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 Confronter le passé [Daniel & Reine]

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MessageSujet: Confronter le passé [Daniel & Reine]   Confronter le passé [Daniel & Reine] EmptySam 9 Avr - 0:06

Je fixe le mur du fond. Une pile de boîtes encombre la pièce. Je déteste déménager. L'appartement en entier est sans dessus dessous. Il me manque encore la majorité du mobilier, faisant en sorte que je dors  sur une collection de couvertures ayant appartenu à ma grand-mère ou ma mère. Peu importe le nombre de couvertures que j’empile l'une sur l'autre, le plancher est toujours aussi dur dans mon dos. Je suis donc courbaturé depuis deux jours. Je ne sais pas quelle boîte ouvrir en premier. Quelle pièce garnir de mes vieilleries avant une autre. J'ai déjà fais une bonne partie de la chambre de bain hier. L'immense boîte pour la cuisine est éventrée, la moitié de son contenu traînant sur le comptoir. Mes vêtements propres forment une pile éparse dans un coin de ce que je planifie être ma chambre. Je ne cesse de soupirer en entrant dans la pièce, découragé du désordre. Le pire je pense, c'est le salon où je me trouve en ce moment. La grande majorité des boîtes s'y trouvent. J'ai sans cesse peur que celles du haut ne se sentent suicidaires à cause de l'altitude et font le grand plongeon. Je suis donc obsédé par leur surveillance. Pour l'instant, je ne peux pas encore les ouvrir. Je dois attendre que le dernier voyage de mes meubles n'arrivent. Et ce ne sera pas avant demain après-midi. Comment je vais tenir jusque là? Ma santé mentale étant déjà précaire, je crains le pire. Mais bon, pas de panique, je gère. J'inspire profondément. J'expire en émettant un sifflement nerveux.

À mon dernier déménagement, c'était Félix qui gérait la situation. Non, stop. Ni pense même pas! Si tu penses à lui, là tu vas vraiment faire une crise de panique ma fille! Je tente de me débarrasser de son image. J'y parviens en courant vers la boîte de produits nettoyants que j'avais commencé à dégarnir hier. Je plonge mes mains à l'intérieur et commence à faire un tri à tâtons avant de finalement tout sortir du carton. Je viens de foutre un beau bordel. Mais ça me distrait. Je fais l'inventaire des items deux fois. La seconde fois parce que je me suis perdu en cours de route. Voyant que la tâche ne suffit plus à maintenir mon esprit occupé, je me jette dans un dernier espoir sur sa voisine. Cette boîte contient une infime partie de mon matériel d'artiste. Le voir et en toucher les différents composants me ramène un peu de calme. Toutefois, il me confronte aussi aux fantômes de mon passé. Aux souvenirs de cette période de ma vie où je me considérais heureuse parce qu'aimer par quelqu'un d'autre que mes parents. J'avais tord de mettre tous mes œufs dans le même panier. Ma psychologue de l'époque avait raison, mon seul ancrage émotionnel a été Félix durant tellement d'année. Je ne voyais que lui, ne pensais qu'à lui. J'aurais eu beau profiter de la confiance qu'il me donnait en moi-même pour sociabiliser plus. Mais non, je le pensais éternel. Et me voilà prise dans cette torture mentale à nouveau. Je ne me suis jamais vraiment remise de notre divorce. Comment j'aurais pu, je n'avais personne d'autre pour l'oublier. J'avais tord de le voir comme mon protecteur. Sa seule présence dans ma vie n'a fait que m'handicaper davantage.

Je sens une noirceur croître en moi. La colère issue de ce conflit entre moi et mon ex-mari. Elle s'étend rapidement à tout mon corps, me rendant crispée et tremblante. Je garde la tête baissée un moment sur mes pots de peinture acrylique. Il n'y a que les couleurs primaires que j'ai extirpé de la boîte, mais mes yeux fixent le magenta avec des envies de destruction. Je suis en colère contre ma propre idiotie. Contre ma naïveté de nous avoir imaginé à jamais ensemble. Des insultes montent de ma gorge mais sont bloqués par ma mâchoire resserrée tel un étau. Aucun son ne pourra s'en échapper, même pas un cri de rage. Il finit par y avoir des points noirs dans mon champ de vision à force de fixer le pot. La suite se passe beaucoup trop vite pour que je la saisisse du premier coup. Ma main droite se referme sur le magenta et dans mon bras, une force exagérée projette la peinture à l'autre bout du salon. Je fixe toujours le pot qui fonce droit vers le mur du fond. Sauf qu'il est arrêté dans sa trajectoire. Il se cogne durement sur quelque chose d'invisible et retombe en ricochait sur le plancher. La force de l'impact brise le couvercle de plastique, rejetant le contenu rouge en éclaboussures. L'une de ces dernières se colle à quelque chose que je ne vois pas. On aurait presque dit que la peinture est en lévitation. Mais en fait, elle a trouvé une victime autre que le plancher de bois. Mes yeux deviennent ronds en réalisant qu'il s'agit d'un genou et d'un mollet d'être humain. Le reste du corps est toujours transparent, mais cette partie là est magenta. Je tombe sur les fesses puis me précipite en courant vers la salle de bain, seule pièce de l'appartement contenant un loquet. Je m'y enferme en catastrophe, m'écroulant au sol au moment de verrouiller la porte. Je me glisse prestement jusqu'à la baignoire où mon dos entre en contact avec sa surface froide. Je recommence à respirer, réalisant seulement maintenant que je retenais mon souffle. Je viens d'éclabousser de peinture un fantôme. Cet appartement est hanté. Dans quel merde je me suis fourré en quittant ma maison à Montréal. Je réalise tout en cachant mon visage avec mes mains, que les fantômes, ben ça ne peu pas se prendre des pots de peinture sur la gueule. Je relève la tête, ne sachant plus à quoi j'ai à faire. Et si s'était un qui. Si, je dis bien si, si j'avais affaire à un genre de mutant. Sentant que je vais le regretter, j'élève la voix :

-Allô? Je parviens uniquement à articuler en français avec une voix enrouée par le stress.

Va-t-il me répondre? Si oui, je fais quoi? Est-il partie? Si non, je fais quoi? Je suis vraiment dans la merde dans tous les cas.
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MessageSujet: Re: Confronter le passé [Daniel & Reine]   Confronter le passé [Daniel & Reine] EmptyVen 15 Avr - 12:29




LA douleur, c'est tout ce que j'ai en tête dans les quelques instants qui suivent le vol de courte durée de ce pot de peinture. Bonne arme contondante quand on y pense, surtout lorsque le pot est encore pleins. Il y a même une petite poignée toute magnifique pour frappé avec, dans une motion de circulaire avec la gravité et tout ça. Où pour le lancé. Ouais, pour le lancé surtout. Dans le ventre d'un pauvre homme comme moi. Douleur, c'est vraiment pas tout ce qui me passe par la tête. J'ai du retenir pas mal mon œsophage pour pas rendre mon burritos matinale, le gout revient presque sur ma langue en ce moment, avec des petits ajouts de tout ce qui passe dans mon estomac. Délicieux. Je me ferais presque rire si je n'avais pas envie de me roulé en petite boule sur le planché et de m'y laissé mourir. Elle avait quoi cette femme à balancé des objets comme ça sur les gens, bon je n'étais pas vraiment là mais quand même, faut faire attention dans les vies. On sais jamais quand un être qui n'existe pas se trouve devant vous, dans votre appartement... Dans vos truc... Ouais, j'étais un peu à blâmer sur celle-là. Non, c'était elle qui se défoulait comme une sauvage. Un pot de peinture, quelle idées. Je lui ferais savoir de quel bois je me chauffe... Dès que j'arrête de mourir.

Je redresse mon visage après quelque seconde de douleur intense, bien sûr elle n'est plus là. En plus d'être sauvage, elle est lâche. Peur d'affronté ma colère et mon courroux. Je le sentait en passant la porte que cet endroit ne m'apporterais rien de bon, les boites multiples encore toute fermé et monté comme de grandes tours brunes était un second indice pour affirmé la situation précaire et instable de cette endroit. Enfin, instable, je ne peux pas vraiment jugé sur ce genre de critère. Trois appartement en deux jours, un records pour moi. Je secouais légèrement mon corps pour m'aider à digérer la douleur et recentré mes idées. Premier objectif, retrouver cette dangereuse criminelle du pot, deuxième objectif, lui... faire comprendre que ça ce fait pas ce genre de chose... La violence n'était pas vraiment mon fort, je préfère à tout les coups crié et débattre inutilement avec des mots juvéniles et des insultes inventives. Et quand je dit inventives, je veux dires que personne ne comprends. J'avance d'un pas, vérifiant que ma jambe qui tremblotte ne me laisseras pas tombé complètement si je part dans une recherche approfondie de l'appartement. Elle me semble assez forte pour continuer, quoi que mon ventre me déteste encore, et ce fortement. Il me crie de fuir, la peur de prendre un autre pot en plein dedans lui étant insupportable.  Toutes les portes sont ouvertes, personnes ne se trouve dans la chambre... dans la cuisine il n'y a rien et le salon est évidemment vide à part le mont boite de carton. Étrange composition quand même. Dormir sous ce genre de truc, j'aurais bien trop peur de devenir ToutankaDanniel. Ensevelie sous une pyramide de boite au diverse contenue... me manquerait que les chats. Avait-elle vraiment fuit? Elle ne me voyait pas, non? Ignorant bêtement l'énorme tache rouge sur mon pantalon je me demandait si elle n'avait pas tout simplement prit un congé de ce mausolée de carton. Probable, un endroit triste ne plaisait à personne. Il reste plus que cette porte fermé, j'imagine que c'est la toilette. Enfin, j'imagine qu'on trouve une toilette dans chaque appartement et c'est la seule pièce que je n'ai pas encore vue, mes réflexions sont très lente aujourd'hui et la douleur n'aide aucunement. Ma main s'arrête sur la poignée, une voix m’empêchant de la tourné. Au début je suis simplement surpris par le mot, je devais tout de même m'y attendent qu'elle n'est pas quitté ça demeure, et puis je me rends compte du plus étrange. C'est en français.

Oui..." ma voix doit faire peine en entendre, je n'ai pas dit un mot depuis quelques jours déjà, j'essaie de me tenir le plus bas possible. Évité les ennuis. Ce genre d’ennuis en particulier. Les contacts sociale me laisse toujours essoufflé, un goût de déjà vue me remplie les cavités orales. Je mâche ma salive, où ce qui en reste, essayant d'éclaircir un peu mon timbre. Oui?"
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MessageSujet: Re: Confronter le passé [Daniel & Reine]   Confronter le passé [Daniel & Reine] EmptySam 16 Avr - 3:33

Je ne saisis toujours pas ce que m’arrive. Il y a une autre personne que moi dans mon  nouvel appartement. Une personne que je ne vois pas et dont j’ignore depuis combien de temps elle m’épis de la sorte à cause de son camouflage. Je cherche des yeux une cigarette. Le stress de cette situation me donne envie de fumer. Sauf qu’évidemment, il n’y a pas de tabac dans cette petite pièce pour soulager mon envie. Je porte donc mon index droit à ma bouche comme solution de rechange et commence à mâchouiller nerveusement mon ongle. Je suis toujours assise au sol, dans l’attente d’un signe que je peux sortir. Ou pas. Le loquet à la porte ne me rassure pas vraiment, même s’il me garantie une minuscule protection contre une intrusion. Rien n’empêchera au « fantôme » d’enfoncer la porte s’il désire vraiment me faire du mal, lui qui est semble t-il parfaitement matériel. Mon angoisse décuple lorsque je prends la parole. Je ne sais pas comment gérer une situation comme celle-ci. Je suis au courant des étrangetés de ce monde grâce à des gens comme Hulk qu’on voit à la télévision de temps à autre. Mais je n’ai jamais confronté le surnaturel directement. Pour moi, ça ne se passe que dans les films ce genre d’aventure. Je me sens en terrain glissant, face à une nouveauté qui me perturbe. Je déteste plonger dans l’inconnu. Cela me met toujours dans une fâcheuse position. Je ne sais jamais comment réagir. Je fais quoi face à une personne que je ne peux pas voir?

En m’attaquant à l’ongle de mon pouce, je perçois un murmure. Je me fige aussitôt. Je tends l’oreille avec nervosité. Est-ce que je deviens complètement folle où bien on vient de parler? La voix s’élève à nouveau, plus clairement. Il s’agit d’un mot français bien commun. Une réponse à mon « Allô » en fait. On vient de me répondre « Oui ». Je suis surprise davantage qu’effrayé. L’accent aussi. Même si la voix est grinçante, l’accent est palpable. Il ne s’agit pas d’une prononciation anglo-saxonne de la langue de Molière ou d’un accent originaire de France. Il s’agit d’une manière de parler québécoise. Mon accent à moi est très semblable, bien que certaine touche de mon pays d’origine demeure à cause de l’héritage de mes parents français. Je me sens donc interpellé plus que menacer. Je me redresse et me penche un peu vers l’avant, comme dans l’attente d’une suite de sa part. Rien ne vient et j’en comprends que c’est mon tour de réagir. Il est juste derrière la porte d’après ce que je comprends. Je ne m’en approche pas, au cas où en plus d’être invisible il pouvait transpercer la matière et m’agripper. Garder cette distance entre nous me semble essentiel. J’ouvre la bouche, mais la referme aussitôt. Un instant, je lui réponds quoi au juste? Je n’ai pas la moindre idée de phrase à lui dire. Je décide donc de lui poser la seule question qui vibre assez fort dans mon esprit embrumé pour que je la saisisse :

-Tu es Québécois? Je lui demande en français en tentant de projeter ma voix pour qu’elle traverse la porte.

Hors, j’entends encore un murmure alors que j’avais l’impression de produire un cri. Ma voix n’a pas l’habitude de s’élever au dessus des autres. Je semble de toute façon physiquement incapable de hurler. J’ai déjà crié et tout, mais à cause d’un sursaut ou parce que j’avais très peur. Sinon, ma voix résonne avec sa délicatesse habituelle, ne dérogeant jamais de son intonation discrète. On m’oblige d’ailleurs souvent à répéter à cause de cela et c’est une chose que je déteste. Je préfère souvent laisser tomber que de devoir tout reformuler. J’espère qu’il m’a comprit. Sinon, je vais ravaler mon commentaire comme si souvent. J’ose me déplier les jambes. Le savoir identifiable comme étant un confrère canadien me rassure un peu. Il prend une couleur dans mon esprit, me permettant d’effacer légèrement la tache de peinture sur sa jambe, seule image que j’ai de lui pour l’instant. Connaître un aspect de lui me permet de me faire une image de son visage dans ma tête. Un homme québécois. C’est déjà un bon début. Je me sens obligé d’ajouter quelque chose, bien que je ne pense pas que ça soit vraiment sain pour mon état mental. Adopter le français comme langue d’expression est devenu clair entre nous, je lui demande donc :

-Tu es là pour me faire du mal?

Je déglutie. Je dois savoir malgré tout. S’il a l’intention de me tuer, si c’est ce qui l’amène chez moi, alors autant que ça soit clair. Je n’ai pas réussi à cacher ma peur et ma profonde angoisse dans ma voix. Je suis toujours terrorisé de le savoir dans l’appartement, même si je le suis moins qu’avant qu’il ne parle. Je n’irai pas à dire que je suis au bord des larmes, mais s’il défonce la porte, mes yeux sont prêts pour le déluge. Je suis à deux doigts de craquer à vrai dire. Ce qui me retient de paniquer complètement c’est cette idée que si je communique suffisamment avec lui et qu’il découvre que je suis banal et stupide, qu’il va se désintéresser de moi et repartir. De plus, retrouver ma langue ne me déplaît pas à vrai dire, ne l’ayant pas employée depuis quelques mois à présent. C’est comme un retour à la maison après une longue absence. Tout est plus beau maintenant autour de moi depuis que je m’exprime en français. C’est idiot, mais c’est ce qui m’apaise et me permet d’arrêter de penser à fumer. Ma concentration va sur la porte de bois teint que je fixe intensément. Il est juste derrière.
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MessageSujet: Re: Confronter le passé [Daniel & Reine]   Confronter le passé [Daniel & Reine] EmptyDim 17 Avr - 14:55




J'attend la comme un con, devant une porte fermé, pour savoir si j'ai vraiment entendu quelque chose de l'autre côté de cette porte. En plus je porte toujours ma couche de rien, il n'y a absolument personne ici... Personne d'autre que la potentiel personne agressive. Pourquoi cherchais-je cette personne déjà, pour qu'elle me foute un autre truc sur le corps surement. Sauf si elle n'était pas violente comme je l'imaginais... pourquoi aurait-elle fuit après tout. Matière à réflexions, pour plus tard.

Une voix toute fine finit par brisé le silence de la porte. J'ai l'impression qu'elle vient de la porte elle même tellement mon oreille a peine a entendre les mots qu'elle utilise. C'est belle et bien du français, étrange, cette langue me semble toujours distante, froide, elle me ramène toujours au pire endroit dans mon esprit. J'enterre ces pensées, elles viendront me hantées quand j'aurais quelque verre de fort dans le corps, pas avant. La douleur au ventre m'est suffisante pour l'instant, pas besoin de se blessé le crâne en même temps. Elle le parlait beaucoup mieux que moi, mes années loin de mon coin d'origine et d'autre pratiquant rongeait avec passion mes connaissances approfondies de mon patois. C'est comme du vélo, on oublie jamais, mais essayé de monté sur une bicyclette après 20 ans sans vous prendre le pavé dans la gueule, c'est difficile.

Comment tu... Oui? Je pense, enfin, je sais plus si je qualifie."

J'approche mes mains un peu plus proche de la porte, mes paumes étant en contact de lévitations juste au dessus du bois teint. Je ne sais pas pourquoi, peut-être que mes mimines m'aideront à entendre les chuchotage de l'être qui se trouve de l'autre côté. J'essaie de ne pas faire trop de bruit, c'est assez dur de l'écouté ainsi, pas besoin de rajouté du défi. Sa voix est comme moi, un peu, si on porte pas attention, on l'oublie dans la tumulte de chose qui se passe autour. Le vent qui souffle, les gens qui bougent. Ce genre de truc ferait surement compétition au timbre de voix de la femme, remportant surement sur la douceur de ces mots. Comment une voix aussi petite aurait put lancé un pot aussi lourd, juste y pensé ravive la douleur qui commençait a fuir mes pensées immédiates. Étonnant ce qu'on pouvait trouvé quelque fois.

Si je lui veux du mal? Si je lui veux du mal, question sérieuse là? Après m'avoir balancé de la douleur au ventre elle me demande si MOI je lui veux du mal à ELLE. Premièrement elle aurait pu demandé pardon. C'est pas très gentil me foutre des trucs dans le ventre des autres. Société de malotrus, incapable de pensé aux autres... Enfin, je ne portais pas particulièrement d'attention au reste du monde non plus, mais au moins j'évitais de leurs causé un mal quelconque. Bon, je suis conscient que j'aime bien les blagues pratiques, mais ça ne cause aucune peine ce que je fais. Changé un portefeuille d'endroit n'est pas un crime. Blessé en est un. Bien sur que je lui voulais du mal en se moment, mais j'étais aussi très curieux, très intrigués et surtout très attentif. Si je la voyait je devrais lui demandé si elle avait une molette pour monté un peu le son. Comparé un être humain a un radio, encore une fois, très gentil Daniel. Je cherchais mes mots avant de continué, il courrait comme des sardines dans ma tête, tous sonnait aussi faux que mal choisi.

C'est un peu hypocrite comme question, vous trouvez pas? Le pot de peinture c'est pas très commode comme poignée de main..."
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MessageSujet: Re: Confronter le passé [Daniel & Reine]   Confronter le passé [Daniel & Reine] EmptyDim 17 Avr - 17:22

Une pensée me traverse l'esprit. Je réalise soudain que si effectivement je ne suis pas confronté à un fantôme comme je le pensais au départ et que cet homme est un être humain, alors il a raison de me traiter d'hypocrite. La force de mon lancée, je ne le réalise que maintenant. Que ça l'a blessé. Il a donc toutes les raisons du monde d'être davantage en colère contre moi, contre mon geste. Je fronce les sourcils tout de même. Cela reste non-intentionnel. Un vulgaire accident causé par les démons de mon passé. J'ai conscience qu'en temps normal il ne faut pas lancer des trucs, même si on est complètement seul. La pensée qu'il n'avait rien à faire là à la base persiste. Hors, je ne souhaite pas m'attirer encore plus de haine de sa part. Il n'est pas agressif, autant dans ses gestes que dans ses paroles, malgré la rancune que je perçois. Toutefois, je ne peux courir le risque de baisser ma garde d'avantage. Je réfléchis à une réponse, ne trouvant rien de mieux que la banale vérité :

-Je m'excuse, je lui dis en fixant la porte. Je ne savais pas que… que tu étais là…

Comment j'aurais pu. Je me croyais seule depuis mon réveil. Je travaille à déballer mes affaires, concentrer à la tâche. Je n'ai entendu aucun bruit suspect ou perçu de mouvement inhabituel. C'était comme d'ordinaire lorsque je suis l'être vivant unique dans une pièce. Je connais bien la solitude en plus, préconisant cet environnement pour vivre, d'autant plus quand je travaille. Alors, comment aurais-je pu savoir que mon geste purement émotif allait faire mal à quelqu'un?

-Tu es vraiment très discret, je dis, surtout pour moi-même.

Je sens un malaise s'installer. Je ne sais plus quoi lui dire pour me faire pardonner. D'un autre côté, je ne veux pas qu'il me pardonne. Je me dis qu'il n'avait pas sa place chez moi. Que c'est une violation de ma vie privée. Cela me révolte, me fait serrer les poings l'espace d'un instant, avant de relâcher toute tension. Il est inutile de se mettre en colère sans connaître les vraies raisons de sa présence chez moi. Voilà l'unique question qui mérite qu'on s'y attarde à présent. Je reste hésitante à la poser. Qu'est-ce qui me garantie que sa réponse sera la vérité? Je ne peux que me fier à son honnêteté. Même si j'imagine qu'il n'a aucune raison de dire pourquoi il est là. Une personne qui est capable de ce genre de chose, d'être invisible aux yeux des autres, je me dis que ces gens-là ont perdu le réflexe de dire pourquoi. Ils ne se posent plus de questions et obéissent à leurs désirs. De toute façon, personne ne les arrêtera à moins de par hasard on leur lance un pot de peinture à la figure comme je viens de le faire. Je joue avec mes mains nerveusement, toujours incertaine de devoir me lancer. Finalement, j'inspire un peu d'air et déclare :

-Si tu n'es pas là pour t'en prendre à moi, alors pourquoi es-tu dans mon appartement?

Voilà, je viens de lui demander. Je tends l'oreille vers la porte. Je ne sais quoi anticiper comme réponse. Il est peut-être uniquement là par hasard. Il fait la virer des quartiers pour dénicher des trucs intéressant ou observer les gens et il a été interrompu dans sa ronde par mes soins. Dans ce cas, qu'est-ce qui le retient encore derrière la porte? Mon anxiété remonte un peu. Je sais que je dramatise fort probablement, mais je ne vois aucune autre raison à son insistance auprès de moi que parce qu'il a affaire à moi. On l'a charger d'une mission. Ou bien il me surveille depuis mon arrivée dans la ville. Mille scénarios de possibilités toutes plus terrifiantes les unes que les autres s'accumulent dans mon esprit troublé. Cela accentue mon sentiment que je ne dois absolument pas lui ouvrir la porte. Je sens une larme à mon œil et je l’essuie avec empressement. Si je perds mon calme, il le sentira et il comprendra que le moment est venu de défoncer la porte pour en finir avec moi. J'inspire un bon coup et je m'éclaircis la voix. Malgré toutes mes tentatives, des larmes silencieuses s'accumulent. Je grogne et étire un bras pour saisir un morceau de papier de toilette. J'ai le nez qui coule et les reniflements que ça me cause, je suis sur qu'il l'entends. Je suis à bout de nerfs, je ne peux plus lutter contre le flot d'émotions. Au diable de passer pour une faible à ses yeux, il sait déjà que je suis lâche en me cachant dans une salle de bain.
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MessageSujet: Re: Confronter le passé [Daniel & Reine]   Confronter le passé [Daniel & Reine] EmptyLun 18 Avr - 14:21




Mon don est tout aussi efficace qu'une porte en bois. Peut-être même moins efficace, la porte m'offre un degré de protection contre les assauts physiques. Cette pensée me turlupine un peu en ce moment, m'extirpant de la discussion en cours. Mon intérêt pour les choses est très volatile aujourd'hui, très apte au changement. Pendant quelque instant je songe a remettre ma bulle, par peur que cette porte s'ouvre d'un coups sec, s'ouvrait-elle vers moi? Si c'était le cas je prendrai un sacré coups au fasciés, me blessé semblait chose facile aujourd'hui. Oh, elle parle, je l'entend, ou bien c'est le vent. Un vent qui parle français. Bien sur. Elle. Elle ne savait pas que j'étais là. Quoi? Oh? Avait-je été impolie? Je regardais mes mains qui survolait encore le bois protecteur. J'étais peut-être trop habitué de ne pas être vue, oubliant que je n'étais pas la pour les autres. Devais-je m'excuser. Ça me tournait le ventre, encore plus que le coups de pot.

Hmm." Très audible comme réflexion.

Allez, un petit effort gros ours qui pue. Trois mots, c'est simple non, t'a pas a les pensées à fonds non plus. Elle vient de s'excuser, alors que tu empiète dans ses affaires. Un tout petit effort Daniel. Dit le rapidement s'il le faut. Allez à trois. Un. Deux... Non. Je n'avais rien fait de mal... encore. J'étais juste là. Je suis toujours là, quelque part, peut-être pas ici, mais quelque part. Pourquoi je devrais m'excuser de qui je suis, de ce que je fais de ma vie. Aucune raison. Aucun mal ne lui étais survenue a elle, je ne piquais même pas de ses vivre pendant son exile au toilette. Mon regard observa tout de même l'appartement. Qu'est-ce que je piquerais, seul des produits de ménages semblait garnir le vide. Le ménage, c'était le travail des autres ça.

J'avoue que ce n'est pas complétement de votre faute. Comme vous le dites je suis très... Discret. Si c'est bien le mot a utilisé..."

Je manque les premier mots de sa phrase. Encore une susurrations à l'oreille. Sauf qu'elle n'est pas à mon oreille et qu'on se trouve séparé par une porte. Ça rend le processus de se dire des petits mots doux dans le creux de l'oreille un peu plus dure. Voir impossible. Mes neurones donnent un petit efforts, je dois leurs donné des ordres de temps en temps, ne pas les laissés prendre leurs aises. Mon style de vie est prompts a la stagnation mentale après tout, rare sont les discussions qui me font réfléchir. La plupart du temps je cris des injures et mon partenaire fait de même, rien de bien compliqué. Ma nature québecoise me donne même un avantage dans le domaine des insultes. Nous avons... Ils ont une façon particulière de toujours trouvé de nouveau gros mots. Enfin, je divague, encore. Ce ne sont pas mes mots que je dois avoir en tête, mais bien ceux que je ne détecter pas dans son parlé. Si doux. Si petit. On pourrais presque croire que je me parle à moi-même... devant un porte. J'ai l'air d'un fou.

Qu'est-ce que. Je fais ici?" Bonne question. Qu'est-ce que je fais ici déjà. Ma mémoire me fait défaut, évidemment.Je sais plus trop pour être honnête. Je venais... Heu... Chercher un truc je crois. Enfin. Heu." Ma voix ce fait aussi petite que la sienne.Qu'est-ce que je fais ici?"

M'éloignant de la porte pour observer le reste. Je venais ici quand elle n'étais pas encore là. Pourquoi était-je revenue aujourd'hui. Je savais que c'était de nouveau occupé, pourtant j'avais un truc ici non? oui?
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MessageSujet: Re: Confronter le passé [Daniel & Reine]   Confronter le passé [Daniel & Reine] EmptyLun 18 Avr - 23:44

Je frotte mes yeux mouillés. Il ne semble pas avoir remarqué que j’ai pleuré un petit peu sous le flot d’émotion qui me submerge. Ça ou bien il s’en balance que je braille comme une fillette. Je parviens à retrouver un semblant de calme, mais je sais que la crise de nerfs reste très proche. Je dois donc faire attention à ne pas trop me laisser absorber de la sorte par les évènements. Je dois rester rationnel, mettre un peu mes abruties de sentiments de côté pour confronter cette situation de la bonne manière. Je n’arriverais à rien en pleurant et en le suppliant de partir. Je dois réfléchir. Ma motivation me permet de décrisper mon corps. La production de larmes ralentie avant de cesser en à peine soixante secondes. La congestion d’émotions à tout de même laissée des séquelles : j’ai mal à la tête. Toutes mes réserves de médicaments sont encore emballées quelque part. Je vais donc devoir endurer cet inconfort, comme tout le reste. Ayant les jambes qui commencent à engourdir, je me décide à remuer. Je me lève lentement avant de faire trois petits ronds de marche au centre de la pièce et d’aller m’assoir sur le rebord de la baignoire. Pendant cette opération, je l’écoute se demander à lui-même ce qu’il est venu faire chez moi. Franchement, je ne sais pas quoi penser de lui. Une personne avec une mission d’assassinat ou encore avec des intentions mauvaises se souviendrait de la raison de sa présence chez sa cible, non? Tout cela me semble de plus en plus non planifié, comme si au fond il était vraiment là par hasard. Sauf qu’il fait mention d’un vol. Il n’a pas explicitement utilisé ce terme, mais « venir chercher un truc » alors que nous ne nous connaissons pas et qu’il n’avait visiblement pas envie que je sache qu’il est là m’apparait comme étant un vol. Mais il veut quoi au juste? La presque totalité de mes biens sont encore dans leur emballage, fraîchement débarqué d’un autre pays. Et comme j’ai déjà écarté la thèse d’une mission prémédité longtemps à l’avance, il ne me reste que l’opinion d’un « truc » se trouvant déjà à l’appartement avant mon arrivé. Est-ce que ça fait du sens comme déduction? Cela ne me rassure pas trop puisque je n’ai rien remarqué d’anormal à mon arrivé, mais comme je n’ai pas fouillé partout encore ou défoncer les murs pour inspecter l’isolation, ben je n’ai techniquement pas tout vue. Une chose pourrait échapper à ma vision et c’est cela qu’il recherche. Je me remets debout et fait quelques pas, m’arrêtant au centre même de la salle de bain. Ma voix comprend peu d’assurance, mais elle est déjà plus claire :

-Et si je t’aide à trouver ce que tu cherches, est-ce que tu vas repartir ensuite?

C’est un marché assez risqué, il me semble. Il joue peut-être la comédie. Son but étant de gagné ma confiance pour que je sorte de ma cachette et ensuite bam!. Sauf que quelque chose me dit qu’il est honnête dans ses paroles. Me retrouver exposé de la sorte à un homme que je ne vois pas me pousse par contre à instinctivement rester caché. Je ne pourrais le voir venir ou bien me défendre correctement s’il décide de m’attaquer pendant nos recherches. Je me mords la lèvre en songeant que ce que je m’apprête à lui demander est peut-être irréaliste, mais je ne peux pas croire qu’il s’agit d’une malédiction permanente, sans échappatoire pour lui. Ma bouche demande avec douceur :

-Je promets de ne plus te lancer d’objets si en échange je peux te voir… durant les recherches je veux dire… pour ne pas que je te rentre dedans en cherchant ou que… je pense que ça serait plus pratique si je pouvais te voir.

Je ferme les yeux et me frappe le font avec ma paume. J’ai bafouillé dans ma demande, la nervosité de celle-ci m’ayant perturbé en cours de route. C’est probablement trop ambitieux. Je viens de détruire mes chances que cette histoire se règle sans faire de blessé. Et par là, j’entends mon corps mort au milieu du salon. Non, je dois retirer cette image de mon esprit. Il ne me semble pas une personne violente. La seule qui l’est vraiment dans cet appartement c’est moi et la peinture qui en est la preuve doit encore tacher son pantalon. Il est peut-être mieux que je le laisse fouiller dans mes affaires au peigne fin et prendre tout ce qu’il veut. Sauf qu’il est un peu trop tard pour effacer les paroles que je viens de dire. Il faudra que je vive avec et que je me retrouve vraiment morte au milieu du salon. Non, sérieusement, arrête avec cette vision de film d’horreur, ça devient agaçant! Je repousse donc une fois de plus l’image avant de fixer le verrou à la poignée de la porte. Un geste suffit à m’exposer complètement à cet homme invisible. Un seul petit geste.
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MessageSujet: Re: Confronter le passé [Daniel & Reine]   Confronter le passé [Daniel & Reine] EmptyJeu 21 Avr - 2:41




Je..." Très lente élocution de ma part. Je suis déjà occupé à cherché. Je repars toujours."

Mes pensés sont toute de suite absorbé par ce que je viens de dire. Mes mots sont sortie seuls. Sans que j'y pense. Et en y pensant, c'était plutôt vrai. Je ne restais jamais très longtemps au même endroit, sauf si j'y étais contraint. Dans le cas échéant, j’étais rarement en santé après les longs séjours sédentaires. Ça me pourrissait la vie d'être terré dans un coin. L'habitude, les routines. Ça me tuait à petit feu, mes yeux voyaient l'appartement d'un œil critique tout à-coups. Il représentait la stabilité pour la femme derrière la porte. Stagnance qui me donnait la nausée. Enfin, je n'avais pas à y vivre. Je reprenais mes paroles, être moins rude dans mes mots et plus doux dans mes pensées m'aiderait peut-être à me rappeler. Qu'est-ce que je foutais ici.
 
Je suis pas ici pour resté, t'inquiètes. Je suis juste... Perdu, enfin je crois. Désolé. Je voulais pas... T’effrayer? C'est ça le mot français non?"

Je devais vraiment gratter ma matière grise sur cette discussion. J'évitais certains mots qui me semblaient trop floue dans les significations. Je devais peut-être trouver un partenaire de pratique... Où en trouver un. Le français n'était pas chose répandue par ici, surtout celui à tendance québécoise. Peut-être dans la cuisine ? Mes jambes m'y amenaient déjà et mes bras ouvraient distraitement les divers tiroirs et portent. Qu'est-ce que j'étais venu chercher... Perdu, j'étais totalement perdu, je me rappelais même plus ce que j'avais fait ce matin. Je m'étouffai sur ma salive, soif, faim, non, j'avais mal au ventre ? Si elle pouvait me voir. Enfin. Je veux dire.

Oui oui. Sort. Même avec mon... Truc, tu semble pouvoir me blessé convenablement. Kudos."

Le prendrait-elle mal. Elle semblait assez consciente du mal qu'elle m'avait causé... Ma blague était-elle trop tôt ? Je m’arrêtais dans ma recherche pour trouver des moments semblables dans mes interactions infimes. Surement. Je n'avais pas mis d'intonation sarcastique... Où utiliser de mot adoucissant les dégâts. Elle serait surement mal à l'aise. Et je n'avais pas besoin de ce genre de situation. Elle était peut-être la seule à pouvoir m’aider en fait. Je suis discret, mais je laisse souvent des indices, des moments d'inattention... Elle avait peut-être senti un vent étrange quand j’étais arrivé. Ce genre de chose. Ça m'aiderait dans ma quête de mémoire. Je devais définitivement être plus... Appréciable. Moins irritant. Je crois.

Et tape toi pas comme ça." Ça je l'avais entendu par contre. Ce bruit n'avait aucun secret pour moi. J'imitais la paume sur le front de Loreine, de façon plus audible bien sûr. Assez pour qu'elle l'entende? peut-être.Ça sert à rien et ça laisse une grosse marque rouge sur le front... Du coups je vais avoir l'air d'une tomate..."

Mon corps se mouvait rapidement dans l'appartement pour trouver une glace. Quelque chose de réfléchissant... J'avais tapé vraiment fort, un soleil dans le visage, voilà ce que je récoltais avec mes idioties. Ça pince déjà, comme un crabe qui ne veut pas lâcher mon visage. Ce dernier doit se contorsionner assez étrangement pour représenter à la fois ma douleur et ma stupidité. Je soupirais un grand coups avant de continué sur un ton de voix un peu moins... Sincère. Mais ce l'était, malgré la force que je devais mettre derrière ces mots, je les pensaient, j'avais juste aucune envie de les dires. M'excuser me donnait la migraine.

Je voulais pas... Avoir l'air d'un gros dangereux fantôme... Enfin, je crois. C'est mon but quelque fois, mais je m'en souvient. Si je peux être honnête... Je suis vraiment stressé en ce moment. J'ai rarement ce genre de trou de mémoire... Je sais pas pourquoi je suis ici... Quand je suis arrivé... C'est pas le genre de truc que j'oublie... Bah si, mais pas autant. Et je finis toujours par me rappelé après quelque minute... Je panique un peu... Beaucoup." Ma voix qui se pétait un sprint au milieu de ce discours ne faisait qu'accentué mon désarroi. Et je sais qu'en se moment tu dois bien te foutre de tout ça, ya juste un homme bizarre qui se donne des coups dans ton salon."
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MessageSujet: Re: Confronter le passé [Daniel & Reine]   Confronter le passé [Daniel & Reine] EmptyJeu 21 Avr - 4:17

Je recommence à ronger mes ongles lorsqu’il m’apprend qu’il repart toujours. Il y a quelque chose dans le ton de sa voix qui fait réapparaître le stress. C’est inexplicable en fait comme sensation. Je me suis juste imaginé un type qui me fout hors de chez moi parce qu’il avait l’intention de me voler mon appartement et ça m’a fait peur. Je devrais m’estimer heureuse qu’il m’indique qu’il ne compte pas demeurer ici, sauf que je n’ai pas l’esprit assez stable émotionnellement pour exprimer ce genre de joie. Il modifie sa voix par la suite et la différence m’est très palpable. Il me rend toutefois encore plus confuse puisqu’il m’indique qu’il est perdu. Je ne comprends pas vraiment. Sauf que le reste de ses paroles me distrait de l’éclaircissement de ce mystère qu’il m’expose. Il s’excuse. J’hausse les sourcils et hoche la tête positivement pour lui confirmer que « effrayer » est le bon mot. Je me souviens qu’il ne peut pas me voir alors j’élève la voix, à présent près de la porte :

-Effrayer, oui c’est ça.

Il cherche beaucoup ses mots. Il semble un peu rouiller. Cela s’entend aussi légèrement, mais rien de dramatique. Ce qui est vraiment caractéristique je pense c’est son hésitation à parler. Il ne semble pas à l’aise de s’exprimer en français, sans jamais s’en plaindre. Pourtant, il n’est pas mauvais à mon avis et il devrait avoir un peu plus d’assurance en ses compétences. Il se débrouille très bien si cela fait longtemps qu’il n’a pas eu recours à cette langue par exemple. Je l’entends ensuite s’éloigner. Une minute, il va où? Ses pas claquent vers ma gauche. La cuisine ou le salon donc. De drôles de bruits me font douter de la seconde option. Je rêve où il est en train de fouiller dans mes armoires vident de cuisine? Il doit être déçu de n’y absolument rien trouver. Tout est dans les boîtes ou sur le comptoir. Je ne suis pas aussi avancé que ça dans mon déménagement. Je comprends alors qu’il doit chercher son… la chose qu’il cherche. Il m’autorise à sortir de ma cachette. J’hésite une demi-seconde avant de tourner le loquet pour déverrouiller la porte. Je sors d’abord lentement, comme de peur qu’il me saute dessus. En penchant la tête pour voir dans la cuisine, je l’observe qui tourne en rond. Je suis abasourdie, parce qu’il est visible. Un homme d’une tête plus grande que moi, brun de cheveux et avec une barbe bien implantée qui lui couvre le visage. Est-ce que c’est bien le même homme que tout à l’heure? La tâche magenta à ses vêtements me confirme que oui. Il n’établit pas de contact visuel avec moi pour le moment, semblant très troublé. Je n’ose le déranger dans sa détresse. Je reste dans le cadre de la porte de la salle de bain. Je fais un pas pour en sortir mais m’arrête lorsqu’il se tape le front comme je l’ai fais un peu plus tôt. Je me sens gêné qu’il l’ait entendu et surtout qu’il me demande de ne pas me faire subir ça. Il recommence à tourner en rond, scrutant partout. Je commence à m’inquiéter sérieusement. Est-ce que je dois retourner me cacher ou le confronter? Je n’aime pas trop la deuxième option, mais j’avance dans le couloir avant de réaliser que j’ai peur de la suite. J’atteins la cuisine quand il n’y est plus. Je me fige un instant, me demandant où il est allé. En progressant au centre de la pièce, je le vois dans mon salon, toujours dans un état instable. Il faut que je fasse quoi au juste, que je le calme alors que j’ignore ce qu’il a? Il se retourne vers moi et déverse un flot rapide de paroles dans ma direction. Je tente de suivre, mais certains mots sont juste débités trop rapidement. Ce qu’il me révèle me bouleverse. Il a un problème avec sa mémoire apparemment et ça le stress beaucoup. Je peux comprendre ça, ayant des black-out à cause de la possession par mes personnalités. C’est si déroutant que je saisis immédiatement sa détresse. Il conclue son monologue d’une manière qui ne me laisse pas indifférente et je lui réponds ainsi sans réfléchir :

-Je ne m’en fou pas de toi. Ça m’arrive souvent des trous de mémoire et je sais comment c’est paniquant. Euh… On peut commencer par ici si tu veux? Il y a un placard derrière ces boîtes, il me semble.

Je pointe une montagne de boîte sur l’un des murs. Je décide de m’approcher pour commencer à les retirer de là et ainsi atteindre le placard. De ce fait, je me retrouve tout près de lui. En le regardant dans les yeux au moment de saisir une première boîte, je m’arrête net. Son regard. Pourquoi il m’est si familier? Je cherche dans ma mémoire brumeuse. Le souvenir est très lointain et imprécis, mais ses yeux, je les ais croisé à de nombreuses reprises par le passé. Je le reconnais d’un coup et ça me saisis au point de faire tomber une boîte par terre. Je baisse les yeux sur ma gaffe et le mot sort tout seul dans un murmure :

-Tabarnak.

Je recule au lieu de ramasser. Je me retourne vers lui qui doit se demander si je ne suis pas en train de l’accompagner dans sa panique. Je croise à nouveau les yeux de l’homme qui ne m’est plus inconnu à présent. Je dois faire quoi maintenant que je sais que c’est Daniel? M’a-t-il seulement reconnu, lui? Je me force à bien respirer pour ne pas empirer mon état. Je ne sais pas s’il va comprendre, mais je dois lui demander :

-Est-ce que tu sais qui je suis? Je demande en lui laissant un délai d’à peine cinq secondes pour répondre mais qui me semble cinq minutes. Je te donne un indice : j’étais la petite française coincée qui traînait avec Félix.

Je force un sourire pour tenter de cacher mon malaise. Sauf que c’est trop tard, juste la distance que j’ai involontairement mise entre nous est un signe assez parlant. Il a énormément changé physiquement, la barbe ne simplifiant pas les choses. Et moi aussi j’ai grandis, si je peux dire. Sauf que malgré tout, comment je peux avoir oublié la seule personne que je comprenais vraiment à mon école primaire? On ne s’est jamais vraiment parlé souvent, on n’était pas non plus des amis. On était juste deux anomalies qui tentaient de survivre dans la cours d’école sans trop se faire embêter. Quand j’ai eu Félix, on s’est un peu perdu de vue. Et puis, il est partie du jour au lendemain. J’ai pensé à lui longtemps après sa disparition avant de me dire qu’il était mort comme mes parents le pensaient. Voilà que Daniel est le mystérieux gars invisible qui m’a foutu une de ses trouilles.
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MessageSujet: Re: Confronter le passé [Daniel & Reine]   Confronter le passé [Daniel & Reine] EmptyVen 22 Avr - 20:53




Elle m'aidait. Vraiment? Comme ça, le fait que je sois un inconnue la troublait, visiblement, mais elle m'aidait tout de même. En plus de me donné un coups de main elle prends la barre et me donne presque des indications sur les recoins de son appartement. Je pourrais être un dangereux psychopathe, un mégalomane, quelqu'un de pas bien. Et pourtant elle m'aidait. Avait-je l'air d'un petit chien perdu. Un teckel... Non je serais surement un saint-bernard avec ma face de bébé. Pas si mal, j'aurais pu être un Chihuahua. Je rattrape le cours du moment, laissant ces pensées futiles de canins flottées en solos dans mon cerveau. Ne pas se laissé ramollir par ce geste chevaleresque. Son aide naissait d'un simple besoin de me voir partir, je pouvait comprendre, moins noble que je pouvait l'imaginé au début. Je détectais toujours un peu de réticence face à ma présence, encore une fois je pouvais très bien comprendre. Elle semblait déjà  fatigué, épuisé de se battre avec autre chose que moi... Avait-elle pleuré?
 
Beaucoup de trou de mémoire, tu bois beaucoup alors. J'aurais pas deviné."

Honnêtement ma phrase n'avait aucun autre sens, elle était purement lié à ma maigre connaissance du monde qui m'entourait. J'avais, à nombreuse reprise, observé des adultes boires de façon inimaginable, pour oublié les journées passées et les moments troubles de leurs vies. Un moyen efficace à courte durée. Le problème c'est qu'il faut sans cesse fournir du liquide au moteur pour ne pas qu'il se rappelle tout d'un coups. Quand on arrête, toutes les douleurs reviennent, accompagné d'une migraine pas possible. C'est affreux. Parlant de migraine, je sens que ça cogne bien fort là-haut. Je devrais peut-être lui demandé des aspirines... Non, elle en fait déjà bien assez. J'en piquerais dans la sacoche dans la rue... Juste évité les pilules contraceptives cette fois ci. Ne me demandé pas comment je me suis gouré. Je sais plus.

Et puis la raison pourquoi j'aime encore un peu le français m'attaque comme un chien trop heureux de voir son maitre. Un gros, sale, juteux et puissant Tabarnak. Un jurons bien du Québec. Magnifique mot, qui ne veux absolument rien dire et tout dire à la fois. Il représente la rage, la joie ou la tristesse, des fois tous en même temps. Versatile et charismatique, j'ai un sourire juste à l'entendre, même un petit rire s'échappe de moi à la venue de ce mots. Malheureux qu'il soit partiellement caché derrière le bruit d'un carton collisionnant avec le sol.

Ça va. Ça va, je l'ai. Je l'ai pas eu sur le pieds cette fois."

J'attrape la boite, le bruit m'avait fait pensé qu'elle était plus lourd, et la dépose de mon côté, surement beaucoup de truc qui se cogne la-dedans, des petits articles mal emballé. Reste concentré, ma tête s'éparpille dans ce genre de situation, des mots, des bruits. Voilà pourquoi j'évite ce genre de situation... Je pourrais juste. Oublié cette incident. Remettre ma zone et partir, ça serait plutôt simple. Même pas besoin d'y pensé quoi, on passe a autre chose. On laisse tombé ce qu'on est venu chercher... Et on... Elle est rendu où encore. La pile de boite est déserte quand je me retourne, plus de femme. Je continue de tourné mon coups pour la voir reculé de quelque pas, je vais commencé a croire qu'elle aussi a un don. Ou je suis juste très lent.

Fa-." J'allais commencé une phrase avant qu'elle ne saisisse la parole en première. Si je sais qui elle ait? Quoi?Je. Eux. Que...."

Et puis elle rajoute un nom qui me rappelle quelque chose. De bien lointain. Une mémoire que je tente de retenir dans un bocal au fond de mon passé. Félix. Attends. Elle me pose cette question parce qu'elle me connait? Elle... Elle me connait? J'ai surement l'air d'un idiot sur le coups. La bouche qui pends, les sourcils qui cherchent réponses. Mes yeux représentent ma surprise mieux que tout le reste, je suis sans défense face à ce genre de révélation. La petite française... Attends. Felix. Juste avant que je m'enfuie... Que je vive pma vie. Il y avait bien un. La petite française. Putain c'était quoi son nom. Je lui avais pas proposé un truc. Laura? Arriane? Merde, j’essayai de me rappelé de trop de truc en même temps. Plein galop, cheval de la migraine en première position. Je bégayais les prochains mots, tellement qu'ils étaient incompréhensible.

Loreine!?"

C'est tout ce qui sort de ma bouche, tout ce qui peux être compris du moins. Le reste c'est du beurre mou, une tache de mots fusionné ensemble qui ne veulent absolument rien dire.
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MessageSujet: Re: Confronter le passé [Daniel & Reine]   Confronter le passé [Daniel & Reine] EmptySam 23 Avr - 0:22

Je n’ai pas de trous de mémoire à cause de l’alcool. C’est autre chose mon problème. Sauf que je dois bien avouer que je prendrais bien un verre en ce moment. Autant pour me calmer que pour me donner du courage. Je n’ai jamais aimé l’effet d’une grande quantité d’eau-de-vie. Qui aime la perte d’inhibition, entraînant assez inévitablement une tournure en ridicule et finissant par un long rendez-vous avec la cuvette des toilettes pour y vomir? Je veux dire par là que boire plus que deux ou trois verres me rebute. Je me sens comme coupable, alors j’arrête. Sauf que boire une petite quantité est probablement l’un de mes passe-temps favori. Boire aide à relâcher la tension toujours trop grande dans mon corps. Donc lorsqu’il m’évoque un potentiel alcoolisme, j’ai une folle envie de boire. Cela ce calme lorsque je me concentre sur ma mission de l’aider à trouver ce qu’il a perdu. Puis, aussi subitement que cela je me laisse distraire par comment familier son visage me semble. La boîte en carton que je tenais depuis peu tombe mais ne touche pas le sol. Je me recule par réflexe et je vois Daniel secourir la boîte et l’empêcher de se casser la gueule. Je continue à reculer, sa proximité me rappelant qui il est encore plus brutalement. Et puis je me retrouve à plusieurs mètres de distances, l’observant me chercher. Je lui pose la question qui tue sans détour, sans même lui laisser une chance de comprendre où je veux en venir. Et alors, je l’observe. Je ne réagis pas devant sa surprise, me contentant d’attendre qu’il me réponde. Je vois la lutte contre sa mémoire sur son visage. Je peux presque voir les images défiler sur sa rétine tellement je me concentre pour saisir sa réaction. J’hausse les sourcils lorsqu’il semble se souvenir. Je retiens mon souffle. Au moment de parler, les mots se bousculent trop, créant de l’interférence. Il bégayait le début de sa phrase, mais je m’accroche pour ne pas laisser filer le moindre mot potable qui en sortirait. Puis, un mot s’extirpe de tout ce chaos et résonne dans mes oreilles comme jamais auparavant. Sur mes lèvres, un petit sourire se dessine avant de laisser place à la même confusion qui l’anime depuis mon intervention. Entendre mon nom me confirme qu’il est bien celui que je pensais, sauf que je ne peux m’empêcher de vérifier en le nommant à haute voix :

-Daniel?

Une fois le mot lâché dans la nature, je retrouve la mobilité de mes jambes. J’ose me rapprocher un peu. Je croise son regard à nouveau. Cela fait si longtemps que je n’ai pas sentis ses yeux sur moi. Et maintenant que je sais que ce sont les siens, je me sens presque gêné. Pas en colère parce qu’il a disparu, ni heureuse parce que finalement il n’est pas mort. Je suis juste partagé entre la sensation de trouver un dix dollars entre les craques du divan et l’impression de nostalgie qu’on a quand on revoit une photo de son enfance. Les deux sentiments très bizarres se battent pour avoir mon attention. D’accord, j’ai résolu le mystère de l’identité de l’homme invisible de mon appartement. Mais je viens créer par le fait même tellement plus de questions. Je ne veux pas non plus faire peur à Daniel. Il doit y avoir une bonne raison à sa disparition. Et si ce n’en était pas réellement une mais plutôt une fugue? Et s’il a découvert qu’il pouvait se cacher de tous et qu’il a décidé de s’en servir pour échapper à sa vie? Si au fond il avait trouvé ce qui le rendait vraiment heureux dans la vie… Je ne peux pas lui enlever ça en réapparaissant comme ça sur sa route. Une émotion se précise enfin, ayant gagné ma bataille intérieure : La tristesse. Je comprends d’un coup tout, même si je ne sais rien. Et voilà que ça me rend mal. Je renifle mon chagrin, ne voulant pas pleurer à nouveau et surtout pas à présent qu’il sait qui je suis. Sauf que je ne sais pas quoi prononcer. Je suis nulle lors des retrouvailles, des rencontres fortuites au supermarché où je suis mal à l’aise plus qu’autre chose. J’ai toujours été nulle avec les gens. Ça me rappelle que Daniel aussi était comme ça. Un fin sourire se pointe à cette pensée et je me trouve tellement conne que je ris. Je ris de mon incapacité à pouvoir faire autre chose. Un rire nerveux et anxieux, mais un rire de soulagement tout de même. Je plaque ensuite une main sur mon visage pour calmer mon hystérie. Je secoue la tête en me traitant de tous les mots, libérant ma bouche de sa muselière improvisée et je le regarde :

-Désolé, mais c’est vraiment une journée bizarre.

Je ne sais pas quoi dire d’autre pour justifier mon rire qui n’était pas blessant au fond. C’est une réaction comme une autre à ce qui nous arrive. Se revoir à New-York, à ce moment précis de nos vies et après tellement d’années. Quelles sont les chances? Je sens mon mal de tête croître devant tant d’émotions si enchevêtrées. Je me rappelle que j’ai un flacon d’aspirine dans la poche intérieur de mon sac à main qui est justement paresseusement affalé sur le mur du salon près de moi. Je me penche et le ramasse. Toujours incrédule par ce qui nous arrive, je dis en avalant les comprimés comme si ça avait été des bonbons :

-Il va m’en falloir plus que deux, je pense.

Je lève les yeux sur lui. Il me semble celui des deux qui souffre le plus au niveau de la caboche. Il a encore ces migraines à ce que je vois. Ça n’a pas changé ça non plus. Je m’approche donc doucement pour lui offrir d’en prendre, bien que je sache que le mal est trop grand pour être si simplement combattu. Maintenant que je suis tout près, je remarque à quel point les traits de son visage reflètent la version enfant de lui. Non, rien n’a vraiment changé.
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MessageSujet: Re: Confronter le passé [Daniel & Reine]   Confronter le passé [Daniel & Reine] EmptyLun 25 Avr - 18:35




Entendre son nom, et pas de la façon bafoué qu'il entends quelque fois, un vrai "Daniel". Avec le L qui dure trop longtemps. Ça lui rappelle des trucs, agréable comme le sirop d'érable et la poutine, désagréable comme son progéniteur. Daniel. Ça résonne dans sa tête comme une balle élastique, mur contre mur contre mur, intensifiant le bourdonnement déjà présent. Daniel. Un envie de régurgiter ce mélange a celui de salué proprement une vieille connaissance, chose que Daniel ignore faire évidement. Le recul qu'elle prend lui indique qu'une poignée de main semble être plus approprié qu'une accolade. C'était bien non, il n'aimait pas s’approcher trop près des gens ainsi. Devait-il initié la conversation de mémoire et de nostalgie? Son estomac supporterait-il un retour au source. Sa matière grise lui criait un négatif assez puissant. Si c'est une journée bizarre pour elle, Daniel se trouve au pays des merveilles en ce moments. Manquerait plus que le chapelier sorte du placard, trimbalant avec lui une bande de personnage loufoque et mystérieux. Elle serait surement le Lapin alors, si elle était aussi nerveuse que dans ces souvenirs. Ou bien était-ce Felix le nerveux des deux? Son rire confirme sa lapinitude. Ces le genre qui sort de nul part, créer par la fatigue, le stress et la nervosité de la personne. C'est le rire le plus fréquent chez lui, le seul souvent.

Que dire. Que répondre. Il est perdu. Brisé et perdu dans des souvenirs. Que faire. Quoi ne pas faire surtout. Il ne sait pas. Il ne sait plus. Daniel est un enfant qui a perdu ça mère dans un parc d'attraction en ce moment. Les lumières et les mouvements rapides des attractions l'agressent et l'attirent. Faiblesse au niveau des jambes. Vont-il survivre. Danny n'y pense même pas. Comment pourrait-il pensé en ce moment. Il se sent brisé. Par la présence de son passé. Il la regarde. Elle le regarde. Ces yeux doivent être aussi brumeux que son attitude. Que fait-il ici? Le destin? Caca d'oie, il n'y croit pas. C'est un mot que les gens on inventé pour ne pas devoir affronté le Hasard. Le hasard gagne en ce moment. Battant Daniel à plat de couture.

Une odeur familière lui bouche le nez. Loreine a reprit la distance qu'elle c'était donné. Daniel brise le contact visuel avec elle pour apercevoir ce qu'elle tient dans sa petite main. Aspirine. Ce n'est l'odeur qui la sortie de sa tête. Ces yeux reviennent sur le visage de Loreine. Son odeur. Encore une fois son crâne subit l'assaut du passé, mais sans violence cette fois-ci.  
 
Je..."

Incapable de finir sa phrase. Il se sent mou, un peu moins défaits par la situation. Sa voix est coupé par son absence mental. Daniel se retrouve dans un canoé, au milieu du lac qu'est sa psyché, sans pagaie, sans direction. Aucune étoile ne brille sur les murs abstraits de sa tête. Son visage est vide. Loreine rayonne d'un sourire. Elle le prends beaucoup mieux que lui. Que fait-il ici?

Je..."

Et puis son corps flanche. Sa masse touche le sol comme un billot de bois. Ces jambes l'on quitté. Ces yeux sont encore ouverts, mais rien ne réponds. Il ne sent aucune douleur, juste le vide autour de lui.

...Tu..."
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MessageSujet: Re: Confronter le passé [Daniel & Reine]   Confronter le passé [Daniel & Reine] EmptyMar 26 Avr - 0:26

En le regardant, je comprends enfin qu’il ne va pas bien du tout. Le choc de nos retrouvailles l’a frappé à un tel point qu’il ne réagit pas. Il n’arrive pas à parler, du moins à prononcer plus qu’un mot à la fois. Il ne va vraiment pas bien. Je le réalise trop tard, absorbé dans ma propre surprise de le revoir. Je me permets même de laisser échapper la tension par un rire. Comme j’ai pu être bête. Surtout de faire des plaisanteries par la suite en lui proposant de se servir dans mon flacon d’aspirine. Je le vois alors défaillir. Je suis si désarçonné par cette réaction que je n’interviens pas immédiatement. Mon cerveau ne comprend pas la gravité de la situation. Je le vois donc tanguer puis s’écrouler sur le plancher. Le son de sa rencontre entre son corps et le sol me parvient comme un coup de poing en pleine figure. Je sursaute violemment. Je le vois alors étendu par terre. La seconde suivante, je comprends ce qui vient de se passer. Une autre seconde est nécessaire pour que mon corps se mette en mouvement. J’accours vers lui et je me jette à genoux à ses côtés. J’ai comme premier réflexe d’enrober sa tête de mes mains. Elles sont froides et moites à cause du stress, mais je n’y pense déjà plus. Je constate qu’il est toujours conscient. Ses yeux sont grands ouverts et il fixe le plafond, je crois bien.

La panique s’empare de moi à nouveau. Je suis si inquiète pour lui. Je sais que c’est de ma faute. C’est le fait de me revoir, ça lui a causé un trop grand choc. Je ne sais pas quoi faire pour l’aider à aller mieux. Dois-je appeler une ambulance? Je ne sais pas s’il s’est cogné la tête en tomber au sol après tout. J’ai entendu un grand boom, mais je ne me souviens plus si son crâne est entré en collision avec le dur à un moment ou à un autre. Tout ce que je sais, c’est que je ne dois pas le lâcher. J’ai été une petite idiote à lui faire se remémorer qui j’étais, à présent je ne peux pas l’abandonner alors qu’il en souffre visiblement. Je ne sais pas quoi dire non plus. Je ne sais même pas si le fait d’être à côté de lui et de le toucher va améliorer son sort. Si ça se trouve, j’empire la situation et je vais finir par le tuer. À cette réalisation, mon cœur s’arrête et je sens les larmes me monter aux yeux en une fraction de secondes.

-Je t’en pris, ne meurs pas… S’il-te-plaît Daniel, reste avec moi…

Je répète bien des supplications à son égard. Toutes sans vraiment réfléchir. Les mots se contentent de sortir et d’être entendu par ses oreilles s’il est toujours conscient. Il a beau avoir les yeux ouverts, je doute qu’il soit encore de ce côté de la réalité. Il est perdu quelque part et il s’y est égaré par ma faute. Je voudrais bien m’excuser pour ce que je lui ai fais. Mais ma bouche est déjà occupée à prononcer des mots pour qu’il revienne à lui. Voyant que rien ne semble y faire, je songe sérieusement à appeler des secours. Je tourne la tête vers mon sac à main, toujours adossé au mur. Il me semble si loin d’un coup. Trop loin pour que j’étire mon bras et accède à mon cellulaire. Ayant déjà banni l’idée de le quitter, même une seule seconde, je grogne en maudissant la distance qui me sépare de l’appareil.

Je me dis que ce qu’il a besoin c’est probablement du temps pour digérer la nouvelle. Il est toujours là, quelque part. Il doit juste retrouver son chemin vers moi. Il a toujours les yeux ouverts et sa respiration est régulière. Il a le front un peu chaud alors j’y place l’une de mes mains froides et avec l’autre, je prends la main de l’homme. Je le regarde un instant en silence. Je songe à tout ce qu’il a du endurer depuis ce dernier jour où je l’ai vu il y a si longtemps maintenant. Sans m’en rendre compte, ma main qui couvre son front se met à caresser nerveusement ses cheveux. Je suis prisonnière de mes propres souvenirs à présent. Pas seulement de ceux que je partage avec Daniel, mais également de bien d’autres. De ces moments à observer le découragement dans le regard de mes parents, le même que je voyais dans celui de tous ces psychologues et médecins qui se chargeait de me réparer. Je revois le visage de Félix lorsque je l’ai accusé d’avoir couché avec une autre, à quel point la haine teintait chacun de ses traits. Je me souviens de bien des choses qui me rendre peu fière. Puis, je regarde cet homme près de moi. Je réalise qu’il est le seul parmi la multitude de gens dans ma mémoire à ne jamais m’avoir regardé de travers. À m’avoir jugé pour mon comportement inhabituel. Il est le seul et unique à m’avoir véritablement compris. Il est partie très tôt dans ma vie, mais s’il était resté en contact avec moi, aurait-il lui aussi finit par me regarder et y voir de la déception? Serait-il possible qu’il soit l’exception à la règle? Une phrase s’élève dans le silence, plus sincère que toutes autres avant :

-J’ai besoin de toi, Daniel.
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MessageSujet: Re: Confronter le passé [Daniel & Reine]   Confronter le passé [Daniel & Reine] EmptyJeu 28 Avr - 12:21



Je..."

C'est le seul mot qu'il est capable d'articulé correctement semble-t-il. Le répétant pour la quatrième fois dans un laps de temps minime. Il regarde le plafond. Comme il est vide. Il regarde ensuite un visage. Des mains lui attrape le visage. Enfin, il croit, il ne sent pas leurs présence, il voit des mouvement. Daniel ressent le vide autour de lui. Le vide du plafond. Ces yeux observes des événements qu'il ne comprends pas totalement. Des mouvements, des ombres, des mains, un visage. Tout ça passe autour de lui comme des voitures sports, roulant très vite. Son corps ne réponds pas. Sa bouche semble être en marche. Des mains le touche encore. Les mains de qui. Ah oui. Loreine. Elle est rendu ou du coups. Il y a ces mains. Mais le reste ne doit pas être loin. Ces yeux partent à la recherche de ce fragments du passé. Elle est juste au dessus de lui. Bingo, il savait bien que ces mains devait être relié au bras, et les bras sont toujours relié au corps. Génie. Enfin, sont niveau cognitif lui indiquait qu'il en était un pour faire de tel déduction. Sa tête. Oh, mieux vaut ne pas y pensé. Elle tape encore. Il était bien là, sur le sol. Il jeta un autre coups d'oeil à Loreine. Ces lèvres bougeait... L'ouïe, il devait écouté. Comment on fait ça. Se forcé à écouté je veux dire. Il cherche dans son dédale de vide, le centre d'écoute, y rallumé les lumières et réveiller les employés. Reste, Daniel lit le mot Reste sur ces lèvres. Et puis elle coupe le contact visuel pour regardé autre chose.

Daniel se sent perdu, mais bien. Un sourire se dessine sur ces lèvres. Oh. Son visage est semble avoir repris du service. Une partie du moins. Clignements des yeux pour vérifier leurs fonctionnements. Les paupières. Le nez bouge un peu. Les oreilles. Le bruit commencent à les encombrer. Le vent ambiant en premier. Puis le bruit de l’extérieur. Puis une voix. Loreine. Daniel a de nouveau un contact visuel avec elle.
 
... Allo."

Uune salutations. Simple. Enfantine. Il ne remarque pas le visage crispé de la dernière, son air complétement dévaster. Pas initialement du moins. C'est vraiment Loreine. Daniel ne comprends pas pourquoi ou comment. Il se demande si ce n'est pas une subterfuge de la RA pour l'attrapé... L'idée est stupide. Personne ne connait son passé, peu de gens son conscient de son existence même alors. Loreine comme piège, improbable. Alors s'en ai peut-être un. Non. On est pas dans un film de James Bond. Il divague. Les vapes ne sont pas loin, Danny sent le brouillard qui l'entoure. Non, se sont les mains de Loreine. Pas le brouillard. On le touche. Il sent quelque chose. Une paume, des ongles. Il n'a pas envie de vomir, ou bien son ventre n'est pas encore réveiller.

Il se sent observé. Mais son corps ne convulse pas sous cette révélations.

Étrange.

Shhh. Tout va bien... Je crois..."

Sa voix était douce, plus que d'habitude. Ce n'était pas le râle brisé qu'on entendait normalement sortir de sa gorge, mais un léger ruisseau de mot endormie. Tous plus petit et flottant que l'autre. Daniel était la belle au bois dormant. Il prit le temps de s'interroger. Tout va bien? Ses jambes ne sont toujours pas fonctionnelle. Ces mains? Un doigt bouge. Et les bras... Oh, engourdie, mais vivant. Lourd et plein de fourmis. Mieux vaut le laissé se réveiller seul, sinon il aurait plutôt l'air d'un maillet au bout d'une corde, pas d'un bras sous contrôle. Saignait-il quelque part. Peut-être. La chute lui avait peut-être ouvert le crâne. Il ne savait pas. Loreine aurait surement crié encore plus fort.

Tu peux... En mettre une dans ma bouche...Aspirine?"

Ça ne pouvait pas nuire quoi.
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MessageSujet: Re: Confronter le passé [Daniel & Reine]   Confronter le passé [Daniel & Reine] EmptyJeu 28 Avr - 23:13

Je sentais que Daniel ne m'avait pas quitté. Une part de lui reste accrochée à cette réalité, le gardant vraisemblablement conscient. C'est ce mince fil qui le retiens de tomber que je stimule à rester fort avec mes appels. Si le fil résiste suffisamment longtemps, cela permettra peut-être à son esprit d'utiliser ce pont pour revenir pleinement dans son corps. Voilà pourquoi je ne dois pas le quitter. Une seule seconde serait suffisante à mon avis pour que le lien se rompe et que Daniel tombe dans le néant de ses pensées. Je sais qu'il est fort, qu'il peut lutter pour retrouver son chemin. Mais ça ne m'empêche pas d'avoir terriblement peur pour lui. Je garde mes mains sur son visage, caressant ses cheveux machinalement. Je retrouve un brin d'espoir lorsque de sa bouche s'échappe un « allô ». J'y réponds avec encore plus d'encouragement pour le garder éveiller à mes côtés. Je ne m'interromps pas un instant avant de le voir remuer. Il reprend vie. Il me semble qu'il demeure toujours un risque de rechute, mais je le soutiens au cas où ça devait se produire. Je l'observe en silence, tentant d'établir un contact visuel. Il me voit, mais pas en même temps. Il est encore un peu dans les vapes. Ce n'est pas grave, qu'il prenne son temps. Je n'ai pas l'intention d'aller nulle part avant d'être certaine qu'il ne va pas défaillir encore une fois. Il reprend encore un peu de vie et me chuchote que tout va bien. J'ai un petit sourire, mais je n'en crois rien. Je suis toujours très anxieuse pour sa santé. L'idée d'appeler une ambulance persiste dans ma tête. Je choisis de l'ignorer parce que jusque là il ne démontre aucun signe de dégénérescence. Lorsqu'il est tombé ça a fait un grand boom et il a été absent un instant, mais je ne pense pas que son état n'a jamais frôlé le critique. Mais qu'est-ce que j'en sais d'ailleurs! Je garde ma concentration sur ses  réactions. Il s'améliore à chaque seconde et ça me permet de respirer un peu plus normalement. Mon corps demeure très tendu et mon niveau de stress présentement est proche de la crise de nerf. Mais comme mes émotions vacille toujours à cette amplitude, j'évite de trop m'en faire. Ce qui me fait vraiment me dérouiller c'est lorsqu'il me réclame une aspirine. Je ne réagis pas tout de suite, ayant comme un retard de compréhension. Je saisis ensuite et je hoche la tête pour lui signaler que j'ai compris. L'idée de m'éloigner pour aller chercher le médicament me fait hésiter un instant, mais comme son état est stable à présent, je me permets une absence de quelques secondes. Je me relève donc et m'approche du flacon de pilules au sol. Et oui, je n'avais pas remarqué que je l'avais lâché celui là en accourant auprès de Daniel. Je le récupère et le ramène auprès de l'homme. Je l'ouvre tout en surveillant encore avec inquiétude Daniel et je l'aide à prendre le comprimé. Je me dis qu'il aurait peut-être besoin d'eau pour faire passer le tout. Une rapide course en direction du réfrigérateur et me revoilà à ses côtés. Je lui remet une bouteille d'eau pour qu'il se déshydrate en plus de faire passer l'aspirine. Je me sens vraiment inutile. Je ne sais pas quoi faire ensuite. Je songe une fois de plus à mon cellulaire. Appeler des secours est facile. Il ne s'agit que d'une séquence de trois petits chiffres. Daniel demeure étendu et je pense que c'est mieux de la sorte. Je veux qu'il prenne son temps. Pas la peine de le précipiter à se lever après ce qui vient de lui arriver. Je trouve par contre pertinent de voler de mon lit de fortune dans un coin un oreiller et de lui tendre pour qu'il la place sous sa tête.

-Vas-y doucement, je lui dis en l'aidant à placer le coussin avec douceur.

Que faire ensuite. Lui demander s'il va bien? Il m'a déjà dit que oui. Non, qu'il croyait que oui. Ce n'est pas une réponse qui amoindrit mon inquiétude. Et dire que je ne l'ai pas revu depuis une éternité. Je n'aurais jamais pensé que ça lui ferait aussi mal que je réapparaisse dans sa vie. J'ai rêvé de le revoir d’innombrable fois, juste pour échanger quelques mots. C'est pas comme si on parlait vraiment avant. Mais j'aurais profiter de nos retrouvailles pour lui demander où il est aller. Ce qu'il a vu. Non pour lui demander de se justifier. Je sais déjà pourquoi il est partie même si personne ne me l'a dit. De toute façon, me rappeler de cela ne me tente pas de tout. C'était une période triste de nos vies. Je veux qu'elle reste derrière. En fait, j'avais surtout espérer retrouver cette connexion qu'on avait. Même si nous ne passions pas particulièrement de temps ensemble, je sentais qu'on pouvait se comprendre même sans véritablement se connaître. Ce connaître comme les autres en on la conception, je veux dire. On se connaissait à notre façon et ça nous satisfaisait à l'époque. Le revoir aujourd'hui me ramène cette idée que Daniel a toujours été important dans ma vie, malgré notre faible temps à nous côtoyer. Il a laissé une trace de part sa simple existence. Il m'a fait comprendre que lorsque j'étais petite, ça n'avait rien d'anormal de ne pas se sentir comme tous les autres. Ça m'a permis de l'accepter plus vieille. Je dois donc beaucoup à cet homme. Et ça, il ne le sait même pas.

-Désolé, je pense que c'est de ma faute si tu es dans cet état. Je lui dis en évitant son regard. Si tu veux, je peux poursuivre les recherches le temps que tu te reposes. Je vais t'amener tout objets suspects pour que tu puisses me valider si c'est ce que tu recherches. Tu n'auras même pas besoin de bouger d'ici.

Je cherche surtout à éviter qu'il ne retombe dans les pommes. En demeurant tranquille, j'espère aider à entretenir sa stabilité actuelle. J'ignore toujours ce qu'on cherche, mais je compte bien l'aider à mettre la main dessus pour compenser pour mes bévues.

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MessageSujet: Re: Confronter le passé [Daniel & Reine]   Confronter le passé [Daniel & Reine] EmptySam 30 Avr - 20:31



Hmm... Non non. Ça va."

L'oreiller derrière sa tête était un nuage, il s’enfonçait dedans comme on se laisse submergé par la douceur d'une vaguelette ou le plus mou des marshmallows. Il sentait l'oreiller, c'était déjà un début. Sa tête ne lui donnait pas tout encore, mais au moins le touché semblait revenir peu a peu. L'ouïe aussi semblait être en bien meilleur condition.

Bien meilleur était peut-être un grand mot pour le moment. Le reste ne semblait pas vouloir suivre la tendance. Au moins Loreine est là. Cette pensée lui reste en tête, elle mijote, se répercute, se décortique et se reforme. Apprécie-t-il sa présence ou est-ce une indifférence envers elle, contrairement au dégout qu'il porte aux autres. Elle l'aide et il la laisse faire. Pourquoi, d'habitude Daniel ne laisse personne l'approché autant, encore moins lui mettre les mains au visages. Pas volontairement. Des fois on le frappe, ou bien on lui crache dessus, voila le genre de contact physique auquel il est habitué. Pas a la douceur et au soins que lui procure Loreine.

Il n'aime pas. Mais ne déteste pas. Daniel se sent comme un enfant, surement dût à sa présence. Son corps l’empêche de quitté la pièce qui jusqu'à présent ne lui semblait pas oppressante. Mais elle l'ait. Il le sent jusqu'au fond de son être. Cette appartement lui fait quelque chose. Quelque chose de nouveau, qu'il n'aime pas. Le nouveau. Les sensations. Il se sent mal. Et il comprends pourquoi. Loreine n'est pas la source de son mal. Il est la source de son mal. Sentir des trucs, ne pas être dégouté de ce genre de rencontre. Discuté. Il se sent normal. Nue. Comme les autres. Ils voudraient se fondre au plancher. Disparaitre, mais sa tête lui refuse. Elle lui hurle de ne pas faire comme d'habitude, mais le reste lui supplie d'ignoré. La gêne le prends soudainement d'assaut. De quoi la gêne. Qu'est-ce que la gêne, Daniel ne connait pas ça. Ne connaissait pas ça. Il se sent mal pour Loreine. Elle se donne tant de mal pour l'aidé. Et lui ne pense qu'à fuir. Tentative veine d'ignoré se sentiment de honte.
 
... Je veux dire. Je ne sais même pas si je suis vraiment au bon endroit après tout. Je ne suis même pas sur de ce que je cherche ou si je cherche quelque chose... Je... Hmm."

Comment expliqué ce qu'il ne comprends pas. Pourquoi se retrouve-t-il à cette endroit. Complétement désorienté. Le moelleux oreiller ne lui semble plus aussi doux et aussi confortable. Il se resserre sur sa tête tel un étau. Non, c'est sa tête qui se bat d'elle même. Elle lutte contre son instinct. Et Daniel ne peu qu'enduré. Son gros orteil gigote un peu. Miracle. Sa jambe droite dit salut, endormie et engourdie, mais de retour parmi les vivants. Daniel leve la tête pour en être sur. Il sent une vague de soulagement déferler à travers lui.  

Tu vois. Je vais déjà passablement mieux! Il reste plus qu'a réveiller l'autre!"

Phrase sur laquelle il commence a donné des légers coups de talon a la belle au bois dormant qu'est sa jambe droite. Un peu de stimuli pour faire ramener la vie à ce tas de viande. Il doit bougé, sortir de sa tête. Arrêter de pensé. Il n'est pas bon dans les réflexions. Le mental c'est pour les autres. Lui il fait dans le vivant, dans le concret. Dans la nourriture surtout. Burritos.

Faut juste l'encouragé un peu quoi."
 

Ces bras revinrent en premier. Son dos aussi. Il souleva le haut de son corps d'un mouvement patraque, vacillant. Comment faire confiance en ces mots quand on peu visuellement observé un malaise dans ces moindres gestes. Ces mains se mirent comme objectifs de masser et de brasser sa jambe, la hâte de retrouvé l'usage de son véhicule corporelle était plus grande que le mal qui l'habitait apparemment.
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MessageSujet: Re: Confronter le passé [Daniel & Reine]   Confronter le passé [Daniel & Reine] EmptySam 30 Avr - 23:17

Je l’observe de nouveau avec inquiétude lorsqu'il se confesse à moi. Il ne sait pas s'il est au bon endroit ou même ce qu'il cherche. Mon plan tombe à l'eau et ma motivation à l'aider à chercher ce mystérieux objet aussi. Je reste donc assise plutôt que de me lever comme je pensais le faire. Il me semble que je m’aplatis même vers le bas, mon dos et mes épaules se courbant sous la force du découragement. Mon regard est comme voilé d'impuissance. Maintenant il est vrai que je n'ai absolument aucune idée de quoi faire pour l'aider. Lui parler me semble insuffisant. Lui prendre la main m'apparaît insignifiant désormais. Et je ne peux pas non plus me mouvoir pour faire passer mon stress autrement puisque de toute façon la chose qu'il recherche n'est peut-être même pas ici. Je suis donc écrasé par un poids que je ne sais même plus comment combattre. Rester là à ne rien faire m'apparaît comme la seule véritable solution. Je l'observe donc en silence m'informer sur ses progrès au niveau de sa mobilité. Il ressent de plus en plus son corps. Cela devrais me réjouir, mais je me contente d'un léger sourire lorsqu'il tente de motiver sa jambe droite. Je cligne des yeux sous la surprise de le voir redresser le haut de son corps. Mes mains se lèvent par réflexe pour le retenir d'une nouvelle chute. Il ne se fait heureusement pas mal, ne pouvant pas aller bien loin dans son objectif de se redresser de toute façon. Je fixe ses jambes un instant. Elles gigotent, tentant de retrouver leurs moyens habituels. Plus il persiste à les motiver et plus la possession de son corps lui revient.

Le temps s'écoule sans que je compte. Il fait son œuvre et permet à Daniel de finalement être capable de s’asseoir. Je le retiens de tenter plus alors. Je veux que sa tête se réhabitue à cette position pour ne pas qu'une fois sur ses deux pieds il soit déséquilibre et ne retombe à la case départ. Je dois pour se faire le retenir par les épaules. Je n'ai pas vraiment à le lui dire, mon regard suffit à lui demander d'attendre quelques temps. Enfin, au bout de quelques minutes silencieuses, je l'aide à se mettre debout en tirant sur ses mains. Je ne le laisse pas aller avant d'être certaine qu'il soit bien solide sur ses pieds. Je le force même à faire quelques pas en gardant mes mains emprisonnées dans les siennes pour en être sûr. Lorsque rassurée, je romps le contact. Je le regarde ensuite, un peu gênée. Je m'éloigne doucement, trouvant refuge dans la cuisine. J'ai soif d'un coup. Je me sers un verre d'eau et je bois une gorgée, mais m'arrête là. Le passage du liquide est difficile à cause d'un espèce de nœud désagréable dans ma gorge. Je repose le verre sur le petit espèce encore disponible du comptoir et je me concentre à nouveau sur Daniel. À présent qu'il est remis de ses émotions, il me paraît clair qu'il n'a pas envie de rester avec moi. Je ne lui en voudrais pas qu'il reparte d'où il vient. Mais je ne suis pas prête à dire que cela me serait indifférent. Je n'ai pas mentis lorsque je lui ai avoué que j'avais besoin de lui. J'ai toujours été d'une grande indépendance, je ne m'en cache pas. Mais dans cet appartement de New-York,  je me sens terriblement seule. Sa compagnie, même sans dialogue, m'aurait permis de reprendre un peu sur moi. Je manque cruellement de motivation pour défaire mes biens de leurs boîtes. Un coup de mains aurait été très apprécié. Mais je ne peux tout simplement pas lui demander de rester juste pour ça. Surtout pas alors qu'il vient de défaillir au milieu de mon salon. Si ça se trouve, ce n'est qu'une question de secondes avant qu'il ne remette son bouclier invisible et que plus jamais nous ne nous revoyons. Le hasard nous a réuni aujourd'hui, mais pourquoi croire que c'est même possible que ça se reproduise. Daniel sait que je suis ici désormais, il lui sera donc si aisé de m'éviter pour le restant de ses jours. Il ne refera pas la même erreur deux fois. Voilà qui me fait mal plus que je ne voudrais l'avouer. Je tente de trouver du réconfort en agrippant mon verre d'eau. L'absence de goût me fait regretter que ce ne soit pas un alcool quelconque. Je regarde vers le salon. Il est toujours là. Mais qu'est-ce qu'il attend pour partir? Je croise ses yeux bruns et d'un coup j'ai envie de pleurer. Je fais taire cette émotion brutalement et en baissant les yeux, je ne peux m'empêcher de lui dire :

-Je n'aurais jamais pensé qu'on se reverrait.

Petite pause le temps de retrouver une miette de courage :

-Tu m'as manqué.

Je m'impose le silence. Je ne devrais plus parler. Je raconte de la merde. Je ne peux pas dire ces choses là comme ça! Je peux les penser, mais je ne peux pas lui balancer alors qu'on ne s'est pas revu depuis une éternité. Ce n'est pas bien! On se connaissait à peine, on a du se parler trois fois brièvement au maximum. Il ne peut pas m'avoir manqué à ce point puisqu'il était presque un étranger pour moi. Pourtant, ce que je ressens en ce moment s'apparente étrangement à ça. Au vide causé par le manque d'une personne. C'est ridicule. Je ne ressens ça ni pour mes parents, ni même pour Félix. Alors pourquoi pour un homme comme Daniel? Je dois être encore plus folle que je ne le pensais. Je baisse les yeux, à présent vraiment très embarrassée. Que dire de plus. J'imagine que mes efforts pour le retenir seront vains. Je ne pourrais pas l'empêcher de me quitter une deuxième fois. Je ne suis rien pour lui. Je ne suis  pas grand-chose pour personne en fait. Si j'avais été un peu plus importante, peut-être que les gens ne passerait pas leur temps à m'abandonner. Du coin de l’œil je vois toujours Daniel. Mais pour combien de temps encore?

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MessageSujet: Re: Confronter le passé [Daniel & Reine]   Confronter le passé [Daniel & Reine] EmptyDim 1 Mai - 23:05



Je ne pensais pas non plus... Croiser une amie."

Ces jambes lui tirent énormément, le suppliant de les laissé se reposer, de ne pas forcer les fourmis qui les parcours. Une minute, ou deux, ou trois. Du temps, c'était tout ce qu'il désirait en ce moment. Pour recupérer. Pour reprendre formes et forces. Du temps pour laisser passer le choc. La chute et la rencontre. Du temps pour pensé. Pour oublier? Non. Pour s'habituer. Peut-être. Elle était bien la seule chose positive que le Québec lui ai offert. Alors pourquoi autant de hâte, de secret et de garde envers elle. Il se sentait encore mal, pour elle. Elle ne méritait pas ce qu'il avait envie de faire plus que tout au monde. Elle ne méritait pas son silence et sa froideur.

Se sentir mal pour autrui. Sa le rendait malade en même temps.
 
... Je... Je vais y allé d'accord... Heu..."

Les mots qu'ils utilisaient était dur et déconfit. Comme un texte qu'il avait écrit et apprit par cœur, mais le ton était celui du regret et de la honte. Comment réagir. Comment agir. Quand on ne connait pas. Daniel tentait de s'expliquer, d'expliquer son malaise, sans dire un seul mot en rapport. Expliquer sans mots. Bravo Daniel. Encore une fois tu nous émerveille de part ton raisonnement. Réfléchis un peu. Utilise ta grosse caboche pour quelque chose d'autre que d'imaginé des plans de fuites et le meilleurs Burritos au monde. Il se dirige vers la porte, d'un pas rapide, mais retenue. Il est prit entre deux feux. Des chaines qui l'étirent sans cesse. Sa peau le gratte. Ces jambes le tuent. Son regard est blessé et fuyant. Sa main tombe sur la poignée.

J'ai."

Il tourne la pognée et entre-ouvre la porte. Son regard ne se tourne que très peu vers elle. Mais il fixe derrière elle. La honte. Il déteste. Il se sent coupable. Elle ne mérite pas. Daniel est petit. Pas en taille, mais en tant qu'humain. Il le sait, mais jamais cela ne l'a dérangé. Pourquoi maintenant. Petit et mesquin.

Juste besoin d'un peu de temps..."
 
Le vide.

Tu m'a manqué aussi Loreine... À bientôt?"

Un sourire. Avant de passée le pas de la porte.

C'est quoi ton numéro?"

Des cheveux bruns réapparaissent dans l'embrasure avec son petit visage enfantin. Confus, mais pas dans le sens perdu, juste sa confusion habituelle. Son délire constant et son impossibilité de resté alerte et conscient. Sa voix rebondit comparé aux murmures qu'il lui donnait jusqu'à présent. Un morceaux moins brisé de son disque, moins corrompues, plus joyeux, plus Daniel. Le nœuds se resserre sur lui. Il l'accepte. Cette corde au moins.
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MessageSujet: Re: Confronter le passé [Daniel & Reine]   Confronter le passé [Daniel & Reine] EmptyLun 2 Mai - 0:02

J’attends qu’il parte. Je sais que ça le démange plus que tout. Et pourtant je n’ai pas l’intention de l’arrêter. Mon attente me semble longue avant que finalement il ne prononce la sentence que je redoute. L’anticiper très fort dans sa tête et le vivre en vraie sont deux choses complètement différente. Même si je le sais, malgré toutes les phrases toutes faites que j’ai concocté dans ma tête pour lui dire adieux, l’annonce de son départ qu’il prononce me désarçonne. Ma bouche s’entre-ouvre, mais aucune protestation ne s’en échappe. Mes yeux sont fixés sur son corps en position pour décamper. Il bouge enfin, mais beaucoup trop vite. Si vite pour mon esprit que je sursaute. Mon cœur semble manquer un battement et ma respiration devient plus paniquée. Je m’obstine à éviter de le regarder passer la porte. Je garde la tête basse, observant la condensation se former sur mon verre d’eau. Si je ne laisse échapper qu’un seul petit son, je sens que ma voix sera un cri. Une supplication pour qu’il reste encore un peu. Il m’apprend qu’il a besoin de temps pour se remettre de la situation. Je peux le comprendre. Mais l’égoïsme étant une qualité qui me gagne souvent en situation émotionnelle, je fronce les sourcils de colère. Une sorte de rancune vient accompagner mon sentiment d’abandon, de trahison. Il n’a pas le droit de partir alors que j’ai à ce point besoin de lui! Sa main sur la poignée de la porte contribue à me prouver qu’une fois de plus on choisit de s’éloigner de moi plutôt que de me laisser une chance. J’en ai marre qu’on me fasse le coup! Il me dit alors la chose la plus improbable. Une chose que je n’aurais jamais pensée qu’il me dise, pas alors qu’il est sur le point de quitter l’appartement. Je suis de nouveau prise d’une profonde surprise et ma tête se lève au moment où il sourit. Il vient de m’avouer que je lui ai manqué. Toute ma colère perd sa raison d’être l’espace d’un instant et je le vois partir hors de chez moi. Un clignement de paupières plus tard, sa tête réapparaît dans le cadre de la porte. Il me demande mon numéro. Sa voix est si claire, si assurée d’un coup. Je suis certes surprise une fois de plus, mais je parviens à reprendre sur moi assez rapidement. N’ayant ni papier, ni crayon sous la main, je lui nomme les chiffres composant la séquence de mon numéro de téléphone. J’espace chacun afin de lui permettre de les mémoriser. Je regrette de ne pas pouvoir lui tendre une carte d’affaire comme j’avais un temps pour mon travail. Si j’en ai toujours, elles sont pêle-mêle dans l’une des boîtes de l’appartement. Je songe à lui redire une deuxième fois, mais la nervosité me fait me raviser. Je l’entends partir et je me penche pour voir si ses cheveux ne dépassent pas toujours du cadre de la porte. Il n’y a plus rien. Je m’avance prudemment vers la porte d’entrée et jette un coup rapide dans le couloir. Il n’y a personne. Je referme la porte et verrouille le loquet.

Pourquoi fait-il cela? J’étais persuadé qu’il ne voudrait plus de moi, pas après le mal que je lui ai fais aujourd’hui. Le pot de peinture, ma fuite dans les toilettes, le choc que je lui ai causé et qui aurait pu lui être fatal s’il s’était cogné la tête contre le plancher de bois. Je suis de toute évidence dangereuse pour lui. Et pourtant, il m’a demandé mon numéro afin de… afin de… de quoi? De me téléphoner? De me donner des nouvelles de temps à autre? De me prévenir s’il se souvient de l’objet qu’il cherche? J’imagine qu’il ne voulait tout simplement pas repartir sans un moyen de me contacter cette fois. La première fois, alors que nous étions enfants, Daniel était partie sans même me prévenir. A-t-il des remords aujourd’hui? Est-ce que effectivement je compte pour lui comme pour moi il a de l’importance? Je me pose trop de questions, pour un simple numéro. L’explication est probablement beaucoup plus simple. On se connait et on  est à l’époque de Facebook et des téléphones intelligents. Tout le monde fait ça, s’échanger leur numéro. Sauf que nous ne sommes dans des gens ordinaires. Nous ne pensons pas comme ce qui est socialement recommandé. De plus, il ne m’a pas donné le sien. Il est le seul à pouvoir me contacter si l’envie lui prend. Pour ma part, je ne peux même pas envisager cela. Il a besoin de temps, il m’a dit. Voilà une explication que je peux accepter. Il va prendre le temps de digérer tout ça. Et après, il me le fera savoir. Cela signifie donc qu’il ne m’a pas abandonné.

J’observe la montagne de boîtes. Je dois me remettre au boulot. Je m’approche du carton que j’avais fais tombé accidentellement et que Daniel avait empêché de se prendre le plancher. J’ouvre son contenue. Je souris en y trouvant bon nombre de photos. Je n’ai jamais été du genre nostalgique, mais ma mère l’est. Elle m’a donc donné au fil des ans sa collection de photos de moi. J’en prends une au hasard et observe mon visage de petite fille. J’ai une grimace en me disant que je ne me souviens absolument pas du souvenir que tente de capturer cette image de moi. Le passé a toujours été une chose que j’ai tenté d’oublier. Trop de mauvaises expériences. Et pourtant, en cet instant, j’aurais bien aimé me rappeler. Je remets la photo avec les autres et soulève la boîte avec l’intention de la ranger dans la pièce devant être ma chambre. Une fois la tâche accomplis, je m’attaque à la boîte suivante avec un peu plus de motivation.
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