Sujet: It makes me feel alone. [Ft Milo ^^] Jeu 15 Déc - 15:54
"Eliminating the competition is my providence, Senator"
[19:39] La Yashida Tower était un bâtiment impressionnant, surtout quand on vivait à Hell's Kitchen. Il appartenait à Hiro Yashida, officiellement riche industriel, officieusement un puissant Yakuza. La tour faisait plusieurs centaines d'étages et donnait une vue imprenable sur plusieurs kilomètres. Le quartier de Hell's Kitchen semblait vraiment miteux à côté de cette tour. Les gens se pressaient devant la tour depuis plusieurs minutes, une soirée était organisée par l'homme d'affaire et des centaines de personnes étaient attendues, notamment des politiciens comme le sénateur Wynes, Marcus Stone, Richard Kelly ou des célébrités comme des stars de la chanson. Les vigiles avaient du mal à gérer les choses, contenir à la fois les groupies et assurer la sécurité de toutes les personnes présentes. Un vieil avec une moustache essayait de rentrer en affirmant à qui voulait l'entendre qu'il était Stan Lee, mais visiblement personne ne le connaissait. Le taxi de Cortney et ses amies se gara à quelques mètres de là. Eli, Shoshana et Cortney possédaient chacune le sésame ultime pour entrer dans la tour et participer à la fête. Un employé de monsieur Yashida cherchait des "accompagnatrices" pour animer la soirée, Turk ayant eu vent de la chose, il s'était assuré que les filles soient engagées, en échange d'une commission. Les yeux de Eli et Shoshana brillaient en voyant les gens présents devant la tour.
[Shoshana] Je ne comprends toujours pas pourquoi tu ne portes pas de robe. - J'en porterai une à tes funérailles. Sourire. [Shoshana] Tu es une garce, c'est peut-être pour ça que je t'aime bien. Bon au moins tu ne ressembles pas à l'ado anorexique que l'on voit habituellement. [Eli] avant que Cortney ne puisse répondre. Les filles, c'est Kleio Valentien. Elle était surexcitée. [Shoshana] C'est qui ça? [Eli] L'actrice super connue. En rigolant à la question. - de films X. [Eli] C'est une actrice.... oh et la c'est Trish Walker du Trish Talk. Je veux un autographe. - On est ici pour le travail. On va être en retard. [Shoshana] On est en retard et tout ça parce que tu ne voulais plus venir.
Eli attrapa ses deux amies et bras dessus, bras dessous, elles se dirigèrent vers la Tour. Les gens continuaient d'affluer. Bex regardait autour d'elle, ne reconnaissant pas grand monde. Après présentation des pass, elles pénétrèrent dans la tour. La réception était au dernier étage et vu l'affluence devant les ascenseurs, elles patientèrent une vingtaine de minutes avant de pouvoir se caser dans un des cubes pour claustrophobe. Les conversations autour d'elles étaient d'un ennui "la dernière crème de jour à la mode" ou d'une laideur "les mutants devraient être euthanasier à la naissance" que cela en frôlait le ridicule à défaut de donner envie de vomir. Elle attrapa son oreillette et écouta un morceau pour penser à autre chose. Morceau en question: https://www.youtube.com/watch?v=ZeKaHBMKows En pénétrant dans le hall, elle fut étonnée de voir autant de mondes. Elle pensait assister à une petite soirée et il y avait des centaines de personnes, mangeant, rigolant et surtout faisant du bruit. Elle coupa la musique et rangea son oreillette. Elle ne fit pas trois pas qu'un homme l'attrapa par le bras pour la prendre en photo, c'était le photographe de la soirée et il prenait en photos toutes les jolies femmes et les célébrités de la soirée. Il en fit de même avec les amies de Cortney. Elle n'eut pas le temps de protester qu'il s'éclipsa en donnant un double instantanée à chacune d'entre elles.
Spoiler:
HRP: Pour que tu vois sa tenue de soirée.
Elle regarda la photo... elle n'aimait pas les photos. Eli trouvait dommage qu'elle ne soit pas en robe et qu'elle n'avait pas le sourire. Elle chercha le photographe du regard pour lui demander d'effacer la photographie, mais Shoshana lui affirma qu'elle ne serait pas dans le prochain Vogue, elles n'étaient que des prostituées, enfin dans cette soirée elles étaient officiellement des hôtesses. Il y aurait probablement dans l'article une photographie de monsieur Yashida, de Trish Walker et de Wynes ou elle ne sait qui encore. Eli avait la bougeotte et s'éclipsa pour parler à des célébrités, oubliant complètement qu'elle était ici pour travailler. Shoshana l'insulta de "sale geek" et partie de son côté, laissant Cortney seule avec elle-même. Elle regarda encore la photographie avant de la fourrer dans sa poche et de se rendre au bar. Elle avait faim et envie d'un whisky. Après la demande excentrique d'une cliente, un verre de whisky avec du chocolat en poudre dedans, Cortney demanda un whisky sec. Elle demande de lui laisser la bouteille, mais ce n'était pas autorisé.
[???] Je sais qui vous êtes, l'actrice du dernier film de Sugar D. - en tournant la tête vers l'homme qui venait de lui adresser la parole. Pardon? [Beau gosse au sourire artificiel] Vous êtes une actrice bossant pour Sugar D? - Non. [Beau gosse au sourire artificiel] Tant mieux, je n'apprécie pas les actrices pornographiques, elles veulent toujours mener la danse. Je suis Henry Bradshaw. Vu l'expression figée de Cortney, elle ne le connaissait pas. Je peux vous offrir à boire? - J'ai déjà un verre. Secouant légèrement le verre d'une manière ironique, ses tentatives de drague étaient puériles. Merci. [Beau gosse au sourire artificiel] Vous êtes venue seule? - Je suis ici pour le travail. [Beau gosse au sourire artificiel] En buvant du whisky et en mangeant des petits fours au concombre?
Il était agaçant.
- Cela m'épargne les tentatives de drague des gamins, l'alcool et ses effets font barrages. [Beau gosse au sourire artificiel] Vous bossez pour Yashida, non? Elle acquiesça d'un signe de tête. Il fit un sourire. Je sais c'est quoi votre taf. Il dit cela comme si c'était un secret ultime qu'il venait de découvrir. J'ai 200 billets pour vous, j'ai le droit à quoi? - A un sourire poli. Elle voulut commander un deuxième verre, accoudé au bar quand... [Beau gosse au sourire artificiel] Sale p*te, je pourrai te briser... Il attrapa le bras de Cortney, lui faisant mal et leva la main devant le regard médusé de certaines personnes.
lumos maxima
HRP: Pour te faire une idée des deux collègues de Cortney
J'ai tentée de trouver des tenues de soirées ne faisant pas trop aisée, vu que ce sont toutes les deux des prostituées. Mischa Barton c'est Eli et Sonequa Martin c'est Shoshana. J'espère que tu aimes mon premier message, si tu as des questions n'hésite pas, si tu n'aimes pas, n'hésite pas aussi. ^^
Invité Invité
Sujet: Re: It makes me feel alone. [Ft Milo ^^] Jeu 15 Déc - 20:52
It makes me feel alone
Cortney ξ Milo
S’il y a bien une chose qui me fatigue dans le métier de politicien, c’est le strass et les paillettes. Nous sommes censés donner l’exemple. Nous sommes ceux qui représentons le peuple, ceux qui défendent leurs besoins, leur intégrité, leur liberté. Ses orgies de nourritures et de boissons n’ont aucune saveur à mes yeux. Fêtes de pantomimes cherchant à attirer l’attention, il est plus question de se faire des coups bas que de vraiment discuter du bienêtre commun, d’échanger autour de nos positions, de comprendre le point de vue de l’autre, d’apprendre d’une vision différente des choses. Non, tout n’est qu’intrigue et festivité. Je ne suis pas tranquille. Je ne le suis plus depuis que ce foutu pouvoir s’est manifesté. Du moins, pas en public. Gordon m’aide, il m’apprend à me contrôler mais je reste une bombe à retardement. A n’importe quel moment, je peux faire un faux pas, à n’importe quel moment, je peux commettre l’acte qui mettrait pour de bon à mal le Parti Collectif. C’est loin d’être une perspective qui me remplit de joie. Comme quoi, un début d’empire peut s’effondrer à la moindre pichenette si elle vise le bon endroit. Presque nerveusement, je vérifie que le col serré de mon costume enserre toujours bien mon cou. Je ne fais pratiquement plus aucune apparition publique depuis que cette puce est venue se loger dans ma nuque. Connelly et moi sommes tous les deux convaincus que c’est pour un mieux le temps que j’apprenne à me contrôler. Mais depuis… je dois camoufler cette petite cicatrice dans ma nuque. Ne pas faire de vague, ne pas me faire remarquer outre mesure. Pas facile compte tenu du procès de Kate Bishop qui arrive. Les médias se font plus pressants. Encore tout à l’heure, en bas de l’immeuble, on m’a posé des questions sur la manière dont je me sentais à l’approche du procès de l’une de mes kidnappeuses. Parfois, j’aimerais que le monde m’oublie et continue de tourner sans moi.
Une coupe de champagne à la main, je ravale mon ressentiment et je m’applique à sourire et discuter avec les politiciens présents. Se présenter lors de ces événements fait partie du job, se montrer, c’est faire sa pub. Je n’ai pas le choix, je suis obligé de passer par cette case si je veux pouvoir espérer un jour faire une différence. Parfois, j’ai l’impression de me battre pour un système qui ne veut pas être sauvé. Ce soir, j’aurais préféré rester avec Finn ce soir. Bien qu’il soit muet, sa conversation me passionne et j’aime cuisiner avec lui à mes côtés. Cela me change de mon quotidien solitaire. A force de balancer de faux sourires, j’en avais presque oublié ce que cela faisait d’avoir un ami. Le fait qu’il soit incapable de parler d’est pas un problème. Qui suis-je pour discriminer quelqu’un pour sa différence ? Je fais partie de bien assez de minorités comme cela que pour faire partie de ceux qui jugent et pointent du doigt. Certains me traiteraient d’hypocrite mais ma démarche politique n’a rien de xénophobe, que du contraire. J’ai vu les ravages que peuvent faire des pouvoirs incontrôlés. Plus que jamais, j’ai conscience de la peur que l’on peut avoir de soi-même lorsque l’on développe ce genre de choses. Tout ce que je désire, c’est pouvoir aider et guider ces personnes tout en m’assurant qu’elles ne blessent personne. Que ça soit intentionnel ou non. Mais il est plus facile de me radicaliser, de me coller la couleur de mon parti politique sur le front que d’écouter mon discourt. Parfois, j’ai vraiment l’impression que cette société ne veut pas être aidée, préférant se complaire dans sa merde. Et puis, je repense à ma famille, à Zach, à Gaby, à Wells… Je vois le sourire sincère de Finn, l’air fatigué qui tire les traits de Gwen qui se tue à la tâche pour faire de cette ville un endroit plus sûre… et je retrouve espoir.
Seul membre du groupe à ne pas rire à une blague homophobe, je jette un froid malgré moi. Mon sourire disparait et j’enfile le masque du politicien, mon expression se faisant plus ferme et stricte. Je plante mon regard dans celui de l’homme qui a eu des propos déplacés sans rien dire. Un sourire malsain étire son visage. Cela me blesse. On aurait pu croire qu’au fil des années, j’aurais réussi à me construire une carapace, que ce genre de remarque se serait contenté de glisser sur moi mais j’ai bien trop été attaqué sur mon homosexualité que pour trouver cela drôle. Je ne suis pas quelqu’un d’agressif, je ne l’ai jamais été. Alors, je me contente de dévisager l’homme dont le sourire commence doucement à fondre. Une main douce se pose sur mon bras et me tire légèrement. « Laisse tomber Milo, il ne pensait pas ce qu’il disait. » Délicatement, Aaron me tire à l’écart. Je me laisse faire sans quitter la personne responsable de ce soudain froid qui s’est jeté sur notre petit groupe. « Laisse le causer, il finira par s’étouffer dans ses propres conneries. »« Mouais… Je vais me rechercher un verre. Je vais en avoir besoin pour finir cette soirée je crois. » Sans un mot de plus, je m’éloigne du politicien qui n’a d’ami que le nom. On n’a pas vraiment d’amis dans cette profession, juste des partenaires, des personnes qui ont moins de chances de vous la faire à l’envers que les autres. Un vrai monde de requins…
J’arrive au bar où je dépose ma coupe de champagne vide. Je vais avoir besoin d’un truc plus fort si je veux éviter de continuer de dévisager l’autre pendant toute la soirée. Ce genre de comportement me dégoute. On est en 2016, l’ouverture d’esprit, ça devrait quand même être quelque chose d’acquit non ? Je commande un bourbon. Le temps que le barman s’occupe de ça, je me retourne pour observer la salle. Peut-être pourrais-je m’éclipser d’ici une heure ou deux sans que cela ne se remarque… Peut-être. Alors qu’on me serre mon verre, du coin de l’œil, j’observe un jeune homme discuter avec une jeune femme qui n’a visiblement pas envie d’être importunée. Je ne suis pas du genre voyeur ou curieux mais l’attitude de rejet et l’insistance qui se dégage de chaque côté du duo a de quoi inquiéter. J’attrape ma dose d’alcool et je bois une brève gorgée et je repose le tout sur le bar. « Sale pute, je pourrai te briser... » Mon sang se glace alors que je le vois lever la main, près à frapper. Il est beau l’homme moderne. D’une élégance sans fin. Décidément, ce soir, le monde me désespère.
Je jette plus que je ne dépose mon verre sur le comptoir et je m’élance, complétant l’espace des quelques pas qui me sépare du duo. Personne d’autre n’a semblé réagir. J’attrape le poignet de l’homme au vol. Sa force manque m’emporter mais ce qui la jeunesse lui donne, mon âge me le rends en expérience. Et c’est en me battant que j’ai rencontré l’homme de ma vie lorsque je devais avoir son âge. On ne me la fait pas à moi. Un silence gênant semble planer sur la pièce alors que je dévisage sévèrement l’homme. Un homophobe et quelqu’un essayant de battre une femme dans la même soirée, franchement, il y a des jours ou j’aimerais faire un métier où je rencontrerais moins de personnes extrêmes. « La demoiselle vous a dit non. Quel que soit son métier, elle est un être humain au même titre que vous et moi. Elle possède un libre arbitre et des sentiments. Si vous tenez tellement que ça à sauter un objet, allez-vous acheter un vagin artificiel ou une poupée gonflable. » Il retire violemment son bras de ma poigne et lâche la jeune femme.
Alors qu’il recule d’un pas, je m’interpose tout naturellement entre elle et lui. Je n’y peux rien, je suis juste comme ça. Cette fille ne doit pas être loin d’avoir l’âge de ma fille. Quoi que je face, je reste un père avant tout. Si cela avait été Gaby dans mon dos, j’aurais aimé que quelqu’un s’interpose pour la protéger. La moindre des choses est de faire pareil quand je le peux. « Regardez où vous êtes. Ce n’est pas le lieu pour faire une démonstration de testosté… » Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que je me mange un coup de poing en plein visage. Sonné et sous le choc, je recule, cherchant quelque chose de solide pour ne pas perdre l’équilibre. L’une de mes mains passe partiellement sur la jeune femme que je suis en train de protéger avant de s’agripper au comptoir. Mon autre main se porte à mon visage. Ma pommette irradie de douleur. Génial, je vais encore avoir le visage tuméfié… Le temps que je me reprenne, l’assistance semble s’être reprise et d’autres personnes se sont interposées, dirigeant l’importun vers la sortie. Un murmure outré secoue la salle qui s’est arrêté pour regarder l’échange. Je m’éloigne du comptoir et de la jeune femme contre qui le coup m’avait propulsé. En massant douloureusement mon visage meurtri, je me retourne vers elle. « Vous allez bien ? Il ne vous a pas fait mal ? Je suis désolé que vous ayez eu à faire à ce genre d’individus à cette soirée. »
Invité Invité
Sujet: Re: It makes me feel alone. [Ft Milo ^^] Ven 16 Déc - 2:03
"Eliminating the competition is my providence, Senator"
La situation évolua rapidement. Il n'y avait pas que des légumes dans la foule et un homme s'interposa entre elle et le rustre, malheureusement une bagarre éclata et son sauveur reçu un violent coup au visage. Heureusement plusieurs types qu'elle identifia comme des hommes de Denzel Hoper, un caïd du Bronx surgirent pour envoyer paitre le type plus loin. Les journaux auront pour titre le lendemain que le fils Bradshaw fut agressé par un groupe de toxicomane afro-américain, le racisme dans la plus pure tradition des journaux conservateurs de la ville. Elle fut peinée de voir que le bon samaritain était blessé. Elle posa son verre sur le verre et attrapa le bras de l'homme sans répondre à sa question. Les gens ne faisaient plus attention pour la plupart, mais les rumeurs iront bon train. Même si officiellement c'était une hôtesse, les gens savaient que c'était une prostituée, du moins c'est ce qu'elle pensait. Loin du bruit de la soirée et dans les toilettes pour dame inoccupé de l'étage du dessous, Bex entreprit de soulager la joue de son sauveur.
- J'ai bien aimée votre remarque sur les vagins artificiels... même si... enfin ça se voit tant que cela que, enfin que je travaille dans le milieu du sexe? Elle semblait peinée. Enfin merci, les gens bien sont rares, mais pas ceux qui se prennent des coups en voulant jouer les héros. Sa phrase était à la fois ironique et reconnaissante. Sincèrement merci. Il n'y a pas grand monde qui interviendrait pour sauver quelqu'un comme moi. J'espère qu'il ne vous a pas fait trop mal. Elle trempa un mouchoir avec de l'eau du robinet et tamponna la joue de l'homme. Vous êtes mon sauveur. Elle déposa un baiser sur sa joue endolorie. Je n'ai pas mieux pour vous remercier.
La porte des toilettes venaient de s'ouvrir et Shoshana et Eli entrèrent. Ils ne firent pas tout de suite attention au politicien et se précipitèrent sur Bex, lui demandant si elle n'avait rien, insultant copieusement le gars qui voulait la frapper. Eli la serrait dans ses bras, ou du moins elle essayait, mais elle était pratiquement en train de l'épouser. Ce fut Shoshana qui remarqua en premier Milo.
[Shoshana] Il est beau gosse ton sauveur. Elle regarda le mouchoir qu'il avait contre la joue et leva les yeux au ciel. Tu es sérieuse meuf? Un mouchoir et de la flotte? Elle sortie une flasque d'alcool et du coton de son sac. Une prostituée avait toujours de quoi se soigner sur elle, du moins légèrement, il suffisait que le client soit alcoolisé et violent et on se réveillait avec un oeil de la taille d'une pastèque. Elle attrapa le mouchoir et tamponna la joue de l'homme. [Eli] Merci. Vous lui avez sauvé la vie. - N'exagère pas non plus Eli. [Eli] Mais si, en plus ça va faire comme dans les films romantiques, il va tomber sous ton charme et ensuite.... - Il est encore dans la pièce tu sais et il est gay.
Eli écarquilla les yeux et avant de pouvoir demander comment elle le savait, Cortney rembarra les deux filles, les remerciant avant de pouvoir les chasser. Elle verrouilla la porte derrière elle.
- Je suis désolé, elles ne sont pas méchantes, juste légèrement envahissante. J'espère que votre joue va mieux. Elle s'approcha et toucha la joue de Milo sans lui faire mal. Je peux vous offrir un verre pour m'excuser du coup de poing?
Elle ne voulait pas attendre la réponse et attrapa la main de Milo, déverrouilla la porte et retourna au bar. C'était visiblement la seule personne normale dans tout ce magma bruyant. Elle commanda un verre de whisky et laissa son invité choisir ce qu'il voulait. Les petits groupes de gens étaient nombreux, les conversations inintéressantes, du coup de l'oeil, elle voyait Eli en train de discuter avec Trish Walker, son appareil photo en main. Finalement, elle aurait son autographe. Elle reporta son attention sur Milo.
- Je manque à toutes les convenances, cette phrase dans sa bouche l'étonna, je m'appelle Cortney, je travaille pour monsieur Yashida ce soir et vous? J'ai déjà vu votre visage quelque part. Vous êtes mannequin? Boxeur? Avec un sourire. Elle souriait peu, mais elle devait paraitre amicale, c'était dans le contrat et Milo lui était sympathique.
Une voiture se gara devant le bâtiment. Le sénateur Wynes, une femme qu'il ne connaissait que depuis ce matin et dont il avait déjà oublié le nom l'accompagnait. Il indiqua à son amie de monter, il devait régler une chose avant de participer à cette soirée ronflante. Elle l'embrassa et entra dans la tour Yashida. Il y avait encore du monde devant la tour, notamment des journalistes et des groupies. Il salua plusieurs personnages et retourna brièvement dans la voiture. L'employé de John Varkos était assis. Il semblait ailleurs. Il avait son masque et sa tenue. Il ne savait même pas si c'était un homme ou une femme, mais vu la musculature, il penchait pour la première solution. Il lui demanda de ne pas faire de vague, qu'il devait faire attention à son image de sénateur. Le soldat ne le regarda pas et ne lui répondit pas. Le sénateur jura dans sa barbe et claqua la portière en sortant du véhicule. La voiture démarra et tourna à l'angle. Le sénateur retrouva son sourire de façade, fit plusieurs signes de mains, il y eu plusieurs poignets de mains et entra dans la tour.
Il arriva à l'étage de la réception et retrouva sa compagne en pleine conversation avec un homme noir qu'il ne connaissait pas. Il y avait aussi une femme avec des tatouages, elle était superbe. Emma, son amie, se tourna vers lui et elle lui fit signe de la main. Elle voulait le présenter à Sugar D et à Kleio Valentien.
La voiture se gara derrière le bâtiment. Le soldat récupéra son sac dans le coffre. La voiture démarra sans attendre. Il n'y avait personne dans la rue. Le soldat enfila des gants pour adhérer à la paroi de la Tour et commença son ascension. Il avait deux missions, la première consistait à récupérer un objet appartement à monsieur Yashida, à la Main. La seconde mission serait pour plus tard, le Diable en flammes et l'enfant pouvait encore attendre. Il ne savait toujours pas où ils étaient. L'ascension dura une vingtaine de minutes. Une fois devant l'avant dernier étage, il découpa un cercle assez grand pour entrer dans la pièce. Il regarda autour de lui. Il n'y avait personne. Il se redressa et vida son sac. Il y avait une arme, un sabre Oldave à deux lames, un appareil lui permettant de détecte les radiations de l'objet et une charge explosive. Le bruit de la fête étoufferait la petite explosion qu'il provoquerait en ouvrant le coffre. Il devait déjà trouver le coffre en question. Il replaça la charge dans le sac et commença son exploration de la pièce. [20:29]
lumos maxima
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Sujet: Re: It makes me feel alone. [Ft Milo ^^] Ven 16 Déc - 16:26
It makes me feel alone
Cortney ξ Milo
« J'ai bien aimée votre remarque sur les vagins artificiels... même si... enfin ça se voit tant que cela que, enfin que je travaille dans le milieu du sexe? Enfin merci, les gens bien sont rares, mais pas ceux qui se prennent des coups en voulant jouer les héros. Sincèrement merci. Il n'y a pas grand monde qui interviendrait pour sauver quelqu'un comme moi. J'espère qu'il ne vous a pas fait trop mal. Vous êtes mon sauveur. Je n'ai pas mieux pour vous remercier. » Un bref sourire amusé étire mes lèvre alors qu’elle pose un léger baiser sur ma joue blessée. Ce n’est rien, rien d’autre qu’un mauvais coup. La situation aurait rapidement pu dégénérer beaucoup plus si je n’étais pas intervenu. Et, sincèrement, je m’en serais voulu pendant longtemps d’avoir assisté à ce genre de scène sans rien faire. J’allais lui dire qu’elle n’avait pas besoin de me remercier, que mon comportement devrait être tout ce qu’il y a de plus naturel au sein de la société, même si malheureusement ce n’est pas le cas quand la porte des toilettes s’ouvre à la volée. Directement, mon regard se pose sur la porte. Mon homosexualité est connue de tous, elle a fait partie de mon cheval de bataille lors des campagnes, le Parti Collectif étant un parti pro-LGBT, mon histoire représentait exactement ce pour quoi le parti se battait, personne n’ignore mes gouts en matière de genres… Du moins, ceux qui s’intéressent un minimum à la politique. « Il est beau gosse ton sauveur. Tu es sérieuse meuf? Un mouchoir et de la flotte? » Cela ne devrait pas mais la remarque me fait doucement rosir alors que j’observe la nouvelle venue sortir du matériel de son sac. Je ne pensais pas qu’autant de choses pouvaient rentrer dans un petit sac. De toute évidence, cette femme ne sort jamais sans une trousse de secours minimale. « Merci. Vous lui avez sauvé la vie. »« N'exagère pas non plus Eli. »« Mais si, en plus ça va faire comme dans les films romantiques, il va tomber sous ton charme et ensuite.... »« Il est encore dans la pièce tu sais et il est gay. » Je ris légèrement à la remarque et à l’air surprit de celles qui doivent être les amies de ma protégée du soir. Les muscles de mon visage sont douloureux lorsqu’ils s’activent, tirant sur la zone commençant déjà à tirer au jaune et au mauve. D’ici une heure ou deux, ça sera déjà assez moche à voir. « Cela se voit tant que ça, que je suis gay ? » Je la questionne juste pour la forme, lui faisant un clin d’œil, lui aussi douloureux, au passage.
Ma petite protégée chasse ses deux amis, nous laissant un peu d’intimité. Ce dont j’ai surtout besoin, c’est de mettre un peu de glace sur mon visage avant que ça ne gonfle de trop… « Je suis désolée, elles ne sont pas méchantes, juste légèrement envahissante. J'espère que votre joue va mieux. » Quand ses doigts effleurent ma joue, je ne peux m’empêcher de reculer légèrement la tête, un très léger souffle douloureux s’échappant de mes lèvres. Gwen va encore m’engueuler quand elle verra ma tête dans cet état. « Je peux vous offrir un verre pour m'excuser du coup de poing? » Elle ne me donne pas le temps de lui répondre que, à nouveau, elle m’entraine derrière elle. La fougue de la jeunesse, je suppose. Je me laisse guider, assez peu inquiet que l’on fasse un article sur mon sujet à propos d’avoir trainé trop prêt d’une hôtesse. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, ou du moins, c’est l’impression que cela me laisse, on se retrouve au bar. Elle se commande un whisky et je fais de même, demandant cependant un verre de glaçon à part. « Je manque à toutes les convenances, je m'appelle Cortney, je travaille pour monsieur Yashida ce soir et vous? J'ai déjà vu votre visage quelque part. Vous êtes mannequin? Boxeur? » Je ris doucement alors que je porte le verre de glaçon à ma pommette, le déposant délicatement dessus, laissant le froid faire son œuvre et ankyloser la douleur. « Vous êtes bien aimable mais je n’ai rien d’un mannequin, ni d’un boxer. Milo Stevenson, vice-président du Parti Collectif. Vous pouvez m’appeler Milo. » Je lui lance un sourire sincère après ma réponse.
« Vous n’avez pas à me remercier, Cortney. Cela devrait plutôt être ceux qui pensent qu’ils peuvent disposer des autres comme des objets qui devraient le faire. Ma fille ne doit pas avoir loin de votre âge et je ne voudrais pas que quiconque se comporte de la sorte avec elle. La moindre des choses est de m’interposer quand je vois ce genre de choses se produire. Qui que vous soyez, personne ne mérite de se faire traiter de la sorte. » Je dépose le verre de glace pour boire une gorgée de whisky. Du coin de l’œil, je vois un visage connu faire son entrée dans la soirée. Ce cher sénateur. Je devrais aller le voir, lui faire un peu la conversation, ne pas le laisser oublier mon visage ni mon nom, faire un peu le paon pour briller devant ses yeux. Cependant, je n’en ai pas envie. Et si d’habitude je me fais violence, ce soir je viens de décider de profiter un peu de la soirée au lieu de me contenter d’être là pour travailler. Après tout, je me suis fait frapper en plein visage, j’ai le droit de prendre une pause. A la place, je reporte mon attention sur Cortney avec un sourire sincère. « Je suis content de savoir qu’il n’a pas eu l’occasion de vous faire de mal. » D’un mouvement lent, je reporte mon verre de glaçon à ma joue meurtrie. « Et toute mes excuses pour mon impolitesse de tout à l’heure, concernant votre métier. Je ne voulais pas vous mettre mal à l’aise. Rassurez-vous, ce n’est pas écrit sur votre front. J’ai juste laissé traîner mes oreilles et entendu ce que je n’aurais peut-être pas dû. Vraiment, désolé pour ça. Mais ce genre de soirée à le don de me… »« Milo Stevenson ! Je ne m’attendais pas à vous voir ici, en voilà une belle surprise ! Vous sortez enfin de votre trou ?! »
Une brève grimace passe sur mon visage alors que je me retourne pour faire face au propriétaire de cette voix. C’est pourtant avec un sourire que j’accueille le Sénateur, laissant un léger rire couleur hors de ma gorge. Ce rire est totalement faux. Par chance, j’ai appris à maîtriser l’art du mensonge malgré moi. « Monsieur le Sénateur ! Quel plaisir de vous croiser ce soir. » Tu parles… Comme tous les politiques, il est pourris jusqu’à la moelle, aveuglé par le pouvoir et la zone de protection qu’il lui octroie. Ce n’est pas vraiment le genre de personnes que j’aime savoir à un poste pareil. « Avec l’approche du procès Bishop, j’ai en effet dû prendre un pas de recul sur ma vie politique. Mais ne vous inquiétez pas, si tôt le procès derrière moi, je retournerais à une activité politique normale. Vous comprendrez qu’après mon kidnapping de Juin, je me montre relativement prudent quant à ma sécurité et celle de ma famille. Ils passent avant tout pour moi. Mais Connelly a pris en charge mes affaires pendant ce temps. Je pensais que vous le saviez compte tenu du rendez-vous que vous avez elle avec elle le mois dernier concernant l’enseignement et l’encadrement de la jeune population concernée par le Registration Act. » Je lui souris, jouant l’idiot. Je sais parfaitement qu’il n’est pas venu à la réunion, le secrétaire de Scarlett me tient au courant de l’état des rendez-vous et dossiers dont elle s’occupe pour moi pendant mon ‘congé maladie’. « Oh oui ! Le procès Bishop ! J’avais déjà oublié. J’ai vu les photos de l’affaire, vous allez arriver à lui faire face ? » J’hausse les épaules. « Bishop et moi sommes en correspondances depuis qu’elle a décidé de se rendre à la police et de se faire recensés. J’étais présent lorsqu’elle était au centre. Elle a commis des actes impardonnable mais sous l’influence d’une force externe qui dépasse largement les champs que couvrent les lois. Elle n’est plus qu’une jeune femme perdue. Ce procès est avant tout une question morale. Accusons-nous la personne ou l’entité extraterrestre qui la possédait ? Inévitablement, les deux partis ont leur part de responsabilités. Je n’ai pas honte de dire que j’ai eu peur ce soir-là. Mais la part humaine de Bishop l’était tout autant que moi. Elle est humaine et je l’ai bien assez longtemps diabolisé à mon gout. » J’éloigne légèrement le verre de glaçon de ma joue. Le Sénateur étire un sourire gêné. Cela met toujours les gens mal à l’aise quand je leur explique comment je me sens vis-à-vis de Kate Bishop. Et comme d’habitude, il change de sujet pour ne pas se lancer dans tous ces débats qui soulèvent pourtant des questions intéressantes dans la manière dont nous nous devons d’adapter nos lois en fonction de l’évolution du monde autour de nous. « Je vois que vous êtes en bonne compagnie ce soir… »
Invité Invité
Sujet: Re: It makes me feel alone. [Ft Milo ^^] Dim 18 Déc - 1:46
"Eliminating the competition is my providence, Senator"
Il lui demande si cela se voit tant qu'il est gay. Elle fait un signe négatif de la tête. "Je suis lesbienne et avec le temps on développe un sixième sens." Elle lui fait un sourire amusé. "En ce qui me concerne en tout cas." ... Ils sont au bar et il utilise les glaçons de son verre pour apaiser sa douleur. Elle le regarde faire. Cela lui rappelle une scène similaire quand il y eu le transfert. Son esprit la bombarde d'informations dont certaines qu'elle ne comprend pas comme cette histoire de transfert. Elle avale une gorgée de son verre pour chasser ses pensées et se concentrer sur l'homme. Il est du Parti Collectif, un homme aussi charmant. Elle ne parle pas et avale une autre gorgée. Le Parti Collectif est dangereux, toutes les formes d'autorités ou tous les groupuscules qui veulent contrôler les gens pour leurs différences le sont, selon elle. Prophète contrôle les mutants, les optimisés et tous les êtres ayant une utilité pour leur organisation. Elle ne laisse rien paraitre. Il se nomme Milo. "Enchanté." Elle lui fait un sourire. Il lui dit de ne pas le remercier, le discours qu'il tient n'est pas celui des gens du Parti, du moins ceux qu'elle connait. Ses phéromones lui indiquent qu'il n'est pas agressif ou qu'il ne ment pas. Les humains émettent des sécrétions qui indiquent leurs intentions. C'est un type bien et elle une idiote. Elle se détend et termine son verre. Elle veut répondre à sa remarque sur son métier pour lui dire qu'elle n'est pas vexée et le remercier de sa gentillesse quand une voix qu'elle connait les interrompt. Le sénateur Wynes. Elle regarde sans exprimer la moindre émotion. Un monstre, un salaud et surtout un sbire de John Varkos. Par chance il ne la connait pas. Son nouvel ami et le pervers discutent. Elle regarda la femme qui l'accompagne, c'est une professionnelle. Visiblement il ne veut pas exposer sa femme aux gens du monde réel et préfère s'afficher avec une femme qui pourrait être sa fille. Dire qu'il a eu son poste en partie grâce à elle.
Tous ses souvenirs ne sont pas intactes, mais depuis sa rencontre avec Poor, les flashs sont nombreux et elle sait qu'elle a eu une mission en rapport avec cet être abject. Passé - 2006 "Tu dois tuer cet homme, si tu échoues, Vladimir te montrera la deuxième étape de son art." Elle regarda la photographie, c'est une sénatrice. Cette femme veut une loi protégeant les mutants et John n'en veut pas pour le moment, c'est aussi simple que cela. Elle doit mourir pour laisser la place à un être plus malléable. "Vous voulez mettre le père du pédophile au pouvoir. Pourquoi?" Il lui dit qu'elle n'a pas besoin de le savoir. Cette femme doit mourir et sa mort doit ressembler à un assassinat. Vladimir est un monstre et elle ne veut pas retourner entre ses mains. Elle ne veut pas souffrir à nouveau. Présent. Retour à la réalité quand Wynes s'adresse à elle.
- Je vois que vous connaissez certaines de mes collègues Sénateur. Elle le regarde dans les yeux. Elle sent sa colère, il dégage des phéromones qui plus jeune auraient donné la nausée à Cortney, aujourd'hui elles lui indiquent seulement les émotions du porc qui la toise du regard. Il éclate de rire et tout en regardant Milo, confirme que cette femme est une accompagnatrice, tentant désamorcer la situation et de faire passer cette femme pour une fille "correcte" selon la société et pas une escort-girl. Cette dernière la foudroie du regard. Cortney lui fait un sourire de garce. Elle s'excuse auprès de Milo, lui dit qu'elle fut heureuse de lui avoir parlé et espère lui reparler durant la soirée. Elle fait un dernier sourire à la femme et au sénateur et s'éloigne du groupe. Elle regrette de laisser Milo, mais elle ne peut pas rester avec le sénateur. Elle répugne cet homme. Elle arrive sur la terrasse et voit Eli roucoulait avec un homme. Son premier client de la soirée. Elle croise les bras et regarde la ville. Il fait légèrement froid. Elle s'adosse à la rambarde et regarda les gens. Elle voit monsieur Yashida en conversation avec un homme qu'elle ne connait pas, un asiatique. Elle soupire et cherche Milo du regard, elle ne le voit pas. Elle doit travailler si elle veut la seconde partie de son cachet. Elle s’engouffre dans la salle et se mêle à la foule.
L'étage inférieur. Ses doigts étaient autour du cou d'un garde. SNAP. Il avait la nuque brisée. Il laissa tomber l'homme au sol et l'aspergea d'une poudre. Une arme oldave. Le corps était lentement en train de se dissoudre, ne laissant qu'une légère marque de brulure sur le sol. Il rangea la mixture dans une poche de sa ceinture et continua son exploration. L'obscurité était son allié. Il était le soldat de Varkos, son soldat le plus ancien, le plus mortel, selon John lui-même. Il vivait pour son maitre et il ne le décevrait pas. Il devait trouver l'objet, c'était capital pour la suite des évènements. Le couloir était éclairé. Un garde en train de fumer. Il était derrière lui, trop tard pour une réaction du fumeur. Il lui brisa la nuque également. SNAP. Une porte venait de s'ouvrir, trop tard pour faire disparaitre le corps du garde. Un couple arriva dans le couloir et en voyant l'homme au sol, rigolèrent. Le type venait de dire à sa copine que c'était un petit joueur et qu'il ne supportait pas les cocktails. Pendant qu'il jouait les paons devant elle, Sbyre se laissa tomber au sol. La femme porta une main à sa bouche et pointa du doigt le tueur. L'homme ne put se retourner que sa tête roulait déjà au sol. La femme voulut pousser un hurlement, mais le coup qu'il lui porta venait d'écraser sa trachée. Elle ne voulait pas mourir et tenta de s'éloigner, crachant du sang. Sbyre l'attrapa par les cheveux et l’étrangla avec son collier de perle. Il ne prenait aucun plaisir à tuer, il ne ressentait rien. [20:59] Il n'y avait plus de trace des corps. Sbyre était de nouveau dans l'ombre, cherchant le coffre, cherchant son objectif. Il avait l'appareil en mains, les radiations venaient de la pièce devant lui. Pour la première fois depuis des décennies, il fit un sourire.
Cortney étant en conversation avec une trentenaire, une potentielle cliente. Elle rigolait à ses propres blagues sous le regard amusé de Cortney. La femme était déjà ivre. Elle termina son cocktail et embrassa la trentenaire de pleine bouche. Son haleine était un mélange de cocktail citron et betterave. Elle ne savait pas embrasser. Son regard fut attiré par plusieurs hommes de la sécurité, ils se dirigeaient vers monsieur Yashida. Probablement un autre type alcoolisé même si quatre soldats en costume pour un seul homme, c'était beaucoup, surtout des hommes qui dissimulaient des armes sous leurs costumes.
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