Celle dans le virtuel, celle qui n’y était pas - Kassandra/Mia
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Sujet: Celle dans le virtuel, celle qui n’y était pas - Kassandra/Mia Mar 1 Déc - 12:33
Celle dans le virtuel, celle qui n’y était pas
Le soleil était là, hissé dans le ciel éblouissant, où il accueillit Kassandra de plein fouet en lui donnant l’effet d’avoir les yeux calcinés. La mutante émit un gémissement plaintif alors qu’elle venait à peine de quitter l’ombre confortable de l’université, pour se balader dans les rues crasseuses de la ville. Son dernier cours l’avait assommé. Décidemment, elle ne se ferait jamais à ces études de psychologie. Or elle n’avait pas le choix, c’était son seul moyen de mieux maitriser son pouvoir et de comprendre comment fonctionnent les gens ; bien qu’elle avait l’impression que son cerveau se détraquait à mesure qu’elle en apprenait sur lui. Cependant c’était toujours bénéfique, et grimper de niveaux en niveaux ne pouvait pas lui nuire surtout quand elle était une des meilleures de sa promo. Les pauvres humains la haïraient encore plus s’ils savaient comment elle s’en sortait. Cette pensée la détendit un peu et lui redonna le sourire. Il lui fallait un milkshake.
Le premier stand qu’elle trouva fit largement l’affaire et elle s’y arrêta en fouillant dans sa poche à la recherche de quelques dollars. Un milkshake au chocolat, amer de préférence. Pendant que le vendeur, un américain moyen, lui préparait ça, ses yeux tombèrent sur l’étalage de bretzels devant elle. Une grimace apparut sur son visage. Des bretzels américains… sérieux ? Décidemment, elle aurait tout vu ici. Kassandra pris son gobelet et continua son chemin en se demandant ce qu’elle pourrait encore bien découvrir. En tant d’années de vie ici, elle avait toujours l’impression de se promener dans une jungle où chaque endroit pouvait réserver n’importe quoi, même si on y était déjà passé.
Après cet épisode, la jeune femme pris des rues au hasard, guidée par les vitrines des magasins regorgeant de choses démentielles et inutiles qui la fascinaient toujours. Déjà par le fait qu’un type est eu un jour, l’idée d’inventer des choses pareilles, et ensuite parce qu’il y avait des gens encore plus brulés pour acheter derrière. Des fois, elle tombait sur des fringues intéressantes et ressortait avec un sac ou deux dans les mains. L’argent n’avait jamais manqué, ses parents étaient assez riches pour lui offrir ce qu’elle voulait mais elle n’était pas devenue pourrie gâtée pour autant. Kassandra savait qu’elle travaillerait bientôt et son métier lui rapporterait autant, de quoi rembourser à son père et à sa mère ce qu’elle leur avait coûté. Cependant il y avait d’autres problèmes à côté. Bien sûr, si ce n’était pas l’argent il y avait forcément autre chose. Sa mutation. Une solitude intense, un choc émotionnel d’envergure et un secret à garder pour ne pas se faire jeter. Comme quoi l’argent n’achetait pas tout. Mais elle ne voulait pas y penser.
Alors qu’elle marchait toujours en sirotant son milkshake, son attention fut retenue par un recoin de rue plus calme. Enfin presque calme, s’il n’y avait pas des idiots pour tapisser les murs d’affiches dégueulasses. Un rapide coup d’œil et une vague d’émotions haineuses suffirent à la jeune femme pour dériver de son chemin quelques minutes. Elle se dirigea droit vers les deux hommes en posant son gobelet sur un recoin. La Confrérie l’encouragerait certainement pour cet acte et cette pensée la motiva encore plus.
- Hé les attardés génétiques ! les appela-t-elle en saisissant le sceau de colle à leur pied. Vous ne trouvez pas que cette ville est assez dégueu comme ça ? Il faut que vous en rajoutiez une couche, hein ?
A ses mots, elle balança la colle sur le premier homme qui lui faisait face. Ce dernier ragea, et sa colère amusa d’autant plus la jeune femme tandis que l’autre chargeait. Elle l’esquiva en sortant sa précieuse lime à ongles qui griffa le bras de son assaillant, puis elle profita de ces quelques secondes de perte de contrôle pour le pousser contre le mur où les affiches étaient fraichement collées.
- On lutte contre les mutants à ce que je vois ? C’est mignon… Euh, non enfaite, c’est répugnant. Vous me donnez envie de vomir !
Kassandra balança un coup de pied dans le reste des affiches, rangea sa lime et s’en alla, en laissant ces deux idiots plantés là. Elle reprit son gobelet, considérant que c’était une bonne chose de faite et sa ballade reprit tranquillement. Les rues se suivaient donc, jusqu’à l’approche de ce bar. Classique bien sûr, limite propre évidemment. Cependant, son attention fut retenue par une personne en terrasse, penchée sur sa table devant un verre. En réalité elle avait presque le nez collé sur l’écran de son ordinateur tellement la clarté du ciel était gênante. Mais c’était surtout ses cheveux châtains et son attitude qui semblaient vaguement familiers à Kassandra. La mutante se rapprocha donc, cherchant dans les émotions de la personne quelque chose qu’elle pouvait reconnaître, une manière de ressentir déjà rencontrée. Elle se repérait toujours comme ça : si les gens avaient l’habitude de plutôt identifier autrui par l’allure extérieure, Kassandra cherchait à l’intérieur dans les choses brutes et naturelles qu’on ne pouvait pas masquer au fond de soi.
Chassant les autres ressentis étrangers, elle se focalisa sur la jeune femme assise devant elle et sentit un mélange confus, comme une crainte en même temps qu’une réflexion intense. A tous les coups, ça sentait la magouille pas nette qui avait le don de travailler les gens qui débutaient dans le domaine. Kassandra s’approcha encore jusqu’à être au niveau de la personne en question. C’était bien ce qu’elle pensait : Mia, son ancienne amie de lycée. Une personne comme elle qui avait dû traverser l’océan en quittant sa belle Europe.
- Hey, la miss, l’appela Kassandra. Ca fait longtemps.
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Sujet: Re: Celle dans le virtuel, celle qui n’y était pas - Kassandra/Mia Mar 8 Déc - 22:31
CELLE DANS LE VIRTUEL —
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— CELLE QUI N'Y ÉTAIT PAS
Savourant les rayons du soleil, Mia resta un instant sur le pavillon de l'immeuble où se trouvait son appartement. Pour une fois, elle n'avait pas à se presser et pouvait se permettre de prendre tout son temps. La mutante venait de passer plus de vingt-quatre heures enfermée chez elle, à tenter de pousser les limites de ses connaissances en se confrontant à des systèmes plus complexes que ce qu'elle avait l'habitude de franchir. Et bien entendu, elle faisait tout ça de manière pas très légale. De toute façon avec ce qu'elle faisait actuellement, elle avait cessé de compter le nombre d'actions qu'elle avait effectuées contre la loi. Mais la jeune femme s'en fichait. Celui qui arriverait à la tracer sur le web n'était pas encore né, et elle n'avait pas peur de se faire prendre, puise que son cerveau était sa principale méthode de recherche et il n'était pas encore prouvé que cet organe humain avait une adresse IP. Ou alors, elle n'était pas au courant de cette avancée mi-physique, mi-technologique. Donc elle ne craignait pas de outre-passer ses droits et de se faire prendre. Et puis, que serait la vie sans aucune prise de risque ?
Réajustant la lanière de son sac sur son épaule, la jeune femme prit la direction d’un arrêt de bus pour se diriger vers l’un de ses coins favoris de Manhattan. Elle aurait très bien pu s’y rendre à pied, mais pour une fois, elle laissait sa flemmardise prendre le dessus et avait préféré investir dans un ticket qui lui permettait d’économiser quelques minutes et de se poser tranquillement pour voir les barres d’immeubles défiler. Parfois, il arrivait que Mia se sente nostalgique en rependant aux années où elle vivait en France, où il n’y avait pas de tour aussi haute dans sa ville, mais elle ne regrettait pas sa vie ici. New York lui plaisait, et elle s’y sentait chez elle, alors que demander de plus ? Durant les quelques minutes de trajet qu’elle avait pour rejoindre l’un des quartiers où elle aimait bien se rendre, la mutante en profitait pour se planifier un semblant de journée, pour éviter de se retrouver à ne pas savoir quoi faire à un moment donné. Mais avant tout, elle avait d’abord besoin de se requinquer, et rien de mieux que de se rendre dans un café pour y boire un bon chocolat chaud avec supplément de crème fouettée, comme elle les aimait.
Lorsqu'elle vit son arrêt approcher, Mia se re-connecta à la réalité, pour ne pas le rater. Elle rejoignit l'activité croissante de la rue, et fusionna avec les autres passants quand elle rejoignit le flux pour prendre la direction d'un café où elle aimait bien se poser. Alors qu'elle avançait d'un pas actif pour ne pas se noyer dans la population de Manhattan, la mutant ne faisait pas attention à ce qui l'entourait réellement, et, pour une fois, son regard ne vagabondait pas un peu partout, comme elle en avait l'habitude, ne voyant ainsi pas ce qui pouvait se passer dans des rues adjacentes. Mais après tout, pourquoi y prêterait-elle attention ? La jeune femme était sortie aujourd'hui pour profiter d'un moment de détente qu'elle considérait avoir mérité, alors pourquoi ferait-elle attention à l'activité normale d'une rue du quartier ? Choisissant finalement de bifurquer dans une certaine rue, qu'elle reconnaissait sans problème grâce aux devantures des enseignes, Mia continua un peu dedans avant d'entrer dans le fameux bar où elle aimait bien se rendre de temps à autre. Elle salua une ou deux personnes qu'elle reconnue, commanda sa boisson actuelle et partie s'installer en extérieur, voulant continuer de profiter du beau temps. La mutante n'était pas vraiment quelqu'un qui passait sa vie en extérieur, pouvant bien au contraire, passer plusieurs jours enfermer quand elle se confrontait à certaines difficultés informatiques. Alors, quand l'occasion se présentait, elle n'hésitait pas une seconde à se choisir une place où elle pourrait profiter de se trouver en dehors de quatre murs. Ce qu'elle comptait bien faire aujourd'hui.
Depuis quelques minutes déjà, la mutante du Shield profitait de ce moment de détente qu'elle s'octroyait, profitant du chocolat chaud qu'elle s'était commandée. Bien qu'il fasse beau, il faisait quand même un peu frisquet, mais c'était le temps idéal selon Mia pour déguster cette boisson, qui lui rappelait certains moment en France. C'était quelque chose qu'elle ne refusait jamais durant son enfance, le bon chocolat de sa mère au coin du feu, en famille. La jeune femme était en train de savourer cette boisson, quand son attention fut mentalement attirée par une sensation que la blogueuse connaissait bien. Connectant son cerveau à l'un des réseaux présents autour d'elle, la mutante navigua avec sa capacité pour aller lire le mail qu'elle avait reçu et qui l'avait fait se connecter. Le parcourant rapidement, elle décida de sortir son ordinateur pour pouvoir y répondre et, comme à chaque fois qu'elle se mettait à l'utiliser, il ne lui fallait que quelques minutes avant de se retrouver sur le terminal pour aller taper quelques lignes de codes. Mia savait parfaitement qu'elle n'avait aucune volonté sur ce sujet et il lui fallait que très peu d'argument pour la convaincre de retourner à son activité favorite.
Alors qu'elle ne voyait plus vraiment le temps passer, s'arrêtant seulement que quelques secondes pour voir sa boisson de temps à autre, Mia se retrouvait le nez collé à son écran pour analyser ce qu'elle faisait, cherchant à se cacher des reflets du soleil qui l'empêchait de lire. Il aurait peut-être été plus astucieux pour elle de s'installer à l'intérieur à partir du moment où elle avait allumé la machine, mais en faisant cela, la jeune femme aurait surement raté la suite de son après-midi, car bien qu'elle soit mentalement connectée, elle ne pouvait pas deviner ce qui l'attendait. En fait, si une voix ne l'avait pas fait quitter les pixels de son écran des yeux, elle n'aurait surement pas vu que quelqu'un s'était approché, ce qui fit que, quand son cerveau comprit qu'on s'adressait à la mutante, elle eut un mouvement de surprise en se redressant. Bon, c'était quelque chose que l'entourage de Mia connaissait bien, il en fallait peu pour la surprendre, et encore moins quand elle était occupée sur son ordinateur, ainsi, ce n'était pas vraiment un exploit que cette personne avait accompli.
Relevant quand même la tête pour voir qui était celle qui semblait la connaître, Mia eut subitement un blanc. Il lui semblait se souvenir de cette personne, mais elle n'arrivait pas à se rappeler d'où et de pourquoi. Agissant instinctivement, son cerveau parti sur internet pour chercher une quelconque image de la jeune femme au milkshake, pouvant ainsi la rattacher à un nom. Laissant des milliers de données défilées dans son esprit, elle eut subitement une photo de classe qui, étrangement, lui semblait familière. Alors elle se souvint. Il s'agissait de Kassandra, une étudiante avec qui elle était allée au lycée et qui, comme elle, venait d'Europe. « Hey Kassy, tu m'as surprise. Comment ça va depuis le lycée ? » Il est vrai que cela avait dû se voir suite à son petit bond sur sa chaise, mais elle n'allait pas vraiment admettre qu'elle avait mis une ou deux secondes à se souvenir et que surtout elle s'était référée à Internet pour réveiller sa mémoire. Elle se sentirait vraiment bête de le dire, surtout que cela révèlerait sa mutation, puisque par réflexe, elle avait à moitié refermé le clapet de son ordi à l'arrivée de son ancienne camarade de lycée. Instinctivement, Mia lui avait demandé des nouvelles. Elles ne s'étaient pas vues depuis longtemps et quand la mutante avait rejoint l'académie du Shield, elle avait préféré ne pas garder ses relations d'adolescente, même si elle n'en avait que très peu suite au fait qu'on la croyait surdouée.
« Tu veux t'assoir ? » C'était naturellement que la mutante avait proposé cela à la brune au milkshake, se disant qu'ainsi, elles pourraient échanger sur ce qu'elle faisait désormais, bien que la jeune femme n'allait certainement pas dire qu'elle travaillait actuellement pour le Shield, mais en tant qu'infiltré à Hydra. Ce n'était pas vraiment la meilleure des choses à dire. Cependant elle pourrait toujours parler du fait que tout le monde la prenait pour l'informaticienne d'un organisme. Si elle ne donnait pas trop de détail, ce ne serait pas un mensonge après tout. Juste une absence de vérité utile pour sa propre sécurité. Après, les affinités que Mia avait pour les écrans n'étaient pas un secret. Même au lycée, elle avait toujours le nez vissé à son écran, alors on l'avait vite catégorisé chez les accros de l'informatique et cela lui avait convenu. En parlant d'informatique, l'esprit de la mutante lui appri qu'un programme qu'elle avait lancé sur son ordinateur, alors elle s'excusa rapidement auprès de sa camarade, le temps d'ouvrir le clapet de sa machine pour le valider et ainsi le refermer totalement, n'ayant plus besoin de lui. Elle pourrait très bien analyser les résultats mentalement, et cela faisait plus polie de stopper les activités informatiques quand on discutait après tout.
Sujet: Re: Celle dans le virtuel, celle qui n’y était pas - Kassandra/Mia Lun 28 Déc - 12:13
Celle dans le virtuel, celle qui n’y était pas
Mia sembla ne pas la reconnaître pendant un instant et une réflexion intense et étrange vint jusqu’à l’empathe. Cette dernière avait toujours su que quelque chose de pas normal se passait chez son amie mais elle ne lui avait jamais dit ce qu’elle détectait, ni qu’elle savait quand elle lui avait mentit ou caché des choses car elle n’était pas censée le savoir. C’était une des rares personnes que Kassandra évitait de fouiller volontairement, en plus de ce qu’elle ressentait « naturellement » d’elle. Mais la curiosité la piquait toujours, et ceci même après plusieurs années sans se voir. Bien sûr, depuis le lycée elle avait largement évolué dans la maîtrise de son pouvoir. Elle n’était plus la jeune fille qui tentait encore de faire la différence entre les émotions des autres et les siennes, elle avait dépassé et maîtrisé ce stade depuis un moment déjà et avait même appris à contrôler les émotions des personnes influençables.
Enfin, lorsque Mia se souvint qui elle était, elle commença la conversation et Kassandra sentit immédiatement en elle un tas de choses à cacher. L’empathe décida de faire abstraction de la réflexion étrange que son interlocutrice avait eut ainsi que l’immensité du secret qu’elle semblait vouloir dissimuler. A bien réfléchir, la recherche de son souvenir avait donné à Kassandra la même sensation qu’une personne qui cherchait dans un livre ou sur Internet, seulement Mia n’avait fait ça qu’avec sa tête. Cette dernière interrompit le cours de sa réflexion en l’invitant à s’assoir, toujours en essayant de chercher un arrangement pour dissimuler ses secrets. La jeune femme accepta tandis qu’elle regarda son amie rouvrir son ordinateur, taper quelque chose sur son clavier avant de le refermer rapidement. Son agissement tira un sourire à l’autrichienne qui avait l’impression de la voir encore au lycée, toujours penchée sur son écran entre deux conversations qu’elles avaient.
A l’époque, les secrets de Mia ne dérangeaient pas Kassandra car elle n’avait pas assez de maîtrise de son pouvoir pour comprendre l’envergure du secret qu’elle cachait. Mais là, alors qu’elle avait une personne avec qui elle pouvait comparer l’avant et l’après de son empathie, elle constatait à quel point elle avait progressé et à quel point c’était dur de feindre l’ignorance sur ce que Mia pouvait dissimuler. Pour essayer de se changer les idées, Kassandra sirota une gorgée de son milkshake et lança la conversation.
- Ouais ça va depuis le lycée, même si ça fait un bon bout de temps. Voyons, c’est vrai que ça fait pas mal d’années, alors comment résumer ça ? Ben je suis en doctorat de psychologie et bientôt dans le monde du travail à cette allure là. J’hésite même à rentrer en Autriche à vrai dire, je n’arrive vraiment pas à me faire à l’Amérique… Imagine, je viens de voir un type qui vend des bretzels américains, pouffa-t-elle. C’est comme si tu voyais qu’ils essayaient de faire du pain ou du fromage. Enfin bref, je finis mes études et après je verrais bien. Et toi tu en es où? Je vois que tu es toujours en pleine histoire d’amour avec la technologie.
A ses mots, Kassandra désigna son ordinateur portable de la tête en souriant. Après réflexion elle savait bien que Mia cachait des choses, mais elle n’était pas mieux, loin de là. En même temps elle se voyait mal lui raconter qu’elle était une mutante depuis ses douze ans, qu’elle l’avait caché et que c’était pour ça qu’elle avait toujours été bizarre ou lunatique dans son comportement. Bonjour chez vous, j’étais schizophrène mais maintenant ça va mieux, hein… songea-t-elle. Ah oui et en plus elle bossait avec la Confrérie après s’être fait recruter en essayant d’assassiner un type du parti Collectif. Ou le fait qu’elle venait de balancer un pot de colle à la figure d’un mec, avant de venir s’assoir tranquillement à la terrasse d’un bar siroter son milkshake pour discuter du bon vieux temps avec une ancienne amie. En bref, tout était bien qui finissait bien. A cette pensée, l’empathe sourit.
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Sujet: Re: Celle dans le virtuel, celle qui n’y était pas - Kassandra/Mia Jeu 4 Fév - 23:08
CELLE DANS LE VIRTUEL —
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— CELLE QUI N'Y ÉTAIT PAS
Sans qu'elle le sache immédiatement, la programmation de la journée de Mia venait subitement de changer avec l'arrivée de son ancienne camarade de classe. Quelques minutes auparavant, elle aurait surement pensé prendre une partie de son après-midi à cette terrasse, avant de surement s'offrir une petite balade en ville pour faire on ne sait quoi. La jeune femme avait l'habitude de fonctionner au jour-le-jour, sans vraiment programmer ce qu'elle comptait faire. Mais avec la présence de Kassandra, elle ne pouvait plus vraiment définir ce qu'elle ferait après et cela lui convenait sans problème.
Voyant que Kassandra avait accepté de s'asseoir, la jeune femme lui fit un peu de place en poussant ses affaires, s'étant légèrement étalé à son arrivée. Elle n'avait pas vraiment pensé qu'en sortant aujourd'hui, elle allait retrouver une ancienne amie avec qui elle n'avait pas eu de contact depuis incertains temps. En fait, Mia serait même incapable à l'heure actuelle de se souvenir de toutes les têtes qu'il y avait dans sa dernière classe de lycée et c'était d'ailleurs grâce à internet qu'elle avait reconnu sa camarade. Elle se serait sentie bien bête sinon à devoir jouer carte sur table et demander de vive-voix qui elle était pour s'en souvenir. La mutante ne tenait tout de même pas à passer pour une personne sans mémoire, même si le lycée remontait déjà à quelques années. Cependant, elle était tout de même contente de la voir, car, même si elle avait souvent été seule à l'époque à cause de la rumeur sur son soi-disant cerveau surdoué, cela n'avait pas été ses pires années et les quelques personnes qui parlaient avec Mia était toujours bien vu par la jeune femme. Ce n'était que les cours qui l'ennuyaient à l'époque, et en aucun cas les autres. De toute façon, la jeune femme n'avait pas été des plus sociables lorsqu'elle était lycéenne. Elle était plutôt quelqu'un qui restait dans son coin sur son ordinateur, sans chercher à nouer contact avec les autres. Heureusement pour elle, cette attitude avait bien changé depuis.
Finissant son chocolat, qui attendait tranquillement son heure, Mia désigna le milkshake de son amie. « Alors, toujours accro à cette boisson ? » La mutante se souvenait que l'autrichienne avait souvent un gobelet rempli de milkshake quand elle le pouvait et elle avait voulu la taquiner un peu là-dessus, montrant aussi qu'elle se souvenait tout de même de certaines choses. Pour sa part, la jeune femme n'en était pas très fan, préférant très largement les boissons bien chaudes qui donnaient parfois l'impression de se bruler. C'était peut-être dû à ses origines bulgares et son acclimatation au froid, mais il était hors de question qu'elle passe une journée sans un thé, un café ou bien un chocolat qui la réchaufferait. Et puis, tandis qu'elle finissait sa propre boisson, elle écoutait tranquillement Kassandra qui lui racontait ce qu'elle était devenue. Savoir qu'elle hésitait à rentrer dans son pays natale ne fut pas une surprise pour la bloggeuse. Ce que pensait son amie de l'Amérique n'était un secret pour personne et ce n'était pas vraiment le grand amour pour elle.
« Eh ben, c'est de chez moi les bretzels, pas d'ici. Je me demande bien quel gout ils peuvent avoir. » Mia n'hésitait pas à blaguer sur ce sujet. Pour elle, vivre en France, en Bulgarie ou en Amérique ne changeait pas grand chose, à part peut-être le travail qu'elle effectuait et la langue qu'elle devrait employer. Après deux changements de pays, elle avait apprit à s'acclimater facilement aux changements pour s'adapter à ce qu'on lui demandait. Alors c'était tout naturel qu'elle ai adopté le continent américain. « En effet, la technologie et moi, c'est un mariage pour la vie. » Avait répondu la mutante en tapotant le clapet de sa machine en riant. « Sinon, pour moi c'est fini les études. Comme j'ai passé plusieurs diplômes dans la même année, je ne me suis pas embêtée. » Ce n'était pas vraiment un mensonge ça. La jeune femme avait porté que peu d'intérêt à ses cours, ayant toutes les ressources nécessaires sur le net quand elle passait un examen. Par contre elle omit volontairement de parler du fait qu'elle était tout de même allée dans une université. « Maintenant je travaille pour une société lambda, je gère leurs installations et données informatiques. J'ai de quoi vivre tranquillement, alors je m'en plains pas. » Cette fois-ci, même si c'était à moitié vrai, Mia avait usé de mensonge. Bien qu'elle s'occupait de gérer des données pour Hydra, et par extensions pour le Shield, ce n'était pas vraiment pour une société lambda.
Ressentant comme un gêne mental, Mia fronça les sourcils pour essayer d'en comprendre la raison. Une chose était sûre pour elle, cela venait d'internet et elle recevait surement un mail. Même si c'était quelque chose qu'elle ressentait souvent, cela restait tout de même gênant quand le mail faisait un certain poids et celui qu'elle venait d'avoir été plutôt pas mal. Comme c'était devenu une banalité chez elle, la mutante se permit de l'ouvrir pour le lire mentalement sans pour autant couper court à la discussion. Cependant, sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte, elle se concentrait tellement dessus, que ses yeux prirent leur teintes argentés, caractéristique de la concentration que Mia utilisait pour manier son pouvoir. Elle ne fit pas vraiment attention à ce détail et enchaîna la discussion comme si de rien n'était. « Et sinon, tu faisais quoi de neuf ? Tu as fini ta journée ? »
Sujet: Re: Celle dans le virtuel, celle qui n’y était pas - Kassandra/Mia Sam 20 Fév - 0:20
ft. Mia Lipovski
ft. Kassandra Klein
「 Celle dans le virtuel, celle qui n’y était pas 」
- Eh ben, c'est de chez moi les bretzels, pas d'ici. Je me demande bien quel gout ils peuvent avoir. - Pétrole, ou plastique, ça dépend des tendances, ricana Kassandra. Nan, je n’en sais rien et je n’ai pas envie de le savoir, beurk…
Kassandra sentait bien qu’à l’inverse, Mia n’était pas dérangée par ces dépaysements et ça ne lui posait pas plus de problèmes que cela. Elle, l’Autriche lui était toujours restée comme un doux souvenir mélancolique auquel elle rêve souvent. Elle aurait bien aimé parlé de leur ancienne vie en Europe pour se rappeler le continent, mais son amie l’intriguait trop pour qu’elle ne détourne le sujet. Son activité émotionnelle posait quelques obstacles à l’empathe, qui arrivait difficilement à deviner les raisons de ce qu’il se passait à l’intérieur de son interlocutrice.
- Sinon, pour moi c'est fini les études. Comme j'ai passé plusieurs diplômes dans la même année, je ne me suis pas embêtée.
Ca n’étonnait pas Kassandra qui se mit à sourire. La blonde avait toujours eu une sorte de science infuse qui l’impressionnait et avait souvent cru qu’elle était aussi un mutante, mais elle n’avait pas voulu aborder ce sujet délicat pour sa propre couverture et pour ne pas alerter son amie. Et pour l’instant, l’empathe avait trop à faire et se concentra du mieux qu’elle pu. Elle sentait bien encore les secrets dissimulés qu’on essayait de détourner pour se donner bonne conscience.
- Maintenant je travaille pour une société lambda, je gère leurs installations et données informatiques. J'ai de quoi vivre tranquillement, alors je m'en plains pas.
Là les alarmes rouges se mirent en alerte dans le fort intérieur de Kassandra qui savait très bien que ça ne venait pas d’elle à l’origine. Le mensonge ne trompait pas une empathe, même pour les meilleurs. Elle se retint même se redresser brusquement en détectant un tel déplacement de comportement envers elle. Vite, il fallait qu’elle comprenne, qu’elle interprète chaque mot de sa phrase. « Société lambda » n’était pas passée naturellement. Non en réalité ça semblait beaucoup plus gros et même un humain l’aurait détecté quand on ne dit pas clairement le nom de l’entreprise, c’est qu’il y a un problème. Et dans le cas de Mia, un gros problème.
Kassandra la sonda de a à z, de fond en comble dans chaque recoin de son cerveau, de ses nerfs et détecta toutes les ondes électromagnétiques de son corps. Quoi ? Une grosse société, un peu plus que « lambda » avec d’importantes données informatiques à en juger au ressentit de Mia quand elle avait utilisé ces mots. Mais il n’y avait pas que ça… Kassandra releva un peu la tête pour mieux lire ce qu’elle avait reçu de la blonde. Oh, il y avait un double jeu, elle le sentait dans la complexité de deux sentiments qui s’entremêlent, typiques des espions débutants. Agent double donc ? Certainement. La société ne devait pas être moins qu’une sorte de base d’agents secrets quand elle reconnaissait en Mia, les sentiments qu’elle avait déjà reçus de la part de personnes fréquentant le même environnement qu’elle.
L’empathe aurait bien commencé à lui posé un tas de questions sur cette nouvelle vie particulière dont Mia faisait l’expérience. Mais comme si ce bazar émotionnel n’était pas assez, quelque chose arriva dans son cerveau qui failli faire sursauter Kassandra. Il semblait de nouveau que son amie soit plongée dans une sorte de réflexion interne qui lui était propre. Peut-être avait-elle déjà ressentit ça en la présence de Graham quand il travaillait sur ses machines, mais c’était encore différent. Jusqu’à ce que tout à coup, les yeux de Mia virent au gris bizarre.
- Et sinon, tu faisais quoi de neuf ? Tu as fini ta journée ?
Attends, quoi ? Après tout ce qu’il s’était passé dans sa tête et l’impact physiologique que ça avait eut, on se demande des nouvelle tranquillement ? Elle croyait au Père Noël, Kassandra ne pouvait pas en penser autrement…
- Ecoute, rien de neuf, je rentre des cours et j’ai évidemment sauté sur un milkshake comme tu peux le voir. J’avais prévu de glaner, mais me voilà ici et je ne m’attendais vraiment pas à te voir et encore moins dans cet état…
En réalité Kassandra ne savait pas vraiment comment aborder le sujet en douceur. Donc la méthode bourrin était toujours la mieux dans ces cas là, au pire elle verrait comment réagirait Mia. Tant qu’elle n’écarquillait pas les yeux en partant en courant parce que sa couverture était grillée, on pouvait considérer que c’était réussi.
- Du coup c’est fréquent le changement de couleur dans les yeux là ? demanda-t-elle sur un ton presque ironique. Non parce que ça à l’air. Je ne dis pas, c’est classe et tout hein, mais avec tout ces arriérés d’attardés génétiques qui trainent et qui protestent contre les mutants, on pourrait se poser des questions. Du coup c’est quoi toi ? Un pouvoir psychique, ça c’est clair et net je l’ai capté dès le départ mais il faut que tu me dises. C’est dingue quand même, on s’est fréquenté au lycée sans aucun problème et là on se retombe dessus et en deux secondes je comprends ce que tu es vraiment. Mutante et infiltrée, c’est badass quand même. J’aurai dû m’en douter quand j’ai vu que tu savais tout sur tout.
Mia était clairement mal à l’aise… Mais bon, elle était encore sur sa chaise, donc Kassandra ne l’avait complètent effrayée. Bon, elle avait assez joué. Son amie était quelqu’un de confiance donc elle avait le droit de savoir en retour de toutes les informations qu’elle lui avait dérobées à son insu. L’empathe se pencha vers elle pour parler bas et ne pas se faire entendre.
- Je t’ai caché quelque chose moi aussi et je te dois bien ça. A ta réaction émotionnelle j’ai compris que j’étais dans le vrai et ce n’était pas évident de tout deviner, tu m’as donné de la difficulté, je dois bien l’avouer. Je suis empathe depuis 12 ans enfaite, c’est pour ça que j’étais bizarre et tout au lycée, mais je gère maintenant comme je viens de t’en faire la démonstration. Je ne peux malheureusement pas deviner précisément où tu travailles et qui tu infiltres mais je sais que c’est important, et j’ai parié sur des agents secrets et des missions dangereuses, alors ? Je t’avoue que je me suis faite recruter par la Confrérie et ces idiots du gouvernements nous considères comme des terroristes alors qu’on veut juste se faire respecter.
Lorsqu’elle eut enfin fini, l’empathe fin un tour dans les émotions des autres et ne détecta aucune oreille indiscrète qui avait écouté. Tant mieux, elle n’aurait pas à faire manger de la colle une fois de plus aujourd’hui.
Spoiler:
C’est vrai que ce code était affreusement petit alors j’ai changé ^^
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Sujet: Re: Celle dans le virtuel, celle qui n’y était pas - Kassandra/Mia Mar 23 Fév - 9:24
CELLE DANS LE VIRTUEL —
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— CELLE QUI N'Y ÉTAIT PAS
Lorsque Kassandra rebondit sur la remarque de Mia à propos de l’origine des bretzels, l’européenne eut un petit rire. Elle s’était attendue à une réponse de ce style quand elle avait évoqué la question sur le gout qu’ils pourraient avoir, et elle se mit à très bien imaginer la tête de la brune en voyant le stand. « De toute façon, quand on est trimballée d’une culture à une autre, à la fin on ne s’étonne plus de rien. » La blonde avait connu un premier changement en quittant sa Bulgarie natale pour la France, alors l’adaptation lors de son arrivée sur le continent américain n’avait pas été des plus difficiles. Bien sûr, certaines choses l’avaient choqué ou étonné, mais depuis il en fallait beaucoup pour l’étonner, considérant avoir bien fait le tour de New York.
La mutante aurait très bien pu continuer de débattre sur cette fameuse culture américaine, mais la discussion avait viré sur le parcours de chacune des filles et la blonde avait répondu aux questions en s'enfonçant dans un semi-mensonge, ne pouvant pas tout révéler. Elle aurait bien aimé tout dire et ne plus avoir à se cacher, mais cela aurait été non seulement dangereux pour elle, mais aussi pour Kassandra. Encore, si elle travaillait pour un organisme humanitaire à but non lucratif, pourquoi pas, mais quand on espionne une organisation terroriste, mieux valait se taire pour être innocentée plus facilement par la suite. Cependant voilà, quand cela ne concernait pas sa survie, Mia n'était pas forcément la plus douée en mensonge et, sans qu'elle le sache vraiment, n'étant pas télépathe, le pot-au-rose avait été découvert. La miss n'avait pas pensé qu'en restant relativement vague, cela mettrait la puce à l'oreille de la brune, et elle avait continué comme si de rien n'était.
Continuant de penser que son petit mensonge était naturellement passé, Mia continua de boire son chocolat chaud par petit coup, se rendant compte qu'elle arrivait bientôt à la fin de la tasse. Si la discussion se continuait ici, elle irait surement s'en chercher un autre, mais pour le moment celui qu'elle avait lui suffisait. Ça c'était le point positif de son travail et de sa mutation. Elle n'avait aucun problème financier et, si jamais cela venait à arriver, elle pourrait toujours tricher un peu le temps que tout ne revienne en ordre. Mais c'était une limite que Mia s'était imposée. Elle refusait de se servir de ces compétences pour récupérer de l'argent de manière pas très légale et préférait régler ce souci par ses propres moyens.
Puis il y avait eu cette interruption de pensée, lorsque la mutante avait été interrompue par ce fameux mail qu'elle avait reçu. Elle aurait très bien pu l'ignorer, mais entre son réflexe d'aller immédiatement voir et l'idée qu'il s'agissait peut-être d'un courrier en provenance de Hydra, elle avait adopté son attitude habituelle de quand elle regardait discrètement ses mails avec son esprit. Enfin, pas si discrètement que ça puisque, sans qu'elle le sache, Kassandra avait définitivement découvert que quelque chose clochait. En même temps, la coloration de ses yeux quand elle usait un peu trop de ses pouvoirs n'était pas des plus discret, et c'était le détail numéro un que la jeune femme oubliait sans cesse. De toute façon, ce mail n'était pas si important que ça au final et Mia avait repris la discussion sans aucun problème.
« Ça m'aurait étonné que tu laisses le milkshake de côté. À croire que tu es aussi bien marié avec eux que moi avec mes ordis » C'est vrai qu'à son arrivée, Kassandra avait évoqué cette « histoire d'amour » entre la blonde et la technologie, alors elle avait trouvé ça amusant de rebondir dessus. Et puis ce n'était un secret pour personne que l'autrichienne aimait cette boisson. Cependant, son esprit tiqua un peu quand la brune évoqua son état. Mia ne comprenait pas trop ce qu'elle voulait dire et cela dû surement se voir quand elle fronça les sourcils. « Comment ça ? » Mais elle n'eut pas le temps de s'interroger plus, car quand son amie reprit, la mutant n'eut qu'une envie, s'enfoncer dans un trou de souris.
Expliquer le changement de couleur de ses yeux n'allaient pas être une mince affaire. Mia ne savait pas si elle devant prendre cela à la rigolade ou pas à la vue du ton que prenait Kassandra, mais cette fois-ci elle ne pourrait pas se trouver une excuse bidon, car c'était un fait scientifique. Les yeux ne changeaient pas de couleur comme ça, juste par magie. La jeune femme ne savait pas trop quoi penser, et alors qu'elle cherchait seulement une excuse, le sujet mutant tomba dans les paroles de la brune. Bon, et bien, la blonde n'avait plus qu'à devoir déballer son sac, car elle n'était pas stupide au point de pouvoir penser s'en sortir avec un énième mensonge. Et puis, si ça se trouve, l'autrichienne avait tout découvert car elle aussi était peut-être mutante. Mia se mit même à se demander si elle n'était pas télépathe. Après tout, il y avait tellement de possibilité.
Encaissant le coup, la blonde ne réagit pas immédiatement, ne sachant plus vraiment quoi faire. Bien entendu, elle sentait qu’elle pouvait entièrement faire confiance à Kassandra, mais dans ce cas il allait falloir qu’il n’y ai pas d’oreilles indiscrète. Si une certaine personne venait à savoir pour qui Mia travaillait réellement, elle serait définitivement fichue. Cependant, avant qu’elle ne réponde quoi que ce soit, la jeune femme imita son amie quand elle se pencha pour entendre ce qu’elle allait lui dire. C’était la journée des nouvelles inattendues ? La webokinésiste n’avait pas pensé que la brune allait lui dévoiler qu’elle était mutante elle aussi et cette révélation fit sourire Mia. Bon, si l’étudiante se mettait à table, autant qu’elle joue la carte de la franchise immédiatement. Et, à vrai dire, elle se fichait de ce que pensait les autres de la Confrérie. La blonde avait entendu parlé de cette organisation, mais elle comprenait parfaitement qu’elle souhaite se rebeller contre le gouvernement, surtout avec ce qui se passait actuellement.
« Bon, tu m'as eu, je suis bien une mutante, et ma capacité est bien liée au psychisme, ou presque. » Autant commencer par le plus simple, avant de tout déballer. « Je suis mentalement connecté à internet. C'est pour ça que je réussissais toujours sans travailler au lycée et que j'ai passé mes examens en avance. J'avoue avoir beaucoup triché. » Bon, elle pouvait le dire ça maintenant. Le lycée était une période passée et puis, elle avait fait ses preuves à l'académie du Shield en essayant d'user au minimum son pouvoir. « Et puis, la société lambda pour laquelle je travaille est le Shield. Je sais qu'on est plus censé exister, mais on reste dans l'ombre pour le moment. C'est une des raisons pour laquelle je ne le crie pas sur les toits. L'autre est que je ne travaille pas dans les locaux du Shield, mais dans ceux de Hydra. Grâce à mon pouvoir, je les ai infiltré et je pirate leurs données pour qu'on puisse les démanteler. Donc tu marques un point avec les agents secrets. Je ne suis pas une Totally Sipes, mais presque. » Oui, la référence n'était pas des plus super, mais ça amusait Mia d'utiliser des dessins animés plutôt que de films, sans compter que, elle devait bien l'avouer, vider son sac faisait un bien fou. « Et puis ne t'en fais pas, je ne dirais rien pour la Confrérie, je comprends tout à fait. On n'a pas à être opprimé par le gouvernement, même si j'avoue avoir été surprise d'être tranquille au Shield. Ils savent pour ma mutation, mais ça ne pose pas de problème. »
Sujet: Re: Celle dans le virtuel, celle qui n’y était pas - Kassandra/Mia Mer 2 Mar - 8:01
ft. Mia Lipovski
ft. Kassandra Klein
「 Celle dans le virtuel, celle qui n’y était pas 」
Il était bien évident que la conversation était gênante, du moins au début quand on découvre que l’autre a grillé une couverture que l’on a si soigneusement mise en place. C’est d’abord effrayant, mais quand on constate qu’on est dans le même bateau, tout semble s’arranger et même aller encore mieux qu’avant. On n’est plus seuls. C’était aussi une des missions de la Confrérie. Et toute cette fresque émotionnelle venait de défiler en Mia au fur et à mesure de ses paroles. Mais elle s’était penchée vers l’autrichienne, ce qui signifiait une certaine attention et une volonté de garder ça secret.
Au début elle était restée dans le doute, ne sachant pas si l’empathe était sérieuse ou non, mais cette dernière ne la laissa pas longtemps dans le doute. Elle se sentit aussi piégée, à court de mensonges. Cela faisait rigoler doucement Kassandra. C’était elle la manipulatrice et la menteuse normalement, et puis franchement, son amie n’en avait absolument pas la tête ni le comportement. Du coup elle comprenait par la même occasion à quel point c’était difficile pour elle d’être infiltrée. Le sentiment qui lui vint ensuite était commun. Celui de se sentir mis à nu, complètement exposé, et bien évidemment comme la plupart des personnes qui avaient vécu ce genre de situation, on la jugeait télépathe à première vue. Cependant il y avait une énorme nuance dont les autres ne semblaient pas s’en rendre compte. Un télépathe en dirait la même chose, elle en était sûre.
Si Mia se sentit perdue, ce ne fut pas pour longtemps car bientôt, Kassandra lui révélait sa propre mutation et son affiliation secrète. Et à son grand étonnement, son amie sourit lorsqu’elle apprit la nouvelle. Tant mieux si elle le prenait comme ça, elle ne pouvait pas espérer mieux. Et même plus quand elle sentit que la blonde comprenait son choix, encore plus en ces temps où le gouvernement craignait particulièrement. Si des humains à la noix le dirigeaient, il avait tout de même le don de briller par sa fermeture d’esprit. Des fois elle espérait que quelque part là-dedans, des mutants étaient infiltrés et tentaient de gérer l’ingérable avec courage et détermination.
- Bon, tu m'as eu, je suis bien une mutante, et ma capacité est bien liée au psychisme, ou presque. Je suis mentalement connecté à internet. C'est pour ça que je réussissais toujours sans travailler au lycée et que j'ai passé mes examens en avance. J'avoue avoir beaucoup triché.
Ah oui ? Kassandra assimila l’information avec amusement. Et en parallèle, la Charmeuse qu’elle était étudia et disséqua la moindre nuance du sentiment qu’elle avait reçu par rapport à ça. C’était dans le même registre que Graham, elle ne s’était pas trompée là-dessus, bien que ce soit différent à quelques détails près. Elle nota donc ces derniers pour apprendre ce nouveau sentiment. Son cerveau était un dictionnaire où chaque déclinaison d’émotion était soigneusement répertoriée et associée à une expérience, une situation qui pouvait l’illustrer, afin de pouvoir la retenir et la comprendre si elle venait à la revivre. Il n’y avait que comme ça qu’elle pouvait associer son travail de compréhension, face à une émotion qui lui donnait un tableau purement aveugle de la personne qu’elle sondait.
Et pour le lycée, elle ne lui en voulait pas. Kassandra était elle-même une personne assez instruite, du moins elle se permettait de le penser étant donner son parcours scolaire et ses études.
- Du coup la manipulation et Internet on peut appeler ça la webokinésie, non ? demanda-t-elle avant de l’encourager à continuer.
- Et puis, la société lambda pour laquelle je travaille est le Shield. Je sais qu'on est plus censé exister, mais on reste dans l'ombre pour le moment. C'est une des raisons pour laquelle je ne le crie pas sur les toits. L'autre est que je ne travaille pas dans les locaux du Shield, mais dans ceux de Hydra. Grâce à mon pouvoir, je les ai infiltré et je pirate leurs données pour qu'on puisse les démanteler. Donc tu marques un point avec les agents secrets. Je ne suis pas une Totally Sipes, mais presque. Et puis ne t'en fais pas, je ne dirais rien pour la Confrérie, je comprends tout à fait. On n'a pas à être opprimé par le gouvernement, même si j'avoue avoir été surprise d'être tranquille au Shield. Ils savent pour ma mutation, mais ça ne pose pas de problème.
Première phrase, premier haussement de sourcil. Oui Mia l’avait devancé pour ce qui était de la non existence du SHIELD. Eh bien elle avait appris une double info là-dessus. C’était vrai qu’avant, si elle avait découvert les sentiments de Mia elle aurait deviné pour cette affiliation en particulier, à la mode par les temps qui couraient avec les invasions aliennes et autres comportements d’énervés de la vie. Mais là elle n’avait pas envisagé ce cas. A vrai dire, Kassandra s’en méfiait. Ils avaient tendance à mettre leur nez partout, mais elle était partagée avec le fait qu’ils avaient à le faire pour protéger les gens. Jusque là il ne lui avait pas semblé qu’ils faisaient une différence entre les humains et les mutants en termes de jugement. Donc tant qu’ils ne posaient pas de problèmes sur ce sujet, tout allait au mieux dans le meilleur des mondes.
Quelques phrases plus tard, nouveau haussement de sourcil. Hydra ? Mais bien sûr. C’était comme si elle partait infiltrer l’Institut Xavier. L’image la fit sourire durant une seconde. L’école des Bisounours, ce n’était pas vraiment pour elle ou elle serait l’ours bleu qui tentait de se rebeller contre la société par le pire des actes qui puisse arriver dans cette dimension : ne pas sourire. Bon peut-être qu’elle ferait légèrement pire, comme manipuler les élèves pour les monter les uns contre les autres, ou leur donner une terrible envie soudaine d’aller régler les comptes des humains par des agissements utiles et non en philosophant. Bref, elle n’y était pas et tant mieux.
Aux dernières paroles de Mia, l’empathe s’étonna malgré tout de son innocence face à sa situation.
- Fais tout de même attention, on ne peut pas se fier aux humains en ce moment, c’est la jungle dans cette ville… Mais vu la situation dans laquelle nous sommes maintenant et mon devoir de confrère, les mutants de la Confrérie pourront toujours t’accueillir. Bien le sujet clos nous devrions reprendre normalement avant que quelques oreilles indiscrètes ne viennent par là. Dis-moi juste une dernière chose, tu ne t’es pas recensée hein ?
Cette maudite loi avait retournée la Confrérie et fait bouillir plus d’un de ses membres, y compris Kassandra qui faisait partie des caractères les plus volcaniques des recrues. Simplement en évoquant la question, elle put sentir la réponse de Mia avant même qu’elle ne la formule oralement. C’était l’avantage des questions qui se répondent par oui ou non. Et c’était négatif pour son amie, à son grand soulagement. Tout était donc dit et l’empathe se réinstalla confortablement dans sa chaise, un sourire en coin. C’était agréable tout de même, de découvrir que l’on n’était pas seul à cacher un énorme secret, et encore plus amusant de voir que les autres ont parfois pire.
Ca aurait pu être tout pour aujourd’hui. Kassandra aurait pu encore profiter tranquillement d’une conversation normale avec son amie ; elle serait ensuite rentrée chez elle en lui promettant de l’inviter dans la semaine, et ce soir elle se serait couchée en faisant de beaux rêves, tel que le violent massacre du parti Collectif lors d’un de ses meeting ou le tragique assassinat de Cornelly en pleine campagne politique. De quoi raviver les esprits et montrer les véritables échelons de la nature aux bons passants en costars et talons aiguilles qui se pavanaient dans les bureaux. Mais non. Pas de répit pour les braves, comme on disait.
L’empathe eut à peine relevé la tête qu’elle constata avec stupeur que les types de tout à l’heure étaient à présent dans la rue, non loin du café où elle se trouvait. Elle ragea avant de se mettre à ricaner. L’idiot de service en chef était couvert de colle sèche, c’était ridicule, risible et pitoyable. Un humain contre les mutants dans toute sa splendeur. Ils ne mirent cependant pas longtemps à la retrouver du regard et l’empathe se racla la gorge. Mince, elle ne pouvait pas partir en laissant Mia, qui leur tournait le dos en plus, sinon ils s’en prendraient à elle. L’autrichienne se racla la gorge.
- Euh Mia… Du coup comme je te parlais de ma cause et tout ça… Il se peut que j’ai pu éventuellement déranger voire importuner quelques humains un peu trop engagés.
Elle vit bien que son amie ne comprit pas immédiatement de quoi elle parlait. Cependant elles n’avaient pas le temps et Kassandra en était désolée parce qu’elle avait bien sentit que Mia aurait voulu rester.
- Désolée mais on va devoir déguerpir maintenant, déclara-t-elle en se levant et en donnant le sac à son amie. Tant pis pour le deuxième chocolat chaud, il faut qu’on file.
L’empathe ne lui laissa pas le temps de dire quoi que ce soit. Elle l’entraîna dans la rue jusqu’à essayer de les semer dans la foule et bifurqua ensuite dans une ruelle plus calme. Kassandra protesta encore. Elle n’avait pas prévu qu’ils la retrouveraient pour lui régler son compte, et en plus de ça, Mia y était mêlée maintenant. Lorsqu’elle risqua un nouveau regard derrière son épaule, les énervés de la vie étaient à l’angle entrain de les chercher dans la rue. Vite, il ne faillait pas qu’ils voient qu’elles avaient tourné. La jeune femme entraîna de nouveau son amie et chercha désespérément une porte ouverte. Enfin, comme par miracle, un panneau « open » était accroché à l’une d’elle et Kassandra la poussa pour entrer sans réfléchir.
Cependant, ce qui fut durant une seconde un soulagement, devint très vite l’ironie du sort. Les deux jeunes femmes pilèrent en constatant où elles se trouvaient. Petites tenues, objets étranges en plastiques et autres trucs étranges et extra-terrestres… Elles avaient atterri dans un sex-shop.
- Oups, lâcha Kassandra avec une grimace. On va devoir attendre qu’ils passent éventuellement, en plus. Bon…
Kassandra jeta un œil circulaire et repéra un coin près de la petite vitrine, où elles pourraient attendre sans trop de problèmes. Elle se concentra également autour et ne détecta rien de grave.
- La vendeuse ne nous a pas entendu, on va rester discrètes et se planquer dans le coin là. On attend et s’ils passent on sort après pour retourner sur nos pas, sinon on file de l’autre côté. Vraiment désolée.
Invité Invité
Sujet: Re: Celle dans le virtuel, celle qui n’y était pas - Kassandra/Mia Ven 29 Avr - 21:40
CELLE DANS LE VIRTUEL —
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— CELLE QUI N'Y ÉTAIT PAS
Mia devait l'avouer, avoir déballé son sac faisait un bien fou. Ce n'était pas que mentir la gênait, mais elle n'aimait pas user de faux semblant à tout bout de champ. On ne sait jamais jusqu'où le mensonge pouvait emmener quelqu'un et elle craignait de se laisser prendre dans ces filets tortueux et ne plus savoir ce qui est vrai ou faux dans ses dires. Et puis, c'était toujours mieux de pouvoir dire la vérité à son amie, surtout qu'elle aussi était une mutante. La blonde n'avait pu cacher un sourire amusé en voyant la réaction de Kassandra lors de sa mention du Shield puis de Hydra. Il est vrai que, pour la population mondiale, le Shield s'était effondré lors de l'attaque de Hydra à Washington et peu de personne savaient qu'ils oeuvraient toujours dans l'ombre. En temps normale la jeune femme n'en aurait pas parlé, mais la brune l'avait renseigné sur son appartenance à la confrérie, alors elle pouvait lui parler de son véritable travail. C'était ça aussi l'amitié. « Et oui, c'est comme ça qu'on surnomme ma mutation au boulot. Comme de la webokinésie. » Étant donné que la mutante avait enchaîné sur cette « société » pour laquelle elle travaillait, elle n'avait pas immédiatement répondu à l'appellation de sa capacité, mais l'empâte avait visé juste. Après, il ne fallait pas chercher bien loin. Comme son pouvoir ressemblait à de la télékinésie, mais avec des données virtuelles, ses collègues avaient fait un mixte avec le mot « web ». Simple, mais explicite.
Finissant une bonne fois pour tout son chocolat chaud, la blonde acquiesça à la remarque. « Ne t'en fais pas, Hydra ne sait pas tout à mon sujet et j'ai confiance dans les personnes qui savent au Shield. Pour le reste du monde, je suis juste une surdouée extrêmement douée avec les ordinateurs. » Après tout, c'était la couverture que Mia s'était elle-même créée, alors elle n'avait pas cherché à changer alors que cela fonctionnait à peu près. « Et merci pour cette invitation, je ne l'oubliais pas si jamais ça tourne mal pour moi. » Même si pour le moment elle savait qu'elle pouvait compter sur Coulson pour la sortir de là le jour où sa couverture tomberait aux yeux de Ward, si jamais il y avait un quelconque soucis au Shield, c'était toujours bien d'avoir une porte de sortie prête.
Acquiesçant une nouvelle fois pour signifier le changement de sujet, la jeune femme repris son attitude de simple consommatrice dans ce bar. Elle répondit tout de même à la dernière question. « Bien que j'ai hésité à le faire pour avoir la possibilité de pirater la puce, je ne le suis pas. Et notre directeur ne nous obligera pas à le faire si on ne le souhaite pas. » Lorsque l'annonce était tombé, Mia n'avait pas pu s'empêcher de réfléchir à la possibilité d'avoir une de ces puces à portée de main. En donnant de fausses informations, elle aurait préservé la vérité à son sujet et en même temps, elle aurait eu une porte d'accès gratuite pour accéder aux données du Parti Collectif. Le côté hackeuse de la miss y avait réfléchi un certain temps, avant que son côté survie avait tout de même opté pour la sécurité en refusant le recensement. Et puis, si jamais elle se faisait recenser de force, l'option du mensonge puis du piratage serait toujours d'actualité.
Profitant de cette période de calme, la blonde chercha une idée pour reprendre la conversation sans tomber dans le domaine de l'illégalité, du secret ou de point de vue politique pouvant leur attirer des soucis. Elle fut cependant interrompue dans sa réflexion en voyant l'expression de Kassandra et, avant qu'elle ne se retourne pour voir ce qui en était à l'origine, la brune prit la parole. « Comment ça, qu'est-ce que tu as fait ? » Fronçant les sourcils d'un air amuser, Mia se retourna pour aller à la pêche aux informations. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre et eut un petit rire devant l'aspect collant d'une personne. Elle se leva en même temps que Kassandra pour endosser le sac où elle avait rangé son ordi et comprit ce qui allait se passer par la suite.
Suivant l'empâte sans chercher à se retourner ou à se repérer, la jeune femme était bien contente d'avoir payé en avance sa consommation, n'aimant pas filer à l'anglaise comme ça. Alors que les deux filles bifurquaient pour tenter de perdre leurs assaillants, Mia se concentra pour utiliser sa mutation comme sorte de GPS et trouver une issue, mais encore une fois elle fut devancée par celle qui avait l'air d'avoir l'habitude de filer en douce.
Mia cligna des yeux quelques instants pour s'assurer qu'elle n'était pas dans une illusion et qu'elle était belle et bien là où elle avait l'impression d'être. Kassandra avait agi rapidement, et les voilà toutes deux dans un sex-shop. En moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, Mia avait déjà toutes les informations sur ce magasin dans sa tête et retint un sourire, amusée par la situation. « Je dois t'avouer que je pensais pas rentrer un jour dans ce genre de magasins, mais allons-y. Jouons la couverture à fond. Je suis tout à fait d'accord avec ton plan. Et pendant qu'on attend, je vais nous chercher un itinéraire de sureté. » Pour ça, la jeune femme n'avait certainement pas besoin d'ordinateur. Et puis, si les infos qu'elle trouverait s'avéreront exacte, elle avait peut-être déjà un plan B. « Voilà ce que je te propose. J'habite à quelques stations de bus. On prend le premier qui arrive dès que ces types sont passés, comme ça on devrait être tranquille un certain temps. Et puis, comme ça tu pourrais m'expliquer ce que tu as fait ? » Et lorsque la mutante avait dit cela, elle avait eu un haussement de sourcil pour montrer son amusement. Voir ces types encollés avait levé une certaine interrogation sur ce qui s'était passé. Surtout qu'elle ne savait pas vraiment comment Kassandra agissait pour la Confrérie.