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| Bite me! [Wade & Loreine] | |
| Invité Invité
| Sujet: Bite me! [Wade & Loreine] Sam 7 Mai - 0:27 | |
| Ooohhh wow! Il est tellement beau lui! Il est tout grand. Il a l’air fort. Aller, court! Court! Dépasse tous les autres! Il est vraiment le meilleur. Venir au zoo était une bonne idée. Quoi qu’en pense les deux autres, pour moi les animaux c’est vraiment ce qu’il y a de mieux. Si seulement je pouvais les toucher. Sentir leur fourrure douce contre la paume de ma main. Pouvoir leur tirer une oreille pour les mettre en colère. C’est tellement amusant un animal en colère! Je suis sur la pointe de mes pieds. Les bras contre la barrière des tigres. Je les observe qui se chamaillent et se font la course avec un grand sourire aux lèvres. Je remarque un couple qui me dévisage. Je tourne mon visage dans leur direction, souriant toujours à pleine dents :
-Mon préféré c’est le géant juste là.
Je pointe le tigre dont je fais référence. La femme aux bras de l’homme pouffe de rire et je ne comprends pas ce qu’il y a de drôle. Est-ce que j’ai manqué une blague? Dommage, j’adore les blagues moi. Les deux s’éloignent en gloussant après m’avoir ultimement observé.
-Bye bye, je leur dis en leur faisant un signe de la main.
Je retourne à la contemplation des animaux. En fait, je passe encore quelques minutes à observer les tigres jouer avant de me désintéresser complètement d’eux. J’ai faim. Je vais m’acheter une crème glacée. Je prends celle au chocolat et morceaux de pâte à biscuit. Je prends le premier billet que s’empare mes doigts dans ma poche (un billet de vingt, il me semble) et je le tends au monsieur chauve avant de repartir en gambadant. Je me promène sans regarder où je vais en me concentrant exclusivement sur la dégustation de mon cornet de crème glacée. Une fois le tout terminé, j’essuie ma bouche avec ma manche et je regarde un peu où je suis. Ah non, il n’y a plus de cages d’animaux autour! Peut-être que si je marche de ce côté. Je marche donc dans cette direction. Après deux minutes, je change d’avis. Il y a beaucoup d’arbres, on dirait une colline au long. Le ciel est bleu, avec un nuage là. Le sol est tout vert. Et cette pierre ressemble à un œuf! Ça me fait rire et je me penche pour la ramasser. Une fois dans ma main, je l’approche de mon oreille pour écouter si quelque chose bouge à l’intérieur. Je vois alors une plus grosse pierre pas très loin.
-Est-ce que c’est ta maman? Je demande à la pierre.
Inquiète que l’œuf se sente seul ainsi éloigné de sa mère, je m’approche de la grosse pierre et je dépose la plus petite à côté. J’observe leur réunion. Comme rien ne se passe, j’en conclue que la grosse pierre n’était pas sa mère. Je reprends donc l’œuf et le cajole en lui assurant qu’il va bientôt rentrer chez lui. Je me mets à chercher pour d’autres grosses pierres. Nous sommes dans un zoo après tout, probablement à l’enclot des animaux de pierres. Il faut donc que je sois plus attentive. Je commence mon exploration avant de m’arrêter en voyant un homme au loin. Il doit m’aider, sinon le bébé pourrait éclore avant d’avoir retrouvé sa mère! Je cours donc vers l’homme, lui fonçant presque dedans :
-Monsieur! Monsieur! Regardez, j’ai trouvé un œuf de roche! Vite, il faut retrouver sa maman! Vite!
Je saisis la main de l’homme et le tire avec moi. Il n’y a pas de temps à perdre!
- Légende des personnalités:
Pour les besoins du rp, je vais faire une petite légende couleur selon la personnalité:
Anna: En rose Loreine: En bleu Reina: En noir
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Bite me! [Wade & Loreine] Mar 10 Mai - 23:11 | |
| Aujourd'hui était un grand jour. Je crois que tu en fais un peu trop, là. Il y avait quand même plusieurs choses inhabituelles dans cette journée. Tout d'abord, il était dans un zoo. C'est vraiment ça qui t'inquiète le plus ? Je ne pense pas que c'est ce qui intéresse vraiment notre lecteur. Bon, d'accord ; ce jour-là, il sortit sans son masque. Un jean, un t-shirt, une veste avec une capuche – tu fais bien de préciser, au cas où les gens penseraient que je prends plaisir à faire douter les personnes qui me croisent de la date d'Halloween –, des baskets ; bref, une tenue confortable et des plus banales. Ainsi, il espérait ne pas trop attirer l'attention. Il fallait bien avouer que le rouge et l'imperceptibilité du visage n'étaient pas ce qui inspirait le plus confiance – chose qu'il ne comprenait pas et qui, habituellement, ne l'avait jamais dérangé. Mais il avait commencé à entendre de plus en plus parler des arrestations de mutants, qui ne se seraient pas enregistrés dans le Registration Act. Etant un peu dans la même situation – mais alors juste un peu – il n'avait, ce jour-là, pas envie de se prendre la tête. Il n'avait pas peur de se faire arrêter, ne croyant pas suffisamment en les capacités des forces de l'ordre, mais il n'avait simplement pas envie qu'on vienne le déranger, dans cette journée ensoleillées, après une semaine de missions réussies – c'est-à-dire d'argent gagné. De plus, ce matin-là, quand il devait s'habiller, c'était comme s'il avait subitement eu besoin d'une bouffée d'air frais qui n'aurait pas été filtrée par les fibres du tissu de son masque. Et mon costume est à la machine à laver. Et là, vous vous dites : Mais il n'en a pas un autre ? Une tenue de secours ? Haha. Vous me payez combien pour la réponse ?
Si la tenue était déjà un certain mystère, le plus grand restait sûrement sa présence dans un zoo. Son visage étant simplement ombragé par les plis de sa capuche, il n'avait pas l'intention de parader dans tout New York. Tout comme il n'avait pas envie d'avoir à faire aux forces de l'ordre, il n'avait pas non plus envie d'entendre les commentaires désagréables de personnes se croyant discrètes alors que la rue entière peut entendre leur voix. Il avait alors emprunté les plus petites rues, prenant le soin de ne jamais repasser par les mêmes. On pouvait dire qu'il suivait son instinct ; mais si on était plus honnête, on dirait plutôt qu'il ne savait pas où il allait, et qu'il était bien content de ne pas savoir. Et puis, il se trouva face à un espace vert assez vaste – il fallait croire qu'il commençait à fréquenter autant les brins d'herbe que les verres de whisky. Bien que des barreaux séparaient l'endroit du reste de la rue, ils ne représentaient absolument pas un obstacle. Wade passa donc par-dessus, avec une simplicité qui contredisait de manière presque ridicule la banalité de sa tenue.
Et m'y voilà. J'avance, c'est grand, il n'y a personne. Tant mieux. Je regarde autour de moi, le ciel aussi. Mais qu'est-ce que je fous là ? Je dois vraiment arrêter la drogue. Je vais rentrer chez moi, fumer avec Al, dormir, et reprendre un quotidien à la couleur rouge qui me ressemble bien plus. La petite maison dans la prairie, très peu pour moi, et je contribue déjà un peu trop à leurs scénarii, depuis quelques temps. Je vais essayer de trouver une autre sortie. Après tout, les gens qui m'ont peut-être aperçu entrer, malgré ma grande discrétion, pourraient me voir ressortir, et adieu ma banalité transparente. Bon, il y avait quelque chose de bien à New York, il fallait le reconnaître : tout le monde se tape royalement de tout le monde. Sûrement parce que du monde, il y en avait déjà trop. On n'a donc pas le temps de chercher à savoir si le weirdo à la capuche noire sous un ciel bleu quasiment impeccable cache un couteau sous sa veste, a le visage à l'aspect brûlé – parce que ces gens-là essaient de rationnaliser un peu tout, c'est aussi un problème – et le regard agressif alors qu'il pense à manger des chimichangas. Je vous promets que je voulais partir, mais la blondinette là-bas me rend curieux. Quoi ? Oui, je sais que d'habitude je préfère les brunes, je ne vous parle pas de ça. Mais elle est sûrement sous drogues aussi, je vais essayer de voir ce qu'elle peut me raconter d'amusant.
L'inconnue se tenait effectivement seule face à... à peu près rien. L'espace vert s'étendait suffisamment pour qu'on puisse à peine apercevoir ce qu'il y avait au loin, à savoir des espaces animaliers, et rien ne venait vraiment déranger cette parfaite surface. Il y avait quelques arbres, mais pas autour d'elle. Ce qui était sûr, c'est qu'il n'y avait ni être humain, ni animal. En s'approchant, Wade vit qu'elle était penchée sur un gros caillou. Il s'arrêta, hésitant. Cette femme était louche. Qu'est-ce que je dois lui demander en premier ? Le nom de la drogue qu'elle prend ou celui de son dealer ? Le premier est toujours bon à savoir, mais le deuxième me ferait grandement gagner du temps.
« Monsieur! Monsieur! Regardez, j’ai trouvé un œuf de roche! Vite, il faut retrouver sa maman! Vite! » Wade avait aujourd'hui montré qu'il n'était absolument pas ce que sa tenue, hashtag ow-ow-ti-di (outfit of the day pour ceux qui ont besoin de se mettre à la page), pouvait laisser penser. Il fallait croire que la blonde jouait au même jeu ; ses mots ne coïncidaient pas avec son apparence. La position de l'inconnue dévoilait un corps qui était loin d'être celui d'une enfant. Est-ce que vous croyez sincèrement que cela pourrait déranger Wade, ne serait-ce qu'une minute ?
« Un œuf de roche ? J'ai entendu dire que c'était une espèce en voie de disparition. Tu sais qu'on pourrait devenir riche si on la revendait aux enchères sur amazon. » Il ne se moquait pas d'elle. Il rentra simplement dans son jeu, ne sachant si elle était elle-même sérieuse ou si ce n'était qu'une technique de drague originale, genre vraiment originale, encore jamais expérimentée. Ah, et il y avait aussi le fait que de toute façon, il n'était pas sûr que Wade soit plus rationnelle que qui que ce soit d'autre, et encore moins de cette inconnue. Il n'eut pas le temps d'ajouter le moindre autre mot, ou encore d'attraper la pierre pour la regarder de plus près – peut-être avait-elle effectivement quelque chose de spécial – que l'inconnue l'attrapa et le tira dans une direction inconnue. Il lui sembla pourtant qu'ils allaient en direction d'un chemin battu, c'est-à-dire là où les gens marchent, c'est-à-dire là où les gens sont. « Par contre, si on va au milieu de tous ces gens, je pense qu'ils vont essayer de nous la voler. Pour s'enrichir, tu comprends. Ce serait bête qu'on se fasse voler notre idée. » Il marqua une pause suffisamment forte pour réussir à ralentir leur pas. « Enfin mon idée. Mais j'accepte de faire 75/25 si on gagne suffisamment. » Il haussa les épaules, sourit d'un air satisfait, sans pour autant savoir ce qu'elle pouvait voir de sa tête. Le soleil était au-dessus de lui, légèrement en arrière, dessinant une ombre sur une bonne partie de son visage, et le plaçant en contre-jour. « Ne me remercie pas, mes idées sont toujours lumineuses et ça me fait plaisir de partager. » Le partage ; avait-on déjà évoqué cette valeur purement wadienne ? Mais bon, elle ne le connaissait pas, elle avait certainement l'esprit anesthésié par plusieurs drogues – oui, il n'en connaissait aucune qui emmenait dans un délire si loin, alors elle avait dû faire des mélanges, avait-il fini par supposer ; ainsi, il estima qu'il pouvait bien lui dire ce qu'il voulait.
Il prit à son tour le bras de son interlocutrice pour aller dans la direction opposée, là où s'étalait encore sur une bonne distance de l'herbe, des arbres, et... le vide, en quelques sortes. Là où il n'y aurait personne pour le dévisager. D'ailleurs, elle n'avait pas l'air de le faire. Elle n'avait même pas l'air de s'en préoccuper. Elle est bizarre, c'te nana. Je pense que c'est louche. L'oeuf de roche, je n'y crois pas trop. Jamais entendu parler. Par contre... Je pense qu'elle est suffisamment toquée pour réussir à nous faire gagner de l'argent avec une trouvaille des plus stupides. Et après tout, elle me fait rire. Ca peut être amusant de traîner dans les parages avec elle. Ca me fera passer le temps. Peut-être que je ne regretterai pas d'être sorti.
« Si tu as pu trouver des œufs de roche, c'est sûrement qu'il y a plein de merveilles dans ce coin. Je pense qu'on devrait bien chercher, et avec un peu de chance, on pourrait vraiment s'en mettre plein les poches. »
Je vois à votre regard que vous êtes en train de me juger. Négativement. Je tiens à dire qu'il faut bien gagner sa vie, et que mercenaire, ça ne paie pas toujours aussi bien que ce que l'on pourrait penser. Hollywood vous a vraiment mis la tête à l'envers sur ce sujet. Vous confondez mercenaires, chercheurs d'or, cowboys, et tous les sales jobs qui exigent des chaussures ridicules, une arme, une cicatrice sur le visage et un regard de [color:3367=#990033bad boy. Ne vous y trompez pas. Si on se retrouve souvent dans des bars lugubres où les néons clignotent, ce n'est pas pour nous donner un air mystérieux. C'est parce que les propriétaires n'ont pas l'argent d'appeler un électricien réparer cette fichue lumière. … Je m'égare, je crois. Tout ça pour dire : cette brave demoiselle avait peut-être les moyens de me faire gagner de l'argent aujourd'hui, j'avais arbitrairement décidé d'y croire.
« Au fait, je m'appelle Wade. » dit-il, éternellement bavard. Il n'avait pas encore réellement prêté attention à sa nouvelle compagnie, et n'en avait pas la curiosité. Le personnage qu'elle était l'intéressait davantage que son physique – ce qui, croyez-moi, était une chose rare pour Wade. Il fallait dire qu'elle avait vraiment attisé sa curiosité avec la manière dont elle l'avait abordé. Ce n'était pas tous les jours qu'on lui proposait si gentiment un... trésor. C'était un peu comme ça qu'il l'avait vu ; on n'avait jamais dit qu'il était plus rationnel qu'elle ne semblait l'être.
Il vagabondait, tirant parfois d'un coup plutôt brusque l'inconnue de son côté, quand il croyait avoir trouvé quelque chose. Mais à chaque fois, c'était pareil. Il estimait quel prix il pouvait tirer de sa pseudo-découverte, soupirait, haussait les épaules, se rendant compte qu'il n'avait en fait rien trouvé du tout, prétendait que l'objet en question n'avait pas assez de valeur ; il répéta ce schéma peut-être deux ou trois fois. Il se serait étonné de la patience de son interlocutrice si il ne s'était pas autant laissé prendre dans cette chasse au trésor. Ce n'était pas aussi amusant que punir les bad – ou les good – guys, mais pour l'instant, ça le divertissait suffisamment. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Bite me! [Wade & Loreine] Mer 11 Mai - 3:59 | |
| Le drôle de monsieur est grand. Il est lourd à tirer aussi. C’est peut-être à cause qu’il a une tête de plus que moi? Je me demande si ça lui dérangerait d’enlever sa tête de plus pour qu’on puisse progresser plus rapidement? Il est gentil, je pense. Il ne m’a pas encore frappé ou crié dessus. Il est surement assez gentil pour faire ça pour moi. Le petit œuf doit retrouver sa mère. Je ralentie le pas, sentant qu’il tire de son côté. Je me retourne sans lâcher sa main pour autant. J’ouvre la bouche pour lui parler mais il est plus rapide que moi. Je referme mes deux lèvres ensemble en faisant une petite moue frustrée. Il m’a coupé dans mon élan. Je fixe son visage caché alors qu’il me propose de vendre l’œuf aux enchères.
-Revendre? Non. Pourquoi? Non. C’est un bébé innocent. On ne vend pas des bébés!
Je fronce les sourcils et fait persister volontairement mon expression boudeuse. Il a de ses idées lui. Je le regarde avec étonnement lorsqu’il me dit que les autres personnes au loin pourraient vouloir me voler mon œuf. Je refuse de le croire. Il me semble que seulement lui ne pense qu’à ça. À cause de l’argent. Il me propose d’ailleurs de se séparer les profits obtenus par la revente. Je secoue la tête négativement.
-Je ne veux pas d’argent.
L’argent c’est le papier qui pue des adultes. Je ne veux pas de ces trucs là. Ça serre pour acheter des cornets et des friandises, mais sinon ça pue. Si je n’en ai plus, je n’ai qu’à aller dans le portefeuille de Loreine et je vais en trouver. Sinon, il y a sa petite cachette dans le garde-robe de sa chambre. Il y a de l’argent là aussi. Sinon, euh… Je pense que la petite carte en plastique aussi elle compte comme de l’argent. Sauf qu’il faut composer des chiffres sur une machine pour que ça marche si je me souviens bien. Je n’aime pas faire ça. Je ne suis pas doué avec les chiffres. Compter ou bien les retenir. C’est trop compliqué! Et c’est pas beau. Un chiffre c’est laid! Il me dit de ne pas le remercier pour son idée. Alors, je ne le remercie pas. Je tourne la tête après lui avoir tiré la langue. Il ne mérite que ça pour m’avoir proposé de vendre ma pierre. Il est gentil. Il est grand. Et c’est un revendeur de bébé. Je ne pense pas que je dois lui faire confiance dans ce cas. Surtout qu’avec sa tête de plus que moi, il me ralentie. Non, c’est décidé. Je vais repartir de mon côté et le laisser à ses activités de grand homme. Je me retourne avec l’intention de poursuivre mes recherches lorsqu’il me tire en sens opposé.
-Heille, je m’exclame.
Je ramène l’œuf contre ma poitrine pour le protéger. Je me retiens de pleurnicher. Je ne veux pas qu’il pense que je ne suis pas assez forte pour m’occuper d’un bébé. Si je pleure, il pourrait reprendre ma trouvaille et aller la revendre. Je ne veux pas. Je le laisse donc me tirer vers un endroit un peu plus isolé. Lorsque nous nous arrêtons, je retire ma main de la sienne dans un geste volontairement exagéré.
-Tu ne tires pas! Il n’y a que moi qui peux tirer!
Je détourne le regard. Je le boude. La pierre est toujours contre moi et je la serre très fort pour ne pas qu’il tente de me la voler. Je commence à m’éloigner, en pensant à ma roche. Elle n’a toujours pas sa maman. Je me mets de nouveau à faire des recherches. Sauf que dans cette zone où il m’a conduit, le sol est presque complètement plat. Je ne vais jamais trouver ce que je veux! Les larmes deviennent de plus en plus difficiles à retenir. Je renifle pour tenter de les contenir tout en cherchant encore plus frénétiquement. Il n’y a rien autour! L’homme se présente et j’hésite à lui dire mon nom. Je relève finalement la tête et je colle l’œuf contre mon cœur une nouvelle fois tout en lui révélant mon identité.
-Je suis Anna.
Je le vois ensuite commencé à chercher aussi. Il a compris que vendre ce n’est pas bien? Il veut vraiment aider le l’œuf à retrouver sa mère? Je baisse les yeux sur mes pieds. Je n’ai plus envie de jouer à ça. Ce n’est plus amusant. Je m’approche donc du monsieur et lui donne la roche.
-Ce n’est plus drôle, je ne suis pas douée pour trouver des mamans roches. Je te la donne.
Je vais ensuite m’assoir en indien au pied d’un arbre. J’essuie une larme sur ma joue avec ma manche. Je croise ensuite les bras contre ma poitrine et je fixe le gazon. Il y a une coccinelle sur un brin d’herbe. J’observe l’insecte en boudant toujours. Je ne me soucie plus de l’homme trop grand. Il a ma roche. Mais je m’en fiche. Il est tellement grand qu’il peut surement réussir mieux que moi ma mission. C’est peut-être mieux qu’il garde sa tête de plus alors. Je me décide à le regarder.
-Pourquoi tu n’as pas de visage?
Il doit en avoir un, mais je ne le vois pas. Il fait tout noir sous sa capuche. C’est bizarre. Pourtant, il fait soleil. Comment ça se fait que je ne vois pas son visage. Dans ce cas? Mes larmes s’assèchent. Je suis soudain curieuse. Je cesse de bouder, ma colère d’avoir échoué n’étant plus que de l’histoire ancienne. Est-ce que c’est quelqu’un qui lui a volé son visage? Si oui, comment il fait pour parler et pour voir? Je me suis redressé un peu, le regardant d’encore plus haut à présent que je suis assise et lui non. Il est tellement grand. Je vais finir par me faire mal au cou à le regarder.
-Viens, assieds-toi là.
Je tapote un espace à côté de moi. C’est au sol et c’est sur du gazon un peu mouillé, mais c’est confortable tout de même, je trouve. Et si ça peut m’éviter de regarder toujours super haut, alors il doit impérativement s’assoir.
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