When the dream turn into a nightmare. [Pv ft Clint Barton. ]
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Sujet: When the dream turn into a nightmare. [Pv ft Clint Barton. ] Dim 26 Juin - 23:30
When the dream turn into a nightmare.
Loki Laufeyson & Clint Barton
La nuit était bien entamée à Asgard, et malgré sa fatigue évidente, Loki se tournait et se retournait dans son lit, sans parvenir à se laisser glisser dans les bras de Nótt. Il avait pourtant besoin de sommeil, tout son corps le réclamait à présent. Son esprit lui, était vif, comme à son habitude. Bien trop de pensées et réflexions se bousculaient dans sa tête. Les choses allaient bouger prochainement. Pas sa position sur le trône d'Asgard, il était bien trop prudent pour dévoiler cette facette de ses complots. Il avait en revanche été bien plus laxiste concernant ses sorties nocturne sur Midgard. Semer le trouble parmi les mortels était bien trop divertissant pour s'en priver.
Un soupire de résignation passa les lèvres du dieu, qui roula sur le ventre sous sa couverture pour enfoncer son visage dans l'un des nombreux oreillers qui se trouvaient dans son lit d'enfance. Hors de question de dormir dans la chambre du vieillard, quand bien même il portait son apparence toute la journée. Il fallait vraisemblablement trouver de quoi occuper l'esprit du menteur. La projection astrale serait de mise cette nuit. Faute de pouvoir reposer son esprit, le Jotun reposerait au moins son corps.
Restait à savoir que faire de cette nuit. Peut-être le brun pourrait-il rendre visite à une vieille connaissance. Il sortit la tête de son coussin pour se mettre à nouveau sur le dos, et fixer ainsi le plafond qu'il avait enchanté. Les étoiles dansaient, les galaxies brillaient de diverses couleurs. Le regard du dieu fut attiré par un bleu azuré, qui le fit étrangement repenser à l'écrin de la pierre qui reposait dans le sceptre que Thanos avait mis entre ses mains. L’enchaînement d’événements qui l'avait amené à envahir la Terre lui revint à l'esprit, longuement, en détails, et alors que les paupières du dieux s'étaient refermé, elles se rouvrirent lentement à la pensée d'un humain. Barton. Clint Barton. Qu'était-donc devenu ce mortel ? Loki n'en avait aucune idée.
Il n'était pas mort, c'était une certitude. Loki l'aurait ressenti. Une alerte aurait été déclenchée. C'est à cet instant qu'il réalisa que voilà près de quatre ans qu'il avait gardé un mortel sous traceur. Pas quelque chose dont ce dernier aurait conscience, la magie du dieu était bien trop fine pour cela. Mais il avait toujours sur lui cette balise, qui permettait à Loki de savoir où il se trouvait. Voilà l'unique condition qu'il avait posé sur le pistage, rien de bien compliqué, mais le dieu n'avait pas eu besoin de plus à l'époque.
C'est en fermant de nouveau les yeux qu'il se concentra sur son objectif. Clint Barton. Il était évidemment sur Midgard, ce qui facilitait la recherche du dieu, qui ne dura pas plus d'une dizaine de secondes. La forme astrale du sorcier se déplaça jusqu'à la chambre dans laquelle se trouvait l'archer, qui, une jambe en dehors de sa couverture, face contre son oreiller, dormait visiblement profondément.
Le dieu ne savait même pas ce qu'il venait faire ici. Hawkeye ferait très certainement une syncope en le voyant apparaître, et tenterait d'entrer dans un combat. Loki n'était pas certain d'avoir l'énergie pour cela, aussi était-il préférable de ne pas réveiller le blond. Ainsi se tenait le dieu, au pied du lit du mortel, qui ne pouvait sentir sa présence. Ni son souffle, ni son regard, rien ne trahirait le dieu, si ce n'est les yeux perçant du tireur d'élite, qui étaient à point fermés.
La main du Jotun vint se placer au dessus du front de l'humain, et l'effleura de ses doigts. Il pouvait sentir cet esprit qui lui avait été autrefois totalement ouvert. Il en connaissait toujours les portes d'accès, les recoins sombres et humides. Loki était tenté de payer une brève visite à cette connaissance passée. Un esprit endormi était après tout un esprit affaibli. Y entrer et en ressortir serait un jeu d'enfant. La tentation était grande, et la Langue d'Argent finit par y céder. Après tout, qu'avait-il à perdre ? Voilà qui l'occuperait un moment, d'autant plus qu'il était curieux de revoir l'homme qui avait passé du temps à ses côtés il y a quatre ans de cela, même s'il ne devait s'agir que d'un rêve.
C'est ainsi que la forme du dieu disparue, pour réapparaître dans un monde qui le lui appartenait pas. Un monde de chimères où aucune loi ne s'appliquait plus. Un monde de rêves.
Le monde des rêves de Clint Barton.
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Sujet: Re: When the dream turn into a nightmare. [Pv ft Clint Barton. ] Lun 27 Juin - 0:49
When the dream turn into a nightmare
Clint ξ Loki
La trajectoire était improbable, les obstacles nombreux, tout comme les civils. Et je ne parlais même pas du vent qui soufflait avec force ou de la distance. Un tir pratiquement impossible. Pratiquement. Mais j'étais le meilleur, quoi qu'en dise Kate. Un fin sourire glissa sur mes lèvres alors que j'encochais tranquillement une flèche sur mon arc, que je bandais d'un mouvement souple.
Calculer les trajectoires était devenu quelque chose de naturel, une sorte de réflexe. Tranquillement, j'ajustais mon tir en prenant une longue inspiration, les yeux fixés sur ma cible. Le monde était calme autour de moi, si pas silencieux. Comme quand je retirais mon aide auditive. La situation avait un je ne sais quoi de particulièrement apaisant. J'expirais doucement et lâchais la corde de mon arc, laissant partir ma flèche qui fila, virevolta un peu à cause du vent, avant de libérer son filet sur ma cible et de l’emmailloter bien comme il fallait.
Ouai, je suis le meilleur.
Satisfait, je me détournais et avançais d'un pas tranquille vers la porte du toit qui menait à la cage d'escalier. Tirer m'avait toujours apporté une sorte d'apaisement, ça m'aidait à voir plus clair.
La main sur la porte, je m’immobilisais. Je serrais ma prise sur mon arc, un contact que je trouvais particulièrement rassurant, alors que je scrutais les alentours. Mais il n'y avait personne. Et pourtant, j'avais bel et bien la sensation d'être observé.
Je grondais, ouvrit la porte et laissais l'obscurité du couloir me dissimuler à la vue de quiconque aurait put être en train de me regarder. Mais l’atmosphère avait déjà changé. Il faisait plus sombre à l'intérieur, et ce regard que j'avais sentis me brûler la nuque avait suffit pour hérisser tout les poils de mon corps. Quelque chose n'allait pas.
Je descendis de quelques étages au petit trot, ma prise toujours ferme sur mon arc. J'arrivais au second palier juste à temps pour voir disparaître derrière la porte un coin d’étoffe. Mon instinct me hurla subitement de fuir, de sortir de là. Alors je continuais à descendre.
Le calme ambiant qui avait été tellement apaisant un peu plus tôt était à présent lourd et oppressant. Seul le bruit de mes pas et de mon souffle résonnaient entre les murs de la cage d'escalier. Et je continuais à descendre les marches.
Jusqu'à ce qu'un léger rire, discret et délicat, ne résonne presque contre mon oreille. Je frissonnais et me retournais d'un geste vif, pour me retrouver face au vide. Quelques instants plus tard, je prenais la première porte qui se présenta devant le premier palier que j'atteins, me massant la nuque pour tenter de faire disparaître la sensation désagréable.
La porte s'ouvrit sur un immense couloir, presque sans fin. Je n'hésitais pas une seconde avant de m'y engager d'un pas ferme. Ça ne pouvait pas être pire que la cage d'escalier de toute façon. Et il me suffirait de trouver une fenêtre pour sortir de là avec un flèche grappin et quitter cet endroits.
Mais, avant toute chose, il fallait que je m'éloigne de ces escaliers. J'avançais donc d'un pas vif et décidé jusqu'à ce que je sois à une distance que je jugeais respectable. Ensuite, j'ouvris à la volée la première porte sur ma droite.
Porte qui dévoila ce qui avait sans doute put ressembler à une chambre d’hôtel par le passé, mais qui ressemblait plus à une cellule capitonnée aujourd'hui. Autant dire que l'ambiance était carrément glauque. Mais un carré lumineux à l'autre bout de la pièce me poussa à avancer avec prudence : une fenêtre.
Je progressais doucement, pas à pas, comme si n'importe quoi aurait put me sauter dessus à n'importe quel moment. Et encore cette putain d'impression qu'on m'observait.
Et tout ça pour découvrir une fenêtre, oui, mais bloquée par d'épais barreaux en métal. Je levais les deux mains pour m'en saisir et les secouer pour tester leur solidité. Peut-être qu'avec une flèche explosive ? Mais attendez... Les deux mains ? Et mon arc ? Je baissais les yeux pour me rendre compte que, effectivement, mon arc et mon carquois avaient disparus.
« Aww, arc, sérieusement ? »
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Sujet: Re: When the dream turn into a nightmare. [Pv ft Clint Barton. ] Dim 21 Aoû - 20:27
When the dream turn into a nightmare.
Loki Laufeyson & Clint Barton
Pénétrer dans l'inconscient d'un être n'était pas la plus délicate des manœuvres. En réalité, lorsque l'on connaissait les chemins à emprunter, il s'agissait d'une promenade de santé. Là où se trouvait la réelle difficulté était de naviguer à l'intérieur de cette place onirique. Trouver son chemin entre les souvenirs, les rêves et les cauchemars. La brume était épaisse autour du dieu, qui ne s'était encore matérialisé dans l'inconscient de l'ex agent du Shield. Il devait rester concentré, et ne pas dériver. Il avait après tout un objectif. Un objectif qui ne tarda pas à entrer en visuel. Le monde se matérialisait lentement autour de lui, le ciel, le toit d'un bâtiment, la rue en contrebas. Barton, arc en main, visiblement satisfait d'avoir fait mouche. Lentement, l'homme se détourna du précipice, d'une démarche sereine, il rejoignait la porte qui le mènerait à l'intérieur de l'immeuble.
Le dieu s’apprêtait à apparaître lorsque l'archer s'immobilisa, main sur la poignée de porte. Il se retourna lentement pour vérifier ses arrières, et bien que Loki n'en perdait pas une miette, il resta invisible aux yeux du blond. C'est alors que le jeu germa dans l'esprit du manipulateur, qui, un sourire mauvais aux lèvres, se posa lentement sur le toit une fois que Clint eut passé la porte. Restait à ne pas perdre la trace de l'espion, qui pouvait passer d'une place onirique à une autre à tous moments. Le brun rattrapa donc sa cible, le pas plus silencieux que celui de la mort. Barton descendait un escalier, dont la cage se faisait plus noire et lugubre au fur et à mesure qu'il s'y enfonçait. Son esprit ressentait la tension ambiante, tandis que son imaginaire la matérialisait. Ce n'est pourtant qu'une fois arrivé au premier pallier que le dieu commença à jouer. Voyageant d'une place à une autre à son gré, comme par téléportation, le sorcier passa devant l'humain, et le laissa entrevoir à l'angle d'un mur, un morceau de l'étoffe de son vêtement. A peine un centimètre, de noir et de vert émeraude. Bien sûr, l'homme paniquerait. Le spectacle était terriblement plaisant, et bien que l'atmosphère pesait également sur Loki, il savait faire impasse sur ce genre de choses.
L'allure du mortel s'était faite plus vive, son souffle était plus lourd et tandis que le dieu apparu derrière lui, il pu sentir l'angoisse montante de l'humain. Alors à quelques centimètres de son dos, Loki n'eut qu'à se pencher légèrement, pour laisser son souffle frais caresser la nuque du blond, tandis que la douce mélodie de son rire lui résonna aux oreilles. L'instant suivant, il n'était plus là, déjà ailleurs, à observer sa victime passer nerveusement une main sur sa nuque. L'excitation de la traque prenait le dieu, qui jouait avec sa proie avant d'enfin dévoiler son visage. Pourquoi torturer l'esprit de ce pauvre Barton ? Et bien, pourquoi pas ? D'une manière peut-être un peu tordue, le dieu l'appréciait, ou du moins, avait apprécié les quelques jours passés en sa compagnie.
Une porte plus tard et le décor changeait. Non plus la descente étriquée des escaliers, mais un long couloir, vierge de toutes choses, excepté de portes. Les portes foisonnaient, et l'ex agent du Shield se rua sur l'une d'elle, pour pénétrer dans la pièce qu'elle dissimulait. Encore une fois, l'ambiance n'était pas bien festive, et tandis que l'archer se dirigeait vers la fenêtre du fond, le dieu s'était arrêté pour constater que la porte par laquelle ils étaient entrés avait à présent disparu. Le sourire du sorcier se tordit dans un rictus cruel, tandis qu'il disparaissait à la vue du blond, sous l'apparence d'une ombre difforme dans l'angle d'un mur. A deux mains, l'archer, donc l'arme venait de s'envoler tout comme la porte, tenta de forcer les lourds barreaux qui le séparaient de la liberté. Ce n'est qu'après cet instant qu'il lâcha une plainte, se rendant compte qu'il était à présent désarmé.
« Aww, arc, sérieusement ? »
De nouveau, le rire du dieu résonna sur les murs, semblant s'amplifier à chaque échos. Clint se retourna alors vivement cherchant sûrement l'origine du son, et c'est ainsi que son regard balaya la pièce, à la recherche de la porte, qui n'y était plus.
« Il semblerait que le faucon ait été mis en cage. »
Comme à son habitude, la voix du dieux était douce, mais pas exempt d'une moquerie évidente. Clint s'agitait tandis qu'il cherchait une issue. La salle de bain était une impasse, les barreaux de la fenêtre ne bougeaient pas plus la deuxième fois, le placard miteux ne contenait que de vieux vêtements. Le Jotun pouvait presque sentir le cœur de l'espion s'emballer, la pièce semblait se rétrécir sur la tête blonde, qui semblait être la seule figure lumineuse de l'endroit, tandis que le sorcier se complaisait dans l'ombre.
« A ce que l'on dit, parler seul est signe de folie. N'aurais-tu pas quelques soucis à te faire ? »
De nouveau, sa voix résonna, tandis que le blond cherchait encore une fois à savoir d'où provenait ces mots, qui semblaient sortir tout droit des murs. Le silence s'épaississait, tandis que dans la salle de bain, le robinet de l'évier gouttait lentement, réussissant à rendre l'ambiance plus morbide qu'elle ne l'était déjà. Le dieu s'apprêtait à entrer en scène dans le but de débloquer la situation lorsqu'une mélodie vint à ses oreilles. A peine un bourdonnement au début, puis un son distinct par la suite. Un air dont l'instrument lui était inconnu, semblant enfantin, joyeux, et pour autant, dans l'environnement actuel, il était presque malsain. S'il avait été de Midgard, Loki aurait aisément pu reconnaître le genre de mélodies spécifiques aux forains, et au cirque. Il n'en était rien, et la curiosité le prit, lorsque l'archer réagit enfin à l'entente de ces notes. Le blond ouvrit la porte du placard, qui s'ouvrit alors sur le couloir aux murs immaculés.
Barton fuyait cette mélodie, ou tout ce qu'elle pouvait bien signifier. Il fuyait une mémoire, un cauchemar ou un fantasme. Peut importe ce dont il s'agissait, il ne souhaitait pas l'affronter, et son inconscient l'aider à s'en échapper. Le sourire qui fleurit sur les lèvres de Loki n'annonçait rien de bon, la malice dans ses yeux non plus. De nouveau, il se retrouvait à suivre les pas de l'espion, qui lançait régulièrement des regards derrière lui, conscient du fait qu'il n'était plus seul. Loki lui était pourtant invisible, et prenait un plaisir à tourmenter l'homme dans son avancée. Un souffle sur l'oreille, la caresse d'une plume dans les cheveux, la simple sensation d'une présence derrière un corps. Il jouait avec les limites du blond, qui craqua finalement lorsque d'une douce brosse des doigts, le sorcier effleura la main de l'archer, qui s'écarta violemment en hurlant sur l'entité qui semblait s'accrocher à lui.
Peut-être avait-il reconnu sa voix, ou peut-être son cerveau s’efforçait à le protéger niant l'évidence. Le dieu s'était arrêté en lâchant un nouveau rire, qui ne ferait que conforter le mortel dans ses soupçons. Clint passa une nouvelle porte, pressé d'échapper à son poursuivant, qui le suivit bien évidemment. Loki fut cependant quelque peu surpris par la sensation de chute libre, qui accompagna le geste. Ils étaient tombés l'un comme l'autre. La chute semblait interminable, tandis que le décors prenait forme. Des poutres de métal, des lumières, des nacelles. Il était temps d'apparaître, autrement le réveil serait immédiat, et plus brutal qu'il ne le devrait. C'est ainsi que se matérialisa le dieu des mensonges, sous forme d'un immense rapace noir, qui rattrapa l'archer dans sa chute infinie, pour l'installer confortablement dans l'une des nacelles ronde.
Il y avait là deux banquettes, face à face, les fenêtres laissaient apparaître un panorama sur ce qui semblait être... Très bien, Loki n'avait aucune idée de ce dont il s'agissait. De larges et hauts chapiteaux, quelques roulottes de métal.. L'attention du dieu, qui avait prit forme humaine aussitôt qu'ils avaient traversé la coque de la nacelle, se reporta sur Clint, qui semblait vidé de toutes ses couleurs. Peut-être était-ce dû à la chute, peut-être à l'apparition soudaine du dieu des mensonges, dans le même apparat qu'il arborait lorsqu'il avait visité Midgard avec une armée, – Il ne voulait pas totalement dépayser son mortel préféré après tout. – casque en moins cependant. Peut-être encore était-ce dû au léger balancement de la cabine dans laquelle ils étaient, bien qu'il doutait fort que Barton ait le vertige.
La nacelle semblait monter lentement, et lorsque le dieu jeta un regard vers l'extérieur, il identifia la structure de l'édifice comme ayant la forme d'une roue. D'une très grande roue. Aucune idée de l'utilité que pouvait bien avoir une telle chose, ça n'était clairement pas un moulin à eau, et les places étaient relativement confortable. Jetant un nouveau regard à Barton, qui ne semblait visiblement pas sortir de sa transe, le regard fixé sur lui, Loki prit un sourire un brin espiègle, tandis qu'il s'adressait à l'archer, dans le but de le sortir de son état post-traumatique.
« Et bien, voilà qui est intime. »
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Sujet: Re: When the dream turn into a nightmare. [Pv ft Clint Barton. ] Mar 23 Aoû - 0:42
When the dream turn into a nightmare
Clint ξ Loki
Un nouveau rire résonna dans la pièce, derrière moi. Je me retournais vivement, seulement pour faire face au vide à nouveau. Il y avait forcément quelqu'un, je l'avais entendu. Et j'avais la sensation d'être observé depuis tout à l'heure. Mon instinct ne me trompait pas, j'en étais persuadé.
Mon regard parcouru la pièce avec attention alors que la voix résonna entre les quatre murs de la chambre, faisant vibrer au plus profond de moi le signal d'alarme. Quelque chose n'allait pas.
« Il semblerait que le faucon ait été mis en cage. »
Cette voix me disait quelque chose, mais impossible de remettre un nom ou un visage dessus pour l'instant. La seule chose que je savais, c'est que plus je l'entendais, plus je me sentais sur le fil du rasoir. Je devais sortir d'ici. Ce n'était plus un désir, c'était un besoin. Il fallait que je m'éloigne, que je sème cette voix.
Le mal-être que j'avais pus ressentir plus tôt grandit en moi, se muant en une angoisse sourde, indéfinie. Le spectre d'une menace imminente planant sur mes épaules. Je pouvais le sentir jusque dans l'air autour de moi.
Alors je me mis en mouvement. Ce n'était pas l'absence de porte qui allait m'empêcher de sortir d'ici.
Je me dirigeais d'abord vers la salle de bain, pour n'y trouver que du carrelage explosé et de la faïence craquelée. Je tentais alors ma chance avec le placard, qui bien sur n'étais qu'un placard. Ma seule chance résidait en la fenêtre, mais les barreaux refusaient de céder. Et pas l'ombre d'un objet qui aurait put me servir d'arme ou m'aider à me défendre. Merde, je me battrais avec une lampe s'il le fallait, je l'avais déjà fait. Mais même ça, la chambre en était démunie.
Non. Pas la chambre. La cellule. Ceci était une cellule. Et elle me semblait plus étroite, plus oppressante à chaque seconde qui passait, à chaque seconde ou j'échouais à m'en échapper.
« A ce que l'on dit, parler seul est signe de folie. N'aurais-tu pas quelques soucis à te faire ? »
Je me figeais un bref instant avant de laisser à nouveau mon regard parcourir la pièce. Il n'y avait toujours personne, et cette voix me disait définitivement quelque chose. Si seulement...
« Tu as du cœur »
Ce souvenir me percuta avec force, me faisant presque perdre pied alors que je reculais d'un pas. Loki, c'était la putain de voix de Loki. Comment avais-je pus ne pas la reconnaître de suite ? J'avais fais suffisamment de cauchemars dont il était la vedette que pour savoir à quoi sa voix ressemblait, merde !
Et, comme si ce n'était pas assez, une musique caractéristique s'éleva doucement dans la cellule. Une musique que je connaissais par cœur elle, pour l'avoir entendu durant toute mon adolescence. C'était le cirque. Donc, ce bâtard savait pour le cirque ? Y avait-il seulement un truc que je ne lui ais pas avoué ?
Dans tout les cas, je n'allais pas lui rendre la tâche facile.
Sans même réfléchir, je m'élançais vers le placard que j'avais pourtant vérifié quelques secondes auparavant, je l'ouvris à la volée avant de m'y précipiter. Il fallait que je sorte de là. Il fallait que cette musique cesse. Il fallait que je me calme. Mais impossible de penser correctement avec cette mélodie si familière, avec le connard en chef de la malice sur mes talons.
Plusieurs fois, je fus persuadé de l'avoir semé, d'avoir réussit à lui échapper. Mais à chaque fois, invariablement, un souffle sur mon oreille, un rire, un effleurement me rappelaient sa présence. Oppressante. Lourde. Et ces mots qui tournaient dans ma tête comme une litanie.
« Tu as du cœur. »
Lorsque je sentis des doigts contre ma main, je me retournais violemment, envoyant valser mon poing dans le vide, haletant à cause de ma course et de la pression environnante.
« Fous moi la paix ! »
Seul un rire répondit à mon cri, résonnant avec force, faisant échos à la panique que je sentais monter en moi. Bien sur, quoi de plus hilarant que de me poursuivre à m'en faire perdre la raison ? Comme s'il revenait finir le boulot. Je sifflais d'agacement entre mes dents avant de faire volte face et de repartir en courant, enfonçant la première porte que je croisais.
Ce qui n'étais pas ma plus brillante idée, puisque je chutais aussitôt. Je chutais au milieux des lumières brillantes et clignotantes du cirque, sa musique résonnant en moi comme un glas funèbre alors que le sol s'approchait inexorablement.
Je me tendis, me préparant déjà à l'impact. Je n'avais pas mon arc, je n'avais pas mes flèches. Et je tombais de beaucoup trop haut que pour ne serais ce qu'espérer m'en sortir. Enfin, je l'avais déjà fais une fois, n'est ce pas ? C'était presque ironique. J'allais crever au pieds d'une grand roue, comme j'aurais du le faire des années auparavant, quand je n'étais encore qu'un gamin.
Mais je sentis des serres puissantes poigner dans mes épaules, m'arrachant un cri de surprise et de douleurs alors que je me sentais à nouveau tiré vers le haut.
Je ne me débattis pas cependant, un peu trop sonné par l’enchaînement d'événement que pour pouvoir faire autre chose que de fixer le sol qui s'éloignait de moi, sans vraiment comprendre.
Enfin, jusqu'à ce que le rapace qui m'avait sauvé (Hawkeye sauvé par un rapace, paie ton ironie), ne me dépose en sûreté dans l'une des nacelle de la grand roue. Sûreté toute relative, puisque le dit rapace prit finalement les traits du bâtard à corne, les cornes en moins.
Je retins mon souffle et restais immobile, m'attendant à tout instant à... A quoi au fait ? A ce qu'il ne me tue ? A ce qu'il ne sorte à nouveau sa lance ? A tomber à nouveau entre ses mains ? Aucune idée. Mais sa présence ne pouvait pas être une bonne chose.
« Et bien, voilà qui est intime. »
Je réprimais un frisson. Il ne fallait pas que je le laisse voir mes faiblesses. Il ne fallait pas qu'il sente mon appréhension. Il fallait que je mente au dieu des mensonges.
Tu parles d'un défi.
Je parvins à arracher mon regard de l'homme qui avait plié mon esprit à sa volonté d'un claquement de doigt pour laisser mon regard courir sur le panorama, à la recherche d'une sortie de secours. Embrassant la vue du cirque avec un goût amer dans le fond de la gorge. Il n'y avait nulle part ou fuir. Pas tant que la nacelle serait en train de monter du moins. C'était trop risqué. Mes yeux revinrent se poser sur le forgeur de mensonges.
« Loki... »
Ma gorge était nouée, les mots avaient du mal à s'en échapper. Pour tout avouer, son nom n'avait été qu'un murmure sur mes lèvres. Je m'accordais un bref instant avant de reprendre, sur un ton plus ferme cette fois-ci, qui ressemblait moins à la voix d'un homme face à un désastre.
« Quoi ? T'en as pas eu assez la dernière fois ? La grand roue était-elle vraiment nécessaire ? »
Mes jambes étaient molles et lourdes sous moi, mais je me levais tout de même d'un bond, faisant basculer la nacelle un bref instant, mon regard froid et emplis d’appréhension fixé sur le dieu.
« Qu'est ce que tu veux à la fin? »
Pour être honnête, je ne m'attendais pas vraiment à une réponse claire. Je n'avais pas oublié à qui je parlais. Je voulais juste gagner du temps. Repousser le plus longtemps possible le moment ou Loki prendrait ce pour quoi il était venu. Et, si je me montrait suffisamment malin, peut-être serait ce suffisant que pour tenter de prendre la fuite.
La nacelle bascula à nouveau quand la grand roue s'immobilisa, me coinçant avec l'autre taré à son sommet. Je me retins de fermer les yeux et me contentais de jurer entre mes dents.
La dernière fois que je m'étais retrouvé au sommet d'une grand roue, les choses avaient terriblement mal finies.
Je clignais des yeux plusieurs fois avant de me détourner. Il ne fallait pas que l'autre puisse voir mon trouble, sinon j'étais mort. Je me tournais vers la vitre et laissais mon regard glissé sur le cirque, en profitant pour chercher une issue.
Mais mon regard accrocha finalement une silhouette aux pieds de l'attraction. Une silhouette tordue, brisée par la chute. Je me figeais, sentant comme un poids froid peser sur mon estomac.
C'était moi. Aucun doute là dessus.
C'était moi après que Swordman m'ait poussé du haut de la grand roue. Je voyais ce qu'il avait du voir quand il avait tenté de se débarrasser de moi. Je serrais les dents et les poings, me laissant submerger par la colère. Loki, c'était forcément Loki. Ce connard savait, et il jouait avec moi.
Galvanisé par la colère, la peur et l'angoisse furent bien vite oubliées, tout comme le fait que le type possédait une force hors du commun capable de me briser en deux comme une allumette, sans parler de sa magie.
Je me retournais vivement et me ruais sur lui, l'agrippant par le col pour le secouer avec toute la force dont j'étais capable.
« Arrête ça ! Arrête ça tout de suite ! »
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Sujet: Re: When the dream turn into a nightmare. [Pv ft Clint Barton. ] Jeu 22 Sep - 20:06
When the dream turn into a nightmare.
Loki Laufeyson & Clint Barton
A ses mots, le visage du blond se crispa dans une moue presque comique aux yeux du dieu, qui ne manqua pas de laisser apparaître un sourire moqueur. Barton devait-être en plein conflit intérieur, si bien qu'il détourna le regard, pour se concentrer plutôt sur le paysage. Se concentrer n'était d'ailleurs pas le mot propice. L'archer n'était pas concentré, son regard voltigeait d'un point à un autre, cherchant Heimdall savait quoi. Une issue ? Peu probable, à moins que l'ex agent du Shield ne veuille jouer les funambules.
Après la petite chute précédente, rien n'était moins sûr, mais à situations désespérées, hommes désespérés, Loki n'en mettrait pas sa main à couper. Qui sait jusqu'où pouvait aller le mortel pour le fuir ? Le mortel qui reporta d'ailleurs son regard sur lui, visiblement au courant de la situation. Il était piégé avec le dieu, pour quelques minutes au moins. Et cette machine semblait être terriblement lente.
« Loki... »
Honnêtement, si le brun n'avait pas eu l'ouïe fine d'un dieu, il aurait été possible qu'il manque les deux syllabes de son nom, prononcées dans un souffle presque inaudible. Visiblement, les mots avaient du mal à passer, ce qui ne manqua pas d'afficher un air satisfait sur le visage du Jotun.
« Lui-même. Voilà un moment que nous ne nous étions pas retrouvés, n'est-ce pas ? »
Le ton était à la conversation banale, amicale même, comme si les deux s'étaient vu il y a deux jours à peine, et avaient bavardé tranquillement autour d'une tasse de café. Évidemment, Clint n'était pas d'humeur à jouer à cela. D'ailleurs, Loki n'avait eut une conversation avec lui depuis qu'il était sortit de son emprise, ou de celle de la pierre de l'esprit, plus précisément. Le dieu n'avait pas à être désagréable pour autant, non ? Barton quant à lui, semblait visiblement plus irrité qu'autre chose par le ton soyeux du dieu, et reprenant une voix plus assurée, il lança un regard assassin au maître sorcier.
« Quoi ? T'en as pas eu assez la dernière fois ? La grand roue était-elle vraiment nécessaire ? »
Machinalement, le dieu des mensonges tourna la tête vers les poutres d'aciers de l'armature qui se trouvait derrière lui. Une grande roue. Non, la grande roue. Qu'est-ce que cela pouvait bien signifier, il n'en avait aucune idée, mais l'histoire de la grande roue devait être marquante. Une chute probablement, au vu des derniers événements. Le brun avait posé bien des questions sur son passé à l'homme qu'il avait devant lui, seulement, il n'était pas entré dans les détails non plus. L'agent du Shield avait parfaitement su rester évasif à l'époque, sans pour autant désobéir aux ordres qui lui étaient donnés. Loki avait prit cela comme une demande d'intimité, et l'avait accepté, pour un temps. Il avait bien plus préoccupant à penser, et organiser à l'époque pour insister sur la vie passée d'un pion dans son jeu. Il ne s'était cependant pas attendu à ce que ce pion en particulier ne le laisse aussi tôt qu'il l'avait fait, et l'histoire de ses origines était alors restée incomplète pour le dieu de la ruse.
La nacelle bascula violemment, et dans un réflexe, le dieu avait presque prit le large sous la forme d'un corbeau, les plumes noires s'étant dessinées sur son corps presque aussi rapidement qu'elles étaient en train d'en disparaître. Le regard perçant du dieu se fit alors presque menaçant à l’intention de l'humain, qui bien que semblant fébrile, était sur ses pieds, défiant un être qui pourrait le tuer d'un revers de main. Oui, il avait du cœur. Et un courage presque téméraire.
« Qu'est ce que tu veux à la fin? »
Arquant un sourcil à la question pour le moins directe, le brun laissa un sourire s'esquisser sur ses lèvres. Allez savoir d'où lui venait cet attachement qu'il avait pour l'humain. Comparer cette affection avec celle que l'on éprouverait pour un animal de compagnie serait mal venu, mais Loki n'en avait cure. Évidemment, il n'était pas un ami, pas un ennemis non plus, pas aux yeux du dieu en tous cas. Il l'avait recueilli un certain temps, s'était occupé de lui, en quelques sortes. Ils avaient passé un moment ensemble, et le dieu sentit là presque une pointe de nostalgie.
Son train de pensée fut cependant interrompu par une nouvelle secousse, qui immobilisa cette fois la nacelle suspendue. Le sorcier n'y était pas pour grand chose, il n'était que passager ici, à peine acteur dans le rêve, se laissant porter par les dévires oniriques de l'humain. La mâchoire de celui-ci se resserra d'ailleurs, visiblement crispée. Loki savait que sa vue était sensiblement meilleure que celle d'un être humain, tout comme son ouïe et son odorat. L'espace d'un instant, il se demandait si d'autres pouvaient aussi nettement que lui lire les subtilités des expressions faciales. Certains le pouvaient, il n'en doutaient pas, peut-être pas à son niveau cependant.
Le blond papillonna des cils l'espace de quelques instants avant de tourner son regard vers la vitre, ou vers ce qui se trouvait derrière celle-ci, plus précisément. Le dieu, de nouveau appuyé sur le dossier de sa banquette, se laissa le loisir de détailler les expressions du mortel, visiblement en pleine réflexion. Sûrement était-il en train de planifier une tentative de fuite. Non pas qu'elle servirait à grand chose, après tout, il était dans sa tête, ce qu'il se garderait bien de lui mentionner. Peu importe les passages d'un univers à un autre, les situations loufoques ou encore les instants passés revécu, l'humain n'y verrait aucune incohérence, pas si le Jotun décidait de ne pas intervenir. Jamais de lui même il ne lui viendrait à l'esprit qu'il était en train de rêver.
Bien que distrait par ses réflexions intérieure, Loki s’aperçut presque instantanément du changement de comportement de Barton, qui avait cessé de bouger. Qui avait même cessé de respirer, retenant visiblement son souffle, peut-être sans même le savoir. Son visage était blême et le dieu senti un profond malaise venir peser sur tes entrailles. Évidemment, le sentiment venait de l'archer, et après l'avoir balayé, le dieu se leva promptement, piqué d'une vive curiosité. C'est ainsi que, suivant le regard du blond, à présent quelques centimètres de lui, ses yeux rencontrèrent une forme brisée en contrebas. Les membres tordus à des angles impossibles, il s'agissait d'un petit blond. Clint Barton, à en juger par la manière dont ils avaient littéralement atterris ici. Il était tombé. Peut-être les êtres humains étaient plus résistant qu'ils ne l'avait cru, après tout, Barton était bel et bien là, à côté de lui, métaphysiquement parlant. Le brun ne pu s'empêcher un petit commentaire, sur un ton bien trop léger.
« Ouuuh, que ça doit être douloureux. Qui l'aurait cru, l'oiseau est tombé de son nid. »
Très bien, peut-être n'était-ce pas la bonne approche, l'humain s'était crispé, ses poings serrés tremblaient d'une émotion qu'il avait du mal à contenir. Le dieu la ressentait, il n'eut aucun mal à la reconnaître, la colère, brûlante, dévorante, dévastatrice. Celle qui vous faisait agir sous l'impulsion. C'était presque bon, d'avoir le fantôme de cette émotion de nouveau. La colère du dieu des mensonges était autrefois tel ce feu ardent qui broyait les entrailles de l'humain. Les siècles l'avaient, si non apaisée, transformé en quelque chose de plus froid, de plus lourd. Quelque chose de dévastateur, dans les mains d'un maître manipulateur.
A ressentir de nouveau ces flammes, le brun ne se retint pas d'ajouter d'un ton moqueur.
« Je ne peux m'avancer d'une pareille distance, mais il me semble que certains membres ne sont pas exactement à leurs juste places, non ? »
Et ce fut peut-être la goutte de trop. Non pas que Loki cherchait à faire déborder le vase, il aimait cependant tester les limites de ceux qu'il avait en face de lui. Et voilà que du haut de son mètre quatre-vingt treize, il se faisait attraper par le col et secouer par un blondinet en furie, comme s'il pesait le poids d'un homme ordinaire.
« Arrête ça ! Arrête ça tout de suite ! »
Évidemment, l'imaginaire de Barton, ne prenait en compte que ce qu'il savait, ou pensait savoir. Il tentait d'instiguer une logique dans ce monde où les règles étaient transgressées à chaque secondes. Le dieu des mensonges avait l'habitude de se faire bousculer, là n'était pas particulièrement le problème. C'était un mortel, qui se permettait de poser ainsi la main sur lui.
« Et dis-moi, qu'est-ce qui peut bien te faire croire que j'y suis pour quelque chose ? Tu es le seul responsable ici Barton. Tu es le seul en contrôle. »
Dans le cas présent, le dieu ne mentait pas. Pas complètement. Il pouvait bien sûr être acteur. Il pouvait influer sur les événements, et tourmenter cet esprit qui lui était familier. Barton n'était pas assez puissant psychiquement pour lui résister, du moins, il ne le pensait pas. Entrer dans les rêves de quelqu'un pouvait cependant être plus risqué, s'il s'avérait que cette personne avait connaissance du pouvoir qu'elle possédait en ce lieu qui lui était sien.
« Je meurs cependant d'envie de voir ça de plus près, pas toi ? »
La malice qui brillait à présent dans les yeux du manipulateur était presque mauvaise, tout autant que son sourire. Ce n'était pas une expression menaçante qui s'affichait là, mais plutôt quelque chose de.. Joueur. C'était presque pire, selon les Ases qui connaissaient ce regard, ce sourire rien de bon n'en découlait jamais pour les pauvres bougres qui subissaient les humeurs changeantes du fauteur de troubles d'Asgard.
Le dieu, toujours empoigné par l'humain, le téléporta tout simplement au pied de la roue, à même le sol, entraînant le blond avec lui, qui visiblement désorienté par le soudain changement de décor, lâcha prise, ce qui permit au dieu de faire quelques pas en arrière, le même sourire aux lèvres, pour aller voir le corps meurtri de plus près. Une légère grimace apparue sur ses lèvres, pauvre bougre, il était presque compatissant à sa douleur. Lentement, tel un prédateur, le brun tournait autour du corps, recensant les diverses fractures ouverte ou non. Barton était dans un bien piteux état, et lorsque le brun posa son regard sur son visage... Disons qu'il fronça les sourcils dans une moue d'une profonde perplexité. Un Barton, peut-être bien. Son Barton, sûrement pas. Le dieu de la ruse était profondément physionomiste, et même les années en moins de l'homme qui s'était écrasé au sol n'aurait pas suffit à rendre ses traits aussi méconnaissable.
« Mais qu'avons-nous là ? »
Lentement, le brun s'accroupi, inconscient des actions de Clint en cet instant. Il empoigna les cheveux sur l'arrière de la nuque du corps inerte et releva son visage pour l'examiner plus attentivement, avant de lever les yeux pour trouver Barton, tournant la tête qu'il tenait dans la direction de ce dernier.
« Regarde ça Hawkeye, suprise ! Ça n'est pas toi. Moi qui était presque convaincu du contraire. Dis moi petit oiseau, qui avons-nous là ? »
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Sujet: Re: When the dream turn into a nightmare. [Pv ft Clint Barton. ] Lun 24 Oct - 0:37
When the dream turn into a nightmare
Clint ξ Loki
« Et dis-moi, qu'est-ce qui peut bien te faire croire que j'y suis pour quelque chose ? Tu es le seul responsable ici Barton. Tu es le seul en contrôle. »
Je fronçais les sourcils, poignant avec plus de fermeté dans le tissus, maintenant l'Asgardien bien en place. Comment ça je suis le seul en contrôle ? En contrôle de quoi exactement ? J'avais en revanche moins de mal à croire que je sois le seul responsable. Ça me ressemblait bien, même si je n'avais aucune putain idée de ce dont il est question ici. J'ouvris la bouche pour lui lancer une réplique cinglante quand il reprit la parole, et l'air particulièrement joueur qui flottait sur son visage n'avait strictement rien de rassurant.
« Je meurs cependant d'envie de voir ça de plus près, pas toi ? »
Et avant que je n'ai le temps de le lâcher ou de l'engueuler à nouveau, le décors autour de nous changea rapidement, devenant flou et se mêlant avec un autre. Et en moins de temps qu'il n'en fallait pour le réaliser, nous étions à un autre endroit. Je lâchais l'autre bâtard et reculais d'un pas, presque en même temps que lui.
Désorienté, je laissais mon regard courir sur les alentours. Il me fallut quelques secondes pour prendre conscience que nous étions au pied de la grand roue. Mon premier instinct fut de prendre la fuite, de profiter de l'occasion pour échapper au dieu des mensonges. Mais il y avait quelque chose que je ne pouvais pas omettre. Le corps. Est ce que je pouvais vraiment laisser Loki seul avec le corps brisé qui gisait en bas de la roue ?
« Mais qu'avons-nous là ? »
Non, je ne pouvais pas.
Barton, un de ces jours tu va finir par avoir vraiment des problèmes.
Putain.
Mais le ton du dieu était tel qu'il avait de toute évidence trouvé un truc avec lequel joué. Et bordel, que je sois damné si je laissais le dieu de la malice jouer avec le cadavre d'un petit garçon. Je serrais les dents et m'avançais vers lui, me penchant légèrement pour tenter d’apercevoir ce qui fascinait tant le forgeur de mensonge.
« Regarde ça Hawkeye, suprise ! Ça n'est pas toi. Moi qui était presque convaincu du contraire. Dis moi petit oiseau, qui avons-nous là ? »
Mon regard tomba sur le petit corps et je sentis mon corps se glacer alors que, bien sur, je le reconnaissais. C'était Barney. Barney, mon grand frère, mon protecteur, mon héro. Je restais sur immobile quelques secondes, le regard figé sur le visage tordu de douleur de mon ainé. Tombé de la grand roue à ma place. Aurais du être moi. Ma faute.
La culpabilité me tomba dessus comme la misère sur le monde, oppressante, étouffante. Elle me renvoyait à ce putain de moment ou j'avais reçus cette foutue lettre du FBI. Un putain de héro. Soudainement, il m'était insupportable de voir Loki aussi près du corps de mon frère. Il n'avait pas le droit d'être là, pas le droit de le toucher. Il avait peut-être survécu à la chute ?
« Lâche le tout de suite. »
Ma voix était blanche, sans doute comme mon visage, mais le ton était ferme. Je m'avançais à grande enjambée vers eux, serrant les poings, rongé par l'espoir qu'il puisse avoir survécu à la chute, comme je l'avais fais.
Une fois à la hauteur de mon frère, je repoussais avec colère le dieu, l'envoyant rejoindre le sol un peu plus loin. Mais je ne lui prêtais déjà plus attention, à lui comme aux possibles représailles. La seule chose qui avait de l'importance pour l'instant, c'était de sauver la vie de Barney.
Je me penchais rapidement sur le petit corps, n'hésitant qu'une demi-seconde avant de prendre son pouls. Rien. Il n'y avait rien.
« Non, non, non, non, non ! »
Je me penchais pour attraper un morceau de verre qui traînait à terre et le positionnait devant son nez et sa bouche. Parfois le rythme cardiaque était trop faible que pour être perçus à la main, mais la personne était toujours en vie.
« Aller merde, t'as intérêt à être toujours en vie. Et j'en ai rien à foutre de ce que t'en penses, cette fois ci je suis là. »
Mais Barney ne respirait plus. Et j'avais la sensation de n'avoir, une fois de plus, rien pus faire pour lui. Je fermais les yeux quelques secondes, serrant les poings, sentant le verre mordre la chaire de ma paume. La douleur me remit droit dans mes baskets et je relevais la tête, cherchant le dieu du regard, espérant à moitié m'en être tiré à bon compte. Mais il était toujours là, ses grands yeux observateurs fixés sur moi. Je réprimais un frisson et reportais mon attention sur le corps, glissant précautionneusement mes bras en dessous pour le soulever avec délicatesse.
Je me relevais avec l'enfant dans mes bras et me dirigeais d'un pas sec vers la roulotte la plus proche. Je pénétrais rapidement à l'intérieur et l'allongeais sur le lit, recouvrant le corps encore tiède d'une couverture. Je reviendrais m'en occuper plus tard. Il fallait que je m'occupe de Loki... Il en avait déjà vu bien assez comme ça.
Lorsque je ressortis de la roulotte, mon visage était fermé. Et bien sur, il était toujours là. Connard. Je serrais les dents et les poings. Je m'arrêtais devant lui, barrant le passage à la roulotte de mon corps.
« Si tu t'approche encore de lui, dieu asgardien ou pas, je te retrouverais et te botterais le cul tellement fort que tes ancêtre le sentiront passer. »
J'ancrais mon regard dans le sien pendant une grosse poignée de seconde avant qu'un détail derrière lui n'attire mon attention. Un stand de tir. Tout n'était peut-être pas perdu. Allez Barton, t'as peut-être bien une chance finalement.
« Mais t'es pas là juste pour le plaisir d'évoquer le bon vieux temps je suppose. Tu veux quoi ? »
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Sujet: Re: When the dream turn into a nightmare. [Pv ft Clint Barton. ]
When the dream turn into a nightmare. [Pv ft Clint Barton. ]