I am the devil, and I am here to do the devil's work. [Ft Poor ^^]

- C’est bizarre t’as trop la tête du gars qui croit qu’on en a quelque chose à foutre de ce qu’il dit !
[Jones] Tu me manques pas de respect si tu veux tes médicaments. Tu as les 50$ que je viens de te demander?
- Oui, mais tu avais dit 40 au téléphone.
[Jones] Tout augmente, surtout pour les gens comme toi.
- Les gens comme moi?
[Jones] Bah tu sais... tu es...
[Duck] les tra*elos.

Le sang éclaboussa la table basse sur laquelle il y avait les boites de médicaments. Jones hurla en recevant le coup de poing en pleine face qu'elle venait de lui donner. Duck contourna la table et porta la main à son veston, mais sans avoir eu le temps de faire quoi que ce soit, il venait de recevoir un coup de pied dans les parties génitales qui le plia en deux, lui faisant vomir du sang et ce qu'il venait de manger. Elle attrapa plusieurs boites sur la table qu'elle rangea dans son sac à dos avant de prendre la fuite. Elle poussa un junkie qui attendait sa dose dans le couloir avant de dévaler les escaliers. Elle sauta les dernières marches et atterrit dans le hall du bâtiment. Une fois qu'elle eue parcourue une distance suffisante, elle arrêta sa course effrénée, tentant lentement de reprendre son souffle. [21:38] Elle s'adossa au mur et entreprit de voir ce qu'elle venait de voler aux deux dealers. Elle avait les hormones, le THS et le reste. Elle rangea le tout dans son sac qu'elle remit sur son dos et entreprit de rentrer chez elle. Le coup qu'elle venait de recevoir à l'arrière de la tête fut une surprise. Elle n'avait pas vu les deux types qui maintenant s'attaquaient à elle. Ils bossaient avec Jones. Le plus costaud des deux l'attrapa par les cheveux et la jeta contre le mur qu'elle venait de quitter. Elle cracha du sang. Le choc était violent et étant encore sous le choc, elle n'avait pas encore répondu à l'attaque. Le peu de gens présents dans la ruelle à cette heure tardive n'osaient pas intervenir. Elle esquiva le coup de poing du second type, mais pas le coup de genoux qui lui coupa le souffle. Le type à la cicatrice l'a jeta dans la ruelle et ricana en l'a voyant au sol.

[Bill] Un voleur, Jones nous a dit de rattraper un voleur. Il n'avait pas précisé que le voleur en question était une s*lope. Il attrapa le sac qui était au sol et regarda le contenu. Il attrapa une boite de médicaments et vu son expression faciale, il compris. Il avait tout de la brute sans cervelle, mais ce n'était qu'une impression. Tu es un... on en avait aussi à Rikers, pour une protection ou quelques dollars on pouvait avoir...

Elle ne le laissa pas terminer, elle se releva et lui fonça dessus ce qui surpris Bill, elle avait une lame à la main et lui entailla la main quand il tenta de protéger son visage. Le second type sortis une lame, mais son entrainement au sein du département H lui fut utile et elle le désarma d'un coup de pied. Elle avait mal, mais elle ne devait pas y faire attention, ce n'était qu'une donnée. Elle lui planta la lame dans l'épaule et lui envoya un direct du droit. Il vacilla tout en hurlant de douleur. La lame se cassa dans sa blessure. Elle lui jeta le manche au visage ce qui le fit tomber, il avait mal. Bill l'attrapa par derrière, bloquant ses bras par une prise de l'ours qui lui coupa la respiration, il la secoua dans tous les sens avant de la jeter violemment dans les poubelles présentes dans la ruelle. Elle tenta de se relever, mais il shoota dans le ventre, lui brisant probablement une côte au passage, elle s'effondra au sol. Il l'attrapa par sa tignasse et lui frappa le visage au sol, il frappa une seconde fois avant de se stopper. Elle avait mal, tellement mal. Son visage baignait dans son propre sang. Un hurlement venait de briser le silence de la ruelle.

[Bill] P*tain tes qui toi...?
[???]Mon nom e.t... Suffock, ma.... tu ...peux m'ap...le... La douleur était telle qu'elle ne comprenait pas... Il était mort. Elle le savait. Elle avait mal. Tu vas.. c.ier p...r moi.

Un second hurlement venait de briser le silence de la ruelle, une lumière vive éclaira l'endroit un bref instant puis ce fut une odeur de brulé qui attaqua ses narines. Elle tenta de se relever et ce qu'elle vit l'a terrifia, elle tenta de se relever une première fois, mais la douleur dans sa poitrine était intense. Son visage était douloureux, elle avait du sang dans les yeux et le goût du cuivre dans la bouche. Elle s'aida du mur pour se relever et tenta de fuir, il n'y avait plus rien dans la ruelle à part elle et deux squelettes calcinées. Elle tituba jusqu'à l'entrée de la ruelle. Il n'y avait personne dans la rue principale à première vue. Elle avait mal. Elle fit quelques pas avant de tomber à genoux, toussant et crachant du sang sur le sol, un bruit derrière elle l'a mit en alerte, mais elle n'avait plus la force. Elle s'effondra au sol, dans son sang, inconsciente. Une nuit normale à Hell's Kitchen. [22:05]

Varkos observait l'océan à travers la fenêtre. Olduvaï, la nation rebelle, la nation mutante, la seconde Genosha, elle avait toutes sortes de sobriquet, lui tout ce qu'il retenait de cet endroit, c'était son calme et la beauté de la vue qu'il avait du palais. Le calme ne dura pas, une lumière vive dans son dos lui indiqua l'arrivée de quelqu'un qu'il n'espérait plus. Elle arriva à ses côtés sans rien dire. Elle termina son verre et porta son regard sur elle. Elle n'avait pas vraiment changé. Le clan Akkaba ne voulait plus de contact avec l'organisation, sauf s'il y avait du nouveau concernant le mutant #2708.

[Varkos] Je t'écoute.
[????] La seconde Venue est proche. Il est essentiel qu'elle soit avec nous. Nos informateurs viennent de me faire parvenir une information troublante. Le violateur était à New York.
[Varkos] Il est mort. Il n'y croyait pas lui même. Quel rapport avec notre cible?
[????] La seule raison de son retour ne peut être que sa volonté de profaner une fois le plus le réceptacle.
[Varkos] C'est comme cela que tu la nommes? Il s'éloigna de son invité pour retourner prêt de son bureau. Tu pourrais au moins la nommer par son nom.
[????] Son nom? David? Cortney? Bex? Mutant #2708? Mort? Elle n'est qu'un réceptacle. Tu dois envoyer ton équipe dans cette ville.
[Varkos] Tu ne peux pas envoyer tes sbires s'en charger?
[????] Pour la venue du Seigneur, nous ne devons pas interférer avec sa destinée, mais vous vous pouvez le faire.
[Varkos] Ozymandias m'en a informé.

Son invité venait de disparaitre. Le corps de celle-ci était malade. Il comprenait mieux sa venue. Il ne l'a reconnaissait pas, elle avait tellement changée depuis leur rencontre il y a plusieurs siècles. Bex était à New York, selon elle. Suffock, le violateur aussi, ce qui techniquement était impossible. Il l'avait massacré dans sa cellule après le crime. Il attrapa son cellulaire et versa une larme de whisky dans son verre quand il fut de nouveau interrompue.

[Olivia] Vous ne pouvez pas faire cela Père. Ce sont des monstres et ils veulent seulement l'utiliser.
[Varkos] Je ferai ce que j'ai à faire. Informe Volgan que je veux l'unité 23 sur le pied de guerre. Ils ont une heure pour se préparer et partir pour New York.
[Olivia] Pourquoi vous ne pouvez pas ignorer la demande de...
[Varkos] Qu'est ce que tu peux comprendre à cela? Tu es une machine.
[Olivia] Père...
[Varkos] Fait ce que je demande et épargne moi ton sermon. Il posa son verre brutalement sur la table et quitta la pièce, laissant le cyborg seul.

-----------

Elle avait reçu un entrainement, elle avait crapahuter dans des jungles, des marais, combattu des gens dans une montagne, prise dans une avalanche, massacrer des enfants aux dons incroyables.... même si elle ne se souvenait pas de tous et que sa vie était un bordel sans nom depuis quelques semaines, son corps, son esprit, eux, étaient conditionné. Quelqu'un dont elle ignorait tout venait de la transporter dans un endroit qu'elle ne connaissait pas. D'après le peu d'informations qu'elle avait, ils étaient encore à New York. Ce n'était pas le plus important, ce qu'elle devait savoir c'était l'identité de son sauveur, bourreau? Il y avait des caisses, un hangar militaire? Le département H? Un hangar appartenant à une famille mafieuse? Elle n'en savait rien. Son adversaire potentiel se déplaçait facilement avec le corps de Bex sur l'épaule. Elle entrouvrit les yeux, voyant le sol en béton. Tout se déroula rapidement par la suite, attrapant sa bienfaitrice par les cheveux, elle lui envoya brutalement le visage sur le sol, se faisant tomber par la même occasion. Elle se releva et envoya son pied dans le visage de la femme. Un bref regard vers son visage lui indiquer qu'elle ne la connaissait pas. Elle ne se fit pas prier et enchaina avec un sprint sans attendre son reste et sans récupérer son sac que sa bienfaitrice avait toujours avec elle. Elle entra dans la pièce du fond et claqua la porte qu'elle verrouilla. Celle-ci ne résisterait probablement pas longtemps. Elle toussa ce qui lui fit atrocement mal. Elle se soutenait grâce au mur, elle avait épuisée ses quelques forces pendant la fuite. Elle scruta la pièce, il n'y avait rien de particulier, des toilettes, une chaise, un lit et un bureau. Il n'y avait qu'une seule fenêtre, mais une grille de sécurité empêchait de sortir par celle-ci. Elle ne faisait que fuir depuis des années... Elle décida d'ouvrir la fenêtre et de sortir pour faire face à cette personne, quoi que cela lui en coute.

- Qui êtes vous? Son corps n'était qu'une seule et même plaie. Elle souffrait. Elle regardait fixement la femme qui était de nouveau sur ses jambes. Elle toussa, tentant pathétiquement de continuer à toiser férocement cette personne. Je vous ai...

Elle toussa encore plus fort et du sang perla sur le sol, elle sentait son cœur s'emballait. Elle tomba à genoux, à la merci de cette femme. Mourir maintenant serait peut-être la solution, surtout si Suffock était en vie. [22:55]

Elle semblait sincère. Elle regarda sa main puis le sol. Il y avait du sang, le sien. Cette douleur, elle porta une main ou elle avait mal, celle-ci la tétanisa sur place. Sa situation ne pouvait pas être pire que maintenant, elle saisit la main de la femme et se redressa, avant de fléchir sur ses jambes, Poor l'aida à rester debout. Elles se dirigèrent vers la petite pièce et une fois dans celle-ci, elle se laissa tomber sur le lit. Il grinça sous son poids. Elle avait la tête qui tournait. Elle regarda autour d'elle avant de poser l'arrière de son crane contre le mur. Le froid de la pierre apaisa légèrement sa douleur même si ce fut éphémère. Elle lui proposait son aide, c'était rare.

"Y'a pas beaucoup de monde qui va comprendre ce que tu traverses, mais à mon avis ce, cette femme doit en faire partie et... On dirait qu'elle a véritablement envie de t'aider. Et ça c'est plutôt rare, pour des gens comme nous. Bon qu'est ce que tu en dis ? On laisse à cette tordue une deuxième chance ?"
"Tu n'en sais rien."

[23:12] Elles étaient dans un hangar. Ce n'était pas l'endroit le plus rassurant. Cette femme ne semblait pas vivre ici. Elle l'a regardé pendant qu'elle vidait une boite avec des fournitures médicales. Elle lui demanda de retirer son haut pour regarder de plus près ses blessures. Elle s'exécuta sans rien dire, elle jeta le vêtement tâché de sang sur le sol, la laissant, poitrine nue, devant l'inconnue. Elle regarda son ventre, il y avait des éraflures et son côté droit était gonflé. Ses côtes étaient touchées, soit une côte cassée, soit fêlée, dans les deux cas elle souffrait. Elle avait la physionomie d'une adolescente, les tatouages en plus.

"Et si elle bosse pour le département?"
"Je la tue d'un arrêt cardiaque."
"Elle est en train de te soigner et tu serais prête à la tuer?"
"Si elle fait tout cela pour le compte du département, oui."
"Je t'aime bien quand tu es comme ça."

Elle regardait la femme en train de sortir des bandages et une bouteille d'un produit qu'elle identifia à l'odeur comme un désinfectant. Le simple fait de tamponner ses blessures la fit se crisper sur le lit. Une seconde odeur arriva à ses narines. Elle se releva brusquement, bousculant la jeune femme au passage et se dirigea vers la porte. Il faisait soudain une chaleur suffocante. Elle transpirait à grosses gouttes. Elle recula, terrifiait.

- Ou est la porte la plus proche... où se trouve la porte? Elle venait de hurler en direction de la femme, elle avait peur.

La grande porte du hangar explosa dans une gerbe de flammes, puis ce fut le tour d'une pile de caisses. Les flammes bougeaient de manières anormales. Elle savait qui était à l'origine de cette... chose, c'était impossible. Il était mort. Les flammes s'écartèrent, laissant place à un être massif au visage squelettique. Il marchait lentement, son sourire carnassier étant composé de flamme. Il n'avait plus rien de l'apparence humaine qu'il avait dans la ruelle en sauvant la vie de sa victime. Il marcha vers elle, chaque trace de pas derrière lui laissant place à une pierre en fusion. Son corps était fait de flamme, de fumée et d'une matière noire visqueuse, mais brulante, semblable à du pétrole. Il arrive à quelques mètres d'elle. Il porta son regard sur la seconde femme. Il l'avait déjà vu. Il souriait.

[Suffock] Tu n'as pas l'air si heureuse de me revoir. Tu pensais que la mort pourrait nous séparer.
- Tu n'as pas d'autres conneries théâtrales à me sortir, tu n'es pas Suffock, il est mort. Je ne sais pas qui tu es, mais...
[Suffock] - Hahahahaha, tu as raison sur un point, je suis mort, mais ton sacrifice m'a fait revenir. Tu...

Une explosion venait de le stopper dans sa phrase, une partie du mur droit s'effondra et plusieurs hommes en armes pénétrèrent dans la pièce. Elle ne comprenait rien à la situation, elle porta son regard sur Suffock, celui-ci s'évaporant encore une fois. La chaleur étant encore suffocante, il était à proximité, même si elle ne le voyait pas. Les hommes en armes, une vingtaine, se dirigeaient vers les deux femmes.

[23:25] Sa bienfaitrice était plus étonnante qu'elle ne le pensait, plus puissante également. Les types en armes essayaient de la maitriser, mais leur efficacité était à revoir. Une des armes, un slagh-116 venait de glisser au sol. Elle l'empoigna pour aider son allié provisoire, mais l'arme lui brûla la main... de la fumée l'entourait progressivement et sans pouvoir réagir une main l'attrapa par la gorge, des tentacules de fumée se saisirent également de ses jambes. Elle fut propulsée contre le mur derrière elle, explosant celui-ci sous la pression. La fumée se transforma en une sorte de nuage épais, protégeant la mutante de l'impact. La situation devenait compliqué. Elle roula sur le sol, la nuit était fraiche et la tétanisa sur place. Il devait faire en dessous de zéro, la sensation étant proche de celle de son entrainement en Alaska. Une sensation de chaleur commença à la saisir lentement, la fumée commença à former un être, plus humain que la première fois, même si le visage de ce dernier était toujours aussi effrayant. La bouche de Suffock était un sourire d'ange en flamme. Il avançait vers elle, lentement et d'un geste de la main, il fit apparaitre des tentacules de fumée qui se saisirent d'elle, la soulevant dans les heures.

[Suffock] C'est un véritable artiste, je dois le reconnaitre. Regarde mon visage, en retirant la peau comme il l'a fait, il ne m'a pas arrangé le portrait. Le dépeçage peut être artistique, même si ça reste douloureux. Il doit particulièrement t'aimer pour être intervenu dans la sanction. La voix du monstre était comme étouffé, elle ne savait pas quoi faire pour échapper à son étreinte, elle était tétanisée par la peur. Je vois que tu as encore les cicatrices sur le ventre. Je peux encore en ajouter si tu le désires. Les tentacules rapprochèrent la jeune femme de lui dans une posture malsaine. Tu me dois encore un cri tu le sais.
...
[Soldat] Lâche cette gamine ou je te crame la cervelle.

Le démon tourna sa tête vers le soldat qui venait de lui parler.

[Suffock] Piètre choix de mots morceau de viande.

Sur ses mots, il lâcha Cortney pour fondre sur le soldat qui hurla en voyant la masse informe se jeter sur lui, le hurlement fut déchirant et le résultat digne d'un film d'horaire. Il n'y avait qu'un cadavre carbonisé sur le sol en lieu et place du soldat qui avait vainement tenté de sauver la jeune mutante. Elle se releva, se décidant de faire face à cette menace. Plusieurs soldats vidaient leurs chargeurs en vain, la créature informe se mouvait vers eux sans ralentir, brûlant les hommes et femmes sans ménagement. Cortney ferma les yeux, dirigeant son pouvoir vers le monstre. Celui-ci se retourna vers elle et éclata de rire, suggérant qu'elle devait tenter autre chose si elle voulait le stopper.

- Tu es mort. Tu ne peux pas être là.
[Suffock] Je le suis et si je suis revenu, c'est pour deux raisons, la première c'est pour te remercier, la seconde étant pour... Il fut interrompu par une explosion prêt de son visage, le faisant hurler de rage et peut être de douleur même si elle en doutait.

Les soldats n'abandonnaient pas et continuaient de vider leurs chargeurs, usant de grenades et d'armes lourdes sur la créature mutante. Le hangar et ses environs étaient un vrai champ de bataille et sans comprendre pourquoi, Cortney retourna dans le hangar. Elle cherchait du regard Poor. Elle ne pouvait pas l'abandonner, seule. Cortney avait encore terriblement mal et elle devait faire des efforts pour ne pas sombrer dans le coma. Elle cherchait du regard la femme, mais les flammes l'empêchaient de voir correctement. Elle fut interrompue dans son inspection par un soldat, il tenta de lui porter un coup de couteau qu'elle esquiva, elle envoya une droite dans le visage du type qui recula, avant de revenir à la charge. Elle lui fonça dessus et le fit basculer en arrière. Elle roula sur le côté et attrapa la lame au passage. Le soldat se releva, elle en profita pour lui planter la lame dans l'épaule, enchaînant avec un coup de pied dans le ventre qui envoya le soldat dans les flammes derrière lui. Il hurla de douleur sur le moment. Elle ne put se soucier de lui, deux autres types venaient de surgir. Elles n'arrivaient pas à identifier l'organisation pour laquelle ils pouvaient travailler, il n'y avait aucun sigle sur leurs tenues, mais c'était des professionnels.

Elle recula, les deux hommes avançaient vers elle, ils avaient des matraques paralysantes. Elle attrapa un morceau de planche provenant d'une caisse détruite dans l'explosion. Celle-ci était partiellement en train de bruler ce qui pouvait être une arme de choix dans des mains expertes, ce qu'elle fut à une lointaine époque. Le premier type tenta de lui porter un coup qu'elle para avec son arme de fortune, elle le fit reculer avec son arme et para un second coup avant de reculer à nouveau. Les deux hommes avançaient vers elle puis le second tenta de lui porter un coup, mais elle fut plus rapide et lui explosa la planche en flamme dans le visage ce qui le stoppa net, le faisant tomber à genoux, le visage dans les mains, souffrant bruyamment. Le second type regarda son collègue avant de foncer sur elle telle un buffle, elle tenta de parer le coup, mais elle eue la sensation de se prendre un bus en pleine face. Elle tomba à la renverse, hurlant de douleur, cette fois, elle en était persuadée sa côte fut brisée et la douleur était atroce. Il porta ses deux mains à la gorge de la jeune mutante et commença à faire pression sur sa gorge, il l'étranglait et elle n'avait pas assez de force pour le repousser, elle tentait de le frapper, battant des pieds. La pression sur sa gorge, le manque d'air et la douleur dans son ventre l'empêchait de se défendre au mieux. Le type regardait sa victime dans les yeux, un rictus méprisant apparaissant progressivement sur son visage. [23:45]

- Cortney, mais... mais mes amis me nomment Bex. Je...

Un hurlement animal stoppa la conversation entre les deux femmes. Le hurlement venait de l'extérieur du hangar, c'était Suffock et visiblement il devenait incontrôlable. Elle ignora la question de sa bienfaitrice et concernant Suffock pour fuir le plus loin possible du monstre. Elle attrapa la main de Poor au passage, l'entrainant dans son sillage. Le hangar était en train de s'effondrer. Suffock effectuait un massacre en règle, les soldats se faisaient déchiqueter, bruler, écraser sans pouvoir riposter convenablement. Suffock fit exploser un véhicule qui fut propulsé dans les airs par cette même explosion avant de s'écraser dans le hangar, concluant la destruction du bâtiment de manière drastique. Cortney avait enfilé une veste d'un des types pour se protéger du froid, elle ne fut pas étonnée par les dégâts provoqués par le monstre, elle reporta son attention sur son alliée. Celle-ci avait encaissé les coups de façon remarquable, le seul mutant à sa connaissance pouvant faire de même était Wolverine, mais on lui avait dit que Varkos était pareil même si elle ne l'avait jamais vue utilisant ses pouvoirs. Elle attrapa une arme sur le sol, vérifia le chargeur puis fit un signe de tête à Poor pour lui indiquer de la suivre. Suffock faisait un massacre en règle, il n'était pas donc pas attentif aux mouvements des deux femmes. Elles devaient fuir le plus loin possible, il était bien trop puissant pour elles, surtout que Cortney ne s'expliquait toujours pas son retour à la vie. Il parlait de sacrifice, mais elle n'avait jamais fait de sacrifice, c'était bien trop dangereux, les règles de la magie l'interdisait. [00:02]

Elles arrivèrent dans une ruelle. Cortney s'arrêta, la douleur dans son ventre et au niveau de ses poumons étaient atroces. Elles n'étaient pas loin de chez Cortney et vu l'heure, il n'y aurait personne dans l'appartement, ses collègues étaient au travail. Elle cracha au sol, le crachat était rougeâtre. Avec difficulté elle indiqua à son allié" l'endroit ou elles devaient se rendre. Les tires de mitraillettes se faisaient de plus en plus espacer, le combat entre le groupe inconnu et Suffock étaient pratiquement terminés. Il y avait peu de gens dans la rue principale à cette heure, donc peu de témoins de la toux écarlate de Cortney. Personne ne trouverait bizarre de voir deux femmes avec les vêtements en lambeaux et sentant la fumée et même s'ils y avaient des gens, ce ne serait peu choquant, ils étaient à Hell's Kitchen. Elles arrivèrent devant le bâtiment ou logeait Cortney. Monter jusqu'à l'appartement fut digne de l'ascension des Rocheuses, mais une fois dans son appartement, Bex se sentit enfin en sécurité même si c'était relatif. Elle fit un sourire à Poor.

- Bienvenue... à... Elle tomba à la renverse, sa respiration était sifflante, la côte avait probablement percé un poumon, c'était peu étonnant vu toutes ses péripéties.

L'appartement de Bex était plutôt simple, il y avait une chambre, un salon, une cuisine et une salle de bain. Il y avait un désordre fou sur les différentes tables présentes et pourtant c'était propre, il n'y avait pas une trace de poussières, juste des cartons de pizzas empilés près d'un petit meuble. Sur un bureau, il y avait deux ordinateurs, éteints ou en veille. Un poster représentant les Avengers était accroché sur le mur. Il y avait une pile de cds sur une chaise et une pile de vêtements sur le canapé. La seule chose indiquant que l'appartement appartenait à Bex était une photo encadrée sur le mur, au-dessus du lit. Elle était jeune, mais reconnaissable, même si elle avait quelque chose de masculin. Elle était encadrée par un homme et une femme, des scientifiques ou des docteurs au vu des vêtements.

Le Hangar était en flamme et les sirènes de police étaient proches. Tous les hommes en armes gisaient au sol, morts. Suffock retrouva sa forme humaine, si on faisait exception de son sourire d'ange en flammes. Il renifla l'air, mais Cortney n'était plus ici, il stopperait la traque pour cette nuit, il avait fait passer son message. Des bruits de pas derrière lui indiquèrent la présence de quelqu'un, d'une femme vu le bruit. Il se retourna et constata la présence de sa partenaire. Elle était habillée d'une longue robe noire, la faisant passer pour Morticia Addams. Elle regardait les cadavres sur le sol et porta son regard sur le hangar en flamme. Elle ne sentait plus âme qui vive dans les parages. Le monstre c'était déchainé et il n'avait épargné personne.

[???] La discrétion n'est pas ton fort. Qui sont ils?
[Suffock] Une milice antimutante probablement. Ils ne travaillent pas pour le département H, ni pour le gouvernement. Pourquoi faire dans la discrétion? Tu m'as dit de lui parler, voilà qui est fait.
[???] Elle est blessée et une mutante l'aide. C'est problématique.
[Suffock] Je m'occuperai du morceau de viande sexy et lui briserait les os avec mes dents.
[???] Épargne moi la théâtralité et tue la simplement.
[Suffock] Je vais le faire, quand ce sera le bon moment.

Ils disparurent avant l'arrivée de la police et des badauds sur place ce qui ne tarda pas. La violence était habituelle dans le quartier, mais un véritable massacre venait d'avoir lieu et une trentaine de corps non identifiés seraient trouvé par les policiers et les pompiers. Les seuls témoignages plausibles seront ceux d'une adolescente, mais son jeune âge et le fait qu'elle mentionne la présence du Diable et de la Mort feront d'elle quelqu'un de peu fiable aux yeux des autorités. [00:22]

[00:33] Elle parle beaucoup, plus que Cortney en une seule journée. Cette dernière, assise sur le divan défoncé, l'écoute sans rien. La douleur dans son estomac et horrible et l'empêche de déglutir au mieux, mais elle écoute. Il est normal de se poser des questions, Bex s'en pose elle même sur les derniers évènements. L'être qui a attaqué est mort, Varkos lui a montré le corps, ou du moins ce qu'il en restait après son meurtre dans sa cellule. Poor est douée, elle est probablement infirmière ou médecin. Le calme de la pièce était apaisant. Ses collègues sont encore au travail et Eli était prise pour trois journées entières, son client est un riche homme d'affaire d'après ce qu'elle en sait. Suffock est de retour. Elle ne sait pas ce qu'il veut, mais vu la puissance qu'il dégage désormais, comment pourrait elle l'en empêcher? Elle réfléchissait, visualisant toutes les éventualités et seule elle ne pourrait rien faire.  Elle regarde Poor, c'est une mutante, son pouvoir lui indique clairement que ses phéromones sont différentes. Elle connait peu de mutants en ville, surtout depuis la nouvelle loi de recensement. Elle grimaçait sous la douleur, mais elle était douée, c'était indéniable. Elle lui avait sauvé la vie et elle lui devait bien des explications, du moins partiellement.

- Je suis désolé pour le hangar, je payerai les réparations. Je ne suis pas riche, mais je peux me débrouiller. Vous êtes chez moi et... et une amie. Elle ne nous dérangera pas. Elle se leva brusquement, laissant son invité un bref instant. Elle entra dans la cuisine et réapparu quelques secondes après, une boite de pâtes froide à la main. Vous avez peut-être faim. Elle posa un paquet de gâteaux sur la table ainsi qu'une seconde boite de pâtes... froide. La.. la chose qui nous a agressé ce soir est un souvenir du passé. Vous devriez l'oublier. Ce n'est pas vous qu'il veut. Elle fit une pause, avalant difficilement ses pâtes. C'est un mutant de type Omega travaillant pour une agence gouvernementale avant de se faire... punir pour un viol d'un autre agent. Elle ne mentionna pas qu'elle était la victime du monstre même si la douleur dans sa voix était palpable. Il est mort, dépecé vivant puis réduit en charpie. Je ne sais pas pourquoi il est ici, enfin je veux dire, je ne sais pas comment il peut être ici. Faire revenir les morts c'est possible, mais il faut un niveau de magie supérieur à tout ce que je connais et je ne vois pas qui pourrait vouloir faire revenir un monstre comme lui à la vie.

Elle se posa sur le divan et termina sa boîte.

- Il ne vous traquera pas, enfin je ne pense pas. Il est impressionnant, puissant, malsain, pervers et idiot. Un type charmant. Je ne sais pas qui sont les autres types par contre. Ils n'avaient aucun emblème, mais leurs formations étaient de type militaire.

Elle était de nature prudente, mais rencontrer quelqu'un avec ses capacités avait débloqué quelque chose chez elle. Elle avait peur, elle était épuisée et faible, surtout en voyant la puissance de son agresseur, mais il ne pouvait pas la trouver ici. Elle n'était pas une magicienne de grand talent, elle n'était pas comme la Avengers sexy ou le type que l'on nomme Docteur Strange, mais elle croyait en ce qu'elle faisait et en lisant un vieux bouquin appartenant à la psychologue de l'institut, elle avait mémorisé des sorts de protection, il y avait aussi le wikipedia en magie disponible sur internet. Bref elle était novice, mais elle croyait en sa magie, bon elle pouvait y croire, ça ne voulait pas dire si cette dernière fonctionne réellement, mais c'était secondaire. Elle attrapa un gâteau qu'elle enfourna dans sa bouche et attrapa sa vieille peluche qu'elle serre dans ses bras en regardant son invité.

A des milliers kilomètres de là...

L'employé entra dans le bureau de Varkos sans se faire annoncer.

[Employé] Monsieur, nous avons un problème.
[Secrétaire] Désolé monsieur, l'agent Bradshaw ne voulait pas attendre et...
[Varkos] Ce n'est rien mademoiselle Barnes. La secrétaire s'excusa encore une fois et ferme la porte derrière elle. Quel est le problème?
[Employé] Nous avons confirmation que l'ancien agent Suffock est vivant. Il lui donna plusieurs photos. Les photos sont de cette nuit.
[Varkos] tout en regardant les photographies. D’où proviennent elles?
[Employé] Un site dont le crédo est la théorie du complot et un portable.
[Varkos] Vous êtes sérieux?
[Employé] L'agent Toktav a confirmé la véracité des photos, il s'agit bien de l'agent Suffock. Il a agressé une autre personne que l'on peut voir sur la troisième photo, malheureusement nous ne pouvons pas l'identifier. La photo n'est pas de bonne qualité.
[Varkos] Que disent les rapports de police? De Ares?
[Employé] Rien, ils n'ont aucune informations pour le moment. Une jeune fille dit avoir vu le Diable et sa compagne l'a rejoint après l'attaque. Les types sur la photo ne sont pas identifiés, ce ne sont pas des types du gouvernement, ni d'une milice anti-mutante comme nous pouvions le penser.

Varkos remercia l'agent, lui donna des ordres clairs sur la démarche à adopter pour la suite de la surveillance et congédia l'employé. Il regarde les photographies. Suffock était mort. Varkos avait donné l'ordre à son garde du corps personnel, Sbyre, de le tuer et il l'avait fait. Les photographies sont de mauvaises qualités, mais on peut voir la puissance du démon. Il était bien plus puissant qu'avant son meurtre. Il se sert un verre et se posa dans son sofa. La personne agressée par Suffock, pouvait être Cortney. Il n'en savait rien. La situation était alarmante, sauf s'il peut garder le contrôle de la situation. Il posa son verre sur son bureau et composa un numéro sur son téléphone. L'attente fut courte.

[Varkos] Sénateur Wynes, nous devons nous voir.

L'appartement de Bex...

Elle en était à son troisième verre de whisky. Sa vie ne valait pas grand chose, elle le savait. Par moment, par peur, par solitude, par tristesse ou par lâcheté, elle laisse à la personne qui analysera sa vie dans le futur, le choix, bref elle voulait parfois mettre fin à ses jours. Elle regarde le chat, Cookie, en train de manger les quelques pâtes restantes dans la boite. Elle attrapa la bouteille sur la table, il n'y avait plus une seule goutte de son poison.

- Si vous voulez, il y a des vêtements dans le meuble derrière vous, vous pouvez prendre ce que vous voulez. Je vous rembourserai vos vêtements également. Elle laisse Poor dans le salon pour la troisième fois pour se rendre dans la chambre. Elle retire ses vêtements et se pose quelques minutes sur son lit. Elle ne savait pas par quelle don, mais Poor avait effacé la douleur, ou bien c'était le whisky qui lui faisait oublier ses contusions, ses bleus et le reste. Le miroir en face du lit lui renvoyait l'image d'une femme pitoyable. Elle voulait appeler Matthew. Mr Murdock était quelqu'un de bien. Il trouvait toujours les mots pour lui venir en aide. Elle regarde en direction de la porte. Elle ne sait rien de Poor, elle peut travailler pour le Département H, pour la Mafia ou même être le simple fruit de son imagination. Elle attrapa l'arme dans les fringues au sol et retourna dans le salon, pointant l'arme en direction de sa bienfaitrice. Sa main tremblait, l’alcool? La peur? Le simple fait qu'elle ne voulait pas lui faire mal? Elle n'en sait rien, ce qu'elle sait, c'est qu'elle ne veut pas souffrir à nouveau.

- Vous travaillez pour Wilson Fisk? John Varkos?

[01:28]

Elle l'appelait Bex, elle ne savait pas quoi en penser. C'était une X-Men.

*Tu peux lui faire confiance.*
*Elle peut mentir.*
*Non, elle ne ment pas, c'est mutante.*
*Le département H utilise des mutants.*
*Tu connais tous les employés du département, tous les mutants.*
*Mais pas tous les employés de John.*
*Tu peux lui faire confiance.*

- Je ne veux plus souffrir. Elle baissa son arme. Elle avait toujours la main tremblante. Les nerfs? La tristesse? La douleur? Tout cela à la fois? Vous connaissez le mutant Wolverine? Le professeur Xavier?

Cortney connaissait les X-Men. Wolverine venait du même centre qu'elle. Varkos avait travaillé avec lui. Ils avaient fait la guerre, plusieurs guerres. Elle l'avait découvert en piratant l'ordinateur de John. Il y avait des photos, des archives et en lisant et regardant le tout elle comprenait qu'ils se détestaient mutuellement. Elle ne savait pas pourquoi. Elle connaissait le professeur par les vidéos qu'elle avait vue à la télévision. Urizen, un mutant travaillant pour Varkos disait qu'un jour il serait assassinée, les mutants et les humains ne pouvaient pas vivres ensemble, c'était un idiot. Pour Bex, c'était un homme bien et les X-Men étaient des héros. Poor l'interrogea également sur Suffock, la raison de son retour. Elle n'avait pas peur de lui, ou le dissimulait très bien. Elle ne pouvait pas réaliser. La seule personne dont Suffock avait peur était Varkos. Elle déposa son arme sur le meuble et retourna à sa place dans le divan, récupérant sa peluche au passage.

- Suffock était membre d'une organisation ayant de nombreuses ramifications de part le monde. Hydra, A.I.M, la Maggia, le Leviathan, ce sont des organisations puissantes qui ont un point commun, Varkos. Il travaille avec chacune d'entre elles et d'autres que je ne connais probablement pas. Cette organisation est associée avec les gouvernements du monde et particulièrement celui des États-Unis, de Olduvaï, de la Russie, du Japon et de Madripoor. Varkos en est le seul maître. Enfin je sais qu'il parle avec un conseil... je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout cela. Je dois passer pour une folle. Tout ce que je sais, c'est que depuis plusieurs années je suis libre. Suffock est vivant, c'est un mutant, mais aussi un être de magie. Je ne sais pas si les X-Men furent déjà confronté au monde du paranormal. Si ce n'est pas le cas et avant de me dire que c'est impossible, nous vivons dans un monde ou un portail dimensionnel mène à une autre dimension, un monde ou des gens ont des pouvoirs, le paranormal existe et Suffock... je ne sais pas ce qu'il est, je ne sais pas ce qu'il veut.

Son ordinateur venait de s'allumer, elle venait de recevoir un mail. Elle regarda, son contact, Silk, venait de lui envoyer une liste de lieux appartenant officieusement à Elena Fortunato. Il n'était pas en lien avec les meurtres récents. Elle verrait cela plus tard.

- Je ne vous ai pas dit merci pour les soins... elle était gênée. Merci, sincèrement.

Quelqu'un frappa à la porte. Elle n'attendait personne, pas à cette heure. On frappa de nouveau. C'était l'inspecteur O'Reilly "Je sais que tu es ici gamine, me force pas à casser la porte, je n'ai pas les chaussures pour." Elle céda à la demande, découvrant l'inspecteur de 42 ans en tenue de soirée. C'était la première fois qu'elle voyait la femme dans une telle tenue. Habituellement elle était en... flic, une veste, un costard, pas de maquillage. C'était étrange de la voir ainsi.

[O'Reilly] Qui c'est? Une cliente? Madame...
- Ce n'est pas une cliente. Qu'est ce que vous voulez? Pourquoi vous avez une robe?
[O'Reilly] Tu es la cinquième personne à poser la question. Ne m'oblige pas à me répéter. Que faisais tu près du hangar qui vient d'exploser?

Bex écarquilla les yeux.

[O'Reilly] C'est mon rôle ma grande de tout savoir. Il y a eu une explosion dans un hangar, un type avec des pouvoirs qui feraient bander Captain America a attaqué un hangar, il a tué une douzaine de types appartenant à une organisation inconnue et il a agressé une gamine qui te ressemble et vu la photo que j'ai vue, j'ai vite compris que c'était toi. Que faisais tu avec ce type et qui c'est?
- L'homme qui a fait ça. Elle leva son t-shirt pour montrer les cicatrices que l'inspecteur connaissait bien.
[O'Reilly] Ton violeur. La voix de l'inspecteur baissa légèrement. Elle aimait Cortney comme sa fille. Où je peux le trouver? Je peux l'arrêter, je n'ai pas peur d'un gus qui peut péter des flammes par le cul.
- Vous ne pouvez pas le stopper, je ne veux pas qu'il vous tue.
[O'Reilly] Mon ex-mari ne m'a pas tué alors qu'il regardait l'émission de Donald Trump tous les soirs quand ce con était à la télévision, je pense que je survivrais à un type avec des flammes à place des cheveux.

Elle se dirigea vers son ordinateur et imprima le dernier document qu'elle avait eue sous les yeux. Elle revint vers l'inspecteur et lui fourra la liste dans la main.

- Cela vous aidera à comprendre, enfin peut-être, je vous vois plus tard. Sachant par avance que l'inspecteur pourrait refuser, elle utilisa son pouvoir, agissant sur les molécules de territorialité que dégageait les humains avec la transpiration, la salive. O'Reilly se calma et regarda la liste.
[O'Reilly] Certaines des piaules appartiennent à la Pègre... bon ok, on se voit demain, chez Josie, à la première heure, sinon je reviens, je te botte le cul et je botte le cul de la rouquine O'Reilly regarde Poor. Madame.

Elle referma la porte derrière l'inspecteur et s'adossa à celle-ci. Elle regarda Poor.

- C'est mon monde ici, maintenant, je ne sais pas si je suis en sécurité, mais ici j'ai mes repaires et je ne pense pas que vous puissiez m'aider. Les X-Men ne peuvent pas régler une telle situation, sauf si vous connaissez un sorcier ou Dieu en personne. La voix de Bex n'était pas convaincante, elle voulait croire que Poor était un rempart contre le violeur, mais une petite voix lui disait le contraire. Elle ne savait qui croire. Elle se laissa au sol et se recroquevilla contre la porte. Elle sanglotait, la pression retombait lentement alors que le danger n'était pas écarté. Suffock était le montre qui avait abusé d'elle, il était en vie et elle savait que Poor était dans le vrai. Elle sanglotait.

[01:59]

Washington D.C La voiture du sénateur venait de s'arrêter. Il fulminait. Harry Wynes était sénateur des États-Unis d'Amérique, il avait eu beau questionner le chauffeur, le type ne voulait rien lui dire à part que John Varkos voulait lui parler. Il n'aimait pas les manières de cow-boy de Varkos et il aimait encore moins être réveillé à deux heures du matin et être obligé de suivre un type, dehors et par ce temps. Le chauffeur était toujours dans la voiture et Wynes avait froid. Il regardait autour de lui. Il était dans une zone désaffectée, sur les docks. Il regardait autour de lui, il n'y avait personne. Il grelottait de froid. Il n'avait pas eu le temps de s'habiller chaudement et avait encore sa tenue de soirée de la veille. Un bruit attira son attention, un hélicoptère cargo se dirigeait vers eux, un Shelven Mantra, un appareil Oldave. Celui-ci ne mit que quelques secondes à arriver sur eux. Il était stationnaire. La porte arrière commença à s'ouvrir et une ombre sauta de l'appareil, pour tomber à quelques mètres du sénateur qui recula, la peur se voyait sur son visage. L'appareil commença à descendre, se posant doucement sur le sol. Varkos, impeccable sur lui, en costume, en descendit sans attendre, un cigare au coin de la bouche. Il avait un sourire satisfait au coin des lèvres. Le sénateur regarda une deuxième fois le type dans son dos, mais il faisait tellement sombre qu'il ne distinguait pas son visage.

[Varkos] Sénateur Wynes, je suis content de voir que vous avez accepté mon invitation.
[Wynes] Vous plaisantez? Votre sbire m'a obligé à le suivre, j'étais en charmante compagnie. Merde, je suis sénateur de...
[Varkos] Le coupant. Je sais parfaitement qui vous êtes, vous oubliez que vous me devez tout.
[Wynes] Vous pouvez me dire ce que je peux bien foutre ici, je ne sais pas, mais j'ai froid. Dit il sur un ton agressif.
[Varkos] Vous piétinez, voilà ce que vous faites. Ou en est le projet de loi que vous deviez faire voter à ma demande?
[Wynes] La politique c'est plus complexe que jouer aux petits soldats Varkos. La loi ne passera probablement pas en plus, nos arguments ne sont pas suffisants et je pense que nous nous emballons. Vous ne comprenez pas que je risque...
[Varkos] Sur un ton ferme et menaçant C'est vous qui ne comprenez pas Sénateur. Je ne vous demande pas votre avis sur la question, je veux que cette loi passe. Il serait dommage que vos petites affaires soient révélées au grand jour pour un simple vote d'une loi. Les prisons ne sont pas très chaleureuse pour les gens comme votre fils, surtout aux États-Unis. Il serait dommage que les journaux à gros tirages reçoivent la preuve qu'un sénateur, en l’occurrence vous, couvre les crimes de son pédophile de fils. J'ai une aversion toute particulière pour les bourreaux d'enfants du genre de votre fils et je n'aurai aucun regret à le jeter en pâture aux journalistes et à la population de cette grande nation. Son secret est en sécurité avec moi parce que vous faites ce que je vous dis.
[Wynes] Espèce d'enfoiré.
[Varkos] En attendant l'enfoiré à encore fait supprimer deux journalistes qui avaient eu des informations sur le gentil Billy. Si vous voulez que cela continue, vous devriez faire voter cette loi et me débloquer les crédits illimités que je demande.
[Wynes] Qui me dit qu'une fois cette loi en place, vous ne balancerez pas mon fils?
[Varkos] Parce que j'ai d'autres projets pour vous, la campagne présidentielle débutera très bientôt et votre parti n'a pas encore de représentant. Néanmoins, vous avez raison sur un point, votre fils devient un sérieux problème. Plusieurs journalistes sont morts, car ils s'approchaient de la vérité, en continuant ainsi, il finira par y avoir une fuite.
[Wynes] Les morts ça ne parlent pas. Sinon c'est qui le spectre derrière moi qui ne cause pas depuis tout à l'heure?
[Varkos] Vous vous rendez à New York demain, ce sera votre assistant le temps de votre séjour, il a un travail à faire en ville. Sur ce, maintenant que les choses sont claires, je vous laisse rejoindre votre... amie.

Il ne laissa pas le temps au sénateur de répondre et retourna dans l'appareil qui démarra sans attendre. Le sénateur toisa du regard le soldat d'élite. Son visage était masqué, il était noir de peau et le masque était blanc, on aurait dit un ergot. L'homme ne pipa pas un mot et entra dans le véhicule après avoir rangé un sac de voyage de Marines dans le coffre du véhicule.

Hell's Kitchen Elle connaissait Varkos. Elle réalisait seulement maintenant qu'elle était aussi vieille. C'était étrange. Varkos avait fait la guerre, il connaissait Wolverine, Captain America et tous les trois étaient très vieux. Cela se voyait par l'expérience, leur manière de parler et tous un tas de détails, chez Poor, du peu qu'elle connaissait d'elle, cela ne se voyait pas. Elle s'adaptait très vite. Les X-Men ne l'aideraient pas, c'était Poor qui le ferait. Elle était optimiste, Cortney non. Elle lui proposait son aide, c'était et elle restait méfiante, pourtant elle sentait qu'elle avait un bon feeling avec elle. Poor lui proposa son épaule et elle l'accepta. Cortney était plus souvent dans le rôle de Poor dans cette situation que l'inverse. Elle sentait un poids disparaitre partiellement. La situation dura quelques minutes avant que Bex se sépare de Poor. Suffock était de retour et elle devait comprendre pourquoi. Elle devait aussi comprendre qui étaient les types qui furent massacrer par le démon. Ce n'était pas des hommes de Varkos, sinon elle aurait vue débarquer l'unité 23 dans son appartement. Elle retourna dans son canapé et attrapa sa peluche. Elle devrait la laver, elle sentait la poussière.

- Je ne veux pas partir de Hell's Kitchen, Varkos à des yeux partout, sauf ici. Je ne sais pas pourquoi, mais je suis en sécurité. Suffock a parlé d'un sacrifice. Je... je pratique la magie, elle remonta sa manche et une marque apparue sur son bras, un triangle avec un oeil, le tout en noir. Je ne suis pas du niveau du docteur Strange, même pas du tout, mais je me débrouille, je jure que je n'ai jamais pratiqué une quelconque magie qui pourrait permettre de faire revenir un mort à la vie. Je suis une novice... je peux tout juste influer sur la volonté des gens, ou bien c'est mon pouvoir qui fait la chose. Je ne l'utilise pratiquement pas en dehors... en dehors de mon travail. Je contrôle les phéromones et je peux donc agir sur les sécrétions des gens. Dit comme cela, c'est yeurk, mais c'est utile.

Elle se leva du canapé et se dirigea vers le meuble près du bureau, à genoux, elle cherchait un livre. Elle ne voulait pas que sa colocataire ouvre le livre. Elle farfouilla un bref instant avant de revenir à Poor, posant le livre devant elle.

- Je ne connais pas toutes les façons de faire revenir un mort à la vie, mais la magie du sacrifice nécessite une vraie boucherie, un massacre de dizaine et de dizaine de personnes, ou bien la mort d'un être aimé. Je ne suis pl... je ne suis pas une meurtrière. Je n'ai jamais fait cela, je ne sais pas de quoi il parle, mais si c'est un sacrifice qui l'a fait revenir, ça ne peut être que de cette manière. Elle pointait du doigt un dessin sur une page du livre, un pentacle rouge, avec des corps en cercle et plusieurs monticules de cadavres. Si vous voulez vraiment m'aider, il faut chercher un massacre de masse provoqué par une seule personne et il faut que ce soit aux USA, le mort ne peut revenir à la vie que sur le continent où il est mort et la cérémonie doit être elle aussi sur le même continent.... elle eue un sourire gêné. Je lis beaucoup, tentant de justifier ses connaissances en la matière. Elle ne voulait pas lui révéler toutes ses sources pour le moment.

[02:49]

Présent Cortney écoutait Poor, la conversation et pourtant si réelle, le monde était différent. La mutante avait encore des questions pour Cortney, des questions déroutantes. Bex ferma les yeux. Depuis sa rencontre avec Suffock, elle avait des flashs, des choses qu'elle ne reconnaissait pas. Poor affirma qu'elle ne serait pas choquée si Cortney était une meurtrière. Elle ouvrit les yeux. Passé - 2004 Le sénateur était au sol. Il était terrifié, il y avait du sang sur son costume et plusieurs corps autour d'elle. Cortney ne comprenait pas la scène, c'était elle, elle était dans la tête du tueur. Le sénateur implorait la pitié de la personne dans laquelle elle se trouvait. Cortney/l'autre approcha vers le sénateur. Elle posa sa main sur son torse. Une voix. Celle de l'agent Urizen. "David, tue ce type maintenant." Elle tourne la tête. L'agent Urizen regarda la personne qu'elle possède. "Tue le." Elle pivote à nouveau la tête et regarde le sénateur. Elle s'excuse pour la douleur qu'il va éprouver dans quelques minutes. Elle provoque une crise cardiaque chez le sénateur anti-mutant. Elle se redresse et regarde sa main... l'image disparait. Présent Elle ouvre les yeux et regarde Poor. Elle ne se souvenait pas de cet assassinat. Elle avait tué des soldats, pas des hommes innocents. Elle réalisa qu'elle ne possédait personne, que c'était un souvenir et qu'elle était la meurtrière. Le sénateur de son souvenir était un raciste anti-mutant. Varkos avait exigé le meurtre de cet homme et donna cette mission à Cortney, son premier assassinat commandé. Elle secoue la tête, son audition est brouillée, sa vue aussi. Suffock avait réveillé des souvenirs enfouis et l'émotion, ses blessures avaient barrage, maintenant qu'elle était calme, ils l’assaillaient. Les questions de Poor semblaient lointaines. Elle essayait de se focaliser sur la voix de Poor, essayant de se concentrer du mieux qu'elle puisses et surtout de ne rien laisser transparaitre aux yeux de son invité. Une autre dimension? Varkos avait des contacts avec de nombreuses agences, de nombreux groupes et à l'époque, elle surpris la conversation qu'il avait avec le professeur Volg au sujet de ce qu'ils appelaient Obscura, une dimension semblable à la Zone Négative, elle ne savait rien de cette zone en question, mais elle fut surprise en train d'écouter. Tout ce dont elle se souvient, c'est que Toltav, un agent proche de John, était venue la voir puis plus rien, un trou noir. Elle se massa les tempes.

Un sacrifice? Un massacre de masse? Passé - 2008 La femme l'implore en zulu, elle ne comprend pas tout. Elle ne se souvient pas comprendre cette langue. Elle l'implore de ne pas tuer les enfants, qu'elle lui donnera l'identité de l'homme qu'elle et son groupe cherchent. Elle se tourne et voit les agents Urizen, Omega, WildChid et Silent en plein massacre, ils tuent les hommes et les femmes d'un village. Elle s'entend prononcer des mots en zulu "Mon employeur veut savoir où se trouve monsieur Hanga." La femme recule, elle comprend que son information ne vaut rien et que Cortney connait déjà l'identité de l'homme. La femme lui répond qu'elle ne sait pas. L'enfant a sa droite sait, lui. Il n'est plus au pays, il lui donne la destination. Il demande lui aussi qu'elle épargne leurs vies. Elle regarde la vingtaine d'enfants dans la maison ainsi que la femme. "Promis" Un sourire. Elle s'entend hurler aux autres agents qu'ils peuvent partir, que Hanga n'est plus là, qu'il est au Wakanda. La femme touche sa main. Elle se retourne et la pousse violemment à l'intérieur de la case. Elle lève son arme et arrose la pièce, tuant tous ses occupants. Présent. Cortney a les yeux fermés, elle hurle de terreur et se lève brusquement.

- Non, non, non, non, non ... je vais devenir folle. Elle ouvre les yeux, elle regarde Poor sans la fixer dans les yeux, probablement surprise des réactions de Bex.

- Je ne... je ne suis pas une meurtrière. Varkos, Toltav... Varkos est... il a tué Suffock, je le sais, il me l'a dit. Après... après mon viol Un sanglot dans sa voix. Après mon viol, mon unit... des proches assuraient ma protection et Varkos a tué Suffock, j'ai vue son corps, il l'a écorché et la réduit en morceaux. Varkos ne peut pas me mentir. Elle tomba à genoux, en larmes. Je ne suis pas une meurtrière. Toltav, Varkos, ils peuvent vous contrôler. Ils savent le faire. Suffock était... est un mutant. Je ne sais rien de lui, je sais juste qu'il est fait de... je sais que Varkos est la seule personne dont il a peur et que cette peur lui vient de Hanga. C'était son frère, il avait les mêmes pouvoirs que Suffock, enfin pas ceux d'aujourd'hui, mais ils étaient tous deux très puissants et Varkos a réduit Hanga à l'état de simple homme, il a détruit cet homme, il a détruit son frère. Il en a fait un légume et... Écarquillant les yeux. Hanga se trouve à New York. Il n'est pas mort. Elle prononça les mots avec un air surpris. Hanga n'est pas mort. Suffock avait dit que Varkos lui avait fait pire que le tué. Aujourd'hui il est dans une unité psychiatrique sous contrôle du gouvernement. C'est lui qui a fait revenir son frère. C'était un mutant puissant et même si c'est un légume, je sais que c'est lui. Nous devons le trouver. Vous avez une voiture? Nous devons nous rendre dans cet institut, je ne connais pas le nom, mais il doit être facile à trouver. Même si elle avait peur, on pouvait sentir de la détermination dans sa voix. [03:38]

Washington. John observait cette femme. Il la connaissait depuis plusieurs siècles et pourtant elle était toujours aussi mystérieuse. Il regarda le tatouage qu'elle avait sur le cou, le symbole du dieu Apocalypse. Elle regardait les photos de Suffock lors de son intervention à New York. Il n'y avait aucune expression sur son visage.

[Varkos] Que penses tu de cette photographie? Elle regardait la toute dernière de la série.
[???] Il est plus puissant qu'auparavant et c'est une menace pour le réceptacle.
[Varkos] Et la femme sur la photo, celle qui vient le voir après le massacre qu'il a provoqué. Qui est-elle?
[???] Tu ne le sais donc pas? En tuant Suffock, en usant de cette magie qui te vient de Obscura, tu as détruit un monstre, mais tu as aussi libérée la colère de l'innocente qu'il avait souillé.
[Varkos] Et en faisant simple pour que j'ai l'impression de comprendre un minimum, ça donne quoi?
[???] En posant les photos sur le bureau de John. Cette femme sur la photo, c'est celle que tu nommes Cortney.
[Varkos] Son visage n'exprime rien. Je ne sais pas quelles herbes vous fumez en Égypte, mais c'est de la bonne. Cortney, c'est la gamine de l'autre photographie, ce n'est pas elle qui rejoint Suffock après, ou bien en dix minutes elle a eue le temps de changer de coupe de cheveux et de taille.
[???] Tu ne comprends donc rien et je n'ai pas le temps pour te faire un cours. Tu dois éliminer définitivement Suffock et récupérer Cortney. C'est elle sur la première photographie.
[Varkos] Cela fait 10 ans que tu n'avais pas prononcé son nom, c'est bien. On avance. Elle voulut rétorquer quelque chose, mais il ne la laissa pas faire. Une équipe est en route pour Suffock. Nous avons localisé sa signature a un endroit précis de New York. Ils se chargeront de lui.
[???] Et pour Cortney?
[Varkos] La patiente est une vertu. Son sourire eu pour réponse un regard glacial.

D'un geste de la main, elle fit apparaitre un portail et sans un mot elle disparue, laissant Varkos à ses pensées. Il croisa les mains et regarda l'endroit où le portail se trouvait il y a quelques minutes. Il ne devait pas perdre le contrôle de la situation. L'équipe d'exterminateurs seraient bientôt à New York.