Sujet: Look who's here| Felicia Ven 19 Aoû - 16:54
Look who's here
Felicia & Lux
Je n'en peux plus. Moi qui déteste dépendre des autres, ce plâtre me mène la vie dure. Aucun doute là-dessus : j’attends avec impatience le fameux jour où on me l’enlèvera. Je ne peux plus rien faire! Avec cette jambe, je suis inutile pour Icare. Cette organisation, c’est ma vie. Je maudis le conducteur (ou la conductrice) de ce foutu 4x4 qui nous a happé Aidan et moi. En plus, il s’est barré en nous laissant pour mort. Grâce à lui, je suis assignée au repos à la maison. Quelle blague! Je déteste ça. Je m’ennuie, j’ai besoin d’un peu d’action. Je ne demande pas la lune non plus, car trop d’action pourrait devenir dangereux. J’aime l’adrénaline, mais pas au point de risquer de me retrouver avec une puce dans la nuque et une liberté d’action irrévocablement inexistante. Je ne suis malheureusement pas dans un état optimal pour me battre ou simplement fuir. Je serais un sacré boulet! C’est donc dans cette optique que je n’insiste pas pour aller sur le terrain malgré mon désavantage. Le comble serait bien qu’un membre d’Icare se retrouve dans la merde seulement pour avoir eu la bienveillance de m’aider, non? Je plains mes voisins d’en bas, qui doivent entendre tous mes déplacements grâce au son caractéristique des béquilles sur le sol. Je me dirige tant bien que mal vers ma chambre dans l’intention de troquer ma chemise de nuit contre de vrais vêtements, mais je suis interrompu par une mélodie familière. Je soupire en entendant la sonnerie de mon téléphone portable au loin. Je rebrousse ainsi chemin pour prendre cet appel mais, étant donné ma vitesse de croisière, je le manque. «Saleté», murmurais-je à l’intention de mon plâtre avant de secouer la tête, me disant que je rappellerai ladite personne plus tard -en espérant que ce n’est pas un appel urgent d’Aidan. Vivement que tout revienne à la normale et que je retrouve ma place de bras droit au sein de mon groupe de voleurs préféré.
Irritée, je soupire de frustration en me traînant tant bien que mal vers ma chambre. Un an plus tard -non, je n'exagère pas- j'arrive enfin à remplacer ma chemise de nuit contre une jolie combishort pas trop difficile à enfiler. Le tissu rose pâle léger glisse sur ma peau. Ce vêtement me donnent l'impression de flotter sur un nuage. Je me remercie moi-même d'avoir d'aussi bons goûts vestimentaires avant de reprendre mes béquilles pour un voyage périlleux vers le sofa, histoire de continuer ma série télévisée favorite du moment: White Collar. Ouais, il fallait bien s'y attendre, la voleuse adore les histoires de fraude et de contrefaçons. D'ailleurs, j'idolâtre secrètement ces mecs qui réussissent à reproduire fidèlement les plus grandes œuvres de ce monde. D'ailleurs, je suis sacrément fière d'être là où j'en suis aujourd'hui. Voler les riches n'a rien de honteux et, au contraire, j'ai la nette impression de faire le bien. À peine mes fesses posées sur le coussin confortable de mon sofa que quelqu'un cogne à ma porte d'entrée. J'espère que ce ne sont pas mes voisins qui viennent se plaindre. En fait, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que ce doit être la personne qui m'a appelé un peu plus tôt. Je devrais aller répondre, car personne n'aime se déplacer pour rien.
J'arrive! Serrant la mâchoire, je m'aventure dans un nouveau périple vers la porte d'entrée. Arrivée, j’entrebâille la porte et découvre une très jolie brunette sur le pas de ma porte. Fronçant les sourcils, je me demande bien ce qu'elle veut. Peut-être est-elle là parce qu'elle a entendu parlé de l'accident? Ou pas. Salut Felicia. Je t'en prie, entre. J'accompagne mes paroles d'un doux sourire et je lui ouvre la porte pour qu'elle puisse se faufiler. Désolée pour le bazar, ajoutais-je, cette saleté me rend la vie dure. Je pointe mon plâtre du menton avant de faire une grimace. Je l'invite à me suivre vers la cuisine et je m'assoie en soupirant de soulagement. J'ai vraiment besoin de souffler là. Ça n'en a pas l'air comme ça, mais c'est un sacré bordel de marcher avec des béquilles. Je t'aurais bien servi un truc à boire, mais ça m'arrangerait si tu te servais toi-même en fait, lui dis-je avant de glousser en réaction aux circonstances. J'aimerais bien savoir pourquoi mon ex petite amie est ici, mais je crois que je lui ai demandé de venir... Pour une raison qui m'échappe encore. Ouais, un trou de mémoire, il ne manquait plus que ça. Je me creuse la cervelle, mais rien n'y fait. Que me vaut ce plaisir?, finis-je par lui demander.
AVENGEDINCHAINS
Felicia Hardy Indépendant - STAFF
Date d'inscription : 22/10/2015 Messages : 3833 Multicomptes : Poor & Gaby & Ptr Fl Dollars : 20324 Avatar : Felicity Jones Age : 29 ans Surnom : Fély Nom de code : La Chatte Noire - Black Cat Localisation : New York Pouvoir : Changement des probabilités vers le négatif - Agilité Accrue - Vitesse Accrue Métier : Détective Privée - Aventurière - Cambrioleuse Race : Mutant
Cela faisait un petit moment que je n'étais pas venue ici, vraiment longtemps, il faut dire que même si nous nous sommes quittées en très bon termes, voilà maintenant, plus d'une dizaine d'années, nous avons toujours l'une pour l'autre, le fameux statut de l'ex-petite amie. Cela n'a pas duré cependant, je me cherchais un peu suite à mes déboires et mon viol de la part de mon petit ami de l'époque. Et c'était tombé sur la sublime Lux, mais je ne le regrette pas vraiment. Elle est toujours aussi belle dix années après, et je pense que je suis aussi belle qu'à l'époque, si ce n'est plus avec un grain de maturité qui me va si bien. Bientôt la trentaine, ça va faire bizarre, c'est le début de la vieillesse. Mais avant de passer la voir pour prendre de ces nouvelles, je vais lui passer un coup de fil, mais elle ne répond pas comme ça lui arrive parfois. Peut être qu'elle est occupée, je ne saurais dire, mais ce n'est pas vraiment un problème. Je vais arrivée devant chez elle d'ici quelques minutes, je frapperais et si personne ne m'ouvre, je rebrousserais chemin pour venir à un autre moment, mais vu ce qu'il lui est arrivé, je pense que la pauvre ne doit pas être bien loin avec son pied dans le plâtre. Cela m'a fait rire d'ailleurs quand je l'ai appris, enfin sur le moment parce qu'on ne peut pas dire que ce soit quelques choses de drôle dans l'absolu. Un chauffard qui vous fonce dessus et tout et qui prends la fuite sans se soucier du lendemain, c'est quand même bien moche. Mais j'entends un petit "j'arrive" venir de derrière la porte, elle est bien là et elle met du temps à arriver. Elle doit avoir du mal à se déplacer avec ces béquilles, je suppose en tout cas. Elle ouvre la porte, surprise de me voir.
" Salut Lux. "
Je ne lui demande pas comment ça va parce que de toute évidence ce n'est pas la grande forme, sa jambe semble lourde, ces bras trop peu musclés pour porter son petit corps frêle. Je ne sais pas comment je ferais à sa place, mais il me semble que mes déplacements seraient plus simple et aisé mais je peux me tromper. Elle s'excuse pour le bazar mais visiblement avec son plâtre, le ménage n'est pas une priorité, mais je ne suis pas sûre qu'elle en soit capable quoiqu'il arrive. La remarque me fait sourire cependant. Nous nous dirigeons vers la cuisine où elle pose son derrière sur une chaise, elle est comme soulagée, elle n'aura plus à se déplacer avant de nombreuses minutes, en théorie. Je m'amuserais bien à la faire tomber de sa chaise mais ce serait quand même méchant. Elle me dit que si je voulais quelques choses, je pouvais me servir, avant qu'elle ne me demande la raison de ma visite.
" J'ai appris pour ton accident, ma pauvre, alors je venais aux nouvelles. Je passais dans le coin et vu que tu n'as pas répondu au téléphone, je me suis dit que je pouvais frapper à ta porte, que tu ne serais sans doute pas très loin. Mais je vois que tu as l'air de gérer. "
Enfin, pour cette dernière réplique c'était un peu ironique, je dois bien vous l'avouer, parce qu'il y avait quand même pas mal de bazar un peu partout, elle ne semblait même pas faire le strict minimum au niveau du ménage et tout. Je n'allais pas non plus oublier de lui donner un peu d'argent pour rembourser les pneus de sa voiture que j'avais ruinée près de l'Unisphère, il y a de cela quelques semaines maintenant. Elle ne devait pas savoir, alors ça sera drôle, surtout que pour le moment, elle ne pouvait pas conduire, c'es bête, n'est ce pas ?
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