Je n'étais pas contre les animaux de compagnie mais personnellement, ils représentaient plus un crève coeur qu'une réelle compagnie. Il faut dire que je suis devenue finalement assez solitaire dans l'âme, en quelques sortes. Je lui demande donc ce qu'il va faire du chien. Peut être pense-t-il sérieusement à l'adopter. N'étais-ce pas lui qui l'avait repérer de loin d'ailleurs ? Peut être qu'il y avait quelques choses avec ce chien, je ne saurais dire. Personnellement, je l'aurais juste libérer, parce qu'il doit appartenir à quelqu'un, ou alors, s'il n'était à personne qu'il avait réussi à survivre jusqu'à maintenant et que cela serait encore le cas dans un futur proche. Mais Stephen avait une autre idée. Il allait amener le chien chez le vétérinaire et s'il n'avait pas de propriétaire, dans un refuge. Il me disait bien qu'il était plutôt branché chat, mais j'étais persuadée qu'il garderait ce chien avec lui. Et je ne parle pas de chatte ou de chienne, voyons. En tout cas, le feeling entre le barbu et l'animal semblait très bon, de là à dire qu'il allait l'adopter, il n'y avait qu'un pas. Il allait donc voir le véto tout de suite ou presque puisqu'il disait qu'il allait me laisser. Cette rencontre aura été la plus brève de toutes, mais avec les nouveaux moyens de communications, nous pourrions être à présent en contact permanent, ce qui n'était pas encore le cas lors de notre dernière rencontre.
" Oui, je veux bien que tu me le donne, comme ça, si jamais je croise ta femme je pourrais t'envoyer un sms. Ou pour d'autres raisons bien entendu. Du moins j'imagine. "
Je sortais donc mon téléphone et prenais son numéro. Je lui envoyais un sms pour lui signifier mon numéro et le tour était joué. Je ne saurais dire quand aura lieu notre prochaine rencontre, mais sans doute plus tôt qu'on ne le pense. Je lui faisais donc un petit signe de la main alors qu'il partait dans une direction opposée à la mienne.
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Sujet: Re: When was last time we saw each other? | Stephen & Poor
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