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 Indra kee talaash men [Poor. E. Sirius]

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MessageSujet: Indra kee talaash men [Poor. E. Sirius]   Indra kee talaash men [Poor. E. Sirius] EmptySam 2 Jan - 12:18



« Bien ! Voyons si tu n'as pas perdu la main, Simonia... » Lança avec un sourire d'enfant le copilote de Poor, alors qu'ils décollaient de l'Institut dans un rugissement de propulseurs.

En lâchant cette plaisanterie bon enfant, le professeur Xavier n'essaya même pas d'avoir l'air faussement inquiet : il savait pertinemment que la centenaire rousse assise devant lui maîtrisait les commandes du Black Bird aussi bien qu'Ororo ou Hank, et ce, sans avoir à vérifier via un bref sondage télépathique. L'italienne, pour autant qu'il ait pu en juger avec les années, manifestait une mémoire remarquablement durable. Cet aspect précis de sa mutation ne cessait d'émerveiller le généticien, pour ce que cela présageait du potentiel futur du cerveau humain. Le paraplégique, depuis longtemps calé dans son fauteuil par le verrouillage magnétique de rails intégrées au cockpit, ne frémit pas d'un muscle lorsque le X-Jet démarra l'accélération qui devait l'amener rapidement à Mach 5. Sa ceinture bouclée, il regarda tranquillement Poor paramétrer l'ordinateur de bord pour leur trajet jusqu'à Chennai, en Inde, un vol qui devrait leur prendre un peu plus de quatre heures, aux dires de la console du navigateur. Principalement parce qu'il en était venu au même résultat après un court calcul mental, l'octogénaire n'avait pas encore expliqué à son accompagnatrice les détails de leur mission. À force, il s'était progressivement accoutumé à n'avoir qu'à simplement le demander à voix haute (sans manipulations psychiques) pour que ses X-men le suivent dans un périple au bout du monde.


¤ Peut-être est-ce une mauvaise habitude, d'ailleurs... Présumer que mes élèves seront toujours de mon avis, n'est-ce pas commencer à me croire infaillible ? Ou bien devrais-je surtout y voir une marque de respect, la récompense de mes enseignements ? ¤ Gambergea distraitement le calvitié en entrecroisant ses doigts dans un geste machinal.

L'école et l'Amérique pourraient se passer de lui quelques heures, il n'en doutait pas. De plus, la Terre ne cesserait pas de tourner au seul prétexte qu'un des cinq continents traversait une époque trouble ; partout dans le monde, des mutants se découvraient, et encore aujourd'hui, l'Institut Xavier demeurait leur meilleure chance de ne pas mal interpréter ce qu'ils devenaient du jour au lendemain.  
« Que dirais-tu de visiter l'Inde ? » Voilà comment Xavier avait présenté son invitation à sa professeur d'Histoire, en pleine matinée. Entre autre parce qu'elle était disponible et ne craindrait pas les blessures, mais également parce que le mutant à rencontrer était relativement jeune et nécessitait une bonne dose de tact féminin, l'anthropologue avait opté pour Simonia comme accompagnatrice. Suffisamment familier avec la mélodie des propulseurs, Charles attendit que l'aéronef customisé par Forge atteigne sa vitesse de croisière pour s'exprimer, afin que le grondement des moteurs ne l'oblige plus à forcer sur sa voix pour se faire entendre.


« On jurerait que tu as été pilote, dans une autre vie. » Commença-t-il par dire en réajustant sa position dans son fauteuil, pour gentiment complimenter l'enseignante.

Dans l'enceinte close de l'avion furtif supersonique, son costume l'aidait à ne pas frissonner ; il le savait néanmoins, le doyen de l'Institut regretterait bientôt son choix vestimentaire. Chennai baignait dans des températures plus qu'estivales, en cette saison, et avec l'humidité côtière de l'air, une moiteur permanente rendrait très désagréables la sensation de symbiose entre les fibres de sa tenue et sa peau transpirante. Une perspective qu'il chassa de son esprit, pour enchaîner sur un point plus délicat de la conversation. Prudemment, l'universitaire en fauteuil avança, tout de suite nettement plus sérieux.


« Il est parfois difficile, pour nous autres télépathes, de nous rappeler avec quelle facilité nous pouvons nous... "inviter" là où nous ne sommes pas supposés être. Et c'est encore plus vrai avec le Cérébro. Lorsque je l'utilise, il m'arrive encore, sans que je m'en aperçoive immédiatement, d'effleurer d'autres esprits lorsque je sonde une zone... Par-exemple, le Bronx, et son jardin botanique. » Indiqua-t-il en transperçant l'italienne de son regard gris flirtant avec le bleu le plus pâle.

Forcer les choses ne figurait pas dans les habitudes du vieil homme, qui préférait entrouvrir une porte plutôt que l'enfoncer. Aussi le professeur X se contenta-t-il d'offrir à son interlocutrice une occasion d'aborder avec lui le sujet d'Archibald Horace. En avait-elle envie ? Impossible de le deviner. Simonia avait vécu bien trop longtemps pour laisser son visage exprimer ses pensées. Toutefois, le généticien respectait à la lettre son code moral. La rousse n'aurait qu'à détourner la conversation sur l'objectif du voyage pour éviter de devoir répondre à une question qui la gênait, et faire comprendre à son cadet qu'elle ne souhaitait pas discuter du génie avec lui.


¤ Je serais affreusement mal placé pour tacler quiconque de vouloir garder une vie privée... ¤ Soliloqua le pacifiste, qui ne se souvenait que trop bien quelles conséquences son refus de ne pas savoir avait eu sur sa relation avec Raven.

Depuis leur séparation définitive, le télépathe avait comme inscrit au fer rouge dans son âme l'obligation de respecter la volonté d'autrui à ne pas vouloir lui confier certaines choses.
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Poor E. Sirius

Poor E. Sirius
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MessageSujet: Re: Indra kee talaash men [Poor. E. Sirius]   Indra kee talaash men [Poor. E. Sirius] EmptySam 2 Jan - 17:44

    Depuis que je suis à l'Institut, autrement dit depuis un petit moment, j'avais tissée une belle relation avec le Professeur. Je ne faisais pas partie de ces personnes que l'on mettait en avant en général, disons que je suis là si jamais il y a un problème, j'arrive à la rescousse même si bien souvent, il n'y en a pas besoin, ou si rarement. Je fais partie de l'équipe de réserve sur le terrain, ou alors je suis celle qui surveille les mioches à la garderie pendant que les autres sont partie s'amuser. C'était mon rôle, dû notamment, à mon caractère et à ma mutation. Même si pyromane perdait le contrôle quelques instants, je pouvais agir sans me faire véritablement mal. Je ressentais bien entendu la douleur, mais je m'y étais habituée, parce qu'elle était là, mais disparaissait rapidement, trop rapidement parfois mais il en va ainsi. Aujourd'hui, pourtant, je ne ferais pas partie de cette équipe de réserve. Disons, qu'en petit comité, nous allions nous rendre loin de notre domaine actuel. Au revoir New York, bonjour l'Asie, et l'Inde suivant le plan de vol que j'ai calculé. Une fois à bord de notre moyen de transport le Professeur se permis une petite blague qui me fit sourire. Même si je ne conduisais pas si souvent que ça cet engin, je savais parfaitement le piloter. Une fois qu'une chose est apprise, elle s'envole rarement, pas au bout de quelques mois en tout cas et il le savait très bien. Je souriais donc à sa petite remarque alors qu'il était derrière moi.

    " Accrochez-votre ceinture quand même, on ne sait jamais. "

    Bien entendu, il l'avait déjà fait, mais cette remarque était du même ton que la sienne, pour détendre l'atmosphère même s'il n'y avait pas vraiment besoin. Je n'étais pas vraiment stressée, j'étais détendue comme tout le temps à vrai dire. Ce n'est pas parce que j'ai le Professeur embarqué avec moi que j'allais me mettre une trop grosse pression sur les épaules, voyez-vous. Ce pourrait être n'importe qui que ma façon d'aborder la chose ne changerai pas. Nous voilà donc embarqué par quatre heures de vol, une broutille pour un voyage qui pourrait prendre bien plus longtemps avec un matériel inadapté. Bref, il m'avait proposé un petit voyage en Inde et sans véritablement me poser de questions, j'avais été partante. J'avais déjà visité le pays, il y a de cela un petit moment, pour tout vous dire Gandhi était encore en vie, alors je ne risquais pas de reconnaître grand chose, du moins en théorie mais peut être que le pays au milliard d'habitants n'avait pas tant changé que cela, allez savoir. Une fois lancée en direction de notre destination, Charles me fit un nouveau compliment.

    " C'est parce que je n'ai pas été pilote dans une autre vie, c'est celle que je vis actuellement. "

    Ce n'était pas cet appareil que j'avais appris à piloter en premier contrairement à ce que beaucoup à l'Institut pense. Pour les besoins d'une mission, j'avais du apprendre en l'espace de quelques jours à piloter un hélicoptère puisque cela avait été ma couverture. Heureusement, je sais apprendre bien vite et ce jour là, j'avais réussi à bien ma mission, même s'il s'en était fallu de peu finalement. Je souriais à ce souvenir marquant. Pourtant, si je me doutais du but de notre escapade en Inde, je ne savais pas exactement à quoi m'attendre. Mais mon passager allait sans doute m'en dire plus, il ne m'avait sans doute pas choisi par hasard, du moins, je le pensais ainsi. Pourtant, il choisit d'aborder un autre sujet, me parlant du jardin botanique du Bronx. Je savais très bien à quoi il faisait référence, mais je voulais voir ce qu'il avait à me dire à ce sujet pour avoir une quelconque véritable réaction. Il ne me forcerait pas si je ne voulais pas en parler, mais bon, je n'avais pas grand chose à lui cacher de toute façon.

    " C'est une vieille mission, bien avant que je fasse partie des X-Men. C'est un homme important pour notre futur, il est intelligent, mais ceci est de notoriété public. Disons que je lui ai sauvé la vie plusieurs fois sans qu'il ne s'en rende compte et que je ne vais probablement plus pouvoir le faire vu comment ces parents sont morts récemment. J'ai voulu qu'il se confronte à l'un des fantômes de sa petite vie, parce que oui, il a pu me voir sur de nombreuses photos, celle de sa naissance, lors de la remise de son diplôme d'étude, lors de son mariage, lors de son divorce et durant d'autres événements. On ne s'était jamais parlé auparavant. C'était l'occasion puisque je me promenais tranquillement en même temps que lui. Je ne sais pas s'il y aura d'autres échanges après celui-ci parce que je ne sais pas s'il a compris que je ne lui voulais que son bien vu qu'il ne nous apprécie pas forcément à notre juste valeur. "

    Je venais de lui expliquer rapidement ce qu'il en était du jeune homme. Je pourrais bien entendu rentrer plus en profondeur dans le sujet, mais je n'en voyais pas vraiment l'intérêt à vrai dire. S'il voulait en savoir plus, il me poserait la question adéquate, sinon, le sujet serait sans doute clos. Au professeur de voir, il savait très bien que je n'étais jamais fermée quand il s'agissait de donner des réponses, surtout pas à lui. Mais peut être se contenterait-il de ces informations là, il n'était pas technopathe, mais elles pourraient être vérifiées avec plus ou moins de facilité.
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MessageSujet: Re: Indra kee talaash men [Poor. E. Sirius]   Indra kee talaash men [Poor. E. Sirius] EmptyMer 6 Jan - 11:17

Des plis soucieux, bien que vite dissimulés, apparurent transitoirement sur le haut front du professeur en génétique, qui fit de son mieux pour masquer sa préoccupation. Le Black Bird filait parmi les nuages à très haute altitude, sa célérité et le camouflage optique de son revêtement rendant sa détection quasiment impossible. Aux commandes de l'appareil, Simonia ne montra aucune colère en apprenant que Xavier avait involontairement lu ses pensées, préférant dédier toute sa prise de parole à des explications en demi-teinte.
Sans posséder le moindre diplôme dans ce domaine, le professeur X vouait une certaine admiration à la psychologie – science qui s'essayait à découvrir par tâtonnements maladroits ce que lui, sans efforts, apprenait avec certitude. L'impact d'une longévité exceptionnelle, notamment, sur le psychisme humain, avait toujours été pour lui un sujet de spéculations. De ce qu'il en avait appris au fil de ses rencontres avec des mutants présentant ce type de capacité, se savoir condamné à regarder son entourage vieillir et mourir tandis qu'on demeurerait tel quel pour les décennies et les siècles à venir rendait le désir de fonder une famille abstrait, superficiel et insipide, voire amer. Logan par-exemple, autant que Poor, avait opté pour une existence solitaire, faite de combats à mener pour exploiter ses aptitudes régénératrices et se noyer dans un quotidien où la famille serait exclue.

Hélas pour ces mutants, même l'adrénaline finissait par ne plus faire son effet anesthésiant sur le cœur et l'esprit. Que restait-il alors à ses êtres promis à une très très longue existence ? L'expérience d'une vie suffisait généralement à l'esprit humain ; quant elle se terminait, on s'estimait souvent comblé. Comment le corps envisageait-il de devoir répéter, encore et encore, la même sarabande, sans se lasser ? Contrairement aux mortels, ni Wolverine, ni sa collègue italienne ne pouvaient envisager de pousser leur dernier soupir avec le sentiment d'avoir connu une vie bien remplie. Le sentier devant eux s'étirerait à l'infini, continuant d'apparaître sous leurs pas quand bien même ils ne voudraient plus aller de l'avant. Pourquoi marcher seul vers le futur, après avoir tant de fois rencontré puis perdu des proches et des amis ? Cette solitude pesait sur leurs épaules, le fondateur de l'Institut le percevait, à l'instar d'un début de lassitude latente vis-à-vis de l'existence en général. L'anthropologue suspectait que tôt ou tard, l'esprit des individus à la longue vie ne finisse par s'étioler d'avoir vécu trop longtemps. Charles Xavier n'avait croisé que très peu de mutants qui avaient des siècles d'existence, mais ces derniers avaient malheureusement en commun une vision du monde dénaturée, biaisée par l'usure du Temps.
Son passé de mercenaire ressortit, lorsque Simonia présenta l'individu avec qui elle parlait au jardin botanique comme d'une « mission », terme neutre et ô combien impersonnel. Pas une fois elle ne prononça son nom, et pourtant... Pourtant, la mutante éternellement jeune connaissait cet homme depuis sa naissance ; elle l'avait vu naître et grandir, devenir l'intellectuel rare qu'il était, l'avait protégé et veillait sur lui comme une mère avec son enfant.


¤ Difficile de ne pas s'attacher à quelqu'un qu'on connait si bien, surtout lorsque l'on est une femme de plus de cent ans qui n'a jamais réellement vécu la joie de devenir parent. ¤ Compatit le télépathe, en discernant le dilemme qui ressortait de l'exposé de Poor.

On (les parents du garçon, vraisemblablement) l'avait chargée de veiller sur un enfant. Pour la mercenaire rousse, ce ne devait être qu'une tâche de plus à mener à bien. L'affectif n'aurait jamais eu à intervenir. Or, le vieux généticien avait dans l'idée que la protectrice s'était beaucoup attachée à son protégé, chose qu'elle s'était probablement interdite de faire puisqu'il ne lui était en rien affilié. Son cœur voyait un fils là où son cerveau lui répétait qu'il n'y avait qu'une mission, et en fin de compte, ses élans maternelles avaient eu raison de sa logique pure. Alors qu'elle aurait très facilement pu lui rester anonyme, l'ange-gardienne qui avait plusieurs fois sauvé le génie s'était présentée à lui... Et la rencontre avec sa mère de substitution n'avait absolument pas abouti dans une ambiance de chaleureuses retrouvailles. Le professeur X imaginait mal pareille déconvenue ne pas avoir un minimum blessé la fidèle tutrice, qui doutait à présent de pouvoir de nouveau discuter avec son garçon devenu adulte. Refusant d'utiliser ses pouvoirs pour vérifier sa théorie personnelle, le passager du X-jet tâcha d'apporter un peu de réconfort à une femme dont le fils de substitution reniait le contact.


« Laisse-lui donc un peu de temps, Simonia. Suggéra le télépathe sur un ton optimiste. Archibald est sans aucun doute brillant, mais cela n'enlève rien à tout ce que tu lui as demandé d'accepter et de digérer en venant le voir. Xavier laissa son regard se perdre sur les détails de l'intérieur du cockpit. Met-toi à sa place : on lui apprend que quelqu'un veillait sur son sort depuis sa naissance, avant même de savoir qu'il allait devenir un génie. Il y a  déjà de quoi trouver l'histoire étrange. Puis on lui annonce que sa vie est menacée, mais qu'il n'en a jamais eu conscience parce que sa protectrice faisait efficacement son travail de l'ombre. Comment savoir si ce que tu lui affirmes est vrai, ou si ce n'est qu'un simple mensonge pour justifier ta présence à ses côtés depuis si longtemps ? Tu pourrais aussi bien n'être qu'une femme mal avisée, qui cherches à recruter un jeune homme très doué pour de mauvaises raisons. Les cerveaux les plus brillants sont, hélas, souvent les moins enclins à accepter l'explication qu'on leur fournit ; ils préfèrent généralement trouver par eux-même la solution qui les satisfait. » Soupira le généticien, qui se comptait parmi lesdits intellectuels un peu trop sûrs d'eux-même.

Dans sa jeunesse, Charles avait soutenu des thèses et prit des décisions un peu trop basées sur la certitude qu'il avait raison. Ironiquement, c'est au contact d'Erik qu'il avait progressivement cessé d'agir ainsi.


¤ Simonia... Tu aurais dû laisser Archibald remonter lui-même jusqu'à toi. Il aurait bien plus facilement accepté ton rôle, et cru à ta bienveillance à son égard, en découvrant par lui-même ton implication dans son existence. Certes, cela aurait bien beaucoup plus de temps... ¤ Considéra, chagriné, le télépathe en son for intérieur.

Comment la blâmer, cependant ? Il ne restait plus à Poor que d'espérer que son protégé finisse par en venir à la conclusion qu'elle avait été honnête avec lui depuis le début... Ce qui tenait moins de l'évidence que de la probabilité. L'anthropologue en fauteuil estima préférable de parer à toute éventualité.


« Quoi qu'il en soit, Poor... Ses yeux revinrent à son interlocutrice. ... Ce ne serait ni la première, ni la dernière fois que quelqu'un d'excessivement brillant se fourvoie à notre sujet, ou sur nos intentions. Je comprends tout à fait que ce soit pénible pour toi, mais il faut envisager qu'Archibald choisisse d'emprunter une voie que tu n'approuveras pas. Voire même qu'il devienne un ennemi. » L'avertit-il gravement.

Est-ce qu'en précipitant leur rencontre, l'italienne avait influencé les choses ? Sa décision risquait-elle d'inciter Archibald Horace à voir en les X-men un danger, alors qu'il aurait de lui-même apprit à les apprécier, si on lui en avait laissé le temps ? Une part du professeur X le craignait, malheureusement...


« Mais je pense que tu as pris la bonne décision, en allant lui parler. » Mentit posément le directeur de l'Institut, principalement pour que la rousse ne se sente pas coupable d'avoir poussé le génie canadien sur la mauvaise pente.

Elle avait déjà bien assez de remords en elle pour que Xavier lui en rajoute un.
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Poor E. Sirius

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MessageSujet: Re: Indra kee talaash men [Poor. E. Sirius]   Indra kee talaash men [Poor. E. Sirius] EmptyMer 6 Jan - 23:43

    Je ne pensais pas que la première discussion que nous aurions dans l'appareil serait celle-ci, très honnêtement, mais Charles ne voulait pas me faire de mal, je le savais depuis le temps, sinon, je n'aurais pour ainsi dire jamais adhérer à sa cause. Mais je savais très bien que l'on ne pouvait pas sauver tout le monde, et que même ceux que l'on sauvait un temps finissait par mourir un jour, car c'est la nature de l'homme d'agir de la sorte, c'est dans sa nature de s'éteindre à un moment ou un autre. Le professeur n'échapperait pas à cette règle, d'ailleurs, il était plus proche de la fin que du début de son existence. Moi, j'étais encore bien loin de ma fin puisque je ne savais pas si elle viendrait un jour au vue de mes capacités, mais si elle vient un jour, j'espère que ce ne sera pas une mort inutile en tout cas. Enfin, je n'y croyais pas trop, la mort je l'ai si souvent côtoyée qu'elle aurait du m'embrasser depuis longtemps, je devrais être une vieille peau toute fripée si j'avais de la chance, sinon, je serais simplement entre quatre planches depuis le temps, parce qu'il ne faut pas nier que 127 ans, c'est une longévité hors norme pour les personnes que nous sommes. Enfin, pour les personnes normales devrais-je dire parce que je ne fais pas partie de cette catégorie. C'est parce que je ne joue pas dans la cours de tout le monde que j'avais eu en charge le cas d'Archibald. Il était une mission comme bien d'autres à la base, puis, au fil du temps je m'étais attachée plus que ce qu'il fallait à lui sans jamais avoir l'occasion de lui adresser la parole. Peut être que mon passage du côté des X-Men avait réussi à attendrir un peu plus que ça mon coeur de pierre, allez savoir. Depuis que je suis ici, je suis plus humaine que durant une certaine période, celle où j'ai donc pris Archibald sous mon aile pour ainsi dire, celle où il est né. Ma période de mercenaire ne me manquait pas tant que ça, parce que c'était ma deuxième vie, du moins, je la considère ainsi, et qu'elle est à présent derrière moi. Il y a eu la première, celle où j'étais véritablement moi-même, celle où j'étais la véritable Simonia D'Alessandro. Puis, je suis partie en vrille durant la seconde, je n'étais qu'un monstre avide, égoïste, qui ne pensait qu'à lui-même. J'ai fini par me rendre compte à cause de certains événement de l'absurdité de cette existence, et j'ai fini chez les X-Men. Ne pensez pas cependant que cela est une voie de garage, non, j'aurais pu me dire que je devais revenir à une vie plus simple, mais ce n'était plus possible. Je ne pouvais pas revenir à Naples ou n'importe où dans le monde et apprendre à vivre comme la jeune femme que j'étais en apparence. Je voulais un peu d'action, de l'interaction avec d'autres personnes comme moi et l'Institut était parfait pour cela. Et depuis, j'y suis, cela fait plus de vingts années, une partie d'un cycle pour moi, peut être que je serais encore là dans quarante ans allez savoir, peut être que je partirais en même temps que notre cher professeur, je n'avais encore rien décidée, je ne voulais pas le faire, je prendrais la décision en temps voulu. Ainsi donc nous parlions d'Archibald, un cas qui pourrait être épineux, mais qui pourtant était assez simple pour moi, je l'admets. Je l'avais rencontré, parce qu'il le fallait, cela aurait été le cas tôt ou tard de toute façon. Que cela se fasse maintenant ou dans plusieurs mois, cela pourrait changer des choses, parce qu'il y avait le partie collectif qui semblait vouloir remettre au goût du jour un certain fichage des mutations. Il n'en faisait pas partie, mais malheureusement, ces idéaux allaient dans leur sens. Ce n'était pas une bonne chose pour nous, alors j'avais tenté de l'approcher pour lui faire comprendre qu'il allait devoir prendre de grandes et importantes décisions dans un futur plus ou moins proche. Les propos du professeur me firent légèrement sourire. J'avais déjà fait en sorte que durant plus de trente ans, il ne connaisse pas vraiment mon existence qu'à travers certaines photos, lors d'événements importants. Là, nous nous étions parlé, j'avais tenté de le convaincre de ma bonne volonté, mais ce n'était pas gagné, même si au fond j'avais bon espoir qu'il raisonne et qu'il me fasse confiance. Bien entendu, je pourrais user d'un ami télépathe pour l'en convaincre, mais il fallait qu'il se forge son idée, qu'elle se forge de façon positive dans son esprit pour qu'il revienne vers moi dans un futur plus ou moins proche.

    " Je ne sais pas si j'ai bien fait de l'aborder à ce moment là. De toute évidence, il me connaissait déjà, plus que je ne le pensais, alors la confrontation aurait eu lieu tôt ou tard. Archibald a les cartes en main pour choisir la voix qui lui conviendra le mieux. J'espère avoir été en fin de compte assez convaincante, mais ma mission est à présent terminée. J'ai pris contact avec lui, il va devoir à présent assumer les choix qu'il fera, que cela soit en notre faveur ou pas. Il n'est qu'un pion sur le grand échiquier de la vie. Même si je n'aimerais pas qu'il se fasse renverser, cela arrivera peut être sans que je ne puisse rien y faire. "

    J'étais un peu fataliste vis à vis de lui, mais je ne faisais que constater les choses, la réalité de celles-ci. Le Black Bird filait à toute vitesse en tout cas, nous serions à destination plus vite qu'on ne l'aurait sans doute penser, et je ne savais toujours pas ce que nous allions faire là-bas, même si j'avais ma petite idée quand même.
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MessageSujet: Re: Indra kee talaash men [Poor. E. Sirius]   Indra kee talaash men [Poor. E. Sirius] Empty

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