There's no place to call home [WANDA]

  There's no place to call home
Wanda Maximoff x Steven Rogers

Un refuge, une maison, une planque. Voilà ce qui nous manquait désormais, à nous les Avengers qui avaient décidé de ne pas nous recenser. Nous étions désormais pourchassés pour le simple fait que nous trouvions cette loi oppressive et contraire à la liberté qui est prônée depuis toujours dans ce pays. Le QG des Avengers et du SHIELD n’étant plus un endroit sûr pour nous, il était temps de le quitter avant que l’on vienne nous chasser. J’avais quitté les lieux après que le SWAT nous ait attaqués, Sam, un mutant et moi dans les rues de Staten Island. Aucune envie de revenir dans un endroit où des soldats armés jusqu’aux dents nous braqueraient dès qu’on poserait le pied sur le sol de la base. Non, et puis ma dernière expérience dans ces lieux face à Tony m’avait définitivement convaincu que je n’avais plus ma place là-bas. Le lieu que j’avais considéré comme ma nouvelle maison n’était plus, et seul le terme prison pouvait m’évoquer l’ancienne base des Avengers. Avant de partir, j’avais laissé quelques instructions à ceux dont je pensais qu’ils avaient le même avis que moi.

Un endroit appelé le Refuge. Avant d’y poser mes quartiers, et peut être ceux de mes futurs partenaires, j’avais demandé à Coulson si l’endroit était toujours sécurisé, à l’abri de ceux qui nous voudraient du mal. Il m’avait confirmé que c’était le cas, mais que j’allais sûrement trouver la décoration un peu spéciale. Je me demandais bien ce qu’il entendait par là, mais je m’y rendais peu après les événements de Statent Island, pour constater les lieux. Un gros morceau de bois avait été détaché du mûr, révélant un coup de poing que j’avais laissé lorsque j’avais séjourné dans ce petit endroit fort charmant. Témoignage de ce que je ressentais après avoir appris que j’avais dormi pendant plus de sept décennies. Je m’en voulais d’avoir laissé derrière moi mes amis du Commando Hurlant, et surtout Peggy. Jamais je n’avais pu honorer cette danse, même si elle resterait à jamais ma partenaire. J’aménageais l’endroit en fonction des personnes qui viendraient. Ce n’était pas un immense endroit, mais il y aurait assez de place.

J’étais assis sur le canapé de la grande pièce principale, à me demander quoi faire maintenant que la planque était opérationnelle. La télévision avait été installée, et je zappais, télécommande en main, quand je tombais sur une allocution du Général Thadeus Ross. Le même qui était à l’origine du texte indiquant que les activités des Avengers devaient être contrôlées. Il montrait tour à tour des images des différents conflits qui avaient émaillé la planète depuis l’apparition de l’ancien groupe.

« New-York…Washington…La Sokovie. Les citoyens sont apeurés. Voilà pourquoi les activités des Avengers doivent être encadrées. Ils doivent répondre de leurs actes à un responsable. C’est pour ça que j’en appelle au bon sens et au patriotisme de Captain America. Travaillez avec nous, vous et vos alliés, et je peux vous garantir que… »

Je préférais éteindre la télévision, ne voulant pas en entendre plus. Lui et Stark travaillaient main dans la main pour le coup, ce qui n’arrangeait pas du tout les choses. Je baissais quelques secondes la tête, mon regard posé sur les mains qui tenaient la télécommande. En redressant la tête, je pouvais voir dans le reflet de l’écran de télévision la silhouette de Wanda. Je ne l’avais pas entendu arriver, et je me demandais par la même occasion depuis combien de temps elle se trouvait.

« Cela fait longtemps que tu regardes ? »

©D0oul

   
   Steven Rogers & Wanda Maximoff
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 J’avais dû fuir. J’avais dû fuir pour éviter de leur donner raison, pour éviter de faire plus de blessés, pour éviter une nouvelle prison, à l’instar de celle d’HYDRA. Non, je ne pouvais plus être enfermée, je ne pouvais plus être traquée comme un vulgaire gibier. Je tenais à ma liberté, je voulais à tout prix être libre de mes choix et de mes mouvements. Je n’étais plus la marionnette de personne et c’est pourquoi ma seule option était de suivre l’appel de Captain America pour les personnes qui ne pouvaient plus vivre chez eux. Il savait très bien que je suivais ses convictions et c’est pourquoi il m’avait communiqué cet endroit. D’abord, j’avais refusé de quitter New York parce que j’y avais un appartement et que je me sentais bien. Mais l’intervention de la police m’avait vite fait changer d’avis. Je voulais qu’ils me lâchent un peu, que je puisse souffler. Je passais donc de ville en ville, prenant les transports en commun, influençant les chauffeurs avec mes pouvoirs afin de ne pas payer, car j’étais partie qu’avec mes propres vêtements, sans rien d’autres. Je n’avais pas eu le luxe de faire ma valise et je ne comptais pas y retourner pour le moment. Du moins, je comptais attendre quelques jours que la police m’oublie afin de pouvoir y retourner et peut-être emporter quelques vêtements et autres. Et puis, Pietro… Bon sang, je n’avais pas prévenu Pietro.

Un bus m’avait déposé à un bon kilomètre du Refuge, l’endroit où Captain nous avait conviés si le cœur nous en disait. Je m’enfonçais donc dans les bois, m’approchant doucement de cette maison en bois que je pouvais voir, un peu plus loin. J’arrivai à un endroit, en lisière de forêt où certains arbres avaient été arrachés par quelque chose… Comme si le vent avait arraché ces arbres. Je ne savais pas de quoi il s’agissait, mais je ne préférais pas m’attarder ici, préférant me diriger vers la cabane. J’ouvris doucement la porte, le bruit étant masqué par le bruit de la télévision que Captain America venait d’allumer. Oui, il était là. Je ne disais rien et je vis un homme parler des catastrophes qu’il y avait eu ces derniers temps. Lorsque j’entendis le nom de la Sokovie, mon cœur loupa un battement. J’avais tellement perdu ce jour-là. Même si mon frère m’avait été rendu par je ne sais quel miracle, j’avais perdu mon identité là-bas. Mes yeux se relevèrent lorsque j’entendis la voix de Captain.

« Non… Je viens d’arriver. » Je détournai quelques instants le regard avant de le reposer sur Steve. « Je suis contente d’être ici… Cet endroit est isolé de tout… » Je fis quelques pas, scrutant les environs d’un bref regard.
   

   

BY .SOULMATES

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Wanda Maximoff x Steven Rogers

Traqués comme des bêtes sauvages dangereuses. Voilà ce que nous étions condamnés à être désormais. Dire qu’il y a encore quelques semaines, les citoyens et autres politiques adoubaient notre comportement, à nous les Avengers. Comme quoi, les gens pouvaient être versatiles aujourd’hui, capables d’ériger des héros comme des Dieux, puis de les descendre à un niveau encore plus bas que terre, si ce niveau existait réellement. Je ne m’en faisais pas trop pour moi, j’avais déjà eu un avant-goût de cette vie de cavale en compagnie de Natasha quand Pierce et HYDRA, à travers le SHIELD, m’avaient déclaré ennemi numéro un de l’agence non-gouvernementale. Non, je m’en faisais plus pour mes nouveaux partenaires. En l’occurrence, pour Wanda et Scott. Pour Sam, je ne me faisais aucuns soucis, il avait parfaitement géré jusqu’ici. Mais eux deux…ils étaient encore tout nouveaux dans ce monde fait de justiciers, de criminels et autres protagonistes en tout genre. C’était donc mon rôle de les aider à tenir dans cet univers, de leur donner l’expérience que j’avais emmagasiné depuis mes débuts en tant que Captain America.

Le Refuge est l’endroit idéal pour se poser et réfléchir à tout ça. Je ne comptais pas me lancer dans une vendetta contre Tony afin de faire valoir mes droits. Mais je ne comptais pas non plus rester là sans rien faire. Déjà, cet endroit ne serait que temporaire. Tôt ou tard, il nous faudrait un repaire plus fonctionnel, pouvant abriter les nécessiteux ne voulant pas se faire recenser, et surtout nous préparer en cas d’attaque des forces adversaires. Je ne voulais pas que mes coéquipiers perdent tout ce qu’ils avaient gagné depuis leur entrée dans l’équipe. Et puis, impossible pour moi de passer à côté d’éventuelles catastrophes, je me devais d’intervenir, que ce soit sous le contrôle d’un cadre ou non. Je me tournais donc en direction de Wanda après l’avoir vue dans le reflet de la télévision éteinte. Je me levais puis lui faisais face, constatant qu’elle était venue sans un quelconque bagage, une fuite soudaine ?

Sa réponse tenta à me faire pencher du côté de la fuite expresse. Je confirmais d’un léger signe de tête ses paroles sur le côté isolé du Refuge.

« C’est l’endroit dans lequel le SHIELD m’a emmené après mon réveil, histoire de m’acclimater à mon nouvel environnement. » Je lui montrais d’un signe du menton l’impact de mon poing contre le mur, témoignage d’un moment de nostalgie. « Il doit y avoir quelques vêtements propres dans une armoire, quelqu’un a séjourné ici avant, mais elle a sûrement dû partir dans la précipitation. »

Après un instant de silence, je préférais poser la question qui agitait mon esprit.

« Tu as subi une attaque des autorités ? »

©D0oul

   
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 Je fis quelques pas dans la maison, m’imprégnant de l’environnement, fermant les yeux quelques instants avant de les ouvrir. Je pouvais enfin me poser sans me soucier d’être poursuivie. Ces précédentes heures avaient été quelque peu mouvementées, je devais bien l’avouer. J’étais contente de retrouver Steve Rogers, car, en sa présence, je me sentais en sécurité. C’était bizarre, d’ailleurs, car avec mes dons, j’étais censée pouvoir me protéger de toutes personnes… Mais je pouvais également être ma propre ennemie si ces derniers prenaient le contrôle sur moi. La fatigue, le stress, les sentiments… Tout ceci pouvait influencer sûr la maîtrise de mes pouvoirs et j’avais peur de donner raison aux partisans de cette loi. Je tournai les talons en direction de Captain America lorsque ce dernier prit la parole en m’expliquant que le SHIELD l’avait emmené ici après son réveil. Je tournai la tête en direction de l’endroit qu’il pointait en esquissant un petit sourire en voyant la marque de son poing. Il avait certainement vécu des instants difficiles… Je pouvais le comprendre. Se réveiller à une époque que l’on ne connaissait pas… Perdre tous ses repères… Il me disait qu’il y avait des vêtements propres de disponibles dans une armoire. Je lui fis un petit signe de tête pour le remercier en faisant quelques pas dans la cabane avant de m’arrêter, suite à sa question.

« Je suis dangereuse… Je le sais. A qui pourrais-je en vouloir d’avoir peur de… ce que je peux faire ? » dis-je en tournant doucement les talons en direction de Steve, posant mes yeux sur lui. J’étais dangereuse. Je pouvais tuer avec mes pouvoirs, je pouvais détruire avec mes pouvoirs… Mais je pouvais aussi être capable de bonnes choses. Je pouvais donc comprendre que je puisse faire peur aux autorités et que je sois, peut-être, une personne prioritaire concernant le fichage. Je fis quelques pas en me rapprochant du Captain America avant de balayer un peu l’endroit d’un simple regard.

« Tu as dit que le SHIELD t’avait emmené ici ? Est-ce un endroit sûr ? » Je m’inquiétais à ce sujet, car le SHIELD était une agence Gouvernementale, à l’époque. Même si l’agence était moins puissante qu’auparavant, elle avait de la ressource et travaillait certainement encore avec le Gouvernement. Alors, cet endroit, n’était-il pas dangereux ? Après, j’imagine qu’il y avait des tas d’endroits où nous pourrions nous cacher et que le SHIELD ne penserait pas forcément à cet endroit bien précis.


   

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Wanda Maximoff x Steven Rogers

Wanda observait silencieusement l’intérieur du Refuge. J’avais fait de même lors de ma première arrivée, avant de décorer quelques jours plus tard cet endroit en frappant avec force contre le mur. Fury m’avait dit que le bâtiment avait été construit pour résister à tout type d’attaque, et même à Hulk. Je me demandais bien comment un énorme monstre vert pouvait rester à l’intérieur, mais bon, les paroles de Fury n’ont parfois pas de sens. C’était sûrement une manière de me rassurer concernant la bonne fonctionnalité du Refuge, que je serais en sécurité. Il faut dire que tout autour, il n’y avait que du bois. Une immense forêt qui permettait de faire de longue balade, avec un peu plus loin un petit lac. Clairement un lieu fait pour éviter le stress quotidien de la ville ou des obligations du SHIELD. Puis j’y avais réussi mon acclimatation à ma nouvelle époque, preuves de la réussite de ce bâtiment équipé. C’est le meilleur endroit, pour le moment, pour éviter les autorités qui nous poursuivent, jusqu’à ce que l’on trouve une nouvelle base, plus fonctionnelle.

J’écoutais les paroles de la jeune Avenger sur ses pouvoirs, sur la peur des citoyens à son égard. Je ne me souvenais pas avoir eu une conversation sur ce sujet avec elle, mais l’occasion était toute trouvée afin de la rassurer.

« Tu n’es pas dangereuse Wanda. Les gens ont peur de ce qu’ils ne comprennent pas. Tes pouvoirs te permettent de faire de grande chose, et tu les maîtrises de mieux en mieux. Il faut juste que tu apprennes à mieux canaliser tes émotions, à ne pas te laisser submerger par elles. »

Un conseil comme un autre pour la jeune sokovienne. Les hectares qui entouraient la petite cabane en bois allaient lui permettre de pouvoir faire le vide sur toute cette situation. Puis si d’autres membres des Avengers venaient à débarquer ici, ils pourraient également l’aider. De voir son pays disparaître dans un nuage de pierre, son frère mourir au combat ne l’avait clairement pas aidé à y voir un peu plus clair dans ses émotions, et depuis son entrée dans l’équipe, je m’étais fait un devoir de l’aider à surmonter tout ça en la prenant sous mon aile. La jeune Maximoff m’interrogea ensuite sur mon historique avec cette cabane.

« C’est un endroit sûr, totalement coupé du monde. Un vieil ami s’est assuré de la sécurité tout autour du périmètre de la cabane. Seuls ceux que j’ai contactés pourront venir ici avec les coordonnées précises. Mais je ne te cache pas que tôt ou tard, nous devrons partir d’ici. On ne peut pas se permettre de rester au même endroit trop longtemps. Je vais essayer de nous trouver un abris plus fonctionnel. »

Je préférais être franc et honnête dès le départ plutôt que de lui cacher quoi que ce soit. Elle faisait partie des rares personnes en qui je pouvais avoir confiance désormais.

« Comment te sens-tu ? Par rapport à tout ça ? »

©D0oul

   
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 Je me sentais dangereuse. Je pouvais comprendre que la peur submerge les gens à la manifestation de mes pouvoirs. Je ne pouvais blâmer personne à ce sujet. Mes yeux se relevèrent en direction de Steve alors que ce dernier me disait que je n’étais pas dangereuse, que j’apprenais à maîtriser mes dons, mais que j’avais encore des efforts à faire concernant mes émotions. Je lui fis un petit sourire en le regardant. C’est vrai que j’avais fait un bon nombre d’efforts durant le temps passé chez les Avengers mais je voulais encore m’améliorer, tout faire pour que mes pouvoirs ne blessent pas les personnes que je souhaitais protéger. Mais il était certain qu’ils pouvaient être un atout indiscutable, surtout dans la situation dans laquelle nous nous trouvions pour le moment. Je lui fis un petit sourire afin de lui faire comprendre que j’avais reçu le message. Et puis, je lui avais demandé si nous étions en sécurité ici car cela appartenait au SHIELD. Il disait que cet endroit n’était que temporaire. Mes yeux se posèrent à nouveau sur la pièce principale.

« Ne t’en fais pas. J’ai l’habitude de ne pas rester au même endroit. »

C’était un fait. Ma vie n’avait été que mouvement depuis ma naissance… J’avais bougé sans compter les kilomètres… A la mort de mes parents adoptifs, mon frère et moi avions fait de nombreux kilomètres, seuls et désemparés avant de faire la rencontre d’HYDRA et d’accepter de participer à leurs expérimentations. Je relevai doucement les yeux en direction de Captain America lorsqu’il me demanda comment je me sentais par rapport à tout ça. Je détournai le regard quelques instants.

« Je n’aime pas ce qu’il se passe… » Je reposai mes yeux sur Rogers. « Mais, je ne veux pas que le gouvernement américain s’approprie nos identités, s’approprie nos vies… » C’était clair pour moi. Je tenais à ma liberté. J’avais connu de choses dans ma vie pour m’accrocher à cet espoir de liberté… J’avais confié une fois ma vie à une organisation et ça ne s’était pas vraiment bien passé puisqu’HYDRA s’était servi de nous plus qu’autre chose. Nos vies ne comptaient pas beaucoup à leurs yeux. Je ne savais pas si c’était la même chose avec le gouvernement, mais, franchement, je préférais ne pas tenter le diable. Je ne voulais plus être liée à ce genre de choses, car ça me valait plus de problèmes que de bien. Et puis, j’avais goûté à la liberté, à une vie meilleure au sein des Avengers et ce, grâce à Captain America qui avait cru en moi. C’était la moindre des choses que je lui donne mon soutien le plus complet. « Quoi qu’il arrive, c’est toi que je suivrai, sache le. Je suis prête à me battre s’il le faut. Et il le faudra, j’en suis certaine. » J’avais entendu que Captain s’était déjà battu contre Iron Man, signe que le combat avait déjà commencé. J’étais prête à entrer dans le jeu et à m’imposer. 



   

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Wanda Maximoff x Steven Rogers

Même si de savoir qu’elle pouvait changer de lieu me rassurait, d’entendre de sa bouche qu’elle avait l’habitude changer d’endroit me faisait quelque peu de la peine. En quelques semaines, elle avait tout perdu. Son pays, son frère, son habitat…toute sa vie n’était réglée que par les conflits dont elle est une victime collatérale. Avenger ou non, elle n’en restait pas moins une humaine avant tout, avec donc des sentiments à l’égard de ce qui se passait. Je n’avais pas voulu tout ça, cette division entre les Avengers, certains de ses membres devant désormais œuvrer dans la clandestinité pour pouvoir continuer à vivre librement. J’avais maintenant la survie de plusieurs coéquipiers entre mes mains, les vies de Sam, Wanda et sûrement d’autres qui allaient se tourner vers moi. Ils disaient de moi que j’étais le symbole de l’opposition à cette loi. Je l’étais bien malgré moi, mais le mal étant fait, il fallait que j’assume désormais.

Pourtant, je n’arrivais pas à me convaincre qu’il allait falloir composer contre nos propres coéquipiers, nos propres amis. Le combat contre Tony dans l’ancien QG scellait définitivement la scission d’un collectif qui s’était crée pour combattre à l’origine Loki et les Chitauris. Je me rappelais des paroles de Pierce disant que pour créer un meilleur monde, il fallait détruire l’ancien. L’adage fonctionnait peut-être avec les Avengers, à savoir mettre un terme une bonne fois pour toute pour en bâtir une nouvelle. Une qui n’entrerait pas avec les contradictions d’un gouvernement pourri par une loi discriminatoire et oppressive pour les différentes communautés de personnes possédant des dons particuliers. Je ne pouvais approuver cela. Le comble de l’histoire, c’est que l’on me présentait comme un patriote défendant sans m’arrêter les couleurs de mon pays pendant la Seconde Guerre Mondiale. L’ironie dans tout ça étant que maintenant, je devenais plus ou moins l’ennemi public numéro Un.

Après avoir baissé légèrement la tête, je la redressais en écoutant les paroles de la jeune femme concernant la situation en cours. J’appréciais son soutien dans cette future guerre fratricide. Il n’était plus question maintenant de combattre les uns avec les autres, mais bien les uns contre les autres. Comme si des frères d’une même famille ne pouvaient plus s’entendre au point d’en venir aux mains. La meilleure solution était de quitter le domicile, mais rien ne garantissait que nos chemins n’allaient pas se croiser à nouveau. Sûrement pas dans la bonne humeur cependant. Tony avait été clair : la guerre est déclarée.

« Nous n’avons pas besoin d’en venir aux mains Wanda, mais comme tu le dis, cela viendra forcément à un moment ou un autre. Les divisions et les tensions sont trop fortes pour que le calme revienne normalement. Il faut juste espérer que les innocents ne payent pas cette fracture. »

Je ne comptais pas abandonner l’activité principale de l’équipe consistant à sauver des vies à travers le monde. Tant que je tenais encore sur mes deux jambes et que mon cœur battait, les Avengers, du moins ceux qui me suivaient, continueraient d’exister malgré la loi en cours.

« Et que l’un de nous ne meurt pas dans ce conflit. »

J’étais fataliste, mais aucun de nous n’avait à y donner sa vie pour défendre les intérêts que l’on défendait. On pouvait se battre, oui, mais pas jusqu’à la mort.

©D0oul

   
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 La guerre était visiblement sur le point d’éclater. Elle avait certainement déjà démarré et cela me brisait totalement le cœur. Comment des coéquipiers tels que Captain America et Iron Man pouvaient en venir là ? Dans l’histoire, il n’y avait pas de méchants, ni de gentils… On était tous un peu des deux, certainement. Ce n’était pas aussi facile que de se battre contre des créatures comme Ultron. Non, ce duel d’opinion nous donnait à réfléchir et notre moralité était mise à rude épreuve. Frapper jusqu’à blesser des personnes qui étaient, hier encore, mes alliés, me semblait difficile, mais nécessaire. Nécessaire parce que je suivais l’avis de Captain America concernant les accords passés. Je ne pouvais me résoudre à être fichée, à être privée de cette indépendance de pouvoir faire ce que je veux sans en rendre compte aux autorités. J’étais une mutante, certes, mais je n’étais pas un monstre pour autant. Du moins, j’essayais de ne pas l’être. J’essayais de pouvoir contrôler mes pouvoirs, de ne pas leur donner raison. Mes yeux étaient posés sur Steve, je l’écoutais parler. Il avait raison… La situation était trop avancée pour un retour en arrière possible, malheureusement. Et comme il le disait, il fallait prier pour qu’aucun innocent ne paye nos démêlés.

Je baissai doucement les yeux en croisant les bras, m’adossant à un mur avant de relever les yeux vers Steve. Oui, il fallait espérer que personne ne meurt dans ce conflit. Ce n’était pas le but… Encore une fois, ces personnes avaient été nos alliés. Je pensais à la Vision, par exemple… Il m’avait sauvé la vie et je savais qu’il allait soutenir Stark et que j’allais certainement devoir me confronter à lui. « J’espère également. » Je fermai quelques instants les yeux en repensant à tout ça, à la situation dans laquelle nous vivions. Je ne sais pas comment je me sentirais si j’étais la vie à un de nos opposants. Après, j’imagine qu’ils devaient se poser également les mêmes questions que nous. Je me redressai afin de m’approcher un peu de Captain. « J’espère que nous n’en arriverons pas à ces extrémités. » Je soupirai quelques instants, chassant ces mauvaises pensées de ma tête. Je ne préférais pas trop y penser. Seul l’avenir allait nous le dire.

« Est-ce que tu as des nouvelles des autres ? » Sous-entendu, je parlais bien évidemment des personnes qui soutenaient la cause de Captain America. Je n’étais certainement pas la seule et je savais que Captain était proche de certaines personnes comme Sam Wilson. J’espérais que ces personnes allaient bien. J’espérais que tout ceci ne les emmène pas sur des chemins tumultueux. J’espérais sincèrement qu’ils aillent bien et qu’on obtienne de leurs nouvelles très vites. Certains n’étaient pas recherchés, car leurs identités n’étaient pas connues ou encore évanouies dans la nature. Le Gouvernement n’avait pas la capacité de tous nous rechercher non plus.
 


   

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Des années à combattre ensembles pour au final entériner la scission de l’équipe dans un combat aussi dur physiquement que psychologiquement. Car oui, de devoir me battre contre Tony me faisait de la peine. Je n’aime pas où nous mène cette loi. Tout avait commencé par la discussion dans la salle de réunion des Avengers, où chacun avait donné son opinion à ce sujet. Même si des tensions étaient apparues entre nous, l’échange n’avait pas abouti à une quelconque bagarre, aucune altercation physique. Et pourtant, la première confrontation physique se déroulait plus tard, en plein milieu d'un bâtiment rempli d’agents et autres militaires chargés de sécuriser l’endroit. Et l’intervention de Bucky, bien que voulue de ma part, n’avait fait qu’envenimer les choses. Je me souvenais encore du terme utilisé par Tony pour désigner mon meilleur ami : assassin. Un mot aussi puissant que dangereux, me laissant en plein doute depuis son utilisation. Et je ne voulais pas en parler à Bucky, pas pour l’instant.

J’ignorais ce qui c’était passé entre les deux hommes, mais quelque chose clochait forcément qu’il dise ça. Cependant, je devais penser à autre chose. Et notamment celle de trouver une base plus fonctionnelle pour ceux qui tournaient le dos au gouvernement. J’espérais pouvoir rencontrer Coulson prochainement, mais nous étions trop bloqués pour pouvoir nous voir aussi facilement. Nous trouverions bien un moyen de pouvoir discuter sans avoir à prendre compte. Wanda prenait aussi conscience du fait que dans la future confrontation à venir entre les deux camps dissociés des Avengers, il ne fallait pas qu’on mort soit à déplorer. Je soupirais légèrement, allant m’asseoir sur la chaise près de la table où j’avais posé quelques papiers, la plupart inutilisés parce que je n’arrivais pas à dessiner. Oui, dessiner m’aidait à penser à autre chose, mais force est de croire que cette ‘’guerre civile’’ entre les Avengers me préoccupait bien trop l’esprit. Je levais la tête en direction de la jeune Maximoff après sa question.

« Sam va bien. Il ne devrait pas tarder à nous rejoindre. Notre ‘’escapade’’ à Staten Island l’a aussi mis dans la ligne de mire du gouvernement. J’ai envoyé des messages à ceux qui avaient l’air contre cette loi pendant la réunion, mais aussi à Scott. »

Je baissais la tête, conscient que le plus difficile allait être à venir. Avec mes choix, j’avais entraîné quelques-uns de mes coéquipiers dans une aventure plus que périlleuse. De combattre ses propres amis ne devait être permis à personne. Tony allait être impitoyable envers nous, il ne nous ferait aucun cadeau. Je lui avais clairement montré pendant notre combat que je n’allais pas lui laisser la moindre opportunité de nous arrêter. Une explication qui ne tenait plus avec des mots, mais avec des coups. L’avenir étant plus qu’incertain, je devais m’efforcer de tenir mes promesses, de protéger tous ceux qui m’étaient chers, mais aussi mes coéquipiers, mes futurs alliés…bref, toutes les personnes me demandant de les aider. Je redressais ma tête pour poser mes yeux sur la jeune femme adossée contre le mur.

« Je ne souhaitais pas tout ça… » dis-je instinctivement. « Tu t’es déjà demandé comment aurait été ta vie si il n’y avait rien eu ? Pas de pouvoirs, pas d’Avengers… »

J’avais bien du mal à l’imaginer de mon côté, préférant me dire que ma vie aurait certainement été meilleure si je n’avais pas dormi autant, si j’avais réussi à sortir de l’avion avant d’être prisonnier de la glace.

©D0oul

   
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 Entendre que Sam allait me fit chaud au cœur. J’appréciais beaucoup Falcon même si je n’avais pas eu l’occasion de le voir beaucoup, m’entraînant surtout avec Captain America, chez les Avengers. J’avais beaucoup appris à ses côtés et j’en étais heureuse. Je me sentais bien meilleure qu’à mon arrivée, maîtrisant davantage mes pouvoirs même si ce n’était pas encore parfait, qu’un problème pouvait vite arriver si une émotion était trop grande. J’avais toujours peur de blesser les personnes qui m’étaient chères. J’écoutais Steve parler de son escapade et du message qu’il avait envoyé aux autres membres de l’équipe. J’espérais sincèrement qu’ils aillent bien, que rien ne leur était arrivé. Je ne pourrais pas supporter qu’un de nos alliés se fasse capturer bêtement. Ce conflit qui se préparait nous divisait, mais nous devions rester unis, autour de Captain America car il représentait ce pour quoi nous nous battions. Il était l’homme de la situation et c’est pourquoi je le suivais lui et pas quelqu’un d’autre. J’avais une entière confiance envers notre leadeur. Je fermai les yeux quelques instants, pensive. Je n’aurais jamais pensé que nous pouvions arriver à de telles extrémités. C’était triste, mais c’était comme cela et il fallait faire avec, malheureusement. Je relevai les yeux en direction de Captain suite à sa question qui me fit sourire légèrement.

« Bien sûr que si. Ma vie aurait été certainement très différente. Moins solitaire et moins de malheur autour de moi. Mais mes pouvoirs sont bien réels et je dois apprendre à vivre avec, c’est comme cela. Mais grâce à ton aide et à celles des autres, j’ai appris à les maîtriser davantage et j’en suis heureuse. »

Mes yeux étaient désormais posés sur Steve alors que je m’approchais avant de m’asseoir sur le plan de travail, près du lavabo, regardant Steve qui se trouvait sur une chaise. Bien entendu que j’avais souvent pensé à ce qu’aurait été ma vie sans mes pouvoirs… Elle aurait été plus simple, moins mouvementée… Mais je n’aurais peut-être pas rencontré ces personnes qui étaient désormais ma nouvelle famille.

« J’imagine que c’est également ton cas. »

Ça ne pouvait qu’être le cas. Steve n’aurait même pas connu cette période, mais il aurait vécu la sienne, à fond. Après tout, je ne pouvais même pas imaginer ce qu’était de se réveiller dans une époque où l’on ne comprenait rien, où l’on n’avait aucun point de repère. Cela devait être vraiment très déstabilisant, déroutant, perturbant… Enfin, tout ce que l’on voulait. Je n’osais même pas imaginer être à sa place… Mais Rogers semblait avoir un mental d’acier et c’est ce qui lui avait certainement aidé à surmonter tout ceci. Je reposai mes pieds aux sols, m’approchant de l’empreinte laissée par Steve, posant ma main dessus, légèrement souriante.  



   

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La nouvelle version des Avengers ressemblait bien plus à une famille qu’à la précédente équipe. Bien sûr que des différences pouvaient être faites entre les deux. La première version avait été fondée sur le tas, les différents protagonistes se réunissant après la mort de Coulson pour combattre Loki et les Chitauris. Par la suite, nous avions chacun prit des chemins différents, nous retrouvant que pour détruire les bases de HYDRA puis affronter Ultron. Excepté Natasha, je n’avais jamais vraiment développé de relation avec les autres. Nous étions plus des collègues que des amis au final, ignorant ce qu’il en était pour les autres. Concernant la nouvelle mouture, c’était différent. Peut-être parce que dans cette équipe se trouvaient des personnes comme Sam, Wanda ou encore Natasha. Bien que pour cette dernière, sa décision de suivre l’avis de Tony me dépassait totalement. Nous ne sommes d’ailleurs plus parlés depuis cette fameuse réunion qui avait scellé le sort du groupe. Un jour, peut-être, nous nous recroiserions. Mais je n’y croyais guère, espérant seulement que ces retrouvailles n’allaient pas se faire sur le champ de combat.

J’écoutais la réponse de Wanda après lui avoir demandé à quoi aurait ressemblé sa vie si jamais elle n’avait jamais obtenu ses pouvoirs. Ses mots m’arrachaient un mince sourire sur mes lèvres, prenant un peu plus conscience que sa vie aurait été vraiment différente sans nous. Lorsqu’elle me retourna ma question, ma réponse mit un peu plus de temps à venir. Bien sûr que ma vie aurait été différente, mais à l’époque, l’arrivée de la guerre en Europe et l’entrée des Etats-Unis dans ce conflit avait considérablement modifié mes plans d’avenir. Je me voyais dessinateur à pleins temps, à réaliser des croquis dans un journal pour illustrer l’actualité locale ou bien dessiner des bandes-dessinées.

« A vrai dire, pas vraiment. La Guerre a totalement chamboulé la vie des gens à mon époque. Tous les hommes voulaient partir sur le front pour combattre. J’en faisais parti, et en mon fort intérieur, peu importe les refus, j’étais persuadé que tôt ou tard, j’aurai ma chance. »

Je regardais Wanda s’approcher de la marque que j’avais laissé dans le mur du Refuge, témoignage d’une époque que je n’arrivais pas à appréhender peu après mon réveil au 21e siècle. Je soupirais légèrement.

« La logique voudrait que je sois mort dans le crash de l’avion de Crane-Rouge. Quand je vois à quel point les choses m’échappent aujourd’hui, que le pays que j’ai juré de défendre se retourne contre moi… » Je marquais une pause, grimaçant un peu sur les dernières paroles que j’allais sortir, mais dont j’en pensais les mots un peu plus chaque jours. « Je me dis que mourir aurait été une meilleure option. »

©D0oul

   
   Steven Rogers & Wanda Maximoff
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 La Guerre… Voilà ce qu’avait connu Steve Rogers, à l’époque… Il vivait dans une époque de Guerre. Je pouvais difficilement me mettre à sa place, à vrai dire… Je connaissais la Seconde Guerre Mondiale que par les récits que j’avais pu lire… Que par les informations qui circulaient mais je savais que cela avait été horrible… Je n’osais même pas imaginer ce qu’était de vivre à une époque comme celle-ci. Mais Steve était là pour en témoigner. Même avant de devenir ce qu’il était, il avait voulu s’engager… Oui, j’avais lu son histoire, car c’était une histoire qui me fascinait. Je m’étais approchée de l’impact laissé par le poing de Steve avant de me tourner vers lui et de l’écouter parler. Ses paroles étaient dures… Jusqu’à ce qu’il dise qu’il aurait peut-être dû mourir dans le crash de cet avion, au lieu d’être découvert congelé et en vie. Je venais de tourner les talons en posant mes yeux sur lui.

« Tu ne peux pas dire ça. » Je m’approchai doucement de Steve en le regardant dans les yeux. « Tu as des personnes qui tiennent à toi et qui te suivent. Ces personnes pensent que tu as raison et feraient tout pour toi. Tu es Captain America… Même si le Gouvernement ne semble pas d’accord avec ce que tu penses, cela ne veut pas dire que personne ne t’admire. »

Je pensais chaque mot que je venais de prononcer à Steve. Je ne le connaissais que depuis quelque temps, je ne pouvais pas dire que j’étais une de ses grandes amies, au même titre que Sam Wilson avec qui il partageait beaucoup de points communs. Mais il fallait bien avouer que j’admirais cet homme et tout ce qu’il représentait.

« Tu es le genre d’homme qui donne sa chance aux autres. J’en suis la preuve vivante. » Dis-je en faisant un léger sourire. J’étais la preuve que Steve savait donner sa chance aux autres. Malgré ce que j’avais fait… Malgré le fait que j’avais mis à genou les Avengers d’une manière on ne peut plus cruelle, il avait accepté que je fasse partie de l’équipe, effaçant le passé pour se tourner vers l’avenir. Steve était un homme bon. Alors oui, ses idéaux pouvaient ne pas plaire à certaines personnes comme Tony Stark. Mais au fond, j’étais persuadée que Rogers avait raison. Les Avengers s’en étaient toujours sortis sans le Gouvernement… Ils n’avaient pas besoin de les voir mettre leur nez dans les affaires de l’équipe.

Je m’adossais au mur, à quelques pas de Rogers en gardant mes yeux posés sur lui. Je n’étais certainement pas aussi douée que lui dans ce genre de situation, n’ayant pas l’âme d’une leadeuse pour remonter le moral des troupes, mais je faisais de mon mieux. « Nous sommes beaucoup à croire en toi et à te soutenir, quoi qu’il arrive. Sache-le. » J’étais prête à me battre corps et âme pour faire valoir les idéaux de Captain America. Je ne comptais pas me laisser faire par le Gouvernement et leurs idées folles de marquer les mutants et ainsi de porter atteinte à la vie privée de ces personnes.
 


   

BY .SOULMATES

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Wanda Maximoff x Steven Rogers

Peut-être que je me faisais du mouron pour rien, mais j’avais du mal en ce moment. La scission des Avengers, la course-poursuite à Staten Island…le fait de ne pas avoir pu parler à Sharon avant de fuir. Bien des choses que j’avais du mal à gérer ces derniers temps. Les divergences d’opinion avaient même parasités la relation que j’entretenais avec la jeune femme. J’étais parti sans regarder derrière moi, sans me demander si des personnes proches de moi réclamaient ma présence. Je savais que certains pouvaient très bien se débrouiller, mais je me sentais responsable envers eux. Ma prise de décision pendant la réunion du groupe avait entraîné la fracture inévitable, certains choisissant de rejoindre l’avis de Tony, et d’autres le mien. Je devais donc assurer une habitation, une protection envers ceux qui se retrouvaient chassés de leur domicile à cause d’un choix, d’une décision qui les privait de toute liberté. Que ce soit d’un côté ou de l’autre de la loi, la liberté était bafouée, la constitution piétinée.

J’écoutais les paroles de Wanda, croisant son regard pendant qu’elle me parlait. J’étais conscient que des gens pouvaient me suivre dans mes choix, mais je ne voulais pas qu’ils souffrent des dommages collatérales que tout cela engendrait. Même si l’avenir m’avait montré que je m’étais trompé, de voir Bucky chuter du train me laissait penser que même si je ne pouvais pas protéger mes proches, alors qui pouvais-je sauver par la suite ? Je quittais un instant le visage de Wanda pour tourner les yeux en direction de la porte d’entrée. Je devais reprendre du poil de la bête, arrêter de me miner le moral pour cette loi. Je devais la combattre comme j’avais toujours combattu les obstacles qui s’étaient dressés devant moi. Crane-Rouge, les Chitauris, HYDRA, Ultron…cette fois, c’était mes propres coéquipiers que j’avais en face de moi. Le combat contre Tony était sûrement qu’un avant-goût de ce qui allait suivre.

« Tout ce en quoi je croyais c’est effondré avec la promotion de cette loi. Ce pays que j’aimais tant, pour lequel j’ai tout sacrifié…à croire que les états de services ne comptent plus maintenant. » dis-je d’un air presque blasé. Je reportais mon regard sur la jeune Maximoff. « Je n’ai jamais cherché l’admiration de qui que ce soit. Si je peux aider, je le fais. Il n’y a aucune contrepartie à recevoir en retour, si ce n’est celle de pouvoir continuer à intervenir librement. »

Ce n’est qu’utopie désormais. Le rêve américain n’est qu’une vaste plaisanterie maintenant. J’adressais un sourire en coin à la jeune femme lorsqu’elle me dit qu’elle était la preuve que je donnais la chance aux autres de faire leurs preuves. Pietro et elles avaient été manipulés successivement par Strucker puis Ultron dans le but de nous combattre. Peu importe les remarques de Stark et Banner, je les avais intégré à l’effectif pour repousser le robot et ses répliques. Wanda est digne de confiance, aucun doute à ce sujet.

« Tu as mérité cette chance. Et puis tu me prouves jours après jours que j’ai eu raison de le faire. »

Je ne pouvais que le complimenter sur ce point, tant Wanda avait prouvé qu’elle méritait d’intégrer les Avengers après le conflit contre Ultron. Ses progrès concernant sa maîtrise de ses dons ou encore de sa faculté à pouvoir gérer ses émotions me surprenaient de plus en plus. Il est juste dommage qu’avec le Registration Act, tout ceci soit interrompu. J’espérais que dans la future base, il y aurait de quoi pouvoir se défouler sans attirer les soupçons sur notre localisation. Quand elle me dit que beaucoup de personnes croyaient en moi, c’était justement ce qui me faisait peur. Auparavant, je n’avais pas peur de les emmener avec moi au combat pour défendre la liberté, mais cette fois, c’est différent. On parle de combattre nos propres amis, notre propre pays. Je ne veux pas faire n’importe quoi.

« J’apprécie ce soutien, sincèrement. Je ne veux juste pas vous emmener n’importe où. Je ne veux pas que vous me suiviez n’importe où. »

C’était ma plus grande peur, que tout cela n’arrange pas les affaires, et que mes coéquipiers subissent les choix que je faisais.

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 Cette loi avait divisé. Elle faisait également douter… Steve était le premier touché, d’ailleurs… Le pays qu’il chérissait semblait se retourner contre lui avec une approche qu’il ne connaissait pas… Une approche malfaisante qu’il aurait certainement voulu éviter. Je pouvais le comprendre. Il avait passé sa vie à combattre pour les États-Unis, lors de la Seconde Guerre Mondiale et encore maintenant avec les menaces que les Avengers avaient pu repousser. Mais dans un sens, je pouvais comprendre la peur qui submergeait le cœur des Américains envers nous… Moi-même, j’avais parfois peur de ce que je pouvais faire… La Sokovie, Ultron, j’avais toujours cette appréhension que c’était de notre faute, Pietro et moi. Nous avons soutenu Ultron et c’est certainement ce qui a permis d’accroitre sa puissance jusqu’à ce combat en Sokovie et la destruction de cet endroit qui était le mien. Mais grâce aux Avengers, on avait pu repousser cette menace et sauver la Terre. Au fond, nous faisions tout de même de bonnes choses. Mais le Gouvernement ne semblait plus croire en nous, semblait vouloir prôner la peur des individus envers nous et Tony Stark en faisant partie. Peut-être était-il hanté parce qu’il avait créé Ultron ? Je n’en savais rien.

Je fis un léger sourire à Steve lorsque ce dernier disait avoir fait un bon choix en m’intégrant aux Avengers. Après tout, il aurait pu refuser… Et j’aurais pu comprendre. J’avais fait mal aux Avengers, en Afrique et le docteur Banner ne semblait pas vouloir me pardonner ce que j’avais fait, obligeant Iron Man à l’affronter. A la base, c’était mon plan, mais je ne savais pas, à l’époque, que la manipulatrice que j’étais était, en réalité, manipulée par Ultron lui-même. J’avais dû avoir une vision pour me rendre compte qu’il nous mentait, à moi et à mon frère. Heureusement, Steve avait été là pour nous tendre la main afin que nous aidions les Avengers. Il m’avait soutenue depuis le début alors pourquoi, ne ferais-je pas de même ? Il semblait apprécier ce soutien d'ailleurs, mais je le trouvais normal. Il semblait simplement inquiet de nous emmener vers notre perte, il ne voulait pas qu’on le suive n’importe où. Je fis un léger sourire.

« Les personnes qui te suivent le font de leurs pleins grés. Donc, il ne faut pas que tu penses à cela. Ils te suivent, car ils sont persuadés que tu as raison. Ils défendent eux aussi leurs convictions en te suivant. »

Ils ne suivaient pas Captain parce qu’ils étaient obligés de le faire, mais parce qu’ils croyaient en lui et c’était le plus important. Moi aussi, je croyais en Steve et au message qu’il véhiculait. J’étais certaine qu’il avait raison. La liberté était une valeur importante et Steve semblait le comprendre.

« Et sache que c’est pareil pour moi. » Oui, c’était le cas. Je le suivais parce que j’avais une totale confiance en lui et que je ne pouvais pas me résoudre à être contrôlée. Encore moins par Tony Stark. Même si je savais qu’il n’était pas réellement responsable de la mort de mes parents adoptifs, il restait quelqu’un que je ne pouvais pas apprécier.
 

 


   

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Justement, c’était parce qu’ils me suivaient que j’avais peur pour eux. Peur de ne pas arriver à les défendre contre ce qui arrivait, peur de voir l’un d’entre eux tomber sous les coups de l’ennemi, ne parvenant pas à se relever. Nous allions nous battre contre des individus avec lesquels nous n’avions pas forcément envie de le faire. Cette guerre a définitivement scindé ce groupe en deux. Pourtant, je croyais qu’après Ultron, les liens avaient été resserrés, que chacun apprendrait de ses erreurs pour faire en sorte que le groupe ne subisse plus la crise de confiance qui s’était produite pendant ce conflit. Maintenant, nous étions englués dans une sorte de guerre civile en super-héros. Il fallait juste espérer qu’elle ne prenne pas des proportions dramatiques. Je n’avais pas envie une fois encore de voir une personne subir les dommages collatérales de mes actions, de mes paroles. Même si l’histoire m’avait montré que j’avais tort, je ne pouvais m’empêcher de repenser à ce moment où Bucky était tombé du train sans que je puisse faire plus.

Même si les paroles de Wanda se voulaient rassurantes, je tâchais d’essayer de ne pas montrer mon inquiétude. Il fallait penser à autre chose, essayer de trouver des points positifs…mais je n’y arrivais pas. Je me souvenais des paroles de Peggy qui me disaient que je dramatisais toujours les événements. Même si nous nous sommes connus que très peu de temps, elle me connaissait parfaitement. Mes obligations en tant qu’Avenger m’avaient empêché de la voir depuis la chute du SHIELD, mais je pensais encore et toujours à elle. La présence de Wanda me rappelait la vision que j’avais eue, celle où je n’étais pas resté congelé dans l’avion pendant 70 ans. Je me revoyais revenir auprès d’elle, tenir ma promesse d’aller danser avec elle. Elle m’aurait apprit à danser, et je lui aurais certainement marché sur les pieds à plusieurs reprises. Qui sait comment toute cette histoire aurait fini, mais jusqu’à preuves du contraire, il est impossible de remonter le temps.

« Pietro serait fier de toi. », dis-je à la jeune femme, sans savoir pourtant que le jeune homme était en vie. Il faut dire que cela avait été un dur moment. Il était le tout premier Avenger à perdre la vie au combat. Car oui, à partir du moment où j’avais décidé de faire venir les Maximoff avec moi pour empêcher Stark, je les considérais comme des Avengers. Ils avaient combattu à notre côté contre Ultron, empêchant ce dernier de tuer des milliards de personnes à travers la planète. Je me rappelais ce moment où je posais le corps sans vie du Bolide Argenté sur le sol froid et dur de l’appareil de transport nous ramenant à l’héliporteur. J’ignorais ce qu’était devenue le corps, mais je ne voulais pas en parler à Wanda.

« Lorsque je suis retourné au QG, je suis tombé sur Tony. Il m’a dit que j’avais déclenché une guerre. Tu penses vraiment que nous le sommes ? En guerre ? » demandais-je ensuite, affichant un regard interrogateur à l’attention de la jeune femme.

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 A l’énonciation de Pietro, mon cœur loupa un battement. À vrai dire, je n’avais pas parlé de ce sujet à Steve, ni à personne d’autre, en fait… Je préférais garder cela pour moi, car Steve avait d’autres soucis pour le moment et Pietro avait besoin de retrouver ses marques dans ce monde qu’il avait quitté après la Sokovie. J’avais été surprise, désemparée lorsque j’avais senti la présence de mon frère jumeau, à New York et que j’avais fini par le rencontrer. Il avait survécu à ses blessures. Je ne m’en rendais toujours pas compte, visiblement… Je ne voulais donc pas que Pietro soit mêlé à cela pour le moment. Il n’avait pas besoin d’un conflit dès son retour à la vie normale. Je savais qu’il devait s’inquiéter pour moi, mais j’étais capable de me défendre et je ne voulais pas le perdre à nouveau.

« Je l’espère. » Je n’avais pas trouvé d’autres mots à dire à ce sujet et je savais que Pietro serait fier de moi s’il me voyait maintenant, s’il savait les progrès que j’avais réellement faits grâce aux Avengers. Steve était l’une des personnes qui m’avait le plus aidée, d’ailleurs ! Il m’avait entraînée à devenir plus forte, à analyser mon environnement, mais il me restait encore de nombreux progrès à faire… Mes pouvoirs étaient dangereux et je me bridais volontairement de peur de perdre pied et de causer des dommages que j’allais regretter toute ma vie ! Je ne voulais pas que des innocents soient blessés parce que j’avais commis une petite erreur… Mais c’était le fardeau avec lequel je devais vivre. Je me sentais bien plus dangereuse que puissante.

Mes yeux restèrent posés sur Steve lorsqu’il me parlait de sa rencontre avec Iron Man et du fait que ce dernier avait dit que Steve avait déclenché une guerre. « Seul l’avenir pourra nous le dire. Malheureusement, Stark est un homme qui ne lâchera pas. Il veut toujours tout arranger à sa manière. » Il y avait un peu de rancœur dans mes paroles, car même si je savais que Stark n’était pas directement responsable de la mort de mes parents adoptifs, il l’était tout de même un peu. Et puis, sa manière de faire et d’agir n’était pas une chose qui me plaisait beaucoup. C’était donc tout à fait normal que je me mette à suivre Rogers, d’autant plus qu’il défendait une cause juste, il défendait notre liberté à tous.

« J’ai toujours su, au fond de moi, un jour ou l’autre que je m’opposerais à Tony Stark. » Ceci avait été notre souhait avec Pietro, mais aujourd’hui, les causes de cette opposition étaient différentes d’autant plus que Tony Stark n’était pas la seule personne que l’on devait se méfier. Il s’agissait du Gouvernement lui-même.
 

 


   

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Wanda Maximoff x Steven Rogers

Il était trop tard pour ça, mais je su dès l’instant où j’évoquais la mémoire de Pietro que je n’aurais pas dû en parler. Faire mention du frère jumeau de Wanda fut une erreur. Je pouvais le sentir, je pouvais le voir rien qu’en observant le comportement de la jeune Maximoff. Sa seule phrase à ce sujet me faisait comprendre que de glisser son nom fut une mauvaise idée. J’essayais simplement de lui remonter le moral, de lui montrer que tous les progrès qu’elle avait entreprit depuis son adhésion chez les Avengers n’avaient pas été fait en vain. Je continue de penser jours après jours qu’elle salut avec honneur la mémoire de Pietro en endossant sa tenue de combat pour lutter contre le crime, ou plus récemment contre la loi soutenue par Tony. Je grimaçais légèrement en constatant le blanc qui s’installait après la réponse de Wanda. Je ne savais pas quoi dire de plus sur ce sujet, et finalement, ne rien dire était sûrement la meilleure chose à faire. Je pouvais le comprendre, étant passé par là quand je croyais Bucky mort.

La conversation bifurqua sur Iron Man et les mots qu’il m’avait prononcés lors de notre confrontation au QG des Avengers. Les termes que Wanda utilisa me rappelaient la discussion que nous avions eue à Séoul après que les Maximoff aient décidé de trahir Ultron pour nous rejoindre. Oui, Tony est du genre à toujours vouloir arranger la situation à sa manière, se fichant pas mal de l’avis des autres, provoquant ou frappant quand on est pas d’accord avec lui. Il fallait voir avec quel aplomb il avait défendu la création de la Vision, ou même d’Ultron dans un premier temps, et ensuite la création de la loi pour le contrôle des Avengers. Plus rien ne serait pareil, c’est une évidence. Lui comme moi, nous ne céderions pas une parcelle de terrain dans cette guerre fratricide. Il fallait espérer qu’elle ne dure pas dans le temps, et que les nôtres ne tombent pas au combat. Il était impératif de repousser aussi longtemps que possible un combat entre nos deux camps.

« Ultron, la Vision…et maintenant cette loi. Je ne peux qu’approuver ce que tu dis. Dommage qu’il ne se rende pas compte que toutes les décisions qu’il prend nous mènent droit dans le mur. New-York l’a vraiment changé. »

Il y avait clairement une différence entre le Tony d’avant New-York et celui d’après. S’il se plaisait à raconter à qui voulait l’entendre qu’il avait lancé l’ogive nucléaire dans le portail, cela avait changé sa vision des choses. Le fait qu’il nous ait caché la création de l’intelligence artificielle avait contribué à la scission du groupe. Quelque part, je le pense responsable de la destruction de l’équipe. Aucune réconciliation possible, pas après avoir été si loin dans nos paroles et dans nos gestes. Les Avengers tels que je les avais connus n’étaient plus. Et pourtant, une idée commençait à germer dans ma tête, mais j’y reviendrai sûrement plus tard, une fois que nous aurions une base plus solide, ainsi qu’une équipe stable et fixe. Je ne peux m’empêcher d’afficher un sourire en coin quand Wanda déclare qu’elle savait qu’un jour ou l’autre, elle s’en prendrait à Tony.

« Il s’est fait de nombreux ennemis depuis toutes ces années. Tu dois être la suivante d’une longue liste de personnes qui ont dit la même chose que toi. »

J’imaginais parfaitement cette liste, entre des dirigeants d’entreprises qu’il avait mit sur la paille, des ennemis qui ne pouvaient pas le voir en peinture ou tout simplement des personnes n’aimant pas Iron Man. La liste devait être longue.

©D0oul

   
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 Iron Man… On en revenait encore à lui. Toute ma vie n’avait été dédiée qu’à l’anéantir, le détruire… C’était le but que l’on s’était fixé avec Pietro avant de repenser notre jugement, combattant plutôt le mal que représentaient HYDRA et Ultron. Aujourd’hui, je n’avais plus de haine contre Stark mais il n’empêche que je ne pouvais pas l’apprécier pour ce qu’il avait fait et pour ce qu’il faisait encore aujourd’hui. Et ça, Steve semblait bien le comprendre, mais de toute façon, Captain America semblait également ne plus apprécier son ancien allié, puisqu’ils étaient désormais diamétralement opposés. Pour Steve, New York avait totalement changé le milliardaire, voulant à tout prix tout parier sur la sécurité au détriment d’autres valeurs. Je pouvais comprendre ce que Tony Stark avait traversé en passant ce portail, mais il n’était pas le centre du monde. Ce qui était triste, c’était qu’il n’était pas le seul à penser cela puisqu’à la base, c’était une volonté du Gouvernement de nous contrôler. Stark n’était qu’un moteur, une voix sur leurs idées. En tant que personnage public et héros, il pouvait bien évidemment très fortement médiatiser ceci.

D’ailleurs, Steve était conscient qu’il s’était fait beaucoup d’ennemis au cours de sa vie et j’en faisais probablement partie, désormais. Et puis, il devait certainement avoir peur de moi, pour ce que je pouvais faire. Moi-même, j’avais peur de ce que je pouvais faire, à vrai dire. Je regardais Steve, les bras croisés.

« Je ne connaissais pas cet homme avant de le rencontrer après Séoul, mais je ne l’apprécie pas. Pour ce qu’il a fait pour projette de faire. Dans un sens, je peux comprendre sa peur… Mais comment peut-il s’opposer à l’équipe ? » Demandais-je, quelque peu énervée alors que mes pupilles étaient devenues rouges quelques instants à l’énonciation de ma rencontre avec Stark, après Séoul, dans la Tour des Avengers, lors de la création de Vision. Je détournai le regard quelques instants en repensant à ces moments passés.

« Quoi qu’il en soit, ce sont des moments compliqués qui nous attendant… Mais je te soutiendrai jusqu’au bout. » Dis-je en reposant mes yeux sur Captain America. « Je pense que je vais aller me reposer un peu… Si ça ne te dérange pas. » Demandais-je à Steve Rogers. Je ne savais pas combien de temps nous allions rester ici, mais je préférais me reposer un peu, histoire d’être en forme pour ce qui allait nous attendre ! Je fis un petit sourire à Steve avant de me déplacer en m’approchant, posant ma main sur mon épaule. « Tu devrais te reposer aussi. Les journées qui vont suivre ne seront certainement pas reposantes. » Dis-je en souriant. 



   

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