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 you're cold and i burn ( alek + tatiana )

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MessageSujet: you're cold and i burn ( alek + tatiana )   you're cold and i burn ( alek + tatiana ) EmptyDim 21 Fév - 23:38

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Elle noua son tablier derrière son dos et la voilà repartie pour une autre journée de travail à faire des cafés et à servir les clients. En soit, il n’y avait rien d’excitant à faire ce métier. Mais c’était ce qui plaisait à Tatiana. Ces tâches répétitives et régulières empiétaient sur ses pensées. On peut penser qu’en faisant un métier où les jours se ressemblaient, on avait le temps de penser, de laisser son esprit divaguer, se perdant dans les limbes de l’infini. Mais c’était tout le contraire. À force de préparer des cafés, de répondre aux commandes et de servir les clients, Tatiana ne pensait qu’à ça. Elle ne pensait plus au fait qu’elle avait une défaillance dans ses gênes et qu’à cause de ça, elle était capable de faire voler des objets par la simple volonté de son esprit. Ce pouvoir qui l’écœurait tout autant que son être. Et pourtant, il était une époque où elle souhaitait réellement apprendre à le maîtriser. Maintenant, tout ce qu’elle voulait, c’était l’oublier. L’enfouir au plus profond de son être jusqu’à ce qu’il disparaisse, et qu’elle puisse devenir la jeune femme normale qu’elle avait de maintes fois rêvé d’être.

“Je t’ai déjà dit plusieurs fois de mettre un gilet, Harlow !” lui cria son patron depuis son bureau dont la porte était grande ouverte et d’où il avait une vie impeccable sur les vestiaires. Tatiana souffla d’exaspération. Et alors, elle avait un tatouage, qu’est-ce que cela pouvait bien faire aux clients. Il n’était peut-être pas fait de la même manière dont on faisait les tatouages de nos jours, néanmoins ça en restait un. “Personne a envie de voir cette merde sur ton dos.” Tatiana avait beau aimé son boulot, elle ne pouvait supporter son patron. Mais c’était le seul établissement où ils avaient accepté de la prendre et elle tenait trop à son travail. D’autant plus que c’était également sa seule source de revenus. Une de ses collègues lui tendit un gilet noir, un sourire compatissant ancré sur le visage. Tatiana la remercia d’un hochement de tête, enfilant nerveusement le gilet. Concentre-toi, Tatiana, concentre-toi, se répétait-elle intérieurement pour ne pas laisser la colère l’envahir. Ses émotions et ses sentiments n’étaient autre qu’un piège dans lequel il était trop facile de tomber pour la jeune inhumaine. Soufflant un bon coup, elle sortit des vestiaires et se dirigea vers le comptoir.

Seulement une dizaine de minutes s’était écoulée avant que son patron ne sorte de son bureau. Il vint se poster derrière le comptoir, à peine à deux mètres de la jeune femme qui essayait de faire son travail correctement. Mais comment pouvait-elle le faire alors que l’homme traînait dans ses pattes, la gênant à chaque déplacement. “Vous me gênez, patron.” dit-elle alors qu’elle faisait le cappuccino d’un client. Celui-ci se contenta d’hausser les épaules. Il resta encore une petite dizaine de secondes avant de donner une tape dans le bas du dos à Tatiana. “Souris pour les clients, t’crois qu’ils ont envie d’voir une gueule d’enterrement. Fais leur un petit show avec ton plus beau sourire et ta voix sensuelle.” lui murmura-t-il dans l’oreille, l’air à la fois sérieux et amusé, avant de repartir vers son bureau. La main de Tatiana s’était renfermée sur le gobelet qu’elle tenait, ne semblant se rendre compte de la chaleur de la boisson. Ce ne fut que lorsque le client l’interpella, impatient, qu’elle reposa vivement le gobelet sur le comptoir. Elle regarda sa main, rouge de brûlure. Même si elle n’avait aucune marque, ça lui faisait un mal de chien. Le client s’en moqua guère et il prit sa boisson avant de partir sans un au revoir. “Ça te tuerais d’être poli, ducon.” murmura-t-elle, jetant un regard haineux vers la porte.

Elle reporta son regard vers sa main. Elle ne put empêcher une grimace de venir se former sur son visage à cause de la douleur. “Lizzy, tu peux m’remplacer deux minutes s’il te plaît.” Il fallait qu’elle aille au moins passer de l’eau dessus, histoire de calmer l’irritation. À peine sa paume de main touchait quelque chose que la douleur s’intensifiait. “Désolée, je peux pas, y’a trop de monde.” Les aléas de n’être que deux serveuses au moment d’une des heures les plus intenses. Tatiana soupira, ravalant difficilement sa douleur. Les clients s’entassaient et elle ne pouvait pas les faire attendre plus longtemps où son patron n’allait pas être content. En soit, elle n’en avait rien à faire de l’humeur de l’homme, mais cela risquerait d’avoir des répercussions sur son salaire ou sur sa place. “Bienvenue à Coffee Cup, vous désirez ?” Tatiana se mit à faire la commande du client, essayant d’ignorer du mieux qu’elle pouvait la douleur dans sa main.

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MessageSujet: Re: you're cold and i burn ( alek + tatiana )   you're cold and i burn ( alek + tatiana ) EmptyLun 22 Fév - 3:00

Je me suis réveillé tôt ce matin. J’ai un vague souvenir de rêves agités. Ça m’apprendra à me coucher tard et à boire un peu trop d’alcool. Je n’ai pas de gueule de bois à proprement dit, juste un petit mal de crâne et l’affreuse impression de ne pas avoir dormir depuis des années. Je ne suis pas du genre à nécessité la consommation un café le matin, je peux généralement m’en passer et fonctionner à la perfection. Sauf qu’aujourd’hui, avec ce contexte de nuit de merde, j’ai quelque peu besoin d’aide extérieur. Je sors donc de mon hôtel, en ayant marre de fréquenter le resto de l’établissement. Ça aurait été plus simple pourtant de prendre mon breuvage directement là puis de remonter me coucher dans ma chambre. Sauf qu’en arrivant en ville il y a une semaine, j’ai vue ce petit café au coin de la rue. Je me dis que ce matin serait une bonne occasion de tester cet endroit. Ayant pour nom Coffee Cup, j’imagine qu’ils doivent faire un café descend. Quoique je ne suis pas difficile, celui que je prends à la maison ou au boulot étant du truc instantané en pot vraiment pas cher. Mon standard de qualité à ce niveau là est peu élevé.

J’entre donc dans le café, surpris par la file où le comptoir pour commander. L’endroit est bondé. C’est évident, vue l’heure combiné au fait qu’on est jeudi. Toutes ces personnes devant doivent avoir pour prochaine destination leur travail après leur achat matinal. Attendre ne me dérange pas, cela me donne l’occasion de scruter le menu au mur du fond. Il y a vraiment beaucoup de choix. Je décide d’y aller pour un simple café d’une sorte très commune avec une crème, sans sucre. Ma décision prise, il reste encore quelques clients à passer avant moi. Je sors donc mon cellulaire de ma poche et commence à répondre à certains textos que je n’ai pas encore eus le temps de lire avant maintenant. Il n’y en a que quatre, dont un de mon patron qui me demande de lui confirmer quand je serais de retour au travail. J’aurais du lui répondre avant. Je lui tape donc rapidement une réponse tout en surveillant la progression de la file. Je suis en vacance en théorie, mais l’équipe est en camp d’entraînement, ce qui signifie beaucoup de blessures potentiels. Je lui dis donc que lundi prochain je vais être de retour en ville. Je ne lui confirme pas d’heure, au cas où quelque chose me retarderait. Cela signifie du coup que demain je dois plier bagages et quitter New-York. J’hésite au moment d’envoyer le message texte. Je décide de fermer mon cellulaire, le gardant en brouillon. Je ne suis pas encore décidé, c’est bien ça le soucie. J’ai la conviction qu’il y a encore des choses que je dois accomplir avant de repartir chez moi. Mais, j’ignore quoi. Ce qui est très pratique.

La personne devant moi repars avec son café, avec une tête hargneuse. Je l’ignore, comme c’est enfin mon tour. M’avançant et souriant à la serveuse, j’ouvre la bouche pour lui donner ma commande mais tout en le faisant je remarque son fasciés souffrant. Instinctivement, je me mets à chercher le bobo. Rien ne me dit que se sera visible, mais je repère presque aussitôt sa main brûlée. Je suis tenté de l’agripper et de la soigner sur le champ, voyant à quel point ça lui fait mal. Mais il y a tellement de regards dans mon dos. Je prends donc le café qu’elle me tend, la payant puis la remerciant distraitement. Je ne quitte par contre pas les lieux. Je parviens à me trouver une place dans l’air d’à côté, comprenant quelques tables. Je bois mon café en silence, observant Tatiana (son nom est épinglé sur son tablier). Je déteste devoir rester à l’écart le temps que l’heure de pointe passe avant d’agir. Sauf que je ne peux pas la tirer par le bras et lui faire ça vite fait avant de foutre le camp. De un parce que ça prend une certaine délicatesse pour ajuster la dose d’énergie transmise. De deux parce que ce n’est pas discret, faisant toujours sursauter les gens à différent degré lorsque je les guéris. Certains cris de surprise, d’autres s’évanouissent sous le choc même. Si elle me tombe dans les bras, devant tout le monde, je vais me retrouver avec la police au cul. J’exagère, mais je ne peux vraiment pas faire ça maintenant!

Au bout, de plusieurs minutes, je n’en peux plus de la voir souffrir. Je me mords donc fortement le doigt dans ma bouche (il était là pour se faire ronger l’ongle). Je me lève donc, abandonnant un instant mon café à moitié dégusté et m’approchant du comptoir où la jeune femme s’active. Je ne sais pas comment l’aborder, mais je dois l’éloigner de cet attroupement de monde. Au moins la conduire à ma table si elle ne peut quitter le café. Je décide donc d’y aller assez directement :

-Tatiana, est-ce que je peux te parler deux minutes? Je lui dis en lui faisant signe de s’approcher.

J’ignore si elle va au minimum vouloir me parler. Je suis un inconnu après tout. S’il n’y avait pas eu tout ce monde, ça aurait été tellement plus simple! Je vais devoir improviser et la forcer à prendre un moment pour que je puisse la soulager parce que la brûlure me paressait assez grave. Je veux vraiment l’aider.
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MessageSujet: Re: you're cold and i burn ( alek + tatiana )   you're cold and i burn ( alek + tatiana ) EmptySam 27 Fév - 18:41

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Tatiana ne comprenait vraiment pas le système de fonctionnement de cet endroit. Uniquement deux serveuses travaillaient lorsque c’était l’heure de pointe, mais il y a en avait au moins quatre lorsque seuls une dizaine de clients à tout casser passer la porte en cinq heures. Silencieusement, Tatiana pestait contre son patron pour cet arrangement minable et qui l’empêchait d’aller se soigner. Mais elle gardait un faible sourire pour les clients, les servant l’un après l’autre, essayant d’empêcher les larmes de couler sur ses joues. Habituellement Tatiana résiste plutôt bien à la douleur. Mais les brûlures lui font horreur et lui rappellent la douleur qu’elle a ressenti lorsqu’ils lui ont marqué son dos. Et ça réussit, Tatiana sent une gêne dans son dos, à l’endroit exact de sa marque. Sans s’en rendre compte, elle ralentit ses mouvements, ne sachant plus ce qu’elle doit vraiment faire. « J’ai pas toute la journée, oh! » râla un client qui attendait depuis trois bonnes minutes son café. La jeune femme soupira. Les journées pouvaient être belles, le soleil brillant dehors et les oiseaux se posaient sur les arbres pour chanter un air mélodieux comme dans les livres. Mais les hommes venaient toujours gâcher le paysage avec leur mécontentement. Bien que ce métier plaisait à Tatiana, peut-être qu’elle devrait changer après tout.

L’heure de sa pause arriva bien plus vite qu’elle ne le pensait. Ce fut lorsqu’elle aperçut Hayden se rendre dans les vestiaires qu’elle s’en rendit compte. Tatiana allait enfin pouvoir faire quelque chose pour cette brûlure à la main. Celle-ci commençait à reprendre une couleur un peu moins rouge à certains endroits, mais la douleur n’était pas partie et à chaque minute qui passait elle la sentait envahir son bras. God, ce qu’une brûlure peut faire souffrir. « Tatiana, est-ce que je peux te parler deux minutes ? » Ladite Tatiana se retourna vivement vers le son de la voix, étonnée d’entendre une voix qu’elle ne connaissait pas l’appeler par son prénom. Elle dévisagea l’homme du regard sans réussir à savoir ce qu’il voulait. Tatiana n’était pas une fille qui se laissait faire, elle était sans arrêt sur ses gardes sans même s’en rendre compte la plupart du temps. « Pourquoi ? », lui répondit-elle très franchement, le ton un peu dur et froid. À cet instant, Hayden passa derrière, lui frôlant le dos du bout des doigts afin de lui indiquer qu’elle pouvait prendre sa pause. Se détournant de l’homme, elle se dirigea vers les vestiaires, où un petit lavabo trônait dans un coin de la pièce. Elle passa pendant plusieurs minutes de l’eau dessus, laissant la douleur partir. Mais le soulagement n’avait été que temporaire, puisqu’à peine sa main sortie de l’eau, la douleur revint. Tatiana eut même l’impression qu’elle était plus forte que tout à l’heure.

Grimaçant, elle essaya d’ouvrir son sac avec sa main valide, fouillant pour trouver son paquet de cigarettes et son briquet. Mais ce n’était définitivement pas chose facile avec une seule main. Au bout de quelques instants, elle laissa tomber, exaspérée. Elle quitta les vestiaires, croisant à nouveau l’homme qui l’avait interpellé. « T’es encore là toi ? Qu’est-ce que tu m’veux ? » lui lança-t-elle d’un ton méfiant. Cette homme ne lui inspirait pas confiance, mais peut-être était-ce le caractère douteux de Tatiana qui était trop en alerte. Quoiqu’il en soit, elle commençait à se sentir menacée, sans raison apparente pourtant. Et la douleur qui ne voulait pas se taire n’aidait en rien. Sentant qu’elle perdait complétement le contrôle de ses émotions et que les gobelets sur le comptoir se mettaient à trembler légèrement, Tatiana se précipita vers la sortie de secours menant à la petite ruelle derrière le bâtiment. Personne ne passait par là, c’était une impasse de toute manière. La nuit, il arrivait qu’un dealer y fasse business. Tatiana en avait acheté une fois, même si elle n’en était pas fière. Elle retira violemment le gilet qui lui gratta son tatouage et le jeta à quelques mètres. Celui-ci se mit à trembler et à s’élever dans les airs.
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MessageSujet: Re: you're cold and i burn ( alek + tatiana )   you're cold and i burn ( alek + tatiana ) EmptyDim 28 Fév - 15:26

Je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit polie et aimable avec moi, pas avec cette brûlure sur sa main. Mais j’avais espéré qu’au moins elle me laisse le temps de lui expliquer l’aide que je pouvais lui apporter. Son « pourquoi » hostile à pour effet de me figer. Je la regarde sans rien dire, dans l’espoir que mes muscles se libèrent de leur paralysie et que je puisse glisser un mot. Sauf que je n’ai pas le temps. Elle se volatile par une porte avec écrit dessus « employés seulement ». Je me sens stupide de ne pas avoir réagit plus tôt ou de l’avoir héler pour la retenir. Plus je tarde, plus elle va souffrir inutilement. Sauf que je ne peux tout de même pas la suivre et me glisser dans cette section interdite du café. Je soupire donc, prenant mon mal en patience. Je traine les pieds jusqu’à ma table, mais boude mon café (froid). J’attends là plusieurs minutes à réfléchir à un moyen de l’aborder sans passer pour un cinglé. Il y a davantage de chance pour que lui révéler que je suis un mutant la fasse flipper que pour qu’elle m’accueille les bras ouverts. Surtout avec cette mauvaise réputation que la Registration Act nous donne dans les médias depuis quelques mois. Et même avant cette loi. Si ça se trouve, elle déteste les mutants. Elle ne voudra pas m’écouter et encore moins me laisser la toucher. Si seulement je pouvais être ce genre de personne qui convainc n’importe qui juste en prononçant quelques mots. Je ne suis pas comme ça. Souvent, je manque d’assurance en m’exprimant et les gens le ressentent tout de suite. Ainsi, peu importe ce que je raconte, je ne suis pas pris au sérieux. J’aimerais vraiment pouvoir changer ça en cet instant et obtenir sans difficulté la confiance de Tatiana.

Lorsque je suis à moitié couché sur la table, à fixer les clients qui s’enchaînent toujours autant, je vois la porte des employés s’ouvrir sur la jeune femme blessée. Je me redresse d’un coup et me dirige à nouveau dans sa direction. Je ne sais toujours pas ce que je vais lui dire pour la convaincre, mais je n’ai plus de temps. Voilà ma deuxième et dernière chance. Elle me voit et me réponds à nouveau avec hostilité. J’anticipe le coup et tente de me concentrer pour ne pas perdre le focus de mon objectif. Sauf qu’elle me glisse entre les doigts à nouveau. Elle me contourne, sans me laisser le temps de verbaliser quoique se soit. Je me retiens de lui agripper un bras. Mauvaise façon de vouloir aider quelqu’un. Je la regarde prendre la sortie de secours du café. Tout son corps exprime sa douleur à présent et ça m’attriste davantage. Je me dirige à sa suite, espérant qu’elle ne m’a pas semé dans sa précipitation à quitter son lieu de travail. Une fois dehors dans cette petite ruelle, je la vois retirer son gilet et le jeter à bout de bras. Sauf qu’il ne retombe pas au sol. Il reste dans les airs et s’élève tout doucement. Je réalise alors qu’elle est une mutante également. Sauf que je ne dois pas crier victoire, rien ne me prouve que de ce fait elle va me laisser la soigner. Je m’approche doucement, pour ne pas lui faire peur. J’inspire profondément et tente quelque chose :

-Écoutez, je ne veux pas vous faire peur ou passer pour un harceleur. Mais, j’ai vu votre brûlure à la main. Je peux vous aidez. Je suis un mutant moi aussi.

Je préfère y aller avec l’honnêteté. Il ne faut surtout pas qu’elle se sente menacer par le fait que je vois ce vêtement se balader tranquillement dans les airs. Même si je ne suis pas très fan de crier ma vraie nature sur tous les toits, je me sentais obliger de le faire pour avoir une chance minime de la convaincre de m’écouter. Si seulement mon pouvoir fonctionnait à distance. Cette histoire serait réglée depuis longtemps. J’ose un autre pas en sa direction :

-Je peux vous guérir, je persiste en m’arrêtant de nouveau, la sentant tendue.

J’espère sincèrement qu’elle va me croire.
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MessageSujet: Re: you're cold and i burn ( alek + tatiana )   you're cold and i burn ( alek + tatiana ) EmptyLun 29 Fév - 13:09

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Tatiana essayait de se concentrer sur le gilet, elle voulait qu’il se repose au sol et qu’il arrête de faire des siennes en suivant ses émotions. Mais elle n’y arrivait pas. Pourquoi rien n’était jamais facile ? La porte s’ouvrit et la jeune femme se retourna en sursautant. Dans sa surprise, le gilet se dirigea violemment vers la personne, la fouettant au visage, pour finalement retombé sur le sol. Tatiana se dépêcha de le ramasser et de le tenir fermement dans ses bras, honteuse. Déjà qu’elle n’assumait pas son pouvoir, ce n’était pas pour le montrer à des inconnus. Des inconnus qui apparemment ne pouvaient pas la laisser tranquille. « Mais c’est pas possible. » souffla-t-elle, exaspérée de voir toujours ce même homme. Il ne voulait pas la lâcher un peu, bon sang. Et puis, Tatiana se mit à avoir peur. Elle avait entendu parler du Registration Act, peut-être faisait-il partie de ceux qui voulaient contrôler les personnes avec des capacités comme elle, peut-être qu’il était ici parce qu’il savait qu’elle avait des pouvoirs - ce qui était sûr à présent - et qu’elle ne s’était pas enregistrée en tant que telle. Mais lorsque le jeune homme ouvrit la bouche et lui affirma qu’il était également un mutant, Tatiana recula.

Peut-être qu’au final, ça aurait été mieux s’il avait été quelqu’un du Parti Collectif. « J’suis pas une mutante. » dit-elle avec une once de dégoût dans sa voix. Cela faisait bien plusieurs mois qu’elle n’avait plus fait face à un mutant et la dernière fois ne s’était pas véritablement bien déroulée. « J’ai pas besoin d’aide. » Tatiana refusait qu’on l’aide, elle voyait ça comme un gage, comme du chantage. Elle était tellement habituée à l’échange toute sa vie qu’elle ne pensait pas une seule seconde les hommes capable de faire quelque chose sans autre chose en retour. C’était inconcevable pour elle, et elle ne voulait rien devoir aux autres, alors elle refusait la plupart du temps toute aide, même lorsque celle-ci venait de ses amies. Mais ses yeux humides de douleur trahissaient Tatiana. Elle baissa le regard vers sa main tremblante. « Vous croyez vraiment que parce que vous êtes soi-disant un mutant et que vous croyez que je le suis aussi, je vais me jeter dans vos bras ? » Tatiana fait un pas de plus en arrière, regardant à nouveau l’homme avec un regard à la fois arrogant et apeuré. Elle cacha sa main derrière son dos, hors de sa vue, comme si cela lui enlèverait la douleur. « Ça devrait pas exister ce genre de personnes. Parce que vous avez des pouvoirs ne vous rend pas spéciaux. Vous êtes tous aussi dégoutants que moi. » Tatiana ne savait même pas pourquoi elle lui parlait de ça et de son dégoût de soi-même. Peut-être bien que cela faisait trop longtemps qu’elle n’avait pas parlé avec un mutant, une personne qui pouvait ressentir ce qu’elle ressentait.

Elle se retourna, montrant son dos à l’homme. Pestant contre sa main, elle essuya du bout des doigts ses yeux humides. Elle enfila le gilet. « Pourquoi vous voulez m’aider ? » Tatiana n’était généralement pas paranoïaque, mais toutes sortes d’idées fusaient dans son esprit. C’était une drôle de coïncidence tout de même, qu’il soit là le jour où elle se brûle, qu’il soit un mutant et qu’il ne semble pas le moins du monde surprit qu’elle aussi possède un pouvoir. Peut-être qu’il était envoyé pour la surveiller, que ce soit par le Parti Collectif ou par l’Institut Xavier. Tatiana se frappa le crâne du poing. Bullshit. Elle devenait dingue. Peut-être que cet homme cherchait véritablement juste à l’aider, sans rien en retour. Mais Tatiana avait vraiment du mal à se faire à l’idée que c’était réellement possible et le cas ici. Alors elle se retourna à nouveau vers lui et croisa ses bras sur sa poitrine, grimaçant discrètement lorsque sa paume brûlée frotta contre ses vêtements.
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MessageSujet: Re: you're cold and i burn ( alek + tatiana )   you're cold and i burn ( alek + tatiana ) EmptyMar 1 Mar - 0:32

Je reçois le gilet en plein dans les yeux, ce qui me fait perdre mes moyens, disons. Il se retira de mon visage sans que j’aie à le retirer, puis je cligne longuement des paupières comme pour enlever cette impression désagréable dans mes yeux. Comme lorsqu’on se met le doigt dans l’œil et que votre globe oculaire fait des siennes par la suite. Le grattement finis par s’estomper et je réalise comment distrait j’ai été vis-à-vis d’elle durant mon combat avec moi-même. Elle tempête et se torture, se convainquant que je suis un danger plutôt qu’un bon samaritain. Mais pourquoi tout le monde réagit toujours comme ça? Est-ce que c’est ma tronche qui leur fou la trouille? Ou c’est juste la société dans laquelle on vit qui rend toute personne allergique à la bonté. Je combats ma conscience pour qu’elle arrête de divaguer en ce sens et je me concentre sur Tatiana. Elle est vraiment à bout de nerfs et de ressources. Il semble que sa vie a été remplie de tourments qui refont tous surface à tour de rôle présentement. Elle refuse catégoriquement mon aide. Et je ne fais rien pour l’en dissuader. Lorsque je tente de placer un mot, je me ravise et alors elle enchaîne devant mon ouverture. Mon silence doit être pire à supporter que de nier ses dires. Sauf que j’ignore pourquoi, j’ai simplement envie de la laisser se défouler. Elle traverse une crise présentement et la confronter mettrait de l’huile sur le feu. Non? Je l’écoute donc, en me contentant de secouer négativement la tête à la mention de moi, désirant qu’elle me tombe dans les bras. Je n’ai même pas songé au fait qu’elle est attirante. J’étais tellement focalisé sur ma mission de secours que les traits de son visage ne me sont apparues ni beaux, ni laids. Je ne saurais comment dire. C’est comme si mon jugement ou mes goûts personnels avaient été supplanté par mon désir de lui apporter assistance. J’ai remarqué son apparence, mais pas comme un gars regarde une belle fille. Juste comme comment un pompier localise la personne à sortir des flammes. C’est très bizarre plus j’y réfléchis. Mais, je divague encore! Je dois garder le focus. Non, je dois intervenir. Elle a les bras croisé et me regarde. Je suis trop resté sans réagir :

-Avoir des pouvoirs ne me donne aucun droit. Je ne le fais ni pour l’argent, ni pour la gloire, ni pour une quelconque faveur de votre pars. Je suis simplement venue me chercher un café et j’ai vue votre main. Et ça été plus fort que moi, j’ai voulu arrêter votre souffrance. Je ne réfléchis pas quand ça m’arrive. Je n’ai pas pensé à comment vous auriez pu me percevoir. Je suis vraiment désolé, je ne vous embêterais plus. Promis.

Je regrette d’avoir dit ça. Pourquoi j’ai dis ça? Je veux l’aider, je ne veux pas repartir en sachant que quelqu’un souffre inutilement et que je n’ai pas tenté de l’apaiser. Pourquoi est-ce que je renonce au juste? Ah. Je vois. C’est parce que je comprends ce qu’elle ressent. À propos de sa mutation. Infiniment triste d’un coup, je suis incapable de tenir ma promesse et de la quitter à cet instant. Je lève plutôt un regard scintillant de larmes naissantes sur elle. Je ne pensais pas que ça aurait été me chercher à ce point. Je sens alors le besoin de clarifier mon état :

-J’ai longtemps pensé comme ça. Que j’étais anormal. Une aberration parmi tant de personnes saines. Et malgré cela, je voulais les soigner et les aider. J’imagine que c’est parce que je voulais qu’elles m’acceptent. Même si aucune ne savait pour moi. Je leur donnais tout de moi, sans jamais sentir que ça suffisait. La différence était encore là. Être marginal n’est pas facile, mais avais-je vraiment le choix ? Ce n’est pas comme adopter un style vestimentaire hors norme ou être le nouveau dans une école. On ne peut pas changer ça pour se confondre à la masse. Bref, je divague. Encore désolé.

Je soupire misérablement devant mon échec et me retourne. J’ai du mal à faire les premiers pas pour m’éloigner, mais au bout du deuxième, la chose me semblait déjà moins pénible. Même si je sentais que j’allais regretter ce moment très longtemps, je ne pouvais pas la forcer si elle refusait mon aide. Je ne peux pas sauver tout le monde.
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MessageSujet: Re: you're cold and i burn ( alek + tatiana )   you're cold and i burn ( alek + tatiana ) EmptyLun 21 Mar - 20:18

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Sur ses craintes, Tatiana fixait l’homme en face d’elle. Elle n’arrivait jamais à discerner les gens et cela ne faisait que renforcer ses doutes et sa paranoïa, il faut le dire. Elle sentait qu’elle perdait son calme devant l’homme, qu’elle en disait beaucoup trop, qu’elle en montrait beaucoup trop. Et pourtant, elle n’arrivait pas à arrêter de gesticuler et de parler. Comme si c’était plus fort qu’elle. Elle ne sait rien de cet homme, à part qu’il est un mutant. Et encore, elle n’a - du moins pas encore - rien de concret pour le prouver. Et pourtant, elle aurait pu s’en aller ou le faire mettre dehors à plusieurs reprises, mais au lieu de cela, elle l’a laissé le suivre, elle lui a montré - même si ce n’était pas intentionnel - ses pouvoirs et lui dévoile ses pensées. Peut-être que c’est ça son pouvoir, peut-être que les personnes ne peuvent pas lui échapper. Tatiana leva les yeux au ciel, alors que l’homme se mit enfin à parler après le monologue rempli d’animosité et d’incertitudes de la jeune inhumaine.

Elle l’écouta, analysant chacun de ses mots, sa façon de s’exprimer et ses gestes. Pour une fois, elle restait calme, elle relâcha de quelque peu sa garde pour se focaliser sur ce qu’il avait à dire. Sûrement que c’était intéressant, surement qu’il allait se trahir à un moment donné et Tatiana pourrait savoir ce qui se passe, car pour l’instant, ça lui échappait totalement. Elle avait l’impression que la situation lui glissait entre les doigts, comme de l’eau, sans qu’elle ne puisse la maintenir, sans qu’elle ne puisse la contrôler comme elle pouvait contrôler les objets, et il faut dire que cela l’énervait légèrement. Ses premiers mots furent un peu difficile à comprendre pour Tatiana, elle n’arrivait pas à en saisir le sens, à le comprendre. Ce n’était pas quelque chose d’habituel pour elle, d’aider les autres sans rien en retour, et elle avait encore des efforts à faire avant de se faire à cette idée. Mais ses mots qui suivirent lui allèrent droit au cœur, elle pouvait complétement relater à ce qu’il disait. C’était presque comme s’il lisait à l’intérieur d’elle. Ressentait-il vraiment la même chose qu’elle ?

Tatiana baissa la tête, et vint se gratter nerveusement la nuque de la main. « J’avoue que… » Elle se racla la gorge, enlevant cette gêne qu’elle ressentait et qui bloquait sa voix. « J’avoue que je comprend pas très bien ça… Le fait de vouloir aider des gens, sans rien en retour, juste pour le fait de les aider. Ça me dépasse complétement j’crois. » Et même si, au fond d’elle, Tatiana était toujours sur ses gardes, avec ses bras croisées sur la poitrine, elle fit deux pas en direction de l’homme. « Mais… On va dire que je vous crois. C’est quoi votre nom ? » Avec tout ce qui se passait, Tatiana en avait presque oublié sa douleur à la main. Celle-ci était devenue si présente qu’elle avait l’impression qu’elle faisait part d’elle maintenant, elle n’y faisait plus attention. Mais lorsqu’elle reporta enfin son attention dessus - car après, c’était la cause de tout ça - elle se crispa. La brûlure redevint plus forte, comme si elle avait dormi pendant ces quelques minutes qui s’étaient passé. « Comment ça, vous pouvez aider les gens ? Vous voulez dire que vous enlevez la douleur ? » Tatiana haussa un sourcil, souhaitant en savoir un peu plus sur ce mutant. « Vous prenez la douleur pour vous ou ça s’passe comment ? » Si c’est ça, il doit être un peu masochiste sur les bords, pensa Tatiana. Qui voudrait aider les gens en enlever leur douleur pour la prendre, franchement ?
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MessageSujet: Re: you're cold and i burn ( alek + tatiana )   you're cold and i burn ( alek + tatiana ) EmptyMar 22 Mar - 2:04

J’avais espoir qu’elle s’ouvre à moi. Que sa curiosité l’emporte. Qu’elle ose considérer, même très faiblement, la possibilité de mon aide. Je m’apprêtais à partir, j’avais même fais quelques pas en sens opposé. Lorsqu’elle se met à parler. Je m’arrête d’abord simplement, attendant de voir. Tatiana me dit qu’elle comprend la notion de venir en aide à une autre personne, mais que ça lui échappait. Je me retourne pour lui faire face. Elle a tout comprit. La jeune femme vient de saisir le dilemme contre lequel je me suis longtemps battu. Mon instinct naturel étant de porter assistance, mais sans en saisir avec ma logique la raison. Pourquoi avais-je ce besoin? J’ai finis par en déduire, au bout de plusieurs années à retourner la question dans tous les sens, que ça fait simplement partie de ma mutation. Pour survivre, je dois transmettre impérativement l’énergie que mon corps produit en trop. Ainsi, cela fait partie de ma programmation d’éviter d’être dans cette situation compromettante. Ma constitution est donc telle que je ressens le besoin de donner. Comme mon énergie est bienfaisante, cela a finit par être interprété par moi et par les autres comme un moyen d’aider. Pour les ceux qui consacrent leur vie à ce genre de choses, qu’ils soient humains ou mutants, j’ignore ce qui les motivent à le faire. Mais moi, c’est ça. J’ai beau essayé de combattre ce que je suis, ça ne me cause que de la souffrance en bout de ligne. J’ai donc appris à ne pas ignorer mes pulsions de bon samaritain. Par contre, quelques fois ça me joue des tours. Comme maintenant. Elle me demande mon nom. J’ai un petit sourire, retrouvant espoir quelque peu. J’évite de remuer le moindre muscle, au cas où elle le prendrait mal. Je lui réponds simplement :

-Je suis Alek.

Je la regarde ensuite. Elle semble plus calme, plus apaisé d’un coup. J’ignore si j’y suis pour quelque chose ou elle à tout simplement retrouver la maîtrise de ses émotions. Je peux comprendre son bouleversement. Je suis arrivé à l’improviste alors qu’elle souffrait, en me présentant comme le type pouvant la délivrer de son mal. J’aurais du agir autrement, mais j’ai beau y réfléchir à cet instant, je ne vois pas par quel autre moyen j’aurais pu m’y prendre pour ne pas lui créer de la méfiance. Il faut que j’avance vers l’avant à ses côtés à présent. Elle me demande comment je procède pour soigner. Je dois saisir cette ouverture pour changer l’opinion qu’elle a de moi. Mes paroles sont calmes et je tente de les exprimer le plus clairement possible, même si le sujet n’est pas simple à la base :

-Ma mutation consiste en la production d’une énergie aux propriétés bénéfiques pour les êtres vivants. En gros, oui je peux enlever la douleur. Mais pas en l’absorbant. Si je pose ma main sur ta blessure et que je te transmets de mon énergie, cela va accélérer le processus naturel de guérison de ta peau et la brûlure va disparaître entièrement en quelques secondes. Je ne soigne pas les gens, je les rends plus fort. Je pourrais, en plus de guérir ta main, la rendre si résistante que plus rien ne pourrait la blesser dans l’avenir. Ce n’est pas permanent évidemment, mais ça dure quelques jours si j’applique la bonne quantité d’énergie. J’avoue que ce n’est pas très évident à comprendre. Mais, si tu as des questions, je t’en pris pose les moi. Je ne te ferais rien sans ton consentement. Et comme mon pouvoir ne fonctionne que si je te touche directement, tu n’as pas à craindre que je te le fasse à ton insu. Je ne veux pas forcer les gens. Je comprendrais si tu me disais non. Mais, si ça peut te rassurer, j’ai une parfaite maîtrise du processus. J’ai passé des années à travailler dessus. Rien de mal ne peut t’arriver.

Je lui souris doucement. Je ne veux pas l’effrayer davantage. Honnêtement, je ne peux pas lui faire de mal. Que se soit avec ma mutation ou avec autre chose. Je n’arrive même pas à frapper une personne sans me casser la main en retour. Et contrairement à ce que je fais aux gens, je ne peux pas me guérir moi-même. Alors, la rémission est encore plus chiante à endurer.
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