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 My name is blurryface ▬ Aidan & Gared

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MessageSujet: My name is blurryface ▬ Aidan & Gared   My name is blurryface ▬ Aidan & Gared EmptyDim 16 Oct - 10:40

Il y avait de ces mélanges qui ne vont jamais ensemble, qui ne réussiront jamais à s’entendre. Tels des cocktails explosifs pour notre cerveau, embrumant nos idées et notre concentration. Comme les odeurs de transpiration, les odeurs de pieds, les odeurs d’urines mêlées à un excès de consommation de désodorisants qui tentent vainement de camoufler tout ça. Bienvenu dans le métro. J’avais souvent le sentiment que la ligne conduisant jusque chez moi était de loin, la plus immonde de toute. Parfois, tard le soir, l’on retrouvait toutes sortes de détritus, vestiges d’une journée riche, jusqu’à marcher sur un tampon usager. J’avais peut-être eu de la chance de ne jamais avoir eu d’embrouilles dans le métro - jusque là. Faut dire, personne ne se sent vraiment menacé en ma présence. Quel genre de caïd mesure moins d’un mètre soixante-dix ? J’aurais pu en avoir l’air avec tous mes tatouages, mais bon, ce n’était pas comme si j’avais l’âme d’un méchant et avait la tête de l’emploi. J’étais tellement insignifiant que la plus part du temps, l’on me bousculait et moi j’haussais les épaules, je n’avais qu’à être plus grand. Puis il fallait dire, qu’avec la présence des flics aux stations de métro, un sentiment merveilleux de sécurité me faisait oublier que la semaine dernière, un type s’était fait poignarder ici même, là où je posais mes fesses. Je me demandais ce qu’il avait bien pu faire pour qu’on lui fasse un truc pareil, la police parle d’un braquage qui a mal tourné. J’avais du mal à y croire, on ne s’en prend pas aux gens par hasard. Même si le hasard voulait souvent que les crimes se déroulent dans ce quartier. Je n’avais pas vraiment les moyens de vivre ailleurs que dans le Bronx, aussi, j’y avais toujours vécu et avais connu la pire horreur dans ces murs. Je me souviendrais toujours de ce jour là, mais j’imagine que certains on connu pire. Tim par exemple, il ne s’en était finalement pas sorti. J’aurais bien voulu rester un héro, son héro, on aurait été frères pour toute la vie. Il avait fait son choix.

Je ne suis qu’un type ordinaire, qui écoute sa musique tranquillement dans le métro. Par moment je balançais la tête comme un gros crétin, de toute façon, personne ne me regardait. Mais moi, les gens je les observais, c’était tout un sport. Leurs petites manies, propres au quotidien de chacun. Leurs coiffes somptueusement atroces pour certains, j’imaginais ce qu’ils étaient. J’inventais des choses, des choses qui n’existaient pas. Pourquoi cette moustache là n’aurait pas un super pouvoir, elle aussi ? Pourquoi pas après tout, les gens ordinaires, étions encore nombreux en ce monde. Pourtant, l’on ne parlait plus vraiment de nous. Aux oubliettes, on ne menait pas large dans nos petites vies. Je laissais la stupidité m’enlacer…

La rame s’arrête dans une nouvelle station. Je regarde les passagers descendre et monter. Je ne remarquais rien de particulier. Des visages blasés, des âmes assoupies, je me demandais ce qu’il faudrait faire pour les réveiller. C’est là que je l’ai vu, ce type. Il se déplaçait entre les passagers, assez lentement. Il est venu s’asseoir à coté d’une mamie, mais pas n’importe laquelle. Cette grand-mère là, c’était la mère de la boulangère d’en bas de chez moi. Elle était vraiment gentille, elle m’avait connu quand j’étais gamin. Elle me filait toujours des croutons de pain, il m’en fallait peu pour être le roi du pétrole. Je lui adresse un grand sourire, elle me fait un signe de la main. Comme si j’avais détourné son attention, son voisin en profita pour lui piquer son énorme collier en or. Il faut dire, il fallait être dingue pour se promener ainsi dans le métro du Bronx, mais j’imagine que mémé n’y a pas pensé. Mes yeux, arrondis comme des soucoupes fixent la scène sans rien dire.
Mémé crouton-de-pain vient de se faire voler !

La rame s’arrête, je profite du mouvement de foule pour attraper mon téléphone. Franchement, je ne sais pas quoi faire. Le type ne m’inspire pas confiance d’ailleurs je le décris au téléphone comme étant « un type avec une tronche de cinglé. » Il y a toujours des gens qui ont une tête de fou, moi y compris, mais lui… C’était plutôt cinglé psychopathe, le genre de type dont un sourire vous fait froid dans le dos, alors que moi… J’étais juste plutôt con. La discrétion et moi, ça faisait peut-être bien deux « Faut vite l’arrêter, bon sang, la pauvre mémé crouton… » Le gars a dû me prendre pour un cinglé, mais m’informe qu’un agent nous attendra à la prochaine station. Je me suis levé, le psychopathe aussi. J’la sens mal cette histoire. Je regarde mamie qui ne s’est aperçue de rien encore. Je respire lentement, tout va bien se passer, j’en suis sûr. Je descends enfin, le type est derrière moi. J’me poste devant le flic – ou plutôt un surveillant des lignes. Je lui fais des gros yeux, d’un signe de l’index j’pointe l’autre type.

—Messieurs, s’il vous plait suivez moi sans faire d’histoire.
— QUOI ! Moi aussi ?
— Sans faire d’histoire.

C’est là que je tourne (et lève) la tête vers le voleur.
La sensation d’être un scarabée sur le point de se faire ratatiné par ses grandes godasses était particulièrement pesante. Sourire abruti et gêné, en général… Ça passe…
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MessageSujet: Re: My name is blurryface ▬ Aidan & Gared   My name is blurryface ▬ Aidan & Gared EmptyMer 19 Oct - 21:56



My name is blurryface
Gared ξ Aidan

Note pour plus tard : le Bronx, c'est pas un très bon endroit pour le tourisme. En même temps, je ne suis pas là pour me la couler douce mais tout de même, un bon cadre de travail, c'est toujours agréable. Mais bon, je vais devoir prendre mon mal en patience surtout si je veux obtenir les informations dont j'ai besoin. Maisie s'est fait tirer dessus et j'ai bien l'intention de trouver celui qui est derrière tout ça et lui faire payer au centuple. On ne joue pas comme ça avec la vie des personnes qui me sont proches. Le mec qui a tiré n'était que la gâchette, d'ailleurs, il n'est plus là pour en parler, je m'en suis occupé personnellement… A l'heure qu'il est, il doit être en train de dormir sur un carton humide au fin fond d'une ruelle du Bronx. Je le croiserai peut-être, qui sait ?

En attendant, j'ai un rendez-vous avec quelqu'un qui sait peut-être où je peux trouver l'enfoiré qui a ordonné de tirer sur Mouse mais pour ça, il va falloir que je prenne le métro. Une grimace de dégoût étire mes traits. Il n'y a pas eu un meurtre dernièrement dans ce métro ? Si si, il me semble… Allez, comme si c'était déjà pas la merde partout, il faut aussi qu'on risque de se faire poignarder au hasard. Ce monde, j'vous jure. Ça me manque un peu où ma seule préoccupation, c'était de savoir quel touriste j'allais dépouiller de ses biens en premier.

Je fais les cent pas le temps que le métro arrive. J'observe le monde tourner autour de moi. La plupart sont des gens pressés, en petit costume serré, le visage maussade, des petits employés de bureau en somme. Rien de bien intéressant. Il y a aussi des personnes âgés. Avec le hausse des prix, la plupart des vieillards ont du quitter leur ancien appartement pour déménager dans le Bronx. Et puis, il y a des jeunes, sûrement des étudiants, encore plus défoncés qu'un trader accro à la cocaïne. Ils me font penser à Niall et moi dans un sens, cette insouciance qui se lit sur leur visage, ce sentiment d'être les rois du monde et que rien ne peut nous arrêter. Ça me fait doucement sourire. Plus on vole haut, plus la chute est difficile, comme on dit. Ceux-là risquent d'avoir du mal à remonter la pente.

Je pousse un léger soupir de soulagement quand le métro arrive enfin. Les gens se poussent pour entrer les premiers. Je me glisse à travers cette masse de gens et un éclat que je connais que trop bien attire mon regard. Un énorme collier en or est suspendu au cou d'une vieille dame. C'est une blague, n'est-ce pas ? Avouez, c'est un piège. L'occasion est vraiment trop belle. Je me faufile jusqu'à la place libre près de la grand-mère et je m'assois à ses côtés. Je jette un regard furtif sur le collier. A vue de nez, j'estime qu'il vaut quelques milliers de dollars. Je reprends mes vieilles habitudes de pickpockets, c'est quelque chose qui ne s'oublie pas. Je me prépare quand la vieille dame tourne la tête vers un homme. C'est le moment, j'en profite pour dérober en toute discrétion le collier et je fais comme si de rien n'était. Sauf que l'homme m'a vu mais il n'a pas l'air bien méchant, si ça se trouve, il va juste garder son petit air scandalisé et va rester bien sagement à sa place.

Soudain, il sort son téléphone et je me doute qu'il appelle la police. Fais chier. Je ne sais pas s'il est tout simplement stupide ou s'il est paniqué lorsqu'il me décrit comme étant « un type avec une tronche de cinglé. » Cette description, ça pourrait correspondre à n'importe qui. Paye tes renseignements précis. C'est parfait. La rame s'arrête et il file vers un agent de surveillance qui ne semble pas vraiment commode. Je fais mine de courir à sa poursuite et je pose une main sur son épaule en offrant un petit rire gêné à l'agent « Excusez-moi, monsieur, je vous présente mon petit frère. Il adore faire des blagues au téléphone, je lui ai déjà dit qu'il ne fallait pas mais… Bon, il est un petit peu spécial » J'offre mon plus beau sourire à l'agent et je passe une main puissante autour des épaules du jeune homme. Ça reste naturel mais il vaut mieux pour lui qu'il ne fasse pas d'histoires. Je fais un petit signe de la main à l'agent « Encore désolé du dérangement » On s'éloigne de lui mais je sens qu'il ne va pas tarder à comprendre que je viens de l'enfumer. Je me penche doucement vers l'inconnu qui m'a dénoncé, bien content de le mettre dans la merde avec moi et de retourner sa superbe idée contre lui. Je lui chuchote des paroles grinçantes à l'oreille alors qu'un sourire chaleureux orne mon visage « Ne te retourne pas, marche rapidement et si tu tentes quoi que ce soit, je te brise la nuque »

L'agent réagit-il immédiatement ?:

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Stan Lee

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MessageSujet: Re: My name is blurryface ▬ Aidan & Gared   My name is blurryface ▬ Aidan & Gared EmptyMer 19 Oct - 21:56

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MessageSujet: Re: My name is blurryface ▬ Aidan & Gared   My name is blurryface ▬ Aidan & Gared EmptyVen 21 Oct - 15:03

J’étais près à m’évaporer, à disparaître de cet endroit et laisser la justice prendre en main les choses. C’était au deçà de mes compétences, de ce que je voulais faire et être. Je voulais que mémé crouton retrouve son collier et que ça ne lui serve de leçon qu’en guise d’avertissement. Je ne pouvais imaginer l’air paniqué se dessiner sur son visage ridé, les larmes dans son regard délavé. Je crois que j’avais oublié que la justice était souvent mal fichue, qu’elle était souvent étonnée et pire parfois… Pire… Quand je pense que l’on m’avait interrogé autre fois, pour savoir si ce n’était pas moi qui avait poussé mon meilleur pote sur les rails du train. « Ça doit être difficile de s’occuper d’une personne handicapée. » Pas aussi difficile que de perdre son frère pour toujours, mais ils s’en foutaient. La procédure, voila ce qu’ils ont dit. Ne restait qu’à se blottir dans son monde imaginaire et le calquer la réalité, c’était ce que je faisais depuis des années, ce qui me tenait debout dans la plus improbable des euphories de vivre.

C’est là que le type osa poser sa main sur mon épaule, si habituellement le contact physique avec les autres ne me dérangeait aucunement, bien au contraire je n’avais jamais rien eu contre les câlins, cette fois c’était tout son contraire. Je me suis senti parfaitement oppressé par ce contact de cette main sur mon épaule et l’étrange sensation d’être…définitivement dans la mouise ou peut-être prochainement un macchabée m’envahissait. Petit frère ? Mon cerveau était comme en flottement dans ma boite crânienne, chaque molécule semblait se détacher des autres et refusait d’entendre quoi que ce soit de plus, de faire des liens en mon esprit animé d’images brutalement figés qui voilaient mon regard de surprise. C’était assez chouette comme ça, j’imagine que les être capables du don de lévitation devaient souvent ressentir cela. Ressentir le moindre atome, la conscience extrême de son être. Je fixais l’agent de sécurité avec un air parfaitement idiot, j’étais enlisé dans une histoire qui me dépassait, moi et mon imagination. Pendant ce temps, la rame est repartie et mémé crouton, elle, sans son beau collier disparaissait dans le profond tunnel.

Puis je sentais ce bras ramper autour de mes épaules, ce serpent me faisait proie sans que je n’ai pu m’y opposer, sans que je n’ai pu démentir, cherché à me défendre. J’ai sentit que mon âme me quittait et revint brutalement lors que le sentis me tirer, me mener sur quelques pas, j’étais simplement en lévitation, pas vrai ? L’atterrissage allait être rude, pas de Neverland, pas de répit dans ce monde étrange que tous nomme la réalité, ça dépens pour qui. J’étais resté parfaitement idiot, le voleur allait s’en sortir et moi dans tout ça ? Je passais pour un connard dérangeant les forces de l’ordre pour rien, les mots me provenaient comme un lointain écho, frappe, un solide crochet du droit qui me réanime. J’eu enfin à l’idée de me barrer, rien ne m’obligeait à la suivre après tout. Mis à part cette menace qu’il venait tout juste de me glisser à l’oreille. Me briser la nuque, je trouvais qu’il y allait un peu fort pour un simple collier, il ne semblait pas tant misérable pour commettre ce genre de larcin. Je n’aimais pas sa manière se reposer quasiment sur mon épaule, je lui jette un regard sans colère, ni peur, toujours cette même incompréhension et les divagations de mon esprits quasiment palpables.

« — T’es complètement malade, t’crois que quelqu’un va pouvoir imaginer que j’suis ton frère, on n’ressemble pas du tout, t’aurais pu trouver mieux… J’n’sais pas, j’aurais pu être ton dogsitter ça aurait été tout autant crédible... »

Ouais, les gens manquent beaucoup trop d’imagination, à croire qu’ils pensent sincèrement que ce qu’il se passe dans les mauvais films puisse fonctionner dans « leur » réalité. Le salaud, il ne calculait pas ma souffrance, il me fallait un pas et demi pour en faire un à lui, parmi la foule, j’espérais quand même pouvoir tenter un truc sans me faire briser les cervicales, de préférence. En attendant, je causais… Parce que c’était de loin ce qui me déstressait le plus dans cette vie. Si ouvrir la bouche pouvait me permettre de ne pas disjoncter en dedans, autant le faire, pas vrai ? Qui plus est, il n’avait pas émis la règle du silence, non… Alors j’allais me vider verbalement,

« — T’as piqué l’collier d’la boulangère, t’as jamais goutté ses gâteaux pour oser faire un truc pareil ! J’étais obligé de… »

J’avais beau ne pas avoir le droit de me retourner, j’étais persuadé qu’il se passait quelque chose à l’arrière, je n’avais pas de sixième sens, mais le brouhaha, les chaussures renforcées qui claqueraient contre le sol bétonné. Cela ne sentait pas bon pour les « frangins » que nous étions sensé être, comment avais-je pu me mettre dans une telle situation ?

« — Pour une fois, je veux bien courir… »

Mon regard était des plus sérieux, même si je pense que je vais souffrir deux fois plus. Franchement, je n’étais pas rassuré et je crois même que j’ai commencé à marché beaucoup plus vite que lui, un moment du moins. J’avais probablement un peu peur, je ne voulais pourtant pas l’admettre, j’allais rater mes cartoons et peut-être même J’ignorais s’il serait d’accord pour me lâcher, ainsi j’pourrais tenter de prendre ma propre direction et me sortir de ce gourbi. On ne sait jamais, il fallait bien que je tente un truc. Allé ma bonne étoile, dis moi que t’es toujours avec moi, même dans le métro, si bas sous terre…

Spoiler:
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MessageSujet: Re: My name is blurryface ▬ Aidan & Gared   My name is blurryface ▬ Aidan & Gared EmptyVen 21 Oct - 15:03

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MessageSujet: Re: My name is blurryface ▬ Aidan & Gared   My name is blurryface ▬ Aidan & Gared EmptyJeu 27 Oct - 18:20



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« T’es complètement malade, t’crois que quelqu’un va pouvoir imaginer que j’suis ton frère, on n’ressemble pas du tout, t’aurais pu trouver mieux… J’n’sais pas, j’aurais pu être ton dogsitter ça aurait été tout autant crédible...
-J'ai pas besoin d'un mensonge crédible sur la longueur, juste suffisamment pour disparaître dans la foule »

Et puis, en général, les mensonges les plus gros sont souvent ceux qui passent le mieux. Ou alors, qui laissent les personnes suffisamment longtemps perplexe pour avoir le temps de se sauver ou de trouver mieux.

« T’as piqué l’collier d’la boulangère, t’as jamais goutté ses gâteaux pour oser faire un truc pareil ! J’étais obligé de… »

Stop. Il y a un truc qui cloche. J'entends une radio grésiller et des gens s'activent. J'esquisse un léger rictus, il semblerait que l'agent de sécurité soit moins con que ce qu'il en a l'air. Ils les recrutent plus sur la taille de leur tour de ventre ? Quel dommage, on aurait au moins eu le temps de se fondre un peu plus dans la masse. En attendant, je parcours du regard la station, à la recherche d'une sortie de secours. J'avais oublié que le métro du Bronx n'était pas aux normes et donc, il manque au moins deux sorties de chaque côté du quai. Fais chier, il va falloir faire ça à l'ancienne.

« Pour une fois, je veux bien courir… » J'accélère le pas, tout en resserrant mon emprise sur l'épaule du rat qui m'a balancé. Derrière nous, des invectives sont lancées à notre intention et je tourne à droite à l'intersection. Devant nous se dresse 2 agents de sécurité supplémentaires. Génial.

« Veuillez nous suivre, s'il-vous-plaît 
- Bien sûr, laissez moi juste le temps de... » D'un mouvement brusque, je pousse mon prisonnier malgré lui sur les agents de sécurité et je file dans l'autre direction. Je me glisse entre les voyageurs qui viennent de descendre de la rame et j'en profite pour mettre mon masque multi-visages afin de passer inaperçu. J'agis normalement et les agents de sécurité semblent totalement désemparés. Je cherche discrètement du regard l'homme que j'ai poussé afin de m'enfuir. Il est adossé au mur, visiblement encore sonné. Je sens dans ma poche le poids du collier et je prends quelques secondes pour réfléchir au dilemme qui s'impose à moi. Rendre la monnaie de sa pièce à ce mec mais pour ça, je dois abandonner le collier. Ça me fait un petit pincement au cœur mais avoir ma revanche est plus important pour l'instant.

D'un hochement de tête, je salue les agents et je ris en mon for intérieur qu'ils ne puissent pas me reconnaître. Je me dirige vers ma cible et d'un habile jeu de main rendu facile par ma mutation, je glisse le collier en or dans sa poche et je m'arrange pour que ça dépasse. Je prends ensuite l'air inquiet et je vais voir l'agent le plus proche « Je peux me tromper mais il me semble que c'est lui le voleur que vous recherchez »

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