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  L'Affaire Stevenson

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MessageSujet: L'Affaire Stevenson    L'Affaire Stevenson EmptySam 4 Juin - 19:08



L'Affaire Stevenson
ft Kate Bishop;
vs Milo Stevenson, Zachary Stevenson, Reagan Nash


La nuit tombe lentement sur New York City alors que les lumières artificielles des buildings et des rues s'allument peu à peu. La ville est toujours différente la nuit. Bien loin de s'endormir, elle semble habitée par un esprit mystérieux, vous offrant des surprises à chaque croisement de rue. Beaucoup sont déjà en train de faire la fête : samedi soir, le début du mois de juin. Ce n'est guère étonnant. Il a fait chaud toute la journée. Beaucoup trop lourd : des orages éclateront dans la nuit, et la pluie donnera cette odeur si particulière à l'air en s'écrasant sur le bitume.

Mais pour l'instant, les maisons de Staten Island se tentent d'or et de tangerine, tout comme l'intérieur de la voiture dans laquelle se trouvent Kate et Marian, au bout d'une rue bordée de maison de luxe. Marian, derrière le volant d'une voiture louée avec de faux papiers, parcourt les environs de son regard noisette avant de le poser sur l'amie à ses côtés.
Les choses ont beaucoup changées depuis leur dernière aventure au fin fond de l'espace. D'un côté, la cadette n'est plus des Avengers, officiellement parlant. La scission du groupe laisse la mutante perplexe est inquiète, notamment pour Kate et Clint. De l'autre côté, le départ de Marian des X-Men pour la Confrérie ne s'est guère déroulé dans le calme et depuis, elle fuit les autorités après avoir échappé à un recensement de force. En parlant de recensement, Kate était en compagnie de Rogue quand cette dernière y a eu droit à son tour. Rien que de penser à tout cela énerve Marian et sans s'en apercevoir, elle serre sa main sur le volant en détournant le regard de Kate. L'idée que quelque chose arrive à la brune lui est insupportable, surtout depuis leur périple spatial. Plus que jamais, elle se sent prise d'affection pour la jeune femme et si ce qu'elles s'apprêtent à faire risquent de leur attirer encore plus d'ennuis, la mutante est déterminée à veiller sur son amie.
Un regard de Kate accompagné d'un hochement de tête et Marian remet le contact. La voiture, une sorte de pick-up à quatre portes, se met à nouveau en route, jusqu'à se garer sur le parking du Richmond County Country, un club de golf privé à la réputation de luxe. Un peu comme la maison de leur cible, de l'autre côté de la chaussée. A cette heure-çi, la plupart des gens sont en train de terminer leur repas. Le quartier est relativement calme, pas un chat dans les rues. Comme convenu, Kate quitte la voiture la première, s'assurer de la quiétude des environs.
Une dizaine de minutes plus tard, le téléphone de la mutante vibre deux fois avant de s'interrompre : leur signal pour que Marian sorte de la voiture en confirmant que la rue est déserte.

Kate s'est bien renseignée et normalement, il devrait être seule dans la maison de luxe. En traversant la rue, lunettes de soleil sur le nez pour cacher un coquard résultant d'une bagarre de rue accidentelle à la sortie d'un bar, Marian retient un bruit de dégoût face à la demeure.  « Ils sont bien payés ces salauds, » pense-t-elle alors que ses pas la mènent jusqu'au pas de la porte. 444 Fag Pl, Staten Island. Il n'y a qu'une voiture, ce qui semble confirmer les dires de Kate. A moins que la propriétaire n'ai rangé sa Lamborghini au garage. Quand son amie lui avait dit le modèle de la voiture du Lieutenant Caulfield, Marian avait levé les yeux au ciel en poussant son habituel « Urgh » de dégoût. Bon, un peu de jalousie aussi.
Mais la voiture dans l'allée n'est pas celle de la blonde et heureusement, elle n'aimerai pas se retrouver face à elle en sonnant à la porte. De toutes façons, ce n'est pas elle leur cible.

Une fois gravit les quelques marches menant au perron, la mutante se tient devant la porte, plutôt imposante. Elle voit de la lumière à travers le verre granité et finalement, après une légère inspiration, son index vient presser la sonnette brièvement.
Évidemment, Marian a le trac. Un peu comme lorsqu'on va chercher son ou sa compagne avant le bal de promo de fin d'année. L'excitation en moins. Les enjeux sont trop importants, et même si ce plan est totalement fou, elle espère qu'il aura l'effet escompté.
La porte s'ouvre et immédiatement, la mutante peut voir l'effet de surprise sur le visage de l'homme en face d'elle.

« Bonsoir, Monsieur Stevenson, » lance-t-elle sans attendre que le Vice-Président du Parti Collectif n'ai eu le temps d'ouvrir la bouche. Maintenant, elle devait faire comme d'habitude. Sourire éclatant, les mains venant dans les poches de son jean violet sombre. « Excusez-moi de vous déranger si tard, j'ai essayé de vous voir au refuge mais on m'as dit que vous ne travailliez plus là-bas. » Le mensonge n'est guère une habitude de Marian, bien au contraire, et l'espace d'une seconde elle se prend à culpabiliser. De mentir à cet homme qui techniquement, ne lui as rien fait et s'est même très bien occupé d'elle et de Cortez. Mais en ces temps, elle ne peut pas se permettre de penser comme cela. Les camps doivent être bien défini, chacun assumant ses idéaux. Chacun assumant ses choix. Ses actes. Et aujourd'hui, Marian s'apprête à enlever Milo Stevenson.  Il ne lui manque plus que d'apercevoir Kate dans le couloir, censée entrer par un autre accès de la maison afin de bloquer l'homme par derrière.
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MessageSujet: Re: L'Affaire Stevenson    L'Affaire Stevenson EmptyLun 6 Juin - 16:49

L'affaire Stevenson
 
C'était un coup de folie et elles le savaient parfaitement, mais quand on avait épuisé toutes les solutions censées, il fallait bien se tourner vers les solutions les plus folles. Mais il fallait avouer que là, elles allaient frapper fort. Du moins Agony espéraient-elles qu'elles allaient frapper fort. Rien ne les mettrait plus en colère que d'avoir fait ce qu'elles s’apprêtaient à faire pour rien. Elles avaient disparu des listes de personnes recherchées comme par magie. Par intervention de Susan, pensaient-elles plutôt. Comment leur sœur avait appris pour elles, elles l'ignoraient. Mais qui d'autre retirerait leurs noms de la liste ? Leur père, ce connard, les y laisseraient et feraient comme si elles n'étaient même plus leur fille. Elles le connaissaient assez pour savoir ça. Il n'avait jamais vraiment eu la moindre considération pour elles de toute façon. Alors elles agissaient seule, ou presque. Aujourd'hui elles n'étaient pas seules. Elles avaient Marian. Comme sur cette planète à la Tatooine. Elles allaient se mettre dans les emmerdes avec Marian. Partenaires dans le crime spatial comme terrestre.

Elles jetèrent un regard à la jeune femme en question. Elles se souvenaient encore de la peur qui leur avait tordu le ventre sur cette planète, la peur de prendre leur amie, l'impression qu'elles allaient y restaient, le soulagement qu'elles étaient au moins toutes les deux et le goût de ses lèvres qui touchent les leurs à leur plus grande incompréhension. Kate était un petit chiot perdu à l'époque, qui ignorait beaucoup de choses sur ses propres sentiments. Depuis elle avait gagné un symbiote et elles ressentaient les émotions plus clairement que jamais. Elles savaient plus exactement ce qu'elles ressentaient, même s'il n'était pas facile de mettre des mots dessus. Marian, elles avaient cette indicible envie de la protéger, de la mettre en sécurité pour le restant de ses jours et s'assurer qu'elle ne manquerait jamais de rien, qu'il ne lui arriverait jamais rien. La prendre dans leurs bras pour la rassurer si quelque chose ne va pas. Vivre des aventures sans fin avec elle. Peut-être que c'était une simple attirance à la con, mais Agony voyaient les choses autrement. Marian était leur partenaire dans le crime, et la personne qu'elles voulaient à tout prix protéger. Le reste était que détail, après tout.

Agony s'étaient renseignées sur leur cible via leur famille. Elles ne se souvenaient pas l'avoir un jour rencontré, si c'était le cas cela avait simplement été des présentations faites par leur père au vice président du Parti Collectif. Parce que c'était lui leur cible, à Marian et elles. Milo Stevenson, 49 ans, divorcé, père de deux enfants. Il résidait actuellement chez Gwen Cauldield, 35 ans, lieutenant de police pour le NYPD. Agony connaissaient bien Gwen, elles hébergeaient son époux Gideon chez elles. Une histoire compliquée de mutation et de mort impossible qui avait touché la jeune femme avant l'arrivée du symbiote. Elles avaient passé des heures à espionner Gwen, à baliser le terrain pour que Gideon puisse un jour aller lui parler. De ce qu'elles en savaient, cette étape n'avait pas été un franc succès.

Agony avait fini par sortir. Elles avaient mis quelque chose de plus discret que leur collègue. Il fallait dire que Marian connaissait un peu plus personnellement la cible et qu'elle était censé servir d’appât, là où Agony étaient l'espionne des deux, celles qui allaient s'introduire chez la victime pour la prendre par surprise et l'arracher au confort de son foyer pour l'emmener ailleurs, dans un endroit déjà prévu pour. Alors elles étaient en simple combinaison noire, camouflage du symbiote violet qui faisaient d'elles une seule et même chose. Un truc pratique de ce symbiote : il pouvait faire n'importe quel vêtement. Elles envoyèrent un message à leur partenaire. La rue était déserte et leur spider-sens ne se manifestait pas. Tout était tranquille pour le moment. Un sms à leur amie et elles partirent remplir leur partie du plan.
Elles repérèrent une fenêtre à l'étage, côté jardin où elles avaient réussi à s'infiltrer. C'était haut, trop haut pour réussir à l'atteindre par des moyens normaux. Mais elles n'étaient plus normales, n'est-ce pas ? Elles étaient Agony, elles étaient bien plus. Et dans leur gamme de nouveaux super-pouvoirs, il y avait ceux de Peter, de Spider-Man. Elles n'avaient jamais essayé mais la façon de faire était gravée dans leur mémoire génétique. Elles firent disparaître leurs gants et chaussures pour poser la main sur le mur de la maison. Puis la seconde. Le premier pied. Elles prirent une impulsion pour poser le second pied plus haut, mettant du même coup leur première main plus haut. Bingo. Elles accrochaient au mur. Merci Peter. Alors, comme à l'escalade, elles grimpèrent le mur, rapidement, sans le moindre soucis, jusqu'à s'infiltrer dans la maison presque vide. Elles étaient dans une chambre, sûrement que ça avait été ouvert pour l'aérer. En bas, elles entendaient la victime aller ouvrir à leur amie.

Silencieuse, elles partirent vers les escaliers qui donnaient directement à côté de la porte d'entrée, parfait pour piéger Milo Stevenson qu'elles voyaient de là où elles étaient. Elles voyaient Marian aussi, et lui firent un petit signe de la main pour dire que tout était bon, que tout se passait comme prévu. Elles géraient, elles et leurs nouveaux pouvoirs. Le pied de les avoir, ceux-là, quand même.
Le pauvre homme croit à une visite cordiale, répond simplement à leur partenaire, comme si tout était normal. Il ne semble se douter de rien. Kate sourit. Tant mieux, c'est parfait comme ça. Elle lance des toiles de matière symbiotiques qui viennent clouer le vice-président du PC au sol. Il ne pourra pas s'enfuir même s'il le voulait. Elles passent par dessus la rambarde d'un bon, atterrissent parfaitement sur leurs pieds. L'homme leur fait dos, ne peut pas vraiment se retourner, mais ça l'arrange. Elle lui donne un coup de poing dans l'espoir de l'assommer, envoie plus de toile pour le saucissonner. Pour l'instant tout se passe comme prévu. Espérons que ça continue comme ça.

acidbrain
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MessageSujet: Re: L'Affaire Stevenson    L'Affaire Stevenson EmptyLun 6 Juin - 19:44



L'affaire Stevenson
Marian ξ Kate ξ Reagan ξ Zachary ξ Milo

La journée a été plus longue que prévue. C’est souvent le cas depuis que je vis chez Gwen. Les trajets pour aller du siège social à Staten Island ne sont pas courts. Cependant, je ne peux le nier, malgré que j’ai dû arrêter de travailler au refuge par manque de temps et à cause des allergies de Gwen, je me sens mieux dans ce nouveau mode de vie. Parce, même si je rentre souvent le premier et qu’elle comme moi passons au final assez peu de temps ici, les diners que nous arrivons à passer ensemble, les soirées à discuter ou simplement avoir quelqu’un dans la même pièce que moi pendant que je compulse des dossiers, cela apaise ma solitude.

Ce n’est que momentané… Normalement… Mais je n’ai pas le temps de chercher après un nouvel appartement. Ou du moins, je n’ai encore rien trouvé. Je ne l’admettrais sans doute jamais mais, au fond de moi, je le sais, je laisse volontairement la situation trainer. Parce que cette présence humaine dans cette maison me fait du bien. Feeling Good de Nina Simone englobe la cuisine. La musique va un peu fort mais c’est comme cela que c’est agréable de l’écouter. Je ne sais pas quand Gwen va rentrer mais ça sera probablement plusieurs heures après que j’ai été me coucher.

Je connais bien la jeune femme. Et surtout ses sales habitudes alimentaires. C’est pour cela que, depuis que je suis ici, je fais attention à ce qu’elle ne mange plus de ces plats surgelés tout préparés. Un peu de vrai cuisine ne lui fais pas de mal. Et ça m’occupe les mains. Cuisiner pour deux est aussi plus agréable que de cuisiner uniquement pour soi-même. Les oignons sont en train de revenir dans la poêle pendant que je coupe la viande en fredonnant. Mes mains s’agitent avec la souplesse de l’habitude mais lenteur de la mauvaise attention. En effet, mes yeux parcourent l’écran de mon ordinateur portable. Je parcours le mail de notre chargé de communication me demandant d’être présent pour un énième événement, un énième shooting photo ou que sais-je. Je m’en désintéresse vite, retournant à mon découpage de la viande.

Par défi personnel, j’essaye d’aller de plus en plus vite dans mes mouvements. Et ce qui devait arriver arrive. Je me coupe. Un juron s’échappe de mes lèvres et je porte mon doigt blessé à mes lèvres. Je baisse le feu sous les oignons et les mélangent un peu avant d’aller chercher désinfectant et sparadrap. Sur la route, la sonnette retentit dans la maison. A peine audible par-dessus le son de ma musique. Le doigt toujours partiellement dans ma bouche pour ne pas risquer de tacher le sol ou mes vêtements, j’ouvre la porte. La lumière du perron s’allume, me rendant visible le visage d’une visiteuse que je ne m’attendais vraiment pas à voir ici.

« Bonsoir, Monsieur Stevenson, excusez-moi de vous déranger si tard, j'ai essayé de vous voir au refuge mais on m'as dit que vous ne travailliez plus là-bas. » Je reconnais la jeune brune. C’est l’une des personnes qui a adopté un chien au refuge. Elle y est encore passé il n’y a pas si longtemps pour le check de l’état de son chien. Le chien c’est Cortez mais elle… ? Il me faut quelques instants avant de remettre un nom sur son visage. « Ma’ame Car’on ? Un p’ob’em a’ec Co’tez ? »

Les choses se passent ensuite très vite. Je chute vers l’avant, étrangement restreint dans mes mouvements. J’ai juste le temps de détourner le visage pour éviter de trop gros dommages. Ma pommette droite heurte violement le sol et je lâche une plainte. Par reflexe, je cherche à me lever. Je n’y parviens pas. Sur les notes calmes et puissante de Feeling Good, je commence à paniquer. Je perçois un mouvement du coin de l’œil et, l’instant d’après, un poing s’abat sur mon visage. La douleur rayonne et je lâche une plainte. Cela devait bien finir par arriver à un moment ou un autre. Ma respiration s’affole, immobilisé, mes yeux fouillent les lieux à la recherche de quelque chose pouvant m’aider à me sortir de là. Je ne sais pas en quoi sont fait mes liens mais il n’est pas difficile de deviner que j’ai probablement affaire à des plus qu’humain. Une terreur glaciale s’empare de moi alors que je réalise qu’il est plus que probable que je ne voie plus jamais le soleil se lever. Tétanisé, je n’arrive pas à faire sortir ma voix pour essayer de plaider ma cause, je reste juste là, sur le sol, cherchant désespérément une solution alors que, petit à petit mon esprit devient incapable de réfléchir correctement, la panique me faisant perdre mes moyens.
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MessageSujet: Re: L'Affaire Stevenson    L'Affaire Stevenson EmptyMer 8 Juin - 9:36



L'Affaire Stevenson
ft Kate Bishop;
vs Milo Stevenson, Zachary Stevenson, Reagan Nash


Ce n'est guère la première fois que Marian fini dans une situation insensée avec Kate. Mais cette fois, c'est quelque chose que les deux brunes ont choisi, malgré les conséquences désastreuses que peuvent causer leurs actes d'aujourd'hui. Il est un moment où il faut tenter le tout pour le tout, et c'est ce soir. En cet instant, Marian se demande si Anders, à la fin de ce jeu vidéo, a ressentit la même chose qu'elle en s'apprêtant à faire sauter la chanterie pour libérer les mages de leur oppression. Au fond c'est un peu le même topo. A défaut que les deux jeunes femmes n'ont pas choisi de faire sauter un bâtiment pour au mieux, se faire entendre, au pire, déclencher une guerre.

« Ma’ame Car’on ? Un p’ob’em a’ec Co’tez ? »

Malgré elle, malgré ses convictions et sa détermination, le coeur de Marian se serre. Sans doute est-elle trop soucieuse des gens en général pour cette mission. Mais c'est aussi pour cela qu'elle se doit de tenir ses engagements personnels. Alors la brune ferme son visage à toutes émotions, et hoche la tête imperceptiblement en voyant le geste de Kate en retrait.
Milo n'a guère le temps de comprendre ce qui se passe avant d'être cloué au sol par une étrange substance envoyée par l'archère. Cette dernière ne tarde pas à arriver d'un bon et frappe le cinquantenaire au visage. Il essaie malgré tout de se débattre, et la panique bloque sa voix, ce qui est un avantage pour les deux jeunes femmes.
Après un regard à Kate pour s'assurer que tout est bon pour elle, la mutante se baisse et sort une seringue de la poche intérieure de sa veste en cuir. Sa main libre se glisse dans les cheveux de Milo pour tenir sa tête fermement alors qu'elle plante la fine aiguille dans son cou, y injectant le liquide translucide.
Elle se redresse en rangeant la seringue vide et jette un oeil à sa montre.

« Normalement ça agit assez rapidement, »  souffle-t-elle à son amie et, appuyant ses dires, le fluide anesthésiant fait son effet, plongeant Milo dans un sommeil artificiel.  « Suivant sa condition on a une heure, voir un peu plus, avant qu'il ne revienne à lui. » La jeune femme fait une moue accompagnée d'un petit mouvement de main englobant l'homme sur le carrelage : « Tu peux lui enlever ton... tes... fluides ? » En dépit de la situation, Marian pouffe un peu de rire avant de reprendre : « Enfin voilà, qu'on puisse le transporter quoi... Je te laisse faire, je vais chercher la voiture. » Oui, parce que traverser la rue avec le Vice-Président du Parti Collectif sur l'épaule, c'est pas de la plus grande discrétion.

Il faut peut de temps à Marian pour rejoindre la voiture et venir la positionner dans l'allée de la maison, dos à la porte. Elle ressort du véhicule en laissant tourner le moteur et retourne dans la maison où Kate porte Milo. Une odeur de cuisine cramée se fait sentir, mais la brune ne s'attarde pas dessus et elle fait signe à son amie.

« Allons-y. »

Sans plus attendre, la mutante quitte la maison, descendant rapidement les marches du perrons et ouvre le coffre de la voiture où Kate dépose Milo. Après un dernier regard pour l'homme inconscient, Marian referme le coffre, retourne quand même fermer la porte d'entrée pour ne pas alerter les voisins ou les passants éventuels, avant de revenir prendre place sur le siège conducteur. Une inspiration et elle débloque le frein à main. La voiture reprend la route et quitte le quartier huppé.

Kate doit guider Marian jusqu'à une imprimerie abandonnée de sa famille, en retrait de la ville, et là où personne ne devrait venir les chercher. Le trajet dure une bonne demi-heure et quand la voiture entre sur le parking où la végétation semble avoir reprit ses droit, la nuit est tombée. Les deux amies descendent de la voiture et récupère leur cargaison humaine à l'arrière du véhicule.

« Après toi, » mime Marian à sa cadette avec une petite révérence de la tête, « je te suis. »

La brune ignore si Kate connaît bien les lieux ou pas mais elle semble tout de même la plus aptes à la guider dans la bâtisse abandonnée. On dirait un lieu de film d'horreur et le fait qu'il fasse nuit noire n'arrange en rien les choses. Non pas que Marian soit peureuse mais elle n'apprécie guère ses endroits un peu glauques et la présence de Kate la rassure plus qu'elle ne veut l'admettre.

« Dis, Katie jolie, » ne peut s'empêcher de demander Marian alors qu'elles transportent Milo, « c'était quoi ce que tu as utilisé pour mettre le vieux à terre ? Non parce que c'était vachement efficace, mais ça avait quand même un sale aspect... Mais c'était bien pratique. »
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MessageSujet: Re: L'Affaire Stevenson    L'Affaire Stevenson EmptyMer 8 Juin - 16:04

L'affaire Stevenson 
L'homme ne se rend même pas compte de ce qu'il lui arrive, elles sont trop rapides à l'attaquer. Elles le voient tomber, puis réagir sous leur coup de poing. Pas assez de force pour l'assommer, elles n'ont pas assez bien dosé mais encore une fois, elles sont nouvelles avec tout ça. Après tout, elles n'ont que quelques semaines de cohabitations, deux, trois au plus elles n'ont pas vraiment compté. Elles le voient paniquer mais heureusement, Marian a une solution pour le calmer. Leur amie sort une seringue empli de produit paralysant. Elles ne demandent pas comment elle est entrée en possession d'un tel produit, ce n'est pas important et l'une comme l'autre savent que par les temps qui courent, alors qu'elle est recherchée par les autorités, il faut savoir prendre plusieurs précautions. Encore plus lorsqu'on prévoir d'enlever un homme important comme c'est le cas.

— Normalement ça agit assez rapidement. Suivant sa condition on a une heure, voir un peu plus, avant qu'il ne revienne à lui.
— Essayons quand même de ne pas traîner. Faudrait pas qu'il se réveille pendant qu'on est en route, ça serait beaucoup de problème en plus.

Non pas qu'elles ne sauraient pas improviser, et puis la matière symbiotique d'Agony saurait le tenir en place, mais il valait toujours mieux que les choses se passent selon le plan. Ça permettait d’enchaîner plus facilement sur la suite, d'être sûr de ce qu'on faisait. Elles se demandaient depuis quand elles étaient aussi pragmatiques, mais la réponse était terriblement évidente. Avant leur rencontre avec Venom, jamais elles n'auraient même envisagé d'enlever un homme, encore moins se seraient montrées aussi détachées devant cet homme en panique. Kate Bishop était devenue Hawkeye pour protéger les gens, même ceux qui étaient contre ses interventions. Mais il n'était plus question de ça. Elles n'étaient plus Hawkeye, elles avaient renoncé au nom lorsqu'elles ne s'en étaient plus montrées dignes. Elles étaient Agony. Le nom voulait bien dire ce qu'il voulait dire, après tout.

— Tu peux lui enlever ton... tes... fluides ? (Marian ne peut retenir un rire qui les fait sourire. Ouais, c'était très sous-entendu quand même.) Enfin voilà, qu'on puisse le transporter quoi... Je te laisse faire, je vais chercher la voiture.

Elles ne répondent pas, se contentent d'un simple hochement de tête. Leur partenaire file garer correctement la voiture pour leur permettre d'embarquer le corps inconscient de leur victime. Agony sortent leur dague, leur précieuse dague qu'elles avaient reçu comme un cadeau de nul part et qui réagissait à leur ADN seul. Elles soupçonnaient Susan de se l'être procuré et l'avoir envoyé, mais elles n'étaient pas sûres d'elles. C'était en tout cas une bonne lame, assez tranchante pour découper dans la matière symbiotique, leur permettant de libérer l'homme. Elles regardèrent son visage encore endormi, se souviennent de la tête qu'il faisait, tout affolé qu'il était. Avant, elles auraient pu avoir pitié de l'homme, se dire qu'elles faisaient une erreur. Mais plus maintenant. Il en voulait aux gens comme elles, ne comprenait pas. Alors elles allaient lui faire comprendre. Et s'il ne comprenait pas… Non, il comprendrait. Elle ne s'énerverait pas. Elle ne devait pas.
Quand Marian revint, elles ont totalement détaché Stevenson. Elles lui ont tout de même ligoté les mains et les jambes, une simple précaution qui leur permettrait de gérer plus facilement s'il se réveillait avant de le devoir. Elles le portent seules, elles qui en ont désormais la force. Quelques dernières précautions et elles peuvent partir, l'homme dans leur coffre, comme si de rien était.

L'imprimerie dans laquelle elles se dirigent n'a pas changé depuis qu'Agony étaient venues repéré les lieux quelques jours plus tôt. Elles savaient que l'endroit servirait, l'avaient senti. C'était parfait, en retrait de la ville, dans un coin où plus personne ne passait. Coincé entre deux usines abandonnées, dans un coin pourri où personne ne pensait à traîner la nuit. Quelques junkie y avaient leurs habitudes mais Agony ne s'inquiétaient pas d'eux. La petite liasse de billets qu'elles leur avaient donné était suffisante pour qu'elle ne s’inquiète pas de leur présence. Les avantages d'avoir une famille riche : on avait tout ce qu'il fallait pour séquestrer un homme en paix.

Elles avancent lentement, principalement à cause du noir, aucune d'elles n'étant nyctalope. Cela fait un moment qu'il n'y a plus d'électricité dans le bâtiment, même si le père Bishop le possède toujours il le laisse traîner et ne prend plus la peine d'y faire venir de l'énergie. Pourquoi gâcher de l'argent en factures inutiles ? La vision supérieur de Kate est heureusement assez efficace pour que la lumière qui filtre légèrement de l'extérieur leur permette de ne pas se prendre un mur. Elles repèrent l'escalier et préviennent leur amie de faire attention en montant.

— Dis, Katie jolie, c'était quoi ce que tu as utilisé pour mettre le vieux à terre ? Non parce que c'était vachement efficace, mais ça avait quand même un sale aspect... Mais c'était bien pratique.

Agony ne savent pas quoi dire au début, tendant la main à Marian pour l'aider à passer les dernières marches, le corps encore inconscient sur leur épaule. Elles n'ont pas vraiment parlé des derniers événements à qui que ce soit, elles ont préféré le taire. Elles ne savaient même pas vraiment pourquoi elles le cachent, elles le cachaient juste. Honte et peur sûrement, dur à dire. Elles n'avaient juste pas spécialement envie de le dire. Mais il fallait bien expliquer. Elles avaient changé, elles n'étaient plus les mêmes.

— Katie a eut un petit soucis… Elle est parfois candide, tu le sais, elle croit dans certains trucs de jeunes. J'ai eut un crush pour un autre super-héros et on a prit un rendez-vous, même pas vraiment un rencard mais un peu quand même. Et puis, il s'est passé des trucs pas prévus, il se passe toujours des trucs pas prévus. Katie a été infectée. (Elles ne se rendent même pas compte de leur confusion des pronoms. Elle, je, nous, c'est pareil pour elles. Elles sont la même choses, elles sont ensemble. Elles laissent le symbiotes recouvrir leur main, sont désormais violettes jusqu'au coude, leurs griffes visibles. Sûrement flippant pour Marian, mais elles tenaient à lui expliquer) Par ça, par moi. La 999ème. Nous sommes ensemble. Nous sommes moi, elle, un peu changé. C'est… un sentiment étrange. Nous espérons que ça ne te fait pas trop peur, on veut pas te faire peur Marian, surtout.

Elles déposent Milo au sol, le dos contre un mur. Elles lancent de la matière symbiotique à nouveau, pour l'attacher au mur. C'est solide, n'importe quelle lame ne peut pas l'entamer et la force d'un simple homme ne saurait y arriver. Elles en avaient fait les frais lorsqu'elles étaient devenues Agony, elles n'avaient réussi qu'avec leurs griffes tranchantes, qui leur avait entamé la joue. Elles avaient guéri mais gardaient une cicatrice, le symbiote n'étaient pas assez en place pour les guérir totalement. Qu'importe, c'était pas grave. Une cicatrice, c'était qu'une trace.

— Nous avons les pouvoirs de Spider-Man, en gros. Nous n'avons pas encore tout testé. On peut grimper au mur, on a fait ça tout à l'heure, et envoyer les toiles en fluides comme ça. Nous ne savons pas encore si on a son spider-sens. On est plus fortes, on est plus rapides, on guérit plus vite. Mais c'est encore nous. On ressent encore les choses, on se souvient de tout. On se souvient parfaitement de notre baiser dans l'espace. On l'a bien aimé d'ailleurs si tu veux tout savoir. On va bien aussi et c'est normalement pas contagieux. On est Agony. On est Kate en mieux.

Ou Kate en pire.

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Felicia Hardy

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MessageSujet: Re: L'Affaire Stevenson    L'Affaire Stevenson EmptyMer 8 Juin - 16:44




 L'Affaire Stevenson
feat. Felicia & Marian & Kate & Milo & Reagan & Zachary


Le registration act prenait de plus en plus d'ampleur, ce n'était pas bon signe pour tous les mutants. Il venait de prendre une nouvelle envergure avec le groupe d'intervention ARES. Cela ne me plaisait pas le moins du monde, absolument pas, et malgré des plans établis, je n'avais plus de nouvelles de Mystique. Avait-elle finalement choisie de ne pas agir ? Je ne saurais le dire, mais mon plan pour kidnapper le vice-président du parti collectif était tombé à plat, ou presque, du moins en apparence, parce que visiblement, je n'étais pas la seule à avoir cette idée. C'est vrai, sans Mystique, cela aurait moins de sens, moins d'impact puisqu'il ne devait pas y avoir de métamorphe capable de prendre sa place, mais cela pourrait toujours servir. Ce serait même mieux pour moi, je n'aurais pas besoin de me mettre trop en danger dans l'affaire que j'allais suivre de très très près. J'avais cru entendre qu'une jeune femme appartenant à la confrérie avait décidé de s'attaquer à Stevenson et qu'elle serait aider par une justicière. Probablement que cette dernière n'était pas en faveur du fichage des mutants pour agir de la sorte, sinon, je n'en vois pas l'intérêt voyez-vous. Ce ne serait donc pas Felicia Hardy qui suivrait cette affaire mais Black Cat, et elle serait à mi-chemin entre la justicière et la voleuse sur ce coup là, parce qu'elle pourrait tenter de faire en sorte que ce kidnapping redore son blason de justicière, alors qu'en vérité elle va le favoriser. On lui avait donc dit que ce serait aujourd'hui que les jeunes femmes allaient agir sur Miles Stevenson, vice président du parti collectif, et je ne voulais manquer ça pour rien au monde, du moins Black Cat, parce que Felicia Hardy ne serait sans doute pas forcément pleinement concernée, quoique. J'étais donc là en arrière plan alors que le kidnapping était en cours. Marian la confrériste connaissait donc Stevenson par rapport à son travail au refuge, elle se mettait donc à nue devant lui, c'était audacieux mais dangereux, parce qu'elle allait au devant de nombreux ennuis mais sans doute avait-elle calculer le risque, sans doute. Puis l'homme chute à l'avant, il s'est pris un coup, et se retrouve prisonnier d'une toile. Spider ? Non, il ne pourrait pas agir de la sorte, c'est alors que je vois une jeune femme aux traits asiatiques. Puis la confrériste endors le vice-président avec je ne sais trop quoi mais c'est clairement pour qu'il ne se réveille pas tout de suite. Elles font leurs petites affaires, le corps est mis dans la voiture que la jeune femme conduit et elles se dirigent vers un entrepôt. Je n'entre pas dans celui-ci, je les laisse faire pour le moment, je veux voir ce qu'elles comptent faire. Si la confrériste semble être un peu tendre, l'autre semble l'être un peu moins. Il suffirait de lui faire un lavage de cerveau pour qu'il réagisse favorablement à notre cause, mais je ne vois pas de mentaliste dans le coin, ce sera donc techniquement à l'ancienne. Pour le moment, je ne fais rien qui puisse me faire repérer, mais la disparition du vice-président va se savoir rapidement, c'est un fait. Sans doute que la cavalerie arrivera, à un moment ou un autre, et là, je pourrais servir, pour faire comprendre que Stevenson n'était rien d'autres qu'un petit morceau de viande.
by NYXBANANA
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MessageSujet: Re: L'Affaire Stevenson    L'Affaire Stevenson EmptySam 11 Juin - 11:50



L'Affaire Stevenson
ft Kate Bishop;
vs Milo Stevenson, Zachary Stevenson, Reagan Nash


Le bâtiment abandonné est dépourvu, logique, d'électricité, d'eau, et à troqué ses employés contre une population de rats et de nuisibles. On voit aussi quelques squats, des vieux matelas moisis, des bidons servant à faire du feu l'hiver et stocker de l'eau l'été. Des seringues au sol, des mégots de cigarettes.
L'obscurité les empêche d'avancer normalement et quelques fois, Marian jure tout bas en shootant dans une bouteille de bière vide ou une boite de conserve eventrée. Elle a bien entendu enlevé ses lunettes de soleil dans la voiture, espérant que Kate ne lui ferait pas de remarque sur son oeil au beurre noir.
Heureusement, le ciel est clair, dégagé, et la lune inonde sa lumière d'argent à travers les fenêtres sans verre.

Marian a bien conscience que la dernière question qu'elle a posé peut-être malvenue, voir indiscrète. Mais la brune est bien connue pour ses remarques franches quelle que soit la situation, et sa curiosité -inquiétude ?- est bien trop forte pour qu'elle passe au second plan ses interrogations. Son regard croise celui de Kate alors que la mutante prend la main qu'elle lui tend pour passer quelques marches un peu dangereuses.

« Katie a eut un petit soucis… Elle est parfois candide, tu le sais, elle croit dans certains trucs de jeunes. J'ai eut un crush pour un autre super-héros et on a prit un rendez-vous, même pas vraiment un rencard mais un peu quand même. Et puis, il s'est passé des trucs pas prévus, il se passe toujours des trucs pas prévus. Katie a été infectée. »

Au mot "infectée", le coeur de Marian fait un bon. L'inquiétude est bien là, lui fait fronçer les sourcils. Mais déjà, Kate, ou ce qui semble parler à travers et avec elle, reprend la parole.

« Par ça, par moi. La 999ème. Nous sommes ensemble. Nous sommes moi, elle, un peu changé. C'est… un sentiment étrange. Nous espérons que ça ne te fait pas trop peur, on veut pas te faire peur Marian, surtout. »

Stevenson est déposé dos à un mur et Marian peut à nouvau observer la matière étrange lancée par Kate pour clouer l'homme au béton. La mutante s’accroupit pour voir de plus près la sorte de toile tandis que les explications de Kate reprennent.

« Nous avons les pouvoirs de Spider-Man, en gros. Nous n'avons pas encore tout testé. On peut grimper au mur, on a fait ça tout à l'heure, et envoyer les toiles en fluides comme ça. Nous ne savons pas encore si on a son spider-sens. On est plus fortes, on est plus rapides, on guérit plus vite. Mais c'est encore nous. On ressent encore les choses, on se souvient de tout. On se souvient parfaitement de notre baiser dans l'espace. On l'a bien aimé d'ailleurs si tu veux tout savoir. On va bien aussi et c'est normalement pas contagieux. On est Agony. On est Kate en mieux. »

Marian laisse un silence accompagner les derniers mots de son amie. Elle essaie d'assimiler tout ça. Ce n'est au final guère le moment d'en parler ou de débattre sur le sujet alors la brune essaie d'enfouir son inquiétude brûlante au fond d'elle. Malgré tout, elle se demande qui est au courant. Clint sait-il que sa camarade éponyme est habitée par une sorte de parasite ? La pensée de Clint assombri le visage de Marian, qui ne l'as pas revu depuis leur dernier entraînement à l'Institut, des mois plus tôt. L'archer a beau lui manquer, elle n'a pas osé aller le voir suite à son départ pour la Confrérie, ainsi qu'à son altercation avec les forces de l'ordre en vu du Registration Act. Et voilà qu'elle, en compagnie de Kate, enlève Milo Stevenson. Elle promet pourtant de réussir à mettre tout ça de côté pour aller toquer bientôt à sa porte, ne serait-ce que pour prendre de ses nouvelles.

La jeune femme se redresse et ôte sa veste en cuir qui commence à lui tenir un peu chaud malgré la nuit, sous laquelle elle porte un débardeur à l'éfigie des Chicago Bears. Se retournant vers Katie, elle lui adresse un petit sourire en croisant les bras.

« C'est impossible que je ne me fasse pas de soucis pour toi Kate, mais si tu me dis que tu vas bien... Pour l'instant ça me suffit. » Elle est bien belle, Marian, à parler de la sécurité de Kate alors qu'elle même aborde bleu au visage et cicatrice sur les bras ou ailleurs. Marques qu'elle n'avaient pas avant de quitter l'école, quitter les X-Men. Mais ce genre de choses, ça se soigne. En ce qui concerne Katie, rien n'est moins sur. Avec enfin son sourire habituel qui nait sur ses lèvres, la mutante lance un petit clin d'oeil à son amie : « Tant mieux si ça tu as aimé, moi aussi. » Malgré elle, Marian insiste sur le "tu". Catégorique sur le fait que la personne qu'elle a embrassé est Kate, et seulement Kate. A ce jour si la mutante volage et toujours aussi taquine malgré les évènements de sa vie ressent encore une certaine attirance pour la belle asiatique, il est clair, net et précis, qu'elle ne refera pas un pas en avant. Pas en présence d'Agony, véritable intrusion à la vie privée de son hôte. D'ailleurs, en dépit de son clin d'oeil mutin et de son sourire, la jeune femme est un peu déçue car elle se souvient de la rougeur des joues de Kate lors du baiser en question, et elle est persuadée que l'archère n'aurait pas abordé le sujet ainsi. Au détour d'une conversation et comme on demande "passes moi le sel".

Mais encore une fois, ce n'est ni le lieu ni le moment pour penser à tout ça et étendre le sujet, alors Marian se tourne vers Milo. Toujours inconscient, l'anesthésie devrait pourtant toucher à sa fin. Cependant peu désireuse de poireauter en attendant qu'il se réveille, la mutante s’accroupit à nouveau et, sans ménagement, assène un aller-retour de gifle au Vice-Président. Dire que Marian ne profite pas de ce geste pour évacuer un peu de la tension qu'elle ressent suite aux révélations de Kate, serait un mensonge éhonté.
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MessageSujet: Re: L'Affaire Stevenson    L'Affaire Stevenson EmptySam 11 Juin - 21:29



L'affaire Stevenson
Marian ξ Kate ξ Reagan ξ Zachary ξ Milo

La douleur rayonne dans mon visage. Ma prise de conscience est violente et douloureuse. J’essaye de ma dégager, de m’éloigner. Le mur dans mon dos me coupe toute possibilité de retraite et un tissu visqueux bloque le moindre de mes mouvements. Déjà ma respiration s’accélère. Je sais que cela ne sert à rien mais je tente tout de même d’essayer de me débattre, de m’arracher à cette substance étrange qui me colle au mur. Il fait noir autour de moi. Malgré la pénombre je distingue le visage de la jeune femme qui était sur mon perron un peu plus tôt. Où sommes-nous ? Je balaye rapidement les locaux du regard. Clairement plus chez moi. Je tente de prendre une grande inspiration mais l’air arrive par saccade dans mes poumons. Combien de temps avant que l’on ne retrouve mon cadavre ? Si on le retrouve un jour… Une chaleur douloureuse irradie de mes joues et je repose un regard d’incompréhension et de peur sur la brune qui se tient devant moi.

Que comptent-elles me faire ? Déjà, mon esprit imagine mille tortures, mille souffrances. Que va dire Wells lorsqu’on lui apprendra ma disparition ? Gaby et Zach vont-ils réussir à subir le choc en apprenant ma mort ? Une boule d’angoisse me sert la gorge. Mieux vaut moi qu’eux mais je ne veux pas mourir ce soir. Pas pour mes convictions politiques. Pas parce j’ai accepté d’être le visage d’un avis se faisant de plus en plus populaire. Et dire que je ne souhaitais qu’aider… Ce que je ne donnerais pas pour être dans les bras de mon ex-mari en ce moment. Je me sens groogy et cela me panique encore plus. Je ne me souviens pas avoir été amené ici. Aurais-je été drogué ? Assommé ? Je me souviens d’un poing s’abattant sur mon visage alors que j’étais au sol et puis… plus rien.

Mon regard se pose sur l’autre personne et cette boule au fond de ma gorge grandit encore lorsque je la reconnais. Une connaissance de Clint Barton. Nous nous sommes souvent croisés lorsque j’habitais encore cet immeuble et que je gardais Lucky pour l’Avenger. A l’époque elle m’avait semblé être une femme tout à fait équilibrée et saine d’esprit. Pas le genre kidnappeuse folle. Mon cœur bat trop vite, j’ai des palpitations. Mes yeux se sont un peu adapté à l’obscurité et, presque fébrilement, je cherche mon ancien voisin du regard. C’est une blague… Clint, montrez-moi Clint. Lui, je pourrais le raisonner. Tout cela est de la folie pur. Cette fille n’est-elle pas censé être une ancienne Avenger, elle aussi ? Depuis quand les héros d’hier ont-ils commencé à oppresser ceux-là même qu’ils protégeaient ?

« Pourquoi ? » Ma voix sort faible et mal assurée. Je ne suis pas vraiment en mesure de fanfaronner, il faut bien l’avouer. Je me doute de la raison de ma présence ce soir mais c’est le but manœuvre qui m’échappe totalement. La disparition du vice-président du PC, cela se remarquera. Et quand on saura que je me suis fait kidnappé par des plus qu’humain, la situation sera encore plus explosive qu’actuellement. Il ne manquera plus qu’une petite étincelle pour mettre le feu aux poudrières. Si ce n’est pas déjà fait. « Vous pensez sérieusement que c’est ainsi que vous allez vous acheter la sympathie du peuple et le faire se sentir en sécurité ? » Doucement, mes réflexions me rassurent. Ma voix sonne moins tremblante et je décide de tenter ma chance. Je ne pense pas avoir grand-chose à perdre après tout… « Je ne sais pas ce que vous comptez faire de moi. J’ignore le but de tout ceci. Mais je peux vous assurer au moins une chose. Vous êtes en train de faire une grosse erreur et vous allez le regretter toutes les deux. »
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MessageSujet: Re: L'Affaire Stevenson    L'Affaire Stevenson EmptyMar 14 Juin - 14:42

L'affaire Stevenson  
Elles sentent bien l'inquiétude de leur amie, et cela les attriste un instant. Ne les aime-t-elle pas peut importe ce qu'elle sont, peut importe qu'elles soient Kate ou Agony ? Ne voyait-elle donc que Kate dans leur mélange, leur fusion étrange et complexe ? Elles espéraient que non, espéraient que Marian passerai au dessus de leur nouvelle différence et les aimerait toujours autant qu'avant, qu'elle continuerait d'être cette amie qui les drague gentiment pour les taquiner. Elles n'en seraient plus aussi gênées qu'avant, l'arrivée de la 999ème les avaient aidées à se connaître, à savoir qui elles étaient. A savoir qu'elles n'étaient pas ce qu'elles avaient toujours cru être et que finalement c'était Marian qui avait raison.

— C'est impossible que je ne me fasse pas de soucis pour toi Kate, mais si tu me dis que tu vas bien... Pour l'instant ça me suffit. (Marian se tait un moment, sûrement pour tenter d'avaler les informations données par Agony. Elles se doutent que ça ne doit pas être facile pour la mutante. Mais rapidement, elle leur adresse un clin d'oeil) Tant mieux si ça tu as aimé, moi aussi.

Agony ne retiennent pas un sourire, mais le tutoiement ne leur échappe pas. Elles n'ont aucun soucis à se faire tutoyer, il est normal que les gens plus communs, qui n'ont jamais partagé leur expérience, utilisent le singulier. Et puis ce n'était pas totalement incorrect. Elles étaient deux mais elles étaient une. Les deux leur convenait, elles utilisaient le pluriel pour se détacher des autres, comme la preuve qu'elles sont différentes, qu'elles sont uniques ou presque. Il y a Venom et Carnage après tout, elles ne sont pas si uniques que ça. Elles sentent tout de même un poids au coeur en voyant le regard de Marian, elles y sentent une certaine distanciation, comme si soudain elles étaient moins qu'elles n'avaient été, comme si être Agony était un obstacle. Cela les énerve, pas contre Marian, contre elles-même. Elles passent leur temps à être en colère contre elles-même, elles se sont même déjà attaquées à leur reflet, une fois, quelques jours auparavant, après la réunion avec Steve.

Elles voient Marian approcher de leur victime pour lui asséner une volée et son revers, tentant sûrement de le réveiller, à moins qu'elle ne soit simplement en train d'en profiter ? Agony ne savent pas, s'en foutent au fond. Si Marian veut se montrer violente avec Stevenson, c'est pas elles qui allaient l'empêcher. Elles aussi avaient envie de le frapper, elles se retenaient parce que l'effet ne serait pas le même qu'avant la mutante. Elles étaient plus fortes désormais, même pas sûre d'à quel point elles l'étaient.
L'homme se réveille d'un coup en sentant les baffes, le sédatif avait dû déjà cesser de faire effet pour que ce soit aussi violent. Elles le voient se débattre, tenter de sortir de la prise de sa matière symbiotique mais il ne pourrait pas, elle le savait. Jamais il ne saurait en sortir, à moins d'avoir une bonne lame pour la découper. C'est solide, elles en ont fait les frais lorsque Venom leur en avait envoyé à la figure. A cette pensée, elles passent une main sur la cicatrice qui leur barre la joue gauche.  Oui, elles en avaient fait les frais et savaient mieux que personne comme Stevenson ne saurait s'en défaire.

— Pourquoi ? Vous pensez sérieusement que c’est ainsi que vous allez vous acheter la sympathie du peuple et le faire se sentir en sécurité ? Je ne sais pas ce que vous comptez faire de moi. J’ignore le but de tout ceci. Mais je peux vous assurer au moins une chose. Vous êtes en train de faire une grosse erreur et vous allez le regretter toutes les deux.

Agony ne peuvent retenir un petit rire. Vraiment ? Est-ce si facile dans sa tête ? Est-ce qu'il croyait vraiment que les convaincre que ce n'est pas une bonne idée simplement en le leur disant ? Qu'est-ce qu'il croyait, qu'elles ne le savaient pas ? Bien sûr qu'elles avaient conscience que c'était une idée de merde, bien sûr qu'elles savaient qu'elles risquaient gros mais qu'est-ce qu'il leur restait de toute façon ? Elles étaient toutes les deux recherchées, l'une plus que l'autre. Elles avaient toutes les deux des soucis avec le Registraction Act, elles étaient tous les deux du genre cible principale, l'une pour sa mutation, l'autre pour son symbiote. Elles n'avaient pas le choix, elles devaient tenter le tout pour le tout qu'importe que ce soit une idée folle à ce point-là. Alors elles s'agenouillent près de lui, sans trop s'approcher, assez pour qu'il puisse avoir peur et se taise, pas assez pour réellement avoir l'air menaçante.

— On est là pour parler, monsieur Stevenson, c'est tout. Le seul problème, c'est qu'en ce moment on ne peut plus parler sans se faire sauter dessus par des gars que le gouvernement a désespérément recruté et qui veulent à tout prix nous coller une putain de puce dans la nuque comme si on était des animaux.

Elles marquent une pause, respire pour ne pas trop s'énerver. Pensent un instant à Spider-Man. Qu'est-ce qu'il penserait d'elle si elle résistait pas à la rage et butait cet homme ? Mais elles se ravisent, il penserait déjà du mal du fait qu'elles l'aient enlevés, elles sentent qu'il ne sera plus aussi gentil avec elles la prochaine fois qu'ils se verraient. Penser à Clint plutôt… Non, lui aussi les engueulera copieusement quand il saura. Marian. Que dira Marian si elle voit son amie s'énerver et faire du mal à Stevenson alors que c'est pas censé être leur objectif ? Oh, elle serait déçue, et sûrement qu'elle ne voudrait plus rien avoir à faire avec elles. Non, il faut se calmer. Pour elle au moins.

— Alors voilà, on peut enfin parler tranquillement. C'est drôle en un sens. Tous les trois, on a un jour connu les moqueries et la discrimination, on en a tous été des victimes. Et si vous me dites que vous en avez jamais connu je ne vous croirai pas. Je ne connais pas un seul gay qui n'a jamais subit la moindre moquerie. Alors voilà. Vous êtes homosexuel. Je suis asiatique. Et elle est mutante. On sait tous ce que c'est, on se comprend donc tous entre nous, non ? On sait tous de quoi on parle quand on entionne la discrimination. Alors voilà de quoi je voulais discuter avec vous, Monsieur Stevenson. Vous avez certainement subit des moqueries, des insultes, on a dû vouloir tellement de mal à votre égard, vous avez dû pleurer, crier, trouver le monde injuste, vouloir qu'on arrête toutes ces putains de discrimination et de stéréotypes et d'amalgames. Alors pourquoi vous agissez pareil avec les mutants ?

acidbrain
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MessageSujet: Re: L'Affaire Stevenson    L'Affaire Stevenson EmptyDim 19 Juin - 12:58

L'affaire Stevenson

ft. Milo Stevenson, Reagan Nash, Marian Carson, Kate Bishop et Felicia Hardy


« Je suis désolé papa, mais je vais devoir te désobéir. »
Oui, je sais, j'avais promis...enfin plus ou moins, j'avais promis à papa de ne rien tenter si jamais il lui arrivait quelque chose, seulement voilà, la réalité des faits, c'est que je ne peux pas rester inactif alors que mon père s'apprête à subir mille tortures, non, je ne le peux pas. Comment tout cela à commencé déjà ? Comment se fait-il que je me retrouve, sous forme de Foxy, perché sur le toit d'un bâtiment désaffecté ? Et bien c'est tout simple, dans ma volonté de veiller sur ma famille, j'étais en poste à surveiller papa lorsque j'ai vu ce qu'il s'est passé, je ne pouvais intervenir, je n'aurais pas fait le poids, alors j'ai décidé de suivra la voiture et je l'ai suivie jusqu'ici. A présent, je voyais papa par une lucarne et ces deux...P..non, je resterais poli, malgré le fait qu'elles ne le méritent pas. Ces deux femmes donc. Je gravais leur image dans ma tête pour m'en souvenir au moment opportun. La vengeance est un plat qui se mange froid, voir même gelé pour certains et ce qu'elles faisaient là, elles le paieraient un jour. Peut-être pas aujourd'hui parce que ma priorité était de délivrer papa, mais demain, dans une semaine, dans un mois, dans un an...je me vengerais et je les torturerais avec plaisir, l'une après l'autre.

Tandis que j'assistais à ce qui se déroulait un peu plus bas, je me plaisais à imaginer les tortures que j'allais pouvoir exécuter sur ces filles, oh oui, je les ferais souffrir sadiquement, avec amour. Je venais à peine de retrouver mon père, il était hors de question que je le perde à nouveau. Oh je vous rassure, je n'allais pas rester perché sur le toit pendant trois heures, mais je ne devais pas agir impulsivement, je ne servirais à rien à mon père si je me faisais tuer et, sincèrement, je ne pense pas que papa supporterait la vue de mon cadavre, non, il ne supporterait pas ma mort, une deuxième fois. Je n'étais pas là pour le faire souffrir, mais pour tenter de le sauver. Ainsi, je devais analyser la situation, ne pas foncer dans le tas et m'excuser mentalement auprès de mon père parce que je m'apprête à lui désobéir. Oui, la dernière fois que je l'ai vu, il m'avait fait promettre de ne pas intervenir s'il lui arrivait quelque chose. Sincèrement, comment veux t-il que je reste inactif ? C'est impossible, je ne le peux. Déjà, actuellement, je lutte pour ne pas entrer immédiatement dans le bâtiment et....griffer le visage de ces filles. Ouais, bon, niveau attaque on a vu mieux. Il est bien évident qu'il faudra que je me change en Zachary pour pour me battre avec elle, mais Foxy veut également défendre papa, alors quelques griffures pourraient être du plus bel effet. Je vous rassure, je n'ai pas perdu la tête, je parle de Foxy et de moi à la troisième personne simplement pour tenter de me calmer et cela marche assez. Je lèche doucement le bout de ma patte, comme pour calmer les tremblements de rage qui se saisissent de moi à l'instant. Oui, je tremble de colère, ma queue se rabat entre mes pattes arrière, mes oreilles se couchent sur le haut de ma tête et mes babines se retroussent. Il y a quelques "cuissots" que je mordrais volontiers.

Pour le moment, j'assiste, spectateur impuissant, à la souffrance de mon père. Je t'en prie papa, tiens le coup, je vais venir te tirer de là. Tu pourras m'engueuler après, mais résistes le temps que je trouve une idée pour te sortir de là.


code by ORICYA.

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MessageSujet: Re: L'Affaire Stevenson    L'Affaire Stevenson EmptyDim 19 Juin - 23:17



L'Affaire Stevenson
ft Kate Bishop;
vs Milo Stevenson, Zachary Stevenson, Reagan Nash





Marian n'est pas quelqu'un de violent à la base. Seulement, depuis quelque temps, elle se découvre des accès de colère et de rage qu'elle ne se soupçonnaient pas. Une certaine irritabilité, une lassitude, une révolte qui gronde de plus en plus chaque jour. Et rien n'est fait pour calmer la jeune femme, ni son entrée à la Confrérie, ni cette rencontre avec l'autre dragueur de l'espace qui ne voulait que sa tête pour une prime, et encore moins cet échange un peu houleux avec les forces de l'ordre voulant planter une puce à l'arrière de son crâne. Surtout qu'ils n'avaient rien contre elle. Elle n'était encore personne. Elle n'avait jamais rien fait à qui que ce soit, à peine à la Confrérie depuis quelques jours et personne au courant en dehors des X-Men... Et du SHIELD, d'après les propos colériques de Clint. Le fait qu'on lui tombe dessus en pleine rue pour l'afficher aux yeux de tous l'avait profondément convaincue que son choix était le bon et que ce genre de choses ne pouvaient décemment plus arriver.

Pourtant, il y a un fossé entre vouloir se rebeller contre le Registration Act en refusant de porter la puce, et en venir à enlever le vice-président du Parti Collectif en secret de tous. Que vont dire ses amis ? Niall, Rogue, Vind ? Est-ce que le secret de cette opération mettront en doute la confiance pourtant totale qu'elle leur porte ? Que va dire Magneto en apprenant qu'elle, la petite nouvelle, prend des décisions aussi importante toute seule ? Mais Marian n'agit pas seulement en tant que Confrériste et surtout, elle est loin d'être seule.

C'est pour cela qu'elle se redresse et recule d'un pas, jusqu'à se positionner aux côtés de Kate, alors que Milo reprend ses esprits. Il semble perdu, sa voix est éraillée, faible et pathétique. Peu à peu, la pitié que ressentait Marian pour l'homme en face d'elle s'amenuise. Elle essaie de ne pas penser qu'elle devient une personne qu'elle risque de détester.

« Pourquoi ? Vous pensez sérieusement que c’est ainsi que vous allez vous acheter la sympathie du peuple et le faire se sentir en sécurité ? Je ne sais pas ce que vous comptez faire de moi. J’ignore le but de tout ceci. Mais je peux vous assurer au moins une chose. Vous êtes en train de faire une grosse erreur et vous allez le regretter toutes les deux. »

Le petit rire de Kate lui fait hausser un sourcil, mais elle comprend cette réaction qu'elle même s'est retenue d'avoir. ll doit pourtant bien se douter que si elles en sont là, ce n'est pas pour changer d'avis aux premiers mots prononcés. Pour l'instant, la brune laisse son ami s'approcher de l'homme pour, comme elle précédemment, s'agenouiller. À sa voix, Marian glisse son regard sur sa bouche étirée d'une cicatrice.

« On est là pour parler, monsieur Stevenson, c'est tout. Le seul problème, c'est qu'en ce moment, on ne peut plus parler sans se faire sauter dessus par des gars que le gouvernement a désespérément recrutés et qui veulent à tout prix nous coller une putain de puce dans la nuque comme si on était des animaux. »

Marian croise les bras pendant la pause de Kate. Elle reste silencieuse, curieuse de voir comment son amie et sa nouvelle... Compagne, vont gérer la situation. D'un côté, elle espère que cela ne dérape pas. De l'autre... Non. Il ne vaut mieux pas penser à l'autre possibilité.
« Alors voilà, on peut enfin parler tranquillement. C'est drôle en un sens. Tous les trois, on a un jour connu les moqueries et la discrimination, on en a tous été des victimes. Et si vous me dites que vous en avez jamais connu, je ne vous croirai pas. Je ne connais pas un seul gay qui n'a jamais subi la moindre moquerie. Alors voilà. Vous êtes homosexuel. Je suis asiatique. Et elle est mutante. On sait tous ce que c'est, on se comprend donc tous entre nous, non ? On sait tous de quoi on parle quand on mentionne la discrimination. Alors voilà de quoi je voulais discuter avec vous, Monsieur Stevenson. Vous avez certainement subi des moqueries, des insultes, on a dû vouloir tellement de mal à votre égard, vous avez dû pleurer, crier, trouver le monde injuste, vouloir qu'on arrête toutes ces putains de discrimination et de stéréotypes et d'amalgames. Alors pourquoi vous agissez pareil avec les mutants ? »

Pas mal, Marian doit le reconnaître. Pendant les paroles de Kate, elle s'est mise à faire les cent pas en silence, jetant parfois un regard à travers les fenêtres brisées, glissant ses yeux sur les murs tagués, butant de l'oeil sur des matelas puants. Un véritable repaire de junkie. Quand la voix de Kate se meurt sur une question, la brune revient vers son amie, passant machinalement une main sur son épaule.

« Ce que mon amie veut dire, Monsieur Stevenson, c'est que comme vous, nous n'avons pas choisi. Nous sommes devenus ainsi sans en faire le choix délibéré. Nous sommes différents de ceux qui choisissent d'acheter une arme et de fusiller des écoles ou des lieux publics. Nous sommes différents de ceux qui choisissent d'écraser des avions sur des villes. » La brune s'interrompt un instant. Sa voix est plus froide qu'elle ne le souhaite, mais c'est ça ou l'avoir tremblante. « Vous allez me dire que certains sont dangereux. Je suis entièrement d'accord avec vous. Au final, nous le sommes tous. Mais pourquoi un mutant serait-il plus dangereux que n'importe quel citoyen de ce pays qui peut décider d'acheter une arme de façon légale et de s'en servir ? Est-ce qu'on mérite de se faire arrêter en pleine rue sans antécédent sous prétexte que peut-être nous allons faire quelque chose de dangereux un jour ? Car je peux vous l'assurer, ce sont ce genre d'actes qui nous poussent à des situations comme ce soir. Et si nous représentons potentiellement un danger, il en va de même pour chaque nouveau-né de ce pays et du reste du monde.» La brune se mord les lèvres, nerveuse, avant de reprendre, les yeux brillants de colère : « Nous n'avons pas choisi d'être différents, mais vous nous poussez à l'être davantage. Ce n'est pas moins grave qu'un tatouage sur nos bras ou une étoile sur notre poitrine. »


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MessageSujet: Re: L'Affaire Stevenson    L'Affaire Stevenson EmptyLun 20 Juin - 0:18



L'affaire Stevenson
Marian ξ Kate ξ Reagan ξ Zachary ξ Milo

« On est là pour parler, monsieur Stevenson, c'est tout. Le seul problème, c'est qu'en ce moment on ne peut plus parler sans se faire sauter dessus par des gars que le gouvernement a désespérément recruté et qui veulent à tout prix nous coller une putain de puce dans la nuque comme si on était des animaux. » Les mots me donnent quelque chose de tangible auquel me raccrocher. Mais, plus que cela, ils commencent à donner une explication sur la raison de ma présence ici. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela ne me rassure pas. Qui kidnappe une personne juste pour lui parler ? Et on en parle de la violence qui rayonne encore dans ma joue, de la drogue qu’elles m’ont très probablement administrée et du fait que je sois attaché ? Et je ne parle même pas du fait que je n’ai pas la moindre idée de comment nous sommes arrivés là. Si ça, c’est leur manière de discuter, je ne suis pas sure de vouloir savoir la suite. Ma panique se bat contre ma colère. Entre la peur et la haine, je n’arrive pas trop à savoir sur quel pied danser, quelle attitude aborder. Stupéfait, je ne lui réponds pas. Bordel, les plus qu’humains sont encore plus barge que ce que j’avais bien pu penser…

« Alors voilà, on peut enfin parler tranquillement. C'est drôle en un sens. Tous les trois, on a un jour connu les moqueries et la discrimination, on en a tous été des victimes. Et si vous me dites que vous en avez jamais connu je ne vous croirai pas. Je ne connais pas un seul gay qui n'a jamais subit la moindre moquerie. Alors voilà. Vous êtes homosexuel. Je suis asiatique. Et elle est mutante. On sait tous ce que c'est, on se comprend donc tous entre nous, non ? On sait tous de quoi on parle quand on mentionne la discrimination. Alors voilà de quoi je voulais discuter avec vous, Monsieur Stevenson. Vous avez certainement subit des moqueries, des insultes, on a dû vouloir tellement de mal à votre égard, vous avez dû pleurer, crier, trouver le monde injuste, vouloir qu'on arrête toutes ces putains de discrimination et de stéréotypes et d'amalgames. Alors pourquoi vous agissez pareil avec les mutants ? »

Cet angle d’attaque ne m’est pas inconnu. Beaucoup d’anti-RA pointent du doigt le fait que le Parti Collectif soit pro LGBT mais se montre restrictif avec les mutants. La réplique, je la connais par cœur pour l’avoir déjà répétée à nombreuses reprises. Je m’apprête à lui répondre, mais sa collègue est plus rapide. « Ce que mon amie veut dire, Monsieur Stevenson, c'est que comme vous, nous n'avons pas choisi. Nous sommes devenus ainsi sans en faire le choix délibéré. Nous sommes différents de ceux qui choisissent d'acheter une arme et de fusiller des écoles ou des lieux publics. Nous sommes différents de ceux qui choisissent d'écraser des avions sur des villes. Vous allez me dire que certains sont dangereux. Je suis entièrement d'accord avec vous. Au final, nous le sommes tous. Mais pourquoi un mutant serait-il plus dangereux que n'importe quel citoyen de ce pays qui peut décider d'acheter une arme de façon légale et de s'en servir ? Est-ce qu'on mérite de se faire arrêter en pleine rue sans antécédent sous prétexte que peut-être nous allons faire quelque chose de dangereux un jour ? Car je peux vous l'assurer, ce sont ce genre d'actes qui nous poussent à des situations comme ce soir. Et si nous représentons potentiellement un danger, il en va de même pour chaque nouveau-né de ce pays et du reste du monde. Nous n'avons pas choisi d'être différents, mais vous nous poussez à l'être davantage. Ce n'est pas moins grave qu'un tatouage sur nos bras ou une étoile sur notre poitrine. » Félicitation pour le point Godwin…

Maintenant, je suis exaspéré pour de bon. La peur est partie, elle s’est faite écrasée par la colère. « Ah oui ? Et vous trouvez que nous sommes dans des conditions normales pour un dialogue ? Pour ‘juste parler’ ? » Si ma voix avait été incertaine jusqu’à présent, ce n’est plus le cas. Devant elle, Milo s’est retiré pour devenir le vice-président froid et autoritaire que j’ai toujours été. Ma langue claque d’exaspération alors que je ne me prive pas de les toiser du regard. « Vous ne comprenez pas, vous ne comprenez rien. Enfermées dans votre vision narcissique du monde, vous ne vous rendez pas compte des choses. Avez-vous seulement vu les chiffres ? Le nombre de civils qui se font tuer ou blesser par des plus qu’humains ne se contrôlant pas ou tout simplement désireux de faire le mal ? Avez-vous une idée de la souffrance de ces personnes et de leurs proches alors qu’elles n’ont rien demandé ? Les choses ne pouvaient pas rester en l’état. Nous allions droit à la guerre civile. Mais non, bien sûr, tout ce qui importe, c’est votre confort à vous n’est-ce pas ? La sécurité des citoyens, à quoi bon ?

Il faut que vous compreniez bien plusieurs choses. Premièrement, frapper, droguer, kidnapper et ligoter quelqu’un n’est pas la meilleure des manières d’avoir avec lui une conversation calme et posée. Dans les faits, vous êtes hostiles et vos actions sont déjà passibles de prison. Ensuite, je ne suis pas votre ennemis et ce au même titre que le Registration Act. Le RA est une base, un début, un pas en avant pour, par la suite, que plus qu’humains et humains puissent vivre côte à côte. Ce n’est pas juste un putain de référencement de la population doté de pouvoirs. Il s’agit avant tout de s’assurer de la sécurité des citoyens et de la vôtre ! Je ne suis pas l’extrémiste que vous semblez voir en moi. Oui, je suis homosexuel, oui j’ai souffert de la discrimination mais ce n’est pas de cela dont il est question avec le RA. Le fait que j’aime les hommes… »
Enfin, surtout un… J’aimerais tellement pouvoir le serrer dans mes bras en cet instant, me réfugier dans son giron et le laisser me protéger du monde extérieur comme il s’est toujours plut à le faire. Maxwell, je t’aime tellement….

« …n’a jamais mis la vie de personne en danger ! Le fait que je ne sache pas comment m’y prendre en découvrant ma sexualité n’a jamais blessé personne. Des jeunes mutants hors de contrôle blessent tous les jours des proches ou des inconnus. Parce qu’ils sont à un âge où on se prend pour le roi du monde ou par accident, mais ces choses-là arrivent. Je n’ai jamais voulu vous radicaliser, cette puce n’est en rien semblable à une étoile jaune. Il s’agit là d’une main tendue, d’un premier pas qui permettra par la suite d’identifier et de guider les jeunes développant des mutations et de rester attentifs à ce qu’ils ne tournent pas mal. Vous n’avez peut-être pas choisi ce que vous êtes mais ce n’est pas une excuse pour fermer les yeux sur le danger que vous représentez potentiellement pour les personnes qui vous entourent. Ce comportement est irrespectueux et irresponsable. Tout comme cette situation est tout bonnement dingue. Mais qu’est-ce qui vous est passé par la tête ?! Vous ne pensiez pas que simplement venir sonner chez moi pour demander à parler serait suffisant ? Non ?! Vous aviez vraiment besoin de toute cette violence ? Avec des attitudes pareilles, comment voulez-vous que l’on ne vous considère pas comme une partie de la population à risque ? Que je sache, je n’ai pas de garde du corps et j’étais seul chez moi. Il n’y avait aucune raison de me sortir toute cette mise en scène glauque et angoissante ! Comment voulez-vous que les choses se passent bien pour vous alors que vous tombez dans ce genre de vices ? »
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MessageSujet: Re: L'Affaire Stevenson    L'Affaire Stevenson EmptyJeu 23 Juin - 15:09



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Marian ξ Kate ξ Milo ξ Reagan ξ Zachary ξ Felicia

— Ce que mon amie veut dire, Monsieur Stevenson, c'est que comme vous, nous n'avons pas choisi. Nous sommes devenus ainsi sans en faire le choix délibéré. Nous sommes différents de ceux qui choisissent d'acheter une arme et de fusiller des écoles ou des lieux publics. Nous sommes différents de ceux qui choisissent d'écraser des avions sur des villes. Vous allez me dire que certains sont dangereux. Je suis entièrement d'accord avec vous. Au final, nous le sommes tous. Mais pourquoi un mutant serait-il plus dangereux que n'importe quel citoyen de ce pays qui peut décider d'acheter une arme de façon légale et de s'en servir ? Est-ce qu'on mérite de se faire arrêter en pleine rue sans antécédent sous prétexte que peut-être nous allons faire quelque chose de dangereux un jour ? Car je peux vous l'assurer, ce sont ce genre d'actes qui nous poussent à des situations comme ce soir. Et si nous représentons potentiellement un danger, il en va de même pour chaque nouveau-né de ce pays et du reste du monde. Nous n'avons pas choisi d'être différents, mais vous nous poussez à l'être davantage. Ce n'est pas moins grave qu'un tatouage sur nos bras ou une étoile sur notre poitrine.

C'est un sourire discrets qu'elles adressent à leur complice. Elles sont sur la même longueur d'onde. Ont les mêmes idées, le même opinion sur la chose. C'est sûrement ça qui rend tout si facile entre elles, le fait qu'elles soient aussi facilement d'accord sur de mêmes points. Avec d'autres, elles auraient passé plusieurs heures à argumenter sur la façon de faire, sur les paroles à mettre en avant, sur les arguments à utiliser. Alors qu'avec Marian ? Tout était plus facile parce qu'elles partageaient cette façon de penser. Parce qu'elles étaient d'accord sur beaucoup de choses. Dont cela.

— Ah oui ? Et vous trouvez que nous sommes dans des conditions normales pour un dialogue ? Pour ‘juste parler’ ?

Elles n'en revenaient pas. Il n'avait donc pas compris ce qu'elles avaient dit ? Le fait qu'on ne les écoute justement pas ? Qu'elles étaient obligées d'en arriver là pour se faire entendre ? Ne comprenait-il donc rien de rien ? Il ne retenait donc que ce qu'il voulait et oubliait tout le reste… Un digne homme politique, vraiment.

Est-ce que Agony s'énerve tout de suite contre Milo ?:

— Vous ne comprenez pas, vous ne comprenez rien. Enfermées dans votre vision narcissique du monde, vous ne vous rendez pas compte des choses. Avez-vous seulement vu les chiffres ? Le nombre de civils qui se font tuer ou blesser par des plus qu’humains ne se contrôlant pas ou tout simplement désireux de faire le mal ? Avez-vous une idée de la souffrance de ces personnes et de leurs proches alors qu’elles n’ont rien demandé ? Les choses ne pouvaient pas rester en l’état. Nous allions droit à la guerre civile. Mais non, bien sûr, tout ce qui importe, c’est votre confort à vous n’est-ce pas ? La sécurité des citoyens, à quoi bon ?

Elles se lèvent et s'éloignent un peu pour cacher les larmes qui commencent doucement à couler. Est-ce qu'il croyait vraiment à ce qu'il disait, au fait que les plus qu'humains soient si dangereux ? Est-ce qu'il oubliait à ce point à quel point même les gens normaux pouvaient briser les autres ? Parce qu'elle ne l'oubliait pas, elle. Elle ne l'oublierait jamais et elle vivrait chaque jour de sa vie avec ce lourd fardeau. Elle ne pourrait jamais l'oublier, les traces avaient depuis longtemps disparu de sa peau mais resteraient à jamais gravées dans son âme. Oh bien sûr ce pauvre gars pouvait pas savoir, même Clint savait pas, même Marian. Mais il devait bien savoir ce qu'il se passait dehors non ? Est-ce qu'il pouvait vraiment regarder aussi assidûment les horreurs faites par les plus qu'humains et être aussi aveugles à celles que faisaient les humains.

Elle ne a raté une partie de son discours, trop perdu dans ses pensées, mais elle finit par rattraper le coche.

— Des jeunes mutants hors de contrôle blessent tous les jours des proches ou des inconnus. Parce qu’ils sont à un âge où on se prend pour le roi du monde ou par accident, mais ces choses-là arrivent. Je n’ai jamais voulu vous radicaliser, cette puce n’est en rien semblable à une étoile jaune. Il s’agit là d’une main tendue, d’un premier pas qui permettra par la suite d’identifier et de guider les jeunes développant des mutations et de rester attentifs à ce qu’ils ne tournent pas mal. Vous n’avez peut-être pas choisi ce que vous êtes mais ce n’est pas une excuse pour fermer les yeux sur le danger que vous représentez potentiellement pour les personnes qui vous entourent. Ce comportement est irrespectueux et irresponsable. Tout comme cette situation est tout bonnement dingue. Mais qu’est-ce qui vous est passé par la tête ?! Vous ne pensiez pas que simplement venir sonner chez moi pour demander à parler serait suffisant ? Non ?! Vous aviez vraiment besoin de toute cette violence ? Avec des attitudes pareilles, comment voulez-vous que l’on ne vous considère pas comme une partie de la population à risque ? Que je sache, je n’ai pas de garde du corps et j’étais seul chez moi. Il n’y avait aucune raison de me sortir toute cette mise en scène glauque et angoissante ! Comment voulez-vous que les choses se passent bien pour vous alors que vous tombez dans ce genre de vices ?
— Et comment vous voulez que ça se passe autrement ? (Elle a parlé un peu fort, elle s'en rend compte à l'écho que sa voix produit dans le bâtiment vide et elle se reprend pour rester discrète. Il se serait idiot de se faire repérer à cause de cris.) On a essayé de parler vous savez, on essaie d'être entendu mais on ne l'est pas. On a fait un putain de live avec Spider-Man, vous le saviez ça ? C'est public, ça aide à l'image, c'est magique. Sauf que tout ce qui a été retenu c'est des putains de conneries !

Elles vont chercher leur sac et sorten un exemplaire du New York Times. Le titre principal n'est pas « Deux Avengers tentent de répondre aux questions des fans » ou « Deux Avengers se rapprochent de leur public ». Non il est écrit noir sur blanc en lettres capitales « DEUX AVENGERS INCITENT LA POPULATION À S'OPPOSER AU RA ». Voilà ce qu'on avait retenu du live qu'ils avaient fait, un torchon qui avait été répliqué à l'infini dans la presse parce qu'un des plus éminents journaux de la ville avait attaqué ce même angle.

Est-ce qu'elles s'énervent au fur et à mesure de leur discours ?:

— Et ça ne prend rien en compte. Rien de rien. Oh si ça critique les vannes déplacées de Spider-Man, mais oh, qu'est-ce que Hawkeye faisait quand il en faisait ? Elle ne les supportait pas, elle était mal à l'aise parce qu'elle non plus, elle les cautionnaient pas. Et oh ils disent d'utiliser des pouvoirs surtout. C'est mal, il faut laisser faire les policiers franchement. Alors que les policiers vraiment il ne foutent rien !

Elles serrent le poing sur le journal qui se déchirent entre leurs griffes de symbiotes, le déchirant comme si ce n'était rien. Elles commencent à s'échauffer, ça se voit à la matière symbiotique qui recouvre leurs deux bras pour leur donner leur apparence d'Agony. Elles ne songent même pas à s'arrêter pour se calmer, elles ne veulent même pas se calmer.

— Vous croyez qu'on est dangereux ? Vous croyez que les humains normaux ne le sont pas ? Vous êtes tellement aveugle. Je vais vous dire, moi. Les pouvoirs c'est comme les couteaux, ça peut servir à tout et à rien. On a pas besoin de pouvoir pour faire du mal, si on veut en faire on en fera. On utilisera le couteau, le flingue, le feu, la voiture, les poings même peut-être. Parce qu'on a pas besoin de pouvoirs pour faire mal aux gens.

Elles se passent une main dans les cheveux en secouant frénétiquement la tête. Il ne comprend vraiment rien hein ? Il n'a pas les bailles, il ne sait pas ce qu'est la réalité. Mais elles le savent elles, elles l'ont vécu la putain de réalité. Elles passent leur langue, leur longue langue de symbiote, sur leurs lèvres. Elles sont totalement recouvertes désormais et s'approchent de Stevenson. Elles font peur, elles le savent, elles s'en foutent.

— Nous allons vous raconter une petite histoire, monsieur le petit Malin. Ouvrez grand les oreilles, vous allez apprendre des choses. Personne a jamais entendu cette histoire, non, nous l'avons gardé secrète à tout le monde. Laissez-nous vous raconter l'histoire de Katherine Bishop. Oh, la petite Katie, la pauvre, elle n'avait même pas encore l'âge de boire, elle était si jeune. Si jeune et si innocente la petite Katie. Elle revenait de chez sa sœur, la jolie Susan qui allait se marier. Elle était riche, fille d'un grand chef d'entreprise, potentielle successeur à son père, demoiselle d'honneur au mariage de sa sœur. Comment vivre mieux, on peut pas. Elle allait souvent chez Susan vous savez, elle passait toujours par le même petit chemin de Central Park. Elle connaissait tous les détours de cette allée et elle s'était jamais écartée du chemin. Et puis un jour, un gars lui ai tombé dessus, il était plus fort qu'elle. Pas un mutant, pas un surhomme, pas un alien. Non, un bon humain comme on les aime. Et il lui a fait des choses, tellement de choses, tellement d'horribles choses. Elle voulait pas mais il la forçait, il allait là où il ne voulait pas qu'elle aille. Il l'a brisée ce jour-là, au milieu des gestes pour se libérer et des cris pour alerter quelqu'un. Mais personne n'ai venu, pas une personne, pas un flic. Elle était toute seul la Katie. Personne pour venir à sa rescousse. Personne pour arrêter le gars. Personne pour arrêter ce flic. Voilà à quoi on est rendu. On tombe sur la gueule du premier mutant qui a rien fait mais on est pas foutu de s'occuper d'un putain de violeur avéré. Nous avons été violé et personne a rien trouvé à dire chez les flics. « Vous avez des preuves ? Vous êtes sûre ? Vous ne l'auriez pas demandé sans vous en rendre compte ? Comment on peut être sûrs que vous mentez pas pour accuser un innocent ? » Dans ce putain de pays les criminels sont plus protégés que les putain de jeunes filles. On nous a violées et personne a rien été capable de faire !

Elles ne sont plus Kate, plus du tout. Partie l'envie de rester calme, de rester elles-même. Non, cette fois elles sont Agony, la fusion des deux, totalement et pour la première fois. Elles avaient réussi à repousser l'échéance mais elles ne peuvent plus désormais. Elles ne sont plus deux et unes à la fois. Elles ne sont qu'unes.
Elles attrapent le col de Milo Stevenson. Leurs griffes transpercent le tissu comme s'il n'était rien et elles le soulèvent par des lambeaux. Les griffes touchent le torse et font perler le sang. Rien de trop profond, elles n'ont pas cherché à blesser, pas encore. Mais elles s'en foutent de lui faire du mal. Elles l'approchent de leur visage, n'ayant rien à foutre qu'il puisse avoir peur de leur longue langue ni de leurs crocs.

— Un crime reste un putain de crime peu importe comment on le commet. Vous voulez pucer ceux qui pourraient s'avérer être un danger, ceux qui pourraient blesser ou tuer ? Alors pucez tous les putains d'humains sur Terre !
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Stan Lee

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MessageSujet: Re: L'Affaire Stevenson    L'Affaire Stevenson EmptyJeu 23 Juin - 15:09

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MessageSujet: Re: L'Affaire Stevenson    L'Affaire Stevenson EmptyJeu 23 Juin - 22:53

l'affaire stevenson
Marian - Kate - Milo - Zachary - Felicia - Reagan
 L'Affaire Stevenson Nikolaj-Coster-Waldau-stars-as-Clas-Greve-in-Headhunters
Reagan avait à peine mis la clé dans le neiman de la Durango, que la Dodge brulait déjà la caoutchouc de ses pneus sur le bitume, fonçant dans les rues de New York, zigzagant entre les taxis qui entamaient déjà la rotation du service de nuit. L’ancien militaire serrait fébrilement le volant de son SUV tout en écoutant les indications qu’il recevait directement au creux de son oreille. Une fois l’appel terminé, il arracha l’écouteur de son conduit auditif non sans une certaine irritation. Ce n’était pas le moment de céder à la colère et de perdre son sang froid. Il aurait tout le loisir de laisser son mécontentement rejaillir une fois toute cette histoire terminée. La situation était assez délicate pour qu’il laisse ses états d’âmes dans le placard et garde son esprit alerte. Il serrait pourtant les dents, tentant de rassembler ses esprits et d’évaluer la situation. Les informations dont il disposait était vraiment infimes. Milo Stevenson. Kidnapping. Mutants. Staten Island. Entrepôt. C’était bien mince. Lui qui était si organisé, qui ne négligeait jamais aucun détail, voilà qu’il se retrouvait dans une situation bien inconfortable. Si seulement on avait daigné l’écouté lors de ses premières mises en garde.

Depuis le vote du Registration Act, il avait insisté pour renforcer la sécurité. D’accord, il était parfois à la limite de la paranoïa mais peut-être étaient-ce simplement ses instincts qui tiraient la sonnette d’alarme. Dans une certaine mesure, il était vrai qu’il n’avait pas tout à fait été engagé pour réellement s’occuper de la sécurité mais il prenait tout de même ce job très à coeur. Et ce soir, il avait merdé. Il ne pouvait s’en vouloir qu’à lui-même. Il aurait dû passer outre les prérogatives, ignorer la hiérarchie et faire ce qui lui semblait le plus judicieux. Surtout depuis que l’histoire du X1R1 avait été révélée au grand jour et que la tension dans les rues était palpable. Les types de l’ARES avait décidé de faire de l’excès de zèle et le climat se détériorait à vue d’oeil. S’il avait fait confiance à ses premières intuitions, il n’aurait jamais laissé Stevenson sans une garde rapprochée beaucoup plus importante. Mais la ligne politique du parti ne voyait pas les choses de la même manière. Il fallait soigner l’image du parti et renforcer la sécurité n’aurait fait qu’accroître la peur général qui planait sur le pays.

D’après Stevenson, il était largement assez protéger par les forces de police de New York, Gwen Caulfield en première ligne. Comme si vivre avec un flic pouvait vous apporter une quelconque sécurité. On l’avait laissé doubler les effectifs pour la surveillance de la présidente Connelly mais ça avait été une autre histoire pour le vice-président. Ces hommes politiques ressentaient toujours le besoin de jouer aux chevaliers blancs, prétendant faire partie du commun des mortels, d’être des monsieur tout le monde comme n’importe quel citoyen lambda. Foutaises ! Reagan ne faisait pas de politique. Il faisait ce qu’il fallait faire, quand il fallait le faire. Il ne cherchait pas d’excuse pour les actes qui exécutait. Et ce soir, il n’était pas question de se défiler. Le coffre de la Durango était plein à craquer d’armes en tout genre. Un arsenal complet. Il aurait pu mener un assaut contre la maison blanche avec autant d’équipement.

Il n’avait qu’un seul objectif, récupérer Milo Stevenson. Il ne savait pas bien si les ordres qu’il avait reçu venait du parti ou de Maxwell Chapman lui-même. Il n’avait d’ailleurs pas eu l’occasion de lui parler directement. L’agent Caulfield avait pris le relais dès le moment où elle avait remarqué la disparition du vice-président. C’était elle qui avait collecter les quelques infos dont il disposait en tirant parti de son poste au sein de la police de New York. D’ailleurs si ces derniers n’avaient pas été mis sur le coup, cela voulait dire que le parti voulait garder cette menace silencieuse, du moins pour le moment. Garder l’information pour pouvoir la réutiliser au moment opportun. De l’avis de Reagan, cette histoire ne sentait pas très bon. Il avait été entraîné pour ce genre de situation, certes. Ça ne rendait pas le boulot moins contraignant ou moins dangereux. Il ne savait pas vraiment à quel genre de menace il avait à faire. Quelle était exactement la menace ? Aucune rançon n’avait été demandé, aucun organisme n’avait revendiqué le kidnapping de Stevenson. Ça aurait été beaucoup plus simple le cas échéant. Reagan était toujours beaucoup plus efficace quand il savait contre qui ou contre quoi il se battait. Connais-toi toi-même et ton ennemi encore d’avantage.

Arrivé dans la rue qu’on lui avait indiqué, il gara le SUV au bout d’allée. Il faudrait qu’il y aille à pied désormais pour ne pas se faire repérer. En ouvrant son coffre, il se retrouva face à son arsenal devant lequel il restait dubitatif. Il enfila son holster équipé de deux 8mm. Ce n’était pas très pratique pour se faufiler mais il avançait trop à tâtons pour faire l’économie d’un pistolet. Il passait son fusil d’assaut en bandoulière sur son épaule et finit par se décider à glisser une mini-grenade dans sa poche. Ça ne faisait pas beaucoup de dégâts mais ça pouvait être utile s’il fallait faire diversion. Il referma le coffre en douceur avant de se diriger vers la porte d’entrée. Pas le temps de repérer l’intégralité des lieux. Cela faisait déjà un moment que Stevenson manquait à l’appel, qui sait ce que ses ravisseurs pouvaient bien lui faire subir ? Il poussa doucement la lourde porte métallique, par chance, elle était ouverte. Il pénétra dans l’entrepôt sans un bruit, tentant de percevoir une source de lumière, un bruit. N’importe quoi qui pourrait le mettre sur la piste du vice-président. Ce qui ne prit pas trop longtemps. Il entendait les échos de plusieurs voix résonner à quelques mètres de là. Des voix féminines. Caulfield ne s’était pas trompé sur ce point-là. Reagan avançait à pas de loups dans l’obscurité, arme au poing, prêt à tirer à tout instant.

Il n’était pas là pour tuer mais ses objectifs étaient clairs. Ramener le vice-président sein et sauf quelqu’en soit les moyens. Chapman avait bien insisté là-dessus. L’ancien militaire ne laisserait rien ni personne se mettre en travers de son chemin. Il faisait toujours en sorte d’éviter un maximum de dommages collatéraux mais face à des mutants, il ne pouvait prendre aucun risque. Surtout s’il ne connaissait pas l’étendu de leurs pouvoirs. Oh, il n’était pas du genre à tirer dans le tas comme un barbare, il leur donnerait une chance de se rendre. Mais pas deux. Il arrivait désormais à entr’apercevoir des silhouettes se dessiner face à lui. Il reconnu assez rapidement celle de Stevenson, comme collé dos au mur avec une substance dont il ignorait totalement la provenance. De dos, de silhouettes plus fines, probablement les kidnappeuses. Il avait au moins un avantage sur leur position. L’effet de surprise n’était jamais négligeable. Il n’était plus qu’à quelques mètres d’elles, pas trop prêt pour éviter tout combat en corps à corps. Il les tenait en joue quand il donna sa première sommation.

« Posez vos mains à l’arrière de vos têtes et écartez-vous du vice-président ! »

Il sortit alors de l’ombre pour se placer dans un raie de lumière se rendant visible. Il était relativement à découvert mais peut-être que l’audace dont il faisait preuve en tentant se genre de mouvement serait suffisante pour désarçonner les ravisseuses. Il n’avait pas vraiment d’autres options de toute manière. Il espérait qu’elle coopérerait. C’était peut-être un peu naïf de sa part mais il fonctionnait de la sorte. Il leur donnerait le bénéfice du doute, l’occasion de se rendre sans heurt. C’était une offre plutôt fairplay de sa part. C’était également une manière de se dédouaner au cas où les choses tourneraient mal. Il pouvait toujours se dire qu’il leur avait laissé le choix même si parfois c’était une idée plutôt illusoire.

« Je vous laisse le choix… On peut faire ça de la manière douce, vous laissez Stevenson partir, personne ne sera blessé… Ou alors la manière forte… »
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MessageSujet: Re: L'Affaire Stevenson    L'Affaire Stevenson EmptyDim 26 Juin - 14:11

L'affaire Stevenson

ft. Milo Stevenson, Reagan Nash, Marian Carson, Kate Bishop et Felicia Hardy


« Je suis désolé papa, mais je vais devoir te désobéir. »
Toujours perché sur le toit du bâtiment, je regardais à travers une lucarne cassée la scène qui se déroulait un peu plus bas, bien sûr même si j'avais une meilleure vision qu'un humain lambda quand j'étais sous ma forme de "Foxy", je ne voyais pas tous les détails de la scène, la seule chose que je voyais, c'était que mon père était en très mauvaise posture, que ces femmes le blessaient sans arrêt et cela commençait sincèrement à me mettre les nerfs en pelote. Je retiens de justesse un feulement de colère lorsque je vis une des filles griffer mon père. Je voulais les tuer, plus le temps passait et plus je voulais les faire mourir sous la torture, je voulais les torturer lentement, avec mes propres griffes, ravager leur visage, leur corps, qu'il ne reste plus d'elles que des lambeaux putrides et sanguinolents, seigneur, qu'est-ce que je pouvais les haïr. Je ne les connaissais pourtant pas avant ce jour, peut-être même aurions-nous pu devenir amis, qui sait...entre mutants, même si je ne suis pas vraiment classé dans cette catégorie, mais plutôt celle des "humains modifiés", mais avec ce qu'elles venaient de faire à mon père, aucune amitié, aucun respect ne sera plus jamais possible entre elles et moi.

En ayant assez de voir que la situation se dégradait à ce point sans qu'il n'y ait la moindre aide providentielle, je m'apprêtais à désobéir à mon père et à sauter dans la pièce, j'avais prévu peut-être une ou deux griffures pour attirer leur attention et advienne que pourra. Bon c'est clair que ce n'était pas un plan terrible, mais je ne supportais plus de voir mon père se faire malmener de la sorte. Cela devenait au-dessus de mes forces. Tandis que je m'apprêtais à bondir, une voix se fit entendre. Quelqu'un interrompit les "réjouissances" en menaçant les deux femmes. J'arrêtais donc mon geste, demeurant toujours discret, silencieux, indétectable. Il est inutile de foncer tête baissée. Maintenant que ce type était arrivé, la situation allait peut-être changer. En tout cas, il était là pour secourir mon père. Je ne connaissais pas ce type et, à dire vrai, je me moquais complètement de savoir qui il était, étant donné ses mots je suppose qu'il venait du Parti, mais le fait est que nous avions tous les deux le même but : sauver mon père. Ainsi, je ne serais pas d'une grande aide à ce type si j'agissais bêtement et me pointais maintenant dans la "mêlée". Je risquais au contraire d'aggraver la situation, il me fallait agir avec prudence. Malgré le fait que j'étais impatient d'aller secourir papa, je restais dans la même position, tapis sur le toit du bâtiment, les oreilles plaquées vers l'arrière. Mon attention était porté sur le "sauveur" qui venait d'arriver.

Je regardais en direction de papa, me concentrant sur lui pour réussir à retrouver un peu de mon calme. Oui, clairement, en arrivant maintenant, je risquais de tout compromettre...encore un peu de patience Zach, bientôt tu débouleras dans la pièce...au risque de te faire engueuler par ton père.


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MessageSujet: Re: L'Affaire Stevenson    L'Affaire Stevenson EmptyDim 26 Juin - 23:38



L'Affaire Stevenson
ft Kate Bishop;
vs Milo Stevenson, Zachary Stevenson, Reagan Nash




Les discours de Kate et de Milo commencent à donner la migraine à Marian qui commence à faire les cents pas d'une démarche lente, les bras croisés. Ce qui la ronge, c'est qu'elle ne peut pas donner non plus entièrement tord à Stevenson. Mais d'un autre côté, il existe un endroit où la main est tendue aux mutants. Pas besoin d'une puce dans la nuque pour y entrer. Et aujourd'hui, cet endroit est déchiré de part et d'autre à cause du Registration Act. Même si elle n'y vit plus, Marian a toujours des émotions envers l'Institut Xavier, ayant cru dur comme fer à ce qu'il représentait pendant quinze ans. Une simple loi a réussi à tout faire s'embraser. Les beaux jours de l'Institut Xavier sont terminés et on préfère catégoriser les jeunes mutants plutôt que de leur apprendre quoi que ce soit.

Quant à Kate... La brune en apprend beaucoup sur sa jeune amie ce soir. Peut-être un peu trop. Des choses qu'elle aurait préféré ignorer. Mais ça ne marche pas comme ça. Ignorer, rester dans le déni, ça n'apporte rien de bon. Alors même si les mots de Kate lui serrent la gorge, lui donnent la nausée, elle se doit d'écouter. Il faut cependant un instant à Marian pour se rendre compte que Kate commence à ne plus devenir Kate. La matière symbiotique recouvre entièrement l'asiatique, Marian frémit d'horreur en voyant la langue immense lécher les lèvres derrière lesquelles se cachent des crocs acérés.
La brune esquisse un geste, quelques pas, en voyant Kate se rapprocher soudainement de Milo. Mais reste-t-il un peu de Kate derrière cette chose ? Le ventre de la mutante se tord. Non, Kate n'est pas comme ça. Malgré les injustices, malgré l'oppression, ce n'est pas Kate. Et ce qui résulte de la symbiose s'empare de Stevenson, lacère le tissus et la chair, heureusement seulement en surface. Elles ne sont pas là pour tuer qui que ce soit.

Sans hésiter, la mutante écrase la distance entre la créature et elle. Agony l'entend visiblement et tourne le visage vers la brune, ouvrant sa gueule sur un hurlement inhumain, ses crocs et sa langue démesurée. Marian blêmit, tressaille, mais espère quand même atteindre son amie à travers le symbiote qui ne fait plus qu'un avec elle.

« Kate, arrête ! » Intime la jeune femme d'une voix douce mais ferme malgré son coeur qui bat la chamade, sa main se levant pour se poser sur l'un des bras d'Agony. Cette dernière n'apprécie visiblement pas et la repousse avec une force maladroite, ses griffes accrochant sa veste et la peau de son avant-bras.

La mutante recule d'un bon en poussant un juron, mitigé entre la douleur et la colère. Si seulement elle avait sut plus tôt, elle n'aurait jamais emmené Kate avec elle. Pas dans cet état instable.
Comme si cela ne suffisait pas, une voix masculine se fait entendre derrière-elles, résonnant dans le bâtiment obscur.

« Posez vos mains à l’arrière de vos têtes et écartez-vous du vice-président ! »

Marian fait volte-face pour finalement voir l'homme sortir de l'ombre. Il les tient en joue avec une arme et la brune serre les dents.

« Je vous laisse le choix… On peut faire ça de la manière douce, vous laissez Stevenson partir, personne ne sera blessé… Ou alors la manière forte… »

En dépit de la situation, la mutante ne peut retenir un bref éclat de rire regorgeant de sarcasme. C'était trop tard. Avec Kate, Agony, dans cet état, les choses ne pouvaient que mal tourner. Reste à savoir pour qui.
D'apparence docile, Marian lève les mains comme le demande l'homme armé. Elle tourne légèrement le visage vers la créature et souffle, bougeant à peine les lèvres.

« Kate si tu m'entends, s'il te plait, reste calme... »

Que se passe-t-il ?:


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MessageSujet: Re: L'Affaire Stevenson    L'Affaire Stevenson EmptyDim 26 Juin - 23:38

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MessageSujet: Re: L'Affaire Stevenson    L'Affaire Stevenson EmptyLun 27 Juin - 12:38



L'affaire Stevenson
Marian ξ Kate ξ Reagan ξ Zachary ξ Milo

Lentement, le cauchemar que je pensais maitriser au moins légèrement vire à l’horreur pure. Aussi bien au niveau des arguments que physiquement. La panique monte à nouveau doucement alors que je vois ses bras se recouvrir de cette substance étrange qui m’entoure aussi. Je n’ai aucune idée de ce que c’est. Instinctivement, je tire à nouveau sur mes étranges liens. Au fond de moi, je sais que la matière est trop solide, que ce n’est pas avec ma force de cinquantenaire que je vais arriver à  m’en extraire. Mais c’est plus fort que moi. La panique et l’instinct de survie agissent à la place de mon résonnement et je recommence à me débattre contre le mur. Je tente de reculer davantage, de me tenir loin de la brune aux bras recouverts, loin de ce journal qui tombe en lambeau au sol, tranché comme s’il n’avait été qu’une vulgaire tranche de gouda. Le mur derrière moi m’en empêche. Je perds à nouveau le contrôle de ma respiration alors que j’essaye de tirer sur le côté. Débattre avec ces gens n’est pas possible. Comment en est-on arrivé là ?

Avec effrois, je regarde, impuissant, cette matière recouvrir la jeune femme. Je vais vraiment finir par mourir ce soir ? Oh mon Dieu… Ces crocs… Mes jambes moins attachées patinent inutilement sur le sol. Quelque chose de malsain se dégage de ce qui avait été une jeune femme qui m’avait de premiers abords semblé agréable. Je n’arrive pas à la quitter des yeux. Elle est le prédateur de la pièce. Mon instinct me souffle qu’au moindre détournement du regard, cela pourrait être la fin. La longue langue s’échappe de ce qui avait été des lèvres fines. Un long frisson d’effrois m’échappe et je dois retenir une plainte apeurée pour conserver le minimum de fierté qu’il me reste. Déjà, sous le choc des émotions, je sens mes yeux s’humidifier, j’ai l’impression que mon cœur va sortir de ma poitrine.

Elle reprend la parole mais je suis trop concentré à l’observer s’approcher. Sa voix ne me vient que comme un écho. Son argumentation n’est plus qu’une succession de mots sans le moindre sens à mes oreilles. Tout mon être est concentré sur une seule chose : elle est trop proche de moi. Sans la lâcher du retard, je détourne la tête en grimaçant pour essayer de me tenir le plus loin possible de cette… chose. Au milieu de la panique je perçois cependant quelques mots, quelques brides de son plaidoyer. Juste assez pour comprendre ce qui lui est arrivé et ce qu’elle reproche.

Je veux lui répondre, reprendre le dialogue mais j’ai trop peur. Regardez le vice-président Stevenson dans toute sa splendeur. Un vieillard pétri de principes qui n’est plus capable de quoi que ce soit dès que l’action arrive sur le pas de sa porte. Je ne suis pas un superhéros, je ne suis pas un combattant. Je ne me suis plus battu depuis ma première victoire contre Wells, ce soir où je l’ai malencontreusement amené à l’hôpital. La réflexion m’arrache un rire nerveux qui a du mal à sortir de ma gorge nouée par l’angoisse. Mes yeux humides finissent finalement par déborder. Je vais vraiment mourir ici.

Elle me tire vers elle. Je sens les liens protester, m’étouffer davantage alors que je me force à fermer les yeux. Je ne me débats plus. Elle est forte. Et elle m’écrase totalement dans sa toile. J’ai le souffle coupé et mal au torse. Je ne peux cependant m’empêcher de couiner de panique et de douleur lorsque je sens les griffes entailler ma peau. « Un crime reste un putain de crime peu importe comment on le commet. Vous voulez pucer ceux qui pourraient s'avérer être un danger, ceux qui pourraient blesser ou tuer ? Alors pucez tous les putains d'humains sur Terre ! » « Kate, arrête ! » Je rouvre les yeux et mon regard paniqué et suppliant se porte sur la brune aux carlins. Comme si cela pouvait changer quelque chose… Cependant, elle me terroriste moins et semble être celle des deux qui garde le mieux son calme, contrairement à ce que j’ai pu penser dans un premier temps. « Posez vos mains à l’arrière de vos têtes et écartez-vous du vice-président ! »

Mon cœur manque un battement avant de reprendre son rythme frénétique. Dans l’obscurité, je cherche du regard mon sauveur. Je reconnais la voix. Le chargé de sécurité. Nash. L’espoir renait bien trop vite. Si on venait à me l’enlever, ça serait un coup dur. « Je vous laisse le choix… On peut faire ça de la manière douce, vous laissez Stevenson partir, personne ne sera blessé… Ou alors la manière forte… » Oui, faites ça. S’il vous plait. Malheureusement une petite voix au fond de moi me souffle que cela va se finir dans le sang, qu’il n’y a pas d’autre issue possible. « Kate si tu m'entends, s'il te plait, reste calme... »

La suite se passe trop vite pour que mon esprit paniqué arrive à suivre quoi que ce soit. Je sens les griffes me relâcher. Je retombe sur le sol, cherchant mon air. Je sursaute violement quand une main se pose sur mon torse. Il me faut quelques instants pour reconnaître la brune aux carlins. Sa présence est cependant plus rassurante que celle de son amie et je retrouve enfin l’usage de ma gorge. « Détachez-moi. Votre amie est hors de contrôle ! Cela va se finir dans un bain de sang ! Je suis sûr que ce n’est pas ce que vous voulez au fond de vous ! »
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MessageSujet: Re: L'Affaire Stevenson    L'Affaire Stevenson EmptyJeu 30 Juin - 16:36



L'Affaire Stevenson

Marian ξ Kate ξ Milo ξ Reagan ξ Zachary ξ Felicia

— Posez vos mains à l’arrière de vos têtes et écartez-vous du vice-président !

Elles se figent soudainement, les crocs encore en direction de Stevenson. Elles n'ont pas entendu l'homme arrivée, elles n'ont même pas entendues Marian qui tentait de les calmer. Leur colère les avait trop aveuglées et assourdies, elles n'avaient plus fait attention à rien sinon l'homme devant elle et l'envie de lui faire mal, de le réduire à rien sinon une loque de chaire sanguinolente. Il n'avait pas même pas répondu à leurs accusations, n'avait fait qu'avoir son petit air effrayé, incapable de parler et de bouger, trop figé. Quoi ? N'aimait-il donc pas ce qu'elles étaient devenues soudainement ? N'aimait-il dont pas leur nouvel aspect ? Il faisait donc la différence entre l'avant et l'après ? Elles étaient magnifiques, trouvaient-elles. Une véritable machine de guerre, de leur couleur fétiche qui plus est. La couleur des Hawkeye. Penser à ce qu'elle était avec Clint, ce duo complémentaire presque inséparable, voilà qui failli la ramener à la raison. Mais l'homme qui venait d'intervenir avait chassé leur ami archer de leurs pensées, foutu en l'air la possibilité qu'elle puisse se calmer là, tout de suite.

— Je vous laisse le choix… On peut faire ça de la manière douce, vous laissez Stevenson partir, personne ne sera blessé… Ou alors la manière forte…
— Kate si tu m'entends, s'il te plait, reste calme...


Elles lâchent Stevenson presque brutalement et jettent un regard vers leur amie. Non, pas leur amie. L'amie de Kate. Parce que c'est comme ça qu'elle les appelle. Elles se sont pourtant bien présentées comme Agony mais ce n'est pas comme cela qu'elle s'adresse à elles, elle ignore délibérément la présence du symbiote. Elles aiment Kate et pas Agony. Elle ne les aime pas. Elle ne les aimera sûrement jamais, pas comme ça, elles qui sont pourtant parfaites ainsi. L'exact mélange de deux espèces, l'exact milieu entre l'homme et son instinct le plus sauvage, le plus animal. Tout ce qui l'homme peut être s'il se débarrasse de ses a-priori. Ils se posent trop de question, tente de tout justifier mais à quoi bon quand on peut simplement s'écouter ?

Le regard qu'elles lancent à Marian est glaciale et elles le savent. Elles font exprès. Pas qu'elles veuillent lui faire peur, mais elles veulent qu'elle comprenne qu'elles désapprouvent. Et puis, sans crier gare, elles se précipitent vers l'homme. Elles ne le connaissent pas, ne l'ont jamais vu. Un grand blond à l'air sportif, qui sait se servir correctement d'une arme vu l'assurance quand il la tient. Ce n'est pas un homme aléatoire qui aurait décidé de jouer les héros après avoir été témoin de quelque chose qu'il n'aurait pas dû voir. Non, il sait ce qu'il fait et pourquoi il est là, ce sont les vrais renforts et d'autres peuvent encore venir. Ils sont déjà là. Trop rapides. Mais elles peuvent être rapides aussi, si elles utilisent correctement leurs atouts.
Elles bousculent Marian sans plus faire attention pour foncer vers l'homme qui les menace. Il peut tirer, elles s'en foutent, les blessures ne leur font plus aussi mal qu'avant, guérissent bien plus vite. Elles sont invincibles, du moins est-ce le sentiment qu'elles en tirent. Non, elles préfèrent sauter et attraper l'homme par les épaules. Elles tournent et se réceptionnent sur leurs pieds avant de le faire passer lui sur leurs propres épaules, le plaquant à terre. Elles donnent un violent coup de pied à l'homme, dans le ventre. Elles attrapent l'arme qu'il tient entre ses mains. Elles connaissent bien ce genre d'arme, elles en ont testé tellement. Elles savent encore viser avec, elles le savent. Mais c'est tellement humain… Tellement mesuré… Est-ce qu'elles vont vraiment faire ça ?

Que fait Kate avec l'arme ?:

Si Kate tire (1er jet ; réponse 3 ou 4), où Kate touche-t-elle Reagan ?:

Elles regardent avec satisfaction l'arme coincé en l'air, hors de portée de qui que ce soit. Au moins comme ça il ne pourra pas le récupérer. Elles non plus mais elles s'en foutent. C'est bien trop humain, bien trop réfléchi, bien trop restreignant. Non, elles préfèrent tirer une toile pour amener l'homme contre elles. Comme avec Milo, elles attrapent l'intrus par le col et le soulève, détruisant une partie de son haut, le coupant au torse de ses griffes, peu profondément. Elles le cognent contre un mur pour le plaquer contre celui-ci. Elles ne font rien, pas encore, mais elles sourient de tout leurs crocs et susurrent presque :

— Et toi alors ? La manière douce ou la manière forte ? Tu finiras dans le même état dans tous les cas mais je te conseille la douce, tu souffriras bien moins longtemps.
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MessageSujet: Re: L'Affaire Stevenson    L'Affaire Stevenson EmptyJeu 30 Juin - 16:36

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MessageSujet: Re: L'Affaire Stevenson    L'Affaire Stevenson EmptyMar 5 Juil - 0:04

l'affaire stevenson
Marian - Kate - Milo - Zachary - Felicia - Reagan
 L'Affaire Stevenson Nikolaj-Coster-Waldau-stars-as-Clas-Greve-in-Headhunters
Reagan était habitué aux missions de sauvetage. Du moins il l’avait été, toute l’époque où il servait dans l’armée, particulièrement quand il faisait partie des fores spéciales. En tant que mercenaire à son compte, il était déjà arrivé qu’on lui demande de retrouver des gens, de les sortir de prisons illégalement ou de n’importe quel pétrin dans lequel il s’était fichu. Mais depuis qu’il bossait pour le Parti Collectif, il avait l’impression de s’enliser dans une routine presque pantouflarde. Évidemment, chacune de ses missions avait son importance mais il n’avait que rarement mis les pieds en dehors des sentiers battus. Des coups de stress, il en connaissait régulièrement mais ce soir c’était différent. Il sentait qu’il s’aventurait sur une pente glissante. Il sentait la plupart de ses muscles tendus, en alerte. Ce genre d’enlèvement pourrait très bien tourné à la catastrophe. C’était toujours le problème de l’amateurisme, des gens de convictions. Quand une organisation menait se genre d’action, les choses étaient généralement propres, faite sans bavure. On n’enlevait pas les gens pour les tuer, simplement pour faire pression ou pour demander de grosses somme d’argent. Il le savait pour avoir déjà participer à ce type de mission. Mais là…

Des gens « normaux » qui décidaient de s’en prendre à des personnes publics. Il y avait tellement de paramètres à prendre en compte et il avait très peu de temps. Est-ce qu’il mettrait la vie de Milo Stevenson en jeu pour de l’improvisation ? Il serait bien obligé, au moins un tout petit peu. Avait-il réellement d’autre choix de toute manière ? Est-ce que l’agent Caulfield se déciderait finalement à envoyer les flics à leur recherche ? Il valait mieux ne pas trop compter sur des renforts. Il avait bien quelques hommes de confiance qui bossait pour lui mais impliquer plus de monde n’était peut-être pas la meilleure des solutions. Il devait agir avec rapidité. Qui sait ce que les ravisseurs feraient de Stevenson ? Chaque minute, chaque seconde était comptée, Reagan devait faire le point sur la situation. Il s’avéra qu’il avait eu du flair sur ce coup là. Même s’il n’était pas en mesure de comprendre toutes les paroles des deux jeunes femmes, le ton de leur voix lui indiquait clairement qu’elles n’étaient pas sur la même longueur d’ondes. Voilà les parfaits ingrédients du situation plutôt corsée. Le cocktail parfait pour les mener à la catastrophe. Mais peut-être que ça pourrait jouer en sa faveur. Plus il s’approchait d’eux à pas de loup et mieux il pouvait discerner les silhouettes et tenter d’analyser la situation.

Stevenson était en mauvaise état. Mais malgré l’atout de son approche par derrière, quelque chose empêchait Reagan de tirer dans le tas. Il y avait peu de chance que le vice-président se prenne une balle perdue. Mais il ne pouvait pas se résoudre à abattre ces deux femmes. Dans sa tête, il était pris d’un combat singulier contre lui-même pour savoir s’il valait mieux en finir au plus vite ou non. C’était une solution de facilité certes. Il ne lui serait pas trop difficile de cacher les corps ensuite. Mais peut-être que ces deux-là pouvait avoir des informations utiles pour le parti. Peut-être que ce n’était plus son boulot de butter des gens. Les arrêter et les livrer à ARES était certainement la meilleure des choses à faire. Reagan avait déjà assez de sang sur les mains et une conscience qui pesait déjà bien lourd. Ou peut-être qu’il avait inconsciemment entendu certaines des paroles des mutantes. Il se battait pour les innocents. Et ces derniers temps, il était parfois difficile de savoir qui étaient les véritables victimes de tous ces combats politiques.

Reagan lance une première sommation. Il croise furtivement le regard de Stevenson qui semble rassuré malgré les liens qui l’étreignent et le piteux état dans lequel il se trouve. Patience l’ami, tu n’es pas encore sorti de ce guêpier. La première lève tout de même les bras après avoir laissé échappé un éclat de rire, crispant un peu plus chacun des muscles de Reagan déjà tendus. Son doigt sur la cachette est sûr, il ne tremble pas. Il ne tremblait jamais. Il jeta rapidement un regard en coin à l’acolyte de la jeune femme. Trop d’informations d’un seul regard. Ce n’est pas une jeune femme comme les autres. Sa peau, ses griffes. Reagan avait vu énormément de choses dans sa carrière mais ça c’était nouveau pour lui. Rien qui ne correspondait à la description faite par l’agent Caulfield. Une transformation alors ? Les questions tourbillonnaient dans sa tête et malgré qu’il tenait toujours Marian en joue, il était trop absorbée dans l’observation de la « créature » pour prendre toute la portée des paroles de la brune. « Kate si tu m’endends, s’il te plait, reste calme… » Le temps qu’il imprime, il n’avait pas eut le réflexe de se tourner vers cette chose qui était déjà en train de lui bondir dessus.

En quelques secondes, Reagan s’étaient retrouvé à terre et encaissait déjà un premier coup. Le souffle coupé, son corps s’était instinctivement plié en deux et il avait senti le métal froid de son arme glisser entre ses doigts. Tout c’était passé si rapidement. Il pouvait voir l’un de ses 8 mm attaché au plafond par la même substance visqueuse qui retenait le vice-président. Substance qu’il sent alors à travers le tissu de ses vêtements. Il se sentit soudain attiré par une force démesuré. Cette chose avait l’aspect d’une toile et la texture d’un vieux chewing-gum qu’on essaierait de retirer de sa chaussure sans succès. Les pieds de Reagan quitte alors le sol. Il sert les dents en sentant ce qui semblait être des griffes tailladé son poitrail. Cette sensation de chaleur qui quittait son corps il ne la connaissait que trop bien. Pas la peine de baisser les yeux pour savoir que son torse perlait déjà de gouttelettes de sang tièdes. Une fois de plus son corps heurte une surface dure lorsque la créature le cogne contre le mur. Mais Reagan encaisse. C’était ce qu’il savait faire le mieux. Elle veut faire la maligne avec lui. Elle ne sait probablement pas qu’elle vient de faire sa première erreur.

L’arrogance. Voilà qui lui servirait mieux que n’importe qu’elle arme. Ce femme ou quoi qu’elle puisse être d’autre était tellement sûre d’elle. Son arrogance et la colère qu’il pouvait sentir émaner de tout son être. C’était ça ses faiblesses. La force, les pouvoirs, les dents acerées… Rien n’était aussi puissant que la menace psychologique, les sentiments. Du moins, il espérait que ça marcherait. Il n’avait pas pu l’observer bien longtemps mais quelques signes lui avaient sauté au visage. Depuis que Loreine avait fait son retour dans sa vie, il était beaucoup plus alerte à ce genre de stigmate. Le dédoublement de personnalité. Ce qu’il pouvait deviner sur les personnes affectée et plus particulièrement sur les personnes qui en étaient témoin. C'était Stevenson qui l'avait mis sur la bonne piste. Et c’était de ça qu’il allait se servir. Peut-être se trompait-il ? C’était un beau coup de bluff mais dans sa situation, il ne pouvait pas tenter grand chose d’autre. Il avait besoin d’écarter cette chose de lui pour pouvoir mettre Stevenson à l’abri et alors enfin il pourrait commencer à jouer des pistolets. Alors quand elle eut terminé de le menacer, il se contenta de la fixer droit dans les yeux avant de lâcher un léger rire étranglé.

« Pauvre chose… Tu penses peut-être que tu sers une cause juste ? Tu penses peut-être que tu sauveras l’humanité en te débarrassant d’un gars comme Stevenson ou comme moi ? Mais à la fin de la journée, ils nous remplaceront aussi simplement qu’on appuie sur un interrupteur. Il y en aura d’autres… toujours plus nombreux, toujours plus sournois et hypocrites. »

Il sentait les griffes serrer sa gorge avec un peu plus d’ardeur mais rien ne l’empêcherait de continuer. Il devait retenir son attention coûte que coûte. Gagner du temps.

« Tu crois que tu es du côté des gentils ? Regarde-toi… Tu as déjà franchi la ligne de non retour… Toi et moi, on est du même côté de la ligne qui sépare le bien et le mal… La seule différence, c’est que je n’ai rien à perdre… »


Il était temps de jouer sur la corde sensible. De lui montrer qu’il savait de quoi elle était faite.

« À la fin de la journée, il te restera quoi ? Tues-moi et tu perdras le tout petit peu d’humanité qu’il reste au fond de ce corps. Elle. Celle qui t’abrites… Et sans elle ? Il ne te restera rien. Personne pour se soucier de toi. Seulement la peur des autres. De ce que tu es… »

Il devait la mettre en colère. Il devait aller chercher au plus profond de cet être les émotions qui subsistaient encore. La jalousie. La peur de l’abandon. Toutes ces émotions qui avait un jour croisé le chemin de l’Uniforme sans le laisser indemne. Juste de quoi énerver son assaillante assez pour qu’elle en perde de sa concentration. Détourner son attention. Le temps qu’il arrive à atteindre le pistolet accroché contre sa cheville sans qu’elle ne le remarque. Pas moyen de se servir de son autre 8mm collé contre son holster ni de son fusil d’assaut qui était lui aussi pris dans la substance. C’était sa seule solution mais c’était la moins pratique à mettre en place. La jambe légèrement repliée, il tentait d’allonger ses doigts tout en parlant. Il finit par sentir l’acier de son sigsauer et glissa ses doigts dans le cran de la cachette.

« Tu te crois toute puissante… ? invincible… ? Et ta copine ? Elle est à l’épreuve des balles ? »

Reagan avait tendu son bras de toutes ses forces en direction de Marian qui s’était écarté du vice-président pour tenter de se rapprocher de sa complice. Sans ajusté son tir, il avait pressé la détente tirant sur la petite brune. Dans sa position, il était incapable de voir à quel endroit il l’avait touché mais le cri qu’elle avait poussé avait confirmé qu’il avait réussit son shoot.

Où le tir de Reagan touche-t-il Marian ?:
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MessageSujet: Re: L'Affaire Stevenson    L'Affaire Stevenson EmptyMar 5 Juil - 0:04

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MessageSujet: Re: L'Affaire Stevenson    L'Affaire Stevenson EmptyMar 5 Juil - 16:23




 L'Affaire Stevenson
feat. Felicia & Marian & Kate & Milo & Reagan & Zachary


Observer, attendre, voilà ce qui semblait être le mieux à faire, pour le moment, mais je ne garderais pas indéfiniment ce rôle lattant. A un moment ou un autre, il me faudra agir, en fonction des circonstances, en fonction de qui sera là pour sauver la peau de Stevenson, ou alors si les deux jeunes femmes n'outrepassaient pas trop leur rôle, c'est à dire celui de kidnapper le vice-président du parti collectif et non de le tuer, parce que la petite confrériste ne semblait pas avoir envie d'agir de la sorte, mais l'autre brune semblait bien plus hostile, presque trop, comme si elle était possédée. Elle me faisait penser à Edward Brock, mais peut être que je me trompais. Elle parlait d'elle à la troisième personne il le faisait parfois. Il semblait falloir la caresser dans le sens du poil, mais est ce que cela serait suffisant ? Je n'en savais rien, alors pour le moment, je restais dans mon coin à observer. J'étais dans mon costume de Black Cat évidemment, je n'étais pas ici en tant que Felicia Hardy comme ce pouvait être le cas parfois. L'idée qui avait atterri dans les mains de deux jeunes femmes avait été mon idée à la base, mais devant l'absence de répondant de Mystique, je n'avais pas pu agir comme je l'avais voulu, mais avec une métamorphe dans le coup, ça aurait été bien mieux pour remplacer Stevenson. Là, ce n'était pas le cas, autrement dit, ce kidnapping aura sans doute un effet bien moins bénéfique que ce que j'avais en tête. C'est ce que leur dit le vice-président. Bien que le plan soit prévu depuis quelques heures, il n'a pas été assez murement réfléchi comme l'aurait été le mien, comme l'aurait été celui que j'avais en tête avec Mystique, mais plus de nouvelles de sa part, comme si finalement l'idée ne lui plaisait plus, à moins que ça ne soit autre chose que j'ignore. Je sais beaucoup de choses sur cette ville, mais pas tout non plus. Si j'étais omnisciente, ça réglerait quelques soucis, mais je suis loin de l'être. De là où je suis posté, j'entends parfaitement la conversation qui commence à s'animer. Discuter, donc, c'est leur but. Elles auraient donc pu faire ça autrement clairement, mais soit, c'est fait, c'est fait. Elles ont néanmoins la chance de m'avoir de leur côté, parce qu'avoir un chat noir dans l'équipe ça compte, les autres risquent de ne pas avoir autant de chances qu'elles. En tout cas, leur conversation m'ennuie déjà puisque nous sommes partis dans une direction qui a déjà été écumée, et que Stevenson réussira à contrer. Mais après tout, elles veulent juste discuter. Alors j'écoute la réponse de ce dernier. Il se lance dans un grand monologue sans plus d'intérêt que ce que les filles ont pu dire sur nos différences, homo, asiatique, mutant ... Et l'asiatique commence clairement à s'énerver, ce qui n'est clairement pas bon signe, elle pourrait être capable de tuer le vice-président du parti collectif si elle est comme je le pense. Et visiblement, elle est proche de le tuer, mais pas encore elle le blesse seulement, un peu avec ces belles griffes et le fluide qu'elles avaient piquées ou copiées à Spidey. Les deux kidnappeurs semblent ne pas être d'accord sur la marche à suivre puisque l'asiatique, envoie valser la confrériste. C'est alors que déjà, un nouveau protagoniste arrive sur les lieux. C'est le chef de la sécurité du parti collectif, je le reconnais. J'avais pensé à lui dans mon équation première, pas forcément dans celle-ci, mais n'est ce pas logique qu'il soit là ? Comment a-t-il su que Stevenson se trouvait ici ? Je n'en sais rien, mais il a agit bien plus vite que la moyenne. Savait-il  ? Aurait-il une quelconque capacité de localisation ? Possible, je n'en sais trop rien, je n'ai pas poussé les recherches très loin le concernant, mais il me semble qu'il est officiellement humain ce qui dans un sens est logique. Il les menaçait, tout en leur proposant une porte de sortie. Mais ça ne durerait clairement pas. Je doute qu'elles acceptent l'accord, vu qu'elles n'ont pas pu tirer grand chose de Stevenson. L'asiatique en tout cas semble devenue hors de contrôle. Il va falloir que j'agisse avant qu'elle ne tue tout le monde, parce qu'elle est clairement infectée par un symbiote, tout comme Edward et ça risque de ne pas être beau à voir. En tout cas, elle réussit à mettre l'homme à terre, faisant en sorte que l'arme qu'il possédait soit retenue au plafond avec un peu de bave, pour ainsi dire. Le type aussi se retrouve au mur avec un beau filet de bave. L'asiatique perds le contrôle, du moins, on peut le dire ainsi. Et ce que le mercenaire tente de faire, ne va faire qu'empirer les choses. Il ne faut pas agir comme ça avec une personne possédant un symbiote aussi fort. Mais c'est un simple humain, il ne comprends pas. Du coup, il vise la confrériste et la touchant à l'épaule. La balle ne ressort malheureusement pas pour elle, se logeant dans la clavicule, se risquant à bouger dans tout son corps. Je ne peux pas la laisser comme ça, alors je me concentre agissant sur les probabilités pour que finalement la balle ressorte de façon presque impossible, mais ça s'est de mon ressort. Elle va avoir mal, du sang va couler mais la balle ressort par le même orifice. La symbiotée n'en a sans doute rien à foutre de son "amie", même si je doute qu'elle la considère encore ainsi après l'avoir poussée de la sorte. Le vice-président semble être dans les choux, on ne va rien pouvoir en tirer mais en même temps ça m'arrange, pour le moment. De mon piédestal, je fais tomber de petites pierres avant de me montrer, histoire d'attirer l'attention de tout le monde.

" Je crois que nous ne sommes pas partis du bon pied ce soir, je dirais même que ce n'est pas du tout le cas. Kate n'est plus parmi nous depuis un petit moment. Je ne sais pas comment tu t'appelles, je suis profondément désolé que nous n'ayons pas été présentée toi et moi, d'ailleurs, mais il n'est pas encore trop tard pour ça. Je suis Black Cat, et tu sais que j'apprécie grandement ce que tu sais faire, je suis fan même devrais-je dire. Le vice-président semble hors jeu, et son petit chien semble vouloir se faire plus malin qu'il ne l'est, mais ce n'est qu'un humain, pas la peine de le sacrifier sur l'autel. "

Et pendant ce temps là, la toile du symbiote s'agrandissait légèrement pour qu'il ne puisse plus bouger avec son arme de secours puisque l'autre était accrochée au plafond. Je faisais d'ailleurs en sorte qu'elle me retombe dans les mains.

" Mais nous pouvons clairement lui faire mal, je doute qu'il soit à l'épreuve des balles lui aussi. Il va moins faire le malin maintenant. Alors monsieur Nash, je crois, chef de la sécurité du parti collectif, vous êtes prêt à recevoir un petit coup de grisou ? "

Je pointe alors son arme contre lui-même, et je tire, pas mortellement bien entendu, mais quand même, ça risque de faire un peu mal, si vous voyez ce que je veux dire.

Où est ce que la balle touche Reagan ?:
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