never run from your past, it will outrun you ✤ feat. Tony.

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Rien ne fonctionnait ce matin, avec mes recherches. Je perdais patience à chaque faux calcul, à chaque rature, et le sol commençais à être plus surchargé de boules de papiers qu’un tapis de neige. Bientôt, je laissais tout tombé, fermant mon ordinateur et me couchant la tête sur le bureau. Il me fallait une sieste, question de me changer les idées. Et, étonnamment, cela ne me prit que quelques minutes avant de tomber dans un sommeil assez profond. Cependant, aujourd’hui, ce n’était pas ma journée et bien que mon but fût de relaxer, je fus subitement réveillée, à peine une heure plus tard, par des bruits de cognement à ma porte. Qu’est-ce qu’il se passait ? Est-ce qu’il y avait le feu ? Ma collègue, sans aucune marque de politesse, ouvrit subitement. Elle se précipita sur moi, me secouant de ma léthargie. « Tony Stark est dans le building ! On a une célébrité dans le building, Sage ! Il va inaugurer un ordinateur biologique expérimental au 10e étage ! » Je ne discernais pas le nom de cette dite ‘célébrité’ tout de suite, encore perdue entre le monde réel et celui du rêve. Mécontente de mon manque d’enthousiasme, elle me traîna de force jusqu’à la porte. Je faillis tomber à au moins deux reprises mais ne lui en voulut pas. Je la connaissais assez bien pour comprendre que ses élans de réjouissance faisaient partis de sa personnalité. « C’est pas comme ça qu’on arrivera à temps. J’veux avoir des bonnes places pour le voir. » Rigolant légèrement face à l’idée d’être ‘trop loin’ pour voir quoi que ce soit, je me laissais conduire jusqu’à l’ascenseur. Une fois à l’intérieur, je pris le temps de me réveiller complètement avant de lui demander : « Qui est-ce, déjà ? J’étais un peu trop sonnée quand tu m’as si rapidement kidnappé. » Elle parut devenir légèrement rouge de gêne avant de me répondre : « C’est Tony Stark. » Ah, mais oui ! Bien sûr que je le connaissais. Il était arrivé à l’hôpital en même temps que Loreine. Ils avaient été infectés par le virus X1R1 et ils passèrent beaucoup de temps en quarantaine. Toutefois, je n’avais pas pu vraiment me rapprocher de sa chambre, étant donné qu’il était gardé par des mastodontes. Je ne venais que pour ramasser les échantillons de sang, et je repartais aussitôt vers mon labo. Il n’y avait qu’avec Loreine que je discutais un peu plus.

Alors que les portes s’ouvraient sur un étage bouillonnant de gens, je me mis à me questionner. Se souviendrait-il de moi ? Après tout, je ne lui avais adressé la parole qu’à quelques brèves reprises, et souvent, on lui avait donné un analgésique assez fort pour que je ne comprenne rien de ce qu’il disait. Mais soit, j’irais avec ma collègue à cette dite inauguration, même si ça serait simplement pour faire preuve de présence. Je suivais donc le troupeau de femmes et hommes se dirigeant vers une salle de réunion, ne réalisant pas la patronne de mon étage se trouvait juste derrière nous. Ce ne fut qu’une fois à l’intérieur, assises dans la quatrième rangée, lorsqu’on me tapait sur l’épaule, que je la vis. Elle me demanda comment avançaient mes recherches. Je lui mentis, disant que je progressais doucement. Satisfaite de ma réponse, elle me sourit avant de se mettre à discuter avec son voisin. Cela me permit de me retourner juste à temps, alors que le CEO de la compagnie se tenait devant nous. « Bonjour à tous ! Je suis très heureux de vous voir ici réunis car voici venu le temps du progrès, d’une pièce de technologie révolutionnaire. Et qui de mieux pour inaugurer ce bijou en matière d’ordinateur que le seul et unique, Tony Stark ! » La petite foule se mit à applaudir et, en l’apercevant, je ne pus retenir un sourire. « Mon dieu, c’est lui » s’exprima ma collègue. « Ouep. Et il a pas tellement changé. À part, peut-être sa bonne mine. » Intriguée, elle voulut me soutiré des informations, mais je n’en dévoilais pas plus.

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Sage E. Marshall ✧ Anthony E. Stark

Tony venait de passer la porte du laboratoire médical. Il pensait ne jamais revenir ici, mais cette fois-ci, c’était pour une bonne cause et non pour le soigner. D’ailleurs, il n’était pas du tout passé par le même endroit, car il était l’invité de marque ce jour-là. Et pour cause, Stark Industries avait conclu un accord avec cette firme pour leur fournir un petit bijou de technologie. Il s’agissait d’un ordinateur biologique expérimental, quoique pas mal testé à Stark Industries, capable de réaliser de nombreuses prouesses en un temps record, ce qui ne pouvait qu’aider les personnes qui travaillaient ici. Souvent, dans de telles recherches, le temps était un facteur clé que l’on essayait de réduire. Cet ordinateur allait contribuer à tout ceci.

Tout d’abord, on avait pensé à Pepper Potts pour venir inaugurer cet appareil, mais cette dernière était absente et Stark avait un petit passif avec cet endroit. Elle lui avait donc gentiment demandé de s’y rendre et d’être…. Lui-même, mais pas trop quand même. Quoi qu’il en soit, Tony était très vite accueilli par quelques personnes en costumes. Il n’eut guère de mal à se douter de l’importance de ces personnes. Lui-même était en costume, portant ses traditionnelles petites lunettes, de couleur bleue ciel, cette fois.

- Monsieur Stark, nous sommes ravis de vous rencontrer ! Nous avons tout installé au dixième étage pour un petit discours et un verre de l’amitié. S’exprima l’un des responsables de cet endroit. Stark ne dit rien en s’approchant de cette personne. Il s’arrêta à côté de lui avant de lui taper sur l’épaule, comme s’il était prêt à lui dire quelque chose d’important, quelque chose de capital. Il se pencha doucement, comme pour lui murmurer.

- Il y aura des petits fours ? Répondit Tony, d’un ton aussi sérieux que capital, surprenant cette personne qui s’attendait à autre chose que cela.
- Euh… Oui, bien sûr.
- Génial ! On commence quand ? Répondit Tony en tapant dans ses mains. Il fut donc conduit à l’ascenseur et grimpa jusqu’au dixième étage. Là, le directeur fit un petit discours devant une assemblée de personnes, la plupart des employés certainement. Il y avait des hommes, mais en majorité des femmes, tout aussi charmantes d’ailleurs ! Lorsque son nom et les applaudissements fusèrent, Tony s’approcha de l’endroit où se trouvait le directeur avant de lui serrer la main.

- Merci, merci ! Dit-il avant d’attendre quelques instants. Je ne pensais pas revenir ici, à vrai dire ! Disons que j’ai de mauvais souvenirs. Mais, grâce à vos petits soins, je suis bien en forme. Et puis, on m’a prévenu qu’il y avait des petits fours alors que je n’ai pas hésité une seule seconde.

Tony fit un léger petit sourire en faisant quelques pas, regardant l’assemblée. Certaines têtes lui revenaient, comme un vague souvenir d’un moment difficile à oublier. La maladie n’avait clairement pas été un moment joyeux à passer.

- Stark Industries a investi beaucoup de temps et de moyens pour faire avancer la recherche. Il est donc tout à fait normal de collaborer avec un tel institut pour améliorer notre avenir. Un tel ordinateur va très clairement faciliter vos recherches, mais vous le découvrirez bien assez vite ! Termina Tony, ne voulant pas faire un discours trop longuet, car cela ne servait à rien de décrire le fonctionnement d’un tel appareil sans l’avoir sous les yeux, car il se trouvait dans un laboratoire. Hum ? Des questions ? Car moi, je sens une bonne petite odeur là. Rajouta le milliardaire.

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Le bruit qui régna dans la pièce à l’arrivée du milliardaire aurait pu en rendre plus d’un sourd. Surtout que l’espace était très restreint, le son ne voyageait pas aussi facilement. Je plaçais mes mains sur mes oreilles, étouffant un peu le brouhaha. Mon amie, au contraire, s’extasia de voir une telle célébrité dans son milieu de travail. Le sourire sur son visage me fit presque rigoler. Si elle savait que j’avais eu la chance de rencontrer Stark il y a de cela quelques années, elle m’aurait zigouillé sur place. C’est pour cela que mon petit commentaire sur sa bonne mine passa comme du beurre, surtout vu que je ne rajoutai rien de plus. Ainsi, Stark s’adressa à la petite foule présente, remerciant tout le monde. Je ne pensais pas revenir ici, à vrai dire ! Disons que j’ai de mauvais souvenirs. Mais, grâce à vos petits soins, je suis bien en forme. Et puis, on m’a prévenu qu’il y avait des petits fours alors que je n’ai pas hésité une seule seconde. Ce n’était pas la première fois que j’avais entendu ça. En effet, mon entrevue avec Loreine quelques jours plus tôt avait donné le même résultat. De mauvais souvenirs qu’elle voulait simplement oublier. Mais bon, les recherches proviennent des résultats obtenus. Et passer ces entrevues faisait partie des découvertes. Et puis bon, visiblement, le milliardaire avait l’air de très bonne humeur. Il s’avança un peu vers la foule, et mon regard croisa le sien. Je ressentis alors un soupçon d’amertume, comme chez Loreine, quand elle était venue ici. Il n’y avait aucun doute, il aurait préféré être ailleurs. Stark Industries a investi beaucoup de temps et de moyens pour faire avancer la recherche. Il est donc tout à fait normal de collaborer avec un tel institut pour améliorer notre avenir. Un tel ordinateur va très clairement faciliter vos recherches, mais vous le découvrirez bien assez vite ! Ouep, il y a pas à dire, cet ordinateur serait d’une aide précieuse, et ce, même pour mes recherches personnelles. Il faudra simplement que j’aille le temps ainsi que la subtilité pour passer par cet appareil sans que mes patrons ne me posent trop de questions. Hum ? Des questions ? Car moi, je sens une bonne petite odeur là. Certains membres du labo de cet étage se mirent à le bombarder de questions. Moi je me gardais une petite gêne, quitte à aller le voir pendant le cocktail.

Après une vingtaine de minutes, les questions cessaient et les petits fours dont Stark parlaient furent déposés sur quelques tables. La foule se dispersa en petits groupes et moi, je me tenais toujours aux côtés de ma voisine de bureau. En voyant Stark se promener et manger quelques petits fours, entouré du CEO et quelques membres du comité, je donnais un coup de coude à ma collègue avant de lui prendre le bras et de la traîner jusqu’à Stark et les autres. Effrayée, elle rumina, me disant qu’elle en avait assez vu, qu’elle n’avait pas besoin d’être si proche de lui. Je n’en fis rien, m’approchant doucement du milliardaire. Une fois juste à côté de lui, je m’exprimais sur un ton de voix plutôt courtois. « Monsieur Stark ! Ça fait longtemps. Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, Sage Marshall, je travaillais au labo de l’hôpital où vous vous êtes rétabli. » Il n’y a pas à dire, je pesais mes mots, car je percevais encore et toujours cette amertume chez l’homme. Ce foutu X1R1 avait vraiment pourri la vie de plusieurs personnes.

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Sage E. Marshall ✧ Anthony E. Stark

Évidemment qu’il y avait eu des questions ! Il y en avait toujours ! Stark avait prononcé le mot magique et des dizaines de questions fusèrent de toutes parts. Le milliardaire avait donc recadré un peu la discussion pour qu’il puisse s’en sortir facilement et commença à répondre à toutes les questions. Certaines concernaient l’ordinateur que Stark Industries venait de déposer ici et d’autres concernaient simplement Stark lui-même. Bien entendu, Tony répondait à toutes les questions pour la simple et bonne raison qu’il n’avait jamais peur de parler de lui. Il était un personnage public depuis toujours et chaque fait et geste était épié par les journalistes depuis bien longtemps ! Alors, avant qu’ils trouvent un bon petit dossier croustillant, Tony agissait d’abord en leur donnant l’information, comme si de rien était. Et puis… Le temps des questions fut terminé et tout le monde se leva pour se diriger vers les petits fours et les flûtes de champagne disséminées un peu partout dans la pièce. Des petits groupes se formèrent pour discuter. Stark fut accompagné du Directeur et de quelques personnes afin de continuer leur discussion précédente. Tony était détendu, comme il l’avait toujours été dans ce genre de situation.

Combien de fois s’était-il retrouvé dans une telle situation ? À vrai dire, il ne les comptait pas du tout ! Voilà de nombreuses années qu’il baignait dans la foule et cela s’était grandement accentué le jour où il avait révélé au monde entier qu’il était Iron Man car… Jusque-là, Tony n’était qu’un milliardaire et play-boy qui enchainait les soirées et les filles. Mais son attrait, bien qu’il fût déjà grand, s’était amélioré à cette annonce-là, il y a huit ans. Aujourd’hui, on ne dissociait plus les deux personnages et on aimait connaître des informations sur Iron Man, comme certaines personnes ici qui avait posé des questions en ce sens-là.

Deux demoiselles approchèrent et l’une d’elles prit la parole. Malgré le fait qu’il n’était pas en état, il se souvenait du physique de la demoiselle, bien qu’il n’ait pas pu remettre un prénom sur ce visage.

- Enchanté, mesdemoiselles ! Ajouta Tony en se saisissant de deux coupes de champagne qui passèrent par-là pour les donner à la demoiselle et à son amie qui semblait bien plus taiseuse que Sage.

- Je me souviens de vous, même si je n’étais pas en état ! J’espère que vous allez bien. Enfin… Vous avez l’air en forme ! Je me suis toujours demandé comment vous faites pour ne pas vous retrouver dans le lit de vos patients. Termina Tony avant de se rendre compte du sous-entendu involontaire qu’il venait de dire. Enfin… Dans le même état qu’eux je veux dire, à force de fréquenter les microbes de près. Il avait bien fait de préciser, car avec sa réputation, ce qu’il venait de dire aurait pu être mal perçu et il n’en avait clairement pas l’intention, en tout cas. Il conclut par un petit sourire.

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Est-ce que j’aimais les bains de foules ? Absolument pas. En ce moment, je me faisais bombardée d’émotions et si je n’écouterais que mon instinct, j’aurais déguerpi. Cependant, il me fallait garder un tant soit peu de normalité et, dans mon cas, ça impliquait d’être présente, même lors d’évènements bureaucratiques. Je lâchais quelques soupirs en entendant les questions reliées à Iron Man et tout le tralala, pendant que mon amie ne pouvait s’empêcher de rire et d’acquiescer aux divers commentaires de Stark. Heureusement qu’il y avait des petits fours et du champagne, car les gens se calmèrent avec leurs questions et se dirigèrent vers les nombreuses tables. Moi, pendant ce temps, je trouvais le temps d’aller voir Tony Stark et lui fit la conversation. Comparativement à mon calme olympien devant le milliardaire, ma collègue avait maintenant un sourire crispé et les mains moites. Comble du malheur, quand il prit deux coupes de champagne et qu’il nous les donna, j’entendis mon amie lâché un petit ricanement. J’étouffais un rire, mais difficilement. C’était très drôle de la voir dans tous ses états, alors qu’elle est normalement si silencieuse.

Je souris, le remerciait, et remarquait alors les regards interrogateurs de certains membres du comité. On dirait bien que bien peu étaient ceux qui avaient eu vent de mon travail précédent, à l’hôpital, lors de des cas de X1R1. Ce ne fut que le CEO qui me fit un signe de tête, visiblement content de me voir sortir de mon bureau, pour une fois. Je me souviens de vous, même si je n’étais pas en état ! J’espère que vous allez bien. Enfin… Vous avez l’air en forme ! Je me suis toujours demandé comment vous faites pour ne pas vous retrouver dans le lit de vos patients. Un silence de mort régna alors dans le groupe. Je m’étouffais presque avec mon champagne et mon amie, bouche-bée, devint rouge de honte. Bon bah au moins, il se souvenait de moi, c’était déjà pas mal. Toutefois, il sembla se rendre compte du sous-entendu et corrigea bien vite ses paroles. En effet, il précisa que je ne me retrouvais pas clouée au lit, malade, alors que je côtoyais beaucoup de malades. « Très bonne question ! Pour tout dire, j’crois que j’ai simplement des anticorps efficaces. Ça, et qui sait, j’suis peut-être née pour ce genre de boulot ! » lui dis-je en rigolant. Cela provoqua une vague de rires parmi le petit groupe, y compris mon amie. Elle semblait être un peu moins en pamoison devant le milliardaire, malgré le rose encore présent sur ses joues. Moi, malgré le fait que je commençais à ressentir une vague d’agitation provenant de quelqu’un pas trop loin de moi, je respirais et calmais mon esprit. Je poursuivis ensuite la discussion. « Je dois dire, je suis bien heureuse de vous voir aussi positif et en santé. Ça fait toujours plaisir de remarquer les impacts qu’on peut avoir sur quelqu’un … même pour une fille qui passe presque tout son temps enfermée dans un labo. »

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Sage E. Marshall ✧ Anthony E. Stark

Les bains de foule, Tony connaissait. Il baignait là-dedans depuis de nombreuses années, depuis qu’il était devenu le dirigeant de Stark Industries et encore plus lorsqu’il avait révélé au monde entier qu’il était Iron Man. Il appréciait cela, à vrai dire, se mettre en avant, faire parler de lui dans les médias bien qu’il s’était calmé à ce sujet. Il y a quelques années, Tony faisait couler pas mal d’encre et pas forcément pour la meilleure facette de sa personnalité, à vrai dire. Aujourd’hui, il avait tout de même changé bien qu’il n’était jamais à l’abri de quelques écarts de conduite. Il restait comme il était et malgré la bonne influence de Pepper, il était souvent difficile de changer radicalement une personne. Au fond, il restait le même. Il savait simplement mieux se contrôler.

Il se retrouvait en face de deux charmantes jeunes femmes qui semblaient vouloir parler avec lui. La première était une personne qu’il avait déjà eu l’occasion de voir et qui semblait bien plus calme que la deuxième personne. Tony ne connaissait pas cette dernière, mais il voyait bien qu’elle était nerveuse à sa simple présence ici. Ceci le faisait sourire, d’ailleurs. Il venait de poser une question aux demoiselles, non sans faire un léger sous-entendu involontaire. Tony était parfois incorrigible, même lorsqu’il ne désirait pas l’être. L’une des demoiselles prit la parole en expliquant qu’il devait s’agir de son système immunitaire qui était probablement très efficace.

- Probablement ! On devrait faire des tests pour s’en assurer. Ajouta Tony avec un léger petit sourire en buvant une gorgée de son verre alors que Sage semblait heureuse de le voir en bonne santé. Elle semblait contente de l’impact qu’elle avait eu.

- Ne vous sous-estimez pas ! Si vous n’étiez pas en train de travailler avec une boîte en collaboration avec Stark Industries, je vous aurais probablement proposé un poste pour mettre vos talents à contribution. Ajouta Stark en regardant où se trouvait le CEO pour venir lui taper sur l’épaule. Ne la lâchez pas cette demoiselle, c’est un conseil. En plus d’être douée, elle est modeste. Ce sont des qualités qui se perdent, de nos jours. Lui même en savait quelque chose, il n'était pas modeste!

Tony fit un léger petit sourire en regardant respectivement la demoiselle anxieuse et Sage. Cette dernière avait vraiment fait du bon travail, car elle faisait partie de l’équipe qui avait soigné Tony. Aujourd’hui, il se sentait vraiment très bien, en très bonne santé et c’était grâce à eux. Il savait qu’il aurait pu y rester et qu’il avait mis involontairement Loreine en danger, de surcroit. En général, Tony détestait les hôpitaux et le fait de se faire soigner, mais s’il n’avait pas franchi le pas, il serait probablement mort aujourd’hui.

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À voir le nombre d’hommes habillés en tuxedo, on pourrait croire que le laboratoire était constitué principalement de bureaucrates. Heureusement que ce n’était pas le cas, car sinon, je n’aurais jamais accepté de travailler ici. Ces gens, de veston-cravate, qui se promène dans les couloirs et supervisaient nos recherches ne m’inspirent pas confiance. Certes, c’est grâce à eux si je suis plus économiquement stable maintenant, mais je ne saurais dire si l’offre d’emploi était basée sur mon temps à l’hôpital, ou autre chose. Car oui, je passais la plupart de mon temps dans mon bureau, et s’ils en venaient à fermer la porte à clé, je n’aurais pas de sortie de secours. Ça aiderait grandement l’ARES s’ils voulaient m’arrêter.

Il me fallait oublier ces mauvaises pensées, et quoi de mieux que de boire la flute de champagne que j’avais dans ma main. Bien que mon envie fût de le faire d’une traite, je me calmais et ne pris qu’une gorgée. Mon attention se dirigea ensuite vers mon amie qui babilla certains compliments à Stark. La pauvre ! Elle m’avait traînée jusqu’ici alors que je préférais rester dans mon bureau, et maintenant, c’est elle qui perdait ses moyens et qui cherchait sans doute un trou où se cacher. Je n’eus aucun doute qu’elle viendrait se plaindre de mon initiative plus tard aujourd’hui. Qu’importe ! On était ici pour faire la conversation, alors autant en profiter. Après tout, il y avait de la nourriture, et tout me paraissait beaucoup plus succulent que mon lunch.

Probablement ! On devrait faire des tests pour s’en assurer. J’avalais de travers à ce moment précis. Bien que Stark n’ait pas réalisé le sous-entendu de ce qu’il venait de dire, la surprise et la crainte me saisirent d’un seul coup. S’ils faisaient des tests, mon secret serait révélé, et alors là, ça serait adieu travail, stabilité, et bonjour course folle et angoisse constante. Heureusement pour moi, le milliardaire sourit en prenant une gorgée de son verre. J’en profitais pour lâcher un petit rire, mais sans rajouter quoi que ce soit. Le CEO remarqua quant à lui ma réaction car, du coin de l’œil, j’aperçus son expression suspicieuse. J’aurais très certainement rendez-vous à son bureau très bientôt. Merde. Ne vous sous-estimez pas ! Si vous n’étiez pas en train de travailler avec une boîte en collaboration avec Stark Industries, je vous aurais probablement proposé un poste pour mettre vos talents à contribution. Et un coup de plus. Celui-là me valut le regard désapprobateur de ma collègue, probablement jalouse que Stark me fasse une telle proposition. Je lui répondis avec un sourire de côté, puis me retournait vers mon interlocuteur, voulant le remercier de tels compliments. Toutefois, je le surpris en train de s’adresser au CEO. Double merde. Il lui conseilla de ne pas me lâcher, que j’étais à la fois modeste et douée. Mes yeux s’écarquillèrent, alors que j’entendis : « Elle est une perle rare, c’est bien vrai. Il n’y en a pas deux comme elle » dit le CEO, en me fixant directement. Mes joues prirent une teinte rose, et les regards de tout ce monde me mirent quelque peu mal à l’aise. Prenant mon courage à deux mains, je m’adressais à Stark. « Vous êtes bien trop généreux, Monsieur Stark. Je ne fais tout bonnement que mon travail. Et puis si je peux trouver une quelconque solution pour aider non seulement les gens atteint de maladies, mais qui sait, un jour peut-être, ceux atteint de mutations, j’en serais bien fière. » En discutant d’un sujet aussi controversé, je savais que je m’attirais les foudres de bien des gens présents ici, y compris mon interlocuteur. Mais maintenant que je m’étais lancée, je ne reculerais pas.

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Sage E. Marshall ✧ Anthony E. Stark

Les jeunes esprits brillants d’aujourd’hui étaient les génies de demain ! Tony appréciait les brillants esprits ! C’est pourquoi il allait de temps en temps à leurs rencontres, comme au MIT par exemple. Il aimait voir cette génération de brillants cerveaux et pourquoi pas, faire des recrues prometteuses pour Stark Industries. Il était essentiel de pouvoir avoir ce contact afin de garder contact avec cette nouvelle génération. Et en tant que brillant petit génie, Tony avait cette demoiselle avec qui il discutait. Elle semblait vraiment savoir ce qu’elle faisait, être bien dans ses baskets et c’était un point essentiel. En plus de cela, elle semblait avoir de la discussion, ce qui la rendait encore plus intéressante. Malheureusement, Tony ne pouvait pas dire la même chose de sa collègue, car elle semblait plutôt perdue au milieu de tout ceci même s’il était certain qu’elle était tout aussi intéressante. Sage prit à nouveau la parole avec toute la modestie qui semblait la caractériser. C’était un bon point, même si Tony n’avait jamais été modeste, lui ! Bien au contraire. Il aimait se mettre en avant. D’ailleurs, Sage semblait s’être lancé sur un terrain à la fois délicat, controversé, mais intéressant.

- Vous êtes trop modestes, mademoiselle ! Regardez-moi… Je ne l’ai jamais été et je ne m’en porte pas plus mal. Ajouta Tony, un léger sourire aux lèvres, car tout ceci était naturel pour lui. Il avait toujours eu l’habitude de se venter et cela ne lui avait pas toujours fait gagner des admirateurs au sein de la presse, bien au contraire ! La presse aimait s’en prendre à lui pour cela et lui, il s’en riait beaucoup d’ailleurs. Mais ce n’était pas là le point essentiel, c’était surtout ce qu’elle avait dit juste après.

- Hum… De votre point de vue, vous considérez les mutations comme des maladies ? Demanda Tony après avoir bu une gorgée de son verre, curieux de connaître le point de vue de la demoiselle. Après tout, si elle désirait guérir les personnes atteintes d’une mutation, c’était qu’elle devait les considérer comme telles ou alors, son avis était plus complexe que cela. Certaines personnes considéraient les mutations comme des maladies et même si Tony était pour le recensement, ce n’était pas ce qu’il pensait. Pourquoi penserait-il cela ? Car s’il devait aller plus loin dans son raisonnement, son armure était donc une tare à éliminer ? Non, Tony y tenait à son armure. Cela faisait partie de sa vie depuis bien longtemps maintenant et il ne voyait pas sa vie sans cette partie de lui. Cela lui collait à la peau, tant il était indissociable d’Iron Man désormais, bien pour les personnes qui ne l’appréciaient pas que pour les fans les plus assidus.

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