Sujet: Tu brûlais de me parler non? ft. Aidan et Maxwell Mar 17 Mai - 20:29
Tu brûlais de me parler, non ?
Maxwell ξ Aidan
Le moins qu'on puisse dire, c'est que la journée avait été bien remplie. Cela faisait maintenant à peine deux jours que cette nouvelle exposition qui me tenait à cœur avait ouverte et, jusqu'ici, c'était une belle réussite. Je quittais un potentiel acheteur et m'éloignais en soupirant de contentement. Pouvoir partager ma passion à propos du travail extraordinaire de Maisie Southway était un vrai bonheur. J'avais adoré ses toiles à l'instant même ou je les avais vues. Elle parvenait à saisir l'essence du monde comme je n'avais jamais vus personne le faire avant elle. Et on peut dire que je ne m'étais pas trompé, puisque le public semblait l'apprécier autant que moi.
Une vibration dans ma poche attira mon attention. Mon téléphone privé. Je l'attrapais rapidement pour vérifier qu'il ne s'agissait rien d'important. Sait-on jamais que Gaby aie besoin de moi, ou qu'il lui soit arrivé quelque chose. Avec ce qui se passait pour l'instant, les rues n'étaient pas sures pour l'avocate du Parti Collectif. Je fut vite soulager de découvrir le numéro d'Aidan. Apparemment, il voulait me parler de l'exposition Southway. Je lui répondis rapidement qu'il pouvait passer maintenant s'il en avait le temps, que je l'attendrais dans mon bureau. La réponse ne tarda pas à revenir et une fois le rendez-vous fixé, je remis mon téléphone à sa place, jetant un regard à ma montre avant de retourner me mêler aux visiteurs.
Il était plutôt étonnant qu'Aidan ne me demande une discussion en privé à propos d'une exposition en cours. En tout cas, ce n'était jamais arrivé au par avant, et il lui arrivait pourtant de traîner assez souvent dans le coin. Au fil du temps, nous avons finit par sympathiser et devenir amis. Même si, au final, j'en savais assez peu sur lui. D'un autre coté, il n'en savait pas tellement sur moi non plus. L'échange était équitable. Mais nous nous entendions bien cependant.
Cinq minutes avant l'arrivée de l’écossais, je pris congé et me glissais dans l'ascenseur qui me mènerait à mon bureau. J'en profitais pour vérifier mon téléphone professionnel sécurisé, mais il n'y avait rien, alors je le rangeais à nouveau à sa place, minutieusement. Puis je me dirigeais vers mon bar -rien de très exubérant, mais il était toujours bon d'avoir une ou l'autre bonne bouteille pour pouvoir offrir un verre en privé à un mécène particulièrement généreux, à une personnalité importante ou à un ami. Je sortis une bouteille de whisky (écossais aussi, justement) et deux verres assortis. Je posais le tout sur mon bureau et j'étais occupé à remplir les verres quand on toqua finalement à la porte.
« Oui, entrez. »
Je me tournais à demi alors que je fermais la bouteille, la reposant du même coup sur le bureau avant d'attraper les deux verres et d'offrir un sourire poli à mon invité. Je m'avançais vers le jeune homme et lui tendis l'un des deux verres.
« Quelle bonne surprise Aidan. Comment vas tu ces temps ci ? Tu voulais me parler de l'exposition Southway, il me semble ? »
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Sujet: Re: Tu brûlais de me parler non? ft. Aidan et Maxwell Mer 18 Mai - 14:56
Tu brûlais de me parler, non ?
Maxwell & Aidan
« Exposition spéciale : Maisie Southway « De la réalité à la peinture, il n'y a qu'un battement de cil » » Les mots meurt les uns après les autres dans ma gorge tandis que j'essaye tant bien que mal de lire ce prospectus. Maisie Southway… Voilà un nom que je n'avais plus rencontré depuis… Depuis l'Écosse. Mon chez-moi où j'ai été lamentablement arraché à cause de mon père. Je n'ai même pas eu le temps de lui dire au revoir. Je suis parti, comme un lâche, n'osant même pas la regarder dans les yeux une dernière fois pour lui dire. Non. J'ai préféré fuir. Je me dégoûte. Et dire que j'ai osé faire une scène à Niall parce que lui aussi, était parti sans dire au revoir. Peut-être sera-t-elle présente ? Ce serait peut-être le bon moment pour m'expliquer. Et pour lui dire quoi ? J'ai aucune excuse. Ça ne ferait que retourner le couteau dans la plaie.
Deux jours passent. Deux jours où je me morfond sur mon canapé à fumer. J'ai demandé à mon bras droit de me remplacer. Deux jours à peser le pour et le contre : y aller ou ne pas y aller. Le combat ou la fuite. La courage ou la peur. Le héros ou le lâche. Pendant ces deux jours, j'ai opté pour la deuxième solution. Et puis, dans un sursaut, j'attrape mon téléphone et me décide à contacter Max, le directeur de la galerie d'art où se déroule l'exposition.
Aidan Pàdraig (+1 (666) 276 - 1058 )
Le 18/05/2016 à 17:46
Salut Max, faut que je te parle de ton exposition en cours, « l'Exposition Southway ». On peut se voir ?
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Je regrette aussitôt ma décision. D'un côté, j'espère qu'elle sera là. Histoire de mettre tout ça au clair une bonne fois pour toute. De l'autre, je n'ai aucune idée de ce que je vais bien pouvoir lui dire une fois que je l'aurai en face de moi. Si c'est le cas. Peut-être qu'elle ne sera pas là, qui sait ? « Fais chier ». La connaissant, je vais passer un sale quart d'heure. Je souffle un bon coup. Ça suffit. Il est temps d'en finir avec tout ça. Je dois m'expliquer avec elle. Lui dire que je suis désolé, que je suis un connard d'égoïste et que je suis désolé.
Mon téléphone sonne. C'est Max, il me dit que je peux passer tout de suite. J'attrape mon trench, j'allume une cigarette et je me dirige vers ma voiture. J'ouvre la portière mais au dernier moment, je me ravise. Le trafic est dense, aujourd'hui, j'irai bien plus vite à pieds. Je fume deux cigarettes avant de finalement arriver devant la galerie d'art. L'intérieur est bondé de gens huppés, d'artistes en herbes et de mécènes charitables. Bien sûr, nous avons aussi les milliardaires snobs qui sont fiers d'acheter des toiles à exposer aux yeux de tous. Même si la peinture est affreuse, non, ils vont l'acheter parce que c'est à la mode et que l'artiste est connu. En parlant d'artiste, je cherche du coin de l’œil Maisie, essayant de la repérer parmi la foule. Même si, après toutes ses années, elle a sûrement changée. Malheureusement, pas un signe d'elle à l'horizon. Je finis par entrer, me faufilant entre les gens jusqu'à l'ascenseur qui mène tout droit au bureau de Max. J'arrive devant la porte de son bureau, je prends une grande inspiration et je toque.
« Oui, entrez. » J’entrouvre la porte et j'aperçois Max. « Hey Max ! » Il me tend un verre de Whisky. Je repère la bouteille du coin de l’œil. Écossais, hein ? Je souris légèrement « Quelle bonne surprise Aidan. Comment vas tu ces temps ci ? Tu voulais me parler de l'exposition Southway, il me semble ? » « Super et toi ? Les affaires marchent bien, à ce que je vois. » Je trempe mes lèvres dans le liquide doré et avale une gorgée. Max se moquait pas de moi, il est excellent. Je me crispe légèrement à sa question, plus question de reculer. « Oui, en effet. Pour tout te dire, je trouve les toiles absolument magnifiques et je voulais savoir s'il était possible… Tu sais… De rencontrer l'artiste ? » Je préfère lui cacher mes véritables raisons. Pas par manque de confiance, juste, c'était quelque chose de plutôt intime et je voulais que ça reste entre Maisie et moi.
Tandis que j'attends impatiemment sa réponse, j'entends des mouvements de foule, des gens qui s'affolent, des cris. Je regarde Max avec une certaine incompréhension « T'as prévu quelque chose en particulier, en bas ? ». Le brouhaha se fait plus insistant. Je finis mon verre d'une traite et je le repose sur la table. Je commence à faire les cents pas dans le bureau quand l'alarme incendie se déclenche « C'est quoi ce bordel ? »
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Sujet: Re: Tu brûlais de me parler non? ft. Aidan et Maxwell Mer 18 Mai - 16:07
Tu brûlais de me parler, non ?
Maxwell ξ Aidan
« Super et toi ? Les affaires marchent bien, à ce que je vois. »
Je souris, moins par politesse cette fois ci, et levais légèrement mon verre avant d'en prendre une gorgée, de concert avec mon invité. Je ne pouvais effectivement pas me plaindre, les affaires marchaient bien pour l'instant.
« Oui, en effet. Pour tout te dire, je trouve les toiles absolument magnifiques et je voulais savoir s'il était possible… Tu sais… De rencontrer l'artiste ? »
Je haussais un sourcil, un peu étonné. C'était la première fois qu'Aidan manifestait un tel intérêt pour un artiste. D'un autre coté, Maisie était écossaise, tout comme lui. Je suppose que ça avait put le rendre curieux. Mais si ce n'était pour son accent, je pourrais rapidement oublié les origines de mon ami.. Après tout, ce n'est pas comme s'il parlait souvent de son pays d'origine.
« Ça doit être faisable. Elle était présente au vernissage. Elle n'avait pas prévus de repasser, mais je peux toujours arranger ça si tu v... -T'as prévu quelque chose en particulier, en bas ? »
Je fronçais les sourcils cette fois ci, déposant mon verre sur mon bureau avant de m'avancer vers la porte de mon bureau. Il semblerait de toute évidence qu'il y ait un mouvement de panique au rez-de-chaussée, compte tenu des cris et des bruits de bousculades. Quelque chose n'allait pas. Et bientôt, j'en obtins la confirmation alors que l'alarme incendie se déclenchait.
« Merde. -C'est quoi ce bordel ? »
Je fis demi tour, m'avançant à nouveau vers mon bureau, que je contournais pour en ouvrir un tiroir. Je prélevais mon téléphone professionnel et le fourrait dans ma poche. Seulement à ce moment là, je relevais la tête pour croiser le regard d'Aidan.
« Ce n'est pas le jour du test incendie, et au vue du tohu-bohu en bas, je dirais que la solution la plus simple est souvent la meilleure. »
Je contournais à nouveau mon bureau et posais ma main dans le haut du dos de mon ami, l’entraînant avec moi vers la sortie.
« Il y a un escalier de secours au bout du couloir je pense, on peut... Et merde, les toiles ! »
Je m'arrêtais devant l'ascenseur. Je ne pouvais pas laisser les toiles au rez-de-chaussée tout de même ? J'étais plus qu'assuré, je ne perdrais pas d'argents. Mais l'idée même de laisser brûler des œuvres d'art m'emplissait d'effrois. Je me tournais rapidement vers mon ami et lui montrait du doigt le chemin qu'il pouvait emprunter pour sortir d'ici.
« Passe par l'escalier de secours, je descends pour sauver un maximum de toiles. »
Quel est l'état des lieux?:
Pile :Les escaliers sont praticables. L'incendie s'est déclaré au rez-de-chaussée, dans la salle d'exposition et n'a pas encore eut le temps de gagner les étages. Face : Les étages commencent déjà à être léchés par les flammes, et quand Maxwell ouvre la porte des escaliers, il se prends un retour de flamme qui met le feu à sa manche.
suite à une boulette de ma part, la réponse de Stan a été supprimée, mais c'était Face
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Sujet: Re: Tu brûlais de me parler non? ft. Aidan et Maxwell Jeu 19 Mai - 17:59
Tu brûlais de me parler, non ?
Maxwell & Aidan
Je m'en doutais. Max n'est pas idiot. Je ne me suis jamais vraiment intéressé à l'art. Je trouve ça joli, c'est sûr, je suis pas insensible à ce point mais je n'avais jamais demandé à rencontrer des artistes avant aujourd'hui. Son sourcil arqué n'a rien pour me rassurer. J'espère vraiment qu'il ne demandera pas plus de détails. C'est déjà suffisamment difficile comme ça, pas la peine d'en rajouter une couche.
Il me répondit que je pourrais la rencontrer. A sa réponse, mon cœur rata un battement. Principalement parce que je redoute ma confrontation avec Maisie mais aussi à cause de l'alarme incendie qui me fit sursauter, camouflant la brouhaha monstrueux qu'on entendait depuis quelques minutes. « Merde. » Je le suis du regard aller jusqu'à son bureau pour prendre son téléphone dans son tiroir. C'est pas bon, ça. « Ce n'est pas le jour du test incendie, et au vue du tohu-bohu en bas, je dirais que la solution la plus simple est souvent la meilleure. » Je sors mon téléphone portable pour appeler les pompiers quand une main se pose dans mon dos et me traîne vers la porte « Il y a un escalier de secours au bout du couloir je pense, on peut... Et merde, les toiles ! » Je lui attrape le bras « Oh non non non non non, je te vois venir, tu vas descendre pour chercher les toiles. Flash News, c'est hors de question ! » Il me montre les escaliers « Passe par l'escalier de secours, je descends pour sauver un maximum de toiles. » Je lui attrape le bras « C'est quoi ton problème ? T'as assuré, non ? Alors, tu laisses tomber et tu viens avec moi ».
Il ne m'écoute pas et ouvre la porte des escaliers menant au rez-de-chaussée. Lorsque la porte s'ouvrit, les flammes s’engouffrèrent vers l'ouverture et mirent feu à la manche de Max. « Merde » Un extincteur ? Je parcours la pièce du regard, il n'y en a pas. Fais chier, c'est pas obligatoire, normalement ? Ok, j'ai pas le choix. Je retourne dans le bureau de Max et fouille dans les tiroirs à la recherche d'une paire de ciseaux ou de n'importe quoi de coupant. Trouvé. J'écarte les lames et je file vers Max « Donne-moi ton bras, Wells ! » J'attrape sa manche en feu et je découpe la partie enflammée, misant sur sa mutation pour réussir tout ça sans me cramer les mains derrière. Je jette le bout de tissu carbonisé au loin et je choppe Wells par la chemise « Allez, maintenant, t'arrêtes de te prendre pour un héros et tu viens avec moi ».
Je l'entraîne avec moi vers les escaliers de secours « Laisse tomber les toiles, le plus important, c'est de pas finir brûlés vifs et encore asphyxiés » Justement, en parlant d'asphyxie, l'air commence lentement à s'épaissir et ma respiration se fait plus difficile. « Va falloir se dépêcher, Wells »
Est-ce qu'Aidan s'est brûlé la main ?:
Face : Sa mutation lui a permis de découper habilement la manche de Max mais il y a laissé sa main. Aidan se brûle au 2nd degré, sa peau rougit et des cloques commencent à apparaître
Pile : Grâce à sa mutation, Aidan parvient sans encombre à découper la manche en flammes de Wells et à ne pas se brûler.
Vu que la bouletude, ça se partage, j'ai également posté avec le mauvais compte XD Le résultat de Stan Lee était Pile
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Sujet: Re: Tu brûlais de me parler non? ft. Aidan et Maxwell Jeu 19 Mai - 19:09
Tu brûlais de me parler, non ?
Maxwell ξ Aidan
« Oh non non non non non, je te vois venir, tu vas descendre pour chercher les toiles. Flash News, c'est hors de question ! »
C'est qu'il me connaissait bien, finalement. Du moins suffisamment pour savoir que j'étais assez bête que pour mettre ma vie en danger pour sauver quelques toiles. Ca ne m'empêcha pas cependant de royalement l'ignorer, lui désignant le chemin vers l'issue de secours la plus proche. Mais alors que je tournais sur mes talons, prêt à rejoindre le rez-de-chaussée, il me retint, agrippant mon bras avec force.
Je m’immobilisais, me tournant à nouveau vers lui. Mes yeux devaient probablement crier ce besoin viscéral que je ressentais de protéger les œuvres d'arts qui étaient exposées dans ma galerie. Ce n'était même pas une question d'argent. Non, c'était une question de patrimoine culturelle.
« C'est quoi ton problème ? T'as assuré, non ? Alors, tu laisses tomber et tu viens avec moi. -Je ne vais pas laisser le feu endommager ces peintures. Pas si je peux en sauver ne serait ce qu'une. ».
Je me dégageais d'un mouvement sec, reprenant ma progression vers les escaliers -l'ascenseur serait la pire des idées dans cette situation. Je posais ma main sur la poignée et tirais la porte vers moi, près à me descendre les marches quatre à quatre. C'est sans doute pour ça que, quand le feu qui consumait déjà la cage d'escalier enfla, grâce à ce nouvel apport en oxygène que je venais de lui offrir, je ne parvins pas à inverser mon élan. A vrai dire, je parvins tout juste à lever les bras pour protéger mon visage.
Alors que je reculais, refermant la porte d'un coup de pied, je ne pris pas tout de suite conscience que les flammes mordaient à présent la manche de mon costume. Pour tout avouer, c'est la réaction d'Aidan qui me fit me rendre compte de la situation. « Merde »
Mon ami s'éloigna au pas de course alors que, par pur réflexe, je tentais d'étouffer le feu qui consumait ma veste. J'étais tout occupé à céder à la panique quand le blond revint me trouver, une paire de ciseau en main.
« Donne-moi ton bras, Wells ! »
Sans vraiment comprendre ce qu'il veut faire, je me dirige cependant vers lui et lui tends mon bras. Je le laissais massacrer mon costume pour me libérer, le souffle court, toussant pour tenter d'évacuer la fumée de mes poumons. Tout occupé que j'étais, je ne pris même pas conscience de l'incroyable dextérité dont il faisait preuve.
« Allez, maintenant, t'arrêtes de te prendre pour un héros et tu viens avec moi -Je... Oui, je te suis. Merci. »
Je le laissais m’entraîner vers la sortie de secours, lançant tout de même un regard angoisser vers la porte des escaliers. Les toiles étaient probablement perdues. Comme s'il avait lut dans mes pensée, Aidan prit à nouveau la parole.
« Laisse tomber les toiles, le plus important, c'est de pas finir brûlés vifs et encore asphyxiés. Va falloir se dépêcher, Wells »
Je hochais la tête et lui emboîtais plus fermement le pas, bien que ce geste ne me coûte énormément. L'image de Gabrielle me passa avec violence à l'esprit, renforçant ma volonté de sortir de là en un seul morceau. Je ne voulais pas qu'elle souffre à nouveau. Pas si je pouvais l'en empêcher. Je toussais à nouveau et dépassais mon ami d'un pas vif, me dirigeant vers l'escalier de secours, en espérant qu'il soit praticable. Sinon nous étions coincé.
« Je ne sais pas si qui que se soit sait qu'on est là haut. Pour l'instant, il faut considérer qu'on est seul responsable de notre destin. Si l'escalier de secours est un cul de sac, il faudra se montrer créatif je suppose. »
Le chemin est-il dégagé jusqu'à la porte menant à l'escalier de secours ?:
Pile :Tout va bien devant eux, mais de toute évidence, Maxwell a mal fermé la porte tout à l'heure, et le feu a maintenant gagné leur étage, derrière eux. Face : L'issue de secours n'est pas praticable, ils devront trouver un autre moyen.
Stan Lee STAFF
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Sujet: Re: Tu brûlais de me parler non? ft. Aidan et Maxwell Jeu 19 Mai - 19:09
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Sujet: Re: Tu brûlais de me parler non? ft. Aidan et Maxwell Ven 20 Mai - 23:18
Tu brûlais de me parler, non ?
Maxwell & Aidan
Dans ma précipitation, j'avais oublié les règles que je m'étais imposé quand j'étais en compagnie d'humains. Passer pour quelqu'un de normal. Seulement, j'avais eu peur pour Max et j'avais laissé ma mutation faire son travail. J'espérais de tout cœur que Wells ne me poserait aucune question sur le pourquoi du comment. Je n'avais pas envie de briser cette amitié. J'ignorais la réaction que pourrait avoir Wells s'il apprenait. Et s'il me rejetait ? Et s'il prévenait les autorités ? Les questions se bousculaient dans ma tête. Je n'avais pas honte d'être un mutant. Non. Pas le moins du monde. J'avais juste… Pas envie d'être rejeté pour quelque chose que je n'avais pas choisi. Certes, j'en étais fier. Certes, c'était un atout considérable dans mon travail. Mais si les gens apprenaient que j'avais bâti toute mon organisation sur ma mutation, c'était foutu. Icare était foutue. J'étais foutu.
Heureusement, il ne posa aucune question. Il devait être en état de choc, sûrement. Bien. C'était une bonne chose. On allait pouvoir déguerpir vite d'ici et oublier toute cette histoire.
« -Je... Oui, je te suis. Merci. » Le son de sa voix me tira de mes pensées. Je fus surpris de sa réponse. Premièrement, il avait finalement accepté de me suivre.. Je me voyais déjà l'assommer pour le sortir de force de ce bâtiment en flammes. Je n'allais quand même pas me plaindre. Il me suivait et c'était une bonne chose. Et ensuite, il me remercia. Là encore, c'était une chose dont je n'avais pas l'habitude. D'ordinaire, on me traitait de connard, d'égoïste ou encore d'enfoiré. J'esquissai un sourire, c'était agréable pour une fois, d'être remercié en toute sincérité. D'un autre côté, je venais de lui sauver la vie donc s'il ne m'avait pas dit merci, je pense que je l'aurai vraiment mal pris.
« Je ne sais pas si qui que se soit sait qu'on est là haut. Pour l'instant, il faut considérer qu'on est seul responsable de notre destin. Si l'escalier de secours est un cul de sac, il faudra se montrer créatif je suppose. » « Dans le doute, appelle les pompiers et préviens-les qu'on est coincé en haut » Comme si le Destin avait décidé de le prendre au pied de la lettre, lorsque j'ouvris les porte afin d'emprunter la sortie de secours, je manquai de me prendre un retour de flammes. J'eus à peine le temps de me reculer et de refermer la porte. La fumée qui s'était engouffrée chargea l'air et empoisonna l'atmosphère. J'eus un quinte de toux, mes poumons menaçant d'être expulsés et un haut-le-cœur me souleva l'estomac. On devait sortir d'ici au plus vite.
Je me dirigeai vers une fenêtre et jetai un œil en contrebas. Les murs étaient escarpés, les prises nombreuses et en bas se trouvait une poubelle remplie de sacs mais qui malheureusement, se trouvait trop loin. Cependant, on était quand même au premier étage et tomber de cette hauteur pourrait avoir des répercussions catastrophiques. J'analysai la situation. Avec un peu de chance et deux ou trois bleus, je devrais arriver à descendre en bas sans trop de problèmes. Merci les cours d'escalade ! Par contre, je m'inquiétais pour Max. Serait-il capable de faire de même ? J'en doutais fortement. Il n'avait pas l'air d'être un homme de terrain. Et malheureusement, personne ne pouvait assurer sa descente ou le rattraper au cas où. S'il tombait, je ne donnais pas cher de sa peau. Je devais prendre une décision et vite. Je fus pris d'une nouvelle quinte de toux, ma gorge me brûlait et ma vue se brouillait. Tant pis, je ne pouvais pas rester planté là. J'ouvris la fenêtre et je fis signe à Wells de me rejoindre.
« Ecoute Wells, voilà ce qu'on va faire. On va descendre jusqu'en bas en s'accrochant au mur. » Je m'assis sur le rebord « Seulement, tu es tout seul sur ce coup. Je ne pourrais pas assurer ta descente. Je vais y aller en premier. Regarde bien et essaye de mémoriser la place des prises. » J'essayais de garder une voix assurée et ferme mais au fond de moi, j'avais la trouille. Je n'étais absolument pas sûr de moi. Je ne savais même pas si j'arriverais à descendre en bas sans encombre. Je ris légèrement, j'aurais l'air malin si je me casse quelque chose alors que je jouais au héros depuis tout à l'heure. Je lui souris toutefois, malgré la peur qui me serrait l'estomac et ma toux qui menaçait de me faire lâcher prise.
Je descendis assez facilement jusqu'à environ la moitié du parcours. Là, je jetais un œil au sol pour savoir à peu près combien il me restait à parcourir et la pierre sur laquelle mon pied droit s'appuyait céda. « Oh put... » Je glissai le long de la paroi, mon torse s'effritait littéralement contre les pierres usées. Ça faisait un mal de chien. Et je tombais ! Je tentai de me rattraper avec mes mains mais les prises ne faisaient de plus en plus rares. Au final, je ne parvins pas à cesser ma descente, seulement à ralentir ma chute. Tout à coup, mes pieds touchèrent le sol et une violente douleur irradia ma jambe.
Les conséquences de sa chute:
Face : La cheville d'Aidan cède sous son poids. Il tombe au sol. Il se retrouve avec une belle entorse à la cheville droite. Il se relève afin de laisser de la place pour que Max puisse descendre en toute sécurité, non sans lâcher deux ou trois jurons
Pile : Son genou droit se tord dans une position pas très recommandée humainement parlant. Il tombe au sol en lâchant un hurlement de douleur. Il se tient la jambe, incapable de bouger.
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Stan Lee STAFF
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Sujet: Re: Tu brûlais de me parler non? ft. Aidan et Maxwell Ven 20 Mai - 23:18
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Sujet: Re: Tu brûlais de me parler non? ft. Aidan et Maxwell Ven 20 Mai - 23:54
Tu brûlais de me parler, non ?
Maxwell ξ Aidan
« Dans le doute, appelle les pompiers et préviens-les qu'on est coincé en haut »
Voilà une pensée logique et rationnelle. Je devais bien admettre que le sang froid dont Aidan faisait preuve était particulièrement impressionnant. Je hochais la tête et fourrais ma main dans ma poche, pour en prélever l'un de mes téléphone. Mais je n'eus pas le temps de composer le numéro que mon ami manquait lui aussi de se prendre un retour de flamme et je blêmis. L'issue de secours était, elle aussi, impraticable. Si je sortais de là vivant, je me jurais de retrouver la sagouin qui m'avait assurer que les normes incendies étaient correctement respectées dans ce bâtiment. A moins que l'incendie ne soit criminel bien sur, ça expliquerait bien des choses s'il y avait plusieurs foyers.
Cette nouvelle entrée de fumée ne nous fit cependant aucun bien. Ni à l'un ni à l'autre. Je suivis l'écossais jusqu'à la fenêtre qu'il avait ouverte, en quête d'air frais.
« Ecoute Wells, voilà ce qu'on va faire. On va descendre jusqu'en bas en s'accrochant au mur. Seulement, tu es tout seul sur ce coup. Je ne pourrais pas assurer ta descente. Je vais y aller en premier. Regarde bien et essaye de mémoriser la place des prises. »
Je le regardais un bref instant comme s'il avait perdu l'esprit avant de comprendre que c'était probablement notre seule chance. Aux grands mots les grands remèdes. Je pris une grande inspiration et hochais la tête.
« D'accord, fais attention surtout. »
Nous échangeâmes un sourire rassurant, tentant probablement chacun de calmer les inquiétudes de l'autre, et je l'observais passer par dessus le rebords de la fenêtre et commencer sa descente. Je me penchais à mon tour par la fenêtre pour noter l'emplacement de ses prises. Je n'étais pas certain de pouvoir y parvenir, mais la chaleur dans mon dos était plus que certainement l'un des meilleur moteur que je me sois jamais trouvé.
Un cri ce coinça dans ma gorge quand je le vis tomber, puis rester au sol, les mains crispées sur sa jambe. Sans plus attendre, je m'assis sur le rebord et basculais mes jambes dans le vide. Il avait besoin de moi. Au loin, j'entendais déjà le bruit des pompiers et des ambulances, mais il était hors de question de rester ici à observer mon ami souffrir.
« Aidan ! Est ce que ça va ? J'arrive tout de suite, ne t'en fais pas. »
Et lentement, progressivement, j'entamais ma descente, tentant d'utiliser au possible les même prises que celle que j'avais vu mon ami utiliser plutôt -sauf bien sur celle qui l'avait lâché.
Est ce que Maxwell parvient en bas sans tomber ?:
oui -oui : C'est sans doute l'adrénaline, mais Wells parvient en bas en un seul morceau et avec brio. oui - non : Il s'en sort majoritairement bien, mais lâche prise aussitôt qu'il est à une distance respectable du sol, se blessant à la paume dans la manœuvre. non - oui : Sa progression est lente et pénible, il finit par glisser et tomber à son tour. Heureusement pour lui, il ne se blesse que légèrement le bras en tombant à coté d'Aidan. non - non : C'est catastrophique. Arrivé à peut près au même endroit qu'Aidan, et à présent sans repère, Wells progresse à l'aveugle et tombe à son tour, se cassant le bras à l’atterrissage.
Je m'en sortis relativement bien. Cependant, dès que le sol me sembla être à une distance respectable, je lâchais tout. Je sentais mes forces qui m'abandonnaient doucement, et autant contrôler moi même ma chute après tout. Ma main ouverte heurta une pierre à l'atterrissage et je sentis une douleur émaner de la paume de ma main. Un bref regard m'apprit qu'il y avait du sang, mais ce n'était pas important. Je me précipitais vers mon ami, faisant des grand gestes aux infirmiers qui venaient d'arriver, tentant d'attirer leur attention.
« Ici ! Mon ami s'est blessé la jambe en fuyant l'incendie ! »
Bientôt, ils installèrent Aidan sur un de leur lit et le chargèrent dans une ambulance. Ambulance dans laquelle je refusais de monter. Il y avait des personnes qui avaient été bien plus blessées que moi dans cette affaire, et je refusais qu'on ne s'occupe de moi alors que d'autres en avaient plus besoin. Et de toute façon, les pompiers voulaient m'interroger. Je les observais donc emmener mon ami, lui assurant que je viendrais le voir à l’hôpital dès que je serais relâché de mes tâches administratives.
Stan Lee STAFF
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Sujet: Re: Tu brûlais de me parler non? ft. Aidan et Maxwell Ven 20 Mai - 23:54
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Sujet: Re: Tu brûlais de me parler non? ft. Aidan et Maxwell