Last dance [HYDRA]

Bientôt HYDRA reprendrait la place qui lui était dû dans son monde. Il ne s'agissait pas juste de tourner la page, c'était tantôt un moyen de permettre aux ténèbres de vaincre. Sans doute un peu trop comme dans les romans, néanmoins la vérité était là, HYDRA gagnerait toujours et en vue de ma position, offrir le monde à HYDRA sur un plateau d'argent ne serait qu'un moyen de plus me permettant d'accomplir mon but, d'arriver là où je le souhaitais. Un simple objectif que je comptais accomplir, comptant me venger du SHIELD pour ce qu'il avait fait. Si j'avais cru avoir tourné la page, il n'en restait pas moins que ce n'était toujours pas le cas, que la page était toujours en train d'être tournée. Mais ce soir, serait le grand soir. En effet, ce soir permettrait à HYDRA de prendre le contrôle d'un pays. Rien que ça. Un plan qui n'était pas rien, conçu minutieusement dans l'optique de faire d'un vaste pays une base pour HYDRA même. Un endroit qui nous permettrait d'implanter de nouveaux agents un peu partout dans le monde, des agents en sommeil pour certains tandis que d'autres seraient formés pour passer à l'action à leur tour. Des agents qui s'éveilleraient un peu partout dans l'ombre, prêts à obéir au moindre ordre. Contrôler un pays semblerait donc encore plus nécessaire afin de permettre une réelle implantation ailleurs. Un pas de plus pour atteindre notre objectif. Un chemin qui semblait être tracé un peu plus précisément au fil des heures.

Je me détournai du miroir, terminant de nouer ma cravate. Pas ma spécialité de me retrouver en costume, impeccable sur mon trente et un néanmoins pour cette mission-ci, cela paraissait nécessaire. Nécessaire pour cette soirée même. Ce n'était pas moins qu'un gala qui se déroulerait, un gala orchestré par le président lui-même en personne. Cela avait été toute une affaire pour arriver jusqu'ici, néanmoins nous y en étions. Bien entendu, une agent du SHIELD en particulier aurait pu être utile pour nous inviter au gala, mais à défaut de Skye, mes contacts m'avaient suffi. Des contacts bien utiles alors que le président semblait particulièrement sensible aux informations provenant d'HYDRA, un homme manipulable qui serait bientôt mort. Lui ne connaissait aucun d'entre nous et pourtant ce soir nous serions plus proches de lui que jamais. Je reportai mon attention dans le miroir, contemplant mon reflet. A première vue, mon allure était soignée et j'avais tout l'air d'un homme d'affaire, le rôle parfait alors que devenant de nouveau un caméléon, je comptais m'approcher un peu plus du président et en finir.

Retournant dans la pièce principale, dans la chambre, je remarquai qu'Elizabeth n'était pas prête. Une couverture recouvrant juste son corps alors qu'elle reposait sur le lit. Je m'approchai d'elle, chassant l'image de Skye de mon esprit, me penchant vers elle pour l'embrasser. Rapidement, fugacement. Je me doutais que les rumeurs allaient bon train alors que nombreux avaient remarqué ce rapprochement. Sans doute plus d'un considéraient ce fait comme une marque de faiblesse de ma part, mais ce n'était pas le cas. Elizabeth n'étant non pas à une personne auquel je m'étais attaché, juste une personne avec qui je prenais du plaisir et qui se trouvait là. Un moyen de tourner la page, de m'assurer un allié de plus. Manipuler les autres. Nous en étions toujours là, bien que de côté, il s'agissait de placer ses pions correctement. Me reculant, j'attrapai l'une de mes armes dont je ne m'étais pas encore assuré la possession. Me relevant, tout en soutenant son regard, je déclarai :

- Rejoins-moi en bas dans cinq minutes, Liz. Je ne t'attendrai pas. Nous te t'attendrons pas.

Un message clair bien que pour le coup, j'allais quand même l'attendre sans aucun doute à moins qu'enfiler sa robe ne prenne moins de temps que cela. Enfin. Le retard n'était pas possible dans cette affaire alors que chaque détail avait été précisé avec soin. Je sortis de la chambre, l'étage ayant été réservé pour le coup. Un étage d'un des hôtels les plus luxueux qui comptaient plusieurs agents du SHIELD étant répartis dans chaque chambre. Certains se trouvant autour de la demeure du président, d'autres se trouvant déjà à l'intérieur, étant rentrés en fonction en tant que simple serveur par exemple afin de nous assurer que tout soit fait comme convenu. Je frappai aux différentes portes. Un signal convenu, ordonnant le départ. Sans m'arrêter, j'empruntai l'ascenseur, me rendant dans le hall, franchissant les portes où se trouvaient des limousines réservés au nom d'HYDRA, sous de pseudonymes bien entendu. Un départ qui serait bientôt donné dès que les membres de l'équipe seront là.

i'm taking back the crown.

Yelena, c'était le clichée par excellence. La belle blonde sulfureuse aux yeux clairs qui vous transperce l'âme et à l'accent russe duquel vous savourez la consonnance. Et en plus de ça, Yelena était intelligente, la ruse par excellence. Les beautés froides, les politiques, ils adoraient. Parce que justement, elle était l'inverse de ce qu'ils avaient l'habitude de voir, les brunes fatales qui en faisaient tomber plus d'un. Ces beautés dont Yelena faisait parti, elles étaient mystérieuse, elles avaient ce côté innaccessible qui attirait l'attention avec leur regard charmeur et leurs petits sourires en coin. Et en plus, elles étaient bien loin d'être idiote. Et c'est justement ce côté là que la demoiselle faisait ressortir. Pas d'agressivité, juste son rôle d'agent, masqué par cette attitude de l'étrangère, de la femme mystérieuse. C'est pour ça que son rôle pour ce soir, c'était d'approcher le président. Personne mieux qu'elle ne pouvait le faire, se hisser de sa démarche féline jusqu'à ses appartements, donner la sensation d'être à sa merci. Lui pourrait profiter de l'absence de sa femme pour penser qu'il avait ses chances avec la beauté slave qui était là, et elle profiterait de l'occasion pour en finir avec sa misérable vie. Et suite à ça, elle prendrait l'attitude de la femme paniquée, celle qui aurait assisté à un meurtre. La comédie faisait parti de sa vie, elle savait divinement bien la jouer. La vie d'agent, c'était ça. Mentir, jouer, manipuler. Et seul les plus fort pouvaient s'en sortir, simplement car dans ce milieu, c'était comme ça. Si le coeur n'était pas accroché, si on avait pas la tête sur les épaules, si on ne savait pas se détacher, on finissait toujours par se faire bouffer. Ou bien on tournait mal. C'était connu, soit on mourrait en héros, soit on vivait assez longtemps pour se voir endosser le rôle du méchant.

Yelena terminait tout juste de se préparer. Ses cheveux relevés de manière à dégager sa nuque, une robe longue, blanche, allant du décoleté classe à l'ouverture, laissant alors appercevoir sa jambe, qui, perché sur des talons d'une dizaine de centimètres semblait interminable. Ses yeux maquillés aux couleurs chaudes et ses lèvres peinte d'un rouge parfaitement écarlate, et en plus de ça, sa peau laiteuse et gracieuse. Elle avait l'air du cliché typique, mais c'était simplement parfait, le résultat désiré. Et si dans ce qui lui servait de sac, le nécessaire était pour tuer discrètement, sans laisser de trace, sous sur sa jambe gauche, celle qui n'était pas découverte par l'ouverture de la robe, un holster, tenant une arme. C'était le moyen le plus sécurisé de passer, car elle savait pertinemment que les vigils n'étaient pas en droit de faire des fouilles prêt du corps. Ainsi, tout était parfait.
Terminant d'étirer ses cils déjà bien long grâce aux faux-cils, la demoiselle finie sa préparation par une touche de parfum. Rajoutant un peu de laque sur ses cheveux afin d'être sûre que ça ne tombe pas, la demoiselle quittait la salle de bain, attrapant alors la pochette qu'elle aurait et elle se contentait de quitter la chambre. A partir de maintenant, elle jouerait l'étrangère. Si elle avait le droit de demeurer sur le sol américain grâce à HYDRA, il n'empêche qu'elle restait étrangère. Alors, elle se fondait dans le rôle de la jeune russe, nouvelle au pays, pourtant bien réputée car descendante de la famille impériale. Ca, elle l'avait volé à sa rivale, Romanov, mais c'était justement ça, le plus jouissif. Ainsi, pour ce soir, l'Ukrainiène ne serait pas de sortie, mais bien le personnage que se créait Yelena de manière à approcher le Président et à prendre le contrôle du pays.

acidbrain

Peu à peu, les membres de l'équipe approchaient, arrivant dans le hall dans le but de rejoindre les limousines qui attendaient juste à côté. Des limousines prêtes à partir dès que je l’ordonnerai, il me suffirait juste d'en donner l'ordre au chauffeur qui nous conduirait jusqu'à la demeure où se tenait la soirée. Tournant la tête, je m'appuyai contre le capot de la voiture, particulièrement décontracté pour le moment même dans cette tenue. Non pas que le smoking était une de mes tenues préférées, appréciant de loin enfiler une tenue simple, noire qui me permettrait de me fondre dans le décor. Je restai avant tout un assassin, un ancien agent, cependant pour le moment, il semblait nécessaire avant tout que j'apparaisse comme une sorte d'homme d'affaire, un homme riche, distingué qui pourtant inspiré la peur instinctivement. Ce qui était le cas en ce moment du moins je l'espérai à vrai dire. Me retournant, je vis alors une première silhouette franchir les portes du hall. Une silhouette qui n'était autre que celle de Yelena Belova. Une guerrière comme Liz. Tous des machines à tuer, ayant tous été entraînés dans un seul but, celui de tuer et d'accomplir des missions. Une jeune femme sous mes ordres et pour qui je n'avais pas hésité une seconde en l'enjoignant à se joindre à cette soirée, comptant sur ses compétences, sachant qu'elle collerait parfaitement dans la peau d'une nouvelle venue en ville. Sublime dans sa robe blanche au décolleté plongeant, la jolie blonde avait tout pour jouer le rôle de la femme fatale. Un rôle qui lui convenait à merveille et à vrai dire, je n'en n'attendais pas moins d'elle. Elle serait parfaite. Et comme moi, comme tous les membres de l'expédition, elle serait de celle qui en viendrait à approcher les proches du président, se fendant dans la foule, causant mort et destruction à mon signal. J'attendis qu'elle s'arrête à ma hauteur.

- Parfaite.

Quelques secondes plus tard, ce fut les autres personnes qui avaient été sélectionnés qui arrivèrent, tous sur leur trente et un, tous prêts à accomplir leur rôle. J'attendis que tous soit là, mon visage passant sur les uns et les autres avant que j'en vienne à reprendre la parole.

- Allons-y alors. Vous savez tous ce que vous devez faire.

Je me retournai, ouvrant la portière de la première voiture, faisant signe à Yelena de monter dans la limousine. Je grimpai à mon tour, m'installant sur les sièges en cuir, m'assurant que tous étaient montés dans les différents véhicules avant de donner l'adresse au chauffeur, lui faisant signe de démarrer. Armé, j'étais prêt à entrer en scène. Les armes ne posant pas un problème à mes yeux alors qu'il aurait semblé encore plus dérisoire que j'arrive sans. Bien qu'elles n'étaient qu'une extension de mon bras, il n'en restait pas moins que je savais qu'elles ne seraient qu'un détail pour la sécurité. La limousine se mit alors en route, alors que je me tournai vers la blonde qui se trouvait à mes côtés.

- N'oublie pas de t'occuper de John Daskov, je veux qu'il nous mange dans la main.

John Daskov qui n'était autre que le conseiller du président et qui avait particulièrement un faible pour les blondes. Mais il ne s'agissait pas juste de lui alors que nous allions en venir à nous approcher des membres les hauts placés avant que la violence n'en vienne à se déchaîner, que je n'en vienne à tuer le président. Je reportai mon attention par delà la vitre, songeant à ce qui allait se passer dans quelques instants. Le trajet dura une dizaine de minutes avant que le portail en vienne à se dessiner. La voiture s'arrêta finalement sur le gravier dans un crissement de pneus, au centre de l'allée. Je descendis de la limousine, avant de tendre mon bras à la première femme venue, m'apprêtant à faire mon entrée au sein de la soirée.

i'm taking back the crown.

« C'est comme si c'était fait. » renchérit la blonde suite au rappel de sa mission par son patron. Et elle le pensait. A ses yeux, c'était déjà gagné car la blonde avait non seulement ses atout physique mais savait aussi pensée rapidement et efficacement. Ainsi, la demoiselle se concentrait sur les procédures à suivre, elle revoyait le scénario dans sa tête et toute les éventualités. Si les choses ne se passaient pas comme prévu, il faudrait probablement quitter les lieux rapidement et Yelena analysait les choses dans sa tête. Ça devrait probablement être un véritable jeu d'enfant pour une espionne de son statut, mais sait-on jamais. Si ils pouvaient éviter d'avoir recours aux scénarios d'urgence, au plan B ça serait juste ... parfait.
Lorsque la limousine s'arrêtait, elle lançait un dernier regard à Ward, avant de s'avancer en direction de la sortie de celle-ci. Sortant alors, elle attrapait ainsi le bras du brun, regardant le manoir présidentiel s'étendant devant eux. Le rôle avait commencé à l'instant où elle avait enfilé cette robe, et maintenant, continuait, s'enchainait. Ça n'était désormais plus qu'une question de temps avant que les choses tournent en leur faveur. Lorsque les deux individus pénétrèrent dans la demeure, immédiatement, la blonde se mit à penser stratégiquement et a repérer les endroits important. A l'étage, probablement derrière les deux grandes portes, se trouvaient le bureau du président. Les têtes connues du pays défileraient probablement, mais elle ne fit que chercher à droite et à gauche le fameux conseillé du président. Pourtant, il semblait être absent pour le moment. Lâchant alors le bras de son patron, la demoiselle commençait à vagabonder dans l'immense salle de réception, cherchant d'un oeil précis, bien que d'apparence semblait distrait, sa première cible qui mènerait celle-ci au président. Pourtant, il fallait que cet idiot de Jean-Akira fasse tache dans le décors. Comment ce mec avait-il pu ne pas se faire descendre en vue de sa capacité à ne pas passer inaperçu. Yelena le fusillait du regard, et si ses yeux étaient des mitraillettes, il serait probablement en train de se vider de son sang sur le sol. Et pourtant, il savait être utile, cet individu qui sortait littéralement par les trous de nez de la blondinette.
Soupirant légèrement, elle gardait son agacement pour elle, décidé à jouer le parfait rôle de l'inconnue qui devait commencer à se familiariser avec le monde des ricains. Si en soit, elle était désormais habituée à la culture capitaliste des américains, elle devait utiliser ses dons d'actrices et jouer la demoiselle fasciner pour un tout et pour un rien, l'idiote de base, qui a grandit dans sa russie profonde là où elle ne connait rien de cette culture si avancée. Ainsi, elle attrapait une coupe de champagne au vol lorsqu'un serveur passait, et elle menait celle-ci à ses lèvres, sirotant alors celui-ci avant de regarder l'individu en face d'elle. « Merci. » dit-elle en guise de remerciement au compliment bidon qu'il lui avait sorti. « Et l'amérique est plutôt douée pour les réceptions. » dit-elle dans son éternel accent slave accentué pour l'occasion avec un air faussement impressionné.
Pourtant, alors que son regard parcourait la salle, sa première cible fut en vue, sortant tout juste des toilettes pour hommes. « Vous permettez. » dit-elle à Jean-Akira prenant un faux air poli alors qu'elle n'avait qu'une seule envie, lui foutre son poing dans la tronche. Les choses sérieuses, et la demoiselle sentait l'excitation monter en elle dû à la satisfaction d'être part de celle-ci. Et c'est ainsi qu'elle percutait "accidentellement" l'épaule du célèbre Daskov, lui renversant alors dessus son champagne. « Oh mon dieu. » dit la blonde dans un air faussement paniqué. « Je suis ... désolé. Attendez. » La demoiselle sortie alors de sa pochette un mouchoir sur lequel elle avait volontairement laissé une trace de rouge à lèvre. Elle fit semblant de s'en rendre compte qu'a l'instant, et elle baissait le regard, prenant un faux air coupable. « Je suis terriblement désolé. Et idiote. » Et pourtant, en vue de la manière dont il répondit à celle-ci, elle n'eu pas de soucis à comprendre que c'était dans la poche, littéralement. Il allait à lui dire qu'il acceptait de pardonner celle-ci, uniquement si elle acceptait de discuter autour d'une autre coupe, chose que Yelena acceptait. Petit a du plan réussi, restait plus qu'à réussir à monter dans ses appartements. Et il attrapait la main de la blonde qui fit semblait d'être ravis tandis qu'elle repérait ses collègues un peu éparpillé partout dans la salle. Ils avaient tous une chose à faire, et Yelena était impatiente que les choses tournent enfin en leur faveur.   

acidbrain

Je m'arrêtai quelques instants au seuil de la grande salle de festivité, repérant les vigiles du coin de l'oeil. Le président étant plus entouré que jamais, ayant peur bien entendu. Ce grand émissaire qui ne sortait jamais de l'ombre, restant à l'arrière, protégé par ses soldats, par ses nobles et assortissant étrangers qui venaient le saluer, se courbant devant lui, espérant gagner ses faveurs. Si certains aimaient être protégés par des troupes aimés, aimant être l'abri au cas où une guerre éclaterait, ce n'était pas mon cas, ne comptant devenir comme les anciens leaders d'HYDRA. S'ils étaient respectés pour leur argent, une seule chose ressortait sur leur compte, leur lâcheté à vouloir se mettre à l'abri des balles comme jamais. Je n'étais pas comme eux à pouvoir me vautrer dans un fauteuil, sous un amont de coussin, à devoir voir un serviteur venir m'apporter de la nourriture et du vin, passant mon temps à compter l'argent et à émettre des plans pour conquérir le monde. Je n'étais pas de cette trempe, préférant l'action à la paperasse, évitant cette part du travail, en confiant une partie à mon lieutenant, ma main droite. Non, j'étais un homme de terrain, c'était là-bas que je m'épanouissais alors que je pouvais voir les corps tombés sous les balles, voulant voir la peur dans le reflet des yeux de mes adversaires. J'était de ces hommes là, une machine de guerre qui ne trouvait qu'un peu de paix en affrontant quelqu'un, en rendant coup pour coup. Et venir ici n'était qu'une idée de plus pour arriver à mes fins, pour permettre à HYDRA de retrouver sa puissance dans un bain de sang s'il le faudrait.

Comptant les gardes dans ma tête, je continuai à m'avancer vers le centre de la pièce, la tête haute en direction du président. Ils étaient nombreux mais nous n'étions que plus nombreux alors que cet homme d'état, Mr Rodriguez, dirigeant du Brésil n'avait aucune idée de ce qui l'attendait. En effet, le Brésil était bien le pays que nous avions choisir d'envahir, pas dans le but de dorer au soleil, ni de profiter de ses rayons, du carnaval de Rio ou de l'humeur qui régnait dans la rue mais pour pouvoir y établir des bases, voulant contrôler le pays dans l'ombre, profitant de cet endroit assez proche des Etats-Unis pour pouvoir faire des allers-retours facilement. Un endroit où HYDRA pourrait aussi étendre son empire, permettant à de nouveaux soldats d'entrer en action, contrôlant de nouveaux personnes. Un endroit qui pourrait me permettre tantôt de servir de la pauvreté de ce pays pour recruter de nouveaux guerriers voulant sortir de la misère, non pas pour gagner plus quoiqu'il serait facile de les convaincre par une poignée de piécette d'or, mais aussi pour leur permettre de tourner la page. Installé dans un siège qui faisait penser à un trône, il regardait les danseuses avec avidité plus gras que jamais. Je lâchai le bras de ma partenaire, attrapant une flute de champagne qu'un serveur m'apportait avant de me diriger vers lui, vêtu de mon costume noir comme le charbon. Me rapprochant de lui, avec un sourire sarcastique aux lèvres, je m'arrêtai alors que deux gardes se présentaient devant moi, me stoppant net, ne voulant que j'approche plus de l'homme qu'ils étaient chargés de protéger. La voix de grave de Pedro Rodriguez résonna alors dans l'air alors qu'il prenait la parole, demandant à ses gardes de s'écarter par la même occasion.

- Grant Ward. J'attendais votre venue.

Je m'avançai avant de répondre avec un sourire légèrement glacial, teinté d'ironie, bien que je jouais mon rôle à la perfection, lui connaissant mon nom, ne sachant réellement qui j'étais, pensant que j'étais un homme d'affaire, ses hommes n'ayant réussi à le renseigner.

- Et moi, j'attendais de vous rencontrer monsieur Rodriguez. Après tout, nous avons à parler affaire, n'est-ce pas.

J'englobai la salle du regard, remarquant Jean-Akira, une flute de champagne à la main, Yelan discutant avec l'homme de main de Rodriguez. Je vis le regard de Rodriguez qui ne la quittait pas. Toujours sensible aux femmes.

- Yelena Belova, magnifique n'est-ce pas ?
- Vous la connaissez ?
- On peut dire cela.