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 Well, maybe meeting you was a bad idea after all... [Leila & Jackson]

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MessageSujet: Well, maybe meeting you was a bad idea after all... [Leila & Jackson]   Well, maybe meeting you was a bad idea after all... [Leila & Jackson] EmptyMar 31 Mai - 2:54


Well, maybe meeting you was a bad idea after all...
Leila Taylor & Jackson Wilde


Cette journée s’annonce comme bien d’autres avant. Une campagne de presse, impliquant des entrevues avec les journalistes, des rencontres multiples et variées ainsi qu’une séance photo en fin de journée afin de terminer la promotion dans cette ville. Oh et pour ce qui est de la ville, c’est assez familier. Londres est un décor réconfortant dans ma vie désormais. Si au début y résider pour le travail me semblait une corvée, à présent que j’ai goûté à sa beauté et son perpétuel écho de vitalité, je ne me formalise plus d’être un gars de la compagne à la base. Même mon accent typiquement anglais rustique s’accorde à présent aux voix de Londres. On pourrait jurer que je suis un Londonien de naissance. Il ne faudrait pas que mes parents m’entendent. Ma mère aurait envie de me donner une claque derrière la tête pour faire ressortir le petit fermier en moi. Elle me manque beaucoup, ça je ne peux pas le cacher en remettant les pieds dans cette ville. C’est rempli d’une nostalgie agréable que je me présente dans l’édifice destinée aux entrevues avec la presse. On me réserve une pièce, semblable à un salon avec la disposition du mobilier, mais aussi grand que le hall d’entrée en bas. Le centre est habillé par des sofas confortables, mais l’entièreté de l’espace autour est d’un vide triste. J’ignore à quoi sert la pièce en dehors de son emploi du jour. Probablement une salle de réunion vue les dimensions très rectangulaires, idéales pour contenir une longue table austère.

Je m’installe donc sur l’un des sofas et je laisse la première équipe technique s’installer en gardant ma tête penchée sur mon téléphone. On pourrait croire que je suis absorbé dans la lecture d’emails importants. Mais en réalité je suis en train de réaliser un défi. L’un des ingénieurs de mon écurie est Allemand et il s’amuse à me parler dans sa langue maternelle lors des essaies. Entendre sa voix brutale dans mon oreille n’est pas le plus agréable des cadeaux. De ce fait, je ne comprends jamais ce qu’il me demande de faire et ça le fait bien rire. Alors moi et mon coéquipier chez Red Bull Racing on s’est lancé comme défi de le surprendre cette semaine en lui répondant un truc en Allemand. Le problème c’est que j’ai pris du retard avec cette campagne de promotion et chaque moments libres doit être utilisés judicieusement si je veux réussir ce défi aussi bien que mon coéquipier. Je dois lâcher des yeux mon téléphone le temps qu’on me maquille pour la caméra, puis lorsque mon agent vient me donner quelques infos sur le planning de la journée. Lorsqu’enfin seul un court instant, je pratique ma prononciation. Je dois dire que c’est assez terrible, surtout avec mon accent britannique qui sonne bizarre avec des sons germaniques. Je ne sais pas pourquoi ça me fait cet effet. Finalement, la première journaliste arrive. Je range poliment mon téléphone et je lui souris au moment de serrer sa main. L’entrevue se passe bien. Les questions tournent surtout sur mon implication dans la campagne publicitaire actuelle et c’est le but. Je ne passe que dix minutes avec elle, c’est le temps maximal alloué. C’est déjà beaucoup compte tenu du nombreux de gens que je dois enchaîner avant d’aller à la séance photo. Sauf que je n’ai pas mon mot à dire sur le sujet. Je me contente de faire mon travail.

Après dix entrevues consécutives, je commence à fatiguer énormément. Mes réponses sont moins passionnées qu’au début et ma patience s’effrite. Je demande deux minutes de pause, le temps d’aller à la toilette et de désaltérer ma soif causée pour avoir trop parler longtemps. Étant loin d’avoir fait le tour, je préviens Rick que je suis prêt à reprendre, gardant une bouteille d’eau à mes côtés cette fois. La prochaine journaliste à faire son entrée une fois sa caméra installée et une belle femme à la peau noire. Je me lève et la salue à mon habitude d’une poignée de main. Nous restons très formelle et professionnelle l’un envers l’autre le temps que tout soit près pour l’entrevue. Ainsi, pas de papotages avant que la caméra soit allumée. Je me force à prends une gorgée d’eau pour m’éviter de finir par perdre ma voix avec tout ce blabla. Le matériel est opérationnel assez rapidement. On nous laisse donc seuls. Un point rouge indique que la caméra est en train d’enregistrer. Je fixe un instant l’objectif avant de me tourner vers la journaliste. En croisant son regard, je sens immédiatement que quelque chose ne va pas. Je ne serais pas comment le décrire, mais je me sens presque menacé par les prunelles de la jeune femme. Mon sourire se fane quelque peu et je fixe ses lèvres lorsqu’elle les entrouvre afin de poser sa première question.

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MessageSujet: Re: Well, maybe meeting you was a bad idea after all... [Leila & Jackson]   Well, maybe meeting you was a bad idea after all... [Leila & Jackson] EmptyMar 31 Mai - 10:34

well, meeting you is a great idea
Jackson & Leila
« Mademoiselle, nous sommes arrivés, bienvenue à Londres. » Les paupières de Leila s’entrouvrir. Elle avait dormis pendant la moitié du voyage, assommée par les médicaments, elle qui ne supportait pas les longs trajets en avion, elle c’était forcé pourtant aujourd’hui, car oui elle avait une idée derrière la tête, et un sujet à écrire.
C’était la deuxième fois que la journaliste venait à Londres, la première fois c’était il y a quelques années, pendant ses études, elle avait assisté au mariage d’un des membres de la famille royale, du écrire un papier là-dessus pour la boite qui l’avait prise en stage … un échec, elle avait fini complétement retournée au fond d’un pub la veille et était arrivé à la fin de la cérémonie, c’était grâce à un charmant jeune homme qui lui avait raconter l’évènement du début à la fin qu’elle avait pu pondre quelque chose de potable au final.
Leila avait toujours su utiliser de ses charmes pour parvenir à ses fins, elle en restait pour autant profondément féministe, simplement persuadée que toutes les armes ne servent pas à la guerre et qu’il faut parfois se montrer plus intelligent et rusée que ces messieurs.
Mais enfin aujourd’hui c’était autre chose. Elle ne laisserait à personne le loisir de faire son travail, cela faisait bien trop longtemps qu’elle assemblait les pièces du puzzle, elle n’allait pas passer à côté d’une occasion pareil d’avoir des réponses et surtout de faire son travail d’investigation. Là où il y avait ironie, c’était que son boss lui-même lui avait demandé d’aller à Londres afin de l’éloigner de ses habituelles petites enquêtes sur les Avengers et les mutants, lui refilant une simple interview d’une grande star, une simple interview qui lui apportait sur un plateau d’argent celui qu’elle observait depuis des semaines maintenant.
A peine arrivée à l’aéroport, Leila et un petit groupe de journaliste est emmené en bus jusqu’à un hôtel, c’est là qu’aura lieu le rendez-vous. On leur sert des boissons gazeuses et le staff aiguille les personnes présentes sur les questions à poser. Leila observa tous cela d’un regard sombre, il faut qu’elle reste concentrée, pas question que son opération capote cette fois ci.
Les premiers journalistes s’empressent, le temps passe, mais Leila ne bouge pas, assise dans un coin elle fixe l’écran de son ordinateur, elle regarde encore et encore les même images puis une ombre brouille la luminosité à la place où elle se trouve, quelque est passé rapidement devant elle. Un mouvement et du brouhaha s’en suivit puis à nouveau on repassa devant elle. Il était là, Jackson Wilde, c’était la première fois qu’elle le rencontrait et quelque chose dans cette demarche l’intriguait encore plus qu’auparavant. Cet homme cachait tellement de choses, elle en était persuadée.

« Miss Leila Taylor c’est votre tour. »L’équipe de Red Bull l’appela. Leila se mit debout en une fraction de seconde, attrapa ses affaires et entra dans la pièce, faisant claquer ses talons sur le pavé. La caméra fut rapidement installée, grace à des mouvements précis. Elle sort un petit carnet et un stylo feutre, prête à prétendre prendre des notes, mais son cerveau fonctionne déjà à tout allure. La poignée de main a été franche, l’homme ne se doute de rien, encore pour quelques secondes, et la jeune Taylor ne peut pas s’empêcher de le fixer. Puis l’ambiance dans la pièce s’électrise, Leila comprend qu’il se met sur ses gardes et un sourire s’étend doucement sur les lèvres pulpeuses de la noire. Elle peut commencer.

« Monsieur Wilde, ravie de faire votre connaissance. Puis-je me permettre de vous demander si vous vous êtes remis de votre séjour à Rome ? Vivre une telle expérience cela aurait pu avoir des conséquences terribles. Mais vous semblez bien vous porter, tant mieux. »
Le ton de la demoiselle est étudié, simple, froid, un large sourire doucereux ponctue la fin de sa phrase. Leila sait comment travailler, une question à la fois et surtout passer de la pommade quand il le faut. Ne pas s’arrêter de parler, puis lorsqu’il est assez déstabilisé, le laisser parler. Une méthode utilisé même par la police et qui avait plusieurs fois fonctionné dans le cas de la jeune femme. Souvent son père c’était moqué d’elle en lui disant qu’elle aurait dû faire carrière dans les forces de l’ordre elle qui passait son temps à aider la veuve et l’orphelin. Mais la perspective de devoir faire les choses selon la manière dont on le lui ordonne avait toujours rebuté Leila, elle avait besoin d’indépendance, et surtout d’adrénaline. C’était certainement pour cela que le journalisme était venu à elle comme une évidence, et c’était pour cela qu’aujourd’hui elle allait prendre son pied. Elle en était persuadée.
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MessageSujet: Re: Well, maybe meeting you was a bad idea after all... [Leila & Jackson]   Well, maybe meeting you was a bad idea after all... [Leila & Jackson] EmptyMer 1 Juin - 2:33


Well, maybe meeting you was a bad idea after all...
Leila Taylor & Jackson Wilde


La caméra enregistre le moindre de mes réactions, de mes mouvements. J’ai déjà fait face à des entrevues embarrassantes où la personne qui me posait les questions avaient envie d’avoir ma peau, de m’arracher des confessions scandaleuses. Ce n’était pas mon premier rodéo. De plus, étant une figure médiatique depuis des années, on m’a apprit comment gérer ce genre de situations. Comment me comporter face aux journalistes et leur appétit vorace. Rick, mon agent, m’a même forcé à faire des simulations ridicules afin de prévenir des réactions de surprises face à un objectif de caméra. Il connaît l’importance d’une vidéo, du fait que je ne peux pas empêcher la lentille de capter mes expressions et mes mots compromettant. Ce que je peux faire, par contre, c’est de prévenir de telles situations embarrassantes de se créer. Et j’ai des années d’entraînement en la matière. Malgré la fatigue de la journée et plusieurs distractions dans mon esprit, je sens l’attitude de la journaliste au moment de croiser son regard. Si ça m’a déstabilisé l’espace d’un instant, me faisant douter de ses réelles intentions, lorsqu’elle m’évoque Rome, je saisis le rebond. Elle cherche à obtenir des révélations à ce propos et même si cela me déroute, surtout que ce n’est plus d’actualité désormais, je ne la laisse pas m’atteindre aussi facilement. Je ne la quitte pas des yeux, hochant plutôt doucement la tête, offrant ainsi une réaction agréable pour l’œil numérique qui nous filme.

-C’est un plaisir de vous rencontrez également, mademoiselle. Je lui dis avec un sourire chaleureux. Je vais bien, merci de vous en souciez. J’ai eu de la chance que les Avengers arrivent à temps pour nous protéger. C’est grâce à eux que je me porte aussi bien aujourd’hui.

Je connais les photos qui circulent sur internet à propos de l’incident. Rick m’a fait les étudier plus que nécessaire au cas où on me poserait des questions à leur sujet. Je sais qu’aucune ne révèle ce qui s’est vraiment passé. Toutes celles ayant traversés les médias ne sont que superficiels de la situation réelle. Heureusement pour moi, mais surtout pour Wanda. Ce n’était qu’un accident, inutile de la blâmer pour cela. Ce qui m’inquiète c’est pourquoi cette journaliste cherche à obtenir de moi des confessions de cet évènement. Plusieurs journaux ont parlés de l’incident, le décrivant en long et en large. Tous se sont concentrés sur l’intervention des Avengers et l’arrestation de cette espèce de monstre qui détruisait la ville. La mission a été un succès et il n’y a eu aucune victime. On me mentionne dans certains articles, mais comme mon implication n’est que dû au hasard (j’étais un touriste de Rome comme t’en d’autres ce jour-là), personne n’a cru bon de faire plus que de me nommer et de me demander comment j’allais. Cette femme semble vouloir plus. Il y a de nombreux sous-entendus que je n’aime pas dans ses paroles, comme si elle savait pour ce que je suis. Même si c’était le cas, je ne suis pas stupide au point de m’en outrer alors qu’on immortalise mes réactions sur pellicule. Je reste parfaitement calme, attendant la suite de son attaque. Elle n’en restera pas là, ça je m’en doutais de plus en plus. Sauf qu’elle doit également se douter que je ne vais lui opposer de la résistance. L’art de manipuler son entourage vient avec la célébrité. Plus on est bien entraîné tôt et mieux on se débrouille une fois au sommet. Je ne prétends pas être un as en la matière. Je fais encore des petites erreurs en entrevue par-ci, par-là. C’est impossible de ne pas en faire. Sauf que le véritable défi de cette journaliste est de réussir à me faire commettre l’une de ses rares erreurs. Le plus simple (et le plus utilisé) est de me mettre face à une situation compromettante. La surprise lui apportera la réaction escomptée et ensuite la tentative de rattrapage sera de l’or en barre. J’ai déjà connu un journaliste qui a tenté de me faire peur. C’était tellement grotesque que ça n’a pas fonctionné. Et même s’il avait réussit à me mettre face à un ultimatum, dommage pour lui que je ne ressente pas la peur. Du coup, peu importe la dureté de la menace ou la rigidité à laquelle on tente de me frapper pour que j’avoue, je ne sens rien. C’est plus facile de s’en sortir. Mais ça ne fait absolument pas « naturel ». Son regard m’intrigue alors qu’elle est sur le point de lancer une nouvelle balle en ma direction. Même si ma méfiance est à présent palpable, je ne peux anticiper pleinement ce qu’elle compte me demander. Et je n’aurais pas le choix de lui fournir une réponse, peu importe la question.

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MessageSujet: Re: Well, maybe meeting you was a bad idea after all... [Leila & Jackson]   Well, maybe meeting you was a bad idea after all... [Leila & Jackson] EmptyMer 1 Juin - 23:43

well, meeting you is a great idea
Jackson & Leila
Qu’est-ce qu’un monde sans mystères ? Un monde sans journalisme. C’était la première leçon que l’on vous apprenait à la faculté, la première phrase que vous entendez, celle qui vous marque à tout jamais, celle qui vous pousse à mettre en péril votre vie privée, votre santé, votre intégrité physique, celle qui vous emmène au bout du monde. Un monde sans mystères, c’était ce qui s’offrait aujourd’hui, un monde où les petits secrets de chacun seraient bien exposés, depuis que les dieux étaient tombés du ciel et que l’humanité avait muté. Alors que restait-il aux journalistes ? Le scoop, la tendance, la primeur. Si tout cela avait bien longtemps aussi permis à Leila de croire en son métier, elle avait compris depuis quelque temps qu’autre chose était possible. Les médias pouvaient renverser les Etats, et noircir même la meilleure des réputations. A son niveau Leila n’avait pas encore se pouvoir là, mais elle comptait percer, et un jour faire la lumière sur les réels crises de ce monde, loin de tous le tintamarre bling bling médiatique dans lequel elle était plongée.
Si aujourd’hui elle se retrouvait devant Jackson Wilde, ce n’était pas anodin. Le pilote cachait des choses, des choses qui permettrait à Miss Taylor de pouvoir gratter des informations précieuses auprès des puissants, ou bien de faire faire le travail le plus laborieux par un autre tandis qu’elle se pencherait sur les rouages de sa chaîne de télévision, qui prenait une tournure qui était loin de lui plaire. Tout cela dans la plus grande discrétion car elle n’avait pas l’intention de prendre la porte tout de suite.
Penchant légèrement la tête sur le côté tout en gardant son regard sur Jackson, Leila passa sa jambe droite sur la gauche et posa son carnet et son stylo à côté d’elle avant de sortir son téléphone portable de son sac à main. Elle n’était pas dupe, il s’attendait à voir des photos compromettantes, mais le portable n’était pas là pour cela. Elle le fit tourner deux fois entre ses doigts avant de prendre de nouveau la parole après un très cours silence.
« Les Avengers hein … » le ton était amusé, Jackson Wilde avait bien apprit sa leçon, tel le parfait petit écolier, c’était sa force et sa faiblesse, et Leila comptait bien utiliser les deux.
« Il semblerait que vous avez beaucoup de chance Monsieur Wilde, vraiment beaucoup. Mais pas aujourd’hui… »
Laissant ses mots en suspens, Leila coupa la caméra et allumât l’enregistreur vocal de son téléphone. Ce coup-là demandait beaucoup de culot, mais elle n’était plus à ça prêt. Et si la chaîne lui demandait des images du meilleur pilote de sa génération, elle se débrouillerait bien avec sa petite bande de geek à faire un montage plus ou moins convenable.
«Je vous donnes le choix, soit vous répondez à mes questions maintenant, sans la caméras, juste vous pour moi, soit j’envoie une photographie quelque peu étonnante d’une amie Avengers à vous à un fan-forum de gosses de quinze ans qui se feront un plaisir sans nom de reléguer l’information et de balancer les pires horreurs sur elle et sur vous. »
Posant son portable qui était encore en train d’enregistrer entre Jackson et elle, Leila sorti ensuite son ordinateur et ouvrit un dossier photographie qui se trouvait sur le bureau à la couleur neutre. Une bonne vingtaine de photos s’affichèrent alors en petits icones colorées, on pouvait très distinctement reconnaître Wanda Maximoff, car la sorcière rouge malgré de jolis efforts de déguisement, avait bien du mal à se défaire de ce look à la frontière du gothique qui lui collait à la peau et au caractère. On pouvait aussi sur d’autres voir Jackson Wilde, et surtout reconnaître le lieu qui les unissait ainsi qu’un cliché un peu plus éloigné qui les montraient ensemble. Certes rien de romantique ne ressortait de ces clichés, mais les rumeurs avaient déjà été assez vives sur le net concernant le pilote pour que cela ne puisse raviver la flamme des internautes et des médias, déclinant ainsi la popularité du jeune homme.
« Je ne veux du mal ni à vous ni à elle. Au contraire, mais il y a beaucoup de mystères autour de vous que j’aimerai éclaircir Monsieur Wilde, à commencer par ceci. Tony Stark était-il donc au courant de votre mutation lorsqu’il vous a engagé ? »
Les prunelles aux iris sombres de Leila plongèrent dans les yeux clairs de Jackson, entre eux l’enregistreur faisait défiler les secondes, si il cherchait à perdre du temps, il ne suffirait que de deux click à la jeune femme pour ternir la carrière du garçon et lancer tous les avocats de ses employeurs à ses fesses, mais tout le monde sait bien qu’aujourd’hui les réseaux sociaux sont plus rapide que la paperasse. Et pas d’Avengers pour le sauver cette fois.

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MessageSujet: Re: Well, maybe meeting you was a bad idea after all... [Leila & Jackson]   Well, maybe meeting you was a bad idea after all... [Leila & Jackson] EmptyJeu 2 Juin - 5:13


Well, maybe meeting you was a bad idea after all...
Leila Taylor & Jackson Wilde


Les choses changent drastiquement. Elle délaisse son carnet et son stylo. Elle éteint volontairement la caméra qui nous enregistrait. Ce dernier geste me fait froncer des sourcils. Voilà que de la colère monte en moi. Est-ce une blague? Je suis ici pour travailler, non pour m’amuser. Elle ne peut pas se permettre d’entrer, de faire son numéro et d’ensuite éteindre la caméra comme ça. Je la regarde avec impatience lorsqu’elle active plutôt la fonction enregistreuse de son téléphone et le dépose sur la table entre-nous, prête à enregistrer désormais mes futurs aveux. Rien ne m’empêche de quitter la pièce et de faire venir la sécurité contre elle. C’est elle qui sera compromise, pas moi. Et pourtant, je reste là. Je la fixe dans l’attente de la suite. Je ne suis pas déçu. Elle me lance un ultimatum afin de me faire plier. Elle me menace de mettre en ligne des photos de moi et de Wanda. C’est évident qu’elle parle d’elle, je n’ai même pas besoin de jeter un coup d’œil à l’ordinateur qu’elle tend dans ma direction. Je l’observe quand même, pour qu’elle le retire de ma vue rapidement, un air neutre demeurant sur mon visage. Il y a certes une pointe de panique en moi. Elle a raison sur une chose, les ragots seront terribles, surtout avec ce qui arrive à Wanda ces derniers temps avec le Registration act. Je ne pouvais pas lui faire une telle chose. Mais je ne peux pas non plus céder comme ça à cette femme. Je sais ce qu’elle veut me demander, avant même qu’elle le fasse. Ce n’est plus un secret, surtout avec autant d’efforts pour me coincer contre le mur. Elle sait et elle veut me le faire avouer. Je ne dis toujours rien, même lorsqu’elle enchaîne avec le vif du sujet. Elle me demande si Tony Stark savait pour moi au moment de m’engager. Alors là, c’est trop. Je me mets à rire. Un rire de bon cœur, surtout causé par l’absurdité de la situation. Je ne me moque pas d’elle, la courte durée de ce rire en est une preuve. C’est seulement que ça fait trop d’un coup, mon corps ne sait plus comment réagir désormais que la fébrilité d’une menace ne me fait plus rien. C’est drôle de l’expérimenter. Surtout maintenant, alors qu’elle est plus que sérieux à me balancer. Sauf que je n’y peux rien. J’éclate tout simplement. Je me contiens sans mal, la fixant à nouveau.

-Ok, reprenons un peu de sérieux, je lui dis en me remettant droit dans mon fauteuil. Vous venez jusqu’ici pour obtenir des aveux pour ça? Est-ce qu’au moins je peux savoir pourquoi ça vous intéresse de savoir si je suis un freak ou pas? Si Tony sait? Vous êtes au courant qu’il traîne tout le temps avec des gens bizarres, des extra-terrestres même. Et non, ce ne sont pas des aveux, il faut arrêter d’interpréter mes paroles de la mauvaise façon. Qu’est-ce que ça vous rapporte concrètement à vous de faire tout ça? La gloire de percer au grand jour un mystère dont les gens n’en n’ont rien à foutre? Désolé pour mon langage, je me comporte mieux avec une caméra.

Je ne cache pas ma frustration, à quoi bon. Qu’elle interprète ça comme elle veut, ça ne peut pas prouver grand-chose tant que je ne le dis pas explicitement. Ce que je ne compte pas faire.

-Et en plus venir me montrer ces photos… mais merde, je pense que tout le monde est déjà au courant qu’on se connaît. Il n’y a rien de compromettant dans ce que vous me montrez. Et de toute façon, ça va finir par se savoir éventuellement. Alors go, faites-le! Les gens la traîne déjà injustement dans la boue de toute façon!

Oups, je suis trop téméraire là. Je ne devrais pas jouer autant avec le feu. Prendre autant à la légère sa menace. Hors, je le fais. Et assez lucidement en plus. L’absence de peur me fait vraiment faire des choses stupides. Je ne vois pas les conséquences de mes actes, tout me semblent anodins. Wanda ne veut peut-être pas de ça. Probablement pas. Elle m’aime bien, ça je le sais. Le mieux serait de ne pas lui faire ça, de réfléchir un peu avant de demander à la personne qui me menace d’exécuter la dite menace. Sauf que je suis en colère… et têtu… et insulté… et totalement imprudent, comme sur le circuit.

-Aller, dégagez, vous perdez votre temps, je lui dis en grognant presque.

J’attrape mon téléphone et le déverrouille pour avoir accès à mes textos. Je me demande à quel point Rick va me crier dessus en sachant ce qui vient de se passer. En apprenant la tempête médiatique que je viens de volontairement déclencher. Il va probablement vouloir me tordre le cou.

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MessageSujet: Re: Well, maybe meeting you was a bad idea after all... [Leila & Jackson]   Well, maybe meeting you was a bad idea after all... [Leila & Jackson] EmptySam 4 Juin - 11:44

well, meeting you is a great idea
Jackson & Leila
La pièce semblait d’une luminosité agressive et éblouissante aux yeux de Leila, un effet certainement délibérément voulu pour mettre en valeur l’allure du pilote qui se trouvait face à elle pour la caméra. Mais il n’était plus question de photogénie ou de prise de vue, à présent il fallait jouer, comme aux échecs, avancer ses pions pour piéger l’adversaire, ou comme au poker, bluffer. Leila avait une courte avance, elle le savait et la réaction de Jackson ne se fit pas attendre. Certes la journaliste ne s’était pas attendue à un discours aussi explosif, mais elle ne put refréner un sourire. Si la majorité des personnes se seraient senties déstabilisées, elle, de son côté ne voyait que la brèche ouverte et dans laquelle elle allait s’engouffrer sans attendre.
Entre eux l’enregistrement continuait de tourner tandis que Wilde attrapait son propre téléphone.
« Bien. » reprit Leila sans bouger du fauteuil malgré l’invitation disgracieuse du pilote à ce qu’elle prenne la porte. « Nous reviendrons à Tony Stark plus tard et je peux donc publier les photographies, je le note. Je vais le faire de suite puisque vous n’y voyez pas d’inconvénient. J’espère que je pourrais toucher une prime de publication là-dessus. »
La mine de la journaliste se fit quasiment enfantine tandis qu’elle reprenait l’ordinateur ses genoux, fixant le pilote de ses grands yeux noirs, attendant sa réaction.
Ses doigts commençaient à flotter au-dessus des touches, mimant une rédaction d’article, ou une ouverture de page web, rien ne s’affichant sur son ordinateur. Cela faisait quelque temps déjà que Miss Taylor avait fait son choix, elle n’arrivait pas à se faire à cette loi d’enregistrement des mutants et des pouvoirs, comme si ils y étaient pour quelque chose ... Mais la fin justifie les moyens et si il fallait prêcher le faux pour avoir le vrai, alors elle le ferait.
Ajustant sa position afin qu’elle soit plus confortable et moins stricte, Leila observât un instant encore les photographies. Wanda Maximoff était une très joli fille, il n’y avait pas de doute, et elle avait quelque chose de profondément triste au fond de son regard. Rapidement la journaliste c’était prise d’affection pour la demoiselle à mesure qu’elle voyait ses apparitions, seulement la situation ne jouait pas en faveur de la mutante, Leila ne voulait pas enfoncer le clou, mais elle cherchait des réponses et elle avait besoin de quelqu’un qui s’attirait les faveurs de la majorité du grand public, Jackson Wilde était le candidat parfait, elle avait absolument besoin d’un allier comme lui. Mais se faire un allier n’est pas chose aisée, et la journaliste savait que son statut et son approche ne jouait pas en sa faveur, mais pour le moment elle n’y pensait pas, si elle réussissait elle aurait tous le temps de faire connaître ses réelles intentions, après qu’elles plaisent ou pas à Jackson Wilde elle s’en fichait éperdument.
« Comment avez-vous formulez ça déjà ? Les mystères dont les gens n’ont rien à foutre. Je vous cite en ajoutant une mention, ou vous préférez que ça reste anonyme ? » L’humour acide et acerbe de Leila ajoutait à son approche une pointe de dangerosité, un effet qu’elle cherchait à faire paraître afin d’aller plus droit au but par la suite en enfonçant un peu plus le clou.
« C’est dommage de voir à quel point les hommes se défilent lorsqu’ils tiennent la réputation d’une femme entre leurs mains, je me demande si Mademoiselle Maximoff réagirait comme cela face à ces photographies. » Les mots sortirent de la bouche de Leila comme pour elle-même, ses yeux se concentrant sur les images, elle savait très bien que Jackson l’entendrait, et c’était même voulu. Si la cause féminine était l’un des apanages de la jeune femme, elle savait aussi utilisé cette condition parfois disgracieuse à son avantage, car le sexe comme la mutation était un coup de dés et pourtant encore aujourd’hui il s’avérait qu’on juge les talons inférieurs aux mocassins.
Leila en avait fait les frais toute sa vie, enfant d’abord, elle et son allure de garçon manqué montant à l’assaut et s’écorchant les genoux, puis à l’école, ou en tant que femme noire on lui intimait qu’elle aurait plus sa place derrière une caisse dans un supermarché qu’autre part, puis à la faculté, ou on lui assénât que le journalisme d’investigation n’était pas fait pour les porteuses de jupes. Et pourtant elle continuait coûte que coûte, peu importait ce qu’on lui disait. Et à présent dans ses murmures, devant Jackson Wilde il y avait une part de vérité, elle se méfiait des hommes plus que des mutants ou des Super-Héros, des magiciens ou des squad d’élite, et c’était pour cela qu’elle restait à la fois sur ses gardes et usait de charme, car il faut toujours s’armer contre l’ennemi après tout.

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MessageSujet: Re: Well, maybe meeting you was a bad idea after all... [Leila & Jackson]   Well, maybe meeting you was a bad idea after all... [Leila & Jackson] EmptyDim 5 Juin - 1:39


Well, maybe meeting you was a bad idea after all...
Leila Taylor & Jackson Wilde


Évidemment, elle demeure en place alors que je lui ai spécifiquement demandé de partir. Je serre la mâchoire, tentant de ne pas m’emporter, de conserver ma position rigide. Je me penche un peu plus sur mon téléphone, voyant double à présent que je fixe l’écran sans cligner des yeux. Je suis tendu par le stress. Si je n’ai pas peur des conséquences de mes actes ou de ses menaces, je commence à réaliser rationnellement ce que je fais. Ses paroles m’aident à y voir clair. À saisir la bêtise que je suis en train de commettre. Je refuse d’abord de la regarder, afin de faire comme si elle n’était effectivement plus là. Je ne dis rien quand elle reprend son ordinateur et commence à taper quelque chose. Mon entêtement à tenir ma position finit par flancher lorsqu’elle décide de reprendre mes paroles. Je me souviens alors de la méchanceté de mes propos. Elle me demande si elle peut me citer ou garder ça anonyme. Dans ma tête, je hurle. En réalité, je ne bronche absolument pas, mais mon regard quitte l’écran du téléphone pour décaler vers le sol. Ma carapace se fissure plus rapidement que je ne le pense et si en extérieur ça ne paraît pas vraiment, en dedans je sens une résignation grandir et envahir le moindre espace disponible. La journaliste parle à nouveau et je me redresse d’un coup. Je fixe devant moi avec toujours une absence d’émotion. C’est évident que Wanda n’aurait pas été aussi stupide que moi. Il n’y a même pas de comparaison à faire entre elle et moi. Toujours sans regarder la jeune femme, j’inspire profondément et me décide à intervenir.

-Ok, on arrête de jouer.

Je tourne alors mon regard vers elle. Mes yeux sont froids, pas du tout d’humeur pour ses blagues et son ton léger. Je baisse un très bref instant mes yeux sur son téléphone qui enregistre toujours le moindre de mes paroles avant de revenir dans ses prunelles foncés. Ce que je m’apprête à lui dire est ma seule et unique proposition. Je ne serais pas plus flexible. C’est ça ou rien. Je le fais savoir très clairement dans la noirceur de mes yeux.

-Tu veux avoir ton scoop? Un aveu de ma part? Alors, se sera juste entre toi et moi. Pas d’enregistrement. Pas de vidéo. Rien que nous deux.

Ma voix est sèche, aussi tranchante qu’une lame bien affutée. Je suis vraiment en colère de me faire ainsi menacer et d’être forcé d’agir pour sauver la réputation de quelqu’un à qui je tiens. Ça me fait mal de céder, mais je ne vois pas d’autres solutions à ce merdier. Un homme entre alors dans la pièce. Il se fige en sentant la tension explosive. Il est là pour informer la journaliste que ses dix minutes réglementaire sont terminées et qu’il faut finir l’entrevue. Je me retourne vers l’homme et n’y va pas en douceur avec lui non plus :

-Laisse-moi terminer ça, je vais te prévenir dès que se sera finit. Qu’on ne nous dérange plus.

Il est surpris par mon ordre, puisqu’au ton, il n’y avait pas de place à la discussion. Il hoche donc finalement la tête et repars. Je reviens alors à la demoiselle à mes côtés. Je ne me radoucis pas. Elle l’a cherché. Je suis d’ordinaire une personne sympathique avec qui on peut facilement converser. Mais la position dans laquelle elle me place me rend très inconfortable. Je ne peux m’empêcher d’agir de la sorte. J’inspire tout de même profondément pour tenter de me calmer, de perdre de ma rigidité. Cela ne fonctionne pas. En fait, tant que l’enregistrement sera actif, il sera impossible de considérer un changement d’attitude.

Je me saisis du crayon sur son carnet, jusque là sur la table. Je ne lui demande pas la permission. Elle ne me l’a pas demandé de son côté quand elle a commencé à me menacer. Je fais tourner un peu le stylo entre mes doigts avant de lui tendre. J’aurais préféré un objet plus coupant pour opérer la révélation, mais je ne suis quand même pas pour demander un couteau à mon équipe médiatique, cette fois il y aurait vraiment un scandale. Lorsqu’elle s’empare de l’objet que je lui tends avec insistance, je dépose ma main droite sur la table entre nous, paume ouverte vers le haut. Je ne dis rien. Mais si elle est aussi intelligente qu’elle me semble l’être, je présume qu’elle va saisir ce que je lui demande de faire. Étant culotée et ayant osée me menacer de la sorte, je devine qu’elle n’aura pas peur de faire le test. Je la fixe, attendant une quelconque réaction de sa part. Je n’ai pas peur, évidemment. Mes yeux reflètent même le défi. Elle veut savoir ce que je peux faire, alors c’est à elle de le découvrir en cet instant.  À condition qu’elle saisisse l’opportunité puisque je ne vais pas rester éternellement ainsi à lui présenter ma main indestructible. C’est maintenant ou jamais.

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