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| Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard) | |
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Richard Rider Héros Indépendant Date d'inscription : 22/10/2015 Messages : 1041 Multicomptes : non ! le Worldmind me suffit ! Dollars : 1798 Avatar : Jared Padalecki Age : 32 apparent Surnom : Rick, Richy Nom de code : Nova Localisation : NY Métier : Récupérateur revendeur Race : Humain amélioré
| Sujet: Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard) Lun 26 Oct - 23:01 | |
| Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard)
Flash Back Premier contact
La livraison de 10h00
Je n'avais pas encore assez de ressources afin d'acquérir un local suffisant pour mes petites activités particulières et je devais me fondre dans la masse pour échapper aux radars des autorités chargées du contrôle des personnes possédant une aptitude hors du commun. J'avais donc pris un petit boulot de coursier sur cycle, écologique à souhait dans cette nouvelle New-York, et pédalais une bonne partie de la journée afin de faire illusion tout en prenant garde de ne pas dépasser les limites de vitesse acceptables. C'est lors d'une de ce livraisons que je rencontrais Felicia Hardy, patronne de l'agence de détective privés Cat’s Eye Investigations. Les circonstances, ou plutôt ma maladresse, voulurent que je fasse usage de ma vitesse de réaction fulgurante dans le noir complet, ce qui attisa la curiosité de la jeune femme et sans doute l'incita à répondre favorablement à mon offre de services ponctuels pour son entreprise. Le boulot de détective privé est parfois très proche de celui de super héros et vice versa, même si les personnes et les affaires traitées sont d'un niveau tout autre, et encore c'est à voir. Nous nous quittions donc pour cette fois sur la promesse d'un contrat en bonne et due forme qui me ferait devenir son employé à temps partiel.
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Flash Back Seconde Rencontre
Le test à la gare Centrale
Quelques jours plus tard, je reçus un message de ma nouvelle patronne me demandant de me rendre au Grand Central Terminal, qui avait été rebâti au même endroit et pratiquement avec les même dispositions qu'autrefois, à la différence près que les trains étaient devenus des monorails allant à des vitesses hallucinantes dans leur tubes de translation. Ce que je ne savais pas à ce moment là, c'est qu'elle me pistait depuis le début avec mon horodateur qu'elle avait piraté et qu'elle savait en permanence où je me trouvais. Même si ma situation financière avait déjà bien changé entre temps, je continuais mon job de livreur encore quelques temps et j'étais d'ailleurs à l'autre bout de la ville quand je reçu ce message qui me laissait 17 minutes pour me rendre à destination. Un humain normal sur une moto et connaissant les raccourcis des quartiers aurait pu réussir aussi, mais j'optais pour une façon moins académique, j'y allais en volant dans ma belle armure, tous brouilleurs en action et rasant les bâtiments pour passer inaperçu avec mon vélo sur le dos. Arrivé sur place, elle me balada quelques peu puis je découvrais ma cible, Felicia elle même travestie et visage caché sous un immense chapeau à plume violette. J'obéissais à ses consignes et abordais l'inconnue pour découvrir que c'était ma patronne. De là, nous en profitions pour prendre un petit déjeuner tout en discutant tranquillement de choses et d'autres, et surtout de la façon surprenante dont j'avais parcouru une telle distance si vite. Ne me demandez pas pourquoi je ne me suis pas levé pour disparaître dans la foule à ce moment là, peut être le magnétisme naturel de Felicia mêlé à un sentiment de solitude qui me rongeait, mais je lui avouais plus ou moins être une personne ayant quelques capacité hors du commun au risque qu'elle me dénonce aux autorités, ce qu'elle ne fit pas pour finir. Elle m'avoua m'avoir fait passer une sorte de test d'aptitude que j'avais au final réussi et nous nous quittions alors avec la promesse d'autres affaires ensemble.
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Résumé du début de l'affaire Le crime sans cadavre L'appartement de Staten Island
Une affaire avait été confiée à l'agence Cat’s Eye Investigations. Elle avait été traité par la police de New York qui, malgré les nouveaux moyens mis à sa disposition l'avait bâclée du fait du manque de conviction, d'expérience et de professionnalisme des enquêteurs. Il faut dire que la reconstruction avait remis à neuf les bâtiments et les institutions, que les forces de l'ordre sur le terrain étaient aptes à réagir de façon plus ou moins musclée à des troubles éventuels, créés par des humains "normaux" ou un peu spéciaux, mais qu'en terme d'enquêteurs de la criminelle, les anciens ayant été soit supprimés, soit reclassés, il n'y avait que des petits nouveaux, des bleus, formés à la va vite et manquant d'expérience dans le domaine. On était loin de l'esprit de déduction d'un Columbo ou d'un expert de série avant le grand chambardement. Les appareils étaient performant et ultra high-tech, mais les personnels pour analyser les résultats et les interpréter n'étaient pas vraiment au point eux. C'est le frère de la victime qui avait apporté le dossier sur le bureau de Felicia, dossier qui avait le petit problème de contenir un meurtre sans cadavre. Enfin, pas tout à fait, il y avait des morceaux du corps, 2 doigts, une oreille et assez de sang pour supposer que la victime était morte, mais le reste avait disparu, volatilisé. L'équipe policière avait déduit que les 3 litres et quelques de sang plus ces morceaux retrouvés attestaient d'une séance de torture mortelle, les chances de survie étaient plus que maigres, et avait classé le dossier sans suite jusqu'à ce qu'on retrouve éventuellement le reste un jour. Felicia avait accepté le challenge et m'avait contacté pour l'occasion et je laissais de côté ma petite fonderie personnelle pour la rejoindre devant un immeuble rénové de Staten Island. J'arrivais rapidement sur les lieux en empruntant les égouts et en circulant sous la surface de l'eau en mode furtif, ce qui était suffisant pour déjouer les détecteurs des services de surveillance, qu'ils soient officiels ou non. Nous nous étions retrouvé bientôt dans l'appartement, Felicia avait les clefs, et nos investigations dans cet environnement à la sur-propreté presque douteuse nous amenèrent à conclure qu'il y avait de grosses zones d'ombre sur cette scène de crime, surtout que comme Felicia était plus ou moins au courant de ma double identité, j'avais utilisé les appareils de mon armure, qu'elle découvrit pour la première fois en fait, pour analyser les lieux et les indices. Nous avions découvert alors que le sang répandu en flaque sur le sol provenait de plusieurs sources temporelle et non pas d'une unique saignée, la jeune femme ou un complice avaient prélevé plusieurs fois son sang puis l'avait stocké et enfin versé sur le sol pour faire croire au meurtre. En outre, mes analyses m'indiquèrent que la victime possédait le gène X et une aptitude à la régénération absolument incroyable. Les doigts et l'oreille coupés avaient sans aucun doute déjà repoussé. Mais tous les engins du monde ne sont rien face à la perspicacité et à l'esprit aiguisé de l'être humain, surtout quand on parle d'une grande professionnelle comme Felicia Hardy. Elle dénicha un petit bout de papier dans le bazar de la chambre, qui détonnait par rapport au reste de l'appartement par son désordre, qui nous indiqua l'étape suivante pour effectuer nos recherches actuellement à nouveau dans une impasse. En effet, même si nous avions la conviction maintenant que la victime était vivante, nous ne savions pas où elle pouvait se trouver, et notre mission était justement de retrouver sa trace avant tout. Notre nouvel objectif était son ex employeur, un garde meuble à proximité du Yankee Stadium dans le Bronx, et je décidais de gagner du temps pour nous y rendre en la portant dans mes bras et en faisant un voyage ultra rapide par les airs jusque là. Après tout, elle savait maintenant ...
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Résumé du début de l'affaire Le cadavre est une mutante fugueuse Le garde meuble et la décharge du Bronx
Je ne vais pas vous faire trop patienter, rassurez vous ^^ Nous sommes arrivés donc dans le Bronx et le responsable des locaux se montra bizarrement très coopératif (c'était le sentiment inavoué de Felicia, moi je n'y ai vu que du feu). Il nous conduisit sans problème au box concerné après nous avoir montré des vidéos de surveillance où on voyait un individu pouvant être notre victime se rendre quelques jours après le meurtre supposé. En y entrant, nous découvrions une pièce vide à l'exception de 2 grand cartons que je scannais après avoir revêtu une fois de plus mon armure. L'un d'eux contenait des affaires provenant de l'appartement, notamment les bocaux dans lesquels avait été conservé le sang des perfusions et la tenaille qui avait servi à couper les doigts de la soit disant malheureuse alors que l'autre contenait une bombe artisanale qui nous aurait balayé si nous avions tenté de l'ouvrir. Je découvrais ensuite un pan de mur amovible qui nous fit découvrir une sorte de cache et Felicia trouva un vieux paquet de graines de tournesol comme on en trouve dans beaucoup de serveuse automatiques, graines qui avaient été empoisonnées d'ailleurs, alors que moi même je sortais d'un tas de vêtement en boule une casquette d'une de ces entreprises qui justement remplissent ces appareils de consommables appréciés des gourmands ou des pressés en tous genres. Felicia, en fin limier, découvrit dans le double fond d'une armoire métallique l'ouverture d'un passage vers les conduits d'aération de l'immeuble, puis, pendant que j'étudiais le plan de cette installation, elle trouvait encore un morceau de papier griffonné où était noté : " 21 - 08 - 2147 : Angle 90° 5th Avenue Rockefeller". Avant de nous attaquer à cette nouvelle énigme, Je partais en exploration dans les gaines et arrivais enfin à une autre issue fermée qui donnait sur un appartement de l'immeuble voisin et derrière laquelle je détectais une présence féminine s'affairant. Je revins alors sur mes pas et faisait part de mes observations à ma patronne et nous décidions d'y aller par les voies naturelles (entendez par là par la porte d'entrée ^^). L'appartement en lui même ne nous apprit rien d'autre, si ce n'est que ceux qui vivaient là n'avaient aucune notion d'hygiène ni de propreté. Mes propres investigations nous indiquèrent qu'ils étaient 4, deux femmes dont notre fugitive et deux hommes, tous mutants. Quand à la personne que j'avais détecté quelques minutes avant, elle s'était enfuie par la fenêtre donnant sur les escaliers de secours et je la suivais emportant Felicia dans mes bras pour m'envoler vers l'adresse inscrite sur le morceau de papier.
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Résumé du début de l'affaire Le rendez vous de la mutante fugueuse Shopping in Manhattan
Allez ! dernière ligne droite ! Et nous voilà partis, destination Manhattan, Centre Rockfeller. C'était un des quartiers qui avait été reconstruit en premier, à peine modernisé pour conserver un peu le souvenir du passé. Les buildings étaient fait avec des matériaux derniers cris, mais leur formes et proportions avaient été respectées. J'atterrissais donc dans la 50 ème avenue, le long de l'église Saint Patrick encore en travaux, hors de détection de tous appareil et bientôt nous déambulions dans les rues, Felicia et moi, bras dessous, bras dessus comme un couple normal. Si ce n'est les véhicules, on se serait crus revenus dans le monde d'avant, et je me rendis compte très vite que ma tenue n'était pas adaptée au lieux, j'étais venu sans prendre le temps de me changer, et mon jogging, même s'il faisait "vintage", dénotait pour les environs et la faune qui y circulait. Je décidais donc d'emmener ma compagne faire quelques emplettes dans un des magasins les plus selects du coin, chez Brooks Brothers. Ma carte noire à caractères d'or fit merveille pour décongestionner l'agent de réception et l'hôtesse de caisse de prime abords glacials à mon arrivée. Nous avions tout le temps devant nous et donc ce fut une séance d'essayage agrémentée de petits fours et de boissons fines qui s'ensuivit à l'issue de laquelle nous sortions enfin, Felicia toujours aussi classe et moi ressemblant un peu moins au petit cousin bouseux tout juste arrivé de sa banlieue profonde. Il nous restait encore presque 3 heures à tuer, et comme j'avais très faim. J'invitais donc ma partenaire à un repas au (New-)Summer Garden & Bar at Rock Center Cafe, endroit très sélect autrefois et à nouveau aujourd'hui, situé sur le côté de la place du sapin de Noël. Il y avait là en surface des bancs circulaires sur une place piétonnes où les gens savouraient toujours un gobelet de café ou un Hot-dog acheté à un des petits kiosques tout en lisant le journal et en contre bas, dans l'espace délimité par des drapeaux, la terrasse de l'établissement. La suite commence alors que nous arrivons au restaurant.
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J'avais opté pour une tenue à la fois correcte et décontractée, un peu gentleman farmer, laissant la cravate de côté dans un des sacs que je tenais, et nous étions revenus sur nos pas bras dessus, bras dessous, Felicia semblant apprécier ce petit moment de détente ce qui me faisait plaisir en retour, pour descendre finalement dans les entrailles de la Rockfeller Plaza. Là un garçon nous accueillit et nous proposa le choix d'une place en terrasse, en "plein air" sous le niveau du sol, ou d'une autre à l'intérieur. D'autorité, je choisissais la seconde solution, le plein air étant trop bruyant. Il nous conduisit jusqu'à une petite table près de la vitrine d'où nous pouvions voir les gens passer en haut sans en être incommodés. On nous apporta rapidement les cartes des vins et de menus afin que nous fassions notre choix. J'espère que tu as faim ... Moi j'ai l'estomac dans les talons ... Tu voudras un cocktail avant ? Pour ma part, je choisissais un Spiked Frozen Lemonade au Jack daniels et un Trio of Crostini comme plat principal. Je savais qu'il n'y aurait pas la quantité, mais aussi que je pourrais me rattraper plus tard avec un bon T-Bones frites dans un petit établissement du Texas ouvert toute la nuit. Nous avions plus de 2 heures et demi devant nous avant de devoir courir pour nous poster à l'affût, bien que si je me mettais en tenue, je pouvais pirater toutes les caméras du coin et repérer nos proies plus rapidement, mais maintenant que j'avais côtoyé cette jeune femme pleine de talents, je savais qu'une approche directe permettait souvent de voir des choses qu'un écran pouvait oublier de nous montrer. On nous apporta nos apéritifs, accompagnés de quelques toasts et amuses gueules, et je levais mon verre à sa santé. A notre succès ! Et à la santé de celle qui nous a permi de nous retrouver ici aujourd'hui ... |
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| Sujet: Re: Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard) Mar 27 Oct - 0:27 | |
| Notre enquête avait été mise en stand-by durant quelques instants, parce que nous nous étions amusés à acheter de beaux vêtements pour que nous puissions nous fondre dans ce quartier assez huppé de Manhattan. J'aimais les vêtements que j'avais acheté, et Richard avait choisi un bel ensemble lui aussi. Nous jouions au parfait petit couple, ce qui ne me dérangeait pas du tout, au contraire, cela m'amusait fortement. Est ce que nous jouions seulement au petit couple ? Est ce que quelques parts, nous n'en étions pas un ? On pouvait dire cela, même si pour le moment, j'étais sa patronne, et lui mon employé, rien de plus, rien de moins, disons que nous sommes sous couverture pour trouver une jeune femme et peut être certains de ces amis afin de connaître leur situation. Notre but n'était pas de ramener la soeur à son frère, mais de le tenir au courant de la situation. Si elle voulait le revoir, puisqu'elle était visiblement en vie, libre à elle de le faire, puis je ferrais mon rapport à son frère, et il fera ce qu'il voudra de ces informations. En tout cas pour le moment, je n'y pensais pas trop puisque nous nous dirigions là où il m'avait indiqué tout à l'heure, où il voulait manger. L'endroit n'avait jamais été vraiment testé par ma petite personne. Je ne savais pas ce qu'il en était pour lui mais visiblement il mènerait la danse dans cet établissement. Il choisit donc une place à l'intérieur, pour plus de calme et de sérénité pour nous deux, espérant que j'ai une faim gargantuesque parce que c'était visiblement son cas vu qu'il avait l'estomac dans les talons. Je souris à sa phrase alors que nous venions de nous apporter les cartes.
" J'ai faim oui, de façon normal, mon estomac est à sa place, il n'est pas tombé dans mes talons comme toi. "
Je souriais à cela parce que je savais très bien que c'était une image, que son estomac n'était pas véritablement tombé. Ne sachant pas quoi choisir, je prendrais la même chose que mon ami Richard. S'il prenait ça, c'est que ce devait être fameux, sinon, il se serait rabattu sur quelques choses d'autres, n'est ce pas ? En tout cas, l'heure du rendez-vous approchait de plus en plus. Il était environ 19h et quelques minutes sur mon téléphone, il ne faudrait pas trop tarder même si techniquement, nous n'étions pas très loin de la place. Je ne savais pas encore à quoi nous allions assister. Une rencontre ? Un attentat ? Après tout, nous avions croisé des bombes alors tout me semblait possible. Il faudra être attentif. Le serveur vint nous demander ce que nous allions prendre, et je disais donc que je prendrais la même chose que mon compagnon. On nous apporta bien rapidement l'apéritif accompagné de quelques mises en bouche. Il leva son verre et je faisais de même, souriante. On dirait un rendez-vous galant alors que pourtant, ça ne l'était pas, pas vraiment en tout cas. Heureusement qu'il y avait le cadre de l'enquête en arrière plan sinon, ce serait effectivement le cas. Nos verres se touchaient alors, et j'en buvais une gorgée.
" Tu es déjà venu ici Richard ? Parce que c'est chic, je n'y avais encore jamais mis les pieds mais ça à l'air sympathique. "
Je ne savais pas s'il connaissait vraiment ou si c'était sa partie "informatique" qui lui avait conseillé l'endroit mais en tout cas, ça me plaisait vraiment, je trouvais presque cela dommage que nous avions rendez-vous ailleurs dans quelques heures à peine. Je crois que je me serais plu à rester ici quelques minutes de plus. Pourtant, j'en connaissais si peu sur Richard, mais sa compagnie m'était fort agréable je dois dire. |
| | | Richard Rider Héros Indépendant Date d'inscription : 22/10/2015 Messages : 1041 Multicomptes : non ! le Worldmind me suffit ! Dollars : 1798 Avatar : Jared Padalecki Age : 32 apparent Surnom : Rick, Richy Nom de code : Nova Localisation : NY Métier : Récupérateur revendeur Race : Humain amélioré
| Sujet: Re: Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard) Mar 27 Oct - 0:54 | |
| [/center] On nous apporta nos consommations et le serveur nous indiqua que notre commande arriverait rapidement ensuite. Felicia ayant prit le parti de suivre mes choix, ce furent deux verres du même breuvage que nous entrechoquions à la santé de ce jour et de cette heure. " Tu es déjà venu ici Richard ? Parce que c'est chic, je n'y avais encore jamais mis les pieds mais ça à l'air sympathique. "Je la regardais d'abord d'un air surpris puis mon sourire s'élargit et je me tenais de rire pour ne pas me faire remarquer. Tout en dégustant mon verre, appréciant les saveurs mêlées dans ce breuvage, je me penchais légèrement au dessus de la table pour me rapprocher d'elle : En fait, j'ai cherché sur internet et j'ai choisi sur la liste proposée au hasard, je n'ai jamais mis les pieds dans un restaurant comme ça de ma vie et depuis que je suis revenu, je n'ai fréquenté que des cantines, des fast-foods et quelques bar à camionneurs, rien de très chic en fait ... Je fis le tour des lieux du regard, me retournant à demi pour observer l'arrière salle peu remplie à cette heure. Les gens venaient manger plus tard le soir, après leurs journées et quand le petit peuple aura déserté les rues pour laisser la place aux clients légitimes. Je revins à elle et vidais mon verre : Je pensais que cela te ferait plaisir et cela te conviendrait plus qu'un simple Hot-dog au coin de la rue ... Je me suis trompé peut être ... Et puis j'avais besoin d'une tenue plus correcte pour mes autres affaires et maintenant il me fallait bien l'étrenner non ? Autant que ce soit dans un endroit adéquat avec une personne que j'apprécie non ?Je restais un peu silencieux après, ne sachant si j'avais bien fait ou pas du coup. Le serveur vint apporter notre repas en réponse à la disparition de la dernière goutte du cocktail de Felicia entre ses lèvres. Quand je vis arriver le plateau, j'en salivais presque, quand je découvrais les immenses assiettes qu'il supportait, je me léchais les babines, mais quand une fois les assiettes posées devant nous je découvrais la petitesse des parts, ma figure fit place à une mine déconfite. En à peine trois bouchées j'en aurais fini, quatre en sauçant avec un des trois malheureux morceau de pain qu'il avait posé dans une corbeille entre nous. Il revint avec un autre plateau et ajouta un plat chacun contenant un supplément de garniture, enfin supplément est un bien vaste mot pour une si petite quantité ... Je bougonnais presque, essayant de retenir ma déception qui devait se refléter sur mon visage. Heureusement qu'on a eut quelque chose chez les Brother's, parce que là ... Même si c'est très bon, c'est pas vraiment de la nourriture ... Je n'avais pas fait de vrai repas depuis deux jours complètement absorbé par la récupération et la refonte de ma dernière acquisition, le revêtement d'un satellite européen qui avait été percuté par une météorite quelques années plus tôt. Je dégustais donc ce frugal repas, d'une finesse pour finir bien moins effective que ce qu'il prétendait. J'étais déçu, pour moi, mon estomac,mes papilles et surtout pour Felicia qui avait dû connaître bien mieux. Désolé ... La prochaine fois je te laisserais choisir ... Dis je enfin en brisant en 2 un des petits pains ronds pour saucer mon assiette. Même si cela ne se faisait pas, je me payais le luxe de récupérer jusqu'à la dernière parcelle de cette assiette qui en fait ne m'en avait pas donné pour mon argent. Mon intention de faire ce détour au Texas devint une certitude. - Spoiler:
L22 11:58 1015
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| Sujet: Re: Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard) Mar 27 Oct - 1:04 | |
| Comme je le pensais, Richard n'était pas très coutumier de ce genre d'endroit, mais cela ne m'étonnait pas puisqu'il n'avait encore jamais vu le lieu du sol comme il avait pu me le dire. Si je viens régulièrement dans le coin, ce n'est pas forcément pour manger un morceau contrairement à ce qu'on pourrait croire. Même si mon cabinet se situe à Brooklyn, ma réputation me précède et j'ai du beau monde qui se bouscule parfois au portillon, des personnes modestes mais aussi des personnes avec un haut revenu. D'ailleurs, pour celles-ci, je n'hésite pas à augmenter mes tarifs, je sais qu'ils payeront quoiqu'ils adviennent, parce que s'ils viennent me voir, c'est déjà qu'ils sont au bout du rouleau ou presque. Aujourd'hui je me traînais un train de vie hors norme alors que mon affaire, certes très intéressante, ne me permettrait même pas de rembourser ces frais, mais je m'étais habillée à l’œil et pour le repas ce serait sans doute la même chose, disons que j'étais l'invitée de Richard pour le coup, mais ce n'était pas pour autant que j'avais acheté les choses les plus chères. En tout cas, il n'avait jamais vraiment fréquenté ce genre d'endroit, il était plus habitué à du bas de gamme ou de la restauration rapide à ce que je vois. Cela devait le changer sans doute, mais moi aussi parce que je me prépare mes petits plats à la maison, ou alors si je n'ai pas le temps, je fais comme lui, un marchand de tacos dans la rue, un petit arrêt dans une chaîne de restauration rapide, un chinois, un japonais ou alors un bar qui fait aussi restaurant, rien de très haut de gamme. J'avais demandé au cas où même si je m'en doutais quand même fortement, mais ça prouvait un intérêt que j'avais pour sa personne, parce que j'aimais beaucoup l'endroit, je le retiendrais pour les prochaines fois. Puis sa seconde réplique me fit sourire, me surprenant presque, de façon agréable. Un hot-dog dans la rue m'aurait tout aussi bien convenu, mais j'avoue que ce lieu était meilleur pour nous deux.
" Tu sais, je ne suis pas une femme forcément très compliquée, un hot-dog ou un tacos m'aurait plus, mais j'avoue que tu as raison avec nos belles tenues ce restaurant est bien meilleur, surtout quand on passe par ici avec une personne d'une très bonne compagnie. "
Étais-ce le fait que j'avais été dans ces bras musclés précédemment qui nous avait rapproché ? Ou étais-ce la logique des choses ? Je ne saurais dire, mais je savais à présent que je pouvais lui faire entièrement confiance, mieux que je pouvais compter sur lui pour des choses que j'aurais mis des semaines à obtenir en temps normal. Notre enquête du jour avait avancé à la vitesse de la lumière grâce aux éléments qu'il avait pu me donner, même si je restais partisane des enquêtes à l'ancienne. Même si on peut analyser tout un tas de données avec un ordinateur, parfois, on passe à côté des choses les plus simples. En tout cas, le cocktail qu'il avait choisi était d'une excellence certaine, le repas le serait tout autant sans doute. Le serveur vint alors à notre table pour nous servir. Les plats semblaient être bien garni vu la taille des assiettes mais en vérité, ce n'était pas tellement le cas. Que voulez-vous ? Quand on goutte au luxe, on a la quantité qui va avec. La mine de Richard me fit sourire parce qu'il semblait un peu blasé de ne pas avoir autant qu'il l'avait espéré. Il avait raison, cela devait être bon et raffiné mais ne remplirait pas plus que cela nos estomacs, lui qui avait faim, ce n'était pas de chance. Il me le dit alors à haute voix.
" En même temps, c'est une enseigne luxueuse que tu as choisi, c'est raffiné, très bon, mais la quantité n'est pas forcément au rendez-vous malheureusement. Mais ne t'en fais pas pour ça, ce n'est pas très grave. "
Et je lui faisais un petit clin d'oeil alors que je prenais une petite bouchée de ce qu'il y avait dans mon assiette. Il me dit alors que la prochaine fois, il me laisserait choisir. Cela impliquait donc qu'il pensait déjà à une prochaine fois ce qui me ravissait, plus que je ne l'aurais pensée au début de cette journée exquise.
" Marché conclu, je choisirais la prochaine fois. Ce sera peut être moins classe qu'ici mais il y aura sans aucun doute plus de quantité pour ravir ton estomac. "
Je pensais déjà à un petit restaurant dans le quartier chinois de la ville mais bon, nous n'étions pas encore à la prochaine fois. Il fallait finir ce que nous avions dans nos assiettes même si c'était déjà le cas pour Richard. Je finissais finalement peu de temps après lui. Quand j'y pensais, peut être que nous passerons par là-bas après avoir sans doute résolu notre affaire. On nous apporta ensuite un dessert qui n'était pas bien plus grand que le contenu des plats précédents. Je décidais de ne pas prendre de café, aussi bon pouvait-il être. Il était à présent presque 21h, notre rendez-vous suivant ne nous attendrait pas.
" Bien, maintenant que nous avons mangé un peu, je pense que nous allons pouvoir nous mettre en place. Je ne sais pas ce que tu en penses, mais peut être serait-il bien que tu te mettes sur un piédestal pour tenter de voir quelques choses de plus que moi qui va rester sur le plancher des vaches. "
Oui, nous pourrions communiquer par téléphone, mais sans doute serait-il mieux qui polarise son armure pour observer la scène du haut d'un des building du coin. Moi, je serais sur place pour tenter d'apercevoir notre "victime" si nous pouvions l'appeler ainsi. |
| | | Richard Rider Héros Indépendant Date d'inscription : 22/10/2015 Messages : 1041 Multicomptes : non ! le Worldmind me suffit ! Dollars : 1798 Avatar : Jared Padalecki Age : 32 apparent Surnom : Rick, Richy Nom de code : Nova Localisation : NY Métier : Récupérateur revendeur Race : Humain amélioré
| Sujet: Re: Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard) Mar 27 Oct - 9:14 | |
| Le dessert étais à la mesure du reste, deux cuillères et puis hop! disparu dans les oubliettes en ne laissant qu'un arrière goût de trop peu. Felicia refusa le café que lui proposait le serveur et je l'imitais, demandant par la même occasion l'addition. Quand il fut assez éloigné de nous pour aller chercher sa borne à carte bancaire, elle se pencha vers moi, m'enveloppant de son parfum dans l'air ainsi déplacé. " Bien, maintenant que nous avons mangé un peu, je pense que nous allons pouvoir nous mettre en place. Je ne sais pas ce que tu en penses, mais peut être serait-il bien que tu te mettes sur un piédestal pour tenter de voir quelques choses de plus que moi qui va rester sur le plancher des vaches. "Je hochais la tête distraitement, envoûté par son odeur, puis je regardais dehors : Tu as raison, j'en profiterai pour pirater les caméras du coin et je te ferai parvenir les images intéressantes sur ta tablette. On restera en contact d'une façon ou d'une autre de toute manière ... Le garçon revenait et me tendit le sabot où il avait introduit ma carte pour que je tape mon code et nous nous levons et sortons. La nuit était tombée et les éclairages publics s'étaient mis en marche, illuminant la plaza et les rues voisines où la population que nous croisions tout à l'heure avait sensiblement changé. Toujours du luxe où qu'on posait le regard, mais des mines plus fermées de gens qui venaient de sortir de leur travail. C'était l'heure des traders et des courtiers de moyenne gamme, les autres, les grands requins étant sans doute en train de prendre un verre entre eux tandis que les petits turbinaient encore derrière leurs écrans. Nous remontions donc vers la 50 ème avenue, bras dessus, bras dessous, comme un couple de flâneur, mais l'esprit et les sens aux aguets. Je vais aller me changer le long se Saint Patrick, je te contacte dès que je suis en place ... Et pour donner le change à un éventuel observateur, je lui fis une bise sur la joue et traversais rapidement pour disparaître au coin de la rue. Là, je me faufilais entre les véhicules en stationnement et disparaissais derrière les panneaux en tôles ondulées qui clôturaient l'espace de sécurité sous les échafaudages. Arrivé dans un coin sombre, je polarisais mon armure et m'envolais vers les cimes. Je me positionnais sur l'avant dernier étage principal du chantier et donnais l'ordre de recherche des images vidéos de toutes les caméras du coin. Il y en avait partout, les plus faciles à capter étant celles qui fonctionnaient avec une transmission Wifi. Les autres, mes senseurs affinaient le signal traversant les fils, isolaient les protocoles et finalement me renvoyaient une image aussi nette. En prime, j'avais accès à tous les portables du coin et entre autres à celui de Felicia et à sa tablette. J'avais sélectionné un certain nombre de caméras, les mieux placées en fait, et en avait fait une sorte de damier où un processus de reconnaissance cherchait notre cible pour moi. Immobile tel une gargouille, je contactais Felicia en ouvrant un canal de communication privilégier sur son téléphone et sa tablette : Je suis en position, et tu dois voir s'afficher sur ton écran un damier des images des caméras que j'ai sélectionné. Toute la zone est couverte jusqu'à 200m dans tous les sens. Je t'ai en visuel et j'observe aussi les rues directement, comme ça, je devrais rater le moins de chose possible. Si elle approche, nous seront avertis normalement. Je savais qu'elle ne pouvait me voir, mais je la saluais quand même par habitude. L'attente ne devrait pas être trop longue. J'avais donné au Worldmind quelques instructions complémentaires qui s'avérèrent finalement très utiles car il m'avertit bientôt de mouvements et déplacements anormaux dans la zone. J'avais ris juste avant car il avait détecté Felicia comme ayant des évolutions suspectes et je l'avais éliminée tout de suite en lui demandant de la tenir à l'oeil au cas où. Trois hommes et une femme venant du nord vers le lieu de rendez vous ... Ils viennent de se séparer et se dispersent ... Active le quatrième carré de la 5ème ligne pour agrandir l'image ... Ils avaient l'attitude de gens qui préparent une embuscade ... Il ne restait que 5 minutes avant l'heure H et une alarme de reconnaissance m'indiqua que la cible était arrivée, accompagnée elle aussi, 2 hommes et une femme, comme je m'y attendais. La cible arrive, 50ème face à moi, case 10 6 pour l'image. Elle est accompagnée ... Attend ordres et reste en observation prêt à intervenir ... L'esprit militaire du Nova-Corps prenait doucement le dessus et des options d'interventions se calculaient et me parvenaient englobant tous les protagonistes, y compris Felicia et les badauds présents ... J'étais prêt à fondre sur un simple mot, un simple geste, un petit clic ... |
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| Sujet: Re: Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard) Mar 27 Oct - 11:23 | |
| Classieux, c'était le mot, mais si la qualité était présente, la quantité faisait clairement défaut, mais genre véritablement, surtout pour le prix que cela allait coûter mais bon, ce n'était pas très grave, le moment avait été fort heureusement agréable. Il fallait donc à présent passer à l'étape suivante, c'est à dire la résolution de notre enquête, parce qu'il ne fait aucun doute, nous allions trouver cette jeune femme dans quelques minutes et sans doute que nous saurons quoi faire, peut être même que nous pourrions éviter un drame, qui sait ? Je ne l'espérais pas, mais bon, on ne sait jamais. Peut être qu'ils avaient prévus quelques choses de gros, peut être que non. Nous n'avions pas assez d'éléments pour savoir, pour le moment en tout cas. Richard en tout cas était d'accord avec moi sur le principe, il allait piraté les caméras de circulation pour que je puisse avoir une vue d'ensemble sur les rues adjacentes. Je lui souriais pour montrer mon approbation à propos de cela. Le serveur revint, Richard paya et nous partions déjà. Nous n'avions pas de raisons de traîner ici plus que de temps de toute façon. La nuit montrait le bout de son nez, ce ne serait peut être pas aussi simple de repérer la jeune femme présumée disparue, morte même selon tout le sang que nous avions trouvé, mais si elle avait cette capacité de régénération alors cela était possible. Bref, nous nous dirigions donc vers le lieu supposé de rencontre, de rendez-vous. On ne savait pas exactement ce que cela représentait malheureusement. Mais nous étions assez fort pour trouver ce que nous cherchions, à n'en pas douter. Richard me fit une bise sur la joue avant d'aller se changer pour polariser son armure et se mettre en place. Moi, je continuais ma route là où je devais me trouver. J'arrivais rapidement en position, tout comme Richard d'ailleurs. Très vite, il me contacta à propos de sa position, et des caméras qu'il avait piraté. Sans lui, ce genre de choses ne seraient humainement pas possible, je dois bien l'avouer. S'il était comme moi, nous n'aurions que deux visions à partager, mais là, nous avions pratiquement un point de vue omniscient sur la scène qui allait se jouer dans quelques minutes. Visiblement, je serais avertis lorsque notre jeune femme arrivera par ici. Est ce qu'elle sera seule, je ne le sais pas, pas encore mais il se pourrait qu'elle ne le soit pas. Ce que je voulais, c'était avant tout lui parler, lui dire que son frère la cherchait, je voulais savoir ce que je pourrais lui dire si jamais elle ne souhaitait pas le revoir ou si elle voulait lui souhaiter adieux, ou un autre message. Mon but n'était aucunement de la ramener dans un lieu où elle ne voulait pas être, ni avec des personnes qu'elle ne souhaitait pas voir ou revoir. De mon point de vue, je voyais beaucoup de monde là, mais pas notre suspecte, jusqu'à ce que Richard me contacte une nouvelle fois. J’agrandissais le carré qu'il fallait pour la voir elle, ainsi que ces acolytes. Qu'est ce qu'ils pouvaient bien préparer ? Un attentat ? Cela m'en avait tout l'air mais pourquoi ? Pour quelles raisons ? Pour revendiquer quelles choses ? Tant de questions, si peu de réponses pour le moment. Le quatuor avait donc décidé de se séparer.
" Je vais voir notre jeune femme. Je te laisse garder un oeil sur ces complices car je sens le mauvais coup arriver. "
Je le lui disais, mais j'étais presque persuadé qu'il les gardait à l'oeil quand même. Il me précisa où je devais regarder sur ma tablette mais je la rangeais, j'avais notre cible si on pouvait l'appeler ainsi en visuel. Je ne voyais pas Richard mais je savais qu'il me voyait, qu'il me surveillait.
" Je vais tenter une approche frontale et directe avec la jeune femme. Reste aux aguets, parce que je ne sais pas ce qui pourrait se passer. "
La jeune femme était en face de moi également, je décidais donc de lui foncer dessus bien involontairement, à peine, juste de quoi m'excuser par la suite. Le choc fut très léger, mais cela allait me permettre de débuter la conversation. Bien entendu Richard n'en perdrait pas une miette, il pourrait sans doute voir des choses que je ne pouvais pas voir à mon niveau.
" Excusez-moi, je suis vraiment désolé. Attendez, on se connait je crois. - Vous devez faire erreur. - Non, non, je crois qu'on a suivi des cours ensemble au lycée, des cours d'espagnol, nos classes étaient regroupées ensemble, les autres avaient allemand ou italien pendant ce temps. - Désolé mais votre visage ne me revient pas. - Je suis bête, j'aurais du me présenter de prime abord : Amanda Fields, ça ne vous dit rien ? - Amanda ? Sérieusement ? T'es passé chez le chirurgien ou quoi ? - Oui, j'avoue, mon nez ne me plaisait pas, et puis, j'ai aussi fait un régime. - C'est bizarre de te revoir, mais je suis désolé, j'ai pas le temps de te parler, je suis pressée là. - Oh, je vois, le monde est petit, peut être qu'on se recroisera prochainement, ça m'a fait plaisir de te revoir. - De même. "
Je ne savais pas si mon subterfuge avait fonctionné mais je le verrais très vite. J'avais glissé une petite balise GPS dans sa poche au cas où. J'avais regardé dans ces années de lycées et de collège si j'avais un trait de famille avec quelqu'un qu'elle pouvait potentiellement connaître et morphologiquement parlant, c'était cette Amanda Fields qui me ressemblait le plus. J'aurais pu lui parler directement cependant, lui dire la vérité mais je sentais qu'elle était derrière quelques choses. Je regardais donc sur ma tablette et visiblement, elle ne semblait pas être perturbée par ma rencontre, elle avait donc du croire que j'étais vraiment cette Amanda. Je la suivrais à distance cependant, pas avec ma tablette, mais bien avec mes propres yeux, parce que si elle ne semblait pas avoir tilté à mon sujet, peut être que c'était le cas, juste qu'elle savait garder son sang froid. Je sais, je n'étais pas là pour ça à la base, mais, j'avais terriblement envie de savoir même si cela pouvait me mettre en danger pour la suite. |
| | | Richard Rider Héros Indépendant Date d'inscription : 22/10/2015 Messages : 1041 Multicomptes : non ! le Worldmind me suffit ! Dollars : 1798 Avatar : Jared Padalecki Age : 32 apparent Surnom : Rick, Richy Nom de code : Nova Localisation : NY Métier : Récupérateur revendeur Race : Humain amélioré
| Sujet: Re: Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard) Mar 27 Oct - 11:55 | |
| Quand elle rangea sa tablette et m'avertit qu'elle allait au contact directement, je sentis une lame de sueur froide glisser le long de mon dos. Avec les 4 premiers qui maintenant balisaient le terrain plus ou moins camouflés dans le décors et la mutante et ses compagnons, la situation n'était pas très favorable pour ce genre de prise de contact. Je n'avais aucun moyen de savoir de quoi étaient capables les 2 hommes et la femme qui étaient avec elle, sans aucun doute ceux qui vivaient dans l'appartement poubelle que nous venions de quitter quelques heures auparavant. Je la vis débouler, percuter la jeune femme puis déballer toute son histoire qu'elle avait sans aucun doutes possibles préparé depuis un moment. On ne tire pas une Amanda Fields ancienne copine de lycée comme ça du chapeau sans avoir un minimum potassé l'article. Pendant qu'elle réalisait son petit tour, je tenais à l'oeil les 3 autres, ou plutôt les 7 autres, car comme je l'avais plus ou moins subodoré, tous étaient de la partie. La bande des 4, a qui j'attribuais le doux nom de Gang B, s'était un peu roidie, sans plus, échangeant des signes entre eux, tandis que les 3, le Gang A donc par définition, s'étaient statufiés et opéraient un mouvement de convergence discret pour secourir éventuellement leur partenaire aux prises avec cette inconnue qu'était Felicia. Curieusement, la femme buta sur la bordure, l'un des hommes faillit être renversé par un taxi et le dernier se vit barrer la route par une voiture déposant un groupe de jeunes, tout cela en même temps, totalement synchro ... J'étais tendu comme la corde d'un arc, prêt à filer comme une flèche pour secourir ma partenaire au cas où les choses tourneraient mal, mais me détendis un peu quand les deux anciennes copines d'école se séparèrent et même esquissais un sourire narquois quand mes senseurs détectèrent le bip-bip caractéristique d'un GPS en marche logé dans la poche de la mutante alors qu'il n'y était pas avant. Sacrée Felicia ! A peine quelques mètres après avoir laissé son ex copine, ma patronne, la jeune femme parla aux autres, sans doute munis comme elle d'oreillettes et d'un micro. Elle les rassurait en des termes peu élogieux pour Amanda/Felicia. Elle avait un sac à dos et un scan rapide m'indiqua aussi qu'il y avait une arme dedans. Du coup, je fis la même chose sur les autres qui eux n'en avaient pas. Par contre, les 4 autres étaient armés eux, mais d'armes blanches en une matière dépourvue de métal, de la céramique sans doute ... Curieux ... Cette particularité peu commune me fit penser à quelque chose et j'en informais ma partenaire : Ton amie d'enfance a un flingue dans son sac, et ses compagnons doivent avoir des pouvoir psioniques influençant les objets d'une façon ou d'une autre, enfin au moins un peu agir sur les objet en métal ... Au fait ... Bravo pour le coup de la copine et du GPS ... pendant que je lui disais cela, la seule fille du groupe adverse se détacha du mur contre lequel elle était adossé et vint à son tour rencontrer notre cible dont les compagnons réagirent immédiatement en convergeant et en entourant l'intruse. L'atmosphère n'était pas des plus cordiale en bas, après quelques noms d'oiseaux, peut être une nouvelle forme de présentation ou de civilité chez les jeunes mutants, l'intruse demanda à la cible de ne pas faire quelque chose à propos de la banque toute proche et de son directeur un certain Wilson, ajoutant que cela ne pouvait que desservir la cause, et provoquer des représailles. L'interpellée lui répliqua d'aller faire quelque chose de pas très propre à une partie de son anatomie que je ne nommerais pas chez des gens peu recommandables ou des animaux au choix. Les poings se serraient, les tentions montaient et les 3 compagnons de l'intruse se retrouvèrent derrière ceux de la cible à une vitesse surprenante, enfonçant leur couteaux dans leur dos en leur tenant une épaule, position qu'il était très difficile à contre carrer sans prendre la lame dans les entrailles. Ne voulant pas perdre un mot de la conversation qu'ils avaient, j'envoyais un texto à Felicia lui résumant la situation nouvelle, les noms d'oiseaux et les grossièretés en moins, mais avec juste cette information complémentaire, le Pater de celui que voulait punir la cible pour avoir fait un remake de 50 nuances de Grey mais sans son consentement il y a plusieurs mois , était un sénateur favorable au fichage des mutants et même à leur élimination éventuelle. Je me demandais si il était judicieux que j'intervienne ou pas et je me décidais enfin avertissant ma partenaire de vive voix : Felicia, remonte la 5 ème jusqu'au prochain croisement, on se retrouve tous les 3 là bas" Et je fonçais comme une balle sur le petit groupe, choppais notre victime/fugueuse/mutante et l'embarquais dans les airs d'un seul mouvement à une vitesse frôlant les 500 km/h, plus rapidement l'aurait désarticulée, sans qu'aucuns des autres ne réagissent, enfin pas tout de suite, et pas contre moi, parce qu'ils se sautèrent mutuellement dessus ensuite ... Mais ça, ce n'était pas mes oignons pour l'instant ... La jeune femme que je tenais à bout de bras gueulait (il y a pas d'autre mot) et ne s'arrêta que quand je la déposais devant Felicia. Je te laisse lui expliquer pendant que je retourne calmer ses petits camarades ... Et je filais en rase motte vers les autres alors que l'alerte mutant était donnée par les flics du coin. Cela allait vraiment chauffer dans pas longtemps si je ne les persuadais pas de se calmer et de se disperser ...
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| Sujet: Re: Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard) Mar 27 Oct - 15:42 | |
| Je prenais quelques risques mais ils étaient mesurés, du moins en théorie. Je savais que Richard n'était pas très loin de toute façon, et qu'il pourrait venir à mon secours en cas de problème. Si elle ne m'avait pas cru, je me serais faite grillée comme une vulgaire saucisse, mais comme je ressemblais assez à cette ancienne collègue de classe, mon plan avait fonctionné. Je la suivais donc à une bonne distance. Je ne savais combien de personnes étaient avec elle mais visiblement, le coup était bien préparé, peut être un peu trop d'ailleurs. Il se cachait quelques choses derrière, c'était presque une certitude que voici, mais quoi ? J'étais bien incapable de dire ce qu'elle comptait faire. Alors que je la suivais elle en priorité, puisque c'était elle que nous devions retrouver, Richard suivant les autres, il me contacta pour me dire qu'elle avait une arme dans son sac, rien de très anormal à mon sens, et que l'un de ces copains pouvait influencer le métal. Je ne savais pas comment il pouvait savoir cela mais s'il agissait sur le métal comme Magnéto, peut être que je me retrouverais à nue dans quelques instants c'était à voir, mais en aucun cas un problème majeur. Richard me félicita pour le coup de la copine d'enfance, enfin copine, c'était un bien grand mot, une connaissance vaguement négative dirons nous, et pour le GPS. Quand les chances de me faire griller son aussi forte, c'est souvent que je tente ce genre d'approche. Selon la culpabilité de la personne, la puce GPS sert plus ou moins. Dans le cas présent, son utilité sera là mais peut être pas très importante, ce serait à voir. En tout cas, un petit sourire était arrivé sur mon visage. Il semblait impressionné, mais je ne suis pas une pro pour rien.
" Tu m'as pris pour une débutant peut être ? "
Et mon sourire en coin regarda en direction de là où se trouvait approximativement Richard, le sourire aux lèvres. Visiblement, devant moi, la jeune femme était maintenant entourée de plus de personnes encore. Je me disais que peut être, un braquage se préparait. Il y a de nombreuses banques dans le secteur, mais peut être que ça n'avait simplement rien à voir avec ça, peut être que le geste était plus symbolique, peut être qu'elle voulait lutter contre le partie collectif ... Tellement de possibilité et pour le moment pas vraiment de réponses, mais ça ne saurait tarder. Visiblement le groupe ne semblait pas être d'accord, mais je ne savais pas vraiment ce qui se passait. Richard me fit un petit topo de la situation. Il me dit alors de me diriger dans une ruelle non loin de là pour que nous puissions nous retrouver tous les trois. Je devais comprendre par là, qu'il allait intervenir et m'amener la jeune femme que nous recherchions, n'est ce pas ? Je ne posais pas de question et après un bref hochement de tête, j'agissais comme il me le demandait. Ceci était un avantage que je n'avais pas l'habitude d'avoir. En d'autres temps, c'est à dire sans Richard, j'aurais été "obligée" d'attendre, de tenter de comprendre la situation. Bref, alors que je venais d'arriver dans la rue, je vis Richard débouler à toute vitesse me déposant pour ainsi dire mon colis devant moi. Il allait tenter de régler la situation avec les autres puisque cela semblait partir en cacahuète. Je lui expliquais donc la situation calmement. Elle n'avait pas tenter de s'enfuir ce qui était une bonne chose déjà, il faut dire que tout de suite, je lui avais que je ne lui voulais pas de mal, que j'étais à sa rechercher à la demande de son frère. A l'évocation de celui-ci, elle fut à la fois peinée, et agréablement surprise. Ils devaient être proches sans doute, il devait connaître ses capacités, raison pour laquelle il n'avait pas cru à sa mort malgré tout ce sang dans son appartement. Je ne lui expliquais pas comment j'étais arrivée à elle ce soir, pas le temps mais je l'avais fait. Je lui demandais donc ce qu'elle comptait faire : revoir son frère ou couper les ponts de façon définitive ? Et sa réponse semblait l'attrister. Elle ne voulait pas le revoir, pas avant un moment, pour sa sécurité. Je comprenais donc cela, je m'arrangerais à ma sauce pour lui dire ce qu'il aurait à entendre. Mais je ne pouvais pas m'arrêter là. Quel était son but ? Elle ne voulait pas me le dire, mais avec un peu de persuasion, elle finit par se livrer à moi. Elle voulait lutter contre le partie collectif et le fichage des mutants. A ce niveau là, j'étais d'accord avec elle, si cela avait été abandonné, c'était pour une bonne raison, n'est ce pas ? Je n'étais moi-même pas blanche comme neige comme on pourrait le croire, mais pour le moment, je ne pourrais pas lutter activement à ces côtés. Je lui donnais néanmoins mon numéro de téléphone, si je pouvais lui rendre un quelconque service ce serait avec plaisir. Une dernière question me taraudait pourtant. Qu'avait-elle prévu aujourd'hui ? Elle ne voulait pas me le dire, de toute façon, elle ne pourrait plus le faire aujourd'hui. L'attention avait été un peu trop portée sur elle et ces collègues. Richard devait y être pour quelques choses sans doute. Cela semblait pourtant être prévisible. Je me demandais ce qu'il était en train de se passer sur la place ... |
| | | Richard Rider Héros Indépendant Date d'inscription : 22/10/2015 Messages : 1041 Multicomptes : non ! le Worldmind me suffit ! Dollars : 1798 Avatar : Jared Padalecki Age : 32 apparent Surnom : Rick, Richy Nom de code : Nova Localisation : NY Métier : Récupérateur revendeur Race : Humain amélioré
| Sujet: Re: Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard) Mar 27 Oct - 16:13 | |
| Il ne m'avait fallu qu'à peine 20 secondes pour extraire la jeune femme et l'amener à Felicia et je revenais maintenant vers ses petits camarades et leurs pseudo agresseurs à toute vitesse. Un poil plus vite même car déjà ils étaient en train de se battre, les uns demandant où était leur amie et les autres essayant de comprendre comment elle avait disparu. A 500 km/h, l'oeil humain a du mal à assimiler certains événements et ils n'avaient enregistré qu'un éclair bleu et or et peu d'autres choses, leurs cerveaux n'ayant pas encore fait la décomposition de ce qui avait transité au travers de leurs nerfs optiques. Il y avait bien un manipulateur de ferraille dans le lot, assez doué pour balancer une voiture en stationnement contre un de ses adversaires et pour le coincer contre un mur. Un autre avait échappé à son agresseur en devenant intangible une seconde et la seconde fille du groupe avait quasi électrocuté le sien. Une belle brochette de pouvoirs donc dans le groupe de notre cible, de quoi faire des ravages. Mais la contre attaque fut aussi musclée, comme on pouvait s'y attendre de la part d'un commando d'interception mutant envoyé contre d'autres mutants. La seule fille du groupe, que j'avais baptisé Gang B pour plus de commodité, Groupe qui s'était révélé comme étant affilié à d'une sorte de confrérie anti fichage, la meneuse donc réagit alors en entourant miss électro d'une sorte de gangue élastique qui la privait d'air et elle commençait à suffoquer. Celui qui avait été coincé par la voiture avait changé sa structure moléculaire et venait de la repousser comme si ce n'était qu'un édredon, la couleur mise à part, il avait la force d'un Hulk. Le troisième se relevait étourdis et fit jaillir de ses poings des sortes de long pics de corne brute et se préparait à bondir sur le manipulateur de métal. Une belle baston qui se mettait en place et vers laquelle je fonçais maintenant à la vitesse du son. De tous les côtés, les caméras me renvoyaient leurs images sur le kaléidoscope interne ainsi que celle des flics qui empêchaient les civils de venir dans le périmètre. Ils devaient attendre des renforts pour régler le problème car je les trouvais très calmes et efficaces, trop calmes ... Cela ne présageait rien de bon pour ces mutants tous occupés à s'entre déchirer alors qu'ils faisaient virtuellement partis du même cercle ... Je lançais l'ordre de brouiller les signaux des appareils dans tout le quartier par soucis d'anonymat. J'arrivais donc au milieu d'eux comme un éléphant dans un magasin de porcelaine et atterrissais un genoux à terre en balançant un magistral coup du plat de la main sur l'asphalte. L'effet cumulé de l'onde de choc qui me suivait du fait de la vitesse supersonique que j'avais atteinte pour revenir et de celle que je venais d'infliger dans le sol les déstabilisa et les pétrifia assez pour que je passe à l'action sans entraves de leur part. Je me redressais et saisissais la jeune femme du "Gang A", miss électro, avant qu'elle ne touche le sol évanouie ainsi que celle qui lui avait infligé ce traitement et les emmenais vers les toits. Je déposais la petite camarades de notre fugueuse au sommet de l'immeuble qui faisait le coin de la rue où elle se trouvait avec que Felicia, l'entrapercevant au passage en pleine discussion avec elle, et déposais sur une plateforme l'autre quelques immeubles plus loin. Cela fait, je revins illico presto rechercher deux autres mutants, le manipulateur de métal et son acolyte le dématérialiseur qui était encore dans les vapes et les déposais manu militari auprès de leur camarade. Le "Gang A" était au grand complet, à l'abris. Restait les 3 autres du "Gang B" qui se relevaient maintenant, alors que je revenais en arrière pour la troisième fois. Je fus accueilli par une volée de trucs en corne qui vinrent percuter inutilement mon armure tandis que celui qui avait changé sa structure moléculaire me chargeait rageusement, le troisième était toujours allongé par terre encore sous le coup de la décharge électrique qu'il avait encaissé. Tel un toréador, j'esquivais la charge de l'ersatz de Hulk et le chopais par le col avant de tournoyer sur moi même et de l'envoyer rejoindre les toits par la voie des airs. Voyant cela, le gicleur de cornes arrêta de tirer et tourna les talons pour s'échapper, au risque de tomber sur les flics armés jusqu'aux dents qui l'attendaient au coin de la rue. Je le rattrapais le temps d'un battement de cils, le chopais par la ceinture de son pantalon, fis demi tour en rase motte et attrapais le dernier qui se relevais à peine enfin, complètement groggy, et les déposais quelques instants plus tard aux côtés de leurs camarades, la mutante au pouvoir constricteur soutenait la copie d'Hulk qui avait un peu de mal à se remettre de son atterrissage. Je restais un instant immobile au dessus de leurs têtes pour leur lancer : Si j'étais vous, je ne resterais pas là, ils vont quadriller le quartier dans les minutes qui suivent ... Rentrez chez vous ... Désolé si je vous ai malmenés ... avant de filer moi même vers l'autre toit et distiller le même genre de message au second groupe en ajoutant que leur amie les rejoindrait plus tard. C'est assez satisfait de moi que je filais à nouveau pour disparaître au coin de la rue et fouler le plancher des vaches en dépolarisant mon armure. Les choses auraient pu tourner beaucoup moins bien pour eux, et peut être pour moi, mais à part quelques bleus, tout c'était bien passé et je passais le coin dans l'autre sens en marchant cette fois dans mon beau costume tout neuf pour finalement m'adosser au mur en observant Felicia et notre ex cible finir leur discussion. Pour moi, l'affaire était bouclée et j'en était content et un peu malheureux à la fois, content parce que en fin de compte cela c'était passé à peu près bien dans l'ensemble, malheureux parce que notre duo allait devoir se séparer pour cette fois et je m'étais habitué à avoir Felicia auprès de moi. Elle me manquait déjà ... A moins qu'on ne puisse fêter cette réussite, pour moi s'en était une, autours d'un dernier verre éventuellement accompagné de quelques petites choses à grignoter ... Mon estomac réclamait sa part de gâteau ! Comment avais je pu résister à plusieurs mois dans l'espace en n'étant sustenté que par ce que me fournissait mon équipement ? |
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| Sujet: Re: Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard) Mer 28 Oct - 14:31 | |
| Je n'avais donc pas failli à ma mission, celle que l'on m'avait confié, nous avions même réussi quelques choses de plus que ce qui était prévu, enfin, ça, c'était avant tout grâce à Richard parce que sans lui, même si je n'étais pas une simple humaine, j'aurais été bien incapable de faire quoique ce soit contre le groupe de mutants. Je connaissais à présent un peu plus mon interlocutrice, j'aurais sans doute l'occasion de la revoir prochainement, pas dans l'immédiat, mais quelques choses me disait que nous pourrions être amené à nous revoir. J'en étais intimement persuadée. Richard venait d'arriver dans mon dos, il nous observait dans son beau costume fraîchement payé. Je laissais donc partir la jeune femme. Sans doute qu'aujourd'hui, nous lui avions éviter de mourir, ou en tout cas, de finir en prison ou dans un espace protégé dont elle ne pourrait pas sortir si facilement. Si le parti collectif était aussi agressif avec nous, avec le fichage des mutants, on ne connaissait pas encore pleinement leur plan. Et pour le moment, ce n'était pas ma priorité, non, pas du tout même. Je me retournais donc vers l'homme bien habillé qui n'était pas très loin de moi.
" Alors, on s'est bien amusé avec ces petits jeunes ? Je n'ai pas vu ce qui s'est passé exactement, mais je crois que la discrétion n'a pas été très présente. Je me doute bien que tu ne pouvais pas faire autrement cependant. Mais bon, on peut dire qu'on a réussi à éviter le pire. Bien jouer monsieur Rider. "
Et je le regardais avec un petit sourire complice. Même si j'aurais aimé plus de discrétion à propos de tout cela, les choses avaient été faites, nous ne pouvions plus revenir en arrière. Il faut dire qu'avec deux bandes de jeunes mutants ayant des idéaux bien différents, cela ne pouvait guère finir autrement mais je suppose que Richard avait agit comme il fallait pour éviter que cela ne s'ébruite trop. Bien entendu, le coin n'allait pas être très sûr pour les heures à venir, la police, les médias seront là, se demandant bien ce qui avait pu se passer exactement. Il n'y aurait alors que les témoignages des personnes présentes, expliquant avoir vu une sorte d'Iron Man s'occuper des méchants. Je suppose qu'ils vont dire ça puisque Richard avait polariser son armure et qu'elle était ressemblante à celle de la référence commune, c'est à dire Tony Stark. Tout le monde se poserait des questions, sans doute que quelques vidéos avaient été prises, sauf s'il s'en était chargé en les piratant ou je ne sais trop quoi. Il avait à lui seul bien plus de capacité que je ne pouvais moi-même en avoir, un atout de poids dans la balance même si je dois vous avouer qu'en commençant notre affaire, je ne pensais pas que nous en arriverions à ce point là. Mais j'aime bien l'aventure, je ne suis pas une aventurière pour rien, même si je suis plutôt une détective privée, et une cambrioleuse à mes heures perdues évidemment.
" Un petit verre ça te tente ? A moins que tu ne préfère prendre part à un vrai repas dans un petit restaurant bien moins chic que celui que nous avons pu croiser tout à l'heure ? En même temps vu l'heure, tous ne sont pas encore ouvert. T'es prêt à me suivre ou tu as peur ? On pourra se faire un petit débriefing sur notre première véritable affaire ensemble comme ça. "
Je savais qu'il n'aurait pas peur, il n'avait pas peur de moi, mais peut être qu'il avait faim. Personnellement, ça allait, mais je me prendrais bien un petit truc à grignoter dans un restaurant qui fait aussi bar la journée et donc le soir et qui est donc ouvert alors qu'il est 22h passé maintenant. Cette journée était folle, et elle n'était peut être pas terminée. |
| | | Richard Rider Héros Indépendant Date d'inscription : 22/10/2015 Messages : 1041 Multicomptes : non ! le Worldmind me suffit ! Dollars : 1798 Avatar : Jared Padalecki Age : 32 apparent Surnom : Rick, Richy Nom de code : Nova Localisation : NY Métier : Récupérateur revendeur Race : Humain amélioré
| Sujet: Re: Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard) Lun 2 Nov - 12:43 | |
| Felicia en avait fini avec la jeune mutante et se retourna enfin vers moi ... Alors, on s'est bien amusé avec ces petits jeunes ? Je n'ai pas vu ce qui s'est passé exactement, mais je crois que la discrétion n'a pas été très présente. Je me doute bien que tu ne pouvais pas faire autrement cependant. Mais bon, on peut dire qu'on a réussi à éviter le pire. Bien joué monsieur Rider. Je ne pus m'empêcher d'avoir un froncement de sourcils contrarié quand elle avait commencé sa tirade, mais je me déridais immédiatement sous son ton enjoué. En effet, nous avions évité le pire aussi bien pour les mutants, pour la population, et surtout, surtout, pour le dénommé Wilson. Si le directeur de la banque visée avait été touché, et d'après ce que j'en avais compris à moindre mots il aurait dégusté sévère, son père, sénateur de son état et farouche défenseur du fichage systématique des mutants et autres "sur doués" de tous poils aurait sauté sur l'occasion pour accélérer et durcir cette lois abjecte et inutile. Comme l'avait dit la meneuse de l'autre groupe de mutants, cela aurait desservi leur cause et surtout mené le pays, et peut être toute la planète à terme, vers une guerre où aucun des deux camps ne serait sorti vainqueur. Cette histoire de fichage me déplaisait au plus haut point, même si au fond de moi, j'en voyais la nécessité bénéfique. L'utilisation d'une telle liste pouvait être pernicieuse par qui que se soit de mal intentionné ... J'ouvrais la bouche pour lui répondre, pour l'assurer que rien n'aurait pu être fait de plus, Mais ..., mais il poursuivit avec ce sourire ravageur et cette façon de cligner des cils à vous faire fondre comme guimauve au soleil ... Un petit verre ça te tente ? A moins que tu ne préfères prendre part à un vrai repas dans un petit restaurant bien moins chic que celui que nous avons pu croiser tout à l'heure ? En même temps vu l'heure, tous ne sont pas encore ouvert. T'es prêt à me suivre ou tu as peur ? On pourra se faire un petit débriefing sur notre première véritable affaire ensemble comme ça. J'eus bien du mal à masquer ma joie. Un verre, un repas, un débriefing ? Autant de temps passé encore ensemble loin de cette salle affaire même si elle en serait encore un peu le centre d'intérêt ... Il fallait que je me calme, toute émotion est une faille qu'un autre peut utiliser, et cette jeune femme avait un don pour entailler mon armure intérieure forgée au fil du temps. Je pris un air boudeur et lui répondis avec un ton mesuré pour cacher le plaisir que me procurait son invitation : Je serais plutôt partisan du restaurant, peu importe le cadre pourvu que l'assiette et les convives soient plaisants ... Je suis prêt à te suivre jusqu'en enfer, Patronne ..., je souriais malicieusement à mon tour en m'approchant du bord de la route et en faisant signe à un taxi providentiel de s'arrêter pour nous prendre. J'ouvris la portière et l'invitais à monter à bord tout en lui murmurant : C'est plus prudent d'y aller comme n'importe quel mortel en ce moment je crois, et non, tu ne me fais pas peur, tu m'impressionnes c'est tout ... Je pris place à ses côtés, la laissant donner ses instructions au chauffeur tout en la regardant faire. C'était la première fois aujourd'hui que nous étions ainsi aussi proche en dehors du cadre professionnel, enfin presque, car ne sachant pas bien quoi dire, j'embrayais sur le seul sujet que nous avions en commun pour rompre le silence qui se serait installé inévitablement entre nous vu mon peu d'expérience dans ce genre de situation. Pendant que je jouais avec mes petits camarades comme tu disais, j'en ai profité pour fouiner un peu dans les mails et les fichiers du dénommé Wilson ... Pas joli, joli ... Je comprends pourquoi elle a voulu faire croire à sa disparition et lui donner une leçon ... Le chantage à la dénonciation contre des sévices corporels et sexuels, ça n'est pas très ... civilisé je crois ... Il y a là dedans de quoi faire sauter plus d'un sénateur ... Les vidéos passées en accéléré inondaient encore mes pensées me donnant la nausée. Ce gars était un fondu pervers, comme son père d'ailleurs, et je détournais la tête pour regarder par la fenêtre pour cacher mon dégoût. Pendant la bataille, j'avais reçu l'information en masse, triant sur le volet ce qui pouvait servir et était important, mais maintenant que j'étais au calme, le phénomène récurrent de flash back me remontrait des portions aléatoirement ... Cela durerait plusieurs minutes encore et j'espérais que le temps de notre trajet serait suffisant pour que tout revienne à la normale ... Je ne voulais pas entacher notre première soirée de ce genre d'images rémanentes ... |
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| Sujet: Re: Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard) Mer 4 Nov - 23:53 | |
| Oui, j'aurais forcément aimé que la discrétion soit plus grande mais Richard avait du faire en sorte que ça le soit, plus ou moins, au mieux des possibilités. Il faut dire qu'il avait pas mal de choses en réserve sous le capot, enfin avec son armure, donc la chose ferait du bruit, mais pas trop, moins que s'il n'avait pas été là sans doute. Il y aurait sans doute des conséquences à tout cela, c'était même une certitude, je dois l'admettre, mais elles seront moins grande que si les jeunes s'étaient battus entre eux, faisant de gros dégâts, mais aussi offrant au monde, une bien mauvaise vision des mutants alors que les choses bougent en coulisse. Je voyais bien que Richard semblait être encore dans l'action même s'il avait dépolarisé son armure. Il semblait vouloir se justifier sur ce qu'il avait fait, mais je ne lui en laissait pas le temps, lui proposant un verre, un vrai repas, et un petit débriefing de cette journée dont je ne dévoilais bien entendu pas la nature. Cela pourrait être très professionnel, ou un peu moins selon ces réactions, même si je ne doutais pas de ces envies les plus intimes. Non, je ne suis pas télépathe, mais cela se voit, et pour tout vous dire, c'est même réciproque, mais je ne suis pas du genre à faire le premier pas, du moins en général. Je vais le laisser venir à moi. Richard semblait être emballer pour la suite à donner à cette soirée même si sa joie semblait être un peu contenue. Il était joueur le petit. Il était prêt à me suivre jusqu'en enfer, ce qui était plutôt bon signe, n'est ce pas ? Je ne comptais pas aller m'amuser avec Hadès et son royaume, mais peut être que je l'embarquerais dans des affaires différentes me concernant. Peu importe la relation patronne/employé, il était capable de tellement de choses qu'il ne me faisait aucun doute qu'il était devenu en peu de temps plus qu'un simple employé. Sur cette affaire, il avait été un très bon complice, notre duo avait parfaitement fonctionné, bien plus que je ne l'aurais imaginé, bien plus que s'il n'était qu'un simple humain, il faut bien l'avouer. Il héla alors un taxi qui passait par là et qui était libre, une chance pour nous deux semble-t-il. Il me fit alors une confession qui me plu grandement. S'il avait raison à propos de se déplacer normalement pour les heures à venir, il semblerait que je l'impressionne. C'est vrai, je ne peux pas nier que je suis une femme forte, j'aime bien avoir la maîtrise sur ce qui se passe. Mais il ne fallait pas nier que si cette affaire avait été si rondement menée, c'était grâce à Richard. Une fois que je rentrerais au bureau, j'aurais énormément de choses à analyser pour mon bon plaisir, parce que mon but était de retrouver la jeune femme qui n'était pas morte. Je l'avais fait, tout le reste n'était que du bonus, et cela ne prendrait pas tellement de temps grâce à monsieur Rider. Sans lui je ne me serais même pas amusée à faire des prélèvements, des analyses et tout ce qui va avec, mais là, je pourrais m'amuser. En tout cas, je donnais mes instructions au taxi pour que nous nous retrouvions devant un petit restaurant pas très loin d'ici, quelques pâtés de maison tout au plus pour que nous puissions manger quelques choses de bien gras, tout du moins, de plus quantitatif que lors de notre semblant de repas chic dans ce restaurant étoilé. Richard me parla alors de ce dénommé Wilson. Visiblement, il y avait des histoires de chantage sexuel, des choses presque basique pour un homme de cette trempe.
" Cela ne m'étonne pas le moins du monde. Pour un homme de ce calibre, c'est presque des choses normales que d'agir de la sorte. Mais bon, ce n'est pas nos oignons. Notre but était de retrouver cette jeune femme et c'est ce que nous avons fait. Il ne me restera plus qu'à dire à son frère ce qu'il doit savoir. Nous avons fait bien plus que ce que nous devions faire. En tout cas, je suis toujours aussi impressionnée par ta rapidité et ton efficacité sur le terrain. "
Un petit compliment qui voulait tout dire pour moi, même si je ne savais pas comment il allait interpréter cela. Je ne suis pas quelqu'un qui donne facilement des compliments mais quand ils sont mérités, j'en fais. Le taxi arrêtait alors sa course devant le petit restaurant italien que j'avais en tête. Je n'y étais pas retournée depuis quelques mois, mais il ne semblait pas avoir changé d'un pouce. Je payais la course du taxi avant que Richard ne le fasse, histoire de voir s'il allait me dire quelques choses.
" Voilà, un restaurant italien juste ici, j'espère que cela te convient. Sinon, il y a une petite sandwicherie à une centaine de mètres de là, qu'est ce que tu préfère ? Je me ferais bien une pizza mais c'est à toi de voir. "
Sans attendre de réponse, je me dirigeais en direction du premier sans y entrer. Peut être qu'il avait envie d'un bon gros burger, ou d'un steak avec des frites, ou d'une belle grosse pizza, à voir bien entendu. |
| | | Richard Rider Héros Indépendant Date d'inscription : 22/10/2015 Messages : 1041 Multicomptes : non ! le Worldmind me suffit ! Dollars : 1798 Avatar : Jared Padalecki Age : 32 apparent Surnom : Rick, Richy Nom de code : Nova Localisation : NY Métier : Récupérateur revendeur Race : Humain amélioré
| Sujet: Re: Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard) Jeu 5 Nov - 11:53 | |
| La réponse de Felicia me choqua tellement que je répondais à peine à son compliment à propos de mes performences d'un "Merci, tu n'es pas mal non plus ...", je ne pouvais intellectuellement concevoir que ce genre de pratiques soit considérées comme étant presque normales dans une société soit disant libre en ce qui concerne les relations intimes. J'avais plus ou moins vu cela dans quelques films qu'on visionnait en ville le week end, mais je pensais que c'était de l'ordre de l'exceptionnel et presque de l'ordre de la légende urbaine ... Autant nous pouvions passer comme étant des presque des puritains, des fleurs bleues, qu'aujourd'hui je plaignais les jeunes gens qui devaient découvrir leur sentimentalité et leur sexualité dans un tel environnement. J'en étais si interloqué que je réagissais avec un temps de retard quand elle sortit la monnaie pour payer notre chauffeur. Mais enfin ! ..... Hé oui ! Vieille école, vieux jeu ... Et en plus, j'avais largement les moyens alors que même si Felicia n'était pas sans le sous, le fonctionnement de son agence lui coûtait souvent un bras à la fin du mois, ce qui l'avait mise en difficulté parfois par le passé, souvent sauvée par un versement providentiel, sans doute le paiement d'une affaire réalisée. J'avais demandé au Worldmind de faire quelques recherches le lendemain de ma signature de contrat, histoire de voir où je mettais les pieds, donc j'avais eu accès à sa comptabilité officielle et officieuse ainsi qu'à d'autres informations dont elle ne pouvais se douter mais sur lesquelles je passais pudiquement l'éponge, je n'étais absolument plus aussi psycho-rigide qu'autrefois, vraiment ... Une ride de contrariété barrait donc mon front mais s'effaça un peu quand elle me proposa de choisir entre ce petit restaurant italien dont les lumières tamisées nous invitaient à entrer ou un cadre beaucoup plus moderne et sans aucun doute bruyant. Le choix fut vite fait pour moi et d'autant plus qu'elle s'était avancée jusqu'à la porte de l'établissement puis s'était retournée, me signifiant bien évidemment ce à quoi elle préférait. Elle était magnifique ainsi posant sous la lanterne vénitienne servant d'enseigne à l'établissement, tenant ses paquets d'une main et l'autre posée négligemment sur la taille. C'est à ce moment là que je m'aperçus que je n'avais plus les miens ... Ils étaient coincés entre deux bouches d'aération sur les toits, à l'abris mais bon, quand même ! Il faudra que j'aille les récupérer ensuite, après ... Je m'avançais en souriant et lui prenant la taille courtoisement, j'ouvrais la porte et la faisais passer devant moi. Je crois que le choix n'est plus à faire ... Mais cette fois, pas question que tu sortes un moyen quelconque de paiement hein ... Tu es mon invité aujourd'hui ... Et un homme d'age mûr nous accueillit et nous conduisit vers le fond de la salle à une table logée dans un coin tranquille et isolé des autres par une décoration tout à fait italienne, mélange de styles florentins, milanais et vénitien, je ne pouvais être tout à fait catégorique. Il semblait connaître Felicia, lui reprochant même gentiment de n'être pas venue depuis un moment en nous apportant les cartes et menus. Une douce musique d'ambiance flottait dans l'air, tout à fait dans le style, et je ne pus éviter un sourire quand une pensée fugace au dessin animé "La Belle et le clochard" traversa mon esprit quand il vanta la qualité du plat du soir, des spaghettis bolognaises à l'assiette ou sur fond de tarte, tout en nous proposant de choisir l'apéritif. Felicia passa sa commande et moi je lui demandais une "Italian Margarita" dont j'adorais le goût d'amaretto. Je ne savais pas comment engager une discussion quelconque à cet instant là, peu habitué à ce genre situation en dehors de tout contexte particulier. Depuis Ginger, toutes mes relations avec les femmes n'avaient été que professionnelles ou sinon très directes et éphémères, à une ou deux exceptions près qui se terminèrent plus ou moins bien, tragiquement aussi. Ma vie sentimentale était devenue un désert depuis bien longtemps et l'attirance que j'éprouvais pour Felicia, je ne pouvais me mentir à moi même, me terrifiait stupidement autant que quand j'étais adolescent. Ne sachant comment engager la conversation, j'abordais le sujet de notre affaire : Donc alors, tu vas prévenir son frère qu'elle est vivante ou pas ? En tous cas, j'espère qu'elle va changer d'avis quand au sort qu'elle réserve à Wilson ou qu'elle ne lui en touchera pas mot ... Il faudra que j'aille vérifier si il n'est pas lui même un mu ... Spécial ... Je m'étais retenu de prononcer le mot mutant car le patron nous ramenait nos consommations et les déposait devant nous en nous indiquant qu'il viendrait ensuite prendre nos commandes. J'avais déjà choisi une bolognaise format maxi pour ma part ... Je levais mon verre et l'entre choquais avec le sien : A cette affaire somme toute assez rondement menée et surtout à nous, à notre collaboration et ..., M'enhardissant je touchais le dos de sa main de ma paume et poursuivais un ton plus bas, ... Et au fait que les voies impénétrables de la destinée nous aient fait nous rencontrer"Et je buvais une gorgée de mon verre tout en commençant à la retirer, laissant le goût sucré des amandes envahir mon palais tout en jetant des regards brillants par dessus à ma partenaire si particulière. Je me sentais gauche, ballot, et n'avait qu'une crainte à ce moment là, qu'elle n'éclate de rire et se moque de moi ou qu'elle ne retire sa main de dessus la table mécontente. J'aspirais à tout autre chose alors que nos doigts se frôlaient pendant que je ramenais ma main à moi, une légère coloration montant à mes joues absolument pas provoquée par cette boisson que je dégustais ... |
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| Sujet: Re: Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard) Jeu 5 Nov - 16:50 | |
| Je souriais, parce que finalement, si Richard était jusqu'à présent mon meilleur partenaire d'enquête que j'avais eu avec moi, il n'en restait pas moins sensible à mon charme, et ce compliment semblait l'avoir déstabiliser plus que je ne l'aurais pensé, mais n'étais-ce pas bon signe finalement ? Sous ce corps de chair, il y avait bien un coeur qui battait et qui semblait m'appréciait plus qu'une simple patronne même si je m'en doutais déjà fortement, parce qu'il en était un peu de même pour moi. Mais je n'étais pas du genre à faire de plan sur la comète, je savais me montrer patiente, juste ce qu'il fallait bien entendu. Je ne savais pas comment il réagirait quand le taxi s'arrêterait, mais visiblement, son temps de réaction était plus long que d'habitude, puisque j'avais eu le temps de payer la course et de sortir du taxi avant qu'il ne dise le moindre mot. Richard ressemblait à ces gentleman d'une autre époque, galant, mais je lui montrais par là que même si j'appréciais ces considérations, j'étais une femme qui avait son caractère et son indépendance également. Cela me fit sourire en tout cas, il semblait ne plus savoir quoi dire comme si cela faisait des lustres qu'il n'avait pas été dans une situation pareil. Je n'en savais rien mais peut être étais-ce le cas après tout. En tout cas, je lui proposais le restaurant italien que j'avais en tête, mais s'il n'avait pas envie de pâte ou de pizza, il y avait une sandwicherie un peu plus loin, quelques mètres tout au plus. J'avais déjà la main sur la poignée de porte du restaurant, je ne doutais pas que nous irions ici, mais c'était par principe, peut être qu'il n'aimait pas les pizzas après tout. Il vint alors vers moi me disant que je serais son invitée pour ce restaurant là, comme le précédent.
" Un moyen de paiement ? Je ne vois pas du tout de quoi tu parle. "
Et un petit sourire espiègle se posait sur mes lèvres alors que nous arrivions à l'intérieur accueilli par le chef en personne. Il nous emmena au fond du restaurant, me disant gentiment qu'il ne m'avait pas vu depuis trop longtemps et je ne le contredisais pas. Au contraire, je lui disais que je reviendrais sans doute prochainement, j'avais une petite idée en tête, et pas forcément une idée concernant Richard d'ailleurs. Le chef Tony nous apporta alors les cartes, le menu, celle des boissons. Je prendrais un limoncello comme d'habitude, Richard lui avait plutôt opté pour de l'amaretto, des alcools typiques de l'Italie, quoi de plus normal après tout ? Je ne disais pour le moment rien de plus, je voulais voir comment notre ami ici présent allait se débrouiller dans un cadre moins professionnel. Comme je le pressentais, il n'était pas aussi à l'aise que sur la place précédemment, il faut dire que nous étions dans un cadre plus intimiste, en dehors du boulot, du moins, presque. Il me parla finalement de notre affaire, un terrain qu'il connaissait. Il préférait donc s'aventurer sur un terrain connu plutôt que vers l'inconnu. Je souriais alors une nouvelle fois. Alors que j'allais lui répondre le chef Tony nous apporta nos verres.
" J'ai bien parlé avec elle. Je crois qu'elle a comprit qu'il allait falloir être discret dans les semaines, les mois à venir. Elle a fait assez de bruit aujourd'hui. Il va falloir qu'elle fasse profil bas, mais dans quelques mois, je ne peux pas garantir de ces faits et gestes. Son frère saura ce qu'il doit savoir dès demain quand je l’appellerais. Quant au sort de ce fameux Wilson, j'ai envie de dire que tôt ou tard, il finira par payé ces agissements. "
Déjà, j'avais prévu de faire entrer en jeu la chatte noire pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Il avait quelques objets intéressant répertoriés chez lui, ce ne serait qu'une formalité, mais par principe, je le ferais. Je n'en avais rien dit à personne pour le moment, je verrais d'ailleurs si je ferais le coup seule ou avec quelqu'un d'autres. Richard leva alors son verre à notre réussite. Il ne savait pas comment finir sa phrase mais c'était presque touchant, si touchant qu'il toucha ma main, comme pour me lancer un message subliminal, au cas où je n'aurais pas encore compris les choses. Il jouait pourtant les timides, buvant une gorgée de son verre tout en retirant sa main de la mienne. Je le laissais faire, réagissant juste ce qu'il fallait pour lui montrer que j'étais réceptive à ces signaux. C'est à ce moment là que le Chef Tony revint vers nous pour prendre nos commandes. Il me fit un clin d'oeil discret en repartant, comme s'il me donnait son approbation à propos de Richard qu'il jugeait être plus que convenable. J'avais donc pris une belle et grande pizza, avec une base de sauce tomate, avec du thon, des champignons, du fromage, des olives et un oeuf sur le milieu accompagné d'un peu de miel. C'était ma pizza que Tony faisait à chaque fois spécialement pour moi. C'était la pizza du chef, mais c'était moi qui avait choisi les ingrédients, il faut dire que j'étais là à l'inauguration, j'ai fait partie des premiers clients pour ainsi dire. J'avais envie de laisser Richard prendre les devants, mais à partir de maintenant, c'est moi qui mènerait l'échange.
" Je sais que tu connais bien des choses sur mon Richard, mais finalement, je n'en connais pas tant que ça sur toi. Tu pourrais me parler un peu de toi ? Qu'est ce que tu fais à part passer un peu de temps avec moi ? "
Et je faisais un sourire différent des précédents, il était largement plus charmeur, plus intéressé. Je voulais en savoir plus sur lui avait de peut être m'envoyer en l'air, enfin de façon différente que de celle de traverser la ville dans ces bras alors qu'il a polarisé son armure évidemment. |
| | | Richard Rider Héros Indépendant Date d'inscription : 22/10/2015 Messages : 1041 Multicomptes : non ! le Worldmind me suffit ! Dollars : 1798 Avatar : Jared Padalecki Age : 32 apparent Surnom : Rick, Richy Nom de code : Nova Localisation : NY Métier : Récupérateur revendeur Race : Humain amélioré
| Sujet: Re: Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard) Ven 6 Nov - 10:15 | |
| Lorsque j'avais laissé glisser mes doigts sur les siens, elle n'avait pas retiré sa main, soulevant légèrement les siens pour augmenter le contact un peu plus entre nous. Je sais, c'est idiot, ringard, dépassé, mais ces simples gestes à peine dévoilés, ces petites semonces à peine ébauchées étaient autant de mots échangés silencieusement en un code international et même interplanétaire permettant à deux êtres de communiquer et de faire savoir à l'autre qu'il n'était pas indifférent et réciproquement. Le chef arriva sur ces entrefaites pour prendre nos commandes, je retirais donc ma main plus rapidement pour l'arrêter au bord de la table en fermant le poing. Quand il repartit, je le suivais des yeux un instant dans un grand miroir qui couvrait une partie du mur derrière Felicia tout en buvant une autre gorgée de mon cocktail, l'observant s'arrêter un instant face à une télévision où se déroulait un match de baseball puis disparaître dans la cuisine. Je reposais mon verre, jouant avec en le faisant tourner entre mes doigts et j'allais poursuivre quand Felicia passa à l'attaque : Je sais que tu connais bien des choses sur moi, Richard, mais finalement, je n'en connais pas tant que ça sur toi. Tu pourrais me parler un peu de toi ? Qu'est ce que tu fais à part passer un peu de temps avec moi ? Elle disait ça sur un ton qui m'alerta, surtout en voyant son attitude changer du tout au tout. Felicia, ma patronne, ma partenaire de toute cette enquête qui nous avait rapprochés un peu plus au fur et à mesure, avec qui je pensais partager un repas tranquille et intimiste, venait de se transformer en une fraction de secondes en une Mata Hari usant de tous les charmes possibles pour endormir sa victime. Mon poing se serra un peu plus de façon incontrôlable, et je cachais cette main sous la table alors que je portais mon verre à ma bouche pour le vider d'un trait. Cela me permit de me faire un visage, envoyant bien loin valser toute forme de sentimentalité. Une petite voix me sussura "L'amour et les sentiments sont des faiblesses autant que des armes" ... Le WorldMind sans doute et la fameuse doctrine du Nova-Corps et de Xandar ... Je me redressais sur mon siège, jetant un oeil dans le miroir pour voir si le patron ne revenait pas avant de lui répondre : Disons que je suis devenu Récupérateur - ferrailleur à plein temps maintenant et que ça me rapporte assez pour ne plus avoir à me soucier du maître actuel de ce monde qu'est l'argent ... J'arborais un petit sourire indéfinissable, amusé et dédaigneux à la fois. Quelques voyage là haut ... Je levais les yeux au ciel en le montrant de l'index Ou sous les océans me rapportent assez pour vivre quelques décennies très à l'aise tout en me permettant d'aider au passages quelques populations vraiment oubliées des instances officielles et de me procurer le matériel dont j'ai besoin pour réaliser mes projets ... Pendant que je parlais, mon regard fut attiré par un mouvement dans la glace. Le chef venait de jeter un coup d'oeil à son match et je l'entendis derrière moi pousser un juron en italien alors qu'une édition spéciale venait de l'interrompre. Tout de suite je reconnu le quartier et la rue que nous venions de quitter. On montrait l'image de la voiture qu'avait utilisé le mutant contre l'autre tout à l'heure et des extraits de vidéos juste avant les faits, avant que je ne brouille les transmissions. Et la figure cramoisie de colère et de hargne du Sénateur Wilson, père de celui qui avait échappé sans le savoir à un sort pire que la mort, éructant son discourt anti mutant avec des partisans de sa politique qui brandissaient des pancarte derrière lui. Wilson ... Son nom m'échappa des lèvres ... Je ne pus savoir ce qui se disait car le patron commença à zapper de chaîne en chaîne pour retrouver la suite de son match mais en vain, les reporters retransmettaient presque tous des images semblables. Il ferma finalement le récepteur ... Je me penchais vers Felicia et murmurais presque : Finalement, je me demande si il n'aurait pas mieux valu qu'on les laisse faire, le résultat est le même ...J'avais la mine sombre, et toutes envies lubriques m'avaient fuis. Le chef arriva alors portant un immense plateau et posa devant chacun de nous une succulente pizza, versant un verre de rosé directement importé d'Italie en nous souhaitant un bon appétit avant de s'éclipser. J'en souhaitais un à mon tour à ma partenaire tout en découpant un morceau. J'ai deux ou trois trucs à construire en fait, mais la technologie que j'utilise a besoin de matières assez rares sur cette planète, je vais sans doute devoir faire une petite virée sur notre bonne vieille Lune ou même sur Mars avant d'aller plus loin ... |
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| Sujet: Re: Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard) Ven 6 Nov - 13:36 | |
| Visiblement, le rapprochement entre Richard et moi ne se ferait pas ce soir, du moins pas tout de suite. Je lui avais poser une question personnelle, sur un ton personnel, et il semblerait qu'il prenne peur. Je n'avais pas retirer ma main quand il avait poser la sienne sur la mienne avant que le chef Tony ne passe prendre notre commande signe que je n'éprouvais pas un total désintérêt pour sa personne. Mais non, ça ne se ferait pas, je n'en faisais pas une formalité, je savais que tôt ou tard, si nous continuions sur cette bonne voie, il finirait par céder, je savais faire preuve de patience quoiqu'il arrive. Il me fallait de toute façon parfois plusieurs semaines avant de pouvoir réaliser le coup parfait en analysant les tenants et les aboutissants. Si j'étais capable des mêmes choses que Richard, il ne me faudrait sans doute que quelques minutes, mais cela ne serait pas très amusant, parce que tout est dans la préparation millimétrée. Il répondit cependant à ma question, me disant qu'il était récupérateur & ferrailleur mais d'un type bien spécial de matériau qui récupérait dans l'espace ou sous l'eau et cela lui rapportait énormément d'argent. Par contre, il restait énigmatique sur ces projets, mais ce n'était pas grave, il m'en dirait sans doute plus, plus tard, du moins, je le supposais. Le chef Tony venait de pousser un juron en italien, apparemment un flash spécial venait d'arriver sur les écrans. Finalement, le débriefing professionnel que j'avais prévu aurait bien lieu. Richard ne put s'empêcher de citer le nom de ce fameux Wilson. Il voyait enfin là où je voulais en venir tout à l'heure. Le résultat était pratiquement le même que s'il n'était pas intervenu, je dis bien presque, il avait quand même limité les dégâts.
" Si tu n'étais pas intervenu, je peux te garantir que le résultat aurait été bien pire Richard. Tu as coupé les vidéos, il n'y aura donc que quelques témoignages des gens présents. Si tu n'avais pas fait ça, il y aurait déjà des milliers de vidéos sur le net montrant ce combat, sans doute qu'il y aurait eu plus de morts que ça, plus de blessés. Notre but n'était pas d'agir sur ce que ces enfants comptaient faire, mais nous l'avons fait, enfin tu l'as fait. C'est une bonne chose, crois moi. "
Je me montrais rassurante. Le mieux aurait été simplement que je parle avec la jeune femme, le reste m'importait peu finalement, mais il avait agit pour le bien d'une majorité de personnes. Je venais de finir mon discours, Richard semblait avoir une mauvaise mine, peut être déçu de ce que dirait les médias, mais ça n'avait pas d'importance. Le chef Tony vint alors nous apporter nos commandes avec un verre de rosé italien en prime, la petite touche qu'il m'offrait à chaque fois. Puis, il m'intrigua en parlant de choses que la technologie humaine n'était pas capable de faire.
" Carrément sur la Lune ou Mars ? Mais qu'est ce que tu construis ? "
J'étais véritablement intriguée, mais peut être qu'il ne m'en dirait pas plus. En tout cas, je mettais un peu de sauce piquante sur ma pizza avant d'en manger un morceau, elle était toujours aussi bonne que la dernière que j'avais pu manger ici. Je ne forçais pas les traits, c'était trop bon. Je ne faisais rien qui indique que je veuille le corps de Richard, de toute façon, il semblait être passé à autre chose pour ce soir, une autre fois, peut être ... |
| | | Richard Rider Héros Indépendant Date d'inscription : 22/10/2015 Messages : 1041 Multicomptes : non ! le Worldmind me suffit ! Dollars : 1798 Avatar : Jared Padalecki Age : 32 apparent Surnom : Rick, Richy Nom de code : Nova Localisation : NY Métier : Récupérateur revendeur Race : Humain amélioré
| Sujet: Re: Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard) Ven 6 Nov - 15:17 | |
| Felicia avait essayé de minimiser les faits, enfin elle laissait entendre que ça aurait pu être pire, ce sur quoi j'étais tout à fait d'accord, mais je n'étais pas pour autant dans de meilleures dispositions. Ce Wilson et tout ce qu'il représentait me donnait la nausée, une envie incroyable d'attraper tous ceux de son genre et de les précipiter dans une four à fusion et de le mettre en marche graduellement pour leur donner un avant goût de l'enfer ... Je mangeais ma pizza de bon coeur, mais mon esprit était ailleurs et c'est un peu sans prendre garde que je répondais à ma partenaire en qui j'avais de toute façon assez confiance pour divulguer de si petits secrets à mon échelle de valeur : J'ai bientôt fini mon transpondeur pour communiquer avec mon vaisseau personnel qui se trouve quelque part entre ici et une des galaxies voisines ... Dis je entre deux bouchées après avoir avalé. J'avais effectivement besoin de cet appareil qui me serait d'un secours logistique phénoménal pour l'avenir. Avec lui, tout me serait possible, je pourrai même lever une armée, une nouvelle Garde de combattants Nova. Et puis je dois me préparer à combattre les gens qui sont derrière Wilson ... Les mutants auront aussi besoin d'équipements d'ici peu ... Depuis que j'avais fureté dans les entrailles numériques des gens de pouvoir de ce monde, j'avais fait le choix du camp que je pourrais favoriser, celui des mutants et des civils. Mais en attendant, je me régalais avec ce plat. Cela faisait longtemps que je n'avais pas mangé italien comme ça et le vin était un nectar. Je prenais aussi tout mon temps pour répondre, après tout, si elle voulait savoir, autant la faire un peu saliver ... Et enfin je cherche un endroit plus adéquat pour m'installer plus confortablement, j'en ai un peu assez de ce vieil hangars sur les quais, j'aspire à ma place au soleil même si ça sera derrière des champs de forces ... J'avais surtout besoin de place et d'être un peu,plus isolé, loin de toute activité humaine que je pourrais mettre en danger avec mes essais. Je posais mes couverts en travers de mon assiette maintenant vide et m'essuyais la bouche avant de terminer mon verre. Felicia n'en était qu'à la moitié de la sienne et je me retrouvais assez confus à la regarder manger son plat. Avec l'habitude de manger sur le pouce on finit par prendre ses repas à une vitesse vertigineuse. Je me calais dans ma chaise et observais la jeune femme : Et toi, à quel genre d'affaire tu vas te frotter maintenant ? Tu as quelque chose de prévu ? Je pensais en mon fort intérieur que si Felicia n'avait pas eu ce changement brusque d'attitude, j'aurais d'autant mieux apprécié cette soirée et ce dîner qui se serait peut être terminé par une cinquième mi-temps plus qu'amicale. Mais j'avais eu tant affaire à ce genre de créatures essayant de me manipuler pour obtenir telle ou telle faveur ou renseignement, qu'un vent glacial avait congelé mes glandes androgènes et toute production de testostérone pour m'en préserver. Je soupçonnais le Worldmind d'avoir aussi prit le contrôle de mon hypophyse pour couronner le tout. Ne ferait il pas confiance à ma partenaire ? Toujours est il que je n'avais plus dans l'instant aucune attirance sexuelle envers elle, juste un sentiment amical.
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| Sujet: Re: Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard) Sam 7 Nov - 2:59 | |
| Ainsi Richard était pour ainsi dire un voyageur de l'espace, il ne devait donc pas venir de la terre, il devait simplement y être de passage, je ne saurais dire, mais finalement, ça ne me donnait pas plus envie que ça. Je ne dis pas que je n'ai pas envie de voir d'autres galaxies, d'autres planètes, c'est surtout que je n'ai pas été habitué à voir au delà de la terre. Je n'ai pas ces rêves de grandeur de cet ordre là. Et puis, il fallait bien dire que les chitauris m'avait un peu refroidie quand à visiter des contrées véritablement trop exotique pour moi, sauf si Richard m'y invitait, je ne dirais sans doute pas non, je saisirais l'occasion, mais s'il ne m'en parlerait pas, je ne serais pas celle qui veut à tout prix voyager dans d'autres galaxies lointaines. En tout cas, le comportement de Richard avait changé, comme s'il avait senti qu'il allait trop loin en posant sa main sur la mienne, à moins que ce ne soit quelques choses d'autres, peut être que c'était son côté androïde ou je ne sais trop quoi qui avait repris le dessus sur l'humain, ou sa part d'humanité en tout cas. Cela me décevait bien entendu un peu, je ne le cacherais pas le moins du monde, mais je n'en ferais pas une formalité. Richard semblait avoir véritablement faim, car il dévorait son plat avec une vitesse bien plus grande que la mienne. Il ne semblait même pas savourer, comme si ce besoin de manger était si primitif qu'il ne pouvait pas le faire lentement. Peut être que c'est simplement une habitude après tout, je ne saurais dire, je ne le connais pas assez. Il me dit alors qu'il avait l'intention de combattre les gens qui était derrière Wilson. Je ne savais pas dans quoi il voulait s'aventurer mais ça me paraissait quand même dangereux.
" Je ne sais pas ce que tu comptes faire, mais ce ne sera pas quelques choses de simple à mon avis. Cela ne fait que commencer, il va falloir préparer les choses comme il faut, pas comme cela a été le cas aujourd'hui en tout cas. "
Si la jeune femme que j'avais retrouvé avait visiblement préparée un bon plan, il n'était pas assez élaboré pour qu'elle ne risque rien ou presque. J'étais plutôt du genre à tout prévoir même ce qui avait peut de chance de se passer, parce que le risque zéro n'existe simplement pas. Richard m'en dit plus le concernant. Il semblait préparer ces affaires dans un vieil hangar sur les quais. Il avait envie de plus d'espaces et de plus de solitudes.
" Pourtant ils sont bien ces hangars je trouve. Mais bon, c'est vrai que pour toi, ça doit être un peu limité. Je crois qu'il y a pas mal d'espace du côté de Peekskill. Tu pourrais peut être te renseigner. C'est pas loin de New York. "
Enfin, peut être qu'il voudrait s'éloigner encore un peu plus de la ville, il verrait bien ce qu'il avait envie de faire, je lui donnais une piste, rien de plus. Il avait déjà fini sa pizza alors que j'en avais mangé à peine plus de la moitié, lorsqu'il me posa une question dont il semblait avoir déjà plus ou moins la réponse. S'il avait accès à des tonnes de bases de données, il devait savoir que je ne suis pas qu'une simple détective privée. Bien que tout cela ne soit pas directement relié à mon nom, à mon cabinet, en fouillant en profondeur dans le vaste web, on trouve quelques liens. Sa question n'était donc sans doute pas anodine même si je savais couvrir mes traces. Il faut dire que lorsqu'on a un ami technopathe, c'est tout de suite plus simple. Mais je ne lui parlerais pas de cela.
" Des affaires habituelles, moins palpitantes que celle que nous avons résolue aujourd'hui. Enfin, à la base, cette affaire là ne devait pas forcément arrivée à un point si fort, mais bon. Peut être que je vais avoir à faire à des disparitions, des choses surprenantes dans un futur proche. J'ai un vieux dossier à élucider, un meurtre qui a eu lieu il y a plusieurs années qu'un fils veut que je regarde à propos de son père décédé. Je pense que c'est ce que j'ai de plus palpitant en stock. "
Je ne savais pas ce que cela donnerait, peut être rien, peut être plus que je ne l'imaginais. Je n'aurais jamais pensé que nous allions mettre le souk dans New York aujourd'hui, alors qui sait ? Plus rien ne m'étonnerait. Je finissais donc ma pizza et mon verre de vin plusieurs minutes après Richard.
" Tu veux un dessert ou peut être une autre pizza, je ne sais pas ? Moi, je prendrais un dessert en tout cas, peut être qu'on pourrait en prendre un pour deux, qu'est ce que tu en penses ? "
Je voulais voir s'il avait envie de partager quelques choses, ou pas, mais visiblement, il n'avait plus envie de me sauter dessus, sans que je ne comprenne pleinement pourquoi. Mais ce n'était pas la mer à boire comme je le disais. Une autre fois, peut être ... |
| | | Richard Rider Héros Indépendant Date d'inscription : 22/10/2015 Messages : 1041 Multicomptes : non ! le Worldmind me suffit ! Dollars : 1798 Avatar : Jared Padalecki Age : 32 apparent Surnom : Rick, Richy Nom de code : Nova Localisation : NY Métier : Récupérateur revendeur Race : Humain amélioré
| Sujet: Re: Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard) Lun 9 Nov - 12:43 | |
| Si j'avais parlé de mes projets à Felicia en ces termes, c'était surtout pour conforter mon colocataire dans son propre jugement vis à vis de ce que j'essayais de réaliser. Lui voulait que je recrée une sorte de Nova-Corps local afin de pouvoir se multiplier localement et obtenir une source de puissance encore plus importante et en de multiples points. Depuis ma réactivation, je recevais des afflux réguliers d'énergie provenant sans doute de la libération de poches après la mort d'un membre du corps d'armée intergalactique que j'avais quitté. Je parvenais à le canaliser sans problème, mais mes propres réserves avaient dépassé leur limites critiques depuis peu. J'étais un peu comme une coccote minute fermée hermétiquement qu'on laissait sur le feu. J'envisageais de faire quelques voyages dans le système solaire en ouvrant des vortex pour faire baisser sensiblement cet accumulation et rendre à l'infini ce qui lui appartenait, mais cette solution n'était qu'un pis aller, les modifications dont m'avait gratifié le Worldmind lors de ma dernière évolution avaient des conséquences qu'il n'avait pas prévu ou qu'il attendait depuis le début. Au lieu de n'être qu'un rouage de cette armure et le support de la conscience de cet être composé des consciences et du savoir des Xandariens de milliers de générations, utilisant la force Nova omniprésente dans tous les univers, au lieu de n'être que le catalyseur et le condensateur, je devenais peu à peu cette énergie elle même et j'en arrivais à renverser l'ordre des choses, à rendre le Worldmind serviteur de mes propres intérêts. Toute cette puissance en un unique être n'était pas quelque chose de bien, cela nous en étions tous deux conscients, il fallait disperser pour contrôler, je n'avais absolument pas envie de devenir un omnipotent et perdre mon essence humaine du même coup. Mes réalisations, donc, même si elles ressemblaient à ce que j'en disais, me permettraient de redevenir ce que j'étais au début, un simple humain légèrement amélioré, à me débarrasser du Worldmind, du moins de sa présence encapsulée dans ma tête pour lui faire réintégrer une copie de son logis d'origine quand j'aurais recréé Xandar quelque part. Mais je n'en étais pas là, loin s'en faut ... Mon vaisseau et ses équipements m'étaient indispensables car une seule vie ne serait pas de trop pour créer les outils qui me permettraient de réaliser mes projets alors que tout était à disposition dans les entrailles de mon navire. Pour ce qui était des mutants et de leur cause, c'était ma position personnelle et humaine qui s'exprimait, surtout que j'appréhendais une autre invasion des Skrulls, ceux qui s'étaient présentés comme les Chitauris pour la Terre. Ce genre d'engeance n'abandonnait jamais aussi facilement, ils revenaient encore et encore, toujours plus nombreux et plus forts, jusqu'à ce qu'ils gagnent ou soient vaincu et réduits à néant. Mais cette fois ci, ils devraient compter avec moi, j'avais des arriérés à leur faire payer. Oh je change surtout pour une question de sécurité au cas où il y aurait un problème lors de mes essais. Je ne crois pas que les habitants de New-York seraient contents de ne plus avoir de téléphone ou de télévision pendant plusieurs jours .. Peekskill ? J'étudierai ça ... Merci du tuyau ... Je la regardais manger, me délectant de ses lèvres qui s'entrouvraient pour boire une gorgée de vin de temps à autre, me faisant envier son verre où elle les déposait. J'avais senti l'influence du Worldmind, et la repoussais à nouveau pas à pas. C'était une des choses que je ne supportais pas de sa part, l'emprise qu'il avait sur mes réactions et mes besoins sous la mauvaise excuse de préserver l'intégrité du monde. Elle avait donc peut être d'autres affaires dans ses cartons auxquelles je pouvais peut être associé, tant mieux ! Comme je te l'ai déjà dit, je suis partant, on ne trouve pas tous les jours ce genre de distractions ... Et puis travailler en duo avec toi m'est particulièrement agréable ... Flux, reflux, attaque, contre. La bataille entre la raison et l'ascétisme du Worldmind et mon humanité, mes désirs charnels faisait rage. Felicia ne pouvait se douter de ce qu'il se passait dans mon esprit, de quel ouragan soufflait à l'intérieur. Le Worldmind avait beau faire feu de tout bois, essayer de contrôler les sécrétions de mon corps et de couper et brouiller les signaux qui se propageaient, rien ne pouvait endiguer ces émotions primaires et primordiales qui différencient le vivant de la machine. Pas de problème, je partagerais ce que tu veux avec toi d'autant plus si c'est du plaisir ... Tu connais l'endroit, à toi de choisir ... La chaire gagnait bataille sur bataille et la raison refluait sous les coups et les besoins de ce corps qui l'abritait. La dernière fois où j'avais connu la femme, c'était il y a bien longtemps, lors d'une des relâches de mon escadron. Des unités étaient spécialisées pour ce genre de "service" qu'on offrait aux membres non marié, ou pas, du corps d'armée intergalactique. Comme l'affaire était claire, elle fut rondement menée, sans aucun sentiment, juste le plaisir d'une compagnie pour boire, se distraire et passer quelques nuits. Mais avec Felicia, la situation était à la fois identique et totalement différente, remplie d'inconnues et d'incertitudes, de non dis et de sous entendus, toutes ces choses auxquelles je n'étais plus habitué ni préparé. J'étais revenu au temps ou je fréquentais Ginger avec tout le mal que j'en avais subit après. Felicia n'était pas une fille à soldat, un coup d'un soir ... Enfin pas dans mon esprit ... Et cela me paralysais ... Et je ne savais comment exprimer cela ... J'avais peur. Je ... Désolé ... Rien ... Je te ramènerai chez toi ensuite ... Avec mon propre taxi ... Je souriais mais derrière ce sourire il y avait toute la détresse du monde. J'étais finalement encore un gosse sous le vernis du soldat ... Grandir trop vite n'est pas bon ...
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| Sujet: Re: Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard) Jeu 12 Nov - 17:07 | |
| Richard semblait avoir une nature différente de la mienne, du moins en partie, je le voyais clairement à présent. Est ce que cette armure était une partie intégrante de son corps ? Est ce que cela avait été un ajout par la suite ? Je ne savais pas comment ça fonctionnait spécifiquement, mais il semblait pouvoir polariser son armure à sa guise, comme si elle faisait partie de lui. A moins peut être qu'elle ne se téléporte sur son corps, c'était une possibilité. Je ne le connaissais pas encore assez, mais contrairement à beaucoup de personnes dans ce bas monde, je lui faisais confiance, comme si je savais qu'avec lui je ne risquais rien, ou presque à vrai dire. Pourtant, ces dernières réactions étaient un peu bizarres, un peu ambiguë comme s'il luttait intérieurement entre le fait de rester professionnel avec moi et le fait de pouvoir aller potentiellement un peu plus loin que le côté patronne/employé. Mais peut être que cela était un fait de sa propre nature, n'est ce pas ? Peut être, je ne saurais dire, en tout cas, si je le faisais céder sans avoir à trop en faire, cela me conviendrait. Je ne voudrais pas le forcer à quoique ce soit s'il n'en avait pas vraiment envie après tout. Je lui parlais donc de ces hangars qu'il y avait du côté de Peekskill. Il ne semblait pas s'être renseigné mais avec ce qu'il pouvait faire, peut être avait-il déjà acquis quelques uns de ces entrepôts, voir peut être même la totalité puisqu'il semblait avoir à présent des moyens presque illimités sur terre. Il allait se renseigner en tout cas.
" Oui, je doute que ça soit du goût de tout le monde d'être coupé du monde de cette façon. Enfin, il suffit d'avoir un technopathe à proximité pour que ça ne dérange pas. "
Je me demandais bien ce qu'il pouvait trafiquer pour ce genre de risques arrive mais je n'en demandais pas plus, ça ne me regardais pas tellement à vrai dire. Je lui parlais de technopathe parce que j'avais un bon ami qui l'était, et qu'il m'avait rendu de grands services sur certaines affaires. Je pouvais compter sur lui à presque chaque instant. Richard me demanda alors ce que j'avais sur le feu. Bien que je ne pensais pas que cette affaire soit si palpitante de prime abord, je n'avais rien qui semblait avoir le même potentiel, à part ce vieux dossier dont je lui faisais part. Et là, je retrouvais le Richard qui semblait être plus charmeur, qui semblait avoir envie de travailler à moi, simplement pour observer mes formes et mon visage. En tout cas, travailler en duo avec lui m'était aussi très agréable.
" Et bien si tu as un peu de temps demain ou dans la semaine, on pourrait jeter un oeil tout les deux à ce dossier si ça te dit. "
Je lui aurais bien dit de venir ce soir dans mon appartement pour observer le dossier de plus près, mais j'espérais être occupée à d'autres choses ce soir, bien que cela puisse se passer dans mon appartement évidemment. Je lui demandais s'il voulait un petit dessert, un dessert que nous pourrions partager et sa réponse fut sans équivoque, pire si on sortait la phrase du contexte, je pourrais presque croire qu'il veut autre chose qu'un dessert. Il voulait du plaisir, alors ce dessert le lui en apporterait, du moins, je l'espérais évidemment. Le chef Tony revint vers nous, me demandant si tout s'était bien passé. Je lui répondis par la positive, lui disant de nous apporter le dessert spécial, avec deux cuillères. Il me regarda alors avec un grand sourire. Il savait de quoi je voulais parler, mais c'était surtout le dessert avec deux cuillères qui lui faisait dresser les moustaches. Il s'en alla donc avec la commande en tête, puis Richard sembla pour ainsi dire se décomposer devant moi, comme s'il venait de se rendre compte du double tranchant de ces paroles. Je voulais le mettre à l'aise, lui faire sentir que je voulais bien partager plus qu'un dessert avec lui, mais peut être qu'il ne le voulait pas totalement, que son esprit luttait férocement avec son coeur, que la bataille faisait rage en son for intérieur et qu'il n'arrivait pas à se décider qui était en train d'emporter la victoire.
" Ecoute Richard. Prends ce conseil comme tu le voudras mais je sais que parfois la bataille de l'esprit et du coeur est rude, difficile. Mais écoute un peu plus ton coeur. "
Et à ce moment là, j'avais mon index posé sur sa poitrine, comme pour l'inciter à me faire confiance, que ce soir son coeur pouvait remporter la bataille sans se soucier de quelconques conséquences. Ce n'est parce que nous allions peut être coucher ensemble ce soir que les choses changeraient entre lui et moi. Du moins, c'est comme ça que je le voyais. Mais lui, le voyait-il de la sorte ? |
| | | Richard Rider Héros Indépendant Date d'inscription : 22/10/2015 Messages : 1041 Multicomptes : non ! le Worldmind me suffit ! Dollars : 1798 Avatar : Jared Padalecki Age : 32 apparent Surnom : Rick, Richy Nom de code : Nova Localisation : NY Métier : Récupérateur revendeur Race : Humain amélioré
| Sujet: Re: Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard) Lun 16 Nov - 12:39 | |
| Alors que je digérais ses dernières paroles, mon regard allait de son doigt planté sur ma poitrine à son visage, complètement perturbé et indécis. J'avais à la fois envie de me relever et de lui prendre le visage entre mes mains pour l'embrasser et de reculer pour m'enfuir et me cacher dans un coin de la ville. Son regard était clair, déterminé, aussi assuré que je ne l'étais pas. Toutes ces conventions qu'on m'avait inculquées étant jeune, toutes ces restrictions qu'on m'avait imposées ensuite me tiraillaient d'un côté comme de l'autre et m'écartelaient intérieurement. Nous étions deux adultes, libres et consentants et attirés l'un vers l'autre par les même élans semble t il. Qu'y aurait il de mal à ce que nous soyons ensemble même si ce n'était qu'une nuit, qu'une journée, qu'une semaine, qu'une année, pour peu que cela soit d'un commun accord, sans arrières pensées d'aucunes sortes, juste pour le bien d'être à deux. J'étais un gosse romantique que la vie avait amené à ne voir que le pratique des choses et que cela, et maintenant, à ce moment là, s'imposait à moi cette vision si particulière de cette époque héritage de ces années où l'individu avait gagné cette liberté en matière de rapports humains, j'étais rattrapé par le temps. Elle ne m'aimait pas dans le sens noble du terme, nous étions attirés l'un par l'autre, et cela suffisait pour que nous fassions un bout de chemin ensemble, pour le plaisir peut être et rien que pour cela. Pas de contrat, pas de loi, juste deux êtres. Je pris sa main entre les miennes, repliant son doigt avec les autres et lui en baisais le dos de mes lèvres. Tu as raison, ce soir, il faut que je laisse parler mon coeur ... Il m'arrive parfois d'être un peu vieux jeu ou totalement décalé ... Cela fait si longtemps. Je baissais les yeux de honte en posant sa main sur la table, laissant la mienne imbriquée et la caressant du pouce, doucement. Je me sentais proche d'elle, j'avais envie d'elle, je voulais la prendre dans mes bras et l'embrasser et pourtant, même si toutes les fibres de mon esprit me poussaient vers elle, je restais assis sur ma chaise, paralysé, transie. Et tout à coup ces deux parties de moi se mirent enfin au diapason et je me levais à demi, tenant toujours sa main dans la mienne, je pris son visage dans l'autre et me penchais au dessus de la table pour embrasser ses lèvres. Elles étaient chaudes et douces, légèrement humides, désirables, et j'entrouvrais les miennes pour la prendre d'assaut. Du coin de l'oeil j'enregistrais un mouvement sur la glace derrière elle et je stoppais mon élan, embrassant une dernière fois légèrement cette pulpe admirable avant de me rasseoir sagement : Je crois que notre dessert arrive ... Dis je en faisant un signe espiègle des yeux derrière moi. Le patron arrivait en tenant haut un plateau sur lequel je n'arrivais pas à voir ce qu'il apportait. Quand il arriva à nous, je tenais toujours farouchement sa main, bien décidé à ne pas la lacher. Si elle le désirait, nous n'en étions qu'aux prémices d'une bataille où il n'y aurait aucun mort, juste des corps meurtris par des joutes millénaires et langoureuses.
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| Sujet: Re: Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard) Jeu 19 Nov - 15:33 | |
| Mon doigt montrant son coeur semblait avoir fait son effet, un effet plus important que je ne l'imaginais mais après tout, je ne disais que la vérité. Oui, j'étais sa patronne et il était mon employé, mais aujourd'hui, je n'avais pas eu cette impression là, nullement même. Nous avions été plutôt des partenaires de choc, formant un duo des plus efficaces, et j'avais aimé cela, bien plus que je ne l'aurais pensée de prime abord. Mais si j'avais envie de sauter le pas, je ne savais pas ce que lui avait envie de faire, soufflant le chaud et le froid dans ces paroles, dans ces mimiques, dans ces gestes. Alors j'avais tenté le tout pour le tout, pour voir s'il allait réagir de façon positive, ou s'il allait au contraire me faire comprendre que ce n'était pas réciproque, ou simplement pas le moment de jouer avec ces sentiments. Il ne fallait pas avoir peur d'aller de l'avant, mais il semblerait que Richard ne soit pas aussi à l'aise que je ne pouvais l'être, c'était presque paradoxal car il semblait avoir eu une vie bien plus longue que la mienne, même si physiquement parlant nous étions assez proche. Il ne mit finalement pas tellement de temps à véritablement réagir, me prenant la main entre les siennes, déposant un doux baiser sur le dos de celle-ci. Il me donna alors une explication sur le pourquoi de sa maladresse apparente. Visiblement, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas été si proche d'une femme comme moi, d'une femme tout court même. Cela me fit sourire, mais me faisait me poser tellement d'autres questions à son sujet. Pour le moment, elles resteraient dans ma tête, je n'avais pas envie de casser de moment qui paraissait si magique, si romantique, ici dans ce petit restaurant italien. Il avait presque honte de ce qu'il venait de dire, pourtant, il ne me lâchait pas la main, mieux, il la caressait simplement avec son pouce, comme si nous partagions un moment d'une grande complicité, un moment finalement si simple par rapport aux précédents événements de la journée. Allait-il dire ou faire quelques choses d'autres ? Je ne le savais pas, pas encore, mais cela semblait déjà être quelques choses de fou pour lui. Allait-il continuer dans sa folie ? Toujours main dans la main, il se leva à demi pour se pencher vers moi me prenant la tête dans sa main de libre, afin que nos lèvres se touchent, se caressent dans un baiser tendre mais trop bref à mon goût. Mais il s'était stoppé parce que le dessert était sur le point d'arriver. Je souriais, passant ma main libre sur mes lèvres comme si je venais déjà de goûter à ce dessert, un autre dessert, sans doute bien plus savoureux que celui qui allait exciter nos papilles gustatives. Il ne semblait en tout cas pas vouloir lâcher ma main. Le patron nous apporta alors une grande crème brûlée avec deux cuillères et un petit clin d'oeil en ma direction. Il avait peut être vu le baiser furtif échangé quelques instants auparavant, mais il avait surtout vu que nous nous tenions la main, comme si nous formions à présent un vrai petit couple.
" J'espère que tu aime les crèmes brûlées, celle-ci en tout cas, est un régal pour les papilles. "
Et je prenais ma cuillère, piochant déjà dans ce dessert, passant la cuillère pleine devant le visage de Richard avant de la ramener vers moi pour en manger le contenu. S'en suivit une deuxième qui cette foi, passait bien plus lentement devant son visage, si lentement qu'il pouvait en manger le contenu s'il en avait envie, comme je le désirais mais peut être ne comprendrait-il pas le signal. |
| | | Richard Rider Héros Indépendant Date d'inscription : 22/10/2015 Messages : 1041 Multicomptes : non ! le Worldmind me suffit ! Dollars : 1798 Avatar : Jared Padalecki Age : 32 apparent Surnom : Rick, Richy Nom de code : Nova Localisation : NY Métier : Récupérateur revendeur Race : Humain amélioré
| Sujet: Re: Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard) Ven 20 Nov - 11:28 | |
| Elle me sourit, passant le bout de ses doigts sur ses lèvres comme à la recherche de quelque chose. Je m'attendais à toutes sortes de réactions venant de sa part, de la pire, la colère d'avoir été volée d'un baiser, à la meilleure, celle qu'elle semblait avoir à l'instant. La gifle n'avait pas fusé, et ce sourire dont je ne pouvais décrypter vraiment la signification plus le fait qu'elle ne dégageait pas sa main de la mienne même en présence d'un tiers m'encourageaient dans cette voie que je venais d'explorer. Était elle flattée seulement de l'attention que je lui portais ? J'avais toutes les peines du monde à lire ces codes qu'elle arborait. Ces jeux de séduction étaient comme nouveaux pour moi, même si je les avais déjà pratiqués, mais cela faisait si longtemps. Le patron déposa entre nous un ravier en porcelaine de belle taille dans lequel avait été disposée une crème brûlée du plus bel aspect. Les effluves caramélisées et les senteurs de vanille s'en échappaient, emplissant mes narines de parfums appétissants. Alors qu'il retournait regarder la télévision à l'autre bout de la salle, elle eut encore ce sourire indéfinissable et presque envoûtant : " J'espère que tu aimes les crèmes brûlées, celle-ci en tout cas, est un régal pour les papilles. "Et elle prit d'autorité une des cuillères, la plongea dans le plat et la retira chargée de cette crème parfumée et légèrement fumante. Et là, au lieu de la porter directement à sa bouche, elle me surprit en la dirigeant vers moi, la faisant passer devant la mienne à quelques distance comme pour me faire goûter et humer encore mieux sont fumet, puis incurva sa trajectoire pour finalement faire disparaître sa prise derrière le l'espace clos de ses lèvres. Je souriais à son espièglerie et machinalement, je passais un bout de langue gourmande sur les miennes et prenais possession de ma propre cuillère avec la ferme intention de ne pas rester spectateur et de m'en tailler une part. Mais déjà, elle replongeait sa propre arme dans le plat et en retirait une autre portion. Je restais suspendu dans mon geste pour l'imiter car à nouveau elle refaisait le même manège, approchant cette fois le couvert chargé de crème bien plus près et bien plus lentement que la première fois avec dans les yeux cette drôle de petite étincelle et sur les lèvres, que j'avais encore une fois envie d'embrasser, ce sourire énigmatique. Je voyais approcher la bouchée si près qu'en tendant à peine le cou je pourrais en happer le contenu, ce que je fis finalement avant qu'elle ne m'échappe, tout en la regardant intensément, à l'affût de ses pensées, alors que mon palais était submergé par l'onctuosité et le parfum délicat de la vanille sauvage. Je libérais la cuillère, empêchant son contenu de m'échapper alors qu'elle la retirait lentement, presque langoureusement, transformant ce dessert et sa dégustation en préludes charnels et érotiques. C'est aussi bon que cela sent bon ... Mais je ne sais pas si j'arriverais au bout de ce repas sans perdre la raison ... Tu veux me rendre fou ?" Dis je après avoir avalé. Je plissais les yeux et emplissait à mon tour ma propre cuillère, l'amenant doucement ensuite jusqu'aux portes de ses lèvres dont j'en caressais légèrement la pulpe afin qu'elle les entre-ouvre et que je puisse ainsi lui faire partager à mon tour cette bouchée sensuelle et équivoque. Si l'objectif de Felicia était d'allumer le feu du désir en moi, elle avait réussi, bien plus peut être qu'elle ne le prévoyait, car c'était un brasier qui couvait dans mes veines qu'un tout petit rien pouvait libérer et la transporter pour une danse magmatique. |
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| Sujet: Re: Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard) Jeu 26 Nov - 19:53 | |
| On dirait bien que les choses vont finalement allé dans le sens que je désirais depuis que nous sommes arrivés ici. J'allais m'amuser un peu avec ce dessert pas spécialement italien mais que je trouvais toujours très bon, très réussi, surtout quand le chef Tony en préparait une pour deux personnes comme c'était le cas présentement. Enfin ça, il l'avait compris quand je lui avais dit ce que je voulais en dessert. Il avait pour ainsi dire l'habitude de voir des couples manger ici, il m'avait déjà vu venir ici avec un postulant plus ou moins sérieux à ma séduction. Au vue de son enthousiasme, Richard semblait grandement lui plaire. Est ce qu'il avait pu le reconnaître à la télévision ? Non, j'en doutais très fortement, il semblait juste voir une belle osmose entre lui et moi. Il faut dire que lorsqu'il était venu me voler un baiser me prenant la main je ne l'avais pas repoussé comme j'aurais pu le faire avec d'autres. Disons que tout les signaux sont aux verts même si pour le moment, je n'en fais pas non plus des tonnes, je le laisse faire, je l'observe un peu, je vois ce qu'il va entreprendre. Je prenais donc une des deux cuillères qu'il y avait, et la plongeait dans le plat. Je m'amusais avec afin de lui donner envie, tout en prenant la première bouchée pour moi. Il n'en serait pas de même pour la seconde, mais je me demandais s'il comprendrait ce qu'il avait à faire. Il prenait ainsi sa cuillère mais pas assez rapidement puisque ma cuillère était déjà ressorti de celui-ci avec un contenu des plus divins. Je m'amusais à agir de la même façon avec celle-ci mais passant plus lentement, plus près de sa bouche, pour qu'il se saisisse du contenu. Allait-il osé le faire ? Allait-il seulement comprendre qu'il devait agir de la sorte ? Il avait envie, et finalement il agit en la prenant au vol. Je retirais alors lentement la cuillère pour déjà en prendre à nouveau. Je ne savais pas s'il aimait ce petit jeu, mais je trouvais cela très drôle, et puis, cela lui faisait comprendre clairement que j'avais envie de lui, non ? J'osais espéré qu'il pense ainsi, mais je ne savais pas à quoi m'attendre pour la suite, peut être qu'elle serait pleine de surprise, encore une fois qui sait ? En tout cas, sa réplique me fit sourire.
" Peut être que c'est bien là le but rechercher Richard. "
A peine avais-je eu le temps de dire ceci qu'une belle cuillère s'approchait de ma bouche. Il caressait doucement mes lèvres afin que je les ouvre pour déguster à mon tour la cuillerée sensuelle qu'il me donnait. Cela commençait à devenir chaud, je sentais l'excitation monter doucement mais sûrement en moi, car il paraissait à présent inéluctable que la fin de ce dessert se finirait de manière bien plus équivoque. |
| | | Richard Rider Héros Indépendant Date d'inscription : 22/10/2015 Messages : 1041 Multicomptes : non ! le Worldmind me suffit ! Dollars : 1798 Avatar : Jared Padalecki Age : 32 apparent Surnom : Rick, Richy Nom de code : Nova Localisation : NY Métier : Récupérateur revendeur Race : Humain amélioré
| Sujet: Re: Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard) Lun 30 Nov - 11:10 | |
| Qui aurait cru qu'une association comme la notre pouvait arriver à ce genre de rapports finalement ? Qui pourrait imaginer qu'un simple dessert, au demeurant excellent, pouvait devenir le vecteur d'autant de sensualité et d'érotisme surtout dans un cadre aussi public qu'un restaurant même si nous étions dans un coin écarté et pratiquement les seuls clients ? Pas moi ... J'avais l'impression d'être dans un de ces films romantiques qu'on distillait sur les écrans et dont je n'étais vraiment pas friand, mais alors pas du tout. Et me voilà non seulement spectateur au premières loges mais en plus acteur principal de l'action. Je sentais monter en moi un désir incommensurable envers Felicia, une envie abominable de la prendre dans mes bras et de l'embrasser là, maintenant, quitte à envoyer valser la table au travers de la pièce m'envahissait. Seule la bien séance et l'éducation m'empêchaient d'y succomber et je plongeais ma cuillère à nouveau dans le plat puis mangeais une autre portion pour assouvir cette envie, ce besoin impérieux, sauvage et primitif. J'avais envie de me lever et de l'emporter ailleurs où nous ne serions que nous deux, à l'abris des regards et du monde, et de l'allonger sur un lit pour m'abreuver de ses lèvres et dévorer sa peau claire après lui avoir arraché ces vêtements qui m'en interdisaient l'entière délectation. Mais où aller ? Pas dans mes quartiers en tout cas. J'avais pour seul chez moi ce hangar où je préparais mes projets et le seul couchage qui s'y trouvait était un lit de camp spartiate et un duvet pour seule couverture. Rien de bien agréable ni de romantique, rien à la hauteur de cette jeune femme ... Une idée germa en moi et je me levais d'un coup pour la mener à bien : Excuses moi quelques instants, j'ai un coup de fil à donner, je reviens ... Dis je avant de me diriger vers les toilettes. Je m'isolais dans une des cabines et après avoir fermé la porte, je polarisais mon armure afin d'effectuer ce que j'avais en tête. Quelques secondes après, je redevenais Richard Rider et sortais de là, me lavais les mains rapidement et faisais un détours jusqu'au comptoir où était installé le patron, accaparé par le match qui se déroulait à la télévision. Je réglais l'addition avec ma carte, y incluant un pour boire substantiel tout en le complimentant sur la qualité de son établissement et de sa cuisine, récupérais le manteau de Felicia au passage et revenais vers elle, un sourire sibyllin aux lèvres. Je passais derrière elle et l'invitais à se lever : Viens, espèce de Jézabel, laisses toi emporter par ma folie ... Notre dessert n'en était qu'à la moitié, mais en passant devant le patron, en le saluant au passage, celui ci me remis comme convenu un paquet bien enveloppé que je glissais dans mes propres sacs contenant mes achats de la journée. Arrivé dehors, une légère brise froide nous enveloppa, bien de saison, et j'entourais les épaules de ma compagne pour la mener discrètement vers une ruelle proche. Là, au lieu de polariser tout de suite mon armure, je l'attirais à moi, nos visages si près l'un de l'autres que la buée que formaient nos respirations se mêlaient, puis, lentement, je penchais légèrement la tête et posais doucement un baiser sur sa bouche tout en refermant mes bras autours d'elle, guettant le frémissement qui ne se fit pas attendre. J'entrouvrais alors mes lèvres et bientôt, nos souffles se mêlèrent alors que nous échangions un baiser langoureux et tant espéré qui s'engagea très vite sur une voie plus passionnée. J'interrompis ce premier échange en me reculant un peu, lui souriant en voulant paraître serein malgré le feu qui couvait en moi et qui devait se voir dans mes yeux : Allons y, il fait un peu froid ici ... Et je polarisais mon armure, la basculais pour la prendre dans mes bras et décollais immédiatement. La ville défilait en dessous de nous alors que j'effectuais une large courbe pour éviter la tour Stark, ce n'était pas le moment d'attirer l'attention de ses défenses, puis le fleuve et enfin Manhattan à nouveau, jusqu'à la terrasse d'un appartement d'un immeuble des quartiers chics où je me posais, dépolarisant mon armure alors que je tenais toujours Felicia dans mes bras. Comme je l'avais expressément demandé, le ventail de la porte fenêtre était ouvert et je passais à l'intérieur la tenant toujours contre moi. J'avais choisi l'un des hôtels les plus luxueux de cette partie de New-York car je savais que moyennant finances le directeur et le personnel ne poseraient aucunes questions et mes moindres exigences seraient comblées. C'est ainsi que je déposais Felicia à terre dans cette suite magnifique où était dressé sur une table basse, entre un vrai feu et un canapé, une bouteille de champagne et deux verres accompagnés d'une corbeille de fruits, de tasses et de pots d'où se dégageaient les arômes délicieux de café et de thé. Je retournais vers la fenêtre pour la fermer en la faisant coulisser : J'espère que l'endroit te va, tu devrais te mettre à l'aise, c'est tout ce que j'ai en stock en si peu de temps ... Dis je par dessus mon épaule avant de me retourner. |
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| Sujet: Re: Une petite affaire sur le feu (suite) (feat Felicia and Richard) | |
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