Sujet: Fear follow me everywhere (ft. Hippolyte) Dim 24 Juil - 19:44
Fear follow me everywhere. #Luly
Hippolyte Fearghus & Lucine Smirnov
Elle regarde l’heure sur sa montre analogique et sourit. Elle a suffisamment de temps libre pour plancher sur son projet personnel. Ayant déjà passé pas mal de temps sur ses cours, elle en profite pour développer son propre book dans le but de devenir un jour Game designer. Avec ce qu’elle a appris ces dernières années, tout s’est dessiné un peu plus clairement dans son esprit. Elle a déjà esquissé quelques schémas pour son personnage original. Elle compte mettre tout son cœur et tout son univers dans un travail qui, elle l’espère naîtra un jour sous ses yeux, dont elle pourra être fière. Elle fera tout pour le réaliser. Elle a pris sous son bras une planche à dessin de taille moyenne –pour ne pas trop s’encombrer- et est partie trouver un coin pour réfléchir. Être chez soi au calme ne fonctionne pas toujours et elle a tendance à préférer trouver un lieu en extérieur qui l’inspire suffisamment pour que sa muse personnelle ne la quitte pas. Elle a l’intuition que se poser à proximité de la fameuse statue de la liberté, un symbole qui lui parle tellement, pourrait être une bonne idée. Elle doit d’ailleurs avouer que c’est le cas puisqu’elle crayonne tellement qu’elle ne voit pas le temps passé. Elle a déjà envisagé trois tenues de combat à son héroïne. Des tenues qui lui plaisent énormément mais dont elle doute que le concept enchantera tout le monde. Disons que dans le monde des jeux-vidéos, les personnages féminins se « doivent » parfois d’être plus sexy qu’autre chose mais les mentalités sont censées évoluer alors elle espère faire partie de ceux qui parviennent à se démarquer. Personnellement, elle trouve les premiers rendus plutôt positifs. Elle songe aux esprits de nos jours, se disant qu’elle aimerait que ce soit également le cas concernant les mutants et autres. Elle range paisiblement ses crayons dans son étui, referme sa pochette et se lève, saluant la statue d’un geste pratiquement militaire, elle finit par reprendre le chemin menant à chez elle. Il n’est pas super tard dans la journée et elle se questionne sur le fait qu’elle puisse aller acheter quelque chose à grignoter avant de vraiment rentrer mais elle verra ça en chemin. Il n’est même pas l’heure de goûter.
Elle est souvent dans sa bulle quand elle marche dans la rue, un peu tête en l’air, en train d’envisager les personnages qu’elle peut intégrer dans son jeu, les créatures qui pourraient vivre dans son monde, les coutumes liées aux tribus et des anecdotes sur ses personnages. Bref un tas de choses qui font qu’elle marche souvent machinalement et d’ailleurs il lui arrive fréquemment de se perdre en loupant une rue à prendre. Les premières années ont été particulièrement dures à supporter à cause de la grandeur de la ville et du fait que se repérer n’est pas si simple pour une étrangère. Elle a au moins la chance de parler correctement plusieurs langues pour se débrouiller dans plusieurs pays. On sait jamais… ça peut servir si on est en fuite. Enfin… pourquoi penser à cela maintenant ? Lucine marche depuis déjà dix bonnes minutes sans vouloir prendre le bus. Trop de monde dedans… Elle regarde à droite et à gauche : il lui semble qu’il faut tourner à droite mais elle a un léger doute. Elle prend cette rue puis une autre. Non ce n’est pas là qu’il fallait passer. Elle soupire : tout droit une rue qu’elle ne connaît pas, à gauche une impasse et à droite, une rue très sinueuse. Elle s’apprête à faire demi-tour, quand on la pousse vers la gauche brusquement. Pas bien grosse, elle chancelle et manque de tomber. Quelqu’un vient de l’attraper par le bras et la plaque contre le mur. Ses coudes heurtent douloureusement le béton et elle laisse échapper un cri de douleur. L’homme la fait taire d’une main sur la bouche et Lou panique un peu. Les passants ne se soucient pas de ce qui se passe dans une rue où ils font mine de ne pas regarder. La mutante sent quelque chose de froid sur sa gorge avant de comprendre qu’il s’agit d’une lame et l’injonction de rester muette et gentille lui glace le sang. Elle ne réfléchit pas, sa peur fait le travail pour elle. Comme il est bien trop proche pour qu’il n’y est pas de contact, elle se sert de son pouvoir. Son cauchemar semble assez effrayant pour le faire fuir et Luci observe l’homme marcher droit direction la rue de tout à l’heure, droit sur …des flics ? Aussitôt, elle pâlit. Totalement paralysée par ce qu’il vient de se passer, elle est incapable de faire un pas vers eux. Elle ne veut pas avoir à s’expliquer d’ailleurs et comment peut-elle dire pourquoi l’agresseur a fui alors qu’elle n’a paraît-il rien fait. Elle tremble encore de frayeur. Faites qu’on la laisse tranquille. Elle n’ose pas regarder là-bas.
Sujet: Re: Fear follow me everywhere (ft. Hippolyte) Dim 24 Juil - 22:25
Le bruit d'un casier rouiller qui claque, voila le son dont le mutant devait s'habituait depuis pas mal d'année déjà. Cela faisait 4 ans, 4 longues années de service minimum obligatoire et Hippolyte ne s'en plaignait surtout pas. Pour lui c'était vraiment une routine ce bruit, cette odeur. L'odeur qui croiser des agents pleines de sueurs finir leurs travails avec ceux tout frais qui commence à peine. Les douches communes des Hommes étaient souvent utiliser, surtout dans un ville aussi grande que New York. Deux services différents pour une seule ville. Il y a donc deux grands commisériats majeurs dans la ville. Ce qui fait en tout plus de 35 000 officiers au dernier recensement de l'Etat.
Comme tous les jours Hippolyte enfila son uniforme fièrement. Accrochant alors son badge afin d'officialisé sa prise de service il signa également sa prise de fonction au registe en faisant pointer sa carte. Récupérant alors un mug de café il joignit son burreau aux cotés de son binome, James Hartley. Le saluant d'un sourire assez fraternel les deux hommes prirent alors leurs boissons avant de prendre chacun son carnet ainsi que leurs armes et autres équipements. James accourut presque pour passer devant Hippolyte et prit les clés sur le tableau en souriant d'un air presque enfantin ''C'est moi qui conduit cette fois ci, puis je ne veux pas que mon cher Accolyte se prenne une amende a cause de sa conduite catastrophique !'' Une petite blague routiniaire dont il devait faire face en riant a sa plaisanterie. Cela ne lui dérangeait puis de toute façon il était encore trop vaseux pour prendre le volant.
Tout se passa comme il espérait. Une journée bien calme dans laquelle il faisait sa ronde dans toute la ville. Enfermée presque la plupart du temps dans la voiture classique des patrouilles de New York, une Nissan Altima ils avaient alors tout deux un petit creux aux alentours de 15h. S'arrétant alors proche du bateau qui ramenait les touristes de l'ile de la célèbre statue New Yorkaise ils prirent alors un sandwich typique de la ville, un Hot Dog. S'arrétant donc devant un stand les deux officiers prirent leurs petit casse croute au stand ambulant dont ils allaient tout le temps, si bien que James se mit a prendre des nouvelles du vendeur en discutant joyeusement. Hippolyte leurs tournèrent le dos à ce moment là. Il avait le regard un peu dans le vide mais donna un croc dans son sandwich lorsqu'il vit un indivut vraiment suspect prendre une rue dont il connaissait assez glauque... Fixant l'homme du regard il le vit prendre une jeune femme par le bras et disparaitre de son champ de vision. Ne tardant pas une seule seconde il jeta son déjeuner au vendeur qui eu le réflexe de le rattraper en se tapant un sprint. Passant au milieu de la route il dégaina son arme, posant une main a plat sur le capot d'une voiture garée de l'autre coté de la route il se glissa au dessus de ce dernier. Pointant son arme dans la ruelle il s'avança prudement vers le suspect et sa victime. Il entendit un crie dans la dite ruelle. Pointant son arme sur l'homme le vit prit de panique et courire vers lui. Ni une ni deux, Hippolyte lui asséne un coup sur la tempe avec la crosse de son arme et le fit tomber au sol. Le gardant en joue il se mit a lui ordonner de ne plus bouger. Ce fut à ce moment là que son collègue vint a son aide et pointa l'homme également avec son arme de service. Alors Hippolyte retourna a plat ventre l'individue et rangea son arme afin de poser un genoux sur son dos pour pouvoir le menotter. Par la même occasion il joingna sa main de libre a son talkie et donna son matricule au PC Sécurité.
''Ici l'agent Fearghus, on a un 10-15, possible 10-15m.''
Un 10-15 était pour signaler un suspect arrété, le 'm' en plus était parce qu'Hippolyte doutait sérieusement des capacités mentales de l'homme au vu de son regard trop psychotique a son gout. Le m était donc un code pour dire qu'il venait d'arrété un suspect fou. Un simple ''Bien réçu on vous envoie du renfort'' résonna dans la petite boite d'onde quand Hippolyte se releva avec l'homme et l'offrit a son collègue. Sans se dire un mot les deux officiers se comprenaient et James prit le suspect afin de l'embarquer dans la voiture de patrouille des deux hommes. Pendant ce temps Hippolyte gardait ses mains bien en vue pour la demoiselle blonde afin de la rassurée qu'il n'ai rien contre elle.
'' Vous allez bien Mademoiselle ? N'ayez craintes je veux juste savoir s'il vous a blesser et comprendre ce qu'il c'est passait d'accord...? ''
Il observa alors la tête de la demoiselle, elle ne semblait pas avoir de trace de sang, elle n'avait pas non plus de blessures apparentes mais il fallait qu'il sache tout de même. Il fallait qu'il fasse un rapport des plus détaillés possible, pour ce qui est du coté humain... Il faisait son boulot quoi !
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Sujet: Re: Fear follow me everywhere (ft. Hippolyte) Lun 25 Juil - 6:43
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Hippolyte Fearghus & Lucine Smirnov
Elle ne bouge pas d’un millimètre, regardant du coin de l’œil son agresseur, qui se prend un violent coup dans la tête après avoir reçu une bonne frayeur. Il l’a bien mérité mais Lucine est légèrement estomaquée par la rapide manière dont le flic a stoppé la course de l’homme. Elle ne les observe pas directement, elle écoute l’ordre de ne plus bouger, puis quand il appelle des renforts. Oh elle veut s’en aller, rentrer chez elle et s’y enfermer. Ne plus faire un geste et laisser tout le stress exploser d’un coup mais ce n’est pas envisageable tout de suite. L’agent Fearghus entend-t-elle. Elle garde l’information dans un coin de sa tête même si elle doute que ce lui soit réellement utile à l’avenir. Elle entend les bruits de pas, la semelle qui tape sur le goudron et lentement elle tourne le regard vers celui qui s’approche. L’autre a emmené l’offenseur dans le véhicule et au moins, elle n’a plus à voir son visage. C’est déjà un soulagement. Elle avise les mains levées du policier, ne présentant pas son arme pointé vers elle. Pour tout dire, ce n’est pas tellement ça qui lui ferait peur chez ce type mais plutôt son métier et le fait qu’elle soit une mutante mais ne paniquons pas sans raison. Il va finir par lui poser des questions et c’est à ce moment là qu’elle va devoir être particulièrement crédible dans ses explications. Jouer la carte de l’innocence jusqu’au bout. Elle le fixe, les yeux écarquillés, les bras croisés. Elle n’a pas changé de position depuis la fuite du mec, restant sur la défensive, excepté le fait de s’être un peu tournée vers le représentant de l’ordre. Tout va bien… Elle ne décroise pas les bras pour autant. Elle a l’air d’un zombie quand elle lève les yeux sur lui, tandis qu’il lui demande comment elle va. Pas bien. La question ne se pose même pas, elle avait une lame sur la gorge et elle vient de se faire embarquer dans une ruelle par un type dont elle ne veut pas deviner les intentions. Elle ouvre la bouche « … » Rien en sort. Ne pas avoir peur de lui, elle veut bien mais elle reste tout de même un peu sous le choc. Est-ce qu’elle est blessée ? Elle plisse un peu les yeux, elle n’a pas l’impression de ressentir de violentes douleurs ou que ce soit. Ses coudes ont tout pris, elle a sans doutes des écorchures, peut-être une entaille à cet endroit là mais rien qui ne soit trop grave pour s’en inquiéter. La lame sur sa gorge n’a pas laissé de marques. En principe, elle va donc bien. Quant à comprendre ce qu’il s’est passé, elle n’est pas certaine de vouloir lui expliquer. Elle articule déjà les premiers mots avec un peu de difficulté. « … oui… ça va »
Elle décroise lentement ses bras, pour observer ses coudes d’un peu plus près. La chair est rouge, à vif. Celui de droite est un peu plus abîmé mais ça aurait pu être largement pire. Lui semble avoir vérifié de visu si tout lui semblait correct également. Tout va bien, il peut la laisser tranquille. Elle a juste oublié le détail crucial… le témoignage. Elle baisse brièvement les yeux, prend une bonne inspiration et souffle doucement pour pouvoir parler de façon claire. «Ce type m’a agressé et vous vous êtes pointés, il a paniqué et est parti. C’est tout. Maintenant foutez-moi la paix, je veux juste rentrer chez moi.» Elle pourrait faire un pas, si son corps accepte de lui obéir mais la mutante est encore figée de peur sur place. Elle n’a pas l’habitude se sentir ainsi menacée, pas concrètement et à part son don, pour se défendre, elle n’a pas tellement de muscle pour risposter. Elle n’y connaît rien non plus en self-defense. Autant dire qu’elle est pratiquement une proie facile si elle décide de ne pas user de son gène X. Elle ne se rend pas compte de son impolitesse, elle est tellement tremblante, que ses réactions sont simplement les pulsions liées à sa frayeur. Etat de choc. Elle s’est décalée du mur presque de façon saccadée et quand elle fait un pas, c’est en arrière, vers le fond de l’impasse. Histoire de prendre encore un peu de recul face au policier. « Vous… vous allez partir… » La phrase n’a pas réellement de sens. Ce n’est pas une question mais une constatation. Lucine ne parvenant pas à esquisser un pas en avant, elle ne sait pas combien de temps elle va rester enracinée ici. Elle a peur. Elle veut fuir mais n’y arrive pas. Elle veut qu’il parte mais ne veut pas être seule ici. Elle a du mal à respirer. Le comble pour une mutante qui gère les peurs. Pas la sienne visiblement ! Elle respire bien trop vite à son goût.
Sujet: Re: Fear follow me everywhere (ft. Hippolyte) Lun 25 Juil - 12:06
Elle semblait vraiment mal en point. Faible et désemparée. Il ne savait pas vraiment quoi faire mais aux files des secondes qui passèrent, il se rapprochait toujours plus d’elle. Il ne pouvait la laisser ainsi, il se devait de faire quelque chose. Du moins il en avait vraiment le devoir s’il voulait garder son travail intact. Perdue et comme un zombie la jeune femme tentait de retrouver des couleurs, Hippolyte se tenait déjà devant elle, presqu’il allait la prendre par les épaules afin de l’aider à tenir debout mais il ne pouvait pas. Parce qu’il sait pertinemment que toucher une personne en état de choc et il aura un comportement imprévisible. Il voulait et se devait de garder le contrôle de la situation.
La jeune femme ne semblait pas vraiment réussir à parler la première fois. Mais alors qu’il resta la quelques secondes de plus elle lui signala alors que tout aller bien. Il observa avec elle ces coudes, sans s’en rendre compte il posa sa main sur ses poignets délicatement comme si il voulait examiner ses pauvres petites blessures, relâchant alors la jeune femme il s’essaya a un sourire rassurant envers elle. Faisant une petite moue navrée il savait que les paroles de la jeune femme ne suffiraient pas à faire les choses en bonne et due forme. Hippolyte tiqua tout de même aux paroles de la jeune femme, non pas qu’elles furent étranges, non cela était presque normal quand on est en état de choc, mais surtout parce qu’elle avait un certain accent. On avait beau faire tous les efforts possibles au monde mais personne n’avait l’accent d’ici, les New Yorkais n’avaient pas vraiment un bon dialecte en terme d’articulation et cela se ressentait chez elle qu’elle parlait parfaitement la langue sans aucunes onces d’ondes américaines. Hippolyte eu un léger rictus qui semblait être un sourire sur le visage. La laissant alors s’éloigner il l’observa sans dire un mot de plus. Mais il se le devait, une fois de plus. Alors il tentait d’être le plus rassurant au possible.
‘’ Je suis navré de ce qu’il vous arrive mais je ne suis pas là pour votre mal. C’est juste que j’ai un travail à faire et… Je ne peux vous laissez dans votre état, désolé. ‘’
Oh ça oui il l’était. Si ça tenait qu’à lui il aurait tué le suspect et laisser fuir en courant la jeune femme. Mais il ne le pouvait pas s’il voulait garder sa casquette du gentil parfait petit agent. Alors qu’elle fit un pas en arrière elle lui signala qu’il pouvait partir. Soulager il fit lui-même doucement un pas en arrière afin de ne pas la brusquée, la laissant respirer en attendant les secours. Mais voilà qu’elle semblait être prise d’une certaine crise de panique. La Hippolyte en eu les sueurs froides et se précipita vers elle. Une main dans le dos de la jeune femme et l’autre sur une épaule et il l’a guida à se poser au sol contre le mur.
‘’ Respirez, c’est rien, juste une crise de panique. Prenez bien votre souffle, ça va aller je reste avec vous tant que vous n’irez pas mieux j’espère que cela vous convient. Rassurez-vous je suis la uniquement pour votre bien Madame. ‘’
Il ne savait pas vraiment gérer une crise de panique de lui-même, enfin il ne l’avait jamais fait. Mais plus d’une fois lorsqu’il surveillait un festival ou encore une parade de chars ou tout un tas d’autres raisons il était présent lors de certaines crises de personnes sensibles et il vit comment les médecins faisaient. Alors au final il avait aisément pu apprendre quelques trucs rien qu’avec son don. Il sortit alors son bloc note, petit et qui contenait toutes ses actions du jour à mettre dans un rapport. Mais cette fois il s’en servait pour ventiler un peu la demoiselle, l’air frais lui ferait le plus grand bien a vrai dire.
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Sujet: Re: Fear follow me everywhere (ft. Hippolyte) Lun 25 Juil - 20:53
Fear follow me everywhere. #Luly
Hippolyte Fearghus & Lucine Smirnov
Lucine tente désespérément de reprendre une contenance normale, de se ressaisir rapidement mais la présence du policier qui s’est rapidement placé en face d’elle ne l’aide pas vraiment à y parvenir. Elle ne se sent pas très sûre sur ses appuis mais s’il esquisse un geste dans sa direction, il est fort probable qu’elle réagisse très négativement, voire qu’elle lui gronde dessus. Tout s’est passé tellement vite qu’elle n’a pas encore le temps de réaliser pleinement que c’est entièrement fini. Elle le sait, mais elle n’assimile pas encore complètement le fait qu’elle soit « en sécurité ». Sans doute parce qu’elle n’a pas tellement plus confiance en la présence des forces de l’ordre. Elle constate que tout va bien, c’est aussi une injonction pour se rassurer elle-même, pour qu’elle se calme. L’effet n’est pas probant mais elle bouge un peu désormais. Elle se crispe au contact de l’homme tandis qu’il pose ses mains sur ses poignets. Elle vient tout juste de se défaire de la présence de son agresseur et un autre contact humain ne lui est pas très agréable. Elle ne lui fait pas de remarque mais elle se concentre énormément pour ne pas faire de connerie. Le moindre dérapage peut être une catastrophe, elle pourrait amplifier des angoisses qui sommeillent en lui et éventuellement lui faire comprendre qu’elle n’est pas totalement humaine. Elle n’a pas envie qu’ensuite se pose la question de son recensement. Bien qu’elle panique relativement inutilement, il serait difficile de deviner qu’elle est mutante, avec une simple suspicion. C’est juste que… la méfiance est de mise dans les villes alors tout détail peut-être dangereux. Elle serre les dents brièvement, le temps qu’il l’a relâche. Son semblant de sourire fait plus peur à la demoiselle qu’autre chose. Il semble remarquer quelque chose quand elle s’adresse à lui et fronce les sourcils avant de comprendre. C’est son accent russe qui doit l’avoir surpris. Elle l’a gardé et il est encore suffisamment prononcé bien qu’elle parle parfaitement la langue américaine. Enfin peut-être trop parfaitement d’ailleurs, ne mâchant pas les mots comme les habitudes pris par les habitants. Elle ne sait pas si cela amuse le flic ou non mais elle interprète plutôt négativement son rictus. Elle prend de la distance. Elle a du mal à le croire quand il dit qu’il est navré, il n’en a pas du tout l’attitude en tout cas. C’est machinal, il s’agit de son boulot rien de plus. Du moins c’est ce qu’elle se dit, simplement parce qu’elle n’a pas envie de croire ses mots. Ce genre de chose, il est probable que cela n’arrive pas couramment mais il a déjà du être confronté à une situation similaire. Elle veut bien croire par contre qu’il ne soit pas là pour lui faire du mal, sinon autant ne pas intervenir… Elle esquisse un très léger signe de tête positif, pour signifier son assentiment. Elle regrette en revanche qu’il ne puisse la laisser tranquille après ça. Le cœur battant toujours bien trop vite, elle penche la tête légèrement de côté, pour observer la voiture des policiers. Elle y voit le collègue de celui-ci et l’homme. Un frisson parcourt l’échine de la jeune femme. Elle passe une main sur sa gorge. Elle, elle s’en fout de son travail. « Je sais… mais vous… vous avez vu… l’essentiel… de toute façon… »
Il a sorti son arme alors il l’a vu ce type et son comportement offensif. S’il a constaté ça, il a parfaitement vu le type détaler à toutes jambes sans réelles raisons. Qu’est-ce qu’elle peut bien ajouter pour qu’il fasse son rapport, elle ne voit pas. S’il la questionne, s’il comprend qu’il y a quelque chose de louche… C’est ce détail là qui déclenche la respiration saccadée de la jeune femme mais aussi ce sentiment de mal l’aise qui lui tord l’estomac impitoyablement. Il a beau avoir fait un pas en arrière, ça ne change rien à l’angoisse qui s’empare de la mutante à cet instant là. Elle a l’impression d’étouffer, des larmes au coin des yeux. Elle a peur que ce genre de souci, se reproduise alors qu’elle marche paisiblement dans la rue. Elle accroche sa main à son t-shirt, serrant son poing contre sa poitrine, n’arrivant pas à comprendre ce qu’il se passe. L’approche du policier trop brusque à son goût, la fait d’autant plus stresser et elle pousse brusquement de sa main contre son torse pour le faire reculer mais elle n’a aucune force et elle se laisse finalement asseoir sur le sol en comprenant qu’il tente vraiment de la faire se calmer. Une crise de panique, Lucine n’en a jamais vraiment fait. Pas comme ça. Il lui dit de respirer, il a raison, elle doit se calmer. Le « je reste avec vous » n’est pas spécialement une bonne idée en revanche… même s’il insiste particulièrement sur le fait d’être là pour son bien. Ok, message enregistré. Elle ferme les yeux. Pas parce qu’elle a confiance mais pour faire abstraction. Elle ferme les poings mais elle a bien du mal à effacer l’agression de son esprit. Elle essaie au mieux de penser à autre chose. A quoi ? Elle sent de l’air sur son visage, ça l’a surprend et elle rouvre les yeux en grand. L’air lui fait du bien et elle observe le flic avec étonnement, à tel point qu’instinctivement elle reprend un souffle un peu moins chaotique. Elle se calme, tout va bien, elle n’est plus en danger. Pas imminent en tout cas. Les bouffées de chaleur s’estompent et elle détend progressivement ses muscles. « C’est bon, ça va… merci. » Votre présence m’a été d’un véritable réconfort… parfait pour se calmer « il va s’en tirer … non ? » murmure-t-elle, n’attendant pas obligatoirement une réponse. Elle n’est pas sûre de ne pas stresser un peu chaque fois qu’elle mettra un pas dans la rue maintenant. Pendant combien de temps, qui sait ?
Sujet: Re: Fear follow me everywhere (ft. Hippolyte) Sam 30 Juil - 18:00
La jeune blonde semblait totalement perdue et ne voulait absolument pas les suivres dans le poste. Ceci était tout de même problématique. Si elle ne signalait rien alors ils relacheraient l'homme et là les choses seraient pires sans doute. Il fallait toujours penser à la victime suivante. Et si la prochaine ne s'en sortait pas si bien qu'elle ? Là ca serait une catastrophe dont le jeune Fearghus ne voulait pas en être responsable. Les autres agents seraient du genre à laisser passer cela, tant mieux ca leurs feraient moins de travails. Mais Hippolyte devait se faire passer pour un exemple et même s'il a une haine féroce envers certaines personnes qui le rend si mauvais alors il avait tout de même au fond de lui cette fibre, ce désir de faire le bien. Il aurait pu être un héro dans certaines circonstances mais le sort c'était tellement acharnée sur lui qu'il en devint trop sombre pour faire marche arrière. Alors il voulait faire en sorte que la jeune femme fasse ce qu'il faut pour faire enfermer cet agresseur. Pour lui il n'y avait pas de petits délits ! Il ne pouvait rien dire sur le coup, il voulait s'assuré qu'elle aille mieux pour le moment. Alors qu'elle venait a peine de dire qu'il avait tout ce qu'il fallait, ce qui était faux dans un sens car sans son témoignage rien ne tenait la route au final, qu'elle se prise de cette petite crise de panique.
Hippolyte se jeta littéralement sur elle, voulant agir vite. Ce genre de chose pouvait avoir des conséquences sur le système respiratoire ou même le coeur. La peur pouvait tuer, il en était conscient surtout à l'ère des mutants. Il se fit doucement rejeter par la jeune femme, mais sa faiblesse fit qu'elle ne put le retenir. Il fit alors tout pour la mettre à l'aise sur le moment présent. Posant un genou au sol il resta proche d'elle, la ventila et la rassura comme il le pouvait. Cela semblait bien marcher sur le coup et ca rassurait aussi l'agent Fearghus. Il avait ce léger sentiment d'avoir bien fait son travail et cette petite dose de stresse lui assécher la gorge, nerveusement humidifia ses lèvres de sa langue et garda son regard fixe sur la belle blonde. Elle semblait étonner par le comportement de Fearghus qui souria à son regard, comme amusé d'une manière assez innocente. C'était un sourire sincère et assez soulager pour le moment, car c'était ce qui avait calmé la jeune femme au final. Alors qu'il la sentit se détendre il fit une légère caresse de son pouce à son épaule, comme pour essayer un petit contact physique afin de mettre à l'aise les victimes. C'était une technique que conseiller le psychologue du poste, il apprenait des petits trucs aux agents pour paraitre plus aimable que l'image publique ai d'eux. Mais lorsqu'elle posa la question sur l'avenir de l'agresseur... Hippolyte en eu un peu la gorge noué, il ne voulait pas qu'elle reprenne sa crise de panique alors il tenta de dire les choses de manières assez douce au final.
- Je suis encore navré mais j'aurais besoin de votre aide pour l'empêcher de s'en sortir...
Il ne savait pas comment annoncer les choses. Alors il fit comme il pouvait avec ce qu'il avait. Il jeta un regard sur son collègue. James le salua de la tête pour dire que tout était sous contrôle. Hippolyte en eu un léger sourire satisfait et se reporta au doux visage de la jeune femme.
- Ecoutez, pour le moment on peut le garder maximum 48H. Si vous le désirez vous pouvez faire appel à moi dans toutes circontances d'accord ? Je serais votre agent personnel, ce n'est pas bien ça ?!
Le mutant s'essaya a l'humour, il est vrai que durant son adolescance il était le petit farceur du collège et ca se lisait sur son visage à ce moment là. Il prit par la suite son bloc note et écrivit son numéro afin d'en arracher le papier et le tendre à la demoiselle. Il essaya alors une autre petite phrase afin de détendre la jeune femme de manière assez maladroite il fallait l'avouer.
- Et promis je vous aiderais à faire disparaitre votre jolie accent, et même à planquer les trucs pour moins légaux !
Bien sur c'était purement une blague, il était si professionnel qu'il ne ferait pas ce genre de chose, quoi que.
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Sujet: Re: Fear follow me everywhere (ft. Hippolyte) Dim 31 Juil - 2:34
Fear follow me everywhere. #Luly
Hippolyte Fearghus & Lucine Smirnov
Avoir peur c’est une chose qu’elle connaît pourtant bien, à cause de son don de mutante évidemment pourtant cette fois l’angoisse est différente de d’habitude. Elle, quand elle s’en sert sur les autres ou que cela se manifeste sur elle, ce ne sont que des illusions. Puissantes certes mais rien de concret alors que pour Lucine, cet incident là est trop réel, trop ancré dans le vrai et le ressenti. Elle peut ressentir comme la peur paralyse les sens, les mouvements. C’est une des raisons qui explique qu’elle préfère faire profil bas, elle sait qu’elle peut vraiment être vue comme un monstre avec le pouvoir qu’elle possède et ce n’est pas son look souvent sombre qui irait contredire leurs pensées. Heureusement, elle fait peu de gaffes, ne se sert que peu de son don et fait au mieux pour ne pas en perdre le contrôle même si elle n’est pas très expérimentée. Juste un peu entraînée avec ses parents. Elle se calme progressivement avec cette ventilation improvisée par l’agent, qu’elle n’a pas lâché du regard depuis qu’elle a rouvert les yeux. Il a l’air d’avoir eu un moment de stress avec la crise de panique de Lou mais tout va mieux pour le moment. Elle lui fait sans doute perdre un peu de temps mais elle ne connaît rien aux procédures policières alors elle n’est pas certaine. Il adresse un sourire, beaucoup moins effrayant que lorsqu’elle l’a vu débarquer l’arme en main. Il faut dire que désormais c’est un bloc note qu’il tient et l’effet n’est pas le même. Elle a été décontenancée par le fait qu’il lui fasse un peu d’air qu’elle en a oublié d’avoir peur. Elle ne se souvient pas non plus qu’il a la main sur son épaule jusqu’à ce que son pouce esquisse une caresse réconfortante. Elle est encore en train de doucement reprendre des couleurs et ne prend pas la peine de lui demander de retirer sa main. Une seule chose trotte dans son esprit en boucle depuis quelques secondes. Elle a vu toute la peur dans le regard de son agresseur et elle n’est pas certaine qu’il recommencera tout de suite mais avec le temps la peur s’efface. Quant à ce qu’elle a fait… elle espère qu’il ne parlera pas. Jamais. Ou qu’on le croira fou. Pour Lucine, cet homme, c’est évident, s’en tirera. Elle sent que les mots qu’elle vient d’échapper n’ont pas atterries dans l’oreille d’un sourd. Il prend des pincettes pour lui parler et elle s’en rend compte. A cause de la crise ?
Elle soupire à ces propos, elle sait qu’il a raison mais ça l’angoisse de devoir continuer à parler de cette affaire, d’aller au commissariat. Elle n’a pas envie de céder la place aux larmes mais elle est limite. Cette journée prend une tournure douloureuse. Elle hoche doucement la tête en s’efforçant de souffler lentement pour garder une respiration normale. « je ne veux pas reparler de ça… mais … » Elle n’arrive pas à finir sa phrase, à lui dire qu’elle comprend parfaitement. Elle sait pertinemment qu’il va y avoir un moment dans ce qu’elle leur dira qui leur paraîtra étrange. Elle n’a pas envie de lire le questionnement dans leurs yeux ou encore de voir de la suspicion ensuite. Elle veut taire ce qu’elle est. Ça vaudrait mieux pour elle. Elle ne finit pas ces mots, il lui parle d’une garde de 2 jours. Sans chef d’inculpation c’est bien ça ? Elle acquiesce toujours aussi perdue cependant. Il prétend qu’elle peut faire appel à lui en toutes circonstances et elle lève les yeux au ciel, pas très convaincue mais elle lui décroche finalement un léger sourire à sa dernière phrase. Elle prend le papier qu’il lui tend et y lit un numéro de téléphone. Spontanément, elle se sent plus encline à lui parler « Agent Fearghus, c’est bien ça ? » Elle n’est pas certaine de bien prononcer son nom avec son accent. Elle n’ajoute rien de plus à ce moment là, tentant de retenir le numéro de téléphone de tête. Beaucoup plus pratique si jamais elle n’a plus son téléphone sur elle. Parce qu’en y réfléchissant bien ici, elle n’a aucune famille et aucun ami de longue date. Elle n’appelle pas sa famille alors forcément elle n’a pas beaucoup de chiffres comme ça à retenir. Elle relève les yeux du papier en l’entendant parler de son accent et elle fronce les sourcils. Quant aux trucs moins légaux, manquerait plus que ça. « Je ne suis pas certaine que vous en seriez capable et j’aime mon accent ! Et vous trouvez vraiment que j’ai une tête de délinquante … ? » Elle croise les bras sous sa poitrine et lui jette un regard pratiquement vexé. Elle suppose que c’est de l’humour histoire de détendre l’atmosphère mais c’est un peu spécial non ? Elle regarde la voiture de police au loin, frissonnant instinctivement « Je veux bien vous aider à faire votre boulot… »
Sujet: Re: Fear follow me everywhere (ft. Hippolyte) Lun 1 Aoû - 14:02
La jeune femme reprenait des couleurs et Hippolyte s'en était largement soulagé. Mine de rien il c'était un peu inquiéter malgré que ce soit qu'un réflexe professionnel. Il ne s'attendait pas a vouloir prendre autant soin d'elle. Il ne la lacha pas pour le moment, attendant vraiment qu'elle soit assez en forme pour presque se taper un jogging dans la foulée. Elle semblait reprendre son calme mais les paroles du mutant la firent presque replonger. L'étudiante en avait les yeux rouges larmoyants qui pourrait faire chavirer le coeur de pas mal de personne. Alors l'agent posa sa main en sa poche et constata qu'il avait toujours le paquet de mouchoir, sait on jamais. Mais dans une voix presque tremblante a son gout elle disait ne pas vouloir en parler pour le moment. Son mais resta come suspendu et là Hippolyte eu un léger espoir dans la tournure de la suite des évênements. D'un air presque désolé il chercha quand même une autre option, une qui lui irait sans doute mieux ?
- Mais si vous le désirez je peux prendre votre déposition dans un lieu qui serait plus a l'aise pour vous...
Un café ou même a son adresse peut importe, il pouvait se déplacer. Tant que ce foutu papier était rempli son patron serait content et le procureur ne s'en formalisa pas pour autant. C'était une option qui avait, en tout cas, pas mal de succés auprès des gens. Ils avaient au moins l'impression d'être à l'abrit dans un lieu qu'ils connaissaient et surtout ils parlaient plus et se confiaient beaucoup plus facilement. C'était une excellente technique en somme qu'Hippolyte n'avait pas encore expérimenté, habituellement il ne voulait pas faire plus pour les autres personnes. Mais là il avait comme un ressentiment assez étrange, comme si il sentait qu'elle avait quelque chose en commun avec lui. Le mystère qui tournait autour d'elle était presque attractif pour lui et il était en plein dedans, ne pouvant pas s'en échapper pour le moment.
Bon pour ce qui était du numéro de téléphone elle n'était pas vraiment sure qu'il soit fiable pour être son garde personnel et elle n'avait pas tord dans le fond. En réalité Hippolyte n'était pas du genre très serviable en extérieur. Mais avec son travail il se le devait et même s'il avait prononcé ces paroles alors il allait s'y tenir. Car c'était des paroles dites durant son service. Il ne savait pas encore ni pourquoi ni comment mais il sentait qu'il ne se tromperait pas sur elle. Le mutant avait ce sentiment de connaitre plus sur elle qu'il ne s'en rendait compte. En tout cas son accent était bien mignon et il souriait lorsqu'elle prononça son nom, c'était pas tout à fait ça. Mais il s'en moquait un peu après tout.
- Oui c'est bien ça. Et vous comment vous appelez vous ?
Cette question n'était pas anodine. Il voulait connaitre son nom ne serait ce que pour son rapport. Mais sans le savoir il voulait en savoir plus sur la personne qu'il avait en face de lui. Sans même le douter un instant il avait cette petite curiosité sur elle. Mais Hippolyte était assez maladroie avec le genre humain et il avait mit les pieds dans le plat. Il voulu faire une petite blague et voila qu'il reçut totalement l'effet inverse, elle se braqua presque et était réellement véxé pour le coup. Surtout qu'il n'avait pas cette intention là et il aimait lui aussi son accent, toujours un passionné des grands pays froids. Alors qu'il sentit une légère sueur froide il observa le croisement de bras de la jeune femme qui fit un peu remonter sa poitrine, en cachant un peu sa gêne il observa cette dernière en reportant bien vite son regard dans le sien.
- Non... euhh non ! Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire, désolé... Mais votre accent est super beau, n'y changez rien, excusez moi.
Catastrophe passer ? On peut aisément en douter. Alors qu'il se pensait à l'abrit pour le coup avec ses paroles il eu un sentiement de soulagement lorsqu'il comprit qu'elle voulait bien faire cette fameuse déposition. Intérieurement le mutant criait hourra ou alors osana c'est plus laique. Mais en extérieur il se contenta d'un certain sourire et se redressa alors en lui tendant la main.
- Ravis de vous l'entendre dire, Mademoiselle.
Voulant l'aider a se lever il vit alors une autre voiture de patrouille arriver sur les lieux et récupérer l'agresseur. Hippolyte salua d'un signe de tête a ses camarades et ce fut à ce moment là que son binome vint a eux et lui lança les clefs de la voiture. Il fit alors un clin d'oeil à Hippolyte et dit sur un ton assez amusé. '' Je donne un renfort a nos collègues avec ce colis, je te laisse la demoiselle Don Juan. '' Hippolyte d'un air blasé mais à la fois amusé, petit sourire en coin il lui répondit par un simple '' ouais c'est ça casse toi '' dans un petit jeu entre amis. Leurs relations pouvait être étrange pour un regard extérieur, ils pouvaient se comporter comme des adolescents par moment mais ils étaient aussi l'un des binomes les plus sérieux dans leurs travail après tout. L'agent Fearghus reporta alors son regard vers la jeune femme en ayant le sourire et lui montra les clefs avant d'ajouter.
- Permettez moi de vous escorter ou vous le désirez.
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Sujet: Re: Fear follow me everywhere (ft. Hippolyte) Mar 2 Aoû - 3:01
Fear follow me everywhere. #Luly
Hippolyte Fearghus & Lucine Smirnov
C’est certain qu’elle n’a aucune envie d’évoquer à nouveau ce qu’elle vient de vivre, c’est encore bien trop frais dans son esprit et elle ne se sent pas toute de suite la force d’affronter encore les images. Elle sait parfaitement qu’elle va être contrainte d’être le plus honnête possible et elle a peur de mal s’y prendre. Être témoin de quelque chose est différent que de le vivre : se sentir pleinement concerné par l’incident rend Lucine fébrile. Depuis qu’elle a retrouvé un semblant de contenance, la demoiselle ne peut s’éviter de jeter de réguliers regards en direction du véhicule de fonction des agents où se trouve le suspect menotté. Son regard est humide et elle doit avoir l’air affreusement pitoyable. Pour peu que son maquillage ait coulé, elle doit ressembler à un malheureux Panda. Elle alterne entre la voiture au loin et l’agent juste à côté quand elle répond et suspend soudainement sa phrase. Ce bref instant suffit à son esprit pour que la voix de son agresseur lui revienne de plein fouet en mémoire comme s’il susurrait sa menace à son oreille. L’étudiante frissonne brusquement, laisse échapper un couinement très léger et cherche un point rassurant sur lequel se fixer mais il n’est rien de la sorte. Elle voudrait pouvoir se dire que d’être en compagnie de la police est une base parfaite de sécurité mais la méfiance est de mise du point de vue d’une mutante alors elle ne compte pas dessus. Elle tente de rester rationnelle pour faire taire la voix. Elle fait tout pour écouter avec attention les moindres mots qu’ils prononcent. Si elle comprend bien, il essaie de la rassurer en lui disant qu’elle n’est pas obligée de venir au commissariat du moment qu’une personne prend sa déposition. « D’accord, d’accord » prononce-t-elle rapidement. C’est une bonne chose pour elle et elle préfèrerait en effet faire comme ça. Un lieu moins fonctionnel et moins froid qu’un bureau de flic ne lui mettra pas autant de pression sur les épaules. Elle n’aime pas ces lieux administratifs où la chaleur humaine n’a qu’une place secondaire. Même si on ne vient pas en tant que coupable mais en tant que plaignant, ce n’est pas pour autant qu’on s’y sent dans un lieu de confiance et de confidence. Ce ne serait pas le cas de la mutante, c’est sûr. Elle sent au moins que l’agent semble faire de son mieux pour ne pas la brusquer trop, pour l’amener doucement à discuter de ce qui s’est passé. On peut dire qu’il prend vraiment son boulot à cœur. Entre ses doigts, le morceau de papier qu’il lui a donné tremble un peu mais elle finit par le ranger dans une poche intérieure de sa veste en cuir après s’être assurée qu’elle avait bien compris le nom de l’agent.
Son prénom est celui qu’elle a sur ses papiers américains et auxquels elle s’est facilement accoutumée. Ici, elle tait toujours son nom russe qui est relayé en second prénom mais ce qui la gêne surtout c’est de faire part de son nom de famille, il y a toujours des petits malins pour faire des blagues dessus et elle en a un peu marre. « Lucine Smirnov » répond elle docilement. Il aurait pu lui poser une série de questions dans le même genre, elle aurait répondu comme à un interrogatoire et peut-être un ou deux mots de politesses. Lui changer les idées n’est pas une mauvaise idée mais faire dans le sociable n’est pas un des talents de son interlocuteur. Elle n’est pas certaine d’avoir entièrement compris à quoi il joue et reste très étonnée. Elle se froisse un peu à ses réflexions alors que visiblement ils se sont simplement mal compris. Elle croise les bras, se fermant un peu au dialogue qu’il entreprend, ne se rendant pas vraiment compte qu’elle fait remonter sa poitrine. Elle porte souvent des habits échancrés, courts, dans des tissus parfois léger parce qu’ici il ne fera jamais aussi froid qu’en mère Russie. Inconsciemment elle claque sa langue quand il dit que non, il n’en veut pas à son accent. Elle espère bien car elle y tient. Il reste une part d’elle qu’elle ne compte pas effacer pour se conformer aux standards des américains. Il se confond tellement en excuse que soudainement Lucine n’a plus la vision de l’agent sous les yeux mais d’un homme en mauvaise posture. A défaut de pouvoir rire à causes des événements trop récents, elle parvient à décrocher cette fois un vrai sourire doux et emprunt d’amusement. « неважно : ce n’est pas grave. Ne vous excusez pas comme ça… ! » Elle souffle doucement. Pour elle, le gros de l’angoisse semble l’avoir quitté. Elle se permet de lentement se relever saisissant la main qu’il lui tend en preuve de bonne foi. Epoussetant ses affaires au passage avec des gestes un peu plus sûrs qu’avant, Lou lui accorde plus de crédit qu’au début, lui annonçant qu’elle va coopérer et elle sent son soulagement. La jeune femme fixe la rue quand elle entend une voiture arriver à proximité de celle déjà garée là. De loin, elle les voit transférer l’homme dans l’autre véhicule et elle ne quitte pas la scène du regard. Le cœur en suspens. Un agent se dirige par ici, le collègue de celui qui est avec elle. Il part avec les autres, s’occuper du package tandis que l’agent Fearghus fait dans le social… La phrase du collègue dérange un brin la jeune femme qui grimace un peu et se tord les mains. Est-ce qu’elle se sent vraiment à l’aise, seule avec lui, pas sûre. Elle a instinctivement fais un petit pas en arrière. Elle sursaute même quand il regarde de nouveau vers elle. Il lui montre les clefs de la voiture et elle a envie de lui dire qu’elle voit parfaitement qu’il les a. Elle ne comprends pas toujours les gestes inutiles des gens mais quand il demande où elle a envie qu’il l’escorte, elle a envie de dire chez elle, mais l’angoisse de son appartement vide, sachant qu’elle n’a plus beaucoup de vivres dans son frigo, la fait taire les mots « … je… » Elle a envie de répondre ‘Je ne me sens en sécurité nulle part’ mais qu’est-ce qu’il peut bien en avoir à faire. « … sans doute chez moi, s’il vous plaît » Elle commence à marcher avec lui vers le véhicule, pressée de sortir de cette rue synonyme d’angoisse. Elle a enlevé son sac de son dos et le serre désormais contre elle de tout son cœur. Espérons que tout cela ne lui ait pas coupé l’envie de dessiner mais pour l’instant, elle a simplement la tête qui tourne un peu et les j’ambes qui tremblent. « Monsieur l’agent … je ne me sens pas très bien… »
Sujet: Re: Fear follow me everywhere (ft. Hippolyte) Jeu 4 Aoû - 22:33
Ils avancaient dans la trame actuelle. Elle semblait plus réceptive aux demandes de l'agent Fearghus lorsqu'il lui proposa quelques alternatives. Il commençait même a bien cerner le problème. Il semblerait donc qu'elle ai du mal avec les autorités de ce pays. Enfin il semblerait qu'elle craignait tout autant le bandit que la police pour le coup. Mais ce n'était pas quelque chose qui était inconnu dans le métier d'Hippolyte. En réalité cela était presque banal pour lui. Il y avait toujours de la méfiance pour son travail et surtout pour le symbole entacher par les pratiques douteuses d'une minorité qui est devenu une simple mauvaise pub pour eux. Lui il faisait son travail comme il le pouvait, il était avant tout ici pour le service aux personnes quelque soient leurs origines ou revenues. Alors une étrangère étudiante ayant un style assez rock'n'roll pouvait aisément se faire lincher par pas mal de monde et surtout se faire mal voir de ses camarades un peu réduit mentalement parlant. C'était triste à voir mais même lorsqu'Hippolyte avait une vie des plus banales lui même il défendait souvent ce genre de personne durant les cours de récréations de ses établissements scolaires. Il passait son temps a faire en sorte qu'il y ai un semblant de paix parmis tous, ce fut sans doute pour cette raison qu'il se dirigea vers ce corps de métier là.
Le mutant vit parfaitement l'état de la jeune femme et il voulait y faire quelque chose de plus concret pour elle. Il voulait lui changer les idées et faire en sorte que son esprit soit plus serein dans le fond. Mais il savait qu'il n'y arrivera pas avec cet uniforme. Alors pour commencer il demanda son nom, Lucine Smirnov. Si ca c'était pas un nom, il pourrait faire sourire le jeune agent mais il n'en fit rien, l'atmosphère actuelle n'étant pas vraiment propice à l'humour, puis comme sa dernière tentative n'était pas vraiment très réussi alors il s'en passa et enregistra bien son nom dans un coin de son esprit. Tout ce qu'il lui fit ce fut un doux sourire et il souligna tout de même.
- Enchanté, très jolie prénom que vous avez là.
Voila la situation assez embarrassante malgré la belle vue qu'offrait la jeune demoiselle. Pour le coup il perdit en crédibilité, mais il fit en sorte de bien reprendre la situation en main, il resta tout de même polie et courtois, même si ce genre de situation ne lui était guère des plus plaisantes. Il ne savait pas pourquoi il était dans ce genre d'état. Etre aussi sincèrement navré pour ce genre de petits dérapages n'était pas vraiment dans ses habitudes et surtout il ne savait guère comment reprendre la situation en main après tout ça. Puis elle se mit a parler en russe et voila qu'Hippolyte s'en fut bien surpris sur le moment. Il resta comme bouche bée devant cette langue encore inconnu, enfin du moins c'était la première fois qu'on ne l'insultait pas en russe. Car même si il avait déjà entendu cette langue, c'était le plus souvent dans des interrogatoires de suspect en rapport avec la mafia russe ou encore des enragés qui se firent envoyer en cellule qui en passant insulter tout fonctionnaire de police qu'on le fit croiser. Là c'était différent, déjà elle n'avait pas le même regard. Mais elle semblait en faire la traduction immédiate, sans doute que c'était des paroles dites en sa langue natale et qu'elle s'était rendue compte qu'il ne comprendrait rien ce qui en fit directement la traduction par la suite. Voila déjà un comportement très respectable se disait il d'elle. Il lui souria tout de même, elle l'avait bien mériter avec tout ce qu'elle venait d'endurer. Il ne savait pas non plus quoi ajouter de plus à cela mais c'était autre chose ça. Alors qu'il sentait la jeune femme se laisser un peu plus aller en confiance voila qu'il y eu cette petite scène avec son binome ou il en oublia totalement la présence de la jeune femme. Lorsqu'il se retourna vers elle il ne s'attendait pas déjà de la voir un peu plus éloignée de lui mais surtout qu'il ne s'attendait pas à la voir ainsi. Il semblerait qu'elle c'était prise d'une certaine panique intérieur et elle avait du mal a parler. Hippolyte se montra patient et elle mit enfin des mots sur sa demande en lui demandant de la ramener chez elle. L'agent en fut soulager pour le coup et dans ce sens il avait déjà rempli certaines lignes de la future dépositions, nom, prénom, adress ! Il gardait toujours ce léger sourire en essayant de se montrer des plus rassurant possible.
- D'accord, si vous voulez donc bien me suivre ... !
Voila une phrase qu'il n'avait pas l'habitude de dire dans de si bonnes manières. Enfin généralement ce n'était pas vraiment une question, et surtout son ton le prouvait. Il disait pas cette phrase pour le plaisir, c'était un ordre déguisé dans le fond. Mais avec elle c'était tout autre. La phrase semblait plus juste sur le coup, plus posée et calme. Mais alors que le jeune homme posa une main délicate dans le dos de la jeune femme afin de l'aider dans sa démarche encore assez fébrile par l'émotion, il l'a sentit soudainement prendre une pause. L'observant avec interrogation il constata ce qu'elle lui signala. Il vit alors tout son corps trembloter soudainement sans aucune raison apparente et le jeune mutant se précipita derrière elle afin de prendre des précautions sur une éventuelle chute. Sans vraiment lui laisser le choix il glissa un avant bras derrière ses genoux et la souleva alors alors. Allant avec une certaine hâte dans l'action vers la voiture il la déposa au coté passager.
- Ca va aller ...? Vous êtes sure de vouloir rentrer chez vous dans cet état ? J'appel une ambulance ou vous dépose dans un centre hospitalier ? Dites moi ce que vous souhaitez.
Il ne savait pas vraiment quoi faire dans ce genre de situation mais c'était ainsi. Il avait aussi ses limites alors il tentait d'être simplement une sorte de chevalier servant pour le moment avec elle. Il attendait donc sagement les demandes de la demoiselle, en espérant que cela puisse les faire avancer un peu dans cette rencontre pas vraiment partie sur une bonne base.
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Sujet: Re: Fear follow me everywhere (ft. Hippolyte) Sam 6 Aoû - 2:04
Fear follow me everywhere. #Luly
Hippolyte Fearghus & Lucine Smirnov
La police représente la sécurité des citoyens mais ils ne sont pas souvent très bien vu par le peuple et ça ne dérange pas à la règle du point de vue de Lucine. Les flics étant de parfaits petits soldats du gouvernement, elle n'aime pas l'idée de devoir se trouver en leur compagnie pendant un temps trop prolongé mais cet agent n'est pas là parce qu'elle est mutante, il est là pour l'aggression et donc pour le moment, c'est un allié. Lucine finit donc par baisser légèrement sa garde avec ce dernier, comprenant l'importance de faire un rapport détaillé de l'incident. Il a l'air de faire correctement son travail et ça aide peut-être à se dire qu'il ne faut pas non plus devenir paranoïaque rien que de par leur présence sur les lieux. Elle n'a rien à se reprocher à cet intant T et elle ne devrait pas avoir de souci tant qu'elle ne fait pas de bourdes. En plus, il y a de fortes que la police aux U.S.A. soit moins imbuvable que celle des russes. C'est une milice plutôt, beaucoup les considèrent quasiment comme des mafieux. Ils n'ont pas entièrement tort et Lou pense soudainement qu'elle aurait peut-être difficilement pu compter sur la patience d'un des agents pour s'occuper de sa crise de panique. Mine de rien, même si cet homme ne fait que son boulot, il s'en montre relativement digne au yeux de la russe. De quoi pousser l'étudiante à lui accorder du crédit. Il fait de son mieux pour ne pas appuyer sur le traumatisme récent. Elle n'est pas certaine d'être très réceptive mais elle fait beaucoup plus attention à lui qu'avant. Elle est moins crispée mais elle observe toujours sa tenue avec curiosité. Cette arme de service qu'elle l'a vue sortir. Elle n'aime pas tellement ça les armes, surtout les armes à feu en fin de compte. La jeune femme ne rechigne pas à donner son identité même si elle appréhende toujours la réaction des gens vis à vis de son nom. Heureusement, elle ne voit aucun signe de moquerie sur le visage du policier et se sent un peu soulagée. Il se contente de lui sourire aimablement... semblant avoir compris qu'elle n'est pas d'humeur à faire avec les blagues. Elle baisse un peu les yeux à ses politesses. « спасибо» (spasibo) autrement dit merci, ce mot lui échappe dans sa langue natale. Sans doute parce qu'il est marrant de voir comme il fait un effort pour la faire penser à autre chose. Ici tout le monde l'appelle Lucine et elle a finit par aimer ce second prénom qu'elle a reçu de sa mère. Au départ, elle ne l'a changé que pour que ce soit plus facile à prononcer pour les américains mais aussi pour moins facilement être trouvée. Elle ne peut s'empêcher cependant de sans cesse penser que la plupart des gens ne savent rien de son vrai patronyme. Comptant bel et bien rester aux Etats-Unis, Lucine e doit pas se formaliser beaucoup qu’on ne sache rien de son prénom russe mais elle l’aime bien de base. Elle aime la langue russe, mais elle a toujours voulu voir autre chose que ce froid pays et elle a profité de sa fuite pour réaliser ce désir de voyager.
Elle utilise encore du russe pour lui parler. Sans doute le stress qui l’a fait parler ainsi mais elle s’en rend compte et traduit automatiquement ce qu’elle vient de dire. Elle ne veut pas qu’il croit qu’elle dit quelque chose de mal. Une insulte, une médisance. Ce n’est pas le cas et elle ne se le permettrait pas avec un agent en service. Elle n’aime pas spécialement les figures d’autorités mais elle tend à les respecter dans leur fonction. Il ne lui viendrait pas à l’esprit de provoquer un agent. « Navrée, ma langue natale reprend parfois le dessus. » Elle est courtoise et elle parle avec des formalités, comme on apprend à l’école en réalité. Bien qu’elle connaisse un peu d’argot dans certaines des langues connues parce qu’elle a déjà discuté sur des forums culturels sur internet. Sa curiosité et son envie d’apprendre l’y ont poussé. Bref, les choses redeviennent vite un peu tendues avec l’arrivée du collègue de l’agent Fearghus. La question du lieu de dépôt n’arrange pas tant la situation car elle doute de se sentir à l’aise où que ce soit. Elle se doute déjà qu’aller en cours demain va être plus difficile que prévu. Chez elle, c’est le seul lieu qu’elle envisage à défaut d’avoir de la famille chez qui se réfugier ou bien des amis chez qui squatter exceptionnellement. Du coup, un peu perdue dans ses pensées angoissées, elle ne prête plus autant attention au policier qui lui demande de la suivre. Les pas qu’elle fait au début sont relativement mécaniques, robotiques ou zombifiques. Elle n’avise même pas le geste protecteur, lié au corps de métier certainement, qu’il esquisse pour la faire marcher en direction du véhicule. Lucine s’arrête bien vite dans sa démarche et il le remarque également. Comme précédemment, il réagit très vite pour se placer derrière au cas où elle tomberait. Elle ne chute pas mais elle ne se sent vraiment pas bien du tout. Est-ce le contrecoup de la peur ? Elle n’en sait rien mais elle pense plutôt que c’est lié au fait qu’elle n’ait pas encore mangé, comptant le faire sur le chemin du retour et finalement avec ce détour obligé, elle a épuisé toutes ses réserves d’énergies. Elle ne se sent pas tomber mais bientôt ses pieds ne touchent plus sol. Elle n’a pas le temps de comprendre quoi que ce soit qu’elle bascule dans les bras de l’officier ayant décidé de la porter jusqu’au véhicule. Elle n’est pas très lourde, elle le sait, elle fait partie des poids plume. Elle a juste envie de mourir de honte, de ne pas être suffisamment capable de marcher jusqu’à destination pour qu’il prenne la décision de l’embarquer ainsi ou alors il arrive au bout de sa patience. En tout cas, elle fait tout ce qu’elle peut pour ne pas le toucher. Ne pas s’accrocher à lui pour ne pas lire ses peurs trop clairement. Elle ne veut rien savoir. A chaque fois que c’est le cas, elle se sent encore moins en sécurité avec les autres. Elle fait également tout pour ne pas le regarder parce qu’elle est rouge comme une pivoine et il ne faudrait pas qu’il se méprenne. Il se hâte à la déposer dans la voiture. Sur le siège, elle regarde ses mains : elles tremblent aussi. Que répondre à la question de savoir si ça ira. Elle a évidemment envie de répondre oui mais elle n’en sait rien. Mentir elle sait faire mais là ce serait juste ridicule face à lui. Elle lève les yeux, réfléchissant au fait de savoir si c’est raisonnable de rentrer chez soi en se disant qu’elle peut s’y évanouir et personne n’en saura rien. Elle est parfaitement consciente qu’en revanche, aller dans un centre hospitalier est une TRES mauvaise idée. Ils vont la faire patienter pendant des heures, prendre ses papiers, et peut-être lui faire une analyse sanguine pour vérifier que tout va pour le mieux et elle n’a pas envie de se prêter à ce petit jeu là, dangereux pour sa sérénité et son avenir alors elle répond assez vite. « Non ! Je ne veux pas aller voir des médecins… et je ne pense pas pouvoir supporter si je dois rester une nuit dans un hôpital. » Elle n’a pas envie d’être dans un lit froid, entourée de personnes malades, ni « seule » dans un endroit pareil à avoir la crainte de voir débarqué des infirmières, des médecins, des visiteurs, etc. Cela la ferait stresser toutes les dix minutes après cette agression alors que chez elle, personne n’entrera à moins de forcer la porte ou bien en sa compagnie, elle a moins de risque qu’il lui arrive quelque chose. Elle a envie de fermer les yeux pendant un moment mais elle ne le fait pas. Être assise lui fait déjà un peu de bien mais il faut qu’elle reprenne de l’assurance et des forces. « Je préfère retourner dans un lieu familier… ou bien, … être en sécurité, mais pouvez-vous juste… en fait, il faut sans doute que je mange et que je boive ! … Je vous cause du souci mais si vous le souhaitez, pour vous faire perdre moins de temps, … j’en profite pour parler de ce qu’il s’est passé. » Par réflexe, elle observe derrière le flic, scanne la rue. Inquiète, elle l’est toujours. Surtout quand lui, tourne le dos au potentiel danger de la rue. Elle pose une main sur son visage, tentant d’essuyer les traces de maquillage éventuelles mais elle ne voit rien et ne sait pas si elle ne les étale pas au contraire. Pauvre gars, elle ne lui mâche pas le travail. Normal que son pote ait rapidement eu envie de se barrer pour aider les autres. Lui se tape le côté moins amusant dans cette histoire. Lucine regarde l’officier en attendant sa réponse. Elle pourrait presque lui faire des yeux de chien battu.
Sujet: Re: Fear follow me everywhere (ft. Hippolyte) Dim 7 Aoû - 17:24
La situation se calmait vraiment bien se disait il. Il avait enfin reprit le controle de la situation et elle se mit même a se détendre assez pour laisser échapper quelques mots de russes. Cela le fit doucement rire il lui souria tendrement. Il n'était en aucun cas offusquer par de tel propos, il s'en moquait même. Pour lui elle parlait comme elle le souhaitait, il n'était pas un de ces dictateurs qui gouvernaient ce pays. Ces pensées pouvaient être presque blasphématoire pour un Agent de police. Mais dans son cas c'était tout autre. Enfin il jouait assez bien la comédie pour faire en sorte que personne ne puisse connaitre ses projets. Pour ce qui était de cette loi idiote il s'en moquait un peu. Tout ce qu'il voulait c'était certainement atteindre son but par n'importe quel moyen. Donc se faire mettre une simple puce n'était qu'une marche d'un escalier à franchir. Un long et étroit escalier qui pourrait en décourager plus d'un. Mais Hippolyte se devait d'être assez prudent s'il désirait atteindre son but. Ne pas se faire d'allier, du moins impliquer personne dans son projet. Il ne fallait pas qu'il s'allie aux Confréristes pour ne pas perdre sa couverture ou encore aux unités spécialisés dans la traque des mutants pour ne pas perdre un potentiel allié surprise. Il était pret à toute éventualité. Alors si jamais il s'infiltrait dans un lieu et qu'il croisait un mutant cela pourrait servir de s'en faire un allié provisoire, uniquement le temps de se sortir du pétrin.
Mais pour l'heure l'ambiance n'était pas vraiment mauvaise sur le moment. C'était même tout le contraire. Elle semblait se détendre et Hippolyte s'avait qu'il y aurait un gros avancement dans toute cette histoire. Mais alors que tout semblait être en de bonnes voies voilà que l'agent Fearghus sentait une faiblesse chez elle. Aurait il dit quelque chose de mal ? Peut être un geste dérangeant pour la demoiselle ? Il n'en savait rien mais il ne prit guère de le temps d'y réfléchir plus que de raison. Il l'emmena sans se soucier de son teint de peau vers sa voiture et l'assoma certainement un peu trop de question au final. Défault professionel certainement. Se reculant alors doucement il resta a son niveau, l'observant silencieusement. Elle refusa catégoriquement toute aide médicale mais Hippolyte n'allait pas se laisser abattre pour autant. Un simple ''ok'' s'échappa de ses lèvres et il resta un instant le regard dans le vide en cherchant une quelconque solution. Lorsqu'elle reprit la parole il ne savait pas quoi penser au début. Souriant un peu il se permit de porter sa main au visage de la jeune femme pour essuyer doucement la maquillage qu'elle venait à peine d'étaller. Ce fut à ce moment là qu'il eu une révélation en observant ce visage rempli de désarroie. Il eu le souvenir d'une planque, celle connu de son unité en tout cas. Plus d'une fois cet appartement servit a la police afin de placer un témoin en sécurité loin de tous. Son visage prit un air assez fier de ce souvenir qui semblait être une bonne idée. Alors il se releva doucement en ajoutant.
- J'ai peut être quelque chose pour vous.
Fermant alors la portière de la demoiselle il se hata vers le coter conducteur ou il prit place en s'enfermant avec elle dans la voiture et ajoutant alors avec sourire.
- Il y a une planque assez écartée de la ville. Elle serait certainement un bon endroit pour vous remettre de vos émotions. Je resterais si vous le désirez et au passage on passe alors dans un de ces bon vieux fast food américain ?
Il ne savait pas à quoi s'attendre avec elle. Mais la situation, la personne et l'ambiance fit qu'il se prit de plus en plus au jeu et se sentit presque attaché à cette jeune femme. Elle lui rappelait sans doute ce qu'il était pendant un temps, perdue et sans famille. Il connu ce sentiment là lorsqu'il perdit ses parents. Alors il se dit qu'il aurait aimer avoir une personne qui puisse l'aider a remonter sur le coup, sans doute qu'il aurait mieux tourner par la suite, qui sait.
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Sujet: Re: Fear follow me everywhere (ft. Hippolyte) Lun 8 Aoû - 4:13
Fear follow me everywhere. #Luly
Hippolyte Fearghus & Lucine Smirnov
Lucine n’a pas constamment peur de son don, non, mais elle vient de subir une rencontre suffisamment marquante et déplaisante pour perdre le contrôle de celui-ci. D’habitude, quand elle ne se sent pas très bien, elle se tient à distance de tout rapprochement avec autrui alors elle est un peu inquiète qu’on la porte ainsi. Heureusement, elle s’est assez calmée entre temps pour ne pas déclencher une catastrophe. Elle a juste la sensation d’être un poids, ce qui explique son teint, qui disparaît alors progressivement une fois installée sur le siège du véhicule. Elle peut également, partiellement masquer les tremblements de ses jambes, moins celle de ses mains. Elle est un peu submergée par les questions de l’agent qui évoque de nouveau une possibilité que la jeune femme n’apprécie guère. Il prend un peu de distance et la demoiselle apprécie ce geste, qu’elle remercie d’un sourire apaisé. Il reste néanmoins à proximité et à hauteur. Il ne dit rien tandis qu’elle parle, tandis qu’elle mesure les mots qu’elle lui dit, ne sachant pas vraiment ce qu’elle peut faire. Elle ne veut absolument pas se retrouver dans un centre médical mais elle a peur qu’il insiste sur ce détail après avoir constaté son état psychologique. Ne doit-il pas s’assurer un minimum de sa santé ? Tout cela l’arrange néanmoins comme si ce « ok » est en réalité un accord pratiquement silencieux. Une conciliation pour éviter les prises de tête et les fuites en avant. Il a l’air relativement pensif concernant ce fait. Elle continue à lui parler, maladroitement, par morceaux de phrases. Manger et être en sécurité ou dans un lieu familier et donc réconfortant. Voilà ce qui ressort de ce qu’elle lui dit : il a précisé de lui expliquer ce qu’elle veut. D’accoutumée, elle est franche et elle sait ce qu’elle désire. Les paroles sont justes moins assurées aujourd’hui car elle est dans une situation inhabituelle et perturbante. Elle se sent déjà mieux à ne pas être debout sur ses jambes mal assurées et d’avoir du marcher jusqu’à la voiture. Un peu soucieuse, ne sachant pas ce qu’il va penser de sa demande, s’il va trouver qu’elle exagère, la russe se focalise sur autre chose. Son apparence et notamment son maquillage qu’elle fait mine d’essuyer sans vraiment être certaine d’y parvenir. Elle repose ses mains de manières croisées sur ses genoux, attendant simplement la réaction de l’officier sans soupçonner un mouvement de sa part mais quand ses doigts se posent sur son visage pour rectifier le tir, Lucine retient son souffle pendant un instant. Qu’il la soutienne pendant sa crise de panique, qu’il la porte parce qu’elle ne semble pas en état de marcher, elle veut bien considérer que cela fasse partie du fait qu’il soit un agent particulièrement consciencieux dans son travail mais ce geste-ci est mois justifié. Elle en a décroisé ses mains et ne sait pas quoi faire. Elle balbutie « que… qu’est-ce que ... ? » Elle finit par taire la fin de sa question, il a du faire ça par réflexe parce qu’elle a l’air misérable (?). Soudain, il change d’expression, comme s’il revient un peu plus à lui et se lève alors. Elle secoue la tête quand il prétend avoir un truc pour elle. Elle est bien curieuse de comprendre où il veut en venir. Elle sursaute quand il ferme la portière mais fini par boucler la ceinture, de ses doigts encore tremblotants.
Elle a des doutes concernant la solution qu’il compte lui proposer, elle est plutôt sceptique mais c’est être pessimiste et encore trop méfiante que déjà suspecter que ça ne conviendra pas. Lou laisse le flic se positionner sur le siège, fermer sa porte. Elle se demande ce qu’elle fout assise là en fait. Il a l’air relativement plus confiant et elle penche la tête sur le côté, prête à l’écouter malgré cette légère appréhension. Au mot planque, elle reste interloquée. C’est clair que question de sécurité, c’est un brin rassurant mais ça paraît un peu exagéré étant donné qu’elle n’est pas non plus dans un cas d’urgence, ou de menaces répétitives. C’est juste elle qui a peur. Une peur un peu irrationnelle puisque son agresseur sera au poste un petit moment. Cependant il dit vrai concernant la suite, elle pourrait sereinement se reprendre, avoir un meilleur contrôle sur ses émotions qui actuellement se retrouvent un peu en vrac. Il propose même de rester si besoin est mais elle doute qu’il le puisse concrètement. Il est en service et ne peut pas consacrer tout son temps à une trouillarde car il doit avoir d’autres cas dont il doit s’occuper : patrouiller, rendre un rapport…, s’occuper de dépositions de plaintes ou quoi que ce soit qui fasse partie de l’univers des policiers. Elle ne connaît pas tellement ce corps de métier et ne s’y est jamais intéressée. Elle est plutôt dans les indésirables : les artistes. La gangrène de la société, comme dirait certains. Par contre, le fast food, elle n’a pas tellement envie de dire non. Ça lui convient parfaitement. Elle prend son temps, pour tenter de lui répondre correctement. « … Cela ne risque-t-il pas de vous causer des ennuis ? Je veux dire… je ne veux pas exagérer, je peux parfaitement rentrer chez moi. Je ne veux pas vous faire faire du baby-sitting non plus mais… c’est vrai, ça me rassurerait. » Elle baisse d’un ton sur la fin, se sentant parfaitement ridicule de dire cela. D’avouer qu’elle ne se sent pas à l’aise actuellement, encore effrayée, souhaitant ne pas se sentir seule et abandonnée dans un moment pareil alors qu’elle sait pertinemment que cet événement restera dans sa mémoire en grande partie, l’empêchant de reprendre son projet plus tard et de se reposer correctement. « Je veux bien passer dans un fast food s’il vous plaît. J’aime bien les sandwichs des américains. »
Sujet: Re: Fear follow me everywhere (ft. Hippolyte) Lun 8 Aoû - 22:04
Hippolyte était clairement dans un autre monde. Il faisait les choses a l'instinct un peu sur le coup. Sans savoir ce qu'il allait se passer ou ce qu'elle pourrait faire. Ce fut pour cette raison qu'il oublia même son travail lorsqu'il essuya doucement son maquillage. Sur le moment il y pensait pas. Mais a la réaction de la demoiselle il réalisa son geste et évitait même son regard. Se focalisant alors sur autre chose il fini par prendre possession du volant de la voiture en lui expliquant ce qu'il comptait faire. Il zappa consciemment qu'elle voulu faire une phrase suite à son rapprochement un peu trop tendancieux à son gout mais il fit comme si il n'avait guère entendu. Il vallait mieux se disait il, il n'osait même pas lui jeter un regard dans les secondes suivantes cette action.
Au final elle était encore trop sous le choc et lorsque les claquements de portes se fit il eu une petite réaction qu'il montrait qu'il avait certainement était un peu trop violent avec ces pauvres portes et il comprit parfaitement qu'elle puisse en sursauter ainsi. Légèrement gaffeur cet agent. Mais pour sa proposition même elle mit du temps à répondre et pendant ce temps Hippolyte ferma complètement le petit poste ordinateur ressemblant à un vieux minitel qui donne directement aux bases de données de la police. Il ne voulait pas qu'elle tombe sur une ou deux photos choquantes ou encore des dossiers pas vraiment fait pour les civils... Une fois cela fait il écoutait attentivement la jeune femme. Elle s'inquiétait donc pour son travail ? Il n'avait pas vraiment de problème avec ça, au contraire. Parfois une planque peut être usé pour autre chose, histoire de montrer aux gens de quartier que cela vit un peu et que le lieu secret n'eveille pas les soupçons surtout. Dans ce cas là il devrait certainement passer au poste déposer sa tenue et prendre une voiture civil. Puis pour ce qui est de ses heures de travail, Hippolyte était clairement un bourreau du travail et prendre quelques heures de repos en plus ferait plaisir à son commisaire qui ralait amicalement du fait qu'il devait payer des heures en supplémentaire pour l'agent Fearghus, l'obligeant parfois à prendre des vaccances même. Là c'était l'occasion de faire une pierre deux coups en somme. Alors il souria à la demoiselle, comme un peu amuser par ses propos et il répondit d'une manière assez décontracté.
- Ne vous inquiétez pas pour mon travail, il faudra juste qu'on passe au poste changer de voiture et ma tenue. Il est vrai que parfois on laisse les planques se louer histoire de faire vivre l'appartement afin qu'il puisse être le plus discret possible, trop vide ca reste un peu suspect parfois. Et comme ils me doivent des jours de congés ca rentre parfaitement dans mes cordes. Ne vous inquiétez surtout pas.
Alors qu'il mit le contact dans la voiture elle semblait bien partante pour cette idée de fast food qu'il le fit sourire à nouveau. Le terme 'Sandwichs des américains' sonnait comme un aire très mignon à ses oreilles. Dit de cette façon avec cet accent était vraiment amusant pour le jeune homme et il ne pouvait retenir ce léger sourire d'aise. Alors qu'il commençait a manoeuvrer la voiture il reprit.
- Parfait alors, laissez moi juste me mettre dans de meilleures conditions et je suis tout à vous.
En voila une nouvelle gaffe Fearghus. La fin de ses mots il se mordit presque la langue. Dire à une personne qu'il est tout a elle cela était vraiment déplacer dans un sens. Et on pouvait voir presque le visage d'Hippolyte en devenir assez rouge sur le moment. Il en ouvrit même sa fenêtre au premier feu rouge. Continuant alors la route ainsi ils arrivèrent assez vite dans un poste, en fin de compte c'était juste à l'entrer du quartier. Garant alors la voiture de Police dans le garage souterrain il invita la jeune femme a prendre place dans sa voiture personnelle. Voiture presque neuve au final, car elle restait assez souvent ici. Il faut dire aussi qu'Hippolyte travaillait tellement qu'il passait rarement chez lui avec sa propre voiture. Préférant prendre sa voiture de fonction il rentrait chez lui uniquement pour dormir puis repartait de suite, même durant son temps libre il n'était que très rarement éloigner de son lieu de travail. Mais alors qu'il jeta un dernier regard à la jeune femme il tentait de la rassurer.
- Attendez moi ici vous êtes a l'abri, mettez vous a l'aise... enfin faites comme chez vous . Je reviens tout de suite !
Partant presque en courant vers le sas de sécurité ou il salua et expliqua la situation a l'agent qui servait de garde il passa sans souci afin de pouvoir aller se changer. Ce n'est qu'au bout d'environ dix minutes qu'il revint enfin en civil. Totalement différent il était avec sa chemise noire un peu délavée et un simple jean. Reprenant alors place dans sa voiture un peu essoufler par sa hate il tenta de reprendre son souffle en palpant un peu l'humeur de la jeune fille qu'il laissa un instant seule.
- Vraiment, excusez moi pour cette absence. Et tout est arranger, on fait comme on a dit, j'ai quelques jours devant si jamais vous avez besoin. Mais pour le moment... Allons prendre de quoi se restaurer !
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Sujet: Re: Fear follow me everywhere (ft. Hippolyte) Mer 10 Aoû - 2:22
Fear follow me everywhere. #Luly
Hippolyte Fearghus & Lucine Smirnov
La réaction de Lucine au geste de l'officier de police semble réveiller ce dernier et lui faire réaliser que ce n'est pas très approprié dans la situation actuelle. Il se doit de garder ses distances dans son corps de métier et ne pas le faire met un peu mal à l'aise la jeune femme qu'il tente pourtant de calmer depuis quelques minutes. Cependant Lucine fait parfaitement la différence entre l'individu croisé plus tôt et l'agent dont l'attention n'a rien de violent, ni de choquant. Au contraire, c'est simplement aimable de rectifier son maquillage quand il voit qu'elle l'étale plus qu'autre chose mais disons que le contexte et son statut rendent l'image assez étrange et surtout terriblement inatendue. La preuve est qu'il détourne le regard depuis qu'elle lui a fait remarquer cela, n'osant pas croiser ses yeux. Il se rend parfaitement compte de son erreur. Elle n'ajoute rien quand elle voit qu'il élude totalement sa question dans l'espoir d'éviter les explications, ne voulant pas l'embarasser encore plus qu'il ne l'est. Elle se contente d'être sagement assise là et d'être une passagère relativement peu encombrante même si sa simple présence défie ce principe même. Elle l'observe fermer un appareil rempli d'informations qu'elle n'a pas à voir. Curieuse mais pas non plus intrusive, elle n'y a même pas prêté attention plus tôt mais maintenant qu'elle observe un peu mieux la voiture, elle constate qu'il s'agit bien d'un véhicule de fonction. C'est pas super rassurant de se trouver dans la voiture d'un flic, elle a l'impression d'avoir fait quelque chose de mal mais si c'était le cas, elle ne serait pas assise ainsi, elle aurait les menottes au poignet et il ne lui parlerait pas aussi doucement. Il ne prendrait pas non plus le temps de l'écouter, ni de tenter de l'aider. Elle apprécie qu'il se sente impliqué dans son boulot et auprès des citoyens si on peut dire mais Lucine se sent mal à l'aise à l'idée de devoir demander du soutien. Quand elle travaille, que ce soit en études ou pour des petits boulots, elle ne supporte pas l'idée qu'on puisse la "materner" ainsi, elle possède une grande fierté et est relativement débrouillarde. En revanche dans la vie de tous les jours, elle a plus de difficulté à être aussi autodidacte. Elle sait s'adapter à une culture différente de la sienne, s'organiser pour s'inscrire quelque part et faire les démarches nécessaires mais elle est beaucoup moins douée pour s'occuper des petits tracas quotidiens. Elle a souvent des bottes ou des chaussures se fermant par un zip car elle a encore du mal avec les lacets et trouve ça trop long à faire et défaire. Elle a même du mal à ouvrir les serrures avec les clés si elles sont un peu plus complexes que d'habitude. Elle peut donc être un fardeau dans certains cas exceptionnels. Elle préfère donc s'encquérir de ce qui pourrait causer du préjudice au dénommé Fearghus. Il lui répond de manière très calme, affirmant qu'il suffira simplement qu'il se change et qu'il prenne sa voiture personnelle. Elle n'y a pas pensé mais effectivement, il faut qu'il s'habille en civil. Elle plisse un peu le regard à sa réflexion sur la location de planques. "Oh... d'accord." se contente-t-elle de répondre. Quant à sa disponibilité, il répond qu'il peut prendre congé sans que cela puisse poser souci apparemment. Il a donc les réponses à tout. "Vous êtes sûr ? Je ne veux pas vous faire poser des congés que vous ne vouliez pas prendre..." Elle se sent coupable. Il allume le moteur et commence à prendre la route. Voir la rue s'éloigner fait un bien fou à la russe qui observe la ville et souffle un grand coup, de soulagement. Elle-même se sent déjà un peu moins oppressée et se concentre sur la nourriture dont il parle. Il semblerait que le mot sandwich le fasse beaucoup sourire. Est-ce qu'elle prononce si mal avec son accent ? C'est possible. A défaut d'avoir un bon vocabulaire, elle n'a pas la prononciation qui aille avec. Après ça, elle regarde principalement le paysage urbain qui défile et les gens qui marchent inocemment dans la rue. Elle prend en compte des détails dont elle souhaite éventuellement s'inspirer pour de nouveaux designs à envisager. Le conducteur semble estimer que tout est désormais réglé quand il prononce le mot parfait. Elle esquisse un sourire en coin. Pas entier mais c'est déjà pas mal. Elle reste un peu interloquée par la suite de ses paroles.
Se mettre dans de meilleures conditions, à la limite, elle comprend qu'il puisse se sentir plus à l'aise dans une tenue moins professionnelle parce que ça doit pas être si simple à porter. Quant à sa dévotion totale pour se montrer serviable...est-ce qu'il se rend bien compte de ce qu'il dit. Lou lui jette un regard moqueur, réalisant qu'il est vraiment à côté de la plaque cet agent. S'il continue de lui sortir des phrases pareilles, finalement elle ira bien mieux d'ici peu. C'est pas d'une planque qu'elle a besoin en fait, c'est qu'il sorte des idioties pareilles. Elle pince les lèvres avant de lui répondre doucement "Vous prenez votre métier vraiment très à coeur..." Elle doute que cela soit considérer comme outrage à agent puisqu'elle ne dit rien de méchant mais elle se permet de se moquer gentiment. Après tout, il a bien tenté de faire son possible pour qu'elle se calme tout à l'heure. Elle peut bien faire l'effort de montrer qu'elle va s'en remettre. Surtout qu'elle préfère lui faire comprendre qu'elle ne voit pas le mal dans ses paroles, qu'elle ne va pas aller s'inquiéter de ce qu'il vient de dire parce qu'elle est sûre de l'avoir vu prendre un peu de couleur soudainement. Il doit se sentir suffisamment idiot de ses mots car elle constate qu'il ouvre finalement la fenêtre. L'air entrant dans le véhicule fait un peu de bien même sans faire courant d'air. Le trajet n'est pas si long qu'elle l'aurait cru. Elle réalise qu'elle ne savait pas qu'un poste se trouvait juste là. Ils descendent dans le souterrain et Luci' descend du véhicule pour monter dans un autre docilement. Elle est particulièrement impressionnée par l'état de la voiture. On dirait qu'elle est récente, tant elle est propre intérieurement et sans marques particulières. La russe n'est soudainement pas bien à l'aise à l'idée de rester seul dans ce véhicule, dans un souterrain... elle n'aime pas trop ce lieu mais on est proche d'un commissariat... Le policier se tourne pile au bon moment pour la rassurer alors elle acquiesce. Elle est à l'abri, il a raison. Elle doit se détendre, se mettre à l'aise comme il dit. Difficile cependant de faire comme chez soi dans une automobile. Elle tapote sur le dessus où se trouve la boîte à gant, nerveusement. Il a dit qu'il revient de suite alors il ne va pas être long, n'est-ce pas. Elle regarde dans le rétro, la peur irrationnelle de voir quelqu'un débarquer lui tordant un peu l'estomac. Elle tente de chantonner pour se donner un peu de courage. Heureusement, il est réellement peu long même si cela peut paraître une éternité. Elle l'aperçoit rapidement, car elle guette les mouvements autour d'elle du coin des yeux et se sent immédiatement soulagée. Tant qu'elle ne fait pas de gaffes liées au gène mutant avec lui alors il reste une figure rassurante pour une civile inquiète. Elle observe sa tenue beaucoup plus simple en effet, basique et cela change toute sa personne. Il fait moins impressionant comme ça. Plus abordable. Il s'excuse de son absence, il a l'air fatigué. Elle se questionne à haute voix. "Vous avez courru ?" Elle n'a pas fait de crise cardiaque entre temps et elle est en un seul morceau donc elle suppose qu'il n'avait pas à se presser ainsi. Est-ce qu'il s'est hâté pour éviter qu'elle panique trop en étant livrée à elle-même ? Bon, oui, elle a encore peur et n'a pas été bien fière de le voir partir mais elle n'a pas fait de deuxième crise de panique. Il lui annonce qu'il a donc posé plusieurs jours de congés. Si elle a besoin... elle ne s'attend pas non plus à squatter bien longtemps les lieux mais au moins aujourd'hui parce que tout ça est trop récent, trop frais. Est-ce qu'il veut donc dire qu'elle peut tenter de le contacter dans les jours à venir si nécessaire ? Quoiqu'il en soit, ça la console un peu. " Oui... merci monsieur ! vraiment... " répond-elle pratiquement timidement. Même sans son uniforme, il reste un flic et un flic, c'est intimidant dans un sens. Elle prend son sac sur ses genoux et fouille dedans tandis qu'il évoque le fast-food. Elle sort son porte-monnaie et repose le sac à ses pieds. Son porte-monnaie est recouverte d'une protection plastique ajoutée à la main et dessous Lou a collé des tas de photos. Celle de son père, celle de sa soeur, celle de sa mère, des amis, des photos dont on voit qu'elles ont été déchirées ou pliées. " Oui... j'ai besoin de réconfort alimentaire. Et vous aussi !"
Sujet: Re: Fear follow me everywhere (ft. Hippolyte) Ven 12 Aoû - 23:38
Au moins il avait évité le pire. En se mettant dans une position aussi mal aisé il ne s'attendait pas a ce qu'elle puisse répondre de la sorte dans un tel moment. D'autant plus qu'il avait la gêne facile par le passer. Lorsqu'il était adolescent c'était un jeune homme très timide. Bien sur avec le temps il prit de l'assurance, surtout grace a son statue. Mais il arrive que certaines personnes puissent nous faire ressortir notre véritable personnalité. Sauf que l'agent Fearghus vit la chose venir et se repris bien vite de ses émotions pour le coup. Se laissant donc ce petit passage assez génant derrière voila qu'il reprit son assurance en trouvant des réponses à tout ce qu'elle demandait. Il en était même assez fier, mais ce qu'il avait pas prévu c'était le sentiment de culpabilité de la jeune femme. Cela le surpris énormément, pour lui c'était presque naturel qu'il le faisait, encore une chose qui lui fit montrer son lui intérieur sans même s'en rendre compte. Alors cela fit légèrement sourire car il trouvait sa réaction assez adorable pour le coup. Lorsqu'il alluma le moteur il ne pu se retenir de lui souligner alors.
- Ne vous inquiétez pas. Si je n'en posais pas c'est simplement parce que je ne sais jamais quoi faire durant mes vaccances et cela mes assez agacant. Là j'aurais une occupation si je puis dire.
Il ne savait pas comment formuler la chose sans sentir la phrase d'une tonalité assez étrange. La fin de ses mots lui semblaient encore trop étrange a son gout mais il n'osa rien dire sur le moment. Mais alors qu'elle se moquait un peu malgré lui cela le fit sourire sur le moment. Même si il portait l'insigne il ne faisait pas partie de ces agents avec qui on ne pouvait discuter sans qu'ils se braquent. Non lui il avait une relation très fraternel avec son binome mais il était aussi attentif aux problèmes du bas peuple comme certains le disent. Car ce que le mutant détester n'était pas les humains mais les dirigeants. Ceux qui prennent aussi des initiatives sans faire attention à la sécurité d'autrui avant. Cela le rendait presque fou de rage. Mais il taisait presque chaque jour cette colère, si bien que personne ne pouvait s'en rendre compte de l'existence de cette noirceur. Donc cette petite blague il l'a prise vraiment comme elle venait et ne se prendrais jamais la tête avec ces histoires d'outrages. Il se contenta de lui sourire un bref instant afin de ne pas trop lacher du regard la route.
- Peut être trop qui sait ? Qu'est ce que vous en pensez ?
Vint alors très vite la mini course contre la montre que s'imposait le jeune homme. Faisant un rapide salut a son binome il lui expliqua un peu la situation sans s'arreter pour autant. L'homme se moqua un peu de sa bonté excessive et lui souligna que c'était un peu spécial mais qu'il ferait mine de rien voir pour le coup. Cela fit sourire les deux hommes et Hippolyte demanda très rapidement sa petite requète a son patron pour la situation. L'homme accepta bien évidemment, soulager qu'Hippolyte puisse enfin prendre des vaccances, il lui offrit même une semaine en plus. Enfin ce n'était pas vraiment offert car sinon le comptable de la mairie devrait les lui payer et passerait alors un savon bien ennuyeux pour ce pauvre commissaire. Mais il est vrai que lorsqu'il revint vers la petite blonde il était assez essoufler d'avoir quasiment courru dans les escaliers afin de réduire le temps d'attente au maximum. Il connaissait ce cas d'école ou faire perdre patience pouvait faire perdre pied à un détenu qu'on interrogeait et il se disait que c'était presque la même chose pour une viticme dans l'attente de s'enfuir loin de tout ça. Alors il mit tout en oeuvre pour revenir a elle le plus tot possible. Il est clairement normal qu'elle se pose cette question et il lui souriait a ce moment là en prenant place dans sa voiture en réglant son siège.
- Presque, je n'aime pas faire attendre !
Alors que de fil en aiguille il sentit une pointe de timidité en sa voix il ne s'attendait pas alors la voir sortir son porte monaie. Il observant non sans surprise mais il se fixa surtout sur les photos des personnes. Elle avait donc une famille dont elle tenait un minimum. C'était un point rassurant car cela voulait dire qu'elle n'était sans doute pas toute seule, du moins émotionnellement. Car il se peu qu'elle soit vraiment seule en ce pays pour des questions purement scolaires. Mais alors qu'il se permit de pousser doucement sa main pour mieux observer ce petit effet de personnalisation il eu une petite moue qui montrait un peu d'admiration.
- C'est une de vos oeuvres ? Jolie, mais vous n'en n'aurez pas besoin.
Fier de sa petit remarque, car il ne comptait pas la laisser payer il démarra enfin la voiture afin de sortir de ces lieux qu'il connait tant. Car elle n'avait pas tord, ils avaient tout deux besoins de ce bon repas. Alors que c'est au bout de quelques minutes qu'ils arrivèrent au drive d'un fast food que le civil Fearghus ne comptait pas la laisser sortir un seul sous. Elle venait de se faire agresser et en plus elle devait se ruiner ? Pas question ! Après tout Hippolyte se servait que très peu de son argent, il était trop dans son travail pour un quelconque loisir. Alors les utiliser un peu ne lui ferait pas un deuxieme trou comme on dit souvent vulgairement parlant.
- Que souhaitez vous alors ?
Dit il durant la longue fil d'attente malgré qu'il soit presque l'heure du gouter pour les enfants. Vive les states !
Invité Invité
Sujet: Re: Fear follow me everywhere (ft. Hippolyte) Mar 16 Aoû - 23:38
Fear follow me everywhere. #Luly
Hippolyte Fearghus & Lucine Smirnov
Elle n’aime pas se sentir comme un poids mort, Lucine préfère gérer la situation mais là, impossible évidemment et elle a juste la très nette sensation d’être un boulet à la cheville du pauvre flic qui est tombée sur cette affaire inattendue, n’ayant d’autre choix que de s’occuper d’elle. Apparemment sa politesse paraît le surprendre beaucoup. Elle de son côté, pense que c’est parfaitement normal de se comporter de la sorte avec lui. Evidemment que ça fait partie de son boulot mais ça n’empêche pas qu’elle lui est un peu redevable et qu’elle ne veut pas abuser du fait qu’il fasse son travail jusqu’au bout parce qu’elle se sent pas super bien. L’avantage dans ce que fait Lucine dans ses études, c’est qu’elle n’aurait pas tellement besoin de travail dans le social. Elle ne serait pas en contact direct avec les clients et ça l’arrange pas mal en fin de compte. L’agent Fearghus lui répète de ne pas s’inquiéter. Encore une fois. Il lui répond donc qu’il ne pose habituellement pas de congés parce qu’il … il s’ennuie en fait ? Trop actif ? La présence de Lucine est donc une occupation, c’est un peu spécial dit comme ça mais elle va encore mettre ça sur le compte de la maladresse. « Il y a pourtant des tas de choses à faire et si vous n’aimez pas le calme, vous pourriez en profiter pour faire des activités. Sinon un jour vous ferez une overdose de travail vous savez… mais c’est votre choix monsieur l’agent.» Elle trouve ça juste un peu triste de passer tout son temps le nez dans le travail et ne jamais prendre de temps concrètement pour soi. Il doit bien y avoir de quoi s’amuser un peu, se détendre ou autre qui puisse convenir à tous types de personnes. Les vacances pour Lucine, c’est souvent l’occasion de passer du temps dans les musées, d’aller voir des pièces de théâtres, des opéras, des ballets et autres joyeusetés culturelles. Elle trouve toujours de quoi éveiller sa curiosité artistique. Oui elle pense qu’il travaille donc peut-être trop. S’il y est tant attaché eh bien, qu’il prenne des cours de natation, de combats pour s’améliorer au travail… mais s’éloigner du boulot fait du bien. Enfin parfois les américains sont de vrais work-addict, c’est bien vrai. « Un peu oui… mais c’est un point de vue personnel ».
L’absence du policier se ressent très vite pour la jeune femme dont les gestes sont un peu nerveux malgré tout le contrôle qu’elle met dans son esprit pour ne pas céder au stress. Elle est rassurée de le voir revenir vite. Le voir ainsi essoufflée, l’amuse un peu aussi parce qu’il s’est pressé et c’est aimable à lui dans un sens. Elle apprécie qu’il n’ait pas pris le temps de trop s’éterniser auprès de ses collègues de travail. « C’est un bon point en votre faveur alors. » Cette nouvelle voiture est moins intimidante, tout comme lui en tenue de civil. Elle ne se sent quand même pas super à sa place dans le véhicule. Il observe curieusement le porte-monnaie qu’elle a sortit. Curieusement, elle ne cache pas les visages derrière ses mains. Elle les observe aussi mais tous ces gens sont loin et elle n’a gardé de contact avec personne. Quasiment. Elle soupire donc nostalgiquement. Il pousse sa main pour voir les autres photos, elle le laisse faire bien qu’elle soit encore une fois surprise par ce contact. Il a l’air de trouver ça marrant tout ces visages collés sur ce portefeuille. Lucine se demande à quoi est due l’expression sur son visage. Oui, c’est une de ses œuvres mais sans doute pas la plus belle qui soit. Elle l’a fait rapidement. Elle reste muette un instant, sans lui répondre, ne comprenant pas pourquoi elle n’en aurait pas le besoin. Il faut bien qu’elle paie ce qu’elle va manger ! Elle comprend alors et s’emporte . « Niet ! Vous veillez sur moi, vous n’allez pas exagérez quand même ? » Il ne vaut mieux pas énerver une Russe. Elle pourrait presque se montrer en colère s’il ose payer son repas. Néanmoins, elle se radoucit et prend son portefeuille « Je l’ai fait, il y a 4-5 ans environ. Je suis assez douée dans tout ce qui est artistique. J’aime bien ça… » Elle évoque ça tandis qu’ils se dirigent vers le drive de l’enseigne. Des étoiles brilleraient presque dans les yeux de Luci en voyant le logo. Il lui demande ce qu’elle veut, elle le regarde en faisant la moue… « McDouble. Quarter Pounder with Cheese. Buttermilk Crispy chicken Sandwich. Fruit’N yogurt parfait. McCafé Chocolate Shake ET un Iced Tea. Vous avez tout retenu ? »[/color] Il a le temps de mémoriser avant qu’ils soient arrivés à destination. Espérons que ce ne soit pas si long. Histoire de ne pas tomber à court de discussion dès le trajet en voiture. Sinon ça va être difficile de supporter sa présence dans cette planque.
Sujet: Re: Fear follow me everywhere (ft. Hippolyte) Jeu 18 Aoû - 0:57
Une overdose de travail. C'était ce que reprochait tout le temps le binôme d'Hippolyte qui se sentait que trop feignant a ses côtés. Bien sûr ce n'était pas une mauvaise remarque car clairement il avait besoin de repos par moment. Le problème était qu'il avait suffisamment d'aplomb pour pouvoir prendre le service chaques jours. Mais il faut dire qu'Hippolyte avait clairement perdu le goût de la vie avec la mort prématurée de ses parents. Perdre deux parents en une seule fois était vraiment quelque chose de très compliqué pour le jeune homme qui était encore en pleine formation. Ce fut un choc si terrible qu'il ne prit même pas la peine de pleurer sa famille que la rage prit totalement le dessus. Le laissant se noyer dans une noirceur infini il perdit totalement le contrôle de la situation et son âme par dessus tout. Alors passer son temps au travail était comme un passionné qui ne faisait que vivre de sa passion, tout simplement. Ce n'était pas quelque chose de néfaste pour lui son travail car c'était avant un travail choisi par passion et l'amour du risque.
Sauf que la jeune blonde n'avait pas tord et l'agent eu un sourire un peu nostalgique à tout ça. C'était un peu le genre de parole qu'aurait eu un membre de sa famille. Pas comme son binôme qui blaguait sur ce sujet là, il le prenait trop à la légère se disait Hippolyte. Mais là il semblerait que la jeune femme était vraiment intéressée par le cas du mutant sans qu'il puisse comprendre pourquoi. Alors il resta surpris sur le coup tout de même.
- C'est vrai, mais j'ai toujours ce sentiment de ne pas avoir bien réussi mon travail donc j'y retourne et je m'y replonge alors... Même chez moi, je relis parfois des tonnes de dossiers toute la nuit juste pour pouvoir bien finir mes affaires correctement. J'ai ... Un peu peur de faire une erreur de justice vous voyez, enfermer un innocent est ce que je redoute le plus.
Il est vrai que toutes ces histoires de faux témoignages et autres bizarrerie le faisait un peu paniqué à l'idée d'enfermer un innocent en prison. C'était ce qu'il redoutait le plus dans son travail, priver de liberté un innocent civil. Puis pour ce qui est de son amour du travail elle lui confirmer ses doutes, il en faisait sans doute trop. Alors il ne savait pas comment faire pour atténuer ça. S'il y avait bien une chose qui tenait à coeur sa mère c'était d'avoir un jour des petits enfants et pour l'heure c'était sacrément mal barré ! Là il ne savait pas quoi lui répondre. En fait il se faisait même tout petit il faut dire. Ce n'était pas une chose dont il pouvait en être fier après tout. Mais lorsqu'il la laissa un peu seul dans la voiture il fit en sorte de bien vite lui revenir. Ce fut bref, enfin pour lui, et il était heureux qu'elle prenne cela comme un bon point en sa faveur. Cela était rassurant d'avoir un compliment extérieur à son travail parfois. Ca lui rappelait qu'il avait aussi des qualités hors de son travail et c'était presque plaisant.
Alors qu'il pensait que le plus dur était derrière lui voilà qu'une nouvelle surprise vint à lui en plein visage. Il ne s'y attendait certainement pas sur le coup mais elle se mit presque à piquer un fard lorsqu'il lui dit qu'elle n'allait certainement pas payer sa consommation. La voir ainsi surpris tellement Hippolyte qu'il eut presque un sursaut et un regard tel un bibou ! (hiboux) Il se mit alors a presque rire de sa réaction et capitula malgré tout.
- D'accord d'accord, chacun sa part alors.
Ce fut à ce moment là qu'elle expliqua un peu l'histoire de son porte monnaie et Hippolyte trouvait que c'était un sujet à approfondir avec elle, l'art. Il était curieux de savoir ce qu'elle faisait dans cette école d'art, car oui au vu de ses affaires qu'il pu voir d'un rapide coup d'oeil il comprit qu'elle n'était pas en université littéraire ! Alors il gardait un petit sourire en coin.
- Je suis curieux de voir ce que vous savez faire. Disait il d'un air parfaitement sincère.
Car oui trop de personnes disent souvent cette phrase sans avoir vraiment l'envie, par pure politesse. Mais Hippolyte était réellement curieux et qui sait, avec son don il apprendrait certainement quelque chose ? Sauf qu'ils arrivent bien vite au drive et ce fut à ce moment là que la russie lui déballa alors toute sa liste au père noel. Oh que oui elle avait faim et il ne comprit pas la plupart de sa commande mais il fit en sorte de bien retenir le tout. Lui il ne savait pas quoi prendre en fait. C'était rare qu'il venait dans ce genre d'endroit, généralement c'était plus pizza, hot dog ou chien durant son travail alors ce genre de repas prendrait plus de temps à la digestion et pour manger. Donc logiquement pas fait pour qu'il puisse s'y intéresser davantage. Alors il prit une décision certainement risquée a son gout...
- Je pense que je vais essayer la même chose, je ne connais pas vraiment ce genre de restaurant, je vous fais donc confiance pour le coup !
Il passa alors la commande en doublant les doses. Sauf qu'à la place de la boisson il prit un soda gazeux, plus a son gout au final. Alors que la fil d'attente avancer il décidait alors d'engager une petite conversation, enfin il s'essayait encore aux blagues surtout ! Il allait vraiment droit dans le mur avec ce genre de comportement vaseux...
- Et si je suis intoxiqué alors je vous arrêterez pour tentative d'homicide a agent, ca vous va ? Dit il d'un air vraiment taquin.
Avec son visage sur le coup on ne pouvait pas le prendre au sérieux, il se retenait presque de sourire tentant d'être un minimum convainquant.
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Sujet: Re: Fear follow me everywhere (ft. Hippolyte) Dim 21 Aoû - 3:00
Fear follow me everywhere. #Luly
Hippolyte Fearghus & Lucine Smirnov
Lucine peut passer des jours à bosser avec acharnement sur un projet, un travail qui lui tient à coeur mais elle a appris à décrocher avec le temps, sinon malgré toute la passion qu'elle peut avoir pour l'art, cela l'aurait sans nul doute détruite. Peut-être même qu'un jour cette overdose l'aurait dégoûtée et ça aurait été bien dommage. Elle ne souhaite cela à personne alors quand elle voit cet agent, elle dit les choses franchement comme elle a l'habitude de le faire. En général, elle dit souvent l'inverse, encourageant les gens à se booster mais lui ce n'est pas la motivation qui lui manque, c'est le lâcher-prise. Lou ne pense pas que dire ce qu'elle pense puisse vexer cet officier et elle se le permet. En plus, il lui pose la question ensuite alors, elle fait d'une pierre deux coups. Elle est comme ça, toujours un peu soucieuse des autres malgré tout. Il ne faut pas que cela le surprenne tant que ça. Luci comprend parfaitement ce sentiment de travail inachevé, ce perfectionnisme pointilleux qui peut s'emparer de vous. Elle aussi est très impliquée dans ses études et les jobs qu'elle a pu faire. C'est une ambitieuse, qui se donne à fond et aime faire les choses bien mais elle n'est pas aussi excessive que lui. Elle sait parfaitement qu'il dit vrai quand il parle de sa peur de faire une erreur de justice car elle le ressent. Il a esquissé plusieurs fois un geste dans sa direction : pour vérifier si elle n'était pas blessée, pendant sa crise de panique, pour la porter à la voiture, pour essuyer son maquillage. Elle a donc eu l'occasion de lire légèrement en lui. Légèrement. Elle a tout fait pour bloquer l'afflux de toute cette énergie. Il ne ment pas. Elle a toujours en horreur de découvrir ce qu'elle préfère ne pas avoir à voir. Elle répond presque trop brusquement et rapidement à tout cela. "Vous ferez une erreur de justice par épuisement... Vous êtes humain alors vous pouvez faire des erreurs. Nous ne sommes pas infaillibles. C'est compréhensible de vouloir bien faire, pour ne pas laisser passer un indice, un détail mais si vous voulez continuer à bien faire, apprenez à prendre du recul." Elle sait qu'elle peut froisser les gens parfois en disant ce qu'elle pense, en formulant des choses que les gens ne veulent pas écouter quand bien même il faut les entendre. Elle ne se rend pas toujours compte que les autres préfèrent parler de choses légères. Elle en est capable aussi cependant, alors quand elle y pense, elle évite de donner des conseils. Là, elle n'a fait aucun effort pour se retenir c'estbien vrai. Elle se montre un peu plus aimable quand il revient. Elle lui doit quand même une fière chandelle d'être tombé dans cette ruelle au bon moment. Bon, en vrai, elle se serait débarassée de son agresseur sans trop de souci mais par contre, elle aurait été totalement seule, paniquée et ça aurait pu être catastrophique. Elle est donc bien plus sereine avec lui dans les parages.
Se faire payer le fast-food, c'est hors de question. Lou le fait bien savoir à l'agent qui semble, là encore, étonné de sa réaction. Pour elle, c'est tout naturel. Il a les yeux tellement écarquillé qu'elle le trouve presque marrant en fait mais elle insiste vraiment pour qu'il ne paie pas, sinon elle va vraiment devenir rouge pivoine. De colère bien sûr... Heureusement, il comprend que c'est une erreur et se ravise, ce qu'elle apprécie grandement en l'occurence."Oui, merci."Ils vont donc éviter la prise de tête, parce qu'il a beau être flic, elle n'a pas l'intention de le laisser faire. Bref, il est fort raisonnable. Elle peut donc parfaitement passer à autre chose. A sa passion pour l'art et ses oeuvres passées. Il paraît s'intéresser un peu à ce qu'elle fait. Sans doute par pure politesse, Lou a l'habitude qu'on ne s'y intéresse que pour lui faire plaisir, même si elle a la sensation qu'il ne dit pas cela en l'air. Elle baisse les yeux vers son sac et hausse un peu les épaules. Après tout pourquoi pas. S'il veut elle pourra lui montrer un carnet de croquis. Pas ses projets, ils sont encore trop en construction pour cela. "Je pourrais vous montrer si vous voulez mais ne vous sentez pas obligé d'y porter un intérêt." Elle ne veut pas le contraindre en s'embarquant à parler et montrer quelque chose qui ne passionne qu'elle. Présenter ses dessins, ça lui plaît à elle mais elle peut vite devenir envahissante quand elle parle de ses dessins. Elle accapare la conversation ou l'occupation du temps et ça étouffe parfois les autres. En plus, elle est relativement fière de ses esquisses. Plus que de son collage sur ce malheureux portefeuille. Ils arrivent au drive et Lou prend un malin plaisir à tout lui déballer. Une liste un peu longue de nourriture pour noyer l'angoisse d'auparavant et le stress qui perdure parfois par petites vagues. Ben oui, elle apprécie qu'on veille sur elle mais elle est un peu stressée d'être avec un officier. Charmante compagnie. Au moins il a le mérite de ne pas être trop strict dans son attitude et donc elle peut être moins nerveuse en sa présence. Il s'amuse à choisir pratiquement le même menu qu'elle. Elle suppose surtout que c'est par fainéantise de regarder les noms des produits en fait et trop réfléchir. Il dit ne pas trop connaître et elle pense, évidemment, s'il ne sort quasiment pas de son taff... "Je ne sais pas si mes goûts correspondront aux vôtres. Et vous êtes sûr de vouloir manger tout ça ?" Elle est sceptique quand à la quantité qu'il peut manger mais elle attend de voir avec impatience ce que ça va donner. Elle le laisse passer la commande, surprise qu'il se souvienne de tout alors que les noms ne lui sont guère familiers. La file d'attente avance relativement lentement et elle voit les minutes défiler avec une faim grandissante. Espérons que la planque soit pas super loin sinon elle va mourir de faim entre temps. Elle est perdue dans ses pensées quand il lui adresse la parole. Il recommence ses blagues... décidément, c'est un marrant ce flic, ironiquement parlant. Lucine a son humour à elle, plus sadique, cynique... ironique. Faire des blagues avec lui ce serait peut-être un peu déplacé non ? Déjà que la situation n'est pas très classique aux yeux de la russe. " C'est gentil de m'avertir d'avance... Je vois que vous n'êtes pas si consciencieux que cela ! Il fallait le dire si vous vouliez trouver une raison convaincante de me passer les menottes, en civil ça sera un brin plus compliqué."
Sujet: Re: Fear follow me everywhere (ft. Hippolyte) Mar 23 Aoû - 2:45
Hippolyte n'avait pas vraiment vu les choses sous cet angle. Il est vrai qu'il avait une certaine phobie des erreurs judiciaires et pensait vraiment que s'il mettait tout son coeur et son ame en son travail alors il pourrait éviter ce genre de problème là. Une erreur judiciaire pourrait très bien signer la fin de sa carrière dans la police. Et pour atteindre son but, venger sa famille il ne pouvait supporter de perdre un emploi avec une couverture si parfaite. Il resta presque bouche bée devant cette éventualité et il jeta un coup d'oeil a la demoiselle presque le visage blanc a cette idée là.
- Je... Je crois que vous avez raison. Dans ce cas vous n'aurez pas le choix, vous resterez avec moi pour me retenir d'aller prendre le travail !
Il rebondissait toujours sur ses pattes. C'était dans sa nature ça. Alors il tenta tout de même de reprendre un peu des couleurs dans une petite blague. Enfin un blague qui était au fond un sorte d'appel a l'aide ! Il ne voulait pas vraiment être seul en vaccance et avec ce qu'elle venait de lui dire il avait clairement peur de ne pas se retenir de reprendre le travail, peur de ne pas se retenir de perdre son ame et faire une bétise dans son métier qu'il affectionnait tant.
Pour la suite des évènements il était fort heureux d'avoir pût éviter la catastrophe avec cette histoire de qui paye quoi. Il ne voulait pas la mettre en colère car dans le fond elle n'avait pas encore fait sa déposition. Alors il fallait qu'il se montre malin, astucieux. Il devait avoir sa confiance afin de pouvoir faire les choses dans un bon état d'esprit. Il faut dire aussi qu'a force il était fatigué de devoir se battre moralement avec les gens pour obtenir ne serait ce qu'une petite chose comme une simple déposition. Puis il passa surtout bien vite a son travail d'art. Hippolyte était un enfant qui aimait beaucoup les dessins. Mais a l'époque il n'était pas très doué et il n'avait pas son don encore. Depuis, il était devenu adulte et travaillait beaucoup. Donc dessinner n'était plus vraiment dans le top 10 de ses priorités il faut dire. Ce fut pour cette raison qu'il était curieux de savoir comment elle faisait. Bien sur il ne voulait pas lui faire peur a ce moment là. Et ne préféra pas encore parler de son don. Même s'il ne le cachait jamais en fait il était surtout pas sur qu'elle puisse encaisser le choc apres son altercation. Et si elle sautait de la voiture en courrant apres la nouvelle hein ? Alors il fit en sorte de lui prouver qu'il s'intéressait vraiment a son art.
- J'ai toujours réver savoir dessiner. Mais je n'avais pas eu le temps ni le courage plus jeune, peut etre qu'on profitera de ces vaccances pour m'apprendre qu'en dites vous ?
Il lui souriait sincèrement. Il voulait s'en faire une alliée. C'était une fille intéressante mais aussi une fille qui semblait avoir de la ressource a en revendre. Elle serait sans doute utile tot ou tard, ne serait que dans son travail elle pourrait voir des choses qu'un flic ne peut voir lorsqu'il porte l'uniforme. Ce fut pour cette raison qu'il voulait s'en faire une amie, puis elle serait aussi son premier contact positif en dehors de ses collègues ...
Pour le repas il lui faisait confiance, enfin presque. Il est vrai qu'elle avait commandée beaucoup mais dans le fond c'était plus pour pouvoir faire exactement moitié moitié pour le repas qu'il fit ça. En fait il ne voulait pas la faire se sentir mal a l'aise si jamais il ne prenait presque rien. Alors il fit en sorte de faire bonne figure devant la jeune femme et resta courtois jusqu'au bout des ongles.
- Ne t'inquiete pas pour ça. Au fait met ta part dans le cendrier de la voiture je vais payer par carte.
Mais alors que la file d'attente prenait assez de temps a pouvoir avancer il perdit un peu patience sur le coup et se mit a faire une petite blague avec elle. Il ne savait pas vraiment pourquoi il disait ça mais il essayait de faire la conversation au moins. Mais le répondant de la jeune fille le surprendrais toujours. Il resta un instant en bug psychologique car une idée vraiment tendancieuse lui traversa l'esprit et il répondit alors bien vite à cette charmante blonde dans le seul but de gagner cette petite joute verbale.
- Si votre désir et d'avoir des menottes alors je vois pas pourquoi je ne vous aiderez pas dans cette tache... Surtout que j'ai une pair dans mon sac dans le coffre, il y a des habits de rechangent ainsi qu'une ceinture avec tout sauf l'arme bien sur.
Il lui fit un petit clin d'oeil taquin. Certes il aurait pu rougir mais la il l'avait fait expres, donc ce n'était pas vraiment quelque chose qui le dérangeait dans le fond vu qu'il s'y attendait. Tout a coup la file commença a doucement avancer. Il en profita pour payer alors a la caisse et finalement arriva bientot a la fin. Prenant enfin toute la commande il passa alors les sacs a la demoiselle afin de ne rien faire tomber dans la voiture. Non pas qu'il s'inquiétait pour l'auto mais il s'inquiétait pour le repas de son ''invitée''. Reprenant donc la route il ne se passa même pas 5 Minutes avant qu'il se garde devant une maison de banlieue classique. Le genre de quartier ou les maisons se ressemblaient toutes. Le genre de quartier ou on Hippolyte avait déjà arreter une mere de famille qui vendait de la drogue, décidement dans ce travail il aura tout vu.
- Home Sweet home Mademoiselle !
Sortant de la voiture en prenant leur repas il ouvrit la porte de la maison et la laissa alors faire le premier pas.
- Après vous.
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Sujet: Re: Fear follow me everywhere (ft. Hippolyte) Mer 24 Aoû - 21:04
Fear follow me everywhere. #Luly
Hippolyte Fearghus & Lucine Smirnov
Travailler plus, pour s'oublier plus... C'est particulièrement vrai comme phrase et elle l'a expérimenté dans sa jeunesse. Un coup dur et elle s'est plongé dans ses études pendant la journée, dans les sorties le soir. Elle a atteint le point de rupture quand elle a quitté la danse et quand l'inspiration ne venait plus pour dessiner. Aujourd'hui encore, elle se dit qu'il est dommage d'avoir stopper un sport qu'elle affectionnait et affectionne toujours autant. Elle a de la chance que ce ne soit pas des études qu'elle se soit lassée, tant elle y a mis de la rage dedans, de la persévérance. En dehors des études et des fêtes, il ne restait aucun autre temps libres car elle ne s'en donnait pas d'autres. Jusqu'à la fête de trop. C'est inutile de se plonger dans ce qui semble nous donner l'impression d'être utile, de vivre. Ce n'est qu'une protection temporaire qui finit par tomber. Parfois lentement et parfois rapidement. Tout a été relativement vite avec Lucine. Lui c'est différent. Elle ne sait pas ce qui le pousse à être si assidu dans son travail mais elle est persuadée qu'il y a une raison. C'est juste super impoli de demander, sans doute douloureux et puis elle le connaît pas assez pour qu'il lui déballe sa vie. Ce serait affreusement bizarre si c'était le cas. En tout cas, elle acquiesce quand il dit qu'elle a raison. Evidemment ! Par contre, la suite la laissa quelque temps sans voix. Qu'est-ce qu'il raconte encore ? Elle lui jette un coup doeil interrogateur "Vous avez combien de temps de vacances ?" Elle trouve ses blagues un peu bizarres tout de même, voire carrément tendancieuses. Il est beau le représentant de l'ordre tiens... Ils sont un peu loin de l'établissement scolaire où elle travaille et soudainement elle songe au trajet de demain. L'idée l'inquiète un peu mais elle l'évince vite en préférant se reporter sur cette petite vanne du flic. Enfin, elle espère que c'en est une parce qu'elle ne sait pas comment elle doit prendre les choses. " Vous êtes censé veiller sur les citoyens, c'est pas à moi de vous surveiller. En plus, j'ai quand même quelques heures de cours à prendre. Vous tiendrez le coup monsieur ?" Elle lui adresse un sourire un peu moqueur qu'elle dissimule finalement en se mordant la lèvre pour retenir un rire. Il lui fait beaucoup moins peur sans sa tenue de policier et elle déride. Elle veut oublier les événements précédents même si c'est encore dans un coin de son prix, menaçant de surgir en cas de faiblesse de sa part. C'est pour cela qu'elle évite de trop repenser au lendemain.
L'heure du repas se rapproche de plus en plus. Voilà qui est rassurant pour le petit estomac sur patte qu'est la russe. Elle pourra noyer sa peur, sa colère dans des sandwichs et boissons. Encore qu'elle est raisonnable en présence d'un flic, elle n'a pas pris d'alcool... Elle n'oublie pas avec qui elle se trouve malgré son apparence moins autoritaire. Elle ne veut pas qu'il pense qu'elle n'est pas une personne sérieuse ou qu'elle noie son chagrin dans l'alcool. Elle a encore une déposition à faire et elle n'a pas l'intention d'être joyeusement sur un nuage quand elle devra lui raconter l'essentiel. L'essentiel mais pas toute la vérité non plus. Elle ne peut pas. Ce serait tellement plus facile si on pouvait être qui on veut sans que les autres aient peur, soient jaloux, méprisants ou trop curieux, à l'extrême. Elle préfère parler d'art alors oui elle apprécie qu'il fasse un effort sur ce sujet en ayant sans doute remarqué que c'était son domaine. Il a du voir ses affaires dans son sac. Son carnet de croquis ne peut pas vraiment être confondu avec autre chose de toute manière. Difficile de savoir ensuite s'il s'y intéresse ou s'il veut juste lui faire plaisir mais l'attention est bien là. Il semble qu'il veuille lui confirmer qu'il n'en parle pas uniquement pour elle mais qu'il aime bien cela. Prétextant ne jamais s'y être vraiment mis, il ajoute qu'il aimerait qu'elle lui apprenne un peu. " Eh bien si vous ne fuyez pas vers votre boulot, je peux vous apprendre deux trois trucs si ça vous fait plaisir. Ce sera avec joie. " Elle peut bien repasser le voir après tout. Elle est encore en plein questionnement, sur le fait qu'elle doit quitter les lieux pour ses cours, sur le temps qu'elle peut rester. C'est pas le moment. Elle baisse les yeux vers son sac. Elle ne doit pas penser à demain, pas maintenant. Arrivera-t-elle seulement à se reposer... ? Pour le moment, la présence de l'agent n'a rien d'hostile. Il sourit souvent et il est marrant. A tel point qu'il prend un repas similaire au sien, à ses risques et périls. Soit elle ne va pas s'inquiéter comme il le dit. La tutoyant soudainement, ce qui peut presque faire un choc. Elle veut bien mettre la moitié dans le cendrier mais elle a aucune idée du prix..."D'accord..." Du coup, elle met au hassard en misant large.
Attendre c'est toujours délicat mais encore plus quand on est avec quelqu'un qu'on ne connaît pas trop. Elle sent bien qu'il essaie de faire maladroitement la conversation mais elle se demande vraiment d'où il sort ce policier pour être ainsi. Cette fois, elle laisse échapper un léger rire. Il dit n'importe quoi. "Ce n'est pas ce que j'ai dit, ne déformez pas mes propos. C'est vous qui avez commencé avec votre histoire d'arrestation." La file avance mais lentement. Elle est un peu surprise de l'entendre dire qu'il a une paire de menottes dans le sac, les habits mais heureusement pas d'armes. Enfin heureusement...c'est relatif. "C'est... non en fait je sais pas si je dois dire que c'est rassurant ou l'inverse. Donc un flic, ça se promène toujours avec ses menottes... ?" Elle se retient de rire, cette image l'amuse beaucoup. Bien sûr quand elle dit ça c'est à propos des moments où ils sont en civils. Bref... la voiture est enfin arrivée devant les employées du fast-food et ils finissent par récupérer la commande. Elle prend précautionneusement les sacs et les posent par-terre bien à plat pour ne rien renverser. Manquerait plus qu'il l'arrête parce qu'elle a sali sa voiture. L'odeur est alléchante... Vivement qu'ils arrivent. Le chemin est heureusement très très court et elle soupire d'aise quand ils se garent. Elle observe le "Sweet home" en souriant. Elle n'a pas l'occasion de prendre les sacs de nourriture, il s'en est déjà chargé. Il la laisse entrer en premier lieu. Elle marmonne un "merci" et fait son entrée. Elle avance un peu, lentement, avec une légère hésitation puis pose son sac dans un coin avant de se tourner vers l'agent. "c'est plus grand que chez moi... ça fait bizarre. ... On mange ?" Elle aurait pu dire inhospitalier. Elle ne trouve pas le lieu super rassurant. Au fond, heureusement qu'il reste un peu avec elle. La pièce lui fait des frissons dans le dos. C'est peut-être parce que les maisons russes sont pleines de vie, ou bien parce qu'elle s'est habituée à son petit chez elle plus restreint mais plein de ce qui lui correspond. Cela fait la chaleur de la pièce alors que là.
Sujet: Re: Fear follow me everywhere (ft. Hippolyte) Ven 26 Aoû - 23:55
La parole de trop certainement. Hippolyte ne se rendit pas vraiment compte de ses propres paroles sur le moment. Il ne se savait pas aussi entreprenant lui même. Car invité une inconnue pour deux semaines de vacances c’était sacré osé comme paris. Sauf qu’il l’avait osé celui la. Il ne pouvait plus vraiment faire marche arrière pour le coup ou alors peut être jouer les innocents ? Certainement, c’était bien son genre après tout. Il savait bien cacher son jeu le petit mutant. Alors il se contenta d’avoir un léger sourire sur le visage. Il n’avait pas vraiment eu le temps de répondre à sa question voilà qu’elle lui annonçait les fait. Et elle n’avait pas tort dans la trame du fond. C’était lui qui était censé veiller sur les citoyens de cette ville et il ne pouvait pas vraiment se permettre de prendre ce genre de décision à la légère. Se mettre totalement dans une protection unique était totalement fou et surtout déplacé lorsque ce n’est pas une grand personnalité. Bien sûr ce n’était pas pour offenser la demoiselle mais elle n’était pas une célébrité mondiale alors elle n’avait pas vraiment besoin de garde rapprochée. En réalité c’est surtout Hippolyte qui avait une légère peur de se sentir seul. Sentir qu’il n’y a que lui qui fasse vivre la maison. Sentir qu’il ne pouvait rien faire de bien passionnant et que son esprit pouvait trop penser aux affaires en cours à son boulot. Voilà pourquoi il ne prenait que très rarement de vacances. Au final il revenait toujours au même point de départ. Souriant simplement à la demoiselle il se permit alors de se reprendre lui même.
- Désolé si ceci vous semble un peu… Déplacé. Juste que je n’ai pas l’habitude de rester seul surtout quand on vit au boulot avec minimum une vingtaine d’agents armés tout autour de soi. Mais si jamais vous avez besoin de quoi que ce soit je serais donc disponible durant ces deux prochaines semaines.
Lui il était sincère mais la demoiselle semblait cacher une envie de rire, se moquait elle de lui ? Sans doute mais il ne s’en offense pas vraiment plus que de raison. c’était normal, même lui intérieurement il se moquait de lui même. Après tout c’était assez naïf pour dire ce genre de chose, limite du Clark Kent tout craché.
En revanche elle semblait beaucoup plus encline à lui apprendre quelque chose. Et c’était une bonne chose pour Hippolyte. Il voulait vraiment la mettre en confiance et lorsqu’il apprend quelque chose cela pouvait être un vrai spectacle rien qu’avec ses yeux qui virent au blanc total. Surtout qu’apprendre quoi que ce soit devant la demoiselle lui montrerait qu’il est un mutant et même un de ces exemples qu’on peut donner à l’école. Il ne faut pas avoir peur des mutants et ils peuvent vivres comme tout le monde, la preuve j’en suis un ! Voilà un dialogue que l’agent de police de sortir une ou deux fois durant des rencontres avec des élèves pour rassurer la population sur le cas mutant. Il était un peu du genre mutant et fier de l’être sans partager les désirs de terrorismes des personnes usant à tort de cette phrase. Lui il était plus posé, calme et réfléchit comme bonhomme. Il pesait le pour et le contre et il fit souvent le bon choix, enfin presque si on ne parle pas de son plan initial.
Au fil du temps Hippolyte se sentait obligé de faire la conversation afin d’éviter toute ambiance trop lourde pour eux. Il avait réussit a la faire rire, c’était déjà ça. On sentait vraiment qu’il y avait un feeling bon enfant entre eux et cela fit sourire la caissière même. Alors qu’il laissa passer cette histoire de menotte pour ne pas la faire rougir plus que cela il continuait sur l’autre sujet, un peu plus drôle et qui était pourtant vrai.
- Bien sur. On doit être prêt en cas de pépin du quotidien. Normalement je devrais même avoir une seconde arme civile et laisser l’autre au poste de police. Mais je ne suis pas vraiment fan de ce genre de chose. Enfin je préfère le dialogue qu'à la violence.
Puis le chemin fut assez court pour ne pas avoir en dire plus, plus de bêtise qu’il ne le faisait déjà. Il essaya alors d’être un minimum courtois en lui offrant la première entrée et posant les affaires sur la table basse du salon il lâcha un léger soupire comme quand on décompresse après une bonne douche ou le travail. Jetant un rapide coup d’oeil à la demoiselle il eu un rictus amusé à sa remarque et il lui répondit au tac au tac.
- Notre département ne désir pas plus que cela investir dans des meubles pour remplir ce genre d’endroit. On a déjà bien batailler pour avoir une télévision câblé alors imaginez le reste !
Dit il en déballant alors les sacs. Donnant a la demoiselle sa commande il la placa insticvement au plus proche d’elle alors que lui il se mit pas très loin sur le canapé d’angle. Il ouvrit alors doucement ses sandwich et fini par comprendre un peu la taille de ces… trucs. Il réalisa alors qu’il avait prit un défis un peu trop corsé pour lui.
- Je… Vous avez raison, j’arriverais jamais a tout finir si ils ont tous cette taille là !
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Sujet: Re: Fear follow me everywhere (ft. Hippolyte) Lun 5 Sep - 0:51
Fear follow me everywhere. #Luly
Hippolyte Fearghus & Lucine Smirnov
Lucine ne se formalise pas vraiment à propos des paroles de l'agent, elle ne les lui reproche pas mais c'est vrai que sa façon de lui répondre peu paraître un minimum prudente, distante et droite. Elle est comme ça, à pousser les gens à donner le meilleur ou être responsable, quitte à en oublier parfois de mettre un peu de sympathie dans son expression. Elle dit pourtant cela de manière prévenante, pour le bien d'autrui. Elle ne lui en tiendra pas rigueur pour ses propos peu courants pour un policier. Il veut sans doute détendre l'atmosphère mais il a une façon de le faire qui n'est pas conventionnelle voire particulièrement étrange. Elle touche souvent juste dans ses propos. Elle dit vrai. Elle sent bien que la solitude tracasse cet homme, qu'il a peur de tourner rapidement en rond et donc de s'ennuyer. Se sentir inutile, inactif ne semble pas être fait pour lui. Au contraire, Lucine aime le calme et les activités reposantes, parfois aussi la solitude mais pas constamment. C'est surtout pour se concentrer sur ses dessins ou quand son don est trop envahissant et peut devenir dangereux. Elle le regarde, scrutant un peu le personnage. Elle n'aime pas cela sentir les peurs, les angoisses des gens car malheureusement ça lui donne toujours ce sentiment d'insécurité permanent. Tout le monde a peur d'au moins une chose. Tout le monde a des doutes et des angoisses qui les ronge. Lucine n'en est que trop consciente mais elle n'aime pas en savoir trop à ce sujet. C'est normal, cela ne fait que lui causer des soucis. Des inquiétudes qu'elle ne devrait pas avoir. Chacun a déjà ses propres problèmes à gérer et ne devrait pas avoir ceux des autres à porter sur ses épaules constamment. C'est pourquoi c'est pas toujours aisé de sourire spontanément. Elle ne répond pas chaque fois qu'il le fait lui. Elle acquiesce à ses excuses. Elle comprend un peu ce qu'il veut dire. Il est en permanence entouré en général alors se retrouver seul doit vraiment être déroutant pour lui. Elle est compréhensive. Elle ne veut pas le faire regretter ses paroles. Elle a de la douceur dans le regard, malgré le reste du visage qui reste assez fermé. "Pas de souci. Je crois que je peux comprendre, vous n'avez pas besoin de justifier vos paroles. Je vous remercie de votre sollicitude." Elle finit par se dérider et se moquer un peu de lui. Il l'amuse en fin de compte avec son attitude, ses paroles hors de propos. Il a l'air décalé peut-être parce qu'il sort un peu de son boulot et que ça le change. S'il est tout le temps la tête dans son travail, il y a fort à parier qu'il est un peu décalé dans le reste. Elle le trouve plus abordable qu'au début. C'est rassurant pour elle. Ne pas se sentir surveillée ou à marcher sur des oeufs, lui fait du bien. Elle se sent même bien plus à l'aise en parlant de son milieu : l'art. On sent qu'elle est inspirée à l'idée de lui apprendre des bases de dessin. Elle ne se doute pas un instant qu'il est mutant et puis pour tout dire, elle trouverait sans doute ça un peu frustrant de découvrir ce qu'il est capable de fair mais pour l'instant elle n'en sait rien. Elle est en tout cas, bien loin de vouloir lui annoncer qu'elle est mutante. Ces histoires de recensement lui font des sueurs froides et elle n'a aucune intention de se faire pucer. Elle n'est pas un animal, ni un phénomène qu'on doit apprendre à contrôler. Est-ce que les simples humains trouverait ça normal que les mutants décident de les pucer, par prévention ? Elle doute qu'inverser les rôles fonctionnerait, alors non elle n'est pas d'accord mais elle ne fait pas sa maligne, ne défend pas encore la cause des autres. Elle se fait passer pour une humaine de base et advienne que pourra.
Luci' n'est pas des plus bavarde quand elle est en compagnie d'inconnus. Elle n'est pas celle qui amène la discussion. C'est plus facile à faire quand on connaît son interlocuteur. Elle peut l'être quand elle le veut mais la journée n'a franchement pas été très propice en chose positive pour que la demoiselle soit d'humeur entièrement légère. Elle n'est cependant pas complètement fermée, sinon il aurait conversé avec un mur. La dérive de leurs paroles pourrait la refroidir totalement mais l'ambiance n'est pas malsaine et les paroles ne sont pas pesantes de la façon dont elles sont tournées. La caissière les observe avec un sourire amusée et Lucine se demande ce qu'elle a bien pu pensé de cette étrange dialogue entre eux mais elle se sent tout de même un peu embarassée par le regard de cette dernière. Néanmoins, elle est curieuse d'en savoir un peu plus sur ce corps de métier et quand il lui révèle qu'il est censé avoir une arme civile avec lui, elle grimace un peu. Elle non plus n'est pas trop fan de ce genre de truc. Elle doit bien se l'avouer : quand elle l'a vu débarquer avec son arme en main dans cette ruelle, elle a eu beau se sentir soulagée de ne plus être en proie avec son aggresseur, l'agent lui a fait l'effet d'être beaucoup plus impressionnant que maintenant. Il l'intimidait dans son uniforme. Peut-être à cause de tout l'attirail et puis personne n'aime vraiment avoir à faire avec les flics. " C'est vrai. On ne sait jamais ce qui peut se passer alors même qu'on ne s'y attend pas... Et quand le dialogue ne marche pas, si vous n'avez pas votre arme, que se passera-t-il ?" Le dialogue, contrairement à ce qu'on dit, ne résout pas toujours tout. Il est des situations qui ne peuvent pas se décanter sans un minimum de violence, bien que ce soit triste à dire. Lucine n'est pas toujours des plus douces quand il s'agit de défendre une opinion, ou quelqu'un. Certains en garderont la trace. Elle n'est par contre pas du tout capable de faire un métier comme lui : défendre les autres lui est pas tellement possible en ne faisant pas de sport, donc sans muscles et sans notion de self-défense. Elle, tout ce qu'elle a pu apprendre sportivement parlant, c'est la danse. Rien de bien utile. Elle compte sur son don pour intervenir au bon moment parce que si ça ne marchait pas... elle n'aurait aucune défense.
Ils arrivent sur les lieux et son regard se pose un peu partout. Lou est assez observatrice donc elle observe l'endroit avec avidité. Elle surveille également les gestes de l'agent et le voit déposer le repas sur la table basse. Il semble soulagé un instant de faire un break, de s'installer dans la baraque. Elle se dit que c'est franchement bien qu'il soit en vacances. Cet homme se rend pas compte qu'il faut des pauses, vraiment elle en est étonnée. C'est sa gestuelle qui prouve qu'il en ressent le besoin même s'il n'a pas la coutume et même si ça peut le mettre sur les nerfs d'ici peu. Si Lucine n'est pas convaincue par l'ambiance régnant dans la planque, elle compte énormément sur le flic pour rendre le lieu moins oppressant et déjà il lui explique que c'est sans doute parce qu'ils ne prennent pas le temps de dépenser des sous dans le mobilier. Ce n'est qu'une planque, c'est fonctionnel, pas besoin d'en faire des tonnes et de penser à de la décoration. La russe comprend parfaitement " C'est sans doute normal. Il vaut mieux garder son budget pour des choses plus essentielles. C'est déjà un miracle que vous ayez la télévision en effet." Il commence à ouvrir les sacs et pose tout à proximité d'elle. Elle s'assoit tranquillement sur le canapé, elle prend ses sandwichs tandis que lui découvre la taille du repas et reste sous le choc. Elle pince ses lèvres dans un rictus moqueur mais ne dit rien. Il finit par avouer qu'il n'aura peut être pas la foi de tout manger. La demoiselle lève les yeux au ciel, consterné. " C'est vous qui avez voulu suivre monsieur l'agent. Il faut assumer vos choix maintenant et puis vous savez, les femmes ont toujours raison. " Cette fois, c'est à elle de lui adresser un clin d'oeil, avant de démarrer son repas, mordant à pleine dent dans son repas. Elle a tellement faim qu'on peut lire le soulagement d'enfin remplir ce ventre, pas si petit que ça. Elle a bon appétit et elle, elle sait qu'elle finira tout ce qu'elle a commandé. "... Vous êtes plutôt maigre pour un policier. Votre uniforme vous fait une carrure plus ... large (?). это смешно [c'est amusant]" songe-t-elle à voix haute, se sentant plus encline à rire très légèrement. Elle a un rire plutôt doux. Pas à l'image qu'on se fait des russes.
Sujet: Re: Fear follow me everywhere (ft. Hippolyte) Jeu 8 Sep - 9:47
Discussion légère durant la fil d'attente. Hippolyte appréciait ce léger moment avec elle, il avait l'impression d'avoir enfin une conversation normale avec autre qu'un membre du corps de la police ou de l'état. Il est vrai que depuis la mort de ses parents il avait dressé une sorte de barrière entre lui et mes civils, comme ils les appelaient dans la police, il voulait, à l'époque, couper tout lien avec la vie active. Il ne souhaitait plus avoir d'obstacle sentimentaux ou amicale entre son désir de vengeance et lui. S'éloignant alors de tous ses amis et sa famille il s'enferma dans une boucle sans fin. Perdant son esprit dans le travail il eu tout de même des résultats mais à quel prix ? Ceci est tout autre. Il ne vivait plus que pour son travail et faisait tout pour être le meilleur afin de pouvoir évoluer toujours plus se rapprochant encore de ses cibles.
Or avec cette humaine il se sentait un peu plus libre et lui même. Oubliant son but un instant c'était comme si il se reposait réellement depuis des années. Son cerveau se mettait si bien en pause qu'il laissa quelques gourdes verbales s'échapper par moment. Par chance elle était plutôt encline au pardon et cela soulagea la conscient du Mutant. L'art était donc une porte ouverte pour qu'Hippolyte se rapproche un peu d'elle. Car au fil du temps qu'il passait avec cette demoiselle il devenait toujours plus curieux de connaitre la jeune fille. En revanche la conversation changea de ton lorsque ce fut elle qui se mit a poser des questions sur son travail. Il est vrai qu'il avait fait une petite blague sur les menottes mais il ne s'attendait vraiment pas à ce que cela soit devenue quelque chose de beaucoup plus sérieux. Puis sa réflexion était assez intelligente. Que se passerait il si jamais le dialogue ne marche pas ? Les choses étaient assez simple en fin de compte. Hippolyte était un homme mature et sérieux dans son travail alors il ne voyait qu'une seule option possible.
- Hé bien tout d'abord on ne joue pas aux héros et on fait comme tout le monde, on appel la police. Dit il en faisant un clin d'oeil.
Ce petit geste était sa manière a lui de dire que si jamais elle avait un soucis elle savait ou appeler, puis de toute façon même si elle ne voulait pas appeler la Police il y avait toujours sa carte qu'il lui avait donner un peu plus tôt dans la journée. Pour ce qui était de la planque c'était vraiment reposant pour Hippolyte de ne pas être chez lui, de ce couper du travail. Enfin presque car c'était un logement pour son travail après tout. Or il vivait bien la situation et invita la demoiselle a manger. Expliquant par la suite le pourquoi de cette décoration assez pauvre elle lui répondit que c'était assez logique au final ce qui le fit sourire.
- Notre ministère n'a pas beaucoup de moyen vous voyez... Dit il ironiquement.
Car l'agent Fearghus surveillait de prêt le gouvernement. Il connaissait les moindres dépenses et rentrées d'argents. Alors il savait qu'ils avaient de quoi racheter toutes les propriétées du pays alors lorsque son Commissaire lui dit qu'ils ne peuvent pas renouveler tel ou tel chose car le gouvernement a des dettes... Cela le fait doucement rire tout en nourrissant sa haine pour ces bureaucrâtes. Puis lorsque Hippolyte posa le regard sur son repas il était en proie a des doutes, allait il réussir ? Il se le demandait fortement et doutait lui même de ses capacités. Il ne savait pas vraiment s'il allait réussir a tout engloutir et malgré tout il fut comme boosté par les paroles de la jeune russe. Il haussait le sourcil et lui répondit d'un air comme si il acceptait le challenge.
- Je mangerais tout, ne vous inquiétez pas. Mais attention aux conséquences, ca sera a vous de les assumer !
Alors qu'il prit le premier sandwich en bouche voilà que la blonde se permit une petite critique sur son physique. Cela le fit presque s'étouffer par son repas car il ne s'attendait pas ça de sa part mais il prit l'emballage en papier de son repas et en fit une boule afin de lui lancer dessus avec amusement.
- Vous aussi vous avez besoin de manger. Mais ne vous inquiétez pas pour moi je vous montrerez tout à l'heure comment je fais pour me défendre.
Oui car s'il lui montre son don, ce dont il avait l'intention, elle comprendrait bien vite que peut importe sa carrure il pouvait tout reproduire grâce à son gêne, enfin tout ce qui était humainement possible.
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Sujet: Re: Fear follow me everywhere (ft. Hippolyte) Sam 10 Sep - 1:14
Fear follow me everywhere. #Luly
Hippolyte Fearghus & Lucine Smirnov
Lucine est une demoiselle curieuse et puis en apprendre plus sur un métier peut toujours être utile. Elle étudie dans un domaine qui se veut proche de la réalité avec le dessin. Si un dessin n'est pas cohérent, il ne fonctionne pas et pour être dans la bonne optique, il faut apprendre à mieux connaître les gens ainsi que leurs métiers. On ne sait jamais ce qu'elle pourrait esquisser dans un futur plus ou moins proche. Elle ne se demande pas si sa curiosité est déplacée sur le moment, s'il ne veut pas y répondre, elle se dit qu'il ne le fera pas. Elle lui a aussi posé cette question parce qu'elle se demande ce qu'il se passerait si l'agent en civil, saurait réagir en cas de problème qui soit impossible à désarmorcer avec de simples mots. Il lui répondit et cela surprit pas mal la demoiselle qui ne s'attendait pas vraiment à cela. Elle resta un moment bouche-bée. Elle ne sait pas si elle doit en rire, trouver ça bizarre... mais après tout... A-t-il bien compris sa question au juste ? Elle, c'est clair qu'elle n'irait pas jouer la maligne mais quand on y réfléchit bien, c'est bien mignon mais appeler la police n'est pas possible dans tous les cas. Comment aurait-elle fait dans la ruelle tout à l'heure s'il n'avait pas débarquer et que son don n'avait pas fonctionné ? "Vous voulez dire qu'un policier appele la police ? Si seulement c'était toujours aussi simple..." Lou n'aime pas tellement l'idée de devoir faire intervenir les flics en plus mais peut-être serait-elle plus encline à en joindre un en particulier. Si elle s'habitue à lui, elle préfère avoir à faire à un visage familier et dont elle sait à quoi s'attendre comme manière d'agir. Elle a gardé la carte qu'il lui a donné plus tôt, ça peut servir. Elle espère que non. Avoir à fréquenter la police souvent ce n'est pas forcément bon signe. Que ce soit d'un côté ou de l'autre : victime ou criminel.
La planque n'a rien d'accueillant mais elle comprend aisément la pauvreté de la décoration. Ce n'est en rien nécessaire pour un lieu de passage et non pas de vie concrètement. Il y a pourtant autre chose qui fait qu'elle ne se sent pas bien ici mais elle ne saurait dire quoi alors elle préfère se taire à ce sujet et se rapprocher du coin canapé, plus chaleureux car animé de vie. Elle a laissé ses affaires près de l'entrée et s'assoit paisiblement. Elle lève les yeux au ciel quand il parle de finances "C'est pareil dans d'autres pays, vous savez..." Elle n'en connait que les grandes lignes mais quand il faut payer des choses, les gouvernements sont vraiment frileux à moins que ce ne soit un investissement favorable pour eux et donc un gain de sous. En dehors de cette catégorie, ils ont tendance à ne pas vouloir débloquer de fonds. La politique, c'est assez compliqué et les magouilles sont pas mal non plus. Lou est du genre sceptique et en tant qu'artiste, si elle n'était pas mutante, sans doute serait-elle de ceux qui marchent parfois dans les rues. La priorité ce sont ses études pour le moment et sa tranquilité, loin de son pays, de sa famille et surtout, de son fiancé. Elle soupire en pensant à cela, fronçant un peu les sourcils, puis baisse les yeux sur la table. Elle avise la quantité de nourriture et remarque que l'agent est vraiment surpris mais elle lui a demandé s'il était sûr de commander autant qu'elle et il a voulu faire son malin alors il doit assumer désormais. Il semble relevé un défi qu'elle ne lui a pourtant pas vraiment lancé. Il rejette encore une fois la faute sur elle et elle râme aussitôt, démarrant au quart de tour. "Ah non, pourquoi je devrais assumer vos bêtises ? Je vous préviens si vous êtes malade, je ne m'occuperais pas de vous." Elle prend son sandwich et mord dedans avec avidité. Elle a vraiment faim et c'est tellement un soulagement de sentir la nourriture dans sa bouche qu'elle va déjà mieux. Par contre, lui manque de s'étouffer quand elle lui fait une petite remarque. Il lui balance une boule de papier en guise de vengeance et elle esquisse un fin sourire moqueur. "Non je suis de celle qui peuvent manger n'importe quoi et ne prenne pas un seul gramme." C'est vrai, elle ne grossit pas. Pourtant, elle ne dépense plus grand chose depuis qu'elle a arrêté la danse, sans doute est-ce parce qu'elle est très nerveuse à cause de son don : ça en devient psychologique. Le policier lui affirme qu'il va lui montrer comment il se défend et elle est en train de se demander ce qu'il compte faire. Une démonstration de self-défense ? Il est flic ! Normal qu'il sache un minimum se protéger. Elle a déjà vu comment il a stoppé son agresseur tout à l'heure. "Oh ... c'est vrai que sans votre arme, je me dis que vous êtes un peu plus inutile maintenant. Je suis pas super rassurée..." Ce qui est faux, du moins en partie. Elle le charie parce qu'il n'y a vraiment pas de quoi montrer qu'il est doué dans son métier mais si ça lui fait plaisir...