◇ A metamorph in the streets ◇ [Pv ft Willow Greene.]

Loki & Willow 

Sa concentration est une chose volatile, impossible à capturer et mettre en cage sur le moment. Rien ne parvient à apaiser l’esprit agité de Willow à cet instant précis. Elle a bien essayé de s’isoler dans une bulle musicale à l’aide du Requiem de Mozart mais ce dernier n’a fait qu’appuyer ce malêtre grandissant en Will, enfermée dans son appartement au milieu de la nuit. Il y a encore quelques mois, l’obscurité, la nuit, tout cela n’inspirait pas la crainte ou l’angoisse à la petite brune. Toujours devoir trouver de quoi occuper ses mains, son esprit, pour que ce dernier ne se focalise pas sur les souvenirs en elle qui ne demandent qu’à remonter à la surface, que ce traumatisme vienne la briser un peu plus. D’un geste purement rageur, la jeune femme lance le livre qu’elle essayait tant bien que de mal de lire. Impossible de se concentrer sur les lignes, ces dernières ne cessant de se tordre dans tous les sens avec l’unique but d’empêcher Willow de se canaliser sur sa lecture. Sur l’instant, la brunette n’a qu’une envie : se rouler en boule dans un coin et éclater en sanglots. Ce qu’elle ne fera pas, ce n’est pas son genre à Willow, de pleurer pour un rien ou de pleurer tout court. Ce n’est pas une faible. Jamais. Elle abandonne le fauteuil dans lequel elle était installée depuis plusieurs heures, vient ouvrir la fenêtre de sa chambre en la faisant coulisser vers le haut et inspire profondément l’air frais qui s’engouffre dans la pièce. Sortir. Peut-être que marcher un peu viendra apaiser ses démons et l’empêchera également de sombrer dans le sommeil. Ne s’étant pas changée pour la nuit, la brune enfile juste une paire de ballerines ainsi qu’une veste par-dessus sa chemise, n’oubliant pas de glisser ses écouteurs dans ses oreilles. Sortir oui mais se mêler aux gens, les entendre, non. De toute façon, elle ne compte pas prendre des rues trop fréquentées, Will ne tient pas spécialement à croiser qui que ce soit. Will enjambe sa fenêtre ouverte afin de quitter l’immeuble en passant par l’escalier de secours. Elle descend les marches deux à deux, pressée de mettre au plus vite de la distance entre ses angoisses et elle. Et pour cela, il n’y a qu’en quittant ces lieux qu’elle pourra se sentir un peu mieux. Elle espère. Willow remonte a rue avant de bifurquer sur la droite en direction de Queensbridge.

L’anglaise marche sans vraiment regarder où elle va, les yeux rivés sur l’écran de son téléphone dans l’espoir de trouver un morceau de musique qui l’apaisera un peu. Les morceaux torturés et émotionnellement lourds de Chopin ne feront pas l’affaire et ils ne feront que plonger la brune dans son affliction. Les noms des compositeurs se succèdent avant que son doigt ne finisse par se poser sur Tchaikovsky ; le Lac des Cygnes sera parfait pour la balade. Elle enfonce son téléphone dans la poche de sa veste avant de croiser ses bras contre sa poitrine et accélérer un peu le pas. Finalement, elle se détend petit-à-petit, oubliant le poids de l’angoisse qui pesait sur elle, quelques minutes plus tôt. Willow longe les immeubles sombres par moment, quelques éclats de voix lui parviennent venant de fenêtres ouvertes. Disputes de couples, cris de gosses désobéissants ou rires d’étudiants fêtants le week-end. Trop d’agitation ; la brune quitte les artères du Queens pour rejoindre les petites ruelles plus calmes et silencieuses. Elles sont désertes, la lune est haute dans le ciel dépourvu d’étoiles, elle se sent bien. La musique continue de résonner dans ses oreilles et sans faire vraiment attention, elle passe à côté de trois hommes alcoolisés. Ces derniers interpellent Willow qui, n’y prête pas garde. Pourquoi le ferait-elle ? Ce sont juste trois badauds qui ont bu un peu trop et font du bruit pour se faire remarquer, ils se calmeront puis passeront à autre chose. Willow les contourne afin de continuer tranquillement son chemin sans rien demander à personne. Hélas, un des trois hommes en a décidé autrement, sa main bien agripper le bras de la petite brune qui, sursaute. Néanmoins, ayant été bien formée que ce soit par le MI6 ou le Shield, la jeune femme attrape le bras de l’homme et sans grande difficulté, arrive à le renverser sur le sol.

« N’avez-vous donc rien de mieux à f… » Sa voix se meurt alors qu’un des hommes est venue l’agripper à nouveau.

Au moment du contact, tout le corps de la jeune femme se contacte violemment alors que le courant électrique envahit tout son être. C’est violent, extrêmement douloureux et des convulsions commencent à secouer son corps déjà fatigué. La brune ne peut rien faire, elle est complètement à la merci du mutant et de ses deux copains qui rigolent plutôt bien devant les soubresauts de Will.  Aucun son ne parvient à franchir la barrière de ses lèvres, pas même un plainte de douleur alors que pourtant le processus d’électrocution est extrêmement pénible. Les neurones de la jeune femme sont accablés par les chocs électriques qui ne cessent de parcourir tout son corps à la vitesse de la lumière. Willow ignore combien de temps cette torture dure mais pour elle, cela lui semble être une éternité. Quand enfin le mutant semble en avoir assez, le courant disparaît soudainement et les muscles tétanisés de la brune se détendent d’un coup ; ils lâchent. Son corps heurt le bitume, ses sens sont complètement déconnectés de la réalité. Cet engourdissement lui rappelle celui qu’elle a pu ressentir lors de sa captivité et cela laisse un goût amer dans sa bouche.  Ou ne serait-ce pas plutôt celui du sang ? Une légère grimace déforme son visage tandis qu’elle tente d'ouvrir les yeux pour essayer de faire le point sur la situation. Juste au moment où un grondement fait vibrer les murs et sursauter la brune qui lève vivement la tête pour remarquer un. Wait what ? Elle cligne rapidement des yeux et plusieurs fois, n’étant pas sûre de ce qu’elle voit. Un dragon ? Non. Ce n’est pas possible. Sa main passe sur son visage comme l’on fait le matin pour essayer de s’éveiller complètement. Dormirait-elle ? Ou alors peut-être est-elle en proie à une hallucination...Violente, celle-ci !

Mais lorsqu’elle rouvre ses paupières, le dragon n’est plus là. Il s’est… Volatilisé ! Reste la silhouette très grande d’un homme. La ruelle n’est pas bien éclairée, Willow ne pourrait dire s’il s’agit d’une nouvelle personne ou d’un des voyous… Mais tout de même, aucun des trois n’était aussi grand. La jeune femme se redresse avec une moue un peu douloureuse, sa tête lui fait un mal de chien, ses muscles sont endoloris et elle ressent une brûlure sur le bras, là où le mutant a posé sa main. C’est alors que l’inconnu se retourne, s’accroupit en face d’elle et les yeux de Willow se posent pour la première fois sur son visage. Elle le connait. Elle en est persuadée mais ses neurones sont encore engourdis et elle a du mal à réfléchir pour le moment. Sa voix n’est pas agressive comme celles de ceux qui l’ont accosté et la réflexion arrache même un léger rire à la brune.

« Oh eh bien… Si ce n’est que ça, je peux peut-être vous en recommander. Répond Willow sur le ton de la plaisanterie. Je vous remercie, de m’avoir tirée de ce mauvais pas. »

En s’aidant du mur contre lequel elle était appuyée, l’anglaise commence à se redresser. Pas trop vite, pour éviter de ne s’effondrer une seconde fois. Elle craint d’être un peu faible mais une fois debout, la brune se rend compte que c’est bien mieux ainsi. Elle passe une main dans ses cheveux, secoue un peu sa tête pour se tirer de sa torpeur et éveiller son cerveau. Cela va mieux ainsi. Maintenant elle peut un peu se concentrer sur l’homme qui s’est relevé et… Elle doit lever la tête pour pouvoir le regarder, ce dernier faisant bien quarante centimètres de plus qu’elle. Nice.

« Ce n’est pas tous les jours que l’on croise un dragon, c’est assez impressionnant. »  Dit-elle tout en étant légèrement pensive, son visage lui dit tellement quelque chose…

Loki & Willow 

Toujours bien élevée, il est tout à fait naturel que la petite brune remercie son héros de la soirée. Il est certain que sans son intervention… Musclée ou plutôt dentée, Willow est à peu près certaine qu’elle aurait passé un très mauvais quart d’heure. Néanmoins, elle aurait fini par se tirer de cette situation ; ce n’est pas non plus une fille fragile qui ne sait pas se battre. Le mutant l’a juste surprise avec ses chocs électriques des plus violents. Rien que de repenser à la douleur parcourant tout son corps, crispant ses muscles et brisant le fil de ses pensées, la jeune femme frissonne un peu. Une chose est certaine, le mutant n’essayera pas de s’en prendre à quelqu’un d’autre ; peut-être s’est-il seulement montré agressif à cause de l’alcool qui coulait dans ses veines. Cela ne serait pas étonnant, l’alcool peut être mauvais, vicieux et ça, Willow en sait quelque chose d’expérience. Il eut été un homme tout ce qu’il y a de plus normal que sa réaction aurait très bien pu être la même. Elle se passe une main dans les cheveux, légèrement gênée qu’on soit ainsi venu à sa rescousse. Heureusement qu’elle avait promis à Scott d’éviter les ennuis… Tout du moins, autant que possible. De toute façon, il n’est plus là ; en fuite quelque part, Dieu sait où. Cette pensée a le malheur de serrer légèrement le coeur de Will qui, pince des lèvres avant de se reprendre pour retrouver sa contenance habituelle juste au moment où l’inconnu parle. Ses yeux se plissent légèrement ; l’accent de l’homme la laisse songeuse. Il pourrait presque passer pour un britannique si la jeune femme n’en était pas une. Pourtant il sonne différemment comme… Venu de nulle part. Mon Dieu, cette voix aussi rings a bell. Mais impossible de se souvenir.

« Je ne dirais pas n’importe qui. Certaines personnes préfèrent passer leur chemin ; d’autant plus avec les dernières tensions. »

Il s’excuse pour les trois badauds et la jeune femme hausse négligemment les épaules. Elle serait bien mal placée pour juger les mutants, faisant également partie des parias de la société. Will esquisse un petit sourire à l’intention de l’homme. Jamais la petite brune ne fera d’amalgame entre une minorité agitée qui ne cherche qu’à semer le trouble et le restant des mutants qui aspirent juste à une vie normale. Mais ça, la jeune femme le garde pour elle. Elle passe une main sur son jean afin de chasser la poussière avant de frotter ses mains et de reposer ses grands yeux bruns sur l’inconnu qui se présente alors. Il dit s’appeler Thomas mais quelque chose chagrine la jeune femme qui n’arrive pas à mettre le doigt dessus. Il ment. Elle le sait. Mais ce n’est pas forcément ça son problème, c’est plutôt le fait de ne pas réussir à se souvenir où elle a déjà pu le rencontrer… En Angleterre ? Non, elle s’en souviendrait. Mon Dieu que son cerveau est lent, aujourd’hui ! La peur des cauchemars puis les chocs électriques n’ont vraiment pas aidé.

« Willow. Pareillement mais au moins, je ne risque pas d’oublier une telle rencontre ! » Fait-elle sur le ton de la plaisanterie.

Elle le fixe avec insistance. Ce visage… Cette façon de s’exprimer… Oui vraiment, il lui rappelle quelque chose. Son cerveau mouline, les dossiers sont ouverts, défilent mentalement devant elle tandis qu’elle garde le silence alors que « Thomas » demande à Willow s’il ne vaudrait pas mieux que cette dernière voit un médecin. Oh non, elle va très bien ; l’électrocution semble bien loin derrière-elle et ses capacités mentales sont de nouveau effectives à 100%. Puis soudainement, lumière divine. Elle sait. Ses yeux brillent mais son visage reste impassible. Se mordillant légèrement la lèvre inférieure ; elle se demande le temps de quelques secondes s’il ne vaut mieux pas faire comme si elle n’avait rien remarqué. Après tout, Willow se trouve en face de Loki, Dieu du Panthéon nordique et non pas un simple mutant métamorphe et l’anglaise se rend compte qu’en tant qu’agent du Shield, elle devrait faire quelque chose… Et clairement pas ce qu’elle s’apprête à faire. Ses lèvres s’étirent dans un petit sourire en coin ; quand bien même Loki est responsable des centaines de mort lors de l’attaque de New-York, la brune ne peut s’empêcher de ressentir de la fascination.

« Vous auriez presque réussi à m’avoir. Presque, Loki. Fait Willow, l’air de rien. Si j’avais imaginé que je me retrouverais devant un Dieu en sortant de chez moi… Et pour votre première question, je ne faisais que marcher mais si cela vous tente, il y a un pub pas très loin. L’endroit est plutôt tranquille, personne ne prêtera attention à nous. »

Prendre un verre avec un Dieu. Non franchement, dans le fond, ça en jette, pas vrai ? Si Coulson savait ça… Ou ne serait-ce que Scott… Non personne n’en saura jamais rien.

« Je ne compte pas hurler partout votre identité, je n’en vois pas l’intérêt et je suis parfaitement sûre que nous pouvons avoir une conversation intéressante. »

Le côté scientifique et curieux de la brune l’emportera toujours.

Loki & Willow 

Dès l’instant où Willow a avoué connaître la réelle identité de son sauveur qui s’appelait soit-disant « Thomas », le visage du Dieu a changé du tout au tour. Adieu l’air sympathique et attentionné qu’il affichait quelques secondes plus tôt. Will reconnait bien mieux les traits maintenant devenus plus froids, l’oeil vif qui la scrute tel un prédateur observant sa proie. Elle n’a pas peur. Loki est peut-être un Dieu mais elle craint plus les Hommes qu’une être divin. Car on dira ce que l’on voudra, l’Homme est dangereux, parfois plus qu’un Dieu. Puis, que va-t-il lui faire ? Il ne compte tout de même pas la réduire au silence ? S’il en a envie, il est certain qu’il n’aura aucun mal à le faire : ce n’est pas l’entrainement de Willow qui changera grand-chose. Il faut bien mourir un jour, de toute façon. La brune aurait bien l’éventualité de fuir néanmoins, ce n’est absolument pas ce qu’elle souhaite faire, l’occasion est trop belle ! A la place, c’est tout naturellement que l’agent du Shield lui propose de prendre un verre avec elle. Après tout, pourquoi pas ? A peu près persuadée que le Dieu ne s’attendait pas à ce que la brune l’invite, un petit sourire amusé vient étirer les lèvres de Willow. D’autant plus qu’il accepte la proposition de l’agent ce qui la satisfait énormément. Par-fait.

« Disons que c’est pour vous remercier de m'avoir aidée. »

Soudainement, une aura verte le parcourt et en quelques secondes, Loki passe d’une taille bien trop grande à quelque chose d’un peu plus.. Décent… Pour la pauvre nuque de Willow qui commençait à être un peu endolorie, à force d’avoir le nez levé pour pouvoir regarder le Dieu dans les yeux. Quelle idée d’être si grand ? La remarque fait légèrement rire la brune qui acquiesce d’un hochement de tête.

« A qui le dites-vous. » Fait Willow toujours en souriant en coin.

Puis ils se mettent en route. Pas la peine de rester plus longtemps dans cette ruelle sombre, Loki a parfaitement raison. Elle se doute que le cadavre d’un des mutants sera bien vite retrouvé et il serait fort embêtant que la brune se retrouve emportée dans une autre histoire à laquelle elle ne devrait pas être mêlée. Le genre de truc qui lui arrive régulièrement, en somme. Les mains enfoncées dans les poches de sa veste, Will accélère un peu le pas afin de rejoindre Loki et marcher à côté de lui. Même plus petit, il arrive encore à aller plus vite qu’elle ! Damn. Mais finalement, ils parviennent à marcher côte à côte, d’abord en silence. L’esprit de la brune est en ébullition, elle a des tonnes de questions mais est bien incapable d’en trouver une sur l’instant. On pourrait presque la comparer à une gamine à qui on a promis qu'elle aurait le droit de choisir tous les jouets notés sur sa liste de Noël. Oui, excellente comparaison ! Avant même que Will puisse avoir le temps de dire quoi que ce soit, Loki prend la parole en parlant directement du Shield. Les sourcils de la brune se froncent bien qu’elle ne soit pas étonnée plus que cela qu’il l’ait découvert avec une telle rapidité. Il a bien raison, l’éthique voudrait que Willow ait averti ses collègues pour prévenir de la présence de du Dieu sur Terre mais cela ne lui a pas même effleuré l’esprit. L’anglaise part du principe que ce qui ne se sait pas, ne peut pas faire de mal. N’est-ce pas vrai ? Personne ne fera attention aux deux bruns, on les prendra pour deux amis venus prendre un verre en toute simplicité, rien de plus. Il avertit, utilisant la légèreté mais Will n’est pas dupe, elle sait que derrière ses mots se cachent une véritable menace et elle hoche de vaguement de la tête.

« Pas besoin de vous inquiéter… C’est mon jour de repos. » Répond la brune sur le même ton tout en poussant la porte du pub.

Comme attendu, l’endroit n’est pas blindé de personnes mais Loki et Will ne seront pas seuls pour autant. L’ambiance est assez tamisée, plutôt intime et les petits box de cuir verts sont surmontés de suspensions en verre teinté de jaune et de vert. La décoration Art nouveau donne l’impression que l’endroit est suspendu dans le temps, quelque part entre les années 1890 et l’avant Guerre. De vieilles affiches en français complètement de donner cette impression. C’est un peu comme se retrouver à Paris 150 ans auparavant. La brune se dirige vers le fond de la salle, dans un box un peu plus isolé des autres et s’installent sur une des banquettes tandis que Loki prend place en face d’elle. Elle a toujours bien aimé cette endroit pourtant assez méconnu dans le quartier ; sûrement que ce genre de bar aurait fait fureur à Manhattan ou dans des quartiers huppés de New-York. Un jeune serveur d’une vingtaine d’années vient prendre leur commande et grâce à son accent à couper au couteau, il n’y a aucun mal à comprendre que ce dernier est un français étudiant très certainement sur l’un des campus universitaire de la ville. Will se contente d’un thé, ne buvant qu’extrêmement rarement : grandir avec un père alcoolique l’a vaccinée contre l’alcool et elle ne boit qu’en cas de grande nécessité. La dernière fois que cela lui est arrivé, c’est après la chute du Shield.

« J’aurais bien un million de questions mais j’en ai tellement que je suis incapable d’arriver à en trouver une seule. »

Ce qui agace grandement la jeune femme. Son front est légèrement plissé, son cerveau ne parvient pas à se décider sur ce qui serait la meilleure première question à poser. Damn. Ca lui arrive lorsqu’elle est extrêmement excitée comme à cet instant. Mais juste intérieurement, extérieurement, Will sait très bien se tenir et garder son calme anglais. Le serveur revient déposer les commandes des deux avant de repartir rapidement. Peut-être que le thé aidera la brune à s’éclaircir les idées et trouver enfin une bonne question.