M'époumonais-je en jetant une liasse de billets surpassant de loin la somme que je devais au chauffeur de taxi. Mon autre main tentait de colmater la blessure qui venait de se rouvrir en sortant du véhicule. Je n'étais pas mauvais pour faire des sutures d'habitudes, mais l'enculé qui me servait de chauffeur ne savait pas du tout faire son travail. La voiture n'avait pas arrêté de virevolter, des bosses partout, des tournants secs et des accélérations inutilement impromptues. Une chance qu'il n'y avait presque personne sur les routes sinon j'aurais fini par me piquer encore plus que ce qu'Elektra avait fait. Son odeur flottait toujours à mes narines. Sont doux parfums de sang, une touche épicée, un petit peu moins ferreux. Je lécher le sang coagulé sur mes lèvres, le mélange du mien et du sien. Hmmmm. J'aurais dû y rester, finir mon travail et me laisser à elle et son besoin. La voir fleurir à nouveau dans la mort. Mes multiples contusions et lacérations me hurlaient le contraire. Je regardais si je n'avais pas un doigts manquant... Non, juste disloqué... Je crois.
Je mordais mes lèvres en le replaçant d'un coup sec. La soirée touchait à sa fin, les bars fermaient, les alcooliques dormaient sur ce qu'ils trouvaient s'ils n'arrivaient pas chez eux et le bruit ambiant laissé place au silence du sommeil. Ennuyant, mais utile pour mes besoins, personne ne me dérangeait, je pouvais directement ce dirigé vers son... Son appartement. Qui devrait être... Là. Le deux de pique de chauffeur m'avait laissé trois rues trop tôt. Je vais le buter. Je vais retrouver ce Dopinder et le buter, promesse personnelle. Mes jambes me firent signe qu'il n'avait aucunement l'énergie de se rendre jusqu’à la première rue, alors trois, aucune chance, je devais trouver un coin tranquille pour prendre mon souffle, et mettre un peu plus d'effort dans ma suture, désinfecté aussi, si possible. Lumière, maison, lumière... Là, un bar apparemment. Il venait à peine de fermer, pas assez de clients sur cette soirée probablement. Je laissais mon corps tombé sur la porte, son support m'étant essentielle pour l'instant, la serrure semblait assez rudimentaire au premier coup d’œil, rien qui ne m’empêcherait de m’immiscer à l’intérieur.
"Hmmrpgffff"
Mes mains laissaient les outils glissés trop facilement, je mettais beaucoup trop de temps sur un truc aussi facile. Honte sur moi et mes ancêtres dirait la rouge. Tsss. Juste l'idée de son coup sous mes doigts me donnait une érection. Pas le temps de ce laissé absorbé dans de telle fantaisie. La porte cédait dans mon moment de plaisir, la poignée roula sous mes doigts endommagés et mon corps suivit le mouvement. M'étalant de façon peu gracieuse sur le plancher de l'établissement. Une sardine surdimensionnée et ouverte de tous bords, voilà ce que j'étais. Ma jambe avait à peine la force de refermer la porte derrière moi, le bruit était un indicatif déjà très puissant de ma présence, pas la peine de donner plus d'indices au passant. Je me traînais jusqu'à une chaise pour y poser mon cadavre, un repos. Un soupir. J'en étais où, j'enlevais le restant de tissu qu'était autrefois mon chandail pour observer les dégâts de façon plus posée. Une, deux, trois côtes. Un trou à moitié rouvert. Mes points de suture faisaient pitié. Je regardais le bar, un verre ne serait pas de trop. Après, pour l'instant, je devais m’assurer de ne pas mourir.
Un bruit coupa mon mouvement. Un mouvement coupa le bruit. Qui était-là?
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Sujet: Re: Aftermath [FT. Laura] Lun 9 Mai - 21:37
Aftermath
La soirée se terminait doucement. Aujourd’hui, la soirée avait été calme. Bien trop calme, par rapport à d’autres soirs où la folie régnait dans cet endroit. Il fallait bien avouer que je préférais quand l’ambiance se situait entre les deux. Je n’aimais pas vraiment les extrêmes. Lorsque c’était trop calme, je me faisais totalement chier, mais lorsqu’il y avait trop de monde, on venait me faire chier. Les mecs bourrés un poil trop dragueur étaient la chose qui m’exaspérait le plus, à vrai dire. Et ça, j’en croisais quasiment tous les soirs. Il me fallait un grand contrôle de moi-même pour ne pas sortir mes griffes et leur refaire le portrait afin de leur montrer ma manière de pensée. Mais je n’avais pas envie de me faire virer. Ce travail était tout ce que j’avais et m’offrait un peu de stabilité dans ma vie qui avait été bien trop mouvementée pour une jeune femme de vingt ans. Entre les missions de tuerie pour HYDRA et la prostitution dans les bas quartiers de New York, je n’avais pas vraiment eu le luxe de m’offrir un moment de répit ni un moment de stabilité.
J’étais en train de servir quelques derniers verres aux clients qui étaient encore là, fidèles clients de la boite de nuit. Mais j’avais prévenu que ça allait très certainement être l’un des derniers, car la boutique allait fermer. Je fis un léger sourire à l’un des clients qui se trouvait au coin du bar après lui avoir servi le verre qu’il avait demandé et de faire demi-tour. Mes pas m’arrêtèrent lorsque j’entendis un bruit en provenance de la porte. Il s’agissait d’un bruit lourd, comme si quelqu’un venait de s’étaler au sol. Mes yeux se dirigèrent dans cette direction et je vis un homme au sol. Je fis un léger soupir.
Dans un premier temps, je n’y prêtais pas vraiment attention, car je m’attendais à un mec bourré qui venait terminer la soirée ici. Je lui laissais une chance de se relever et de faire demi-tour avant que je lui botte le cul pour lui montrer le chemin de la sortie. Je vis cette personne se lever et s’installer péniblement sur une chaise. Je soupirai, me disant que j’allais devoir lui demander de partir et qu’il était difficile de demander ce genre de choses à un mec bourré. En général, les hommes s’en fichaient pas mal de ce que je pouvais dire, n’imaginant pas qu’une femme puisse dicter leur conduite, en soirée. Mais lorsque je m’énervais, ils changeaient vite d’idée. « Je vais devoir… » Je m’étais approchée, mais je n’avais pas continué ma phrase en voyant cet homme de plus près, mal au point. Il venait même de retirer son haut et je pus voir le sang présent sur son corps.
« Vous avez l’air mal au point mais je n’ai pas une tête d’infirmière. » Je posai mes mains sur mes hanches en le regardant. Qu’est-ce qu’il fichait ici ? Sa place était plutôt dans l’hôpital le plus proche et non dans une boite de nuit.
Sujet: Re: Aftermath [FT. Laura] Jeu 12 Mai - 17:56
Une femme s'approcha, mes yeux ne m'avaient donné qu'une image floue de l'endroit dans lequel je me trouvais. La vide salle que je pensais avoir trouvée comportait donc encore quelque personne. Des alcoolos pas encore assez engourdies pour retourner au sommeil qui les dégrisait. Recommençant le lendemain dans le même pattern. Le même trou noir d'ennui. Ma main essuya mes yeux, je n'avais pas de temps à perdre, la vision me revenait, plus clair. Mon silence devait être indicateur que j'appréciais ce que je pouvais voir, même sa petite position de pouvoir me donnait un petit quelque chose dans le bas du corps. Mignonne, pas effrayante comme elle l'aurait voulu. Sa voix sonnait comme un bon whisky, les mots n'étaient pas aussi doux.
"... Si je réponds oui, tu t'occupe de moi?"
Je retournais mon attention sur le vrai problème, mon corps, meurtri, l'excitation coulait partout, tachant le sol sur lequel j'avais rampé et la chaise sur laquel mon corps résidait, quasi-cadavre que j'étais. La tension venant de cette femme était une addition appréciable, elle engourdissait un peu la douleur. L'adrénaline et tout ça, un genre de calmant, effectif. J'arrachais le travail d'amateur que j'avais fait dans le taxi, je n'avais plus rien pour suturer, a part une aiguille couverte de rouge, j'enrobais la plaie dans mon chandail. Elle pouvait être utile, peut-être, elle sentait quelque chose. L'odeur avait pris son temps avant de m'atteindre, je sentais quelque chose de familiers. Pas un parfum ou une bière renversée sur elle, non, c'était l'odeur d'un sentiment, d'un besoin. Son apparence aguichante n'était pas la seule chose qu'elle pouvait m'apporter finalement ?
Plus tard. Concentre toi, sinon tu vas te vider de tout. C'est déjà le cas, je sais, mais ça pourrait s'empirer.
" Tu pourrais m'apporter un feu... Et un verre de fort... Attends. J'ai changé d'avis. Deux. Tu serais un ange, beauté."
Mon ton était aussi charmant qu'il était misogyne, enfin, elle le prendrait surement ainsi. Un compliment était un compliment, non ? Alors pourquoi les femmes se sentaient toujours réduites par mes remarques favorisant leurs attraits physiques ? Au moins, ils en avaient, je pourrais bien complimenter leurs qualités, mais ça demanderait de faire l'effort de les connaitre, difficile quand elle parle de toute sorte de connerie. Mes yeux s'emplissaient d'impatience. Je voulais qu'elle se fâche, je voulais savoir. La colère était-elle présente chez cette étrangère. Succombait-elle a la forme la plus pure du besoin. Oh, l'excitation me rendait toute chose à l'intérieur. Les trucs que je lui ferais si je n'avais pas un corps en lambeau. Oh, les merveilles.
Calme toi, tu vas pas crever ici. Pas le temps de faire des conneries. Plus tard. Oh oui. Plus tard.
" À moins que tu préfère que j'me vide sur ton plancher quoi? Du rouge bien poisseux et odorant, ça ajoute tellement de charme! "
L'imaginé en petite tenue d'infirmière aidait a étouffé la douleur qui empoignait mon ventre.
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Sujet: Re: Aftermath [FT. Laura] Ven 13 Mai - 17:38
Aftermath
Il répondit du tac au tac à ma phrase. Avais-je vraiment l’air d’une infirmière ? Non, je n’avais même pas l’air d’une serveuse habituelle, avare de maquillage. J’étais beaucoup plus naturelle que cela, restant tout de même un peu féminine, mais sans en faire trop. Pas de talons aiguilles, déjà, je détestais ça… Des simples bottillons avec des petits talons, ça suffisait. Au niveau du reste, une jupe et un chemisier, ça suffisait. Pas de maquillage non plus. Je n’avais pas le temps, ni l’envie d’en mettre. D’ailleurs, certaines filles me regardèrent parfois de haut lorsqu’elles me voyaient, car il était rare de ne pas venir maquillée dans ce genre d’endroit, mais je les emmerdais. Ça n’empêchait pas que les mecs me regardaient quand même. Tout ça pour dire que non, je n’avais pas la tête d’une infirmière. Mais je n’allais tout de même pas le laisser de vider de son sang ici… Et dans l’état, le transporter à l’hôpital serait certainement du suicide.
Il me demanda de lui apporter deux trois trucs et mes yeux se posèrent sur lui, le fusillant du regard lorsqu’il m’appela beauté. Il n’était pas du même ton que d’habitude, mais ce surnom me rappelait tellement de mauvais souvenirs, la période où j’avais été prostituée par la force des choses, touchant le fond et un proxénète avait profité de la faiblesse et de mon physique qui pouvait attirer des clients. Bon, au final, je l’ai tailladé comme il le fallait. Mes yeux dévisagèrent cet homme alors qu’il me demandait si je préférais qu’il se vide sur le sol. Je détournai le regard vers les quelques clients présents. « Sortez. » D’un ton froid. Il n’y avait pas besoin de plus pour qu’ils terminent leurs verres en quatrième vitesse et qu’ils prennent la sortie. Ils ne semblaient pas vouloir d’histoires. Mes yeux se reposèrent ensuite sur cet individu. « L’odeur du sang ne me dérange pas. Je le préfère même à certains parfums… » Je fis un léger petit sourire. « Mais, ça en ferait plus à nettoyer, alors… » Je pris la direction du bar en me saisissant de la trousse de secours obligatoire dans ce genre d’établissement, du feu et une bouteille de whisky. Cela pouvait servir à désinfecter, mais aussi pour boire un coup. Je m’approchai de cet individu en ouvrant la trousse de secours à côté de lui et en buvant une gorgée de la bouteille et en lui tendant ensuite cette dernière. « Comme je t’ai dit, je n’ai pas la tête d’une infirmière. Si tu veux de l’aide, va falloir me dire quoi faire. » En général, j’étais plutôt responsable de ce genre de situation, tailladant dans la chair avec mes griffes en Adamantium. Je n’avais jamais dû recoudre une plaie et encore moins sur moi puisque je me soignais toute seule. « Tu aurais dû aller à l’hôpital, trésor. » J’avais volontairement utilisé le terme « trésor » suite à ce qu’il m’avait dit auparavant. Un léger sourire s’était affiché à mon visage, mais un sourire narquois, rien de plus.
Sujet: Re: Aftermath [FT. Laura] Mar 17 Mai - 17:06
Oh. La haine, je la voyais, brûlante dans les yeux d'un client quittant le bâtiment. Il semblait un peu moins embouteillé que les autres et ma présence avaient dû déranger ces plans. Il me donnait un petit quelque chose, un amuse-gueule de colère, je lui souriais du sourire le plus authentiquement trou-de-cul avant qu'il ne reparte d'où j'étais venue, un doigt d'honneur finale pour me dire bonne soirée, trop mignon ce mec. J’espérais que ses rêves de la petite barmaid soit corrompue par ma présence. Mon corps n'était pas fonctionnel, mais ça ne voulait pas dire que je ne pouvais pas pourrir la vie de tous ceux qui croisait mon chemin. Mon attention se reporta finalement sur mon petit cadeau, enfin, sur ce que je pouvais admirer de mon petit cadeau. J'étirais le cou juste assez pour observer son petit cul marcher jusqu'au bar, mon sourire tournant a la satisfaction plutôt qu'a la moquerie. Mes blessures me semblaient beaucoup moins présentes tout d'un coup, l'envie de me lever et d'aller le prendre dans mes mains me rappelas brutalement qu'ils étaient encore là. Putain, au moins j'avais déjà eu un peu de plaisir ce soir.
Mes yeux étaient encore à cette hauteur lorsqu'elle finit par revenir, je remontais juste assez pour voire ces yeux et ces lèvres. Merde, pourquoi j'étais de la charcuterie en se moment. Je ne sais pas si la douleur ou la vision m'avait donné un buzz, mais je sentais définitivement mon corps vaciller vers l'engourdissement total, un sommeil lourd me guettait non loin. Espérons que se soit le cul de la serveuse et pas mon dernier jour. Le mouvement rapide de la bouteille a ces lèvres me ramena au monde des vivants. Elle était lourde dans ma main et j'arrivais à peine a soulevé son poids pour m'abreuver. Son poids et mon manque de force se firent sentir lorsque je posai sur la petite table à côté de moi.
" Aller à l'hosto... Et manquer ton petit air contrarié? Plutôt crever."
Bien beau de se dire des petits mots doux et de jouer a qui va plier en premier, mais il fallait quand même me remettre en état de marche, au moins assez pour survivre jusqu'au prochain couché de soleil. Ou lever, je sais plus trop. Je furetais rapidement la boite, y trouvant du fil et une aiguille propre, sainte marie mère de dieu, même des petits tampons alcoolisé, l'alcool brun qu'elle avait ramené ne ferait qu'empiré la chose avec tout ce sucre et ces épices. Un rouleau de bandage et je refermais le petit coffre.
" Je m'occupe de ça" En pointant les déchirures multiples. " Pendant ce temps toi tu pourrais -"
La première percée de l'aiguille me fit mordre mes lèvres et lâcher un grognement. Mon corps faisait comprendre que les trous et les lacérations, il en avait assez eu aujourd'hui. Compréhensible, mais il fallait tout de même que je me rabiboche un peu non ? Je reprenais avec un visage un peu plus crispé et une main plutôt tremblante pour la tâche que je devais faire.
"Toi, tu pourrais vérifié que je suis bien en vie, sentir mon pouls, faire un peu de bouche à bouche, ce genre de truc, "chéri"." Mon sourire était imbattable, la douleur ne faisait que l'accentuer."Qui sait, c'est peut-être mes derniers moments?"
J'étais définitivement dans aucun état de faire un travail adéquat, je finirais par me percer le bide avec une aiguille toute petite, ridicule. Malgré ma confiance orale, mes mouvements devenaient de plus en plus saccadés, hors de question de lui demander de le faire.
"J'ai l'air d'un type qui va à l'hosto?" Me soufflait-je a moi même.
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Sujet: Re: Aftermath [FT. Laura] Mer 18 Mai - 12:38
Aftermath
J’eus un petit sourire en l’entendant dire qu’il aurait loupé mon air contrarié s’il avait été à l’hôpital. Mine de rien, il avait réussi à me faire sourire. Un sourire sincère et non narquois… C’était une qualité rare, d’ailleurs, car je n’étais pas du genre à sourire facilement. J’étais donc revenue près de ce jeune homme qui était vraiment bien amoché. Je n’avais pas encore eu le temps de lui demander ce qu’il avait bien pu faire pour être amoché à ce point. Certainement pas quelque chose de très légal pour éviter l’hôpital… Mais allais-je pour autant prendre mon téléphone et appeler une ambulance ou les flics ? Non. Car moi non plus, je n’étais pas une sainte, même si, cela avait été contre ma volonté. J’avais été conditionnée pour être un démon plutôt qu’un ange et aujourd’hui, j’essayais de me racheter. Mais il était très difficile de transformer un démon en un ange.
Je posai mes yeux sur l’aiguille qu’il avait en main afin de commencer à se recoudre. En commençant sa broderie, il me proposa de vérifier qu’il était bien en vie, de sentir son pouls ou même de lui faire du bouche-à-bouche. Mes yeux se posèrent sur lui alors que je voyais bien qu’il semblait apprécier jouer avec moi ou alors que je ne le laissais pas indifférent, je n’en savais rien. Après qu’il ait fait une dernière réflexion sur l’hôpital, je m’approchai de lui en sortant mes griffes au niveau de ma main droite et venir le caler ces dernières contre son entrejambe en signe de menace, mon visage proche du sien. « Ce genre de truc là aussi ? » Dis-je alors que mes griffes se retrouvaient bien contre. Si je voulais, je pouvais taillader sans problème, mais je n’en avais pas vraiment envie, j’étais simplement rentrée dans son jeu et lui montrer que je n’étais pas le genre de fille à qui on pouvait parler n’importer comment. Je levai ensuite ma main, n’exerçant plus aucune pression afin de rentrer mes griffes devant lui. « Ne t’en fais pas, je vais faire attention à ce que tu ne crèves pas ici. Je n’ai pas envie de te porter… » Dis-je en venant tapoter sa joue, un petit sourire sur mon visage. Pour le bouche-à-bouche, il allait devoir attendre encore un peu, il n’en avait pas encore besoin, même s’il n’était certainement pas contre de goûter mes lèvres. Je me saisis d’une chaise et je vins m’asseoir proche de lui, en face.
« Comment t’es-tu fait tout ça ? » Il parait que parler avec une personne blessée l’aidait à se maintenir éveillée. Bon, en même temps, il se plantait une aiguille dans la peau, donc je pense qu’il allait rester éveillé. Mais j’étais également curieuse de savoir d’où il venait et ce qu’il avait bien pu faire pour se retrouver dans cet état lamentable. Ce n’était pas qu’un simple accident ou qu’une simple petite bagarre. Non, il y avait bien plus que cela. J’espérais sincèrement qu’il allait me répondre… Je ne vois pas pourquoi, d’ailleurs, il ne semblait pas vraiment gêné par ce genre de chose. Ni par grand-chose, d’ailleurs… Je repris la bouteille pour en boire une gorgée, tout en le regardant dans les yeux.
Sujet: Re: Aftermath [FT. Laura] Dim 22 Mai - 6:07
" ♪ Plus de jolie p'ti sur-."
Coupé en plein milieu d'une tirade sur nos surnoms affectifs.
Je ne sais pas si c'était la surprise de la voir sortir du métal froid de son poing ou bien le danger de les savoirs aussi proche de mes bijoux de famille, mais j'avais la pêche. Mutantes, probablement, pas la première que j'avais croisé. Loin d'être la plus étrange. Proche d'être la plus excitante. Un peu de peur, un peu de désir, un peu de curiosité. Avait-elle d'autre petit jouet caché sur elle, des mystères sur sa personne. Oooooh, comme je brûlais de savoir, tout sur ce petit corps. Je crois que de rester aussi immobile sur ma chaise fut seulement possible par la faiblesse présente de mon corps, j'aurais autrement eu une réaction un peu plus explosive. Probablement moins saine pour nous deux. Assurément moins saine.
" ~ J'ai pas dit que tu devais les enlever."
Plus elle me montrait d'elle, plus je regrettais d'avoir passé un aussi bon moment avec Elektra, me garder un peu de jus m'aurait évité d'être dans cette situation aussi... Dangereusement attrayante. Hors de ma portée malheureusement. Au moins, j'avais bien rit. Je gardais les yeux fixés sur les griffes et la femme au bout des griffes, perforant distraitement mon corps. Le travail était malhabile et pas très beau à voir, mais il tiendrait. Pour l'instant. Du moins, je l'espérais, je n'avais plus assez de liquide rouge pour en dépenser inutilement, le plancher en avait moins besoin que moi si vous voyez ce que je veux dire. Je doutais pouvoir survivre uniquement sur les sensations qu'elle me procurait.
Et puis elle plongea ces yeux dans les miens. Et malgré mes blessures, malgré mon essoufflement, malgré la mort qui me guettait depuis un bon moment, j'avais envie de lui faire mal. De me l'approprier. Je sais ce que vous pensez, que je suis un vieux pervers atteint d'un sérieux problème d'autosatisfaction lié à mon désir de détruire tout ce qui se trouve dans les vies des autres. Et vous auriez raison. J'en suis parfaitement conscient, je suis aussi au courant que de résister à sa nature est complétement inutile. Pour l'instant, je ne pouvais qu'attendre, rester enfoncé dans cette chaise. À me laisser toisé de la sorte. Si je pouvais juste... Allongé le temps qu'elle me donnerait. Reprendre un peu du poil de la bête. J'avais envie de la tester, de voir ce qu'elle valait. Peu importe dans quel état j'étais et dans quel état elle me laisserait. Elektra m'avait laissé si insatisfait. Déception après déception. Elle pourrait peut-être s'avérer moins... Faible.
" Si je te dis que je suis tombé dans un escalier, tu me crois?"
Clin d’œil douloureux, accompagné d'un rire tout aussi douloureux. Merde tout ce que je faisais était douloureux. Je n'étais pas du genre cachotier, mais j'aimais bien dire de la merde. Ça me donnait toujours un petit rire personnel, et puis je pouvais apprécier plus longtemps le son de ma propre voix. Je déposais mon matériel et tendais une main vers la bouteille, redressant difficilement ma position. Partager, c'est bien.
"Rien de bien grave, juste une pauvre excuse d'être humain qui n'arrive, apparemment, pas à me blesser convenablement. J'ai l'air en pleine santé non? Deux trois mois de convalescence et quelques années dans un cercueil, tout au plus."
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Sujet: Re: Aftermath [FT. Laura] Lun 23 Mai - 14:15
Aftermath
Je m’étais peut-être montrée un peu directe en venant le menacer de mes griffes à un endroit que les hommes tenaient plus que tout au monde, leurs virilités. Visiblement, il aurait bien aimé que je laisse mes griffes plus longtemps, mais savait-il simplement que d’un seul coup, je pouvais le couper à vif ? Mes griffes étaient une arme tellement précieuse et tellement dangereuse… Un simple coup et je pouvais taillader la chair à vif sans trop d’effort. Il y avait, certes, des matières plus résistances que d’autre, mais l’Adamantium restait la matière la plus solide sur Terre. Rien ne pouvait lui résister, avec un peu d’effort et de muscle. J’avais attrapé une chaise pour m’installer proche du blessé. Je ne le connaissais pas, il avait un style particulier, mais je ne pouvais pas le laisser crever là sans réagir… Ce n’était pas moralement juste. Il fut un temps où je n’aurais peut-être pas bougé le petit doigt… Genre, il y a quelques années lorsque j’étais encore au service d’HYDRA. Mais aujourd’hui, c’était différent… Même si le travail d’HYDRA était encore bien présent chez moi, vivre au milieu d’hommes « normaux » m’aidait certainement à placer le bien et le mal de manière judicieuse.
Il me demandait si j’allais le croire s’il était tombé dans les escaliers. Je penchai doucement ma tête sur le côté. Certainement pas. Je n’étais pas stupide à ce point-là. Certaines blessures ne pouvaient pas être l’œuvre d’un escalier, c’était certain. Non, pour moi, il s’était battu. Il n’y avait que ça… Il me disait que ce n’était rien de grave, mais qu’après tout, il était humain, donc c’était normal. Je lui fis un léger petit sourire en lui ayant tendu la bouteille également, car il semblait la vouloir. Je pouvais comprendre ce qu’il traversait, mais ne pas me l’envisager non plus. Moi, j’étais différente. Mes blessures, aussi graves soient-elles, guérissaient toutes seules. Mon corps avait cette capacité de se régénérer rapidement, ce qui m’évitait les médecins et hôpitaux et franchement… Ce n’était pas si mal que cela. Ce n’était pas des endroits que j’appréciais forcément, à vrai dire.
« Ouais. Je vois. Mais vu ton état, tu as de la chance de ne pas y rester. » Dis-je d’une voix froide, tout en regardant cet homme. C’est vrai, vu l’état dans lequel il se trouvait, il avait eu de la chance de tomber sur un endroit chaud dans lequel il pouvait se soigner, même grossièrement. C’était mieux que rien, après tout… « Au fait. Moi, c’est Laura. » Je n’avais même pas demandé son nom. Le problème était rectifié, comme cela et je n’avais aucun souci à donner mon nom même s’il avait vu mes griffes. Je n’en avais strictement rien à foutre. Contrairement à beaucoup de mutants, moi, je n’avais jamais caché qui j’étais réellement et je n’étais pas prête de le faire. Je n’avais pas honte et je n’avais pas peur de ce que l’on pouvait me faire. Avec ce que j’avais vécu depuis mon enfance, rien ne pouvait être pire que cela… Et puis, même si cet homme avait de mauvaises intentions, je doute qu’il puisse les mettre à exécution à l’heure actuelle, à vrai dire. Il n’était clairement pas en état de le faire. Je repris la bouteille avant d’en boire une gorgée tout en le regardant.
Sujet: Re: Aftermath [FT. Laura] Jeu 26 Mai - 19:21
" Chanceux?"
Je gloussait, la douleur du mouvement le transformant malheureusement en toux et grognement. La chance. Pffft, c'était pour les enfants la chance. Prié de survivre, espérer rescapé aux dangers de notre univers, était l'équivalent de se plié en boule dans un coin et d'attendre que le cosmos nous baise bien profond. La chance n'avait rien à voir avec ma vie, avec mon travail, il n'y avait que le talent. La réussite ne venait pas tout bonnement, à quoi bon les efforts sinon. Rien? Si la chance dictait l'issue de notre aventure, je pouvais bien crever tout de suite.
La persévérance. Le talent. Voilà ce qui changeait réellement l'impact de notre existence. La vérité de notre être, notre passion pour la nature de l'homme. La chance était une insulte à mon art et mon boulot. Je n'avais rien contre le hasard, mais son rôle devait rester minime pour ne pas m'offenser. Ce qui était plutôt facile à faire.
" J'utiliserais plutôt le mot entêter pour me décrire, j'ai tendance à ne jamais accepter de médaille d'argent." J'empruntais de nouveau l'alcool, son effet dissipait légèrement les cris de ma chaire. "Ben. Benjamin Pointdexter, je vous offrirait bien une poignée de main... Mais elle est présentement aussi inerte que mon histoire d'escalier."
J'avais encore l'usage d'une main au moins, mais elle tenait encore la bouteille. Entre la politesse et l'ivresse... Je choisissait l'ivresse. Et Laura ne semblait pas être la personne la plus à cheval sur les règles sociales et leurs rigoureuses pratiques. Son laissé-allé était rafraichissant, comme un vide de jugement. J'aimais bien les regards sombres et douteux qu'on me lançait, la jalousie qui emplissait les gens, la peur qui courrait dans leurs veines a ma vue. C'était un repas délectable, toute cette noirceur que je provoquait chez les gens, qu'elles soit dirigé sur moi ou sur eux même m'importait peu. J'appréciais simplement la sensation, mais je ne cracherais pas non plus sur un peu de différence. Ce que Laura m'offrais en ce moment, ça et un paysage très agréable au regards.
" Ravie de vous rencontré, Laura. Pour ce qui est de l'escalier... L'escalier n'était pas de très bonne humeur. Je devais m'assurer qu'elle fasse bien son travaille... D'escalier et elle ne voulait pas du tout coopérer."
Mes blessures se ravivais, brûlantes de joies et d'excitation. Je ne pouvais leurs en vouloir, le bains de sang que j'avais partagé avec Elektra était une expérience tout aussi enrageante qu'enivrante. Souvenir que je chérirait jusqu'à notre prochaine rencontre. Je reprenais, m'arrêter pour savouré la compagnie d'une autre femme en présence d'une délicieuse créature n'était pas un acte très courtois, pour ainsi dire.
"Je ne m'attendais pas au contraire en fait... j'aurais été hautement déçu de sa docilité. Non?"
C'était une question plutôt inutile. Cette femme ne semblait pas être de ceux qui choisissent la route avec le moins d'entrave. Un peu de résistance, beaucoup de conflit et une lutte corporelle pimente agréablement le quotidien. Les embuches rendent le tout tolérable. Je lui tendait la bouteille, me gardant de forcer mon corps dans une autre joute physique. Malheurs que je vivait, de ne pas pouvoir me jeter dans le problème qu'était Laura.
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Sujet: Re: Aftermath [FT. Laura] Ven 27 Mai - 18:02
Aftermath
Ce jeune homme, qui se prénommait Benjamin, était donc quelqu’un d’entêté. Tant mieux, c’était le genre de personne que je préférais, car elle me ressemblait un peu. Ce type me l’avait prouvé, de toute façon, en venant ici plutôt qu’à l’hôpital et de recevoir des soins adéquats plutôt que de l’artisanal comme ici. Il fallait bien avouer que je n’avais rien du tout pour apaiser sa douleur si ce n’était une bouteille d’alcool afin d’inhiber la douleur, mais le reste également… On n’a rien sans rien, trésor. Mes yeux étaient toujours dirigés vers cet homme dont je ne savais pas grand-chose, encore… Mais mieux j’en savais, mieux c’était, visiblement… J’avais eu assez d’emmerdes dans ma vie pour me fourrer dans une nouvelle. Je n’en avais pas vraiment besoin. J’étais là simplement pour l’aider et basta, ça n’irait pas plus loin. Enfin, de ce que je pensais, mais l’avenir nous réservait parfois son lot de surprises tantôt agréables tantôt désagréables. Pour ma part, c’était souvent la deuxième catégorie qui sonnait à ma porte. Mais bon, j’étais habituée à être emmerdée par la vie et bon… Je faisais avec, pas le choix. Je n’avais pas envie de me laisser abattre. Alors qu’il me posait une question, je repris la bouteille qu’il me tendait.
« La docilité n’est pas mon fort. Je suis du genre indépendante. » J’aurais dû dire « plus mon fort » concernant la docilité puisque j’avais été soumise au bon gré d’HYDRA durant toute ma vie, étant l’une des armes de cette organisation, tuant pour elle. Mais j’avais été conditionnée pour cela, pour ne rien ressentir. Mais depuis que je n’étais plus dans leur sphère, je me sentais bien mieux. J’avais envie de vivre ma vie. « Mais cela ne m’empêche pas d’aider un type bien débarque et repeint le sol avec son sang. » Dis-je avec un léger petit sourire en buvant une gorgée de la bouteille de whisky. Je reposai ensuite cette dernière sur la table, à côté du blessé en reposant mes yeux sur lui. « Peut-être que je n’aurais pas dû, je ne sais pas vraiment qui j’ai en face de moi. » J’étais franche en lui disant cela. Tourner autour du pot n’avait jamais été mon fort, d’ailleurs… Non, j’avais été franche, car c’était vraiment ce que je pensais concernant cette situation délicate. Je n’avais pas l’habitude d’aider des gens de la sorte, car il fallait bien avouer que cette situation n’arrivait jamais. J’espérais juste que cette aide que j’offrais n’allait pas être une grosse erreur. Enfin, vu l’état du type, j’aurais probablement le temps de le voir venir. Enfin, j’imagine… J’avais quand même de bon réflex et s’il fallait lui coller mes griffes dans l’estomac et bien, je le ferais sans hésiter une seule seconde.
Sujet: Re: Aftermath [FT. Laura] Mar 31 Mai - 15:48
Les femmes peu dociles sont probablement les plus intéressantes. Celles qui se rebelles contre leurs sorts, qui n'acceptent pas les compromis. Pas ceux qui ne leur sont pas avantageux dans tous les cas. J'aime ce genre de personne en générale, ils sont souvent entêtés et ont le sang bouillonnant, un cocktail qui ne demande qu'à explosé. C'était ce que je voyais devant moi, quelqu'un qui démontrait un contrôle de soit précaire, prêt aux éventualités de la vie, à y répondre de façon unique à eux.
" Ah merde. Je saigne? Sérieux?"
J'aurais bien fait mine de vérifier mon corps pour des traces de se liquider rouge, liquide qui coagulait autour de mes plaies, qui marquaient mon pantalon et le siège ainsi que le petit chemin qui rejoignait mon perchoir et la porte. J'en avais quand même perdu une bonne quantité, étonnant que je ne sois pas encore dans les pommes, l'adrénaline pompait encore mon corps de vie semblait-il. Je retenais ma prochaine blague, la discussion semblait prendre une direction interrogatrice. Bien sûr qu'elle n'avait aucune idée de la personne avec qui elle discutait, cela changeait quoi ? Au final, j'étais aussi dangereux qu'un saumon pané en ce moment... En fait, le saumon avait la chance de vous tuer si vous y étiez allergique. Moi, j'avais à peine la force de tenir la bouteille, malgré son poids décroissant. Ma charmante infirmière inutile semblait tout aussi endurcie aux effets de ce breuvage que ces clients couche-tard.
"En effet, beauté."
Je réfléchissais avant de continuer. Avais-je vraiment envie d'essayer de justifier ma présence, ou de déclarer a qu'elle point j’étais inoffensif en ce moment. Les deux prospectus ne m'intéressaient guerre, montré ma faiblesse physique semblait déjà assez humiliant et lui dire que je ne lui voulais aucun mal n'était pas totalement honnête. Je dois dire que les trucs pointus qui lui sortaient des poings me mettait un peu la pression. Dans mon état, elle pouvait faire ce qu'elle voulait de moi. L'idée, qui n'était pas complétement repoussante, ne me donnait pas beaucoup de portes de sortie. Je devais me plier et la prendre dans le cul, bien que ça ne me plaise aucunement, pour l'instant, il le fallait bien.
"En effet." Je me répétait, cette fois ci on sentait que j'acceptais ma situation. "... Aurais-tu peur d'un cadavre ambulant Laura. Tu me déçois un peu, moi qui croyais avoir tigre, je me retrouve devant un chaton frissonnant."
Peut-être que la chercher du genre n'était pas le plus intelligent, mais c’était divertissant. Faire sortir les crocs métalliques de la petite chatte. La faire grogner. Ooooooooh. Mes désirs et besoins avaient dominance sur ma masse corporelle, ignorant sa plainte douloureuse, ils ne voulaient que s'amuser avec Laura. Voir de quoi elle était faite, ce qu'elle pouvait me faire et faire aux autres. Vicieux, je ne pouvais m'en empêcher, je ne voulais pas m'en empêcher.
"Accessoires brillants inclues en bonus. T'es toute équipé pour jouer à la princesse." Je pointait une de ces mains, mon corps prenait du poids à la minute.
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Sujet: Re: Aftermath [FT. Laura] Mar 31 Mai - 21:11
Aftermath
Cet homme avait laissé une belle marque de sa présence. Le sang était présent de la porte d’entrée jusqu’ici et sur cette chaise, il y avait également une marque, signe de sa présence. Bien entendu, j’allais devoir nettoyer tout cela et cela me désespérait déjà… Je n’aimais pas nettoyer le sang, mais je n’avais pas le choix afin que l’on ne me pose pas de question le lendemain. Je n’étais pas devoir me justifier, c’était une chose qui me mettait hors de moi. Mes yeux se posèrent à nouveau sur le blessé du jour alors qu’il me demandait si j’avais peur d’un cadavre, me comparant par la suite à un petit chaton. Essayait-il de me provoquer ? Ce n’était clairement pas la bonne méthode avec moi… D’autant plus qu’il n’était clairement pas en position de provoquer, car le moindre geste de ma part pouvait lui coûter cher et il n’aurait pas la force d’éviter mes gestes. Il fit également allusion à mes griffes et lorsqu’il le fit, je les fis sortir à nouveau en m’approchant du jeune homme, posant mes griffes sur sa joue.
« Je ne te conseille pas de me provoquer. Tu n’es clairement pas dans la position pour le faire, mon beau. » Dis-je en venant faire une légère entaille au niveau de sa joue, ajoutant cette petite blessure au reste de ses blessures présentes sur tout le corps. Mais je n’avais pas été profonde, il s’agissait juste d’une blessure superficielle. Si j’avais voulu lui faire vraiment mal, j’aurais pu le faire sans hésiter. « Et je ne suis pas du genre à jouer la princesse. » Dis-je en me remettant convenablement sur ma chaise avant de faire rentrer mes griffes, quelques petites gouttes de sang coulèrent le long de mes doigts, signe que la peau avait été percée à ce niveau pour laisser passer les griffes. Depuis le temps où j’utilisais mes griffes, je ne sentais même plus la douleur qui émanait de la sortie de ses armes. Je me souvenais des premières fois où cela avait été quelque peu douloureux, mais ça n’était plus le cas. Je pris la bouteille en buvant une gorgée.
« Si tu souhaites t’amuser à me provoquer, n’hésite pas à revenir quand tu seras guéri, je me ferai une joie de te répondre de la bonne manière. » Dis-je avec un petit sourire narquois. Il est vrai qu’en l’état, il ne pouvait rien faire contre moi, mais qu’en était-il lorsqu’il était en pleine possession de ses capacités ? Pour le coup, j’étais curieuse. Était-il comme cela ? Encore plus moqueur ? Je n’en savais rien du tout. Mais en voyant son attitude alors qu’il était blessé, je pouvais prévoir qu’il était bien pire lorsqu’il n’était pas blessé. Cela promettait vraiment… Pour le coup, j’étais vraiment curieuse de savoir qui il était. Je n’avais pas peur de lui et s’il fallait que je lui montre que je n’étais pas une princesse, je pouvais le faire sans problème. J’avais l’art de trancher dans le vif du sujet, que ça soit figuré ou littéral.
Sujet: Re: Aftermath [FT. Laura] Mar 7 Juin - 0:46
" Je suis tout le-" Je sers les dents au moments ou ça lame me taille la joue, douleur agréable. " Toujours en état d'être désagréable. Ça fait mon charme. "
J'avais beau joué le mec arrogant et confiant, mon corps n'était qu'une épave en ce moment, rafistolée au mieux de mes capacités réduites. Mes mains tremblait encore un peu si je les laissais trop longtemps en suspends, ou si j'essayais de me lever... Ou si je décidais de boire une gorgée trop longue. Tout ça pour dire que malgré mon arrogance, je n'étais réellement qu'une poupée de viande en ce moment, surtout pour elle. Aucun doute qu'elle avait les capacités nécessaire pour me donner une rencontre physique acceptable, et ce quand je n'avais pas l'air d'un poisson ouvert. D'ailleurs je me demandais si l'odeur du quais me collais encore à la peau... Probablement que non, Laura m'aurait déjà balancé une vanne sur le sujet ou un truc blessant du genre.
"Mais tu a probablement raison Laura... Aucun de nous deux ne trouverait plaisir si j'étais pour me jeter sur toi en ce moment même. Ça serait déjà un miracle que je sois capable de me lever avant de finir en shish-kebab."
Mon attention, qui juste a présent était complétement scotché au lèvres et aux formes féminines de mon interlocutrice, prit un détour rapide lorsque je fis mention de nourriture. Mon ventre appréciait le liquide qu'elle m'avait fournis, mais désirais quelque chose de plus sentencieux. Comme le reste de mon corps d'ailleurs, j'avais envie de viande, la salive me monta a la bouche a l'image d'un morceau bien juteux, juste assez cuit. Encore rosée. Saignant. Merde, mon désir de me baigné dans le sang d'Elektra avait laissé des résidus encore palpable. Je la sentait encore sur moi, dispersé dans les trous qu'elle m'avait infligé. Toussotement de ma part pour me replacer rapidement dans la réalité. J'évitais de pensé à ce qui se passerais si je me laissait aller.
Le monde avait encore besoin de moi. De mon don. Le quitté aussi tôt était hors de question. Tant de choses à faire, tant de gens intéressants et diverses. Des proies toujours vivantes, toujours plus gouteuses, emballantes. Laura par exemple semblait être un trophée de choix, une chasse amusante, probablement mortelle.
"Dit..." Je soupirais, déçu de ce que j'allais dire. "... Je ne peux évidement pas rester vitam eternam sur cette chaise et t'a probablement autre chose à faire que de m'écouter crever sur ton plancher, pas vrai?"
La réalité était beaucoup moins terne quand je pouvais l'observer. Ses mouvements, son corps, son odeur. Je l'imaginais encore dans une petite tenue d'infirmière, style Halloween, le genre que portent les petites cochonnes.
" Bien sur, ma seule envie serait de te laisser tranquille et de partir de moi même... Mais j'ai les jambes en compotes... Et j'ai pas du tout envie de te foutre la paix. J'ai un petite apparte a deux rues, tu viens faire une promenades avec moi? Parce que jusqu'à présent tu es une infirmière plutôt médiocre. 3 étoiles sur 5. Attends. 4 pour ton petit cul."
Je retenais la partie où elle n'était pas forcée de tout simplement m’aider jusqu'à mon abri. Elle semblait déjà au bord de me départir de mes bijoux de famille. On ne voudrait pas ça, n'est-ce pas ? Et j'avais peu de foie en ma capacité à ne pas y laisser l'âme.
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Sujet: Re: Aftermath [FT. Laura] Jeu 9 Juin - 19:05
Aftermath
J’eus ma réponse. Il était tout le temps désagréable, ce qui faisait son charme, d’après lui. Possible dans son cas, mais probablement pas dans le cas des personnes qui le côtoyaient. J’étais, moi aussi, parfois désagréable quand quelque chose ne me plaisait pas, mais ce n’était pas pour cela que je l’étais tout le temps. Bien au contraire, il m’arrivait de sourire, aussi curieux que cela puisse paraître. Mais ce que comprit mon interlocuteur, c’était que s’il me provoquait, il finirait probablement bien plus en piteux état que maintenant. Mes griffes étaient faites du métal le plus solide sur cette planète et rien ne pouvait y résister, si ce n’était de l’Adamantium en retour et parfois du Vibranium s’il y en avait en assez grande quantité. Je lui fis donc un léger petit sourire en coin suite à sa réflexion comme pour lui dire qu’il avait totalement raison. Le taillader en pièce ne me dérangeait pas s’il m’en donnait l’opportunité. J’avais déjà tailladé plusieurs personnes sans aucun remords lorsque j’étais plus jeune et encore au service d’HYDRA. Après tout, comment pouvait-on se douter un seul instant, à l’époque, qu’une jeune fille de quinze ans était capable de tuer comme cela ? J’étais la tueuse idéale. Visage d’ange et pourtant, une tueuse hors pair. Mais j’avais bien vite arrêté cela lorsque ma mère adoptive fut tuée à cause de mes créateurs. De bons gros enfoirés.
Mes yeux se reposèrent sur mon interlocuteur alors qu’il se rendait bien compte qu’il ne pouvait pas rester ici indéfiniment. Il me demanda si je pouvais l’accompagner jusqu’à son appartement qui se situait non loin du Wannabee. Je penchai doucement la tête sur le côté en le regardant, un léger petit sourire aux lèvres lorsqu’il me disait que j’étais vraiment une infirmière médiocre, mais j’arrivais tout de même à une note de 4/5. Un point accordé grâce à la vue que je lui offrais, visiblement.
« Quelle infirmière de 4 étoiles sur 5 serais-je si je te laisser crever ici ? » Dis-je en gardant mon petit sourire avant de me lever, ne quittant pas mon interlocuteur des yeux. « Je veux bien te ramener jusqu’à chez toi. Au moins, tu ne pourras pas dire que je ne t’ai pas aidé. »
Le conduire jusqu’à chez lui n’était pas bien compliqué puisque son appartement n’était pas très loin, visiblement et au moins, je n’aurai pas cela sur la conscience s’il venait à crever. Il était donc normal que je l’aide pour qu’il se retrouve dans un endroit qu’il connaissait bien. Je m’approchai près de lui. « Allons-y… Je nettoierai ton bordel demain matin. » Je parlais bien évidemment du sang qu’il avait laissé sur le sol, sur la table, sur la chaise, enfin… Partout. J’attrapai son bras pour le passer autour de moi et l’aider à se redresser doucement.